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Le Corbusier, Stanislaus von Moos

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Beaux arts

Le Corbusier, Voyage d'Orient. 1910-1911

En mai 1911, Le Corbusier débute un voyage qui le mènera à Prague, Vienne, Budapest, Istanbul, mont Athos, Athènes, puis Pompéi et Pise avant de regagner la Suisse où il construira, en souvenir de ses impressions, deux villas : l’une surnommée blanche et l’autre turque. Trois aspects caractérisent cet ouvrage et éclairent son importance : ses qualités purement littéraires, la progressive transformation de la personnalité de l’auteur au fil du parcours, le rôle de ces leçons dans son processus de conception tout au long de sa vie. De son vivant, Le Corbusier fera paraître une quarantaine d’ouvrages, une activité qui l’amènera à faire inscrire la mention « homme de lettre » sur sa carte d’identité lorsqu’il acquiert la nationalité française. Quelques semaines avant sa mort, il se soucie de la publication du Voyage d’Orient qu’il amende légèrement avant de l’envoyer à l’impression. Formé initialement en tant que graveur de boîtier de montre, Le Corbusier s’extirpe lentement au fil de son évolution du moule ornemaniste et des tendances décoratives de l’Art nouveau. Le Voyage d’Orient rend compte du lent passage vers l’architecture d’un personnage initialement ému autant par l’art populaire et l’habileté des artisans potiers slaves qu’averti du grand art rendant visite à Vienne ou à Bucarest à de grands collectionneurs de peintures. L’arrivée à Istanbul, la découverte des mosquées, la géométrie simple qui les caractérise lui fait se rallier à la théorie moderniste de Paul Cézanne : « Il faut traiter la nature selon le cube, la sphère et le cône ». Or ces cubes, ces sphères ou demi-sphères, il les a sous les yeux avec ces coupoles blanches qui parsèment la ville. Cette découverte sera renforcée par la rencontre avec l’architecture classique des temples grecs qui se produira sur les marches de l’Acropole. Ce voyage éclaire le rapport de l’auteur entre inspiration et création. Hormis le récit qu’il tire de ses découvertes, Le Corbusier remplit plusieurs carnets de dessins, croquis et annotations (certaines pages sont reproduites dans l’ouvrage). Sa vie durant, il retournera à ces études de l’année 1911 pour ressourcer sa créativité et y puiser la matrice de ses formes nouvelles. Le récit est accompagné d’une postface analysant le rôle des voyages dans le travail de Le Corbusier et d’une introduction présentant le contexte de ce déplacement.

01/2012

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Beaux arts

Le Corbusier

Voici le portrait de celui qui deviendra le plus grand architecte du xxe siècle : Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier. La première partie du livre, Corbeau, relate ses débuts : de sa naissance en 1887 à La Chaux-de-Fonds à ses tentatives de devenir l'architecte du régime de Vichy. Cet artiste radical et magnifique fut-il fasciste ? Le livre entreprend avec nuances de répondre à cette question. Il deviendra en tout cas la figure emblématique de la Reconstruction et des années de l'après-guerre : une immense figure d'architecte. La seconde partie du livre, Fada, retrace cet autre versant de sa carrière, avec l'examen du destin tumultueux de la Cité radieuse de Marseille et de ses trois répliques. On est plongé dans les polémiques que suscita cette " machine à habiter " que son créateur présentait comme l'une des grandes oeuvres de l'histoire. Ce livre est la chronique de la construction d'un personnage et celle de la fabrication d'un mythe.

06/2019

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Beaux arts

Le Corbusier, parcours

Parcourir l'ceuvre de Le Corbusier, depuis ses premières villas à la Chaux-de-Fonds jusqu'aux bâtiments majeurs de l'après-guerre (l'Unité d'habitation de Marseille, le couvent de La Tourette), parcourir les différents types de programmes auxquels l'architecte a été confronté (habitation individuelle, logement social, bâtiment public civil ou religieux), et surtout parcourir chacun de ces bâtiments par une approche progressive à l'aide de plans-séquences photographiques, pour percevoir toute la richesse des espaces intérieurs et visualiser, tel l'usager, la qualité architecturale du lieu, mélange de géométrie et d'émotion, de matière et de lumière. Chaque projet est lui-même l'occasion de revisiter la pensée de Le Corbusier, à travers ses écrits, ses croquis et dessins préparatoires et de mettre ainsi en perspective l'édifice avec l'ensemble de la production passée ou à venir de l'architecte. Cette véritable "promenade architecturale" permet de mieux appréhender et comprendre l'oeuvre construite de l'un des architectes majeurs du XXe siècle grâce à un cheminement virtuel à l'intérieur d'édifices souvent inaccessibles et répond à l'un des principes clés de l'avant-garde de l'entre-deux-guerres : la perception de l'architecture en mouvement.

09/2012

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Beaux arts

Un Corbusier

C'est un portrait du plus grand architecte du XXe siècle, le prophète des temps machinistes. C'est un voyage surtout, à certains égards un voyage sentimental, l'évocation du paysage intellectuel d'un homme d'un tout autre temps. Un voyage mélancolique. Un voyage en deux moments historiques que sépare la Seconde Guerre mondiale. L'exploration commence par la face nord de ce paysage, escarpée, un ubac plutôt froid, parfois glaçant, obstiné, dur à gravir, où s'entendent les oiseaux noirs : ramage et plumage du jeune Corbu, le corbeau jurassien. Obsession de l'ordre, lointains bruits de bottes. C'est l'enfance d'un chef puis sa maturité. Et voici qu'après une sorte de col atteint dans les années de l'Occupation, après un replat, l'aventure dévale vers les Trente Glorieuses sur un versant plus ensoleillé qui porte ses fruits, notamment dans la lumière du Midi. Et c'est la Reconstruction, la naissance du fada. La Cité radieuse de Marseille, ses querelles et ses trois avatars dans d'autres climats : quatre destins. Puis c'est la mort du vieux, Zarathoustra noyé sur la plage de Roquebrune, c'est la fin des utopies, et c'est nous autres.

03/2015

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Beaux arts

Quand les cathédrales étaient blanches. Voyage au pays des timides

En 1935, Le Corbusier fut appelé en Amérique du Nord pour une série de conférences. Il partit une année entière. L'Amérique fut pour Le Corbusier une passionnante révélation. Il nota ses impressions de voyage qui forment le présent livre, où il fait oeuvre de poète et de technicien. Les pages consacrées à New York comptent parmi les plus importantes consacrées à cette ville. Il analyse avec réalisme et compétence le phénomène américain, et dégage des enseignements précieux pour sa conception de la "ville radieuse". "New York est une belle et digne catastrophe. Les Américains méritent d'être aimés. C'est ici le pays d'un grand tumulte, d'une grande activité, d'une grande action, de toutes les choses possibles." Lors de ce voyage un monde était en train de naître. C'est cette époque fraîche et jeune que Le Corbusier a voulu saisir, comme "quand les cathédrales étaient blanches".

05/2024

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Beaux arts

L'Italie de Le Corbusier

A l'occasion du centenaire du premier voyage de Le Corbusier en Italie, la Fondation a organisé sa XVe Rencontre à Rome afin d'évoquer la place tenue par l'Italie dans sa formation artistique et dans la conception de ses projets. De 1907 à 1921, l'Italie constitue l'objet principal de ses voyages initiatiques. Au début des années 1920 il y rencontre des personnalités représentatives du monde contemporain des arts et de la culture. Au cours des années 1930, les architectes rationalistes entretiendront des relations suivies avec lui. Ces relations reprendront de manière régulière après la guerre et Le Corbusier se rendra à Bergame en 1949 à l'occasion du Ciam VII; à Milan, invité par la Triennale à participer au colloque " De Divina Proportione "; à Venise pour la Conférence Internationale des Artistes et à l'école d'été des Ciam; à Turin; à Florence où en 1963, au Palais Strozzi, est organisée la première grande exposition italienne consacrée à son oeuvre. Au début des années 1960, aux manifestations artistiques s'ajoutent les invitations professionnelles liées aux projets de l'usine Olivetti à Rho et de l'Hôpital de Venise.

03/2010

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Histoire de France

Le Roi Stanislas

Romantique et candide, il est élu roi de Pologne à vingt-sept ans mais il perd son trône aussi vite qu'il l'a conquis. Stanislas Leszczynski (1677-1766) entame alors une vie errante d'exilé permanent, ballotté entre les coups de chance et les catastrophes. Le destin lui fait signe en 1725, le jour où le tout-puissant roi de France, Louis XV, décide d'épouser sa fille, Marie Leszczynska. Huit ans plus tard, la chance se confirme en l'aidant à remonter sur le trône en 1733, mais le trahit de nouveau en le faisant tomber après vingt-quatre jours de règne... Réfugié en France, il a soixante ans quand son gendre lui confie, en 1736, la souveraineté sur les duchés de Lorraine et de Bar : un viager aux pouvoirs limités, en attendant le rattachement de ces territoires à la couronne de France. Mais le " pion " de Louis XV ne l'entend pas de cette oreille. Il gagne le cœur des Lorrains par sa bienfaisance et les amuse par sa passion pour les fêtes qui illuminent son château de Lunéville. La belle histoire va durer vingt-neuf années et permettre aux duchés de conquérir une place brillante dans l'Europe des Lumières. Protecteur attentif des arts, lettres et sciences, Stanislas invente une architecture festive unique en son genre. Féru d'urbanisme, il s'entoure des meilleurs architectes pour offrir à Nancy un exceptionnel ensemble monumental, digne d'une vraie capitale. Soucieux des pauvres, il crée des fondations pour venir en aide aux démunis et veille à l'éducation de ses sujets, fondant à Nancy une académie, une bibliothèque publique et donnant à son université ses lettres de noblesse. Pacifiste et réformateur, utopiste et théoricien du bonheur, il est également l'auteur de travaux littéraires qui conjuguent pragmatisme, esprit des Lumières et traditions chrétiennes. Il demeure l'une des figures éminentes les plus attachantes du XVIIIe siècle européen.

09/2000

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Littérature française

Le naufrage de Stanislas

Lorsque le moteur de son chalutier prend feu, Stanislas Warliss, marin pêcheur en bout de course, cherche à financer la réparation de son bateau en prenant part à des détournements de marchandises sur les camions de fret. Et cela au nez et à la barbe de ses fils gendarmes, avec lesquels il n'a jamais eu beaucoup d'affinités. Mais un jour, l'arnaque tourne mal. Il récupère un colis dans lequel s'est caché Opiyo, un enfant africain clandestin. Stanislas n'a d'autre choix que de tout révéler à sa femme, faisant d'elle sa complice. Ils sont loin d'imaginer que cette rencontre sera le point de départ d'une incroyable aventure humaine qui mènera Stanislas aux frontières du rêve et lui permettra enfin d'élucider une ancienne et douloureuse énigme. Philippe Pollet-Villard signe avec ce nouveau roman une fable sociale contemporaine haletante où se mêlent drame, sentiments et humour.

03/2024

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Beaux arts

Le Corbusier, penseur du musée

Comment concevoir un musée et son contenu ? Comment façonner cet outil de médiation de l'art et des savoirs ? Des années 1920 aux années 1960, Le Corbusier s'interroge, échangeant avec des conservateurs, des responsables politiques et des artistes. Outre la création d'une forme à "croissance illimitée", il défend un "musée de la connaissance" et l'utopie d'une version "électronique" pour l'Inde, inspirée par la cybernétique. En s'appuyant sur ses écrits et ses archives, ce livre examine les positions de Le Corbusier et en analyse les ressorts, entre pragmatisme et opportunisme, fascination technologique, paternalisme néocolonial et convictions humanistes. Hybride, mobile et démultipliable, son modèle idéal tient à la fois du livre et du spectacle, et ses intuitions visionnaires entrent étonnamment en résonance avec les réflexions d'aujourd'hui sur le musée.

09/2019

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Beaux arts

Le Corbusier / Lucien Hervé. Contacts

Lorsque Lucien Hervé envoie à Le Corbusier les premiers clichés de l’Unité d’habitation de Marseille qu’il réalise en 1949, ce dernier lui demande immédiatement de devenir son photographe, louant dans un premier courrier son « âme d’architecte ». En effet, le talent et l’intelligence du regard d’Hervé rencontrent la modernité et les formes nouvelles que les constructions de Le Corbusier développent. À partir de cette première rencontre, une longue collaboration naît entre les deux artistes jusqu’à la mort de l’architecte. Lucien Hervé photographie dès lors toutes les réalisations de Le Corbusier, en véritable mémorialiste de son oeuvre architecturale. Une procédure de travail est très vite mise en place par Hervé : après avoir effectué les prises de vue d’un bâtiment, il colle sur des cartons colorés son choix de contacts découpés et numérotés qu’il prépare en deux exemplaires. Un jeu est destiné à l’architecte, l’autre à ses propres archives. Plus de 1 200 planches sont actuellement conservées à la fondation Le Corbusier. Cet ouvrage en réunit pour la première fois près de 200.

10/2011

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Beaux arts

Le Corbusier, un fascisme français

En ces temps-là, dans les années 1920 et 1930, certains étaient attirés par le fascisme, et Le Corbusier était de ceux-là. Les fascistes voulaient construire un monde régénéré, viril, machiniste, hiérarchisé et autoritaire. L'architecte, lui, imaginait des villes ultramodernes, au garde-à-vous, standardisées, taylorisées. Des fourmilières à l'esthétique austère et hautaine au service d'une nouvelle civilisation du travail. Ils étaient faits pour s'entendre. Le Corbusier a publié ses théories dans des revues violemment opposées à la démocratie et s'est lié avec les idéologues les plus radicaux de la droite nationaliste. Il a soutenu le régime pétainiste avant de terminer son parcours, couvert de gloire, dans la France de l'après-guerre. Pourquoi ce personnage aux rêves totalitaires, au cynisme en béton armé, reste-t-il considéré comme le plus grand architecte du XXe siècle ? Voilà ce que ce livre tente de comprendre à l'heure où l'oeuvre de Le Corbusier est célébrée cinquante ans après la disparition de cette grande figure de la modernité.

04/2015

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Théologie

Stanislas Breton

" J'aurai passé ma vie sous le signe d'un principe de contradiction, je veux dire la Croix du Christ, cette ombre, qui fascina ma jeunesse et ne m'a plus quitté, sur la tristesse des choses et sur la beauté du monde ; complice iconoclaste d'une rigueur critique, mais aussi élan intrépide qui bouscule nos arrêts pour les ouvrir à l'au-delà même de nos espoirs humains. " Marcheur infatigable, Stanislas Breton (1912-2005) n'a cessé d'arpenter les espaces contemporains du pensable. La meilleure manière de s'initier à son oeuvre, qui ne cesse d'entrecroiser les héritages du christianisme, du néoplatonisme, du thomisme, de la phénoménologie et du bouddhisme, est de mettre ses pas dans les siens, en revisitant en sa compagnie les cinq lieux d'une géographie intérieure qui l'ont marqué de leur empreinte : la Judée, Athènes, Rome, Paris, sans oublier l'Ailleurs le plus lointain que symbolise la ville de Kyoto. Ces noms de lieux permettent de dessiner le portrait d'un des philosophes les plus originaux du XXe siècle. Ils sont suivis de huit études qui sondent les dimensions d'une oeuvre riche et foisonnante dont le centre est la Croix du Christ, rapportée aussi bien à la métaphysique qu'à la mystique, la politique et la poétique.

06/2023

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Architectes

Stanislas Jasinski

Le premier volume présente le parcours de Stanislas Jasinski (1901-1978) qui s'étend des années 1920 à 1970. Il est l'auteur de très nombreux projets réalisés en particulier en région Bruxelloise. Son travail consiste en une réinterprétation de Bruxelles à travers le thème de l'immeuble à appartement en tant que typologie de l'évolution de la ville. La majorité de sa production est bien conservée et bien visible dans l'espace publique. Outre sa production architecturale, Jasinski nous a laissé de nombreux articles et de textes importants, témoignant de son engagement constant, tout au long de sa vie, dans le débat sur l'architecture et l'urbanisme. Le parcours de Stanislas Jansinski est sans conteste à découvrir et apprécier.

11/2023

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Beaux arts

Urbanisme

Une ville ! C'est la mainmise de l'homme sur la nature. C'est une action humaine contre la nature, un organisme humain de protection du travail. C'est une création. La poésie est acte humain, - rapports concertés entre des images perceptibles. La poésie de la nature n'est exactement qu'une construction de l'esprit. La ville est une image puissante qui actionne notre esprit. Pourquoi la ville ne serait-elle pas, aujourd'hui encore, une source de poésie ?

06/2011

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Architecture

Vers une architecture. Nouvelle édition

Vers une architecture (Nouvelle édition revue et augmentée) / Le Corbusier Date de l'édition originale : 1929 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Beaux arts

L'art décoratif d'aujourd'hui

" Le grand art vit de moyens pauvres. Les rutilances vont à l'eau. Le moment de la proposition est venu. L'esprit d'architecture s'affirme. Que s'est-il passé ? Une époque machiniste est née. Nos effusions, notre compréhension vive de la nature, de ses beautés, de ses forces, tout s'est intégré dans un système d'organisation architecturale. Car la science en nous révélant le phénomène cosmique nous a donné une grande puissance créatrice, et l'architecture est la condition de la création humaine. "

02/2009

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Beaux arts

Quand les cathédrales étaient blanches. Voyage au pays des timides

En 1935, Le Corbusier fut appelé en Amérique du Nord pour une série de conférences. Il partit une année entière. L'Amérique fut pour Le Corbusier une passionnante révélation. Il nota ses impressions de voyage qui forment le présent livre, où il fait oeuvre de poète et de technicien. Les pages consacrées à New York comptent parmi les plus importantes consacrées à cette ville. Il analyse avec réalisme et compétence le phénomène américain, et dégage des enseignements précieux pour sa conception de la "ville radieuse". "New York est une belle et digne catastrophe. Les Américains méritent d'être aimés. C'est ici le pays d'un grand tumulte, d'une grande activité, d'une grande action, de toutes les choses possibles." Lors de ce voyage un monde était en train de naître. C'est cette époque fraîche et jeune que Le Corbusier a voulu saisir, comme "quand les cathédrales étaient blanches".

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Beaux arts

Le Corbusier. Tout l'oeuvre construit

Déployés sur quatre continents, les bâtiments construits par Le Corbusier entre 1907 et 1965 n'avaient jamais été embrassés par l'objectif d'un photographe aussi attentif à leur présence dans le paysage qu'au grain fin de leur texture. Pendant près de dix ans, Richard Pare a arpenté les routes du monde, sachant ouvrir les portes des édifices inaccessibles au public et de ceux voués au secret de l'intimité familiale. L'invention de Le Corbusier apparaît dans toute sa diversité, des chalets suisses subvertis par l'Art nouveau, qu'il construisit encore presque adolescent, aux grands portiques de béton armé du Capitole de Chandigarh, où sa production tend au monument. Tel cette promenade architecturale à laquelle il a attaché son nom, le récit visuel conduit des intérieurs poétiques des villas puristes et de la pénombre des églises de Ronchamp et de La Tourette aux étendues écrasées de soleil du Pendjab. Nulle image idéale ou hiératique dans les vues de ces quelque soixante bâtiments, car Richard Pare a su saisir le jeu des saisons et des cycles quotidiens, et révèle combien l'usage - parfois sacrilège - et l'usure du temps ont patiné le bois, la brique et jusqu'au béton, dont les souffrances muettes sont mises à nu.

11/2018

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Architectes

Le Corbusier, peintre à Cap-Martin

C'est en 1937 que Le Corbusier découvre Roquebrune-Cap-Martin et la villa E-1027. Il y revient en 1938 et en 1939. Impressionné par l'ingéniosité et le charme de la villa il passe des moments agréables face à la mer et mène une vie tranquille et simple, au contact de la nature. C'est en 1937 que Le Corbusier découvre Roquebrune-Cap-Martin et la villa de Jean Badovici E-1027, dessinée en grande partie par l'irlandaise Eileen Gray entre 1927 et 1929. Il y revient en 1938 et en 1939. Impressionné par l'ingéniosité et le charme de la villa il passe des moments agréables face à la mer et mène une vie tranquille et simple, au contact de la nature. Là, à quelques mètres de la mer et de la guinguette " L'Etoile de Mer " édifiée à la fin des années 1940 par Thomas Rebutato avec lequel il nouera une forte relation d'amitié, il construit en 1952 son Cabanon, témoignage de ses réflexions sur la production standardisée, puis, en 1954-1957, les Unités de camping, juxtaposition de cinq cellules identiques. C'est à proximité de ce site que Le Corbusier a trouvé la mort en nageant ; il est enterré au cimetière du vieux village de Roquebrune Cap-Martin qui domine la mer. L'intégralité du site est aujourd'hui ouvert au public. Alors que la peinture murale est en complète contradiction avec sa définition de l'architecture comme " pur jeu de lumière et de volumes ", Le Corbusier va réaliser sur ce site divers muraux, tant dans la villa d'Eileen Gray que sur les murs de L'Etoile de mer et sur les parois de son Cabanon. L'auteur revient sur les différents facteurs ayant conduit à cette conversion et replace cette évolution de l'architecte dans le contexte plus général de la peinture murale à cette période. Cet ouvrage documente, pour la première fois, l'ensemble de cet oeuvre peint et dessiné, toujours existant pour la majeure partie, et donne également à voir un Le Corbusier plus libre et véritable amoureux de la Méditerranée.

12/2021

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Architectes

Le Corbusier. Cinq unités d'habitation

Durant sa vie, Le Corbusier a construit seulement cinq unités d'habitation - à Marseille, Rezé, Berlin, Briey et Firminy -, bien peu en regard des soixante-dix que l'architecte a conçues et qui devaient apporter, avec ce nouveau modèle typologique d'habitat, une véritable révolution dans l'aménagement urbain. Si ces réalisations font figure d'exceptions, elles appartiennent déjà à l'histoire sociale et culturelle du XX° siècle : en effet, elles répondent à un contexte de pénurie de logements durant la période de la reconstruction (Marseille et Rezé) et celui de l'industrialisation de régions sidérurgiques et minières (Firminy et Briey) ; d'autre part, elles s'inscrivent dans la poursuite du Mouvement moderne des années 1930, qui trouve après-guerre un terrain favorable pour s'exprimer à grande échelle (Interbau 57 à Berlin). Manifestations d'un idéal de vie moderne qui promeut le développement de nouveaux équipements dans les logements (eau courante, chauffage central, cuisine équipée...) et de services collectifs dans l'immeuble (commerce, école, équipement sportif, théâtre en plein air), les unités d'habitation ont su s'adapter aux changements jusqu'à s'inscrire résolument dans la contemporanéité, mais aussi comme un patrimoine architectural. Cet ouvrage retrace leur histoire en présentant le contexte de leur commande, le déroulement du chantier ainsi que leur vie et leurs évolutions. Les photographies accompagnant les textes, fruits d'un dialogue entre les habitants et les auteurs, montrent combien le combat de Le Corbusier pour le logement social reste vivant et que son utopie est devenue une réalité évolutive.

11/2022

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Architectes

Le Corbusier. Tout l'oeuvre construit

Déployés sur quatre continents, les bâtiments construits par Le Corbusier entre 1907 et 1965 n'avaient jamais été embrassés par l'objectif d'un photographe aussi attentif à leur présence dans le paysage qu'au grain fin de leur texture. Pendant près de dix ans, Richard Pare a arpenté les routes du monde, sachant ouvrir les portes des édifices inaccessibles au public et de ceux voués au secret de l'intimité familiale. L'invention de Le Corbusier apparaît dans toute sa diversité, des chalets suisses subvertis par l'Art nouveau, qu'il construisit encore presque adolescent, aux grands portiques de béton armé du Capitole de Chandigarh, où sa production tend au monument. Tel cette promenade architecturale à laquelle il a attaché son nom, le récit visuel conduit des intérieurs poétiques des villas puristes et de la pénombre des églises de Ronchamp et de La Tourette aux étendues écrasées de soleil du Pendjab. Nulle image idéale ou hiératique dans les vues de ces quelque soixante bâtiments, car Richard Pare a su saisir le jeu des saisons et des cycles quotidiens, et révèle combien l'usage - parfois sacrilège - et l'usure du temps ont patiné le bois, la brique et jusqu'au béton, dont les souffrances muettes sont mises à nu.

11/2023

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Beaux arts

Le Corbusier et les arts dits "primitifs"

Le rapport profond de Le Corbusier avec une sélection d'objets d'art non européens constitue un aspect largement ignoré de son univers. Et pourtant, le chef de file de l'architecture moderne a toujours dessiné, publié, exposé et collectionné les "arts dits primitifs", selon la formulation clairvoyante qu'il emploie dès 1935. Plusieurs formes sculptées africaines et asiatiques, qui appartiennent pour lui "aux époques les plus fertiles en invention", traversent ainsi son oeuvre. Cette publication consacrée au regard que porte l'architecte sur des oeuvres africaines, asiatiques ou océaniennes permet d'éclairer des aspects essentiels de la modernité architecturale, notamment les équilibres recherchés entre une essence de l'humain, que représentent des " arts dit primitifs " et un progrès technique qui tend, du moins dans un premier temps, à couper l'homme de ses racines. La collection constituée par Le Corbusier est importante. La base des dessins de la Fondation Le Corbusier recense une trentaine de dessins réalisés entre 1905 et 1909 ; la collection particulière de Le Corbusier comprenait une dizaine d'oeuvres d'art africain (dont deux toiles du peintre soudanais Kalifala Sidibé), que l'on peut apercevoir sur les photographies de ses appartements, rue Jacob puis rue Nungesser-et-Coli ; des objets d'art exotiques sont reproduits dans différentes publications, de L'Esprit nouveau en 1920 au Poème électronique en 1958. La bibliothèque personnelle de Le Corbusier comprend une vingtaine d'ouvrages et un certain nombre de cartes postales concernant l'art extra-européen.

10/2019

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Beaux arts

Pessac de Le Corbusier. Etude socio-architecturale 1927-1967 suivi de Pessac II, Le Corbusier 1969-1985

Les soixante-dix maisons du quartier Frugès, à Pessac près de Bordeaux, constituent une des premières réalisations d'ensemble de Le Corbusier. Construites en 1927, elles furent l'objet, quarante ans plus tard, d'une enquête menée par Philippe Boudon : "On s'aperçut alors que les habitants avaient peu à peu complètement modifié les plans des maisons (...) allant même jusqu'à construire des toits en pente, traditionnels, au-dessus des toits terrasses." (M. Ragon). Le phénomène Pessac - l'appropriation par les usagers d'un espace construit passant par la "transformation/trahison" de l'architecture originelle - n'a cessé, depuis la parution de ce livre, de s'imposer à la réflexion des architectes. En témoigne cette nouvelle édition à laquelle ont participé huit architectes et urbanistes. Philippe Boudon a tenu à conserver la méthode non directive employée lors de ses entretiens avec les habitants de Pessac. La liberté laissée aux auteurs pour exprimer ce qui fait, à leurs yeux, l'actualité de Pessac, a suscité autant d'interrogations sur l'objet architectural que sur le vécu de l'architecture ou encore sur d'autres thèmes que le lecteur découvrira, montrant combien l'objet Pessac reste riche de questions ouvertes.

06/1985

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Livres 3 ans et +

Le vaisseau blanc. La chapelle de Ronchamp, Le Corbusier

La guerre avait mangé le monde. La nuit dura longtemps. Le jour cependant revint et notre 7e doucement s'éveillait. Elle était si petite ! Juste une colline... Restait-il d'autres terres, quelque part, hors des eaux ? L'idée de construire un bateau flottait dans nos rêves... Un soir à la veillée, quelqu'un posa la question : "Comment imaginez-vous notre futur vaisseau" ?

10/2011

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Romans de terroir

Nocturne pour Stanislas

En acceptant, à Lille, l'étrange invitation d'une inconnue septuagénaire, Hania ne se doute pas des conséquences qu'elle va avoir sur sa vie, et sur celle de ses proches. Il y a tant d'ombres dans l'histoire familiale de cette jeune artiste aux racines polonaises, élevée à Waziers, au coeur du bassin minier. Comme ces silences gênés autour du souvenir de son grand-père Stanislas Dabrowski. Qui était-il ? Famille éclatée, honneur perdu, exil, chant d'amour de trois femmes... Tandis que se dévoile peu à peu l'itinéraire de Stanislas, c'est tout un pan de l'histoire de ses ancêtres polonais qui sera révélé à Hania.

10/2017

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Beaux arts

La formation de Le Corbusier. Idéalisme et mouvement moderne

Que le disciple de Perret, le champion du fonctionnalisme, l'inventeur de la "machine à habiter", le partisan d'un urbanisme de la table rase ait puisé son inspiration et sa vision messianique dans les Grands initiés de Schuré, le Zarathoustra de Nietzsche, ou l'Art de demain de Provensal - voilà qui paraîtrait incroyable si Paul V. Turner ne le démontrait dans ce livre avec l'évidence d'une enquête objective. L'auteur a entrepris l'examen méthodique de la bibliothèque de Le Corbusier, il en a établi la chronologie, feuilleté page à page les ouvrages, recopié les notes, étudié les passages soulignés. Il nous révèle l'univers philosophique et moral du jeune Jeanneret, son apprentissage intellectuel. Après quoi Turner nous montre la persistance de ces premières acquisitions, leur présence souterraine dans les textes et les oeuvres ; il explique l'origine des "tracés régulateurs", du "Modulor", et de bon nombre de choix esthétiques qui ont fait la célébrité de Le Corbusier : le pilotis, l'horreur de l'ornement, l'obsession géométrique... Un livre qui est un "roman d'apprentissage" et qui renouvelle de fond en comble l'image qu'on s'était faite du plus illustre architecte du siècle.

09/1987

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Essais

La philosophie architecturale de Le Corbusier. Construire des normes

Le Corbusier est un architecte qui non seulement construit, mais qui n'a de cesse de dire comment on doit construire. A travers une étude patiente et détaillée des textes de l'architecte, c'est la vision philosophique globale et paradoxale de l'un des grands créateurs de la modernité qui est rendue dans la multiplicité de ses dimensions et dans la complexité de son projet. Pour ce faire, l'ouvrage reprend à nouveaux frais de nombreuses questions récurrentes au sujet de Le Corbusier : reproche de dogmatisme ; d'application aveugle de recettes insensibles à la singularité des contextes ou des usages ; autoritarisme ; formulation d'une doctrine fonctionnaliste, etc. Sans tomber dans un exercice d'admiration stérile, il s'agit ici de faire justice à une expérience de pensée riche et complexe, en montrant que le parcours de Le Corbusier forme un système vivant, faisant place à ce qui excède les procédures de normalisation, dessinant ainsi le visage singulier d'une tentative de production normative du hors-norme.

03/2021

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Phénomènes occultes

L'occultime vécu, Stanislas de Guaita. Souvenirs de son secrétaire

Oswald Wirth (1860-1943) exerça, de la fin du XIXe siècle jusqu'à sa mort, un véritable magistère moral sur la Franc-Maçonnerie française. Par ses ouvrages et par la revue Le Symbolisme qu'il créa et anima, il contribua largement à rendre à la Maçonnerie sa dimension spiritualiste et symbolique, largement abandonnée au cours du XIXe siècle au profit de combats politiques. Par sa personnalité et son aura, il inspira à Jules Romain le personnage du Franc-Maçon Lengnau dans Recherche d'une Eglise (tome 7 de Les Hommes de bonne Volonté). Initié en janvier 1884 dans une Loge de Châlons-sur-Marne durant son service militaire, il quitta le Grand Orient de France pour rejoindre la Grande Loge de France peu après son installation à Paris. Secrétaire de Stanislas de Guaïta (1861-1897) écrivain et poète que son ami Maurice Barrès qualifia de " rénovateur de l'occultisme ", il lui devait, de son propre aveu, " d'écrire lisiblement ". Même s'il dénonçait ce qu'il nommait " le bas occultisme ", Wirth (qui était magnétiseur) nourrit une partie de sa réflexion symbolique d'apports hermétiques.

02/2021

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Romans de terroir

La Berline du Roi Stanislas

Alors que Nancy s'apprête à fêter les deux cent cinquante ans de la place Stanislas, Michel Caffier met en valeur dans ce roman tout un pan de l'histoire du duché de Lorraine qui, au XVIIIe siècle, vit sous le règne de Stanislas ses dernières heures d'indépendance avant son rattachement à la France. L'auteur du Hameau des mirabelliers raconte l'aventure extraordinaire d'un jeune campagnard engagé par Stanislas comme cocher officiel de la solide berline de route qui transporte les principaux personnages de la cour et de prestigieux invités. Une aventure que Moussky - surnom dérivé de mousse, a adolescent en lorrain - partage avec ses modestes compagnons, les habitants de son village natal et son épouse Eva, femme de chambre de la favorite royale. Ce clan franco-polonais soudé, attentif et généreux, témoigne de la vie quotidienne des petites gens dans l'ombre des fastes des châteaux de Lunéville et de Commercy, ou encore de la somptueuse place de Nancy. De chaleureuses coulisses derrière les ors et les lustres de l'avant-scène.

05/2004

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Littérature française

Je t'écris d'Aubervilliers

La Manufacture, le pont de Landy, le parc Stalingrad… Les élèves du lycée Le Corbusier d'Aubervilliers s'emparent de leur ville, de ses espaces et de son histoire pour écrire un recueil de textes composites, fruit d'un atelier d'écriture avec l'écrivain Abdelkader Djemai. Ensemble, les lycéens convoquent à la fois le passé et le présent, laissant libre cours à leur imagination pour faire parler des photographies anciennes et actuelles, et ranimer des souvenirs à travers des lettres, des témoignages, de courts récits… D'un trait de plume agile et inspiré, ils dessinent le portrait d'une ville « de banlieue » généreuse et fascinante, démontant avec brio les idées reçues qui lui collent à la peau.

09/2014