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La fin de Bartleby

Extraits

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Littérature française (poches)

La fin de Bartleby

L'écrivain B. va mourir. Le narrateur, ami de l'écrivain B. , se rend à son chevet où l'attend, entre autres, l'étrangeté du personnage inventé en 1853 par l'américain Herman Melville et que tout le monde connaît, Bartleby, scribe de son état. On sait que l'énigmatique formule du copiste, "I would prefer not to" , continue de hanter les esprits longtemps après son invention, sa répétition à l'envi. Au-delà de sa fonction performative et quelle qu'en soit la traduction, elle est devenue pour certains, plus qu'un miroir, comme une raison d'être. Le tour a été réussi à la perfection, qui s'accompagne d'un curieux scotome, ou de l'oubli récurrent d'un détail pourtant hautement significatif : la fin de la nouvelle et le sort funeste de Bartleby qui semblait pourtant, si l'on veut bien l'examiner, inéluctablement arrimé à sa formule. Ce récit-essai qui tisse la lecture de Melville et la fin d'un fictif "écrivain de la disparition" , a pour objet, entre autres, la lecture, ce qu'il en reste, une réflexion sur l'écriture et ce qu'elle implique de renoncement au monde, la publication, l'édition, l'amitié littéraire, les bibliothèques, les écrivains, les rapports qu'ils entretiennent parfois entre eux, les rêves. Ce qui alors prend fin ici - pour renaître aussi de ses cendres ? - c'est une certaine époque de la littérature, idéale, avec ses "lecteurs pénétrants" , ses affinités électives, ses bibliothèques hantées, sa mystérieuse collection de paperolles, mais aussi son autotélisme, ses manies byzantines, ses gloires plus ou moins frelatées, ses calculs, ses impasses. On verra bien où ça nous mène. "J'y racontais comment j'avais appris à lire dans une version pour enfant de Moby Dick aux illustrations colorées d'éloquence. La grande baleine blanche, dans sa douceur monstrueuse, son horrible beauté avait bientôt représenté à mes yeux le processus secret de l'écriture sans que je sache vraiment en expliquer les raisons, en identifier les ressorts. Prisonnier du doute, il fallait pourtant que je parte à sa recherche sur le libre élément et que j'y exerce une patience insensée au milieu de ses sillons invisibles. Puis, au sortir d'une nuit étoilée d'écume, pailletée de doublons équatoriaux, je repérais enfin le souffle fabuleux du cachalot qui aspergeait le ciel de hiéroglyphes. Je devais alors poursuivre le grand corps laiteux à la surface d'un océan de formules dans lesquelles abondait du vertige noyé de vérités encore trop profondément immergées pour être lues. Le plus grand animal m'imposait d'attendre peut-être en pure perte qu'il rapportât aux yeux du monde dans le surgissement grandiose de son corps au-dessus d'une houle hyperbolique des messages compliqués, les énigmes inouïes des profondeurs. Mais je finirais, espérais-je, par faire gicler de sa tête en de longues phrases séminales un spermaceti inépuisable de sens. Je percerais ainsi dans ces vagues d'huile éjaculées les mystères de la création. Et pour ces apothéoses exégétiques, cet engendrement littéraire, je serais couronné de gloire et de goémon". Th. B. Thierry Bouchard : il a fondé et dirigé trente années durant la revue Théodore Balmoral et dirige aujourd'hui une collection éponyme aux éditions Fario. Il a publié : Tous ceux qui passent, Deyrolle, 1996, Où les emportes-tu ? , Deyrolle, 1997, Blue Bird's Corner, Fario, 2014.

02/2020

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Poches Littérature internation

Bartleby

Un jeune commis aux écritures se présente un jour à l'étude d'un notaire new-yorkais. S'il commence son nouvel emploi avec une assiduité frôlant le zèle, Bartleby délaisse peu à peu ses tâches, avant de finir par refuser catégoriquement de travailler. Le narrateur, secondé par ses fidèles employés le Dindon, Pinces Coupantes et Biscuit au Gingembre, déploie des trésors d'imagination pour tenter de ramener Bartleby à la raison. Mais à chaque demande, chaque ordre, inlassablement, le jeune homme répond avec une douceur implacable : "J'aimerais mieux pas". Dans ce court roman, Herman Melville dresse avec brio le portrait d'un personnage d'une fascinante ambiguïté. Par son mutisme et sa résistance farouche à toute forme d'autorité, Bartleby s'est imposé comme l'une des figures les plus complexes et les plus troublantes de la littérature. Présentation et dossier de Jean-Pierre Naugrette. Traduit de l'anglais par Pierre Goubert.

06/2019

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Anglais apprentissage

Bartleby le scribe : Bartleby the Scrivener

"Bartleby the Scrivener est l'histoire d'un homme qui "préfère" ne plus jouer au jeu des hommes, ou, comme on dirait aujourd'hui, qui préfère ne plus jouer le jeu des hommes. Il exprime cette préférence par un conditionnel poli, I would prefer not to, mais elle est à ce point radicale qu'il se refuse à toute explication". Daniel Pennac.

05/2003

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Littérature française (poches)

L'imitation de Bartleby

Le 29 juillet 2010, à Zurich, Michèle Causse, théoricienne féministe et traductrice, a choisi de dénaître en mourant par suicide assisté le jour de son anniversaire. Se pourrait-il qu'existe un lien entre sa mort et celle du personnage du livre Bartleby le scribe qu'elle avait traduit en français ? Telle est la question qui travaille le narrateur, un étudiant en théologie qui commence à bien connaître les Evangiles, où il a lu cette phrase : Cherchez et vous trouverez.

10/2019

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Littérature Espagnole

Bartleby et compagnie

Marcelo est un employé de bureau ordinaire depuis qu'il a renoncé à l'écriture, vingt-cinq ans plus tôt, après la publication de son premier roman. Un jour pourtant, il entreprend de composer le roman des écrivains qui ont renoncé à la littérature, et part en quête de tous ces Bartleby, en référence au personnage d'Herman Melville. Il tient alors le journal de cet écrit, fournissant ainsi les notes de bas de page d'un texte invisible au lecteur. Avec ces remarques, parfois hilarantes, souvent empreintes de mélancolie, Enrique Vila-Matas nous parle de l'égarement, des livres absents, de ceux qui ont renoncé à la littérature, par folie ou par vanité, et de ce qu'ils ont laissé en suspension dans les marges.

02/2022

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Poches Littérature internation

Bartleby le scribe

Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : - Histoire littéraire : Le romantisme américain : l'affirmation d'une littérature singulière - Genre et registre : Réalisme et subversion : l'ironie dans Bartleby - L'écrivain à sa table de travail : La construction du sens : le personnage et l'interprétation - Groupement de textes : Le romantisme américain et l'individu - Chronologie : Herman Melville et son temps - Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture Recommandé pour les classes de lycée. Avec un dossier et des notes réalisés par Olivier Rocheteau, agrégé de lettres modernes, et une "lecture d'image" par Alain Jaubert, écrivain et réalisateur. Recommandé pour les classes de lycée.

11/2010

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Théâtre - Pièces

Bartleby mon frere

Nous sommes dans une pièce de théâtre. On y tourne un film sur le Bartleby de Melville. Tous ceux que réunit le tournage ont une raison puissante et personnelle de participer à cette création. Ainsi Daniel Pennac nous invite-t-il, en rapprochant la figure de son propre frère de celle du fameux scribe, à visiter les coulisses du théâtre, du cinéma et l'atelier d'un grand écrivain.

08/2021

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Divers

Bartleby le scribe

Un notaire engage dans son étude un dénommé Bartleby pour un travail de clerc, chargé de copier des actes. Au fil du temps Bartleby, qui s'est d'abord montré travailleur, consciencieux, lisse, ne parlant à personne, révèle une autre part de sa personnalité : il refuse certains travaux que lui demande son patron. Il ne les refuse pas ouvertement, il dit simplement qu'il "préférerait pas" les faire, et ne les fait pas. Et cette phrase revient alors systématiquement dans sa bouche : "I would prefer not to", traduite en français par "je préférerais pas". Peu à peu, Bartleby cesse complètement de travailler, mais aussi de sortir de l'étude, où il dort. Il ne mange rien d'autre que des biscuits au gingembre, et refuse même son renvoi par son employeur. Le dessinateur Stefano Ricci s'empare de cette oeuvre majeure d'Herman Melville de 1853 et la transpose dans notre monde du XXI ? siècle. Je préférerais pas... : avec cette petite phrase apparemment inoffensive de Bartleby, c'est toute la logique productiviste du XIX ? siècle qui vacille. Une phrase qui résonne encore aujourd'hui. Après Céline par Tardi, Albert Camus par José Munoz, Romain Gary par Sfar, la collection Futuropolis/Gallimard confirme sa place d'exceptionnelle collection des grands écrits littéraires illustrés.

10/2021

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Littérature française

Quelque chose en lui de Bartleby

Le jour où Arnold Spitzweg crée son blog, une petite révolution est en marche : l'employé de bureau discret jusqu'à l'effacement cède donc à la modernité mais sans renier ses principes. Sur la toile, à contre-courant du discours ambiant prônant l'activité outrancière, il fait l'éloge de la lenteur et décrit l'inclination naturelle à la paresse. Contre toute attente, les écrits intimes d'Arnold Spitzweg résonnent avec force chez des milliers d'internautes : on le félicite, on le sollicite, on parle de lui à la radio... L'homme anonyme fait l'événement. Comment vivra-t-il cette subite notoriété?

08/2009

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Critique

Le fil sans fin

"Nous autres, enfants de l'Europe des riches, qui a produit Auschwitz, nous qui passons pour des êtres civilisés, vivant dans une paix apparente depuis plus de soixante-dix ans, nous pensions être sortis de tout cela. Et aujourd'hui que le monde en est réduit au sauve-qui-peut, aujourd'hui que la grande fuite a commencé, nous sommes encore tout imprégnés du sentiment déraisonnable d'être étrangers aux désastres qui nous environnent". Face à tant de violence destructrice, d'où pourrait bien venir un élan de reconstruction de l'Europe ? Qu'y a-t-il encore d'authentique dans un Occident submergé par le matérialisme ? Pourrons-nous nous rétablir sans avoir besoin d'autres guerres et catastrophes ? A l'urgence de ces questions, Paolo Rumiz cherche une réponse dans les lieux et parmi les personnes qui continuent de tenir le fil des valeurs essentielles. Ce sont les disciples de Benoît de Nursie, le saint patron de l'Europe. Rumiz les a cherchés dans leurs abbayes, de l'Atlantique aux rives du Danube, des lieux plus forts que les invasions et les guerres. A l'heure où les semeurs d'ivraie tentent de déchirer l'utopie de leurs pères, les hommes qui y vivent selon une "règle" plus que jamais valable aujourd'hui nous disent que l'Europe est, avant tout, un espace millénaire de migrations.

08/2022

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Poches Littérature internation

Bartleby, Les Iles enchantées, Le Campanile

Un homme est engagé comme copiste dans un cabinet de Wall Street. Et voilà qu'à peine arrivé. cet employé modeste se met, sans raison, à opposer à chacune des requêtes de son patron la même formule stupéfiante : I would prefer not to, "J'aimerais mieux pas". Cet homme, c'est Bartleby ; son destin, celui d'un original qui, par la force de quelques mots, sème autour de lui un vent de folie, sape toute autorité, et se coupe irrémédiablement du reste du monde. Fable grinçante où le cocasse le dispute au tragique. Bartleby est l'une des oeuvres les plus corrosives de Melville. Les deux autres récits rassemblés dans ce volume lui font écho : les mystérieux marins solitaires des îles enchantées et Bannadonna, l'artisan génial reclus dans la tour du Campanile, sont les frères de Bartleby. A travers ces trois histoires, Melville, explorateur de l'âme humaine, construit un univers dans lequel chaque personnage, défiant la normalité, emporte le lecteur dans le vertige salutaire du doute.

04/2012

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Romans graphiques

Bartleby, le scribe. Une histoire de Wall Street

New York City, quartier de Wall Street. Un jeune homme est engagé dans une étude de notaire. Il s'appelle Bartleby. Son rôle consiste à copier des actes juridiques. Les premiers temps, Bartleby se montre irréprochable. Consciencieux, efficace, infatigable, il abat un travail colossal, le jour comme la nuit, sans jamais se plaindre. Son énergie est contagieuse. Elle pousse ses collègues, pourtant volontiers frondeurs, à donner le meilleur d'eux-mêmes. Un jour, la belle machine se dérègle. Lorsque le patron de l'étude lui confie un travail, Bartleby refuse de s'exécuter. Poliment, mais fermement. I would prefer not, lui répond-il. Soit, en français : je préfèrerais ne pas. Désormais, Bartleby cessera d'obéir aux ordres, en se murant dans ces quelques mots qu'il prononce comme un mantra. Je préfèrerais ne pas. Non seulement il cesse de travailler, mais il refuse de quitter les lieux... José Luis Munuera s'empare de la nouvelle d'Herman Melville dans une adaptation magistrale et porte un regard original sur ce texte, réflexion stimulante sur l'obéissance et la résistance passive.

02/2021

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Littérature anglo-saxonne

Bartleby, le scribe. Une histoire de Wall Street

"J'aimerais mieux ne pas" répond invariablement le scribe Bartleby quand on lui confie un travail. Cette phrase, devenue culte, est un cri de résistance puissant. L'obstination de Bartleby à refuser toutes les tâches qu'on lui demande nous fascine et nous émeut, jusqu'à nous guider vers une forme d'audace et de liberté jamais explorée. "Rien n'exaspère autant une personne sérieuse que la résistance passive". Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Bernard Hoepffner. Postface d' Olivier Nora

06/2023

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Poches Littérature internation

Bartleby, le scribe. Une histoire de Wall street

Le monde que Melville décrit dans la célébrissime nouvelle Bartleby en 1853, c'est déjà le monde de la start up nation, des travailleurs atomisés, surveillés, uberisés ; des managers amis ; le monde des bullshit jobs, de l'open space et de la transparence ; un monde impersonnel et vide, dématérialisé et pétrifié, dans lequel toute issue ne débouche que sur des impasses et où toute forme de résistance est criminalisée. Le monde du copyright, de la mégalopole et du flux. Bref, un monde marchand, brutal et clos, né dans la première moitié du XIXe siècle à Wall Street, et qui est devenu aujourd'hui le nôtre. Il n'est donc pas étonnant que I would prefer not to ait pu servir de slogan aux manifestants du mouvement Occupy Wall Street.

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Romans, témoignages & Co

Seules les traces demeurent. Suivi de Poème à Bartleby

De la note la plus grave à la mélodie des clochettes de l'île de Teshima, Béatrice Courraud crée des passerelles où des mondes se croisent et parfois s'interpénètrent. Des univers inspirés et hantés par le génocide du peuple juif, par la solitude, mais aussi par ce désir fou d'un ailleurs possible, en soi, vers l'autre, à inventer, à se réinventer. La lame du souvenir déferle, sépare, tranche, elle est aussi ce qui surgit, ravive, et fait renaître. "Et toi Dont je ne sais rien d'autre Que toi ? "

02/2024

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Critique littéraire

Fins de la littérature. Tome 1 : Esthétiques et discours de la fin

Les discours sur la "fin" de la littérature se multiplient. Les uns déplorent la perte de son aura sociale, l'affaiblissement de son lectorat et préfèrent avec nostalgie les écrivains d'hier à ceux d'aujourd'hui. Les autres évoquent les menaces qui pèsent sur le livre et s'inquiètent de son avenir numérique. Ce flot critique réactive complaisamment une tonalité crépusculaire propre aux fins de siècle. En renouant avec les esthétiques du déclin, il rejoue la prophétie hégélienne d'une mort de l'art. Mais il pointe également ce qui menacerait notre temps : la dissipation de l'héritage humaniste, de l'exigence intellectuelle et de l'esprit critique dans un monde qui abandonne la culture au spectacle et au marché. Il était temps d'interroger ces discours, d'en peser les arguments, les enjeux et les références. Porteurs d'une idéologie ou d'une représentation singulière de la littérature, ne perpétuent-ils pas, en ce début de XXIe siècle, un geste de "l'adieu" volontiers repris par les écrivains eux-mêmes ? A moins que la littérature présente ne cherche désormais à se figurer comme survivante : une littérature d'après la fin ? Avec les contributions de Arno Bertina, Olivier Bessard-Banquy, Gilles Bonnet, Emmanuel Bouju, Martine Boyer-Weinmann, Claude Burgelin, Michel Deguy, Laurent Demanze, Alexandre Gefen, Bertrand Leclair, Marielle Macé, Daniel Martin, Jean-Pierre Martin, Laurent Nunez, Pierre Ouellet, Pierre Senges, John Taylor, Dominique Viart, Tanguy Viel, Nelly Wolf. Ouvrage publié avec le soutien de l'Institut universitaire de France, l'Ecole normale supérieure de Lyon, la région Rhône-Alpes.

03/2012

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Science-fiction

In fines In fine. A la fin des frontières

Vous allez rentrer dans un monde que vous ne pourrez plus quitter, tant les personnages sont attachants, tant l'approche scientifique est recherchée et accessible, tant l'histoire est prenante et plein de rebondissements inattendus. Vous allez rentrer dans un nouveau monde où tout est possible... Quelles limites atteindront les progrès technologiques des terriens ? L'impossible est toujours repoussé, chaque jour, chaque minute... On peut se prendre à rêver que la science révèlera les plus grands secrets de l'humanité, peut-être même des religions et finalement ceux de nos origines universelles. Ni Larry, Henri ou tout autre protagoniste de cette aventure n'aurait pu imaginer la portée de leur découverte. Bien sûr, ils avaient compris qu'ils étaient à l'orée d'une nouvelle ère pour l'humanité... Mais ce qu'ils ignoraient encore, c'étaient le retentissement universel qui en découlera et qui changera " les humanités " à tout jamais. De la SF, de l'anticipation, des éclats de rire, des larmes, de la philosophie entre les lignes, une pincée d'existentialisme, un autre regard, de l'amour et du rêve vous vous apprêtez à plonger dans In fines In fine... Bon Voyage.

08/2022

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Ouvrages généraux

Fin de l'histoire, fin de la géographie

Les discours sur la fin de l'histoire, dominants à la fin du siècle dernier, ont laissé place aux discours marquants la fin de la géographie, à l'urgence climatique et à l'effondrement. Ces considérations s'enracinent dans l'histoire de la philosophie, chez Montesquieu en particulier. La mondialisation et les multiples crises (économique, sociale, politique et sanitaire) que nous traversons, nous imposent un nouveau questionnement pour nous resituer historiquement et géographiquement ; ces deux dimensions étant, de plus, inséparables. La géographie conceptualisant l'espace rend intelligible la temporalité historique. Peut-on pour autant entériner la fin de l'histoire ou de la géographie, la contraction d'un monde englouti par les nouvelles technologies et les moyens de communication instantanés ?

04/2021

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Littérature française (poches)

Quand vient la fin. Suivi de Après la fin

" Mais, tout de même, quand vient la fin, c'est là qu'on mesure à quel point tant et tant de perceptions, de visions, d'émotions, de sensations restèrent étrangères à mon père. Il s'est ruiné la santé, il s'est tué de travail, il a toujours vécu comme un malheureux, comme un paria, comme un esclave, et tout cela pour aboutir à quoi ? A cette faillite totale, à cette chute dans le trou sans fond d'une atroce maladie mortelle ! Oh ! je tiens compte des circonstances parfois pénibles dans lesquelles il dut se débattre. On ne peut pas juger avec les mêmes règles la vie de l'enfant riche et la vie de l'enfant pauvre. Il fallait que mon père se batte avec la vie avant de songer à en jouir. " " Quand vient la fin n'a visé qu'à atteindre une certaine crédibilité par dessus les principes et les conventions. Je ne prétends pas que l'art doive uniquement enfanter des œuvres d'entomologiste ou de clinicien, et j'admets un art de la fiction où l'auteur tiendrait compte des illusions qui permettent aux faits nus d'avoir aussi leur climat fabuleux. C'est ce que j'ai appelé la mythologie de la réalité. Chaque écrivain pouvant créer la sienne, selon son tempérament. "

03/2006

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Littérature française

La fin de rien

Années 1930. Dans un pays de l'Est, un homme est arrêté et conduit à la prison d'Etat où il est interrogé sans ménagement. Il prétend être représentant de commerce, s'appeler Greedich, mais ses geôliers lui donnent du Monsieur Hortsman. Il veut que l'on prévienne sa femme. Les bourreaux assurent qu'il n'est pas marié. Les questions pleuvent comme les coups. Hortsman appartient à une organisation terroriste qui vise l'armée. Mais l'homme maintient être Greedich.

08/2015

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Science-fiction

La fin de tout

"Le jour de mes soixante-quinze ans, je me suis engagé". Ainsi commençait Le Vieil Homme et la Guerre, le premier livre de la série. Mais le temps a passé depuis l'époque où la Terre alimentait benoîtement les Forces de défense coloniale en chair à canon. A présent, c'est non. Et, désormais au régime sec, l'Union coloniale regarde se cabrer les mondes qu'elle a colonisés. On se prend ici et là à revendiquer son indépendance. Et tout cela dans un univers où l'espèce humaine est loin d'avoir la cote. Prise entre le Conclave, puissante confédération de peuples extraterrestres plus ou moins hostiles, et ses propres divisions internes, l'humanité pourrait bien faire face à la fin de tout. D'autant qu'une organisation clandestine en plein essor hante l'obscurité de l'espace et qu'elle oeuvre à dresser par tous les moyens les uns contre les autres. "Salut. Je m'appelle Rafe Daquin et je suis un cerveau en boîte".

02/2017

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Poésie

La Fin de Satan

"Antres noirs du passé, porches de la durée Sans dates, sans rayons, sombre et démesurée, Cycles antérieurs à l'homme, chaos, cieux, Monde terrible et plein d'êtres mystérieux, Ô brume épouvantable ou les préadamites Apparaissent, debout dans l'ombre sans limites, Qui pourrait vous sonder, gouffres, temps inconnus ! Le penseur qui, pareil aux pauvres, va pieds nus Par respect pour Celui qu'on ne voit pas, le mage, Fouille la profondeur et l'origine et l'âge, Creuse et cherche au-delà des colosses, plus loin Que les faits dont le ciel d'à présent est témoin, Arrive en pâlissant aux choses soupçonnées, Et trouve, en soulevant des ténèbres d'années, Et des couches de jours, de mondes, de néants, Les siècles monstres morts sous les siècles géants. Et c'est ainsi que songe au fond des nuits le sage Dont un reflet d'abîme éclaire le visage". Extrait de Et nox facta est, IX

08/1984

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Littérature française

La Fin de Chéri

"Tout est foutu ! J'ai trente ans ! " : exaltation et désespoir de Chéri, alors qu'il revient de la Grande Guerre et ne reconnaît plus le monde qu'il a quitté. L'heure est au négoce et à l'appât du gain. Son épouse, autrefois muette et effrayée, gère désormais les affaires du couple. Son ancienne maîtresse est devenue une vieille femme obèse qui a tiré un trait sur sa vie passée. En retournant à son existence oisive d'avant-guerre, Chéri ne sait plus quel rôle tenir et découvre son incapacité à s'adapter. Désoeuvré et apathique, enfermé dans une solitude complète et étranger aux valeurs auxquelles se raccroche la société, le jeune homme choisira la mort. Représentant de cette génération ravagée par un nouveau mal du siècle, Chéri prend place parmi les grandes figures romanesques de l'immédiat après-guerre, aux côtés des héros de Mauriac, de Radiguet, de Cocteau ; de ceux, en somme, qui ont donné la parole à l'adolescence inquiète et aux enfants terribles.

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Esotérisme

La fin de Dieu

Le jour où nous comprenons qui nous sommes, notre vie change. Ce changement est dû à l'augmentation de notre niveau de conscience mais également grâce à l'origine stellaire qui compose notre âme. En effet, plus notre conscience évolue, plus nous changeons. Encore faut-il vouloir emprunter ce chemin. La terre que nous connaissons abrite plusieurs plans de consciences, de vibrations, de dimensions. Si nous sommes ici, maintenant, ce n'est pas par hasard : nous répondons à une "mission de vie?". Cette mission est juste et nécessaire. Elle prendra tout son sens dans l'acceptation. Qui sommes-nous ? Quelle est cette mission ?

11/2022

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Mouche

La Fin de Velvet

Au milieu de la nuit, à l'heure où les monstres se réveillent, Lima découvre sa grande soeur dans la chambre. Pourtant, hier encore, Velvet dormait à l'hôpital. "Dépêche-toi, on va être en retard", lui dit-elle en lui tendant ses chaussures. Lima accompagnerait sa grande soeur jusqu'au bout du danger. Dehors, il y a plein de bruits inconnus. On dirait que la nuit parle une langue étrangère. Et une ombre étrange semble les suivre.

09/2023

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Poésie

Fin de la mythologie

MISERE Parce que la cuirasse de force m'était trop courte on m'a chaussé des jambières d'un chevalier on m'a enfoncé le heaume jusqu'aux yeux et mes bras on les a coupés - au cas où. Puisque depuis lors je ne croise plus que des chevaliers j'accours pour leur serrer la main je m'empresse de leur serrer la main je me hâte de leur serrer la main. Et parfois je reste en vie.

10/2021

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Autres

De la fin. Conversations

Le philosophe Alain Badiou, en dialogue avec Giovanbattista Tusa, propose ici d'abandonner la thèse heideggérienne d'une unité destinale de la philosophie, sous le nom de métaphysique. Plutôt que d'af ? rmer qu'il n'y a pas de vérité, il s'agirait alors de reconstruire une relation entre les vérités et un absolu non transcendant. En menant une critique radicale de la doctrine de la ? nitude, qui nous rappelle que l'être humain est mortel et qui af ? rme le relativisme culturel et le caractère inachevé de tout accès au vrai, le philosophe entend ainsi montrer comment le concept d'in ? ni serait la condition des vérités universelles.

10/2023

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Actualité et médias

FIN DE LA PUBLICITE

Depuis une dizaine d'années, il semble que la réclame qui nous tient lieu de publicité touche à sa fin. Sa dernière métamorphose présente, sous l'étiquette de la communication institutionnelle, une synthèse des deux soeurs naguère ennemies, la publicité économique et la propagande politique. Trois essais cernent ici le profil de cette nouvelle communication en Amérique, en Asie et en Europe.

07/1993

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Réalistes, contemporains

La Fin de juillet

"- Tu vois cette maison ?? Un type y habite... - Quel type ?? - Mon père d'après ce que je sais... - Tu ne le connais pas ?? - Non. - Mais lui, il sait que tu existes ?? - Ouais. - Viens, on va voir de plus près. - Ah non, pas question ? ! - Après tout, c'est un peu comme chez toi... - Arrête, s'il te plaît... Non, n'y va pas. Arrête... Stop ? ! En vacances chez sa grand-mère qui ne déscotche pas de la télé, Alek zone avec son pote, la soeur de son pote et les chiens. Il n'y a rien d'autre à faire, c'est la fin de juillet".

04/2021

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Littérature française

La fin de tout

"Nous sommes le 369e jour depuis que le virus a envahi Atlanta. Je suis toujours à la recherche de Thomas, mon petit frère, qui a disparu le soir où est apparu ce foutu virus. Je ne sais pas où il est, s'il est vivant, s'il a réussi à s'enfuir à temps. Je prends une photo et une montre. - C'est lui Thomas, dis-je en posant mon doigt sur la photo. Je ne sais pas si mes parents ont survécu, je leur ai fait la promesse de le retrouver et c'est ce que je compte bien faire".

11/2022