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La Rafle du Vél d'Hiv. Paris, juillet 1942

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Déportation

La Rafle du Vél d'Hiv. Paris, juillet 1942

La rafle dite du "Vel d'Hiv" est l'un des événements les plus tragiques survenus en France sous l'Occupation. En moins de deux jours, les 16 et 17 juillet 1942, 12 884 femmes, hommes et enfants, répartis entre Drancy (près de 4 900) et le Vel d'Hiv (8 000), ont été arrêtés par la police parisienne à la suite d'un arrangement criminel entre les autorités allemandes et le gouvernement de Vichy. Seule une petite centaine de ces victimes survivra à l'enfer des camps nazis. Cette opération emblématique et monstrueuse demeure pourtant relativement méconnue. L'arrière-plan administratif et la logistique policière de la grande rafle n'ont été que peu étudiés, et jamais dans le détail. Légendes (tel le nom de code " opération Vent Printanier ") et inexactitudes (sur le nombre de personnes arrêtées ou celui des effectifs policiers) sont répétées de livre en livre. Et l'on ignore que jamais Vichy ne livra plus de juifs français à l'occupant que le 16 juillet 1942 ! D'où l'ambition, dans cet ouvrage, d'une histoire à la fois incarnée et globale de la rafle du Vel d'Hiv. Une histoire incarnée, autrement dit au plus près des individus, persécutés comme persécuteurs, de leur état d'esprit, de leur vécu quotidien, de leurs marges de décision. Mais aussi une histoire globale, soucieuse de restituer la multiplicité des points de vue, des destinées, et attentive au contexte de la politique nazie et de la collaboration d'Etat. Une recherche largement inédite, la plus riche et variée possible, de la consultation de centaines de témoignages à une exploitation inédite des " fichiers juifs " de la Préfecture de police de Paris. Mais la partie la plus importante de l'enquête a consisté à rechercher des " paroles " de policiers : 4 000 dossiers d'épuration des agents de la préfecture de police ont été dépouillés. Parmi eux, plus de 150 abordent la grande rafle et ses suites. Outre les justifications de policiers, ces dossiers contiennent des paroles de victimes, des témoignages (souvent accablants) de concierges, et surtout des copies de rapports d'arrestation, totalement inédits. Fruit de plusieurs années de recherche menées par l'auteur, où les archives de la police et de l'administration auront été méticuleusement fouillées, La Rafle du Vel d'Hiv apporte une lumière nouvelle sur l'un des événements les plus terribles et les plus difficiles à appréhender de notre histoire contemporaine.

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Déportation

La rafle du Vel d'Hiv. Paris, juillet 1942

Paris, juillet 1942, la catastrophe s'abat sur les juifs de la capitale. En moins de deux jours, 12884 femmes, hommes et enfants sont arrêtés par la police à la suite d'un accord entre les autorités allemandes et le gouvernement de Vichy. Seule une petite centaine de ces victimes survivra à l'enfer des camps nazis. Cette opération emblématique et monstrueuse demeurait pourtant relativement méconnue. L'arrière-plan administratif et la logistique policière de la grande rafle n'avaient été que peu étudiés, et jamais dans le détail. D'où l'ambition, dans cet ouvrage, d'une histoire à la fois incarnée et globale. Fruit de plusieurs années de recherches, nourri par des archives inédites de la Préfecture de police de Paris, de l'administration ou de la justice ainsi que par des témoignages de victimes, La Rafle du Vel d'Hiv jette une lumière nouvelle et saisissante sur l'un des événements les plus terribles de notre histoire contemporaine.

10/2023

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Déportation

La grande rafle du Vel d'Hiv. 16 juillet 1942

Le 16 juillet 1942, à l'aube, débute à Paris une vaste opération policière, baptisée "Vent printanier". Voulue par les autorités allemandes, elle mobilise près de 9 000 hommes des forces du gouvernement de Vichy. Ce jour-là et le lendemain, 12 884 juifs sont arrêtés, dont 4 051 enfants. Tandis que les célibataires et les couples sans enfants sont directement conduits au camp d'internement de Drancy, les familles, soit plus de 7 000 personnes, sont détenues au Vélodrome d'Hiver. Elles y demeurent plusieurs jours, dans des conditions épouvantables : entassées sur les gradins, dans une chaleur insupportable, presque sans eau, ni vivres. Jusqu'à leur internement à Pithiviers et à Beaune-la-Rolande, avant d'être déportées vers les camps de concentration d'Allemagne et de Pologne.

06/2020

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Littérature française

Nuit de juillet. La rafle du Vel d'Hiv

Bientôt, les voix des témoins directs se seront éteintes. Alors, il faudra se poser la question : comment assumer le travail de mémoire ? Ce sera, sans doute, l'un des lourds héritages que nous devrons porter. Nous, c'est-à-dire ceux de ma génération, celle que j'appelle la génération du Silence. Nés moins de dix ans après l'impensable, il nous faut prendre le chemin de la fiction. Pour nous inventer ce que l'on hésite toujours à imaginer. Je livre ici dix-neuf nouvelles pour construire "ma" mémoire de la grande Rafle. Dix-neuf destins. Dix-neuf hommes, femmes, enfants rattrapés par l'Histoire qui ces années-là n'était qu'une implacable Tragédie.

06/2019

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Que-sais-je ?

La rafle du Vél' d'Hiv

Les 16 et 17 juillet 1942, quelque 7000 policiers parisiens arrêtent 13152 personnes, enfermées soit au Vélodrome d'Hiver, soit au camp de Drancy. Cette rafle du Vél' d'Hiv fut la plus importante, la plus emblématique des actions antijuives menées par la police française pendant l'Occupation : le nombre de personnes arrêtées, l'arrestation pour la première fois de femmes et d'enfants et, enfin, le lieu — Paris. A l'appui des circulaires internes de la police de l'époque, de la presse d'extrême droite et des tracts de la communauté juive, cette analyse méticuleuse des faits révèle l'horreur survenue dans ce vélodrome dans les moindres détails — ni eau, ni nourriture, ni toilettes ; des malades abandonnés par terre ; en haut des tribunes, des masses informes se jetant dans le vide, parfois avec leurs enfants, pour échapper au calvaire... Opération entièrement conduite par la police française, cette rafle démontre le pouvoir de nuisance d'un corps de fonctionnaires ayant perdu tout repère. Ceux-ci "améliorèrent" la consigne de la Gestapo, en arrêtant plus de 4000 enfants.

06/2021

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Déportation

Cabu, dessins de la rafle du Vel d’Hiv 1967

"La rafle du Vel d'Hiv, qui fit près de 13 000 victimes, dont 4 000 enfants, les 16 et 17 juillet 1942, est l'un des épisodes les plus terribles de la collaboration de Vichy avec l'occupant nazi. En 1967, à l'occasion de la sortie du livre de Claude Lévy et Paul Tillard, La Grande Rafle du Vel d'Hiv, Cabu, jeune dessinateur de presse, met tout son talent pour illustrer cette tragédie. Ces dessins restituent de manière poignante cette page sombre de notre histoire. Cabu est mort le 7 janvier 2015 sous les balles de l'islamisme, dans les locaux de Charlie Hebdo à Paris. Il a dessiné le pire du XXe siècle et a été lui-même la victime du pire du XXIe siècle. Ce destin confère à ses dessins une charge émotionnelle particulière, et pour tout dire vertigineuse". Laurent Joly

06/2022

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Histoire de France

Rafles, Nice 1942-1944

« Partez à leur recherche ! m'a écrit un jour Serge Klarsfeld, après m'avoir précisé que la plus importante des lacunes, en ce qui concerne les rafles d'août 1942, étaient les adresses des Juifs arrêtés. Si leurs noms figurent sur les listes établies, leurs adresses, pour la plupart, manquent. Partez à leur recherche ! Ces mots, en forme de demande, m'ont longtemps tenu éveillé. C'était cela qu'il me fallait entreprendre. Les retrouver pour mieux encore préciser les arrestations, mais surtout pour donner plus d'épaisseur humaine aux victimes et à leurs familles. » Jean-Luc Guillet (extrait de la Postface).

05/2013

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Histoire de France

Vent printanier. Nom de code pour la rafle du Vél' d'hiv'

"Vent printanier" était le nom de code de la rafle du Vél' d'hiv'. Les autorités françaises furent chargées de l'opération, en accord avec la Gestapo. J'avais un camarade, le meilleur, le plus drôle, le plus fidèle. Un strabisme accentué lui avait valu le sobriquet de Biglouche. Dès le début de l'Occupation, il collectait des informations précieuses pour la Résistance. Arrêté et déporté à 15 ans, il partit à Auschwitz par le convoi n°35 et disparut à jamais...

11/2011

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Vichy

La police de Vichy

Rescapé de la rafle du Vél' d'Hiv, historien de la répression policière et militant antiautoritaire, Maurice Rajsfus (1928-2020) fut l'auteur de plus de 60 ouvrages, dont, aux éditions du Détour, Des Juifs dans la Collaboration — L'Ugif 1941-1944, La Rafle du Vél' d'Hiv et 1953, un 14 juillet sanglant.

05/2021

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Bayard - Je bouquine

La véritable histoire de Rachel, survivante de la Rafle du Vel d'Hiv

Le 3 septembre 1939, la vie de Rachel, une enfant juive de cinq ans, bascule. Dans la rue et à l'école, on la traite différemment. Mais elle n'est pas la seule ! Comme des milliers de personnes de confession juive, Rachel et sa famille vont déménager et se protéger les uns les autres jusqu'au jour de la rafle du Vel d'hiv. La rafle du Vélodrome d'Hiver, plus connue sous le nom de la "rafle du Vel d'Hiv" , a eu lieu en France entre le 16 et le 17 juillet 1942. Plus de treize mille Juifs (dont 4115 enfants) sont arrêtées, puis détenues dans des camps, dont le Vélodrome d'Hiver. S'ensuit une déportation vers le camp d'extermination d'Auschwitz. De ce voyage, on ne compte qu'une centaine de survivants. Un roman d'histoire et de mémoire témoignant des injustices de la Seconde Guerre mondiale du point de vue d'une enfant l'ayant vécue.

06/2023

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XXe siècle

Avant la rafle. Mai 1942

Mai 1942. A Paris, l'ambassade d'Allemagne fête le général Oberg, chef suprême des SS. Les soutiens de la Collaboration ont été invités. C'est le banquet des vainqueurs, tandis qu'à Montmartre, inquiet du sort de sa famille, en Pologne, un fourreur juif partage son repas avec monsieur Roland, son voisin de palier. L'ordre nazi serre la France à la gorge.

04/2022

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Policiers historiques

Qui se souvient de Paula ?

Un polar hors du commun, qui s'ouvre par un crime innommable : la rafle du Vel' d'Hiv' du 13 juillet 1942. A la fois un très grand roman noir et un immense roman de mémoire.

03/2024

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Historique

Elle s'appelait Sarah

Deux histoires se déroulent en parallèle : celle de Julia américaine qui vit à Paris, en 2000, avec son mari Bertrand et sa fille Zoë et celle de Sarah déportée avec son père et sa mère, en 194, 2 lors de la rafle du Vel' D'Hiv'. Les deux récits se rejoignent malgré les années qui les séparent. Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais. Elle s'appelait Sarah, est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation. Le roman de Tatiana de Rosnay est porté par le souffle de Pascal Bresson et revit sous la délicatesse des dessins de Horne.

04/2023

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Histoire de France

Evadé du Vél'd'Hiv

En 1942, Gabriel et sa famille, des Juifs polonais émigrés en France, tentent de survivre dans Paris occupé par les Allemands, qui les privent de leurs moyens d'existence et de leur dignité. Pas encore de leur vie. Gabriel n'a que quatorze ans quand, au matin du 16 juillet, les Juifs de Paris sont raflés par la police française aux ordres des nazis. On les transfère au Vélodrome d'Hiver, dans le XVe arrondissement. Comment se douteraient-ils que le Vél'd'Hiv' sera la première étape sur la route de l'extermination ? Pour eux, la solution finale débute ici, à cinq cents mètres de la tour Eiffel, dans ce Vélodrome où l'on entasse treize mille personnes, hommes, femmes, enfants, vieillards, sans sanitaires suffisants, sans nourriture, sans intimité ni endroit pour dormir et avec pour toute réponse à leurs cris de colère et de détresse un peloton de gardes républicains armés et résolus. Beaucoup se découragent. Pas Gabriel Wachman. Il finit par trouver un moyen de s'échapper. Pour lui, il n'y aura pas d'Auschwitz, mais tout de même la peur, les collabos, l'abandon, le monde hostile et cette immense douleur de ne rien savoir de tous les siens. Il lui faudra tenir jusqu'à la fin de la guerre. Gabriel Wachman demeure aujourd'hui l'un des rares survivants du Vél'd'Hiv. Il nous le raconte dans un témoignage historique, poignant et inédit, enrichi par l'écriture forte d'un auteur reconnu, Daniel Goldenberg.

02/2006

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Vichy

Le procès Bousquet. Haute cour de justice 20-23 juin 1949

" Il advient que la justice transforme un innocent en coupable. Mais il est plus rare que l'institution judiciaire transforme un coupable en innocent. Ce fut pourtant le cas de René Bousquet, ancien secrétaire général de la police de Vichy, d'avril 1942 à décembre 1943, et proche de Pierre Laval. Envoyé en Allemagne par ses amis de la Gestapo en juin 1944, Bousquet choisit de rentrer en France en mai 1945 pour y être jugé par la Haute Cour de justice. Comme il l'avait annoncé à ses proches, tout se passa bien pour lui. René Bousquet fut mis en liberté provisoire en juillet 1948 et jugé par la Haute Cour du 21 au 23 juin 1949. Il bénéficia d'un quasi-acquittement. La Haute Cour, composée de parlementaires, pour certains résistants, le releva même de l'indignité nationale pour services rendus à la Résistance... Il put alors entreprendre le front haut une nouvelle carrière dans le monde des affaires. Dénoncé en 1978 par Darquier de Pellepoix, ancien commissaire général aux questions juives, Bousquet se vit rattrapé par son passé, notamment par le drame de la rafle du Vel' d'Hiv en juillet 1942, à laquelle il avait fait procéder par la police française. Une nouvelle plainte ayant été déposée contre lui en 1991, Bousquet fut, avant un nouveau procès, abattu par un dément, à Paris, en juin 1993. Sa mort a interdit à la justice de se prononcer à nouveau. Au-delà de l'intérêt historique de ce déni de justice que fut son procès, demeure une question essentielle : comment la Haute Cour de justice a-t-elle pu acquitter René Bousquet et lui délivrer un véritable brevet de Résistance ? C'est l'énigme que cet ouvrage présente. " Robert Badinter Robert Badinter et Bernard Le Drezen ont retrouvé aux Archives nationales le compte rendu sténographique du procès de René Bousquet en juin 1949. Nous publions ici l'intégralité de ce texte, véritable enregistrement écrit des audiences.

10/2022

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Beaux arts

Neufchatel en Bray, tome 2, ville occupée 1941 1942 1943 début 1944. Tome II Éphéméride 1941-1942-1943-début 1944

Après les terribles bombardements du 7 juin 1940, vouloir redonner "une vie" à notre ville encore groggy s'avère une tâche bien délicate, surtout "quand on a dans les pattes" , une armée d'occupation qui s'ingénie à contrarier le moindre de nos projets. Ajouter à cela la prétendue "relève" de nos prisonniers qui s'apparente vite à une nouvelle mascarade montée par l'Etat collaborationniste de Vichy, juste avant que "le couple diabolique Pétain-Laval" mette sur pied le Service du Travail Obligatoire. Aux réquisitions, restrictions, convocations et pressions en tout genre, notre municipalité est parfois amenée à opposer un "non" catégorique, certes avec diplomatie, mais un "non" tout de même, qui engendre quelques épiques affrontements verbaux. A l'inverse, comment vouloir toujours demander à une "jeunesse neufchâteloise" au "sang chaud" de garder en toutes circonstances son "sans froid" ? Fort heureusement la Résistance locale, qui réalise un précieux "travail" , doit parfois faire office de "soupape" en abritant et en fournissant des papiers à nos jeunes réfractaires. Tout comme elle doit s'évertuer à "réparer" les dégâts causés par l'efficace D. C. A. allemande, en cachant au péril de sa vie des aviateurs alliés. En tournant les pages de cette nouvelle éphéméride de Neufchâtel-en-Bray - années 41, 42, 43 et les deux premiers mois de l'année 44 - nous allons redécouvrir les "frasques" et aussi, la face cachée de l'occupation allemande. Dans cet ouvrage : témoignages exclusifs de Marcel Deveaux, Noël des Robert, Renée Hébert, Rolande Alleaume et Jacques Bove.

05/2011

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BD tout public

Elle s'appelait Sarah

Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, en pleine nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél' d'Hiv'. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie changer à jamais.

11/2018

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Déportation

Paris 1942. Chroniques d'un survivant

Paris, 1942. Le sort des Juifs de France, déjà persécutés depuis le début de l'Occupation, s'aggrave brutalement. Le port de l'étoile est imposé à partir de juin et les déportations s'accélèrent. Le 16 juillet, les Rajsfus sont victimes de la rafle du Vél' d'Hiv. Seuls le petit Maurice et sa soeur Eugénie seront libérés ; ils ne reverront jamais leurs parents. Composé de récits autobiographiques incisifs et vivants, Paris,1942 est écrit dans un style enlevé, parfois avec humour, souvent avec colère. Dans ce livre parmi ses plus personnels, Maurice Rajsfus chronique sa vie en cette année 1942 celle d'un jeune garçon, tentant de survivre aux moments les plus sombres de l'Occupation. C'est ici le legs unique d'un jeune Français soudainement projeté dans la survie, considéré comme un paria dans son propre pays.

04/2022

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Sports

Au temps du Vel' d'Hiv'

L'ouvrage revient sur la fabuleuse épopée du Vélodrome d'Hiver de Paris, entre 1910 et 1959. A travers les exploits des plus grands sportifs, mais également des moments tragiques de l'Histoire de France comme la Rafle de juillet 1942. Un récit riche en anecdotes et très documenté qui a bénéficié de la participation de quelques témoins de cette aventure : Jean Pieters et Robert Panier qui ont participé aux Six Jours et Aimé Calandri qui travailla avec Fausto Coppi pendant ses séjours parisiens. Ce livre propose au lecteur une plongée dans l'univers du vélodrome du boulevard de Grenelle, véritable lieu de rendez-vous de toutes les classes sociales qui venaient encourager les champions cyclistes à l'occasion des fameux "Six Jours de Paris". Après avoir évoqué les premières décennies du Vel' d'Hiv', l'ouvrage raconte la carrière de Jean Pieters, un jeune pistard de Belleville dont la carrière va être sérieusement contrariée par la Seconde Guerre Mondiale. Alors que nous nous apprêtons à commémorer le soixante-dixième anniversaire de la Libération de Paris et que le vélodrome national de St Quentin en Yvelines a été inauguré en février 2014, il est temps de se replonger dans ces souvenirs.

06/2014

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Résistance

Petit Louis

Né dans une famille juive originaire de Pologne, Lazare Pytkowicz est raflé le 16 juillet 1942 et parqué au Vel d'Hiv avec ses parents et sa soeur. Eux seront déportés à Auschwitz, mais lui parvient à s'échapper. Il a 14 ans et veut se battre : à Lyon, il rejoint l'Armée des ombres et devient "petit Louis", agent de liaison. Ce qui lui vaut une arrestation, en octobre 1943, cette fois par la Gestapo de Klaus Barbie, et une nouvelle évasion. Arrêté pour la troisième fois à Paris en 1944, par la Milice, il est condamné à la déportation. En route, il profite d'un mouvement de foule pour s'enfuir... A la Libération, ce parcours insensé fait de "petit Louis" un héros national. Nommé à 16 ans dans le prestigieux Ordre de la Libération, il sera désigné toute sa vie comme le plus jeune Compagnon. Petit Louis avait tout d'un grand résistant. Et d'un grand homme. Ce livre raconte son histoire.

01/2024

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Lecture 9-12 ans

La petite fille du Vel d'Hiv'

16 juillet 1942, la petite Annette a 9 ans. Après avoir vécu l'enfer du Vel d'Hiv, elle est internée avec sa mère et son jeune frère Michel à Beaune-la -Rolande. Elle connaît le sort terrible des milliers d'enfants juifs internés dans les camps du Loiret, cruellement séparés de leur mère, puis envoyés à Auschwitz d'où aucun n'est revenu. Annette, elle, échappe à la déportation. Elle est l'une des rares enfants du Vel d'Hiv qui ont survécu.

11/2014

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Romans historiques

L'orphelin du Vel' d'Hiv

16 juillet 1942. A 4 heures du matin, je suis réveillé par les polices françaises. Des dizaines de portes s'ouvrent d'un coup dans la fureur d'un enlèvement spectaculaire. En quelques secondes, ils prennent d'assaut tous les étages et, en un tour de main, toutes les serrures de porte sont défoncées à coups de crosse de fusil. Toute ma famille, à l'exception de mon père qui avait disparu la veille au soir, est en état d'arrestation. Qu'avons-nous fait pour mériter un tel sort ? Rien. Nous sommes innocents mais condamnés à mort, sans jugement. Direction : Pithiviers et l'antichambre de la mort, Drancy... pour le dernier grand voyage. Foudroyé à l'âge de 5 ans par la rafle du Vel' d'Hiv, me voilà, seul, sans famille, sans abri, tel un arbre déraciné, telle une ombre errant dans les rues, dans l'Enfer des Hommes.

06/2009

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BD tout public

L'écureuil du Vel'd'hiv

En 1940 à Paris. Sam et Eddie sont deux frères. Sam, l’aîné, est un pistard, un coureur cycliste sur piste, l’un des meilleurs de sa génération, particulièrement apprécié du public populaire du vélodrome d’hiver à Paris, le fameux Vel’ d’Hiv’. Eddie, le cadet, souffre d’une hémiplégie inférieure du bras gauche et de la jambe gauche. Entre Sam et Eddie, c’est un amour fraternel, quasi fusionnel. Adulé par sa mère, Eddie est rejeté par son père, le docteur Ancelin. Serge Ancelin, persuadé en ses temps d’occupation qu’il vaut mieux Hitler que le Front populaire, soigne le jour ses patients, souvent gratuitement, et passe ses nuits à se perdre dans le jeu avec des officiers allemands. Le 15 juillet 1942, Sam, qui a trouvé portes closes, ne sait rien du drame qui se déroule à l’intérieur du Vél d’Hiv’ : c’est plus de 13 000 Juifs, raflés par la police française, qui sont enfermés dans des conditions sanitaires inhumaines. Ce que Sam ignore aussi, c’est que sa mère, accourant au secours d’une amie, est jetée sans ménagement à l’intérieur du vélodrome…

09/2012

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Royaume-Uni

La bataille d'Angleterre. Juillet 1940-mai 1941

La bataille d'Angleterre (juillet 1940-mai 1941) a changé le cours de la Seconde Guerre mondiale. En infligeant à Hitler son premier échec, elle a brisé le mythe de l'invincibilité nazie. Dans la mémoire collective, cette bataille marque le triomphe de la volonté sur la fatalité. Combat d'une nation pour sa survie et d'un peuple pour sa liberté, drame immense par sa portée (3o 000 morts, 2 millions de foyers détruits), elle apparait comme l'un de ces moments où, en quelques semaines, se joue le sort du monde. Loin de toute vision épique, ce livre présente le déroulement des événements - la bataille dans les airs, le plan d'invasion de l'Angleterre, le Blitz - et met en lumière les composantes techniques et logistiques de la bataille, les données politiques, en particulier le râle de Churchill et du peuple anglais, ainsi que les erreurs tactiques et stratégiques commises du côté allemand.

03/2021

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Militaire

L'an 40. De Mers-el-Kébir à Damas, Juillet 1940 - Juillet 1941

Pour le deuxième tome de sa série consacrée à l'an 40, Eric Teyssier retrouve les héros de La Bataille de France en juillet 1940 : l'empire britannique est seul face aux forces de l'Axe alliées à l'URSS de Staline, avec une Amérique qui refuse toujours d'entrer en guerre. Une période méconnue, où rien n'est encore joué et l'avenir très incertain. Ce deuxième tome commence par la tragédie de Mers-el-Kébir : la flotte britannique bombarde la flotte française désarmée, tuant 1200 marins. Cet épisode dramatique est vu à travers le regard d'un nouveau personnage, Georges Germain, un sous-officier de métier entraîné dans ce massacre inutile. Comme pour le premier opus, les aventures de ces héros de fiction croisent les grands de ce monde : de Gaulle, Churchill, mais aussi Laval et ses amis de l'ambassade d'Allemagne à Paris, ainsi que le maréchal Pétain et les jeux d'influences qui se nouent autour de lui. La dernière partie voit la rencontre de tous ces personnages en Syrie. Enjeu stratégique en Méditerranée orientale, ce territoire sous mandat français est plongé dans la guerre du fait des maladresses de l'amiral Darlan, chef de la flotte française, des échecs de Churchill en Grèce et de la volonté de De Gaulle de ne pas laisser ce territoire aux Anglais.

11/2021

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Histoire de France

Paris libéré. 1944-1949

L'histoire de la libération de Paris s'ouvre dans l'enthousiasme, et le sang. Elle est faite de l'espoir des premiers "beaux jours" après cinq années terribles, de la fureur des règlements de comptes, des arrangements quotidiens pour survivre, des débuts de la lutte idéologique et politique entre Français, Britanniques, Américains et Soviétiques, via le PCF. Pourtant Paris connaît une sorte "d'été indien" : la capitale redevient le centre d'une vie intellectuelle et artistique mondiale, le point de ralliement d'une nouvelle génération, tandis que les salons, la vie mondaine et les dîners diplomatiques déploient leurs fastes. S'appuyant sur des archives neuves, touchant à la vie des plus humbles comme aux décisions des dirigeants, Antony Beevor, brillamment secondé par Artemis Cooper, brosse la fresque de ce quinquennat hors du commun.

08/2014

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Histoire de France

Des camps dans Paris. Austerlitz, Lévitan, Bassano (juillet 1943 - août 1944)

L'existence de trois camps d'internement au cœur de Paris durant l'Occupation n'est ni connue ni reconnue. Il s'agit pourtant d'un épisode central de la persécution des Juifs de France, puisqu'il touche le statut des personnes considérées comme juives, les conditions de la déportation et surtout l'un des volets de la spoliation, l'Opération Meuble, jamais décrite auparavant. Placée sous l'égide d'un service coiffé par Rosenberg, celle-ci visait à vider tous les appartements juifs inoccupés et à expédier en Allemagne leur contenu, des meubles les plus massifs aux objets quotidiens les plus anodins. Cette vaste opération de pillage mobilisa les entreprises de déménagement françaises et pas moins de 627 trains. Ces camps, annexes de Drancy, virent passer au moins 800 détenus juifs. Austerlitz, non loin de la gare, était installé dans un entrepôt des Magasins généraux et compta jusqu'à 600 prisonniers. Lévitan occupait un magasin de meubles, rue du Faubourg-Saint-Martin. Quant à Bassano, il bénéficiait du décor raffiné de l'ex-hôtel particulier des Cahen d'Anvers, au coin de l'avenue d'Iéna. Les prisonniers étaient soumis à un véritable travail forcé pour trier, classer, réparer et emballer meubles et objets. Certains manipulèrent le contenu de leur propre appartement ou celui de leurs proches. Ils vivaient sous la menace d'être envoyés " à l'Est " et beaucoup furent bel et bien déportés dont, en juillet 1944, les femmes de prisonniers, vers Bergen-Belsen. Il est indispensable de s'interroger sur les silences de la mémoire autour des camps parisiens et de l'Opération Meuble. Certains anciens détenus se sont constitués en amicale, demandant que leur histoire soit enfin écrite. Une série d'entretiens avec eux, avec d'autres survivants et avec des témoins a été menée. Une recherche intensive dans une dizaine de centres d'archives a permis de trouver des dossiers jamais consultés sur les camps parisiens. Ce travail, résultat et d'une longue enquête et d'une réflexion sur ce qui constitue la mémoire d'une période, apporte une pierre nouvelle à l'historiographie de Vichy.

11/2003

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Histoire de France

Mers el-Kébir. Juillet 1940

À l'aube du 3 juillet 1940, une puissante force navale britannique entre en rade de Mers el-Kébir, dans la baie d'Oran. À 17 h 55, après de nombreuses sommations à la flotte française, les Britanniques ouvrent le feu et Mers el-Kébir s'embrase : dans une mer de mazout en flammes, près de 1 300 hommes sont tués, 350 blessés. L'incompréhension, l'indignation sont à leur comble, la presse se déchaîne contre la " perfide Albion ". Mais Churchill avait-il le choix ? Faisant suite à la capitulation de la France en mai-juin 1940, le drame de Mers el-Kébir représente un événement militaire crucial dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Tout laisse à penser que la Royal Navy n'aurait pu résister bien longtemps si Churchill n'avait écarté la menace de voir la flotte française rejoindre celle de l'Axe et prendre la maîtrise des mers. Dominique Lormier présente avec minutie cette opération militaire, remontant aux origines du drame, avec des portraits approfondis de Darlan, de Pétain, de Churchill. II offre un panorama éclairant de la défaite de mai-juin 1940 et des conséquences désastreuses de l'armistice, balayant, preuves à l'appui, les idées reçues sur cette période capitale. La question de la capacité de l'Empire colonial français à continuer la lutte contre l'Axe, dès l'été 1940, est pour la première fois abordée au-delà des passions antagonistes.

06/2007

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Histoire de France

J'étais le numéro 20832 à Auschwitz

Eva Tichauer est née à Berlin à la fin de la guerre 1914/1918 dans une famille juive et socialiste. Après une enfance heureuse dans un milieu intellectuel aisé, l'avènement d'Hitler en 1933 va bouleverser le destin de cette famille. C'est l'émigration à Paris dès juillet 1933 et une vie difficile pour tous. Le judaïsme, même chez les libres penseurs et francs-maçons, devient un lien de solidarité avec les autres émigrés d'Allemagne en France. Eva Tichauer est en deuxième année de médecine, lorsqu'éclate la guerre en 1939 et son enchaînement fatal : l'exode jusqu'à la frontière espagnole, le retour à Paris dans un appartement déjà visité par la Gestapo, l'interruption des études pour numerus clausus. Le père est arrêté le 12 décembre 1941 et s'en va avec le premier convoi de Compiègne. La mère et la fille sont victimes de la grande rafle du 16 juillet 1942, dite du Vel. d'Hiv. Après Drancy, c'est la déportation à Auschwitz. De sa famille, Eva Tichauer sera la seule à remonter de cet enfer. Dans ce livre elle fait le récit de son itinéraire personnel pour survivre.

01/1988

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Histoire de France

Sans oublier les enfants. Les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande 19 juillet-16 septembre 1942

Juillet 1942. Des milliers de juifs sont arrêtés à Paris lors de la " grande rafle ". Parmi eux, plus de 3 500 enfants âgés de deux à seize ans. Leur calvaire, qui a commencé au Vél' d'Hiv', se poursuivra dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande, dans le Loiret. Après avoir été séparés de leurs parents, ils seront déportés et assassinés à Auschwitz-Birkenau. Pour retracer cet épisode tragique, Eric Conan a ouvert les archives, rassemblé les témoignages de fonctionnaires, d'habitants des deux localités, ainsi que ceux des rares survivants. Son récit, minutieux et sobre, nous place devant l'insoutenable. Un document remarquable qui rend l'oubli impossible.

05/2006