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La fin de rien

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Littérature française

La fin de rien

Années 1930. Dans un pays de l'Est, un homme est arrêté et conduit à la prison d'Etat où il est interrogé sans ménagement. Il prétend être représentant de commerce, s'appeler Greedich, mais ses geôliers lui donnent du Monsieur Hortsman. Il veut que l'on prévienne sa femme. Les bourreaux assurent qu'il n'est pas marié. Les questions pleuvent comme les coups. Hortsman appartient à une organisation terroriste qui vise l'armée. Mais l'homme maintient être Greedich.

08/2015

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Histoire de France

Dien Bien Phu. La fin d'une illusion

Dien Bien Phu morne cuvette. Dans l'imaginaire des Français, la défaite tonkinoise figure, dans l'armoire aux humiliations, aux côtés d'Alésia ou de Waterloo. Pour toute une frange de l'opinion cédant aux facilités d'un anti-militarisme primaire, l'initiative stratégique du général Navarre est même devenue un symbole de la médiocrité des états-majors. Pourtant, les contemporains n'ont pas vécu cet événement exactement de cette façon. Le parachutage sur ce petit village inconnu du pays thaï a même été salué comme un heureux événement, voire comme un tournant du conflit du bout du monde. Jour après jour, ce sont les réactions du monde politique et de l'opinion, en métropole, qu'Alain Ruscio a étudiées. Comment les Français ont-ils été informés de ce qui se passait dans les tranchées sanglantes d'Indochine ? Que sut l'homme de la rue de ce que vivait l'homme de la boue tonkinoise ? Quelles images des combattants des deux camps la presse, les hommes politiques, façonnèrent-ils, durant les 22 semaines de ce gigantesque affrontement ? Enfin, l'auteur a poursuivi son étude jusqu'au terme de cette guerre, la Conférence de Genève (juillet 1954). Cette étude d'opinion, à un moment-clé de la décolonisation, montrera combien les pesanteurs étaient fortes, encore, il y a un tiers de siècle.

01/1986

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Histoire internationale

Dien Bien Phu. La fin d'un monde

Printemps 1954 : le fer de lance du Corps expéditionnaire français d'Extrême-Orient affronte, dans la haute vallée de Dien Bien Phu, les unités d'élite de l'Armée populaire du Vietnam commandées par le général Giap. Ce féroce et inégal corps à corps sur fond d'intenses duels d'artillerie est d'une violence inouïe : entre 13 000 et 25 000 soldats vietnamiens sont tués ou blessés, tandis que les pertes françaises s'élèvent à 65 % des effectifs engagés. Au terme d'un siège long et éprouvant, le combat s'achève par une défaite implacable pour l'armée française, dont près de 9 000 soldats subiront une douloureuse captivité dans les camps du Vietminh. Dans un contexte de guerre froide où la France est massivement soutenue par les Etats-Unis et le Vietnam par la Chine communiste, ce colossal face-à-face mènera à un accord diplomatique entérinant, à Genève, la disparition de l'Indochine française, prélude à la fin de l'ère coloniale. La défaite de la France précipitera la décision du FLN algérien d'engager à son tour la lutte armée, en même temps que la radicalisation d'une partie de l'armée française hantée par le " syndrome indochinois " et bien décidée à ne plus jamais subir pareille humiliation. En s'appuyant sur de nombreux témoignages des deux camps, Pierre Joumoud, avec la collaboration de Dao Thanh Huyen, replace pour la première fois dans un cadre spatio-temporel considérablement élargi cette bataille mythique, qui changea la face du XXe siècle.

04/2019

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Critique

Le fil sans fin

"Nous autres, enfants de l'Europe des riches, qui a produit Auschwitz, nous qui passons pour des êtres civilisés, vivant dans une paix apparente depuis plus de soixante-dix ans, nous pensions être sortis de tout cela. Et aujourd'hui que le monde en est réduit au sauve-qui-peut, aujourd'hui que la grande fuite a commencé, nous sommes encore tout imprégnés du sentiment déraisonnable d'être étrangers aux désastres qui nous environnent". Face à tant de violence destructrice, d'où pourrait bien venir un élan de reconstruction de l'Europe ? Qu'y a-t-il encore d'authentique dans un Occident submergé par le matérialisme ? Pourrons-nous nous rétablir sans avoir besoin d'autres guerres et catastrophes ? A l'urgence de ces questions, Paolo Rumiz cherche une réponse dans les lieux et parmi les personnes qui continuent de tenir le fil des valeurs essentielles. Ce sont les disciples de Benoît de Nursie, le saint patron de l'Europe. Rumiz les a cherchés dans leurs abbayes, de l'Atlantique aux rives du Danube, des lieux plus forts que les invasions et les guerres. A l'heure où les semeurs d'ivraie tentent de déchirer l'utopie de leurs pères, les hommes qui y vivent selon une "règle" plus que jamais valable aujourd'hui nous disent que l'Europe est, avant tout, un espace millénaire de migrations.

08/2022

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Littérature française

Un rien de fil à retordre

1914. Renaix, petite ville de province prospère sur laquelle règnent les barons du textile. Parmi eux, la famille de Paul avec ses remous, ses silences et ses secrets. Délaissant le tissage, notre héros part la fleur au fusil sur le front de l'Yser, en compagnie de tous ces jeunes hommes que la guerre va précipiter dans l'âge adulte en les privant d'avenir. Un bien étrange compagnon lui est assigné, Zémyr, ange gardien nettement plus curieux que courageux, qui veillera sur lui pendant ces quatre années d'enfer.

10/2010

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Littérature française

Diên Biên Phù

"Depuis vingt ans mon esprit erre en ce lieu, qui me hante. J'y reviens enfin, pour retrouver des souvenirs perdus. En exil de moi-même. Je suis de retour ici pour une femme flamme, rencontrée pendant la guerre. Nous nous étions aimés, sans bruit ni fureur, avant de nous séparer, contraints. Dans la stridence du silence. J'étais jeune et mal marié, rêveur, avide de voyages et d'aventures, de douces drogues dures et d'écriture. Passions voraces et dévastatrices pour les âmes comme la mienne, en recherche d'absolu, inatteignable. En quête de moi-même, j'avais trouvé Maï Lan. Frêle et mystérieuse jeune femme, qui allait s'éprendre d'un soldat en guerre contre son pays. Et contre lui-même. Il y a des êtres qu'on rencontre trop tard pour ne pas les aimer. Maï Lan." Vingt ans après la défaite des troupes françaises à Diên Biên Phù, en mai 1954, Alexandre, un ancien soldat, revient au Viêtnam sur les traces de Maï Lan, la femme qu'il a follement aimée. L'horreur et l'absurdité de cette guerre sont vite apparues au jeune homme qui, pour échapper à un mariage de convenance, avait cédé à la propagande colonialiste. Au coeur de l'enfer, il va pourtant faire la connaissance des deux êtres qui modèleront celui qu'il est devenu, un journaliste engagé dans les luttes anticoloniales : Maï Lan, et " son sourire aux éclats d'arc-en-ciel ", et Alassane Diop, son camarade de régiment sénégalais, qui lui a sauvé la vie lors de l'attaque d'un pont et dont il épaulera la lutte pour l'indépendance de son pays. Avec ce roman vibrant, intense, rythmé par les poèmes qu'Alexandre a pendant vingt ans écrits à l'absente, Marc Alexandre Oho Bambe nous embarque dans une histoire d'amour éperdu, qui est aussi celle de la rencontre d'un homme avec la vérité de ses sentiments et de ses combats.

03/2018

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Histoire de France

Lettres de Diên Biên Phu

Diên Biên Phu est la dernière bataille livrée par la France avec les soldats de notre vieil empire colonial. Pour la dernière fois, des Nord-Africains, des Africains (qu'on appelait alors Sénégalais, sans doute à cause de notre collusion vieille de quatre siècles avec le Sénégal), des gens de tous nos comptoirs et îles épars, Yanaon, Karika, Mahé, Chandernagor, Pondichéry, les Antilles, les Glorieuses et autres territoires de l'océan Indien, les galaxies du Pacifique ; pour la dernière fois, ces jeunes hommes au service de la France vont se battre, et mourir, côte à côte avec nous, les Gaulois, avec nos cousins européens de la vieille Légion, et surtout avec nos frères indochinois : les Vietnamiens d'abord, déchirés par leur guerre civile, les Cambodgiens, les Laotiens et toute la multitude des peuples de là-haut. Et, chose surprenante, tous ces jeunes hommes pressentent confusément que c'est l'ultime bataille et qu'elle est déjà perdue. Peu ont rechigné. Il y a là un mystère ! Il y a un autre mystère : pourquoi tous ces hommes se sont-ils battus là-haut, au fond d'une vallée perdue du bout du monde, au bord de la Nam Youn, sur le sol du Vietnam, pays indépendant qui n'était plus une possession de la France, avec la même foi, le même acharnement, le même esprit de sacrifice que nos grands-pères sur les bords de la Meuse, sur le sol de France ? Oui, il y a là un grand mystère ! Pierre Schoendoerffer, préface.

04/2004

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Littérature française (poches)

Afin que rien ne change

Emmanuel Wynne, quatrième fortune française, PDG charismatique de la startup de transport Over est kidnappé. Les motifs de son enlèvement sont obscurs. Pour améliorer son quotidien de détenu, le milliardaire doit travailler. Il devient empileur de sucres chez Candy Towers. Par le biais de cette mise en scène, son ravisseur le plonge dans un quotidien aliénant et le confronte à l'absurdité de l'entreprise. Alors que Wynne est sur le point de perdre la tête, une jeune femme se prostituant pour payer ses études vient perturber sa routine et sa solitude. A son contact, il réalise que le capitalisme néolibéral vit ses dernières heures et que s'il ne veut pas perdre littéralement la tête, il va devoir faire ce pour quoi il est le plus doué, changer les règles du marché et mener une révolution, pour conserver le pouvoir, afin que rien ne change.

08/2017

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Critique littéraire

Fins de la littérature. Tome 1 : Esthétiques et discours de la fin

Les discours sur la "fin" de la littérature se multiplient. Les uns déplorent la perte de son aura sociale, l'affaiblissement de son lectorat et préfèrent avec nostalgie les écrivains d'hier à ceux d'aujourd'hui. Les autres évoquent les menaces qui pèsent sur le livre et s'inquiètent de son avenir numérique. Ce flot critique réactive complaisamment une tonalité crépusculaire propre aux fins de siècle. En renouant avec les esthétiques du déclin, il rejoue la prophétie hégélienne d'une mort de l'art. Mais il pointe également ce qui menacerait notre temps : la dissipation de l'héritage humaniste, de l'exigence intellectuelle et de l'esprit critique dans un monde qui abandonne la culture au spectacle et au marché. Il était temps d'interroger ces discours, d'en peser les arguments, les enjeux et les références. Porteurs d'une idéologie ou d'une représentation singulière de la littérature, ne perpétuent-ils pas, en ce début de XXIe siècle, un geste de "l'adieu" volontiers repris par les écrivains eux-mêmes ? A moins que la littérature présente ne cherche désormais à se figurer comme survivante : une littérature d'après la fin ? Avec les contributions de Arno Bertina, Olivier Bessard-Banquy, Gilles Bonnet, Emmanuel Bouju, Martine Boyer-Weinmann, Claude Burgelin, Michel Deguy, Laurent Demanze, Alexandre Gefen, Bertrand Leclair, Marielle Macé, Daniel Martin, Jean-Pierre Martin, Laurent Nunez, Pierre Ouellet, Pierre Senges, John Taylor, Dominique Viart, Tanguy Viel, Nelly Wolf. Ouvrage publié avec le soutien de l'Institut universitaire de France, l'Ecole normale supérieure de Lyon, la région Rhône-Alpes.

03/2012

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Science-fiction

In fines In fine. A la fin des frontières

Vous allez rentrer dans un monde que vous ne pourrez plus quitter, tant les personnages sont attachants, tant l'approche scientifique est recherchée et accessible, tant l'histoire est prenante et plein de rebondissements inattendus. Vous allez rentrer dans un nouveau monde où tout est possible... Quelles limites atteindront les progrès technologiques des terriens ? L'impossible est toujours repoussé, chaque jour, chaque minute... On peut se prendre à rêver que la science révèlera les plus grands secrets de l'humanité, peut-être même des religions et finalement ceux de nos origines universelles. Ni Larry, Henri ou tout autre protagoniste de cette aventure n'aurait pu imaginer la portée de leur découverte. Bien sûr, ils avaient compris qu'ils étaient à l'orée d'une nouvelle ère pour l'humanité... Mais ce qu'ils ignoraient encore, c'étaient le retentissement universel qui en découlera et qui changera " les humanités " à tout jamais. De la SF, de l'anticipation, des éclats de rire, des larmes, de la philosophie entre les lignes, une pincée d'existentialisme, un autre regard, de l'amour et du rêve vous vous apprêtez à plonger dans In fines In fine... Bon Voyage.

08/2022

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Ouvrages généraux

Fin de l'histoire, fin de la géographie

Les discours sur la fin de l'histoire, dominants à la fin du siècle dernier, ont laissé place aux discours marquants la fin de la géographie, à l'urgence climatique et à l'effondrement. Ces considérations s'enracinent dans l'histoire de la philosophie, chez Montesquieu en particulier. La mondialisation et les multiples crises (économique, sociale, politique et sanitaire) que nous traversons, nous imposent un nouveau questionnement pour nous resituer historiquement et géographiquement ; ces deux dimensions étant, de plus, inséparables. La géographie conceptualisant l'espace rend intelligible la temporalité historique. Peut-on pour autant entériner la fin de l'histoire ou de la géographie, la contraction d'un monde englouti par les nouvelles technologies et les moyens de communication instantanés ?

04/2021

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Ouvrages généraux

La fin du s'avoir. Un peu de tout sur tout et rien

Les éditeurs n'aiment pas trop les ouvrages sous forme de dialogue, nous avons néanmoins pensé qu'il y a urgence publier tous deux un bref, mais nous l'espérons percutant ouvrage sous le titre "la fin du S'avoir" qui exprimerait nos visions post-post-modernes sur un monde où même la révolte au denier sens de Foucault qui évoquait celle du ghetto de Varsovie (mort certaine mais seule libération possible face à un pouvoir absolu) n'a plus de sens dès lors que les connaissances ne sont plus incarnées mais dématérialisées. Au contraire nous revendiquons d'incarner le savoir, sans recourir au procédé qui eût consisté à fusionner nos apports sous la plume d'un auteur unique et virtuel car tout savoir est dialectique.

08/2021

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Littérature française

Bien choisir sa religion avant la fin du monde

Restez vivants, devenez croyants ! Ce livre est la Bible du mécréant, la Torah du goy, le Coran de l'infidèle, la choucroute de l'anorexique. On ne vous parle plus que de religion à longueur de journées. Malheureusement, vous êtes un être rationnel et vous n'avez reçu aucune formation religieuse. Vous vous sentez seul, exclu, et même - à raison - menacé. Comme l'aurait dit Judas à Jésus : "T'inquiète." Inutile de croire en Dieu ou de lire les textes sacrés : ce livre est votre planche de salut. Christianisme, islam, hindouisme, bouddhisme ou judaïsme, vous y trouverez tout le nécessaire pour infiltrer la religion de votre choix. Un choix que vous effectuerez grâce à notre infaillible questionnaire, en fonction de votre nature profonde. Ainsi, vous serez bientôt en sécurité, entouré de millions de "frères". Et après ? Eh bien, après nous le déluge ! Avec un peu de chance, le jour où les fous de Dieu auront décidé de s'entretuer, on sera déjà tous morts.

11/2016

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Littérature française (poches)

Quand vient la fin. Suivi de Après la fin

" Mais, tout de même, quand vient la fin, c'est là qu'on mesure à quel point tant et tant de perceptions, de visions, d'émotions, de sensations restèrent étrangères à mon père. Il s'est ruiné la santé, il s'est tué de travail, il a toujours vécu comme un malheureux, comme un paria, comme un esclave, et tout cela pour aboutir à quoi ? A cette faillite totale, à cette chute dans le trou sans fond d'une atroce maladie mortelle ! Oh ! je tiens compte des circonstances parfois pénibles dans lesquelles il dut se débattre. On ne peut pas juger avec les mêmes règles la vie de l'enfant riche et la vie de l'enfant pauvre. Il fallait que mon père se batte avec la vie avant de songer à en jouir. " " Quand vient la fin n'a visé qu'à atteindre une certaine crédibilité par dessus les principes et les conventions. Je ne prétends pas que l'art doive uniquement enfanter des œuvres d'entomologiste ou de clinicien, et j'admets un art de la fiction où l'auteur tiendrait compte des illusions qui permettent aux faits nus d'avoir aussi leur climat fabuleux. C'est ce que j'ai appelé la mythologie de la réalité. Chaque écrivain pouvant créer la sienne, selon son tempérament. "

03/2006

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Littérature française (poches)

La fin de Bartleby

L'écrivain B. va mourir. Le narrateur, ami de l'écrivain B. , se rend à son chevet où l'attend, entre autres, l'étrangeté du personnage inventé en 1853 par l'américain Herman Melville et que tout le monde connaît, Bartleby, scribe de son état. On sait que l'énigmatique formule du copiste, "I would prefer not to" , continue de hanter les esprits longtemps après son invention, sa répétition à l'envi. Au-delà de sa fonction performative et quelle qu'en soit la traduction, elle est devenue pour certains, plus qu'un miroir, comme une raison d'être. Le tour a été réussi à la perfection, qui s'accompagne d'un curieux scotome, ou de l'oubli récurrent d'un détail pourtant hautement significatif : la fin de la nouvelle et le sort funeste de Bartleby qui semblait pourtant, si l'on veut bien l'examiner, inéluctablement arrimé à sa formule. Ce récit-essai qui tisse la lecture de Melville et la fin d'un fictif "écrivain de la disparition" , a pour objet, entre autres, la lecture, ce qu'il en reste, une réflexion sur l'écriture et ce qu'elle implique de renoncement au monde, la publication, l'édition, l'amitié littéraire, les bibliothèques, les écrivains, les rapports qu'ils entretiennent parfois entre eux, les rêves. Ce qui alors prend fin ici - pour renaître aussi de ses cendres ? - c'est une certaine époque de la littérature, idéale, avec ses "lecteurs pénétrants" , ses affinités électives, ses bibliothèques hantées, sa mystérieuse collection de paperolles, mais aussi son autotélisme, ses manies byzantines, ses gloires plus ou moins frelatées, ses calculs, ses impasses. On verra bien où ça nous mène. "J'y racontais comment j'avais appris à lire dans une version pour enfant de Moby Dick aux illustrations colorées d'éloquence. La grande baleine blanche, dans sa douceur monstrueuse, son horrible beauté avait bientôt représenté à mes yeux le processus secret de l'écriture sans que je sache vraiment en expliquer les raisons, en identifier les ressorts. Prisonnier du doute, il fallait pourtant que je parte à sa recherche sur le libre élément et que j'y exerce une patience insensée au milieu de ses sillons invisibles. Puis, au sortir d'une nuit étoilée d'écume, pailletée de doublons équatoriaux, je repérais enfin le souffle fabuleux du cachalot qui aspergeait le ciel de hiéroglyphes. Je devais alors poursuivre le grand corps laiteux à la surface d'un océan de formules dans lesquelles abondait du vertige noyé de vérités encore trop profondément immergées pour être lues. Le plus grand animal m'imposait d'attendre peut-être en pure perte qu'il rapportât aux yeux du monde dans le surgissement grandiose de son corps au-dessus d'une houle hyperbolique des messages compliqués, les énigmes inouïes des profondeurs. Mais je finirais, espérais-je, par faire gicler de sa tête en de longues phrases séminales un spermaceti inépuisable de sens. Je percerais ainsi dans ces vagues d'huile éjaculées les mystères de la création. Et pour ces apothéoses exégétiques, cet engendrement littéraire, je serais couronné de gloire et de goémon". Th. B. Thierry Bouchard : il a fondé et dirigé trente années durant la revue Théodore Balmoral et dirige aujourd'hui une collection éponyme aux éditions Fario. Il a publié : Tous ceux qui passent, Deyrolle, 1996, Où les emportes-tu ? , Deyrolle, 1997, Blue Bird's Corner, Fario, 2014.

02/2020

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Science-fiction

La fin de tout

"Le jour de mes soixante-quinze ans, je me suis engagé". Ainsi commençait Le Vieil Homme et la Guerre, le premier livre de la série. Mais le temps a passé depuis l'époque où la Terre alimentait benoîtement les Forces de défense coloniale en chair à canon. A présent, c'est non. Et, désormais au régime sec, l'Union coloniale regarde se cabrer les mondes qu'elle a colonisés. On se prend ici et là à revendiquer son indépendance. Et tout cela dans un univers où l'espèce humaine est loin d'avoir la cote. Prise entre le Conclave, puissante confédération de peuples extraterrestres plus ou moins hostiles, et ses propres divisions internes, l'humanité pourrait bien faire face à la fin de tout. D'autant qu'une organisation clandestine en plein essor hante l'obscurité de l'espace et qu'elle oeuvre à dresser par tous les moyens les uns contre les autres. "Salut. Je m'appelle Rafe Daquin et je suis un cerveau en boîte".

02/2017

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Poésie

La Fin de Satan

"Antres noirs du passé, porches de la durée Sans dates, sans rayons, sombre et démesurée, Cycles antérieurs à l'homme, chaos, cieux, Monde terrible et plein d'êtres mystérieux, Ô brume épouvantable ou les préadamites Apparaissent, debout dans l'ombre sans limites, Qui pourrait vous sonder, gouffres, temps inconnus ! Le penseur qui, pareil aux pauvres, va pieds nus Par respect pour Celui qu'on ne voit pas, le mage, Fouille la profondeur et l'origine et l'âge, Creuse et cherche au-delà des colosses, plus loin Que les faits dont le ciel d'à présent est témoin, Arrive en pâlissant aux choses soupçonnées, Et trouve, en soulevant des ténèbres d'années, Et des couches de jours, de mondes, de néants, Les siècles monstres morts sous les siècles géants. Et c'est ainsi que songe au fond des nuits le sage Dont un reflet d'abîme éclaire le visage". Extrait de Et nox facta est, IX

08/1984

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Littérature française

La Fin de Chéri

"Tout est foutu ! J'ai trente ans ! " : exaltation et désespoir de Chéri, alors qu'il revient de la Grande Guerre et ne reconnaît plus le monde qu'il a quitté. L'heure est au négoce et à l'appât du gain. Son épouse, autrefois muette et effrayée, gère désormais les affaires du couple. Son ancienne maîtresse est devenue une vieille femme obèse qui a tiré un trait sur sa vie passée. En retournant à son existence oisive d'avant-guerre, Chéri ne sait plus quel rôle tenir et découvre son incapacité à s'adapter. Désoeuvré et apathique, enfermé dans une solitude complète et étranger aux valeurs auxquelles se raccroche la société, le jeune homme choisira la mort. Représentant de cette génération ravagée par un nouveau mal du siècle, Chéri prend place parmi les grandes figures romanesques de l'immédiat après-guerre, aux côtés des héros de Mauriac, de Radiguet, de Cocteau ; de ceux, en somme, qui ont donné la parole à l'adolescence inquiète et aux enfants terribles.

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Esotérisme

La fin de Dieu

Le jour où nous comprenons qui nous sommes, notre vie change. Ce changement est dû à l'augmentation de notre niveau de conscience mais également grâce à l'origine stellaire qui compose notre âme. En effet, plus notre conscience évolue, plus nous changeons. Encore faut-il vouloir emprunter ce chemin. La terre que nous connaissons abrite plusieurs plans de consciences, de vibrations, de dimensions. Si nous sommes ici, maintenant, ce n'est pas par hasard : nous répondons à une "mission de vie?". Cette mission est juste et nécessaire. Elle prendra tout son sens dans l'acceptation. Qui sommes-nous ? Quelle est cette mission ?

11/2022

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Mouche

La Fin de Velvet

Au milieu de la nuit, à l'heure où les monstres se réveillent, Lima découvre sa grande soeur dans la chambre. Pourtant, hier encore, Velvet dormait à l'hôpital. "Dépêche-toi, on va être en retard", lui dit-elle en lui tendant ses chaussures. Lima accompagnerait sa grande soeur jusqu'au bout du danger. Dehors, il y a plein de bruits inconnus. On dirait que la nuit parle une langue étrangère. Et une ombre étrange semble les suivre.

09/2023

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Poésie

Fin de la mythologie

MISERE Parce que la cuirasse de force m'était trop courte on m'a chaussé des jambières d'un chevalier on m'a enfoncé le heaume jusqu'aux yeux et mes bras on les a coupés - au cas où. Puisque depuis lors je ne croise plus que des chevaliers j'accours pour leur serrer la main je m'empresse de leur serrer la main je me hâte de leur serrer la main. Et parfois je reste en vie.

10/2021

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Autres

De la fin. Conversations

Le philosophe Alain Badiou, en dialogue avec Giovanbattista Tusa, propose ici d'abandonner la thèse heideggérienne d'une unité destinale de la philosophie, sous le nom de métaphysique. Plutôt que d'af ? rmer qu'il n'y a pas de vérité, il s'agirait alors de reconstruire une relation entre les vérités et un absolu non transcendant. En menant une critique radicale de la doctrine de la ? nitude, qui nous rappelle que l'être humain est mortel et qui af ? rme le relativisme culturel et le caractère inachevé de tout accès au vrai, le philosophe entend ainsi montrer comment le concept d'in ? ni serait la condition des vérités universelles.

10/2023

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Actualité et médias

FIN DE LA PUBLICITE

Depuis une dizaine d'années, il semble que la réclame qui nous tient lieu de publicité touche à sa fin. Sa dernière métamorphose présente, sous l'étiquette de la communication institutionnelle, une synthèse des deux soeurs naguère ennemies, la publicité économique et la propagande politique. Trois essais cernent ici le profil de cette nouvelle communication en Amérique, en Asie et en Europe.

07/1993

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Réalistes, contemporains

La Fin de juillet

"- Tu vois cette maison ?? Un type y habite... - Quel type ?? - Mon père d'après ce que je sais... - Tu ne le connais pas ?? - Non. - Mais lui, il sait que tu existes ?? - Ouais. - Viens, on va voir de plus près. - Ah non, pas question ? ! - Après tout, c'est un peu comme chez toi... - Arrête, s'il te plaît... Non, n'y va pas. Arrête... Stop ? ! En vacances chez sa grand-mère qui ne déscotche pas de la télé, Alek zone avec son pote, la soeur de son pote et les chiens. Il n'y a rien d'autre à faire, c'est la fin de juillet".

04/2021

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Littérature française

La fin de tout

"Nous sommes le 369e jour depuis que le virus a envahi Atlanta. Je suis toujours à la recherche de Thomas, mon petit frère, qui a disparu le soir où est apparu ce foutu virus. Je ne sais pas où il est, s'il est vivant, s'il a réussi à s'enfuir à temps. Je prends une photo et une montre. - C'est lui Thomas, dis-je en posant mon doigt sur la photo. Je ne sais pas si mes parents ont survécu, je leur ai fait la promesse de le retrouver et c'est ce que je compte bien faire".

11/2022

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Littérature française

La Fin de Chéri

"A maintes reprises, pendant la guerre, en sortant d'un long sommeil sans rêves ou d'un repos à chaqueminute rompu, il lui était arrivé de s'éveiller hors du présent, dépouillé de son passé le plus récent, rendu à l'enfance, - rendu à Léa". La fin de la guerre 1914-1918 n'annonce pas de réjouissances pour Chéri. Démobilisé, il peine à vivre au présent. Il se désintéresse de l'amour de sa femme, et la fascination qu'il entretient dans ses souvenirs pour son ancienne maîtresse Léa disparaît lorsqu'il la revoit vieillie. La reconnaissant à peine, il perçoit dans son visage le reflet de sa propre déchéance. Explorant les souvenirs de moments passés qui ne reviendront jamais, Chéri entame une longue descente aux enfers. La Fin de Chéri témoigne avant tout des ravages de la guerre sur les hommes. Au cours du récit, Colette laisse la parole à Chéri qui exprime une profonde solitude et un immense désespoir.

04/2022

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Sociologie

La fin de vie

Alors qu'un projet de loi relatif à la fin de vie est encore en cours de rédaction, celui-ci fait déjà l'objet de vives discussions, notamment autour de la mise en oeuvre d'aides actives à mourir. Cet ouvrage propose de faire le point sur cette question en interrogeant la notion de " fin de vie " puis en revenant sur cinquante années de controverses relatives au " mal mourir ". Afin d'éclairer la réflexion, il montre comment certaines " affaires " ont contribué à médiatiser et politiser la question puis porte la focale sur les dispositifs d'aides actives à mourir à l'oeuvre en Suisse, en Belgique et aux Pays-Bas.

04/2024

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Histoire de France

Les chemins de Diên Biên Phu

En août 1944, à la libération de Paris, Jean-Louis Rondy s'engage dans la 2e DB. Quelques jours plus tard, Jean Guêtre débarque en Provence en qualité de troupe de choc. Pierre Latanne, lui, se rappelle encore l'arrestation de son père par la Gestapo un an plus tôt et se réjouit à l'idée que ce dernier ait réussi à s'évader, même si depuis il doit vivre caché. A la même époque, Heinrich Bauer poursuit ses études en Allemagne, dans une Napola - une université d'élite réservée aux futurs cadres du parti nazi. Quant à Bernard Ledogar et à Jean Carpentier, ils vivent une enfance itinérante, au gré des aléas de la guerre. Qui pourrait imaginer le chemin que ces hommes ont déjà parcouru ? Et qui pourrait imaginer les circonstances qui, près de dix ans plus tard, les amèneront à combattre ensemble contre le Viêt-minh ? Jean-Louis Rondy sert alors comme médecin au 1er BEP, Pierre Latanne comme jeune officier au 5e BPVN. Heinrich Bauer est devenu sergent au 2e BEP, Bernard Ledogar parachutiste au 6e BPC et Jean Carpentier second maître navigant au sein de la flottille 28F de l'aéronavale. Ils ont tous été projetés dans la fournaise de Diên Biên Phu, à l'exception de Jean Guêtre, qui sert dans les commandos Nord Vietnam et opère dans le delta tonkinois, où la situation se détériore également de jour en jour. A travers le récit des parcours croisés de ces six jeunes hommes devenus soldats, jusqu'à la réunion de leurs destins dans le delta tonkinois, à Diên Biên Phu ou dans les camps de prisonniers, le lecteur découvre le portrait saisissant et dramatique de la France en guerre et de la guerre d'Indochine, mais aussi quelques-unes des innombrables tragédies individuelles endurées dans ce conflit.

04/2015

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Historique

Le chirurgien de Diên Biên Phu

En novembre 1953, Jacques Gindrey est affecté à l'antenne chirurgicale mobile de Diên Biên Phu. Durant 57 jours et 57 nuits, il soignera et opèrera les soldats blessés au front. L'afflux massif de blessés, sans possibilité d'évacuation aérienne ou terrestre, oblige les médecins des postes avancés à pratiquer des gestes chirurgicaux majeurs.

03/2022

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Policiers

La fin

Que valent l'amour, l'amitié et la justice quand le monde est sur le point d'en finir ? Vous avez dix-sept ans, c'est l'été. En apparence, la vie suit son cours. Sauf que tout le monde sait. Dans un peu plus d'un mois, une comète va percuter la terre, et ce sera la fin. Comment passerez-vous les dernières semaines ? Que voulez vous dire à ceux que vous aimez ? Qu'est-ce que cela change de connaître la date de votre mort ? Puisque tout le monde va mourir bientôt, est-ce qu'une vie de plus ou de moins a de l'importance ? LA FIN est une histoire d'amour aux accents de thriller. Le roman raconte l'histoire de deux adolescents solitaires privés de futur. Une tragédie les unit et ils décident de résoudre ensemble un mystère. Trouveront-ils les réponses qu'ils poursuivent avant que le ciel ne s'enflamme et que les océans ne s'évaporent ?

10/2019