Recherche

Le bilan de l'année 1890 de la IIIe République

Extraits

ActuaLitté

Histoire internationale

Le bilan de l'année 1890 de la IIIe République

Le bilan de l'année 1890 de la IIIe République / par Spectator,... Date de l'édition originale : 1891 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

ActuaLitté

Histoire de France

La France des débuts de la IIIe République. 1870-1896, 6e édition

La République des libertés, le parlementarisme triomphant : la France des débuts de la IIIe République (1870-1896) fonde véritablement le modèle républicain, définissant une tradition et une culture politiques. Mais te fonctionnement du régime est fait aussi de crises : le boulangisme, Panama, l'affaire Dreyfus... Après un "faux départ", agité, une fausse République (Thiers et l'Ordre moral), les véritables républicains font la conquête du régime. La société ? une nombreuse "classe moyenne", une relative société de consommation ; le livre mesure la ruralité du pays et la lenteur des transformations sociales, s'interroge sur l'étendue du consensus social que les grèves remettent visiblement en cause. Plus tard, quand se seront effondrés plusieurs des supports sociaux ou intellectuels du régime, quand les armées auront été brusquement et totalement vaincues par l'envahisseur, le discrédit atteindra "la Troisième" dans ses hommes et ses oeuvres.

06/2016

ActuaLitté

Troisième République

Lendemains de défaite. 1870-1871 dans l'imaginaire de la IIIe République

La guerre franco-prussienne de 1870 (la débâcle, l'invasion et le siège de Paris, la capitulation) est, selon les historiens, une guerre oubliée. Elle inspira pourtant une production artistique et littéraire massive, bien vite écartée par les critiques, comme si la France refusait cette mémoire de la défaite. Cent-cinquante ans après, il est temps d'ouvrir le dialogue entre historiens de l'art, de la musique, spécialistes des littératures et des idéologies, sur les échos de cette guerre sous la Troisième République. C'est chose faite avec cet ouvrage tiré d'un colloque organisé à l'université de Cambridge à l'été 2022. Pour certains artistes, il y a un avant et un après 1870-1871. C'est le cas des écrivains qui participent aux rencontres littéraires des "Soirées de Médan", Maupassant et son "Boule de suif" en tête ; c'est le cas aussi de Georges Bizet, qui, dès le lendemain de la guerre, s'engage dans la promotion de la musique française et signe en 1874 une pièce symphonique intitulée "Patrie". C'est le cas enfin de certains peintres militaires qui, se réclamant de la "vérité" , vont à l'encontre des regards officiels portés sur la défaite. Pour d'autres, il faut avant tout tracer des perspectives : George Sand estime ainsi que c'est le paysan, celui qui sème et qui cultive, qui doit être au centre de la reconstruction du pays ; pour d'autres, c'est la reconquête de l'Alsace-Lorraine qui doit être la priorité et la statue représentant la ville de Strasbourg sur la place de la Concorde à Paris prend place dans un imaginaire de la revanche. Même la littérature, dès lors nationale, doit prendre position. Et si Alexandre Dumas devient pour certains, et bien malgré lui (il meurt en décembre 1870), le prophète de la défaite avec la redécouverte de son livre "La Terreur prussienne", paru en 1867, Edmond Rostand met à mal l'héroïsme guerrier et patriotique dans "Cyrano de Bergerac". Au final, cet ouvrage nous permet de porter un regard neuf sur les arts et la littérature après la défaite de 1870-1871.

03/2024

ActuaLitté

Droit

La "Constitution de la IIIe République"

Pourquoi étudier les institutions de la IIIe République, période fondamentale de notre histoire, mais dont les lois constitutionnelles ont laissé le souvenir d'un texte de compromis, elliptique, avant tout fonctionnel et rapidement détourné de son sens par la pratique courante du régime ? En réalité, l'étude des institutions de la IIIe République a beaucoup à apporter à la théorie du droit constitutionnel, en particulier pour la compréhension de l'écart souvent constaté entre le texte adopté par le constituant et les règles qui régissent effectivement le gouvernement du pays. Ces institutions constituent, en effet, un champ d'étude privilégié de la notion de "droit constitutionnel non écrit". A côté des lois constitutionnelles de 1875, constitution formelle, est rapidement apparue une constitution matérielle du régime fondée sur le principe de la souveraineté parlementaire, la combinaison de ces deux constitutions, "écrite" et "positive ", formant ce que l'on pourrait qualifier de ' Constitution de la IIIe République". Etudier cette dernière permet également d'appréhender le droit constitutionnel dans toute sa dimension de droit politique. Enfin, la permanence du débat constitutionnel sous la IIIe République, la richesse et la diversité des doctrines constitutionnelles contemporaines, font de "la plus longue des républiques" une véritable matrice des textes et des controverses constitutionnels de la IVe et de la Ve République. Cet ouvrage revient sur l'élaboration de cette "Constitution de la IIIe République", sa mise en oeuvre et sur ses révisions abouties ou avortées. Il s'adresse aussi bien aux étudiants en droit et science politique qu'aux universitaires et aux juristes praticiens.

12/2014

ActuaLitté

Histoire des idées politiques

A la recherche de la "vraie république". Les radicaux et les débuts de la troisième République (1870-1890), Edition

En nous restituant un moment fondateur trop méconnu de notre histoire, ce livre éclaire d'une nouvelle lumière bien des débats politiques brûlants de notre actualité.

11/2023

ActuaLitté

Biographies

Cinq années de ma vie (1894-1899)

Cinq années de ma vie est un ouvrage composé de lettres échangées entre Alfred Dreyfus et son épouse Lucie, mais aussi des fragments d'un journal, rédigé au cours des années vécues en Guyane, dans un bagne où la mortalité, s'il faut en croire Pressensé (et comment ne pas le croire ? ) atteignait les 62% par an... Comment ne pas être consterné devant cet acharnement à vouloir faire disparaître un homme, et cela dans l'unique espoir de ne voir jamais apparaître la vérité, non pas sur l'identité de l'auteur du fameux bordereau — cela viendra, et il sera aussitôt acquitté —, mais sur une autre affaire, bien plus grave, et que les partisans de la raison d'Etat s'inquiétaient de voir émerger... ? Comme l'écrivit alors Félix Pécaut à Ferdinand Buisson : "En voulant sauver la France, prenez garde de détruire la conscience française. Il est facile d'obtenir que, de guerre lasse, la conscience publique se taise et s'apaise. Tremblez que ce malheur nous arrive. Celui-là seul serait irréparable." Pierre-Yves Ruff

07/2021

ActuaLitté

Troisième République

Cinq années de ma vie. 1894-1899

Ce récit du capitaine Dreyfus, écrit en 1901 à partir du journal qu'il tenait au bagne, constitue l'un des documents majeurs de l'Affaire. Il évoque le combat solitaire d'un homme à qui l'on refuse jusqu'aux explications sur ce dont on l'accuse ; le procès inquisitorial et les faux, la volonté d'avilissement de ses accusateurs, le bagne et l'île du Diable, "" le cœur perdu, le cerveau en lambeaux", le procès en révision et la grâce finale. Le monologue d'un homme seul avec sa conscience, que seul l'espoir de l'éclatement de la vérité soutient. "Il n'est pas facile d'être un symbole", annonce Pierre Vidal-Naquet dans sa préface. A quoi le petit-fils (le Dreyfus répond dans sa postface : " Echeveau livré au chat, l'affaire Dreyfus se prête à toutes les interprétations, à toutes les falsifications. " Cette édition apporte, outre le récit bouleversant de la victime, la mise au point de Pierre Vidai-Naquet sur les affrontements d'idées et de préjugés dont Dreyfus fut le centre - et plus particulièrement la question de la grâce dont l'acceptation divisa le camp des dreyfusards. Jean-Louis Lévy éclaire la personnalité de Dreyfus, faisant notamment justice des reproches de froideur pour affirmer la dignité du témoin.

02/1994

ActuaLitté

Histoire de France

La France et les Français sous la IIIe République (1870-1940)

1870 et 1940 marquent deux coupures décisives dans l'histoire de la France politique. Entre ces deux dates se déploie la IIIe République (1870-1940) qui signifia l'enracinement de notre démocratie libérale. Comment l'adhésion massive d'un peuple si prompt à la guerre civile fut-elle alors possible ? A l'inverse, comment expliquer le désamour des années trente et la fin pathétique de ce régime ? Ce manuel associe le récit des faits à l'analyse des forces profondes, en prenant appui sur des travaux scientifiques récents et novateurs. Hantés par l'idée de déclin, pourquoi les Français d'aujourd'hui sont-ils parfois nostalgiques de ce temps-là ?

08/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Une contre-histoire de la IIIe République

La classe politique française n'a cessé de célébrer la République au lieu d'y réfléchir. Dans la mythologie politique nationale, la IIIe République occupe l'une des meilleures places. Elle traîne derrière elle une mémoire positive qu'incarnent une figure familière (Marianne), une devise prometteuse ("Liberté-Égalité-Fraternité") et de mémorables réalisations (l'école, la démocratie ou l'armée des citoyens). Dans les années 1980, historiens et hommes politiques se sont alliés pour chanter les louanges d'un "modèle républicain" enchanté résumant un "rêve français" au fondement d'une identité nationale. Cet acharnement aveugle à certains angles morts a du coup suscité les critiques, remettant en cause poncifs et clichés cultivés par l'historiographie républicaine de la IIIe République. Celle-ci n'avait-elle pas oublié d'accorder le droit de vote aux femmes ? N'avait-elle pas ardemment colonisé le monde aux noms des valeurs les plus ambivalentes ? L'inclusion politique des ouvriers n'avait-elle pas été payée du prix de leur exclusion sociale ? A la légende dorée de la République s'est ainsi opposée une légende noire ternissant un modèle" de ses impensés, de ses oublis, voire de ses crimes. Cette contre-histoire de la IIIe République appelle un autre regard. Elle s'attarde sur des réputations usurpées sans pour autant tenir le discours de l'accusation. Elle réfute les mises en cause anachroniques en présentant la IIIe République non comme un modèle à suivre ou à contourner, mais comme un moment d'histoire à penser. Un livre essentiel pour comprendre les enjeux républicains d'aujourd'hui.

03/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Les grands discours parlementaires de la IIIe République. De Victor Hugo à Clemenceau 1870-1914

Depuis 1789, l'Assemblée nationale n'est pas seulement l'épicentre de la démocratie : c'est un lieu où l'éloquence est reine. De tous temps, sous tous les régimes, la délibération parlementaire a produit des moments d'une intensité exceptionnelle, des moments rares, des joyaux de rhétorique, de polémique et d'élévation. Certaines formules, certains débats sont passés à la postérité, mais le grand public ne connaît qu'une toute petite partie des trésors recueillis pendant plus de deux siècles de vie politique. Il est bon de les redécouvrir, afin de montrer combien le débat parlementaire a pu être moteur dans l'évolution de la société française contemporaine. C'est l'objectif que se fixe la Collection d'histoire parlementaire, qui couvrira toutes les délibérations de l'Assemblée nationale, de la Révolution française jusqu'à nos jours. Ce premier volume de la collection est consacré à la période "héroïque" de la Troisième République, les années 1870-1914, considérées à juste titre comme l'âge d'or de la délibération parlementaire. C'est l'occasion de retrouver les grandes figures, tels Victor Hugo, Léon Gambetta, Jules Ferry, Georges Clemenceau, Joseph Caillaux, Jean Jaurès ou Aristide Briand. Mais c'est aussi une chance de redécouvrir les grands orateurs catholiques, tels Albert de Mun ou Jules Lemire, les nationalistes comme Maurice Barrès, ou d'autres grands orateurs républicains, plus méconnus, tels Paul Bert ou Alexandre Ribot. Monologues, duels oratoires, déclarations ministérielles, rapports ou interpellations toutes les formes d'intervention figurent dans ce recueil. Littéraire, emphatique, dramatique, ironique, lyrique, polémique ou technique : toutes les formes d'éloquence sont au rendez-vous. Chacun des discours sélectionnés représente un jalon, un point de repère pour comprendre l'évolution de la Troisième République. Dans cette époque où tout est politique, où la vie parlementaire se veut le reflet immédiat des grands débats de la société française, chaque discours offre un éclairage privilégié sur la question centrale du moment. C'est pourquoi ils sont présentés dans leur contexte, et minutieusement annotés. A travers la délibération parlementaire, c'est la genèse de la France républicaine qui se précise, de l'installation du régime jusqu'à la Grande Guerre. Destiné aux spécialistes comme aux amateurs, aux enseignants comme aux étudiants, aux professionnels de la politique comme aux érudits passionnés, ce recueil se voudrait avant tout un plaisir de lecture, mais aussi un instrument pour l'histoire, et une incitation à en savoir plus.

09/2004

ActuaLitté

Histoire de France

Albert Lebrun. Le dernier président de la IIIe République

Le héros, né en 1871, est une incarnation vivante de la IIIe République. Tout y est : naissance dans la classe moyenne rurale, ascension par l'excellence scolaire, double carrière locale et nationale dans la tradition du parlementarisme français, exaltation de l'expansion coloniale. Mais Lebrun reste surtout dans les mémoires comme un "président dans la tourmente" : élu en 1932, réélu en 1939, le dernier président de la IIIe République, qui est affronté à la guerre, à la défaite et à l'effondrement du régime. Sur tout cela, l'auteur apporte quantité d'informations neuves et du plus haut intérêt. Il s'appuie entres autres sur un document exceptionnel : les carnets manuscrits de l'épouse d'Albert Lebrun, Marguerite, qui écrivit, depuis l'âge de treize ans jusqu'à six mois avant sa mort, de 1890 à 1947, une à deux pages chaque jour, représentant plus de trois mètres linéaires.

09/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Le 4 septembre 1870. L'invention de la République

Le 2 septembre 1870, la France subit à Sedan, contre la Prusse, l'une des plus terribles défaites de son histoire. Napoléon III est prisonnier. A Paris, la nouvelle provoque la sidération, et la foule réclame l'abolition de l'Empire. Le 4 septembre, en quelques heures, la déchéance est votée, un gouvernement de la Défense nationale est constitué et la République est proclamée, dans une grande agitation, mais sans aucune goutte de sang, ce qui est sans précédent depuis 1789. Entre le Palais-Bourbon envahi, les Tuileries désertées, l'Hôtel de Ville et le ministère de l'Intérieur en ébullition, se joue et s'écrit un grand moment d'histoire de la France, puisque depuis lors la République, réinventée en un seul jour, n'a désormais plus cessé d'être notre régime institutionnel, mis à part la parenthèse de Vichy. L'auteur relate heure par heure et de lieu en lieu cette journée trop méconnue, mettant en scène l'impératrice Eugénie exfiltrée de son palais, le stupide ministre de la Guerre Palikao, le général Trochu, président du nouveau gouvernement, le vieil et vert orléaniste Thiers, les républicains de 1848 Grévy et Crémieux, les jeunes prudents comme J. Favre, J. Ferry, E. Picard, plus ardents comme Gambetta qui impose son énergie et son éloquence. Sur le fondement de ces événements, notre pays vit encore.

08/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Les Elites de la République (1880-1900)

Les élites de la République sont encore en grande partie inconnues. Pourtant quelques-unes de leurs principales figures ornent, statues muettes, les places publiques, leurs noms baptisent les grandes artères des villes, leurs bustes ou leurs portraits trônent tristement dans les salles solennelles ou les couloirs des institutions. Elles ne sont plus que les objets apprêtés de rituels commémoratifs académiques, victimes du tri d'une mémoire - nationale ou de corps - qui isole les grands hommes de leurs milieux d'origine et les immobilise dans une perspective tronquée qui interdit de les connaître et de les comprendre. Pour rompre ce cercle magique de la piété que les élites se vouent à elles-mêmes, il fallait transformer ces listes d'inconnus ou ces héros éponymes en groupes vivants et agissants, puisque, après tout, ces quelques milliers de personnes - hommes d'affaires, hauts fonctionnaires, universitaires - détenaient l'essentiel des leviers de commande de la société française ou élaboraient les tendances dominantes de la culture de l'époque. 1800 : après que Gambetta eût annoncé l'arrivée des " nouvelles couches ", la conquête définitive du pouvoir par les républicains signifie dans l'esprit des contemporains une rupture d'avec les élites traditionnelles et le monde des notables. 1900 : vingt ans ont suffi aux élites républicaines pour qu'elles atteignent le sommet de l'Etat, bénéficient pour leur recrutement des effets des réformes et des épurations et assoient enfin leur renouvellement grâce à des stratégies individuelles et collectives de carrière, d'alliances matrimoniales, de choix d'éducation et de profession pour les générations de la relève. Des niveaux de fortune à l'étude des styles de vie, des rivalités entre les élites aux subtiles différenciations internes à chacune d'elles, du conseiller d'Etat au professeur d'Université, du diplomate à l'homme d'affaires, cette grande étude pionnière et panoramique nous restitue enfin les milieux dominants qui firent la France républicaine. Elle permet, en cela, de mieux saisir les mécanismes d'évolution de notre société.

09/1987

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

Histoire politique de la France. IIIe, IVe, Ve Républiques (1870 à nos jours), 2e édition

Cet ouvrage retrace l'histoire de trois républiques de 1870 à aujourd'hui et en restitue les grands moments et les grandes figures. Il soulève aussi les défis contemporains auxquels la Ve République doit faire face en ce début de XXIe siècle, tant nationaux qu'internationaux. La mise en perspectivesynthétique proposée en fait un outil stimulant pour la réflexion politique.

07/2021

ActuaLitté

Histoire de France

La fin de la IIIe République. Précédé de "Berl, l'étrange témoin"

Historien, journaliste, essayiste, ami de Proust, de Malraux, de Drieu la Rochelle, Emmanuel Berl (1892-1976), partisan des accords de Munich et hostile à la déclaration de guerre en 1939, est appelé dans l'entourage du maréchal Pétain devenu chef du gouvernement. Avec cet ouvrage paru en 1968, il se refusa à faire oeuvre d'historien, faute de la distance nécessaire; il se voulut plus simplement mémorialiste de ce qu'il avait "vu, su, senti, pensé". Il en résulte un ouvrage irremplaçable : de fait, Berl connaît de longue date tous les protagonistes du drame qui se joue; il est l'ami de plusieurs d'entre eux et, directeur de Marianne, il a discuté leurs décisions au fil des crises qui se succédaient; il connaît les entourages. On fait souvent appel à lui, pour écrire un projet de discours de Reynaud ou bien encore deux des discours prononcés par Pétain entre la demande d'armistice à l'Allemagne et la fin de la IIIe République, le 10 juillet 1940. Qui ne connaît ces formules qui firent les beaux jours de la propagande vichyssoise : "Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal" et "La terre, elle, ne ment pas" ? Berl quittera Vichy dès le 25 juillet, pour se cacher en Corrèze, du fait de son judaïsme, qu'il n'avait "jamais eu le propos de renier", sa "fidélité à l'alliance anglaise ", sa certitude que la Révolution nationale était "une inquiétante et grotesque bouffonnerie", enfin sa "conviction, jamais ébranlée, que l'Allemagne hitlérienne serait battue".

03/2013

ActuaLitté

Sciences politiques

La République injuriée. Histoire des offenses au chef de l'Etat de la IIIe à la Ve République

" Casimir, le constipé " ; " Moi, je ne dis pas Pétain, mais putain ", " Général rebelle, bradeur de l'Empire, paranoïaque à délire intermittent " : ces diverses apostrophes adressées au chef de l'Etat furent poursuivies par le Parquet et leurs divers auteurs – citoyens ou journalistes – condamnés par les juridictions pénales. Délit méconnu, le délit de presse a protégé le président de la République en France de 1875 à 2013 et a souvent été présenté comme un délit d'opinion. Or, cet ouvrage entend réfuter ce lieu commun en se fondant sur une étude des procès à partir de documents d'archives. Il met notamment à jour l'épisode méconnu des paroles publiques injurieuses adressées par l'homme de la rue au maréchal Pétain et la sévérité des sanctions pénales. Il retrace la lutte judiciaire menée par le général de Gaulle à partir de 1959 contre les opposants d'extrême droite, " ennemis " du régime. Il permet, en étudiant cette face cachée de la République – la République injuriée –, de révéler la permanence d'une guerre civile larvée dans l'histoire politique française contemporaine.

09/2019

ActuaLitté

BD tout public

L'histoire de France pour les nuls en BD Tome 9 : Le XIXe siècle

1815. Fini le Grand Empire ! Bonjour la Restauration...de la royauté avec Louis XVIII, le frère de Louis XVI. L'influence des royalistes se renforce en 1824 avec Charles X qui refuse toute réforme. Le peuple souffre et se révolte les 27, 28 et 29 juillet 1830 – les Trois Glorieuses. Avec Louis-Philippe, la France est prospère. Sauf pour le peuple... Nouvelle Révolution en 1848 ! IIe République ! Son président devient en 1852 l'empereur Napoléon III qui modernise le pays mais... les Prussiens l'attaquent, le vainquent. Napoléon III ? Il est fait prisonnier à Sedan le 2 septembre 1870. Deux jours plus tard, la IIIe République est proclamée. L'année suivante, la Commune de Paris subit une terrible répression. De 1894 à 1906, l'affaire Dreyfus déchaîne un antisémitisme redoutable. Le début du XXe siècle est appelé la Belle époque. Juste avant la guerre atroce...

03/2018

ActuaLitté

Histoire de France

LA FRANCE DE 1870 A 1918. L'Ancrage de la République

Un ensemble interactif : renvois multiples, complémentarité des développements. Une instrumentation pratique : un index hiérarchisé, des clés et repères permettant une maîtrise immédiate des notions, des documents illustrant les enjeux. Une problématique soutenue : l'ouvrage entend montrer que c'est durant cette période que la tradition démocratique veut trouver son expression la plus complète, en faisant de la Nation le cadre privilégié de l'accomplissement de la République, issue des principes politiques de 1789. Un outil didactique et préparatoire : un cours structuré regroupant l'essentiel des savoirs. Des mises au point synthétiques sur des questions clés ou des sujets controversés. Une liste sélective des sujets proposés ou susceptibles de l'être : annales choisies, propositions de thèmes nouveaux. Des plans détaillés : problématiques, organisation des acquis. Les références bibliographiques essentielles : renvois à la bibliographie fondamentale, citation des ouvrages récents.

05/1999

ActuaLitté

Histoire de France

Mielvaque Tome 2 : Imposteur politique de la IIIe République

Si la Corrèze a déjà donné deux Présidents de la République à la France, son député Mielvaque pourrait bien, grâce à ce livre, grimper au troisième rang des hommes politiques les plus célèbres du département. Fortune faite grâce à son mariage controversé et mouvementé avec Mercédès de Campos, Mielvaque mène la vie de château et se lance dans une carrière politique qui le conduit du conseil général de la Corrèze aux bancs de l'Assemblée nationale. Mais, imposteur un jour imposteur toujours, ses méthodes électorales faites de corruption, d'intimidation et de fraudes en tout genre entraînent l'invalidation de tous ses scrutins. Qu'à cela ne tienne, Mielvaque se représente aussitôt aux suffrages de ses concitoyens corréziens... Riche d'une iconographie abondante et souvent inédite, Mielvaque, imposteur politique de la IIIe République est le deuxième tome d'une trilogie qui retrace le parcours incroyable mais vrai de ce personnage étonnamment romanesque, croisement de Rastignac, Bel-Ami, Arsène Lupin et Cyrano de Bergerac, et nous plonge au coeur du système politique et médiatique de la IIIe République. Fervent amateur de généalogie, c'est au hasard d'une vieille et mystérieuse photo trouvée dans son album de famille qu'Hugues Barrière exhume l'extraordinaire saga de Michel Mielvaque. Soucieux de sauver de l'oubli ces petites histoires que le temps a ensevelies, de révéler leurs liens parfois étroits avec la grande Histoire et de les restituer par une écriture minutieuse et vivante, il reconstitue, au prix de centaines d'heures de recherche, le parcours de cet imposteur remarquable et de cette célébrité controversée de son époque. Mielvaque, imposteur politique de la IIIe République est son sixième livre.

05/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Mielvaque Tome 1 : Imposteur romantique de la IIIe République

Si la Corrèze a déjà donné deux Présidents de la République à la France, son député Mielvaque pourrait bien, grâce à ce livre, grimper au troisième rang des hommes politiques les plus célèbres du département. Né à Meyssac en 1854, ce Rastignac sans vergogne qui, dans les salons parisiens de la toute jeune IIIe République, se fait appeler vicomte Michel Mielvacque de Lacour de Garbeuf n'est en réalité pas plus vicomte que de Lacour ou Garbeuf. Mais cette grossière imposture lui suffit, avec la complicité de ses amis escrocs du Club des Pannés, à duper et épouser la très convoitée Mercédès Martinez de Campos, héritière orpheline d'une riche famille espagnole. Pour cela, il la soustrait à la protection de son redoutable tuteur au moyen d'un rocambolesque enlèvement au pied de l'Arc de Triomphe, suivi d'une incroyable cavale à l'étranger. Pendant plus d'un mois, " L'Affaire Mielvaque-Campos " défraye la chronique dans toute la presse internationale. Mielvaque en sort victorieux. Sa fortune est faite. Sa réputation aussi... Riche d'une iconographie abondante et souvent inédite, Mielvaque, Imposteur romantique de la IIIe République est le premier tome d'une trilogie qui retrace le parcours romanesque de ce personnage hors du commun et nous emmène d'un petit village de la Corrèze au Paris effervescent des années 1880, en passant par la Belgique, l'Italie, l'Angleterre et Cuba.

05/2017

ActuaLitté

Histoire des idées politiques

La République de l'avenir, conférence, 21 juillet 1899

La République de l'avenir, conférence... par M. Paul Viguier,... le 21 juillet 1899 Date de l'édition originale : 1899 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

ActuaLitté

Littérature française

Soeur Anne de Saint-Julien, fille de la Charité de l'hôpital militaire de Marseille, 1820-1898

Soeur Anne de Saint-Julien, fille de la Charité de l'hôpital militaire de Marseille, 1820-1898 Date de l'édition originale : 1900 Sujet de l'ouvrage : Saint-Julien, Anne de Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2018

ActuaLitté

Droit constitutionnel

L'écriture des lois constitutionnelles de 1875. La fondation de l'ordre constitutionnel de la IIIe République

Les lois constitutionnelles de 1875 sont connues pour avoir permis à la République de s'implanter définitivement en France. Très brèves, elles se limitent à poser les grandes lignes du fonctionnement des pouvoirs publics. Souvent présentées comme un compromis résigné entre républicains et certains des monarchistes majoritaires à l'Assemblée de 1871, leur écriture a nécessité plus de quatre ans de débats difficiles. L'étude renouvelée de ces derniers montre qu'en réalité, une large majorité des constituants partage des conceptions constitutionnelles communes, bien que souvent inavouées en raison des divisions sur la forme du régime. Il s'agit à la fois d'éviter les erreurs commises depuis 1789 et de placer le Parlement au centre de l'ordre constitutionnel qui se construit. Prix de thèse 2017 de l'Assemblée nationale Prix Henri Gazin 2016/2017 de l'Université de Bourgogne-Franche-Comté

05/2021

ActuaLitté

Littérature française

Cahier de notes (1850-1860)

Edition intégrale du Cahier rouge

05/1965

ActuaLitté

Littérature française

Les travailleurs de la mer (Éd.1894-1895)

Les trois ordres de la province, des évêchés et du Clermontois. Noblesse. Assemblées politiques tenues à Metz, 1787-1788-1789. Recherche de 1674. Ancienne chevalerie lorraineDate de l'édition originale : 1863Sujet de l'ouvrage : Lorraine (France)Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur sur le site hachettebnf.fr

06/2012

ActuaLitté

Histoire de France

Oeuvres. Tome 7, Les temps de l'affaire Dreyfus (1897-1899) Volume 2, Octobre 1898-Septembre 1899

Les deux volumes consacrés aux Temps de l'affaire Dreyfus sont d'une ampleur exceptionnelle. L'Affaire y occupe une place primordiale : après Les Preuves, sont ici publiés deux ensembles de textes reproduits pour la première fois depuis leur parution dans la presse : les commentaires de Jaurès en avril-mai 1899 sur l'enquête de la Cour de cassation, sa chronique consacrée au procès de Rennes jusqu'à la nouvelle condamnation de Dreyfus et sa grâce. Mais Jaurès s'investit aussi pleinement dans la crise du bâtiment parisien et amorce sur la grève générale un long et mouvant dialogue avec la jeune CGT. Ce tome contient quelques-uns des grands classiques de l'œuvre jaurésienne : certains ont été repris par Péguy pour son volume Action socialiste, d'autres ont été publiés dans Le Mouvement socialiste, la jeune revue fondée par Hubert Lagardelle, ou par La Revue de Paris de Lavisse et Herr, comme sa longue méditation sur " Socialisme et Liberté ". Confronté aux bouleversements du monde, de la crise de Fashoda au dépècement de la Chine, Jaurès est amené à réagir de manière originale et créatrice. Il aborde une nouvelle période politique avec l'arrivée au pouvoir de Waldeck-Rousseau, la " défense républicaine " et l'entrée de Millerand au gouvernement : ses choix sont ici explicités par les articles parus dans La Petite République, mais aussi dans La Dépêche de Toulouse. Beaucoup de ces textes sont repris dans la presse régionale. L'édition, la présentation et l'annotation de ces volumes sont dues à Eric Cahm, secrétaire de la Société internationale d'histoire de l'affaire Dreyfus, et à Madeleine Rebérioux présidente de la Société d'études jaurésiennes.

06/2001

ActuaLitté

Histoire de France

Oeuvres. Tome 6, Les temps de l'affaire Dreyfus (1897-1899) Volume 1, Novembre 1897-Septembre 1898

Les deux volumes consacrés aux Temps de l'affaire Dreyfus sont d'une ampleur exceptionnelle. L'Affaire y occupe une place primordiale. Les responsables de l'édition ont voulu donner à lire tous les textes de Jaurès qui permettent de suivre jour après jour son évolution. Celle-ci culmine à l'été de 1898 avec Les Preuves. Ces articles célèbres sont reproduits ici pour la première fois à partir du journal, La Petite République, pour lequel ils ont été écrits, y compris les textes non repris dans l'édition en volume. Mais si la moitié des chapitres du volume 6 est consacrée à l'affaire Dreyfus, celle-ci est également liée aux réflexions et aux combats de Jaurès pour la République et le socialisme et à sa découverte des responsabilités de la France dans la crise algérienne. L'important article de la revue Cosmopolis est ici repris ainsi que de nombreux articles et discours sur la crise des institutions, l'armée et la justice en premier lieu, les transformations de la société, des plus apparemment triviales comme la mévente du porc, jusqu'aux analyses plus fondamentales sur l'émergence des intellectuels et leur place dans les conflits sociaux, éthiques et politiques. Jaurès est à la fois homme d'action et de réflexion, plongé dans la bataille électorale, préoccupé par la situation des ouvriers du Tarn, attentif à l'évolution de la situation internationale, à la répression qui frappe le mouvement ouvrier italien comme aux conflits d'Orient et à ceux liés à la guerre hispano-américaine. L'édition, la présentation et l'annotation de ces volumes sont dues à Eric Cahm, secrétaire de la Société internationale d'histoire de l'affaire Dreyfus, et à Madeleine Rebérioux, présidente de la Société d'études jaurésiennes.

06/2001

ActuaLitté

Troisième République

Cinq années de ma vie, 1894-1899. L'autobiographie de l'accusé de l'Affaire Dreyfus

Je suis né à Mulhouse, en Alsace, le 9 octobre 1859. Mon enfance s'écoula doucement sous l'influence bienfaisante de ma mère et de mes soeurs, d'un père profondément dévoué à ses enfants, sous la touchante protection de frères plus âgés. Ma première impression triste, dont le souvenir douloureux ne s'est jamais effacé de ma mémoire, a été la guerre de 1870. La paix conclue, mon père opta pour la nationalité française ; nous dûmes quitter l'Alsace. Je me rendis à Paris pour poursuivre mes études. Je fus reçu en 1878 à l'Ecole Polytechnique, d'où je sortis en 1880 pour entrer comme sous-lieutenant élève d'artillerie à l'Ecole d'application de Fontainebleau. Le 1er octobre 1882 j'étais nommé lieutenant au 31e régiment d'artillerie en garnison au Mans. A la fin de l'année 1883, j'étais classé aux batteries à cheval de la 1re division de cavalerie indépendante à Paris. Le 12 septembre 1889, je fus nommé capitaine au 21e régiment d'artillerie, détaché comme adjoint à l'Ecole centrale de pyrotechnie militaire à Bourges. Dans le courant de l'hiver, je me fiançai à Mlle Lucie Hadamard, qui est devenue ma compagne dévouée et héroïque. Durant mes fiançailles, je préparai mes examens à l'Ecole supérieure de guerre où je fus reçu le 20 avril 1890 ; le lendemain 21 avril, je me mariai. Je sortis de l'Ecole supérieure de guerre en 1892 avec la mention très bien et le brevet d'état-major. Mon numéro de classement à la sortie de l'Ecole de guerre me valut d'être appelé comme stagiaire à l'état-major de l'armée. J'y entrai le 1er janvier 1893. La carrière m'était ouverte brillante et facile ; l'avenir se montrait sous de beaux auspices. Après les journées de travail, je trouvais le repos et le charme de la vie familiale. Curieux de toutes les manifestations de l'esprit humain, je me complaisais aux longues lectures durant les chères soirées passées auprès de ma femme. Nous étions parfaitement heureux, un premier enfant égayait notre intérieur ; je n'avais pas de soucis matériels, la même affection profonde m'unissait aux membres de ma famille et de la famille de ma femme. Tout dans la vie semblait me sourire...

04/2021

ActuaLitté

Vie chrétienne

Lettres japonaises, 1890-1893

Lettres japonaises, 1890-1893 / Lafcadio Hearn ; traduction de Marc Logé Date de l'édition originale : 1928 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Le Général Mircher (1820-1878). Témoignages sur ses missions en Orient, au Sahara, en Egypte - la captivité en 1870-71 - les débuts de la IIIe République

Peut-être sera-t-on curieux de lire cette biographie du général Mircher rédigée à partir d'archives, archives officielles notamment militaires mais aussi archives personnelles, notamment les nombreuses lettres qui ont été retrouvées un siècle après son décès. La vie passionnante d'un officier du XIX'' siècle Fils d'un officier subalterne des armées napoléoniennes, Hippolyte Mircher, est né en 1820. Pauvre, il s'engage dans l'armée, réussit le concours de Saint-Cyr et devient officier d'État-major. Il est alors affecté en Algérie, chargé de mission au Sahara à Ghadamès où il rencontre des chefs touaregs puis en qualité de colonel en Égypte. Fait prisonnier à Sedan en 1870 il est envoyé en captivité à Dresde. Libéré, il sert de nouveau en Algérie, puis, nommé général, il commande la subdivision de Verdun où il meurt subitement en 1878. Un témoin de son temps Au-delà de cette vie hors du commun, cette biographie nous permet d'aborder, vécus par un de ses acteurs, quelques grands problèmes politiques du milieu du XIXe siècle dont nous sommes les héritiers : les débuts de la colonisation en Afrique du Nord, le percement de l'isthme de Suez, le conflit franco-allemand de 1870-1871, les difficultés de la mise en place de la IIIe République. En outre les lettres envoyées à sa tille nous permettent de retrouver comment on envisageait à cette époque l'éducation d'une jeune fille.

06/2008