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Le moment viennois. Chroniques de la modernité à l'époque de la Sécession viennoise

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Autriche

Le moment viennois. Chroniques de la modernité à l'époque de la Sécession viennoise

La Sécession viennoise est un courant artistique qui s'est épanoui en Autriche, plus particulièrement à Vienne, entre 1897 et 1905. Par convention et a posteriori, il a été rattaché à l'Art nouveau et au Jugendstil, vaste élan de renouveau des formes artistiques que connaît tout l'Occident à la fin du XIXe siècle. Pascal Morand y voit la naissance du monde moderne et la préfiguration de notre actualité. Il fait en particulier les liens nécessaires entre histoire et histoire de l'art ainsi qu'entre art et économie. Il plonge le lecteur dans la Vienne de 1900 et redonne vie à l'exceptionnelle richesse de sa création artistique et culturelle. Il analyse l'eeuvre de six figures illustres, pour montrer en quoi chacune a contribué à poser les jalons de notre société contemporaine dans les domaines du développement durable, de l'innovation, de la création, de la diversité, du féminisme... : Gustav Klimt (1862-1918), Otto Wagner (1865-1902), Josef Hoffmann (1870-1956), Adolf Loos (1870-1933), Emilie Flöge (1874-1952) et Arnold Shönberg (1874-1951).

04/2021

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Critique littéraire

Karl Kraus. Phare et brûlot de la modernité viennoise

Voici une étude d'ensemble, la première en langue française depuis un demi-siècle, de la vie et de l'oeuvre d'une des étoiles les plus brillantes de la Vienne du tournant du siècle à l'entre-deux-guerres. Né en 1874, la même année que Hugo von Hofmannsthal et Arnold Schönberg, Karl Kraus (1874-1936) est l'une des plus grandes figures de cette modernité qui, de la fin de siècle aux années 1920, a fait passer la capitale viennoise au premier plan de l'histoire intellectuelle et artistique européenne. Orateur magnétique, maniant comme personne cet humour (juif) qui fut comme la marque d'un Empire à ses derniers feux, Kraus fascina autant les écrivains (Brecht, Canetti, Broch), les musiciens (Schönberg, Berg), l'architecte Loos, l'explorateur de l'âme Freud, les philosophes, de Wittgenstein à Adorno, que Walter Benjamin, son interprète le plus profond et le plus lucide. Dramaturge, poète, essayiste, il fut avant tout un satiriste redouté, dénonçant dans sa fameuse revue, Die Fackel, les compromissions et les faux-semblants des milieux littéraire et politique, la corruption sous toutes ses formes (en particulier celle de la langue, qui lui semblait la plus destructrice) et la presse en général. Maître de l'essai satirique et polémique, de l'aphorisme, cultivant la provocation au nom d'une certaine idée de la culture et de la vérité, cet enragé magnifique est l'auteur d'authentiques chefs-d'oeuvre (des Derniers Jours de l'humanité à la Troisième Nuit de Walpurgis). Richement documentée et portée de bout en bout par l'élan de créativité qui enflamma l'époque, cette passionnante biographie fera date.

10/2018

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Littérature française

La mort viennoise

Vienne, 1679. Un univers féroce et vulnérable, tout frémissant de cette sensualité qui naît du frôlement incessant de la mort. Trois figures centrales : le prince Balthasar ; sa femme Eléonore et leur fils Johannes dressent sur ce décor baroque et funèbre leurs désirs, leurs hantises, leurs rêves de vie. Mais le principal personnage de ce livre, c'est Vienne, la Vienne du XVIIe siècle et l'empire dont elle est le symbole. Le plaisir et la mort s'y mêlent, l'un masquant l'autre sous les dorures, les divertissements et les étreintes. Dans ce grand bouillonnement d'une ville quasi mythique et d'une société ébranlée par une fièvre proche de la démence, la peste surgit. Sommet d'un sabbat dont Vienne est le théâtre. Tandis que Johannes apprend tout ensemble la vie, l'amour, la mort, et qu'Eléonore découvre la "petite mort" de la volupté, les habitants de Vienne, sous la menace de la peste, tombent dans une hallucination érotique, mystique, meurtrière... Le très beau roman de Christiane Singer brasse tous ces éléments intensément dramatiques avec une sûreté, une acuité, une ampleur ; et en même temps une richesse de métaphores, qui confirment un prodigieux tempérament d'écrivain. "Dans la puissance d'évocation, et l'intensité de la pensée, certaines pages ne sont pas loin d'égaler l'admirable oeuvre au noir de Marguerite Yourcenar Jean-Michel Royer/Le Point Un sens remarquable du détail... Une étonnante habileté... Un rythme qui fait de ce livre une baroque pavane, luxurieuse et funèbre... Christiane Singer affirme avec une éblouissante maîtrise l'originalité et l'ampleur de son talent". Pierre Kyria/Le Monde

03/2022

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Littérature étrangère

Romance viennoise

Au début du XXe siècle, à Vienne, émigrés juifs, officiers de l'armée autrichienne, bureaucrates, bourgeois, anarchistes, comédiens, chanteurs et prostituées... tous ces gens passent leur temps à boire et manger dans les tavernes, à traîner dans les parcs et salles de concert, à jouer aux cartes et à parier dans des tripots enfumés. Parmi eux Michael Rost, un jeune juif russo-polonais, une âme de poète, sans un sou, débrouillard et avide d'expériences. Il rencontre un homme d'affaires à la fortune douteuse, Peter Dean, qui lui offre une sorte de "bourse" pour se lancer dans la vie. Michael Rost loue une chambre à une famille bourgeoise influente, se laisse séduire par la maîtresse de maison, Gertrude Stift, dont le mari est en voyage d'affaires, et séduit aussitôt Erna, leur fille encore adolescente. Romance viennoise est à la fois le récit de cette relation triangulaire, en proie à une sexualité fougueuse et un amour destructeur, et le portrait d'une société décadente dans la Vienne des années 20. Ce roman érotico-sentimental, d'une modernité impressionnante, écrit dans un hébreu profane, expressionniste, évoque d'autres oeuvres, celles d'un Schiele, Schnitzler ou Joseph Roth.

10/2014

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Histoire internationale

Symptômes viennois

" Ce sont des enfants de la rue. La rue est leur foyer et leur toit, leur origine et leur but. Ce sont eux en premier qui lui prêtent sa physionomie et son caractère spécifique, ils en font partie comme les pieds des réverbères, les pavés, les refuges au milieu de la chaussée, les colonnes Morris, les obélisques et les guérites. Ils sont le mobilier de la rue, fabriqué par l'usine de la vie et bradé dans la grande ville. Le bourgeois passe tous les jours devant eux, indifférent et apathique, il les évite comme un arbre sur le trottoir ou un caniveau et il s'arrête, surpris, quand l'un de ces meubles ouvre la bouche ou tend la main. ". Dans une série d'articles pleins de compassion et d'humour opiniâtre, Joseph Roth (1894-1939) décrit un petit peuple de miséreux et de marginaux qui, en 1919, hante les rues d'une Vienne encore meurtrie par la guerre. Peu à peu, ce qui paraissait impossible se réalise, tout empire encore avec l'apparition du nazisme. L'ironie n'est alors plus de mise...

11/2004

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Théâtre - Pièces

Legendes de la foret viennoise. Deuxième version

Sur une petite place dans un quartier de Vienne et dans la Forêt Viennoise, entre les deux guerres mondiales. Les hommes et les femmes qui vivent là chantent et boivent, s'aiment et se trompent, partagent leurs espoirs et leurs désillusions, se repoussent et parfois se pardonnent, pour le meilleur et pour le pire. Il y a Magiemag, le propriétaire d'une clinique de poupées, et sa fille Marianne, fiancée contre son gré à Oskar, son voisin boucher. Marianne est séduite par le bel Alfred, un jeune noble désargenté et bon-à-rien qui fréquentait auparavant chez la veuve Mathilde, la buraliste de la place, avant que celle-ci ne le remplace par Erich, le neveu de Magiemag. Le tout sous le regard goguenard du capitaine et de Havlitchek, l'assistant-boucher. Légendes de la Forêt Viennoise est, avec Casimir et Caroline, la pièce la plus célèbre de Horvath. Il en existe deux versions, assez différentes. La seconde que nous vous présentons ici, n'avait jamais été publiée auparavant en français. Elle est légèrement plus courte que la première version, mais surtout moins cruelle et avec une once d'espoir.

02/2024

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Romans historiques

Une relation viennoise

La première page s'ouvre sur un questionnement : qui est donc l'auteur de cette " relation " ? S'agit-il d'Eugen W., autrichien et journaliste de son état, ou de quelque autre ? Et qui l'a adressée, par simple courrier, au " traducteur " français ? Sans réponse certaine du manuscrit, nous embarquons avec Eugen et son cercle d'amis pour une destination alors peu courue, une île de Dalmatie, possession austro-hongroise au temps de la grandeur des Habsbourg. Le groupe de complices a en effet décidé de s'y livrer à une curieuse recherche. Nous sommes à l'automne 1912, et les jeunes Viennois s'intéressent beaucoup plus à Sigmund Freud ou à leurs premiers émois qu'aux réalités du continent européen. Eclate bientôt la crise dans les Balkans, et en quelques semaines, l'atmosphère de villégiature cède la place aux interrogations lancinantes, aux incertitudes que suscitent également dans leurs âmes inexpérimentées les confidences d'un surprenant médecin. Le séjour tourne au drame, tandis que se profilent la Première guerre mondiale et la fin de l'Autriche-Hongrie. Quand le manuscrit et les amis abordent à l'entre-deux-guerres, à ces années qui commencèrent folles, une Europe nouvelle est apparue. Eugen couvre les tractations diplomatiques préludant aux accords de Locarno, ceux que les peuples crurent le ciment d'une paix qui durerait. Où mèneront ses amours avec l'amie retrouvée - mariée à un diplomate de la Société des Nations ? Et cet imbroglio international qui mêle la France, l'Angleterre... et la Lithuanie ? Toute trace en a aujourd'hui disparu des archives européennes... Alors, fiction ou réalité, selon les termes mêmes de l'avertissement que nous a laissé le " traducteur " en préambule de l'ouvrage ? Le Second conflit mondial vient en tout cas rattraper, dans les confins de la Baltique, des personnages de plus en plus impuissants devant le déchaînement de l'Histoire. La guerre totale, et les violences exercées sur les populations de pays comme la Lithuanie, achèvent de donner au récit une densité et un intérêt dus pour partie à la perspective historique adoptée par l'auteur, dans une Europe meurtrie où l'esprit de Locarno et les rêves de paix ne sont décidément plus que pâles et lointains souvenirs.

02/2006

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Théâtre

Ferdinand Raimund et le renouvellement de la féerie viennoise

L'ouvrage étudie la manière dont Ferdinand Raimund (1790-1836) reprend et transforme les conventions de la féerie viennoise, dans le théâtre populaire viennois marqué par de fortes contraintes institutionnelles et dramaturgiques. Il analyse les changements concernant la conception des pièces (recherche d'une alliance adéquate du sérieux et du comique), l'univers surnaturel (reflet des idéaux humains et de leur ébranlement) et le personnage comique (qui devient un modèle moral). Il évalue enfin la réception de ce théâtre et son caractère "populaire". La prise en compte des manuscrits autographes et la comparaison avec ceux de censure et de théâtre permet une nouvelle approche de l'élaboration des pièces, de leur mise en scène et de leur portée critique.

01/2021

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Théâtre - Pièces

Legendes de le foret viennoise. Première version

Sur une petite place dans un quartier de Vienne et dans la Forêt Viennoise, entre les deux guerres mondiales. Les hommes et les femmes qui vivent là chantent et boivent, s'aiment et se trompent, partagent leurs espoirs et leurs désillusions, se repoussent et parfois se pardonnent, pour le meilleur et pour le pire. Il y a Magiemag, le propriétaire d'une clinique de poupées, et sa fille Marianne, fiancée contre son gré à Oskar, son voisin boucher. Marianne est séduite par le bel Alfred, un bon-à-rien qui fréquentait auparavant chez la veuve Valérie, la buraliste de la place, avant que celle-ci ne le remplace par Erich, le neveu de Magiemag. Le tout sous le regard goguenard du capitaine et de Havlitchek, l'assistant-boucher. Légendes de la Forêt Viennoise est, avec Casimir et Caroline, la pièce la plus célèbre de Horvath. Elle est émaillée de chants et de beuveries, typiques du folklore Viennois. Il en existe deux versions, assez différentes. Celle-ci, la première, en trois partie et quinze tableaux, est, derrière sa gaité de façade, la plus cruelle.

02/2024

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Littérature française

Souvenirs viennois. Suivi de Une cure à Baden

Alfred Eibel nous entraîne dans les années 1950 au coeur de la capitale autrichienne : exsangue, déchirée, sous l'emprise de ses quatre occupants, Vienne n'aspire plus qu'à renouer avec son passé féerique. Le théâtre, le cinéma et l'opéra deviennent les planches de salut des Viennois, habités par la volonté d'oublier le nazisme. Les vedettes flamboyantes de l'avant-guerre font leur réapparition, qu'elles aient été compromises par le IIIe Reich ou contraintes à l'exil. C'est tout à la fois l'atmosphère du Troisième Homme, le roman de Graham Greene adapté au cinéma par Carol Reed, des cafés feutrés et des salons de thé, où l'on dégustait des Sachertorten en écoutant les opérettes de Franz Lehár et Le Chevalier à la rose de Richard Strauss, que nous restituent ces souvenirs. Hâtifs et vifs, magnifiés par le temps ou embaumés dans un rêve qui vire parfois au cauchemar, ils témoignent de la lente résurgence du merveilleux dans un monde peuplé de ruines : la Vienne magique et étincelante a-t-elle survécu au désastre ? Telle est la question que se pose Alfred Eibel avec pertinence et nostalgie.

01/2022

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Histoire du droit

Suite de pièces relatives à la réforme de l'ordre de Saint-Antoine de Viennois

(Suite de pièces relatives à la réforme de l'ordre de Saint-Antoine de Viennois, dont la première a pour titre : ) Articuli ex antiquis ordinis Antoniani statutis desumpti, quibus (praeterquam abbati generali) interdicitur universis et singulis ad quos spectare posset, ne quem ad habitum dicti ordinis admittant, absque expressa dicti domini abbatis licentia. Mens. febr. anni millesimi quadringentesimi septuagesimi septimi Date de l'édition originale : 1644 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Poches Littérature internation

Une jeunesse viennoise 1862-1889

Schnitzler n'observe jamais avec l'attendrissement de l'âge mûr ou la certitude ironique de l'écrivain arrivé ses premiers pas dans la vie et le monde. Il ne traque pas non plus les indices qui pourraient expliquer sa vocation et sa réussite théâtrale et romanesque... Schnitzler reste ici, à l'égard de lui-même, étrangement détaché, soucieux d'exactitude, sans se payer de mots ni d'illusions. Son enfance viennoise ressemble à celle de l'homme sans qualités observé par un écrivain au regard souverain et à l'humilité authentique, qui ne se départit jamais de sa lucide probité et de son admirable économie d'écriture.

10/2003

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Critique littéraire

Pandora et autres récits viennois

Le séjour viennois de l'hiver 1839-1840 fut pour Nerval une expérience existentielle déterminante dont il ne cessera, au cours des treize années suivantes de métamorphoser le récit, comme un retour spéculaire sur soi. Il nous a donc paru significatif de proposer au lecteur une édition de l'ensemble de ces textes, depuis la Lettre sur Vienne et Les Amours de Vienne tels qu'ils furent publiés en 1840 et 1841 puis remaniés en 1849 dans Al-Kahira. Souvenirs d'Orient, jusqu'à l'achèvement onirique de Pandora. Par ailleurs, dès lors que la découverte de nouveaux manuscrits autographes enrichissait notre connaissance du texte de Pandora, il fallait faire le point sur ensemble des documents (manuscrits et épreuves) désormais connus. La présente édition en propose donc également l'étude critique, la transcription et la reproduction.

04/2014

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Beaux arts

Klimt. L'essentiel

Ce coffret réunit l'essentiel de l'oeuvre d'un artiste hors du commun qui a fait sienne cette devise de la Sécession viennoise toujours aussi forte et intemporelle : " A chaque époque son art. A l'art sa liberté. Quand est créé ce mouvement en 1897, Klimt a trente-cinq ans. Il est en pleine maturité, et pour lui c'est un tournant. Ce fils de doreur né dans un faubourg viennois, qui a appris peinture et dessin ornemental dans une école d'arts appliqués, qui est déjà l'auteur de décors, adhère aux principes de ce Sezessionsstil : se détourner du conservatisme, puiser dans des sources d'inspiration inédites, bannir la hiérarchie entre beaux-arts et arts mineurs, s'allier à l'architecture. En bref, élaborer un art nouveau - comme dans le reste de l'Europe. A Vienne, dans cette capitale cosmopolite de l'Empire austro-hongrois, instable et décadente, Klimt développe stylisation, arabesque et profusion décorative, avec comme sujet presque unique le corps féminin, à l'érotisme obsédant. Entre portraits mondains, allégories et paysages, entre peintures de chevalet et décors privés, ses oeuvres sont devenues l'un des emblèmes de la modernité viennoise.

11/2020

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Religion

Vie de M. Viennois, curé fondateur de la paroisse de Saint-Joseph à Lyon

Vie de M. Viennois, curé fondateur de la paroisse de Saint-Joseph à Lyon / par l'abbé L. Laplace,... Date de l'édition originale : 1893 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2020

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Critique littéraire

Une jeunesse viennoise. 1862-1889, autobiographie

Traduit de l'allemand par Nicole et Henri Roche "On ne vit vraiment qu'une chose : vieillir. Tout le reste, ce sont des aventures". Lorsqu'il entreprend en 1915 de rédiger son Autobiographie, Arthur Schnitzler a plus de cinquante ans. Il interrompt son récit à sa vingt-huitième année, avant la célébrité. L'aventure de l'adolescent recoupe le destin de Vienne dans sa décadence fin de siècle, dans sa "Joyeuse Apocalypse". Frappons à la porte du jeune Arthur : pas de délectation morose ici, mais des souvenirs racontés avec l'ironie et le cynisme qui siéent si bien à cet éternel sceptique : le père, célèbre laryngologue, vaniteux et superficie ; la médecine qui rend le jeune homme hypocondriaque ; les improvisations théâtrales en famille, les premières tentatives littéraires ; les camarades de lycée puis d'université, toujours au café, réunis pour jouer aux cartes et discuter littérature ; les soirées mondaines et les bals populaires ; la valse des "fiancées" : la prude Else, la blonde Anni, la frivole Thérèse, la romantique Charlotte, l'inaccessible Olga... La "jeunesse viennoise" de Schnitzler, c'est l'avant-goût, teinté de nostalgie, de la dolce vita. Les familiers de l'auteur de Thérèse, de Mademoiselle Else, de Terre étrangère se délecteront de rencontrer ici les modèles qui ont inspiré les personnages de la fiction. Les autres trouveront l'un des meilleurs sésames pour pénétrer dans le sanctuaire viennois.

02/1987

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Sociologie

L'art à Vienne et l'unité de l'empire (1897 à 1905)

La Sécession viennoise constitue un mouvement artistique créé en 1897 en Autriche-Hongrie. Elle représente une initiative de renouveau culturel mise en place avec le concours des autorités visant un projet d'unité nationale. Mue par sa mission d'harmonie sociale et imprégnée de son rêve artistique, la Sécession soutient un objectif et une action qui se confondent au projet des pouvoirs publics affaiblis par les tiraillements nationaux et sociaux des années 1890. L'émergence et le développement de ce regroupement d'artistes nationaux se trouvent ainsi intimement liés aux conditions historiques et sociopolitiques prévalant dans l'Empire au moment de sa naissance. La recherche sur le mouvement viennois nous l'abordons non seulement sous l'angle d'une étude des arts mais dans une approche multidisciplinaire plus large prenant en compte la situation culturelle viennoise de l'époque. Pour arriver à cerner la nature, l'ampleur et la signification d'un mouvement artistique de façon à en favoriser une juste perception afin de se soustraire aux modes passagères, il est essentiel de recourir à un cadre d'analyse assez large. Les facteurs multiples qui président à l'apparition et à l'épanouissement d'associations artistiques de même que ceux qui influencent leur fonction créatrice, exigent cet élargissement de l'analyse. " Seules les contradictions dans le domaine de l'art et celles qui existent entre l'art et l'époque peuvent permettre de brosser un tableau relativement exact " (Waissenberger, 1984 : 8). Ces considérations qui orientent notre recherche sur la Sécession, entraînent l'exigence d'observer, outre les facteurs artistiques, d'autres volets du contexte sociologique qui l'entoure.

02/2019

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Histoire internationale

La guerre de Sécession

Occultée par la vision littéraire antagoniste de La Case de l'oncle Tom et d'Autant en emporte le vent, la guerre de Sécession demeure méconnue. Elle fut pourtant un conflit majeur qui marque le passage de l'ère napoléonienne du combat, centré sur la bataille, à la " guerre totale " qu'elle annonce par ses pertes massives, la mobilisation des civils et l'innovation constante manifeste dans l'invention des cuirassés, des sous-marins, l'utilisation stratégique de chemins de fer ou le recours à la tranchée comme moyen de fixation de l'adversaire. Pour raconter cette guerre sans précédent, il fallait un historien d'envergure internationale. Dans la lignée de ses synthèses renommées sur les deux guerres mondiales, John Keegan retrace les grandes batailles (Bull Run, Gettysburg) et le duel des généraux (Lee contre Grant), mais il fait aussi une large part aux enjeux stratégiques, à l'analyse psychologique et à certains aspects trop souvent négligés comme l'approvisionnement, la géographie militaire ou le rôle des Noirs dans le conflit. La victoire du Nord industriel contre le Sud rural marqua au fer rouge la jeune République, mais la baptisa aussi comme grande puissance en lui conférant un messianisme démocratique, assis sur le progrès économique, qui allait lui ouvrir les portes de la domination du monde. Ce livre qui fera date permet ainsi de comprendre comment la déchirure de deux peuples fonda une nation.

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Encyclopédies de poche

La guerre de Sécession. 3e édition

En 1861, la guerre civile éclate aux Etats-Unis. La jeune nation américaine, puissance en devenir, ne parvient plus à contenir les antagonismes qui opposent les Etats du Nord, industriels, antiesclavagistes et fidèles à l'autorité fédérale, à ceux du Sud, agricoles, esclavagistes et attachés aux droits des Etats. Cet ouvrage retrace l'histoire de quatre années de luttes fratricides et meurtrières (620 000 morts) au terme desquelles les Nordistes rétablissent l'Union et donnent au pacte fédéral son caractère indestructible. Il fait la synthèse des débats historiographiques les plus récents sur cet épisode tragique de l'histoire des Etats-Unis, gravé dans la mémoire collective des Américains.

01/2018

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Histoire internationale

L'esprit viennois. Une histoire intellectuelle et sociale (1848-1938)

Reste à savoir si une civilisation planétaire peut approcher des conditions qui firent jadis de l'Autriche un phare de la modernité dans un monde à la dérive. L'inconstance étant désormais devenue notre pain quotidien, nul n'a plus à nous apprendre que ces connaisseurs de métamorphose. Pourtant, à un égard, au moins, nous devons nous garder de prendre exemple sur l'empire des Habsbourg. L'Apocalypse joyeuse s'est plus que toute autre considérée, parmi les âges les plus créatifs, comme la fin d'une époque plutôt qu'un commencement. En vérité Karl Kraus ou Stefan Zweig seraient bien étonnés d'apprendre que la civilisation a survécu et, si nous avons déjoué leur attente, leur nihilisme thérapeutique n'y est pour rien. En prêtant attention à des voix plus constructives, il est peut-être encore temps de démentir leur désespoir. Toujours est-il que considérée en elle-même l'Apocalypse joyeuse nous apprend que le temps efface plus qu'il ne fait vivre.

01/1991

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Sciences historiques

Le roman conjugal. Chroniques de la vie familiale à l'époque de la révolution et de l'empire

A l'époque révolutionnaire, la famille est souvent présentée comme l'unité élémentaire de la Nation et le creuset de la citoyenneté. La Révolution et l'Empire en ont fait le jouet de lois tour à tour progressistes et réactionnaires, instaurant par exemple le divorce tout en négligeant de supprimer l'autorité maritale. Sous l'empire de ces lois, des couples ont vécu. Dans une société qui connut, en l'espace d'une génération, des bouleversements sans précédent, des femmes et des hommes se sont mariés, ont découvert l'intimité de la vie conjugale, la force des désirs et des sentiments ; ces époux ont partagé un quotidien fait de tranquillité et de banalité mais aussi, en ces temps troublés, d'extraordinaires menaces, craintes et souffrances. Bien des épouses ont appris, en l'absence des hommes, à endosser de nouvelles responsabilités ; et les époux, à connaître leur femme sous un nouveau jour. Des pères et des mères ont choisi d'éduquer leurs enfants selon Rousseau, tout en cédant à la mode du mérite et de la concurrence. Tous ont dû apprendre le nouveau catéchisme des droits et devoirs conjugaux, mais tous n'en ont pas fait une religion. Parmi ces couples de l'époque révolutionnaire, deux d'entre eux nous ont laissé une correspondance exceptionnelle. Le premier, lyonnais, est celui d'Antoine Morand de Jouffrey et Magdeleine Guilloud, mariés en 1785. Le second, parisien, est celui de Pierre Vitet et Amélie Arnaud-Tizon, mariés en 1801. A partir des 1 500 lettres que forment leurs échanges épistolaires, Anne Verjus et Denise Davidson retracent les étapes, les aléas et les normes de ces vies conjugales dont on ignorait, pour cette période si peu banale, à peu près tout.

03/2011

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Histoire internationale

La désinformation autour de la guerre de Sécession

Il y a belle lurette que de nombreux historiens anglo-saxons ont fait - et continuent de faire - litière des clichés très politiquement corrects sur ce qu'on appelle en France la "guerre de Sécession". Appellation que nous utiliserons nous-même pour des raisons de facilité. Mais en signalant que les Yankees désignent ce conflit sous le nom de guerre civile. Et que les Sudistes disent la guerre entre les Etats (ou encore : l'invasion nordiste, la guerre d'agression, etc.). Le traitement objectif de ce conflit meurtrier, de cette guerre totale, de cet affrontement sanglant, par de nombreux historiens, notamment outre-Atlantique, signifie-t-il pour autant que le sujet soit désormais abordé de façon apaisée aux Etats-Unis ? Pas forcément. Certes des centaines de livres rendent justice au Sud et sont d'utiles antidotes à ces études "historiques" pour lesquels l'affaire est définitivement réglée : les vertueux Nordistes d'un côté et, de l'autre, les diaboliques Sudistes. C'est tout cela que nous allons évoquer dans les pages qui suivent. Et d'abord montrer que le Nord n'a pas agressé le Sud pour des "raisons humanitaires" (comme on dirait de nos jours pour justifier parfois l'injustifiable). Lincoln a une statue gigantesque à son effigie à Washington. Et à Monroe, et à Richmond, on interdit de célébrer les soldats noirs vêtus de gris qui, au coude à coude avec les soldats blancs vêtus de gris, choisirent de se battre et de mourir pour Dixieland. Cherchez l'erreur...

01/2012

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Littérature française

Epoque épique

Qu'avons-nous fait de la terre ? Le temps d'une décennie ? Un univers de misère, Un désert qui s'agrandit. Notre planète si jolie, Qu'on appelait planète bleue, Pleine d'un monde perverti Et débordant de malheureux ! Chaque jour, des enfants succombent, Mais pourquoi les avoir conçus ? Ils ne connaitrons que la tombe Avant même d'avoir vécu ! On traque virus et microbes Issus de surpopulation. En vain, on soignera les hommes. La terre meurt de pollution.

04/2017

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Sociologie

L'émergence de la modernité

A contre-pied des thèses habituelles, l'auteur soutient que la modernité a émergé au 13e siècle et que nous sommes toujours modernes.

02/2023

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Histoire internationale

La guerre de Sécession. 1861-1865

La guerre de Sécession demeure méconnue du public français. Sans doute parce qu'elle est la principale tragédie de l'histoire des Etats-Unis, et qu'elle contredit ainsi l'idée familière selon laquelle l'expérience américaine aurait été essentiellement paisible et heureuse. Elle l'a été jusqu'au milieu du XIXe siècle, quand, bouleversée par l'afflux des immigrants, l'éveil du nationalisme et des extrémismes, la remise en cause de l'esclavage, l'Union découvre soudain sa fragilité. Les compromis qui ont marqué sa naissance en 1776 ne résistent pas à un triple conflit : politique, entre l'autorité fédérale et celle des Etats ; idéologique, entre esclavagistes et antiesclavagistes ; économique et social, entre deux civilisations : le Nord et le Sud, que l'élection de Lincoln, en 1860, précipite dans un sanglant affrontement qui ne prendra fin qu'avec la reddition complète du Sud en 1865. Commencée dans l'improvisation, cette lutte fratricide entraîne vite la mobilisation totale des hommes et des ressources, avec des conséquences particulièrement meurtrières, puisqu'elle a fait plus de victimes militaires à elle seule - 620000 dont 360000 nordistes - que tous les autres conflits (Viêt-Nam compris) dans lesquels les Etats-Unis se sont engagés depuis 1776. Une société nouvelle émergea de la guerre, très différente de celle qui avait vu le jour avec l'Indépendance. De cette mutation, qui s'apparente à une révolution, James M. McPherson, professeur d'histoire à l'université de Princeton, nous donne un récit très vivant et coloré, salué dès sa parution comme la meilleure synthèse des connaissances sur le sujet.

07/1999

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Histoire internationale

Histoire de l’Algérie. De la résilience à la quête de la modernité

La lutte du peuple algérien s'insère dans l'histoire de la résistance du Grand Maghreb. Cet ouvrage décrit l'épopée de ce peuple depuis trois mille ans jusqu'à la colonisation française. Tout au long de cette nuit coloniale selon Ferhat Abbas, l'Algérie a connu aussi une tentative d'éradication de son identité. Après plusieurs révoltes durant près d'un siècle, les Algériens tentèrent la lutte politique, mais c'est la Révolution de Novembre qui a permis l'indépendance et montré que les peuples sont nés pour être libres. Il faut rendre justice au peuple algérien, à ses composantes sans exception aucune qui ont arraché une victoire suscitant en son temps le respect des nations. L'indépendance acquise, les errements successifs et le refus de lamise en place d'un projet de société oecuménique, ont fait que l'aura de la révolution a été galvaudée. Le chemin sera long pour faire retrouver aux jeunes cette fougue qui nous avions à l'indépendance et lui indiquer la voie d'une nouvelle révolution avec les outils du XXIe siècle, pour permettre à l'Algérie de se frayer un rang dans un monde moderne.

02/2019

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Philosophie

Rhétoriques de la modernité

La leçon à tirer de la longue et exténuante crise de la rationalité peut cependant indiquer une autre direction : en particulier, celle qui consiste à penser la rationalité non pas comme l'approche à un modèle préalablement établi, mais d'une façon plurielle et non réductrice, c'est-à-dire comme un jeu de rationalité. La rationalité au singulier apparaît ici tout simplement comme le champ de ce jeu, où différentes positions s'affrontent du point de vue de l'explication et de la découverte. La rationalité est, dans ce sens, non pas l'espace de rature de la conflictualité, comme la tradition de la modernité l'a toujours prétendu, mais plutôt celui de son déploiement. A la notion de jeu de rationalité, il faut donc associer celle de matrices de rationalité, c'est-à-dire de perspectives qui régissent ces jeux et qui guident leur progression, leur orientation et le sens de leurs mouvements.

11/1999

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Philosophie

Défense de la modernité

Contre un économisme brutal qui menace d'en finir avec les sciences sociales, c'est de l'idée de modernité qu'Alain Touraine nous invite à repartir pour penser notre époque. Il s'agit d'abord de reconstruire une conception de l'action sociale fondée sur l'être historique de l'homme issu de la modernité, l'homme capable, par l'expérience et l'exercice de la volonté, de transformer son environnement social et la condition humaine elle-même. Il s'agit ensuite de concentrer l'attention sur la société nouvelle qui prend, sous nos yeux, la place de la vieille société industrielle. Or, là où certains n'aperçoivent qu'une chute de notre vieux monde dans la postmodernité, Alain Touraine met au contraire en évidence son entrée dans l'hypermodernité, avancée qui recèle, certes, de terribles périls attachés aux nouvelles formes de domination, mais qui est porteuse aussi de nouveaux mouvements sociaux affirmant plus directement que par le passé les droits des Sujets humains. Il donne, ce faisant, la mesure de l'importance des mouvements de libération des femmes et désigne la question de l'accueil ou du rejet des populations issues de cultures différentes comme l'enjeu principal des politiques nationales. Fondamentalement, et à rebours du fatalisme économique de ceux qui gouvernent la planète, Alain Touraine entreprend d'associer réélaboration des objets centraux de l'analyse sociologique et connaissance du monde pour redonner vie aux mouvements de libération.

10/2018

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Critique littéraire

Archéologie de la modernité

Comment vivre, à la fois, la décadence et le progrès ? C'est de ce dilemme qu'est née, au XIXe siècle, la notion de modernité, et de lui qu'elle tire sa nécessité. Jean Borie nous montre ici la modernité présente déjà, furtivement, dans les romans de Balzac et de Stendhal, puis dévoilée et militante chez Baudelaire, énigmatique enfin dans le roman carthaginois de Flaubert. L'archéologie de la modernité tente de suivre le déroulement d'une stratégie, de repérer les lieux surprenants où elle nous conduit : dans les coulisses bariolées de la société bourgeoise et aux marges de l'Occident - là où des " Barbares " imposent leur splendide cruauté comme la certitude d'une origine retrouvée.

11/1999

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Montaigne

La Modernité de Montaigne

On lit souvent Montaigne comme une sorte de contemporain, déjà moderne par-delà les siècles. Chacun s'y projette à son aise. Mais qu'est-ce au juste que la modernité de Montaigne ? Rien de moins, peut-être, que l'invention de la modernité, c'est-à-dire d'une manière d'être soi et de se peindre dans son temps - parfois pour fuir les vicissitudes du monde en se réfugiant dans l'écriture de soi qui donne naissance à l'intériorité moderne. C'est ce que suggère Philippe Desan dans ce nouveau livre, dernier volet d'une trilogie qui a changé notre regard sur un écrivain qui paraît si familier qu'on cède facilement à la légende qu'il a lui-même forgée dans ses Essais. Montaigne est l' "un des premiers auteurs à assumer une subjectivité qui, l'écriture aidant, devint le principal objet de son livre" (P. Desan). Il est ici mis à l'épreuve d'une lecture exigeante, qui examine ce que Montaigne dit de lui à la lumière de ce qu'il ne dit pas, met en balance le soi et le monde que les Essais donnent à voir avec ce qu'on peut en savoir par ailleurs - du point de vue politique, social, idéologique, esthétique, etc. Le but n'est pas de juger, mais de saisir Montaigne au plus près, paradoxalement, en prenant de la distance - assez pour voir ensemble à la fois l'homme et son temps, et leur représentation dans les Essais. Un ouvrage de référence, qui renouvelle la lecture de Montaigne et de sa modernité avec les outils de la nôtre, qu'il a contribué à faire advenir.

11/2022