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Le capitalisme sans capital. L'essor de l'économie immatérielle

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Economie

Le capitalisme sans capital. L'essor de l'économie immatérielle

Une révolution tranquille est entrée en action au début du XXIe siècle. Pour la première fois, les principales économies mondiales ont davantage investi dans les actifs immatériels - la conception, la stratégie de marque, la R & D et les logiciels - que dans les actifs matériels - les machines, les bâtiments et les ordinateurs. Le Capitalisme sans Capital n'est pas une simple histoire d'une prétendue nouvelle économie. Il montre que cette révolution a eu un impact considérable et sous-évalué dans les bouleversements économiques de la dernière décennie, qui vont de l'inégalité économique à une productivité stagnante. Jonathan Haskel et Stian Westlake explorent les caractéristiques d'une économie riche en actifs immatériels pour comprendre ce qui en fait une économie fondamentalement différente du système classique, avec pour finalité de répondre à la question : où va notre monde ? Traduit de l'anglais par Laurent Bury.

04/2019

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Economie

L'après-capital. Le capitalisme se meurt, vive la social-économie !

Vers l'économie de l'intelligence partagée. Depuis l'époque ou Marx écrivait Le Capital (1867), s'est installé un libéralisme détourné de tout humanisme, au service des seuls intérêts d'une caste financière toute-puissante. Dépourvu de projet social, un monde de compétition sans partage concentre tous les pouvoirs. Surexploitation des ressources naturelles, chômage structurel, élargissement du fosse entre ultra-riches et ultra-pauvres... Le système vacille. La confiance s'effrite. La contestation gronde. A contre-courant, Gilles Lecointre propose une lecture optimiste de la "crise". S'appuyant sur une analyse sans concession du capitalisme actuel, il observe tous les "signaux faibles" qui vont changer la donne. Les technologies numériques transforment les rapports sociaux en libérant les énergies et en ouvrant des espaces de communication. Chacun peut désormais conduire sa vie de façon libre et indépendante. Sur cette base, de nouveaux types d'entreprise s'organisent avec une exigence d'éthique et d'équité. Le social revient au centre du jeu. L'économie retrouve sa vraie place, celle d'un outil. La social-économie est en route !

09/2019

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Economie

L'économie immatérielle. Industries et marchés d'expériences

À chaque instant sur Google et autres outils de recherche s'inscrivent des milliers de requêtes et, avec elles, des milliers de marchés. Pas un jour où n'apparaissent un produit, un service fondé sur le codage, le traitement, la circulation de l'information. Pour chaque mot demandé, des entreprises paient afin d'être vues et de vendre. Les mots sont au coeur de l'économie: ils organisent la division du travail, les échanges, les moyens de production. Cette économie - qu'on l'appelle numérique, de l'information, de la connaissance ou de la communication - s'exprime désormais dans une écriture minimale et dématérialisée : le code {0,1}. La dématérialisation de l'écriture et sa circulation mondiale instantanée bouleversent nos représentations de l'économie. Comment percevoir et formaliser une économie immatérielle, sachant que les discours économiques dont nous héritons se sont élaborés à partir d'une physiologie de la marchandise, chose matérielle et tangible ? Loin d'occulter la production et les échanges physiques ou de les cantonner à certaines régions du globe, l'économie immatérielle montre qu'ils ne progressent, ne s'étendent et ne se régulent qu'au prix de flux croissants d'informations. Mots, images, réseaux de significations sont les nouveaux leviers de la rationalisation des ressources, des échanges et surtout, de la coordination des individus par incitations et partage d'expériences. L'économie immatérielle ouvre l'ère des industries et des marchés d'expériences.

02/2010

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Montagne

La philosophie du Mont Blanc. De l'alpinisme à l'économie immatérielle

Au milieu du XVIIIe siècle, lorsqu'il surgit dans un paysage où nul ne l'avait jamais repéré, si ce n'est, vaguement, comme " montagne Maudite ", le mont Blanc symbolise un nouveau regard porté sur la nature, celui de la science, si différent du regard religieux qui tendait à diaboliser le relief. Le XIXe siècle amplifie cette réhabilitation. Les écrivains romantiques se pressent à Chamonix et dans l'Oberland bernois érigés en temples de la nature. L'alpinisme fascine. On y voit la synthèse du progrès scientifique, du sentiment esthétique et de l'exploit individuel. Ainsi, sur les pentes du mont Blanc, naît une épopée positive, vérifiable, qui délivre le sentiment épique des mythes chevaleresques. Jeune, rationnelle, pacifique, sportive, l'aventure alpine découvre expérimentalement le cadre conceptuel qui inspirera le nouvel olympisme. Premiers héros " démocratiques ", les grands alpinistes victoriens - Whimper, Croz, Mummery... - préfigurent les stars du sport moderne. Dans une civilisation hantée par la violence et le sacré, cette apparition d'un enthousiasme ludique et profane suscite d'inévitables résistances. Séduisant, dynamique, médiatique, le " laboratoire alpin " promeut une vision décontractée du temps libre qui heurte ceux qui associent l'oisiveté à une faute qu'il faut racheter par la pénitence ou transcender par la guerre. A la fin du me siècle, quand la fièvre nationaliste fragilise la paix européenne, les imprécations fusent contre les Alpes " dégradées " par une mode " superficielle " et " cosmopolite ". Ce premier procès cristallise déjà les éloges et les anathèmes qui vont rythmer l'ascension irrésistible des loisirs de plein air dans le monde contemporain. Rompant avec les chroniques traditionnelles de l'aventure alpine, La Philosophie du mont Blanc restitue les Alpes parmi les " lieux de mémoire " qui ont façonné la civilisation.

02/2000

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Histoire des idées politiques

Le Capital. Critique de l’économie politique, Edition

"Le Capital" est composée de trois livres. Le premier (1867) est le seul publié du vivant de Marx, les deux autres (1885 et 1894) étant le fruit du travail de Friedrich Engels sur les notes et brouillons laissés par l'auteur. La théorie exposée dans le premier livre est que dans le mode de production capitaliste la marchandise ne compte pas par sa valeur d'usage car elle est devenue un objet abstrait qui domine les rapports sociaux et prend possession de la force de travail des hommes. La plus-value de la marchandise générée par la force de travail du prolétaire qui, ne possèdant pas les moyens de production meurt de faim s'il ne cède pas celle-ci, fait l'objet d'une appropriation privée par le capitaliste. Marx analyse les étapes qui mènent à la formation et à l'augmentation de la plus-value par captation de la marchandise-travail. Il synthétise aussi le cercle fermé du système dans la concurrence entre capitalistes pour diminuer la valeur de la main-d'oeuvre et augmenter sans cesse la plus-value. Le second livre décrit minutieusement le fonctionnement du marché, des banques et des commerces, y compris les mesures de sécurité mises en place pour réguler les phénomènes chaotiques. Dans le troisième livre, Marx explique que les différents profits s'égalisent au moment de la vente de la marchandise. Avec une édition complète de quelque 22 tomes, même les plus farouches adversaires de Marx n'ont pu que s'incliner devant la puissance du "Capital" et saluer l'ampleur des constructions conceptuelles de son auteur.

09/2023

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Littérature française

L'essor

L'essor / Paul Margueritte ; illustrations d'après les aquarelles de Mangonot Date de l'édition originale : 1910 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Littérature française

L'essor

L'Essor : revue littéraire mensuelle de jeunes / directeur-fondateur : Pierre Créange Date de l'édition originale : 1922-03 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

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Littérature française

L'essor

L'Essor : revue littéraire mensuelle de jeunes / directeur-fondateur : Pierre Créange Date de l'édition originale : 1922-03 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2024

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Philosophie

Critique du fétiche-capital. Le capitalisme, l'antisémitisme et la gauche

Dans le premier texte, Moishe Postone donne une définition du capitalisme dans laquelle le capital, et non les capitalistes, est le vrai sujet. Sous le capitalisme, la domination n’est donc pas concrète, mais abstraite. Le capitalisme n’est pas d’abord une forme d’exploitation, mais une aliénation de l’activité productive. Dans le mode de production capitaliste, cette activité s’est autonomisée : on produit non pour satisfaire les besoins, mais pour satisfaire la pulsion du capital à l’accumulation infinie. Dans les textes suivants, Postone propose une critique des formes de fausse conscience engendrées par le capitalisme, en se focalisant sur celles que l’on peut qualifier d’« anticapitalisme fétichisé ». Ainsi, il examine successivement la gauche pseudoradicale, sa sous-critique du capitalisme et son idéologie de la violence ; les antinomies de l’anti-impérialisme ; les relations entre la gauche et l’antisémitisme ; le nouvel antisémitisme lié à l’antisionisme ; la vision de la Shoah en fonction des mutations du capitalisme (de 1945 à nos jours) ; l’antisémitisme nazi. Bien sûr, les deux thèmes – capital et fausse conscience – sont liés puisqu’ils traitent des modes objectif et subjectif d’une seule et même réalité aliénée, le rapport social capitaliste.

09/2013

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Beaux arts

L'économie à l'épreuve de l'art. Art et capitalisme dans les années 1960

?"Vouloir assigner son prix réel, en argent, à une oeuvre d'art, c'est l'insulter", pouvait encore écrire Stéphane Mallarmé en 1889. A bien des égards, les années 1960 sonnèrent le glas de cette conception qui voyait une opposition radicale entre les sphères artistique et économique. Parler des peintures comme de "billets géants" ou de "valeurs en bourse" devint après-guerre un lieu commun du discours critique dans les pays où une hausse vertigineuse du marché de l'art accompagnait la croissance des économies capitalistes. Economistes et sociologues commencèrent à appliquer leurs méthodes au domaine artistique, envisageant l'art comme une "marchandise" voire comme un "investissement" et l'artiste comme une "profession". En retour, c'est ce que le présent ouvrage cherche à mettre en lumière, l'art s'attela à repenser l'économie de manière créative et critique. L'argent, les signes monétaires et les statistiques financières s'immiscèrent dans des peintures, des sculptures, des performances. Les artistes ne se contentèrent pas de refléter les codes visuels du monde économique : ils transformèrent les conditions d'échange des oeuvres, imaginèrent des économies alternatives, ou parasitèrent les systèmes existants. Ce faisant, ils érigeaient l'art en laboratoire pour repenser l'économie de leur temps, marquée par l'inflation, les bouleversements du système monétaire international et l'abandon de l'étalon-or. Des expériences d'Yves Klein aux projets de l'Internationale Situationniste, des jeux visuels du pop art aux procédures de l'art conceptuel ou du mail art, ce livre propose de revisiter l'histoire du capitalisme des années 1960 à l'aune des oeuvres d'art qui l'ont mis à l'épreuve.

05/2018

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Economie

Valeur, temps et capital. Une théorie de l'économie évolutive

Cet ouvrage propose de reformuler la théorie des surplus en rendant compte de situations observées de constitution et de libération de surplus violant manifestement les règles et les normes de la rationalité admise. Il présente une théorie générale qui intègre ces situations non retenues dans les hypothèses classiques. Ce cadre théorique intègre le temps psychologique à l'analyse des surplus et de l'équilibre qui en résulte dans le sillage notamment de Walras, Dupuit, Pareto, Marshall, Hicks et Allais. Le concept de substitution, ainsi que la dynamique du taux marginal de substitution qui en découle, sont redéfinis à partir du référentiel spécifique de nature psychologique, constitutif du Sujet économique et de son action, et structuré par la durée, la mémoire et l'oubli. Si l'on parait substituer des biens, des quantités et de la matière physique - et il en est souvent ainsi - il s'agit toujours de substituer du temps, des valeurs-temps, de la matière-temps, des unités de mémoire et de la durée. L'ouvrage propose ainsi une approche HRSLR (Hereditary, Relative, Subjective and of Limited Rationality hypothesis) de la fonction de demande "du consommateur". Nous définissons la notion de prix fondamental à partir du rapport entre prix instantané et valeur-temps psychologique perçue. Nous posons l'analogie entre (i) taux marginaux de substitution ; (ii) taux marginaux d'accroissement ou de ralentissement des valeurs-temps psychologiques perçues ; et (iii) taux marginaux d'accumulation ou de décumulation de mémoire. Nous n'avons pas à faire dans la vie réelle à des aberrations mais à des champs de choix qui ne sont pas toujours convexes et à des taux marginaux de substitution qui ne sont pas toujours décroissants. Les situations de concavité et de rendements psychologiques croissants sont suffisamment nombreuses pour que la théorie cherche à les intégrer dans le cadre d'une rationalité limitée. La compréhension d'évènements présentés comme simplement "irrationnels" ne peut qu'y gagner.

06/2019

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Connaissance de soi

L'ésonomie, une économie spirituelle

Le monde moderne souffre d'un excès de matérialisme. L'idéologie marchande, que l'on qualifie de néolibéralisme, tend à enfermer les hommes dans un paradigme où seul l'argent est une fin et où la cupidité régit le tissu socio-économique. L'humanité est en proie à une perte de spiritualité laïque, en marge des religions, qui l'amène tout droit vers sa propre perte. Si l'économie, oïkos-nómos, désigne la gestion de la terre et que l'écologie, oïkos-logos, signifie la science de cette même planète que nous devrions appliquer à cette même gestion, alors force est de constater que nous manquons de sagesse pour manier chacune de ces sciences. L'ésonomie, ésô-nómos, désigne la gestion de son être intérieur afin de parvenir à la connaissance du Soi fondamentale à l'avènement d'un nouveau paradigme à finalité plus humaine, universelle et spirituelle. D'abord la connaissance de soi, puis la connaissance du monde, enfin la gestion du monde dont nous rêvons.

12/2021

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Economie (essai)

Quand commence le capitalisme ? De la société féodale au monde de l'Economie

Objet d'intenses débats jusque dans les années 1970, la transition du féodalisme au capitalisme semble de retour. La question est si ample qu'on ne prétendra aucunement proposer un modèle historique de la transition. Bien au contraire, on cherchera plutôt à prendre la mesure de tout ce qui nous en sépare. En effet, on ne voit guère que se déploient des efforts collectifs d'élaboration à la hauteur de l'enjeu, alors même qu'il s'agit de l'une des conditions de la compréhension du monde dans lequel nous vivons - et peut-être aussi de la saisie des possibles qui permettraient d'en sortir. En discutant les différents "modèles de la transition" , on constatera l'ampleur des divergences et des désaccords. Sur les trois questions considérées - quand ? comment ? quoi ? -, l'ouvrage n'a pas d'autre ambition que de tenter de clarifier les termes des débats à mener. Commencer à poser un peu moins mal les questions à affronter serait déjà un motif de satisfaction. Jérôme Baschet est historien

04/2024

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Histoire internationale

Guerriers et paysans VIIᵉ-XIIᵉ siècle. Premier essor de l'économie européenne

Il ressort de cette vaste enquête sur le premier essor de l'économie occidentale entre le vile et la fin du mie siècle que l'élan de croissance a été animé, essentiellement dans une première phase, par les activités militaires dont l'aristocratie tirait alors tous les profits, et qu'il le fut, dans une seconde phase, par le labeur des paysans que stimulait le pouvoir seigneurial.

01/2021

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Musées étrangers

L’essor des musées privés dans le monde

Les musées d'art privés sont un phénomène culturel, social et économique de notre siècle. Depuis une vingtaine d'années, ils prolifèrent dans le monde entier, et sont plus de 400 aujourd'hui. La journaliste Georgina Adam, spécialiste du marché de l'art, dresse un état des lieux de la situation d'après ses récentes visites aux Etats-Unis, en Europe, en Chine et ailleurs, qui est bien plus complexe et nuancé qu'il n'y parait. Elle explore les raisons de ce boom, les différentes motivations des collectionneurs et les divers modes de financement des institutions. Les musées privés peuvent apporter une contribution importante à la vie culturelle, mais leur relation avec les institutions publiques peut également s'avérer problématique. Les musées privés doivent-ils intervenir pour combler le vide laissé par le déclin des investissements publics dans la culture ? Quelles sont les implications pour la société et les arts ? A l'heure où le secteur des musées est en crise, ce livre se révèle incontournable et incite à la réflexion.

04/2024

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Littérature française

L'essor des cigales

A l’article de la mort, Amin se remémore son enfance et sa jeunesse passées au Levant, à l’aube des troubles politiques qui secouèrent toute cette région. Élevé par une mère attentionnée et par son beau-père, cet enfant surdoué et hypersensible grandit et chemine sur une voie ardue, tourmenté par la quête d’un père qui l’a abandonné. Au cours d’un voyage en Egypte, contemplant le Nil, il trouve une paix intérieure lui permettant d’entamer une nouvelle vie et de s’ouvrir au large. Mais peut-on échapper à l’inéluctable?? Des années plus tard, parvenu en fin de vie, en Suisse, il se réconcilie avec ce passé qu’il revisite sous le regard de l’éternité qui l’attend. Ce roman initiatique et poétique met en scène des drames et des destins humains, des êtres que semble couvrir de loin la lumière de l’origine.

07/2023

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Histoire de la pensée économiq

Civilisation matérielle, économie et capitalisme. Tome 2, Les jeux de l'échange

Ce deuxième volume, Les jeux de l'échange, analyse les modalités économiques, depuis le troc élémentaire jusqu'au capitalisme le plus sophistiqué. L'activité économique se développe avec les colporteurs et les marchands, les échoppes et les boutiques, les marchés et les foires, mais aussi avec les grandes compagnies qui commercent au loin et les Bourses, à l'origine des " économie-mondes " . Mais la confrontation croissante du marché de marché avec le capitalisme fait naître les inégalités au sein de société, toujours plus confrontées à la concurrence et à la spéculation,

03/2022

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Economie (essai)

Monnaie et capital : la nouvelle économie patrimoniale

Notre système économique est caractérisé par une instabilité financière redoutable : les bulles se succèdent, défiant par leur durée les lois de la finance. Leur éclatement inévitable provoque des crises de plus en plus menaçantes pour la survie du capitalisme. La solution proposée par les banques centrales paraît tout aussi explosive. Par le biais d'une politique monétaire quantitative, elles alimentent les bulles, financent des relances budgétaires gigantesques et l'explosion des dettes publiques, à des taux toujours très bas, voire négatifs. Laurent Berrebi dénonce dans ce livre des politiques aussi dangereuses qu'injustes qui creusent les inégalités patrimoniales, appauvrissent la classe moyenne et fracturent toujours davantage les sociétés. Soulignant ce "paradoxe de la pauvreté dans l'abondance" , il propose un nouveau modèle théorique afin d'appréhender dans sa réalité cette économie dite patrimoniale. Il explicite comment cette vision du fonctionnement patrimonial de nos économies pourra offrir des solutions concrètes de régulation à un capitalisme qui n'a plus de libéral que le nom.

11/2021

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Economie (essai)

Les défis du capitalisme. Comprendre l'économie du XXIe siècle

Faut-il souhaiter la mort du capitalisme ? Cette question, sans cesse reposée à l'occasion de crises, a resurgi lors de l'épidémie de Covid-19 qui a révélé les limites du système hypermondialisé de nos sociétés. Fréquemment, en effet, le capitalisme suscite chez les experts de vifs débats, révélant un désamour pour ce système économique pourtant à l'origine d'un cycle de prospérité inédit dans l'histoire de l'humanité. Et jusqu'à aujourd'hui, le capitalisme a déjoué tous les pronostics annonçant sa fin. Pour mieux comprendre les passions contraires que ce système économique nourrit, cet ouvrage propose de revenir à son histoire longue, en s'appuyant sur les grands auteurs qui l'ont théorisé ou critiqué, afin de "dédramatiser" le problème économique. Cette prise de recul permet alors d'interroger ce que pourrait être le capitalisme demain et le rôle qu'il pourrait jouer dans la recréation d'un destin solidaire et commun.

03/2021

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Histoire des idées politiques

La nature contre le capital. L'écologie de Marx dans sa critique inachevée du capital

A partir de sources largement inédites, ce livre montre que Karl Marx a développé une analyse écologique du capitalisme. Ainsi, sa critique de la propriété privée apparaît indissociable de son analyse de la destruction de l'environnement. A l'heure où les inégalités explosent et alors que la planète fonce vers l'abîme, Marx indique la source commune de ces problèmes et esquisse la solution ? : rompre avec le capitalisme pour établir une relation harmonieuse entre les humains et la nature. Pour trouver des solutions à la crise climatique globale dans laquelle l'humanité est entrée, il est aujourd'hui plus que jamais indispensable de comprendre l'imbrication entre le système capitaliste et la destruction environnementale. Critique éminent du capitalisme, Karl Marx a pourtant mauvaise réputation auprès de nombreux écologistes. Il est accusé d'être un penseur productiviste, prônant la maîtrise de la nature par les humains. C'est à cette aune que Kohei Saïto relit les oeuvres majeurs, ainsi que les cahiers scientifiques inédits de Marx et montre que ces accusations sont sans fondement. Il nous fait découvrir un Marx qui suit de près les avancées des sciences de la nature et, surtout, de l'agronomie, qu'il intègre méthodiquement dans ses propres travaux. Le constat s'impose ? : l'écologie est un aspect incontournable du projet marxien de la critique du capitalisme. Ainsi, Marx fournit une base théorique riche pour comprendre la crise écologique actuelle et pour la dépasser.

08/2021

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Economie

L'économie quantique. (Re)construire le monde de demain grâce au capitalisme humaniste

L'humanité est aujourd'hui confrontée à deux défis existentiels majeurs : éviter l'effondrement écologique, et apprendre à vivre avec la super-intelligence numérique. Face à ces profonds changements sociétaux, et alors qu'il apparaît que le rêve hyper-capitaliste d'une croissance infinie pour tous ne se réalisera pas, quel nouveau modèle inventer ? Anders Indset nous invite à passer à l'économie quantique. Une économie de l'interdépendance qui repose sur le dialogue, la collaboration et la co-création. Une économie où collectivement nous réduisons notre consommation, redéfinissons radicalement la façon d'éduquer nos enfants et construisons de nouvelles institutions mondiales. Une économie où l'humain sera de nouveau au centre.

09/2021

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Sports

Le grand essor de l'hydraviation (1913-1934)

Au cours de la première guerre mondiale, une entreprise, la Franco-British Aviation, créée par Louis Schreck, développa la technologie du " petit hydravion à coque et fond plat " qui se révéla être une machine de guerre maniable et rapide. Sur un total de 2 800 hydravions fabriqués en France pendant le conflit, la F.B.A. en produisit 1 325. Déployés pour assurer la défense des navires, des installations portuaires et la lutte anti sous-marine, les Alliés, grâce à cette armada, s'assurèrent la supériorité sur mer qui fut déterminante dans l'issue de la guerre. Outre la France, la F.B.A. fut le fournisseur de la Grande-Bretagne, la Belgique, l'Italie, le Danemark, les Etats-Unis... et même l'Autriche ! Après la guerre, auréolés du prestige de la Victoire, ces appareils performants furent exportés en Estonie, Finlande, Serbie, Espagne, Suisse, Suède, Pologne, Pérou, Brésil, Canada, Chine... Ces machines " géniales " accumulèrent records de vitesse et d'altitude et entamèrent une reconversion à usage civil... Mais l'aviation d'affaires n'avait pas encore déployé ses ailes, l'aviation sportive et de loisirs ne connut le succès que dans les années cinquante et en 1929-1931 la crise mondiale amena les compagnies de transport civil à se détourner des machines légères rapides " sans capacité utile " pour s'équiper d'hydravions lourds (même lents) capables de transporter simultanément du fret postal et des passagers. Les grands hydravions multi-moteurs révélèrent leur aptitude à tenir sur mer houleuse, aussi dans les années trente " les coléoptères de métal triomphèrent des libellules de toile et bois ". Ce fut ainsi que la F.B.A. replia définitivement ses ailes.

09/2010

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Economie (essai)

Capital et entropie. Traité d'économie apolitique

Pourquoi les sciences sont-elles inégales ? La complexité et le nombre de variables nécessaires pour décrire un système sont les premiers facteurs de succès d'une théorie. Si en astronomie, la gravitation domine et efface tous les bruits, en économie, le nombre infiniment grand de variables a perdu les économistes dans un chaos dogmatique. L'entropie de l'information condamne le déterminisme newtonien à se soumettre à une expérience unique et non reproductible. Elle explique aussi les échecs de l'économie de l'environnement à percer dans l'économie réelle. En réunissant dans un même plan les dimensions économique et physique, ce livre propose un regard neuf sur les obstacles et solutions qui s'offrent à nous pour parvenir à une économie soutenable et durable.

03/2023

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Marx

Marx ou le monde du capital. Brève introduction à la critique de l'économie politique

Dans les années 1960, Sartre disait du marxisme qu'il est "la philosophie indépassable de notre temps" . Mais qu'en est-il pour nous aujourd'hui ? Le capitalisme n'a-t-il pas changé de forme depuis l'époque de Sartre et a fortiori celle de Marx ? Avons-nous dès lors dépassé le marxisme ou bien sommes-nous toujours confrontés aux mêmes problèmes que Marx en son temps ? La pensée de Marx peut-elle encore nous aider à donner un sens au monde dans lequel nous vivons ? En proposant une traversée des trois livres qui composent Le Capital, cet ouvrage se veut à la fois une introduction à l'oeuvre majeure de Marx et une réflexion sur ses possibles prolongements contemporains. Qu'est-ce que la théorie de l'exploitation nous apprend sur le monde du travail ? Comment fonctionnent les mécanismes du marché et en quoi sont-ils liés au réchauffement climatique ? Quelles sont les contradictions et les illusions que le capitalisme porte en lui et en quoi le monde de la finance en est-il l'incarnation contemporaine ?

05/2021

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Economie politique

Critique de l'économie politique. Une introduction aux trois livres du Capital de Marx

Michael Heinrich reconstruit avec pédagogie et méthode la logique d'ensemble des trois livres du Capital, démarche unique dans les introductions à cette oeuvre protéiforme. Fin connaisseur autant du texte que des innombrables débats qui l'entourent, l'auteur réussit l'exercice difficile d'exposer ce que dit Marx en même temps que les thèses de l'économie classique et contemporaine ou les simplifications qui ont pu en être fait. Elaboré autour d'entrées thématiques (Etat, finance, monnaie, travail, etc.) qui suivent la logique du développement, l'ouvrage donne les clés essentielles permettant de penser le capitalisme et ce que pourrait être une société par-delà la marchandise, la monnaie et l'Etat.

11/2021

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Economie

Le capital que je ne suis pas !. Mettre l'économie et le numérique au service de l'avenir

Non, l'intelligence artificielle n'a rien d'intelligent. En collectant les savoirs humains, elle ne peut produire que la moyennisation et le mimétisme. Qui plus est, cette collecte s'opère à des fins lucratives, transformant notre vie quotidienne en source de profits. Formant un tandem inattendu, une philosophe et un économiste nous proposent une analyse croisée de ce grand mouvement de capitalisation des êtres. Ils démontrent que les logiques sous-jacentes au développement de l'IA sont loin de l'objectivité scientifique ou de la neutralité politique, et que les algorithmes engendrent le risque d'une disparition du corps et d'une automatisation des esprits. Mais ce livre est surtout une invitation à la résistance et à l'invention de nouvelles manières de vivre, en renouant avec le paradigme des communs et de l'économie contributive.

03/2024

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Développement durable-Ecologie

Justice sans limites. Le défi de l'éthique dans une économie mondialisée

En donnant à sa riposte aux attentats du 11 septembre le nom de code Enduring Justice ("Justice sans limites"), le gouvernement américain a mis le doigt, à son insu, sur l'un des problèmes fondamentaux de ce nouveau siècle : que signifie faire justice dans une économie mondialisée ? Aujourd'hui, l'échange social tend à être totalement absorbé par le trafic marchand. Le système économique, avec le renfort de la violence symbolique, a réussi à établir une fantastique domination imaginaire. Normalement, il n'aurait pas dû tenir face aux injustices criantes du monde, dont nombre de rapports statistiques annuels nous donnent la mesure. Et pourtant, contrairement aux prévisions de Marx, de Lénine, de Mao Tsé-tung, la révolution mondiale n'a pas eu lieu. La déconstruction du discours économique permet de mettre en évidence son amoralité, voire son immoralité. Tout souci de justice a été éliminé dans le fonctionnement de la société mondiale de marché. Le travail de décolonisation des esprits passe donc d'abord par la remise en cause d'une lecture exclusivement économique du monde. Après quoi il devient possible d'esquisser les traits de ce que pourrait être une société plus juste. C'est une gageure, mais c'est ce qu'exige la situation.

04/2003

ActuaLitté

Beaux arts

Splendeurs des Han. Essor de l'empire céleste

Plus de 200 oeuvres provenant de 27 institutions et musées chinois, parmi lesquelles figurent nombre de trésors nationaux et des découvertes archéologiques inédites, lèvent le voile sur l'art et la société des Han. Cette dynastie, qui s'est épanouie pendant quatre siècles (206 av. J.-C.-220 apr. J.-C.) est décisive dans l'histoire de la Chine : ces temps d'innovation artistique et technique qui ont aussi vu naître chefs-d'oeuvre littéraires et sommes historiques, en font l'un des moments les plus brillants. Grâce à la richesse et à la diversité de ces oeuvres, issues principalement de la sphère funéraire, tous les éléments fondateurs de cette société sont révélés : l'art de vivre aristocratique, la politique impériale, l'économie, la diplomatie et les échanges commerciaux, notamment par la route de la soie qui naît à cette époque, l'écriture ainsi que les activités du quotidien - la cuisine, le jeu, la musique, la danse, les parures et les costumes. Ce vaste panorama de la création sous l'empire des Han constitue enfin un précieux témoignage des conceptions de l'au-delà prévalant à cette époque.

10/2014

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La capitale de l'humanité

Une nuit, à Rome, dans une bibliothèque de livres rares, le journaliste Jean-Baptiste Malet découvre un ouvrage de 1913 présentant les plans d'une cité colossale appelée à devenir la capitale du monde. Glorifiant la mondialisation des échanges, cette ville promet d'écrire une nouvelle page de l'histoire de l'humanité en réunissant les élites scientifique, intellectuelle, sportive et spirituelle de toutes les nations. Fasciné par cette utopie, Jean-Baptiste Malet se lance dans une enquête mondiale afin d'en raconter l'histoire. Conçue à l'aube du XX ? siècle par deux artistes américains établis à Rome, Olivia et Hendrik Andersen, et dessinée par l'architecte français Ernest Hébrard, cette cité idéale a été soutenue par des Prix Nobel de la paix, des monarques, des philanthropes et de grands journaux. Ce rêve grandiose connut un succès planétaire à la veille de la Première Guerre mondiale. Et une seconde vie au temps du fascisme italien.

02/2024

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La capitale de l'humanité

Ce récit puissant, issu d'une longue enquête, nous révèle l'aventure des pionniers d'une capitale du monde. Collaborateur au Monde diplomatique et à L'Humanité, Jean-Baptiste Malet, lauréat du prix Albert-Londres, est l'un des auteurs de non-fiction les plus singuliers de sa génération. 1913. Une étonnante cité idéale fait la une des journaux et rencontre un engouement planétaire : le Centre mondial de communication. Selon ses théoriciens, cette capitale du monde doit permettre l'avènement de la paix perpétuelle et conduire à l'écriture d'une nouvelle page de l'histoire de l'humanité. Promue par une organisation internationale rassemblant des Prix Nobel de la paix, des philanthropes américains, et d'illustres scientifiques et artistes parmi lesquels le sculpteur Auguste Rodin et l'architecte Otto Wagner, cette cité idéale reçoit le soutien de monarques européens et de dirigeants politiques de premier plan. Un siècle plus tard, le journaliste d'investigation Jean-Baptiste Malet découvre à Rome un livre rare dans une bibliothèque de fonds ancien. Intitulé Création d'un Centre mondial de communication, cet ouvrage richement illustré recèle les plans d'une énigmatique capitale du monde. L'enquêteur part alors à la recherche de cette cité idéale et rassemble des indices disséminés dans le monde entier afin d'en retracer l'histoire. Au fil de ses pérégrinations, Jean-Baptiste Malet nous raconte les aventures de trois personnages éblouissants : le sculpteur américain Hendrik Andersen, idéaliste passionné prêt à tout pour s'imposer comme le nouveau Michel- Ange ; la dramaturge Olivia Cushing, veuve inconsolable férue de spiritualité, convaincue que le développement sans précédent des moyens de communication conduit inéluctablement à l'unification de l'humanité ; l'architecte français Ernest Hébrard, Prix de Rome d'architecture 1904 et archéologue réputé, qui souhaite s'imposer comme l'un des plus grands urbanistes de sa génération. Entre ces deux quêtes qu'un siècle sépare, une mise en abyme se structure : les utopistes se lancent à la poursuite d'une ville impossible ; le journaliste mène une enquête si audacieuse que l'on s'interroge : arrivera-t-il à la mener à bien ?