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La Guerre du Péloponnèse. Tome 2, Livres V à VIII

Extraits

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Histoire ancienne

La Guerre du Péloponnèse. Tome 2, Livres V à VIII

Celui qui plaidait avec le plus de chaleur en faveur de l'expédition de Sicile était Alcibiade, fils de Clinias : il voulait contredire Nicias, dont il ne partageait pas du reste les opinions politiques ; il avait d'ailleurs été désigné par lui d'une manière offensante; mais avant tout il ambitionnait un commandement qui lui permît de s'emparer de la Sicile et de Carthage, objets de ses espérances, et de recueillir personnellement, en cas de succès, richesses et renommée. En grand crédit auprès de ses concitoyens, il avait des goûts de luxe au-dessus de sa fortune : passion des chevaux, autres goûts de dépense ; et ce ne fut pas là ce qui contribua le moins, par la suite, à la ruine d'Athènes.

10/2012

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Histoire ancienne

La Guerre du Péloponnèse. Tome 1, Livres I à IV

Mon âge m'a permis de traverser cette guerre de bout en bout avec la maturité d'esprit nécessaire à la compréhension des faits. Exilé de ma patrie pendant vingt ans après ma campagne d'Amphipolis, témoin des événements chez les deux peuples, notamment les Lacédémoniens, j'ai eu ainsi tout le loisir de prendre connaissance de ce qui se passait... Car cette guerre fut le plus vaste mouvement qui jamais se soit produit chez les Grecs; il embrassa une partie des barbares, et ébranla pour ainsi dire au loin l'univers.

10/2012

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Histoire ancienne

Périclès. Tome 2, La Guerre du Péloponnèse

"En même temps Périclès insista, en vue des circonstances présentes, sur les conseils qu'il leur avait donnés précédemment : se préparer à la guerre ; transporter à Athènes ce qui était à la campagne ; ne pas sortir pour combattre ; s'enfermer, au contraire, dans la ville et la garder ; mettre en état la flotte qui faisait leur force ; enfin, avoir toujours les alliés sous leur main ; car, disait-il, c'est d'eux que dépend la puissance de la cité, grâce au tribut qu'ils payent ; et à la guerre, c'est la prudence et l'abondance d'argent qui, en général, assurent l'avantage.

06/2011

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Critique littéraire

Histoire de la guerre du Péloponnèse. Tome 2

" Quant aux événements de la guerre, je n'ai pas jugé bon de les rapporter sur la foi du premier venu, ni d'après mon opinion ; je n'ai écrit que ce dont j'avais été témoin et pour le reste, ce que je savais par des informations aussi exactes que possible. Cette recherche n'allait pas sans peine, parce que ceux qui ont assisté aux évènements ne les rapportaient pas de la même manière et parlaient selon les intérêts de leur parti ou selon leurs souvenirs variables. L'absence de merveilleux dans mes récits les rendra peut-être moins agréables à entendre. Il me suffira que ceux qui veulent voir clair dans les faits passés et, par conséquent, aussi dans les faits analogues que l'avenir selon la loi des choses humaines ne peut manquer de ramener jugent utile mon histoire. C'est une œuvre d'un profit solide et durable plutôt qu'un morceau d'apparât composé pour une satisfaction d'un instant. " (Histoire de la guerre du Péloponnèse, I, 22).

07/2006

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Grèce classique

La guerre du Péloponnèse

Aucun conflit, dans l'Histoire, n'est aussi riche d'enseignements pour notre époque que la guerre du Péloponnèse : cette conviction est au coeur de l'enquête menée par l'historien Victor Davis Hanson sur la lutte qui opposa, il y a près de deux mille cinq cents ans, Sparte et Athènes. Car la guerre du Péloponnèse préfigure nombre de conflits modernes : ce fut un affrontement titanesque entre deux superpuissances et leurs alliés, une sorte de guerre mondiale à l'échelle de la Grèce ancienne ; ce fut aussi une sanglante guerre civile, puisqu'elle mit aux prises des hommes qui adoraient les mêmes dieux et parlaient la même langue ; ce fut surtout une guerre sale, qui inventa de nouvelles méthodes de terreur, bien éloignées du traditionnel combat d'hoplites. Sièges, coups de main, meurtres d'otages, massacres de civils et de prisonniers s'enchaînèrent durant vingt-sept ans, jusqu'à la capitulation d'Athènes : la Grèce de l'âge d'or n'était plus.

10/2023

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Histoire ancienne

La guerre du Péloponnèse

" Aucun conflit, dans l'Histoire, n'est aussi riche d'enseignements pour notre époque que la guerre du Péloponnèse " : cette conviction est au coeur de l'enquête menée par l'historien Victor Davis Hanson sur la lutte qui opposa, il y a près de cieux initie cinq cents ans, Sparte et Athènes. Car la guerre du Péloponnèse préfigure nombre de conflits modernes : ce fart un affrontement titanesque entre deux superpuissances et leurs alliés, une sorte de guerre mondiale à l'échelle de la Grèce ancienne ; ce fut aussi une sanglante guerre civile, puisqu'elle mit aux prises des hommes qui adoraient les mêmes dieux et parlaient la même langue ; ce fut surtout une guerre sale, qui inventa de nouvelles méthodes de terreur, bien éloignées du traditionnel combat d'hoplites. Sièges, coups de main, meurtres d'otages, massacres de civils et de prisonniers s'enchaînèrent durant vingt-sept ans, jusqu'à la capitulation d'Athènes : la Grèce de l'âge d'or n'était plus. Pour raconter le premier conflit total de l'Histoire, ce livre, s'inspirant de Thucydide, nous fait toucher du doigt la chair même de la guerre : le sort d'Athènes livrée à une peste meurtrière, l'effroi des assiégés mourant de faim, le désespoir de généraux illustres, comme la mort, loin de chez eux, d'humbles soldats paysans...

09/2010

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Histoire ancienne

La guerre du Péloponnèse

Aucun conflit, dans l'Histoire, n'est aussi riche d'enseignements pour notre époque que la guerre du Péloponnèse " : cette conviction est au cœur de l'enquête menée par l'historien Victor Davis Hanson sur la lutte qui opposa, il y a près de deux mille cinq cents ans, Sparte et Athènes. Car la guerre du Péloponnèse préfigure nombre de conflits modernes : ce fut un affrontement titanesque entre deux superpuissances et leurs alliés, une sorte de guerre mondiale à l'échelle de la Grèce ancienne ; ce fut aussi une sanglante guerre civile, puisqu'elle mit aux prises des hommes qui adoraient les mêmes dieux et parlaient la même langue ; ce fut surtout une guerre sale, qui inventa de nouvelles méthodes de terreur, bien éloignées du traditionnel combat d'hoplites. Sièges, coups de main, meurtres d'otages, massacres de civils et de prisonniers s'enchaînèrent pendant vingt-sept ans, jusqu'à la capitulation d'Athènes : la Grèce de l'âge d'or n'était plus. Pour raconter le premier conflit total de l'Histoire, ce livre, s'inspirant de Thucydide, nous fait toucher du doigt la chair même de la guerre : le sort d'Athènes livrée à une peste meurtrière, l'effroi d'assiégés mourant de faim, le recours à d'effroyables techniques militaires, le désespoir de généraux illustres comme la mort, loin de chez eux, d'humbles soldats paysans...

05/2008

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Critique littéraire

La Guerre du Péloponèse. Tome 4, Livres 6 et 7

Ecrire "un trésor pour l'éternité" telle était l'ambition de Thucydide. Elle fut amplement satisfaite : La Guerre du Péloponnèse n'a jamais cessé d'être lue et reste de nos jours un des chefs-d'oeuvre de la littérature antique. Sur son auteur cependant, nous n'avons que peu de renseignements. Thucydide est né entre 460 et 455 dans une famille aisée du dème d'Halimonte. Grand admirateur de Périclès, il participe à la vie politique d'Athènes et fut stratège. Cette charge ne lui attire guère d'honneur car il fut contraint de quitter Athènes pendant 20 ans. C'est pendant l'exil qu'il rédige La Guerre du Péloponnèse, dont seuls 8 livres nous sont parvenus. L'édition de Jacqueline de Romilly est, quant à elle, un trésor pour helléniste. L'introduction du tome I présente l'essentiel de la biographie de Thucydide et fournit une histoire détaillée de la tradition manuscrite, riche et complexe. Les VIII livres de La Guerre du Péloponnèse sont regroupés en quatre tomes et chaque livre est précédé d'une notice donnant tous les renseignements, tant historiques que littéraires, nécessaires à une bonne compréhension du texte. Des notes accompagnent la lecture et sont encore approfondies par des notes complémentaires de chaque volume. Les cartes des tomes II, III et IV permettent en outre de situer précisément l'action. Le dernier volume est encore enrichi d'un précieux appendice topographique.

01/1985

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Critique littéraire

Histoire de la guerre du Péloponnèse. Tome 1

" Thucydide l'athénien a raconté les différentes péripéties de la guerre des Péloponnésiens et des Athéniens ; il s'est mis à l'œuvre dès le début de la guerre, car il prévoyait qu'elle serait importante et plus mémorable que les précédentes. Sa conjoncture s'appuyait sur le fait que les deux peuples étaient arrivés au sommet de leur puissance. De plus, il voyait le reste du monde grec soit se ranger immédiatement aux côtés des uns et des autres, soit méditer de le faire. Ce fut l'ébranlement le plus considérable qui ait remué le peuple grec, une partie des Barbares, et pour ainsi dire presque tout le genre humain. "

07/2006

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Histoire antique

Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse. Tome 2, La Guerre d'Archidamos

C'est Thucydide qui constitue les événements connus sous le nom de "guerre du Péloponnèse" comme un seul ensemble, une seule guerre. Comme l'a montré Donald Kagan dans le premier volume de sa tétralogie, il le fait au prix d'une réduction étiologique qui lui permet de transformer son étude des causes de l'affrontement d'Athènes et de Sparte en une téléologie unificatrice. Il n'en reste pas moins qu'on distingue traditionnellement quatre grandes phases dans l'ensemble ainsi délimité par Thucydide : un premier conflit de dix ans (431-421), objet du présent ouvrage, la "guerre d'Archidamos" , auquel vint mettre un terme un traité de paix qui ne fut pas respecté : la paix de Nicias (421-416). Cette deuxième période, troublée, qui vit la conclusion de nouvelles alliances et l'irruption de nouveaux acteurs, fut marquée par un affrontement majeur, la bataille de Mantinée (418). L'expédition de Sicile (416-413), qui domina la troisième phase, vint clarifier la situation : elle obligea Athènes, pour complaire à ses alliés qui combattaient à ses côtés en Sicile, à attaquer des cités côtières du Péloponnèse, ce qui constituait une violation franche du traité conclu en 421 et relança officiellement les hostilités entre Athènes et Sparte. La destruction de la flotte et du corps expéditionnaire athéniens en Sicile en 413 ouvre la quatrième et dernière période de la guerre, une décennie marquée par le délitement de l'empire athénien et qui aboutit au siège et à la capitulation d'Athènes en 404. Les premières années de la guerre virent s'affronter, de façon quasiment pure, deux stratégies radicalement opposées. Toutefois, des deux côtés, ces stratégies initiales trouvèrent rapidement leur limite. C'est en rompant progressivement puis franchement avec elles et en déplaçant le conflit sur des fronts secondaires, que les successeurs de Périclès et d'Archidamos firent évoluer la situation. En opérant des rapprochements avec l'histoire militaire moderne et contemporaine, en portant une grande attention à la vie politique intérieure d'Athènes et de Sparte, en utilisant à bon escient les outils de l'histoire contrefactuelle, Donald Kagan poursuit sa lecture critique de Thucydide et livre des analyses d'une grande intelligence aussi bien des stratégies générales de chaque camp que des tactiques mises en oeuvre dans chaque bataille.

08/2021

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Critique littéraire

Histoire de la guerre du Péloponnèse

Thucydide est le premier historien moderne. Né entre 470 et 460 av. J.C., à l'époque où la fin des guerres médiques consacre la victoire des Grecs sur l'Empire perse, il fut le témoin de l'extraordinaire aventure de la démocratie athénienne et de la naissance de la civilisation classique. Contemporain de Socrate, de Sophocle et d'Euripide, il assista au triomphe de la pensée et de l'art grecs. Triomphe qui ne dura qu'une génération puisque, à l'instigation de Sparte, les cités grecques entrèrent en révolte contre l'hégémonie d'Athènes. Cette guerre du Péloponnèse, qui commença en 431 pour s'achever en 404 par la Victoire de Sparte, Thucydide la raconte, saison par saison, en s'appuyant sur une documentation étonnammment exacte. Son récit, dense et sobre, exclut tout merveilleux : les raisons des guerres sont toutes humaines et le monde n'est pas guidé par le destin, mais par la volonté de puissance. Si Thucydide célèbre la grandeur d'Athènes sous Périclès en évoquant la perfection de ses institutions et les plus étonnantes réussites dans le domaine de la pensée et de l'art, il n'échappe pas à l'amer constat éphémère qui ne survit pas aux passions égoïstes et à la ruée des appétits qu'il suscite. Sa leçon n'a cessé d'être méditée, de Xénophon à Tacite, de Machiavel à Nietzsche. Cette édition ajoute à notre traduction, revue à la lumière des derniers acquis de la science, un Dictionnaire de la guerre du Péloponnèse et les réflexions qu'inspira le texte de Thucydide au grand critique Albert Thibaudet qui, au sortir de la Première Guerre mondiale, rédigea sa Campagne avec Thucydide.

03/1995

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Critique littéraire

GUERRE CIVILE. Tome 2, livre III

La République se meurt, rongée par les dissensions de César et de Pompée : de fait César règne sur l'Occident et Pompée sur l'Orient, mais cela ne suffit à aucun des deux hommes. Pompée ne tarde pas à être éliminé en Egypte, César triomphe, et la République est aux yeux de tous d'ores et déjà condamnée. De ce duel à mort, César se justifie dans ce qui nous est parvenu sous le titre de Bellum civile. Très différent du Bellum Gallicum qui appartient au genre des mémoires, le Bellum civile est à la fois une apologie et un pamphlet. Rédigé après les événements narrés, probablement aux alentours de 46, le texte justifie la politique de César. Le pamphlet est l'occasion d'une truculente galerie de portraits où le lecteur retrouve un Pompée plein de suffisance et de vanité, un Caton aigri et un Scipion impie, cupide et tyrannique. Notre édition présente en deux volumes les trois livres du Bellum Civile. La riche introduction du tome I offre un précieux historique des événements qui ont mené à la guerre civile et donne de nombreux repères chronologiques. La question de l'authenticité ainsi que celle de la datation de ce texte est relatée en détail, de même que l'histoire, complexe, des manuscrits. De judicieuses pistes de lecture sont proposées de même qu'une analyse succincte du genre de l'oeuvre. Des notes accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi d'une table des matières détaillée permettant de circuler aisément dans le texte, ainsi que des cartes.

05/1998

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Critique littéraire

La guerre du Péloponnèse. Edition collector

Ce fut bien la plus grande crise qui émut la Grèce et une fraction du monde barbare : elle gagna, pour ainsi dire, la majeure partie de l'humanité. Livre I, 1, 2

11/2019

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Histoire ancienne

La Guerre du Péloponnèse. Tome 1, La puissance athénienne

L'Athénien Thucydide a écrit l'histoire de la guerre entre les Péloponnésiens et les Athéniens et raconté les divers incidents de cette lutte. Il a commencé son oeuvre au début même des hostilités, prévoyant combien cette guerre serait importante, combien plus mémorable que celles qui avaient précédé : il en avait pour preuve les immenses ressources de tout genre avec lesquelles les deux peuples allaient s'entrechoquer, et les dispositions des autres Etats de la Grèce qu'il voyait, ou prendre parti immédiatement, ou projeter dès lors de le faire. C'est là, en effet, le plus vaste mouvement qui jamais se soit produit chez les Grecs ; il entraîna une partie des barbares, et ébranla pour ainsi dire au loin l'univers.

04/2011

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Critique littéraire

La Guerre du Péloponnèse. Livre 5, L'Alliance d'Argos

Un traité de paix de cent années est conclu entre les Athéniens, les Argiens, les Mantinéens et les Eléens, tant pour eux que pour les alliés auxquels ils commandent respectivement, sans dol ni dom-mage, sur terre et sur mer. Il est interdit de porter les armes en vue de nuire aux Argiens, aux Eléens, aux Mantinéens et à leurs alliés, contre les Athéniens et les alliés soumis à la domination athénienne ; aux Athéniens et à leurs alliés, contre les Argiens, les Eléens, les Mantinéens et leurs alliés, de quelque façon et sous quelque prétexte que ce soit. A cette condition, les Athéniens, les Argiens, les Eléens et les Mantinéens seront alliés pendant cent ans. Les clauses relatives à la paix, aux serments et à l'alliance, seront inscrites sur une colonne de marbre, à Athènes, dans l'Acropole ; à Argos, dans l'Agora, au temple d'Apollon ; à Mantinée, dans le temple de Zeus, sur l'Agora. On placera aussi en commun, une colonne d'airain à Olympie, pendant les jeux actuels.

07/2012

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Critique littéraire

La guerre du Péloponèse. Tome 2, 1re partie, Livre 2, Edition bilingue français-grec ancien

Ecrire "un trésor pour l'éternité" telle était l'ambition de Thucydide. Elle fut amplement satisfaite : La Guerre du Péloponnèse n'a jamais cessé d'être lue et reste de nos jours un des chefs-d'oeuvre de la littérature antique. Sur son auteur cependant, nous n'avons que peu de renseignements. Thucydide est né entre 460 et 455 dans une famille aisée du dème d'Halimonte. Grand admirateur de Périclès, il participe à la vie politique d'Athènes et fut stratège. Cette charge ne lui attire guère d'honneur car il fut contraint de quitter Athènes pendant 20 ans. C'est pendant l'exil qu'il rédige La Guerre du Péloponnèse, dont seuls 8 livres nous sont parvenus. L'édition de Jacqueline de Romilly est, quant à elle, un trésor pour helléniste. L'introduction du tome I présente l'essentiel de la biographie de Thucydide et fournit une histoire détaillée de la tradition manuscrite, riche et complexe. Les VIII livres de La Guerre du Péloponnèse sont regroupés en quatre tomes et chaque livre est précédé d'une notice donnant tous les renseignements, tant historiques que littéraires, nécessaires à une bonne compréhension du texte. Des notes accompagnent la lecture et sont encore approfondies par des notes complémentaires de chaque volume. Les cartes des tomes II, III et IV permettent en outre de situer précisément l'action. Le dernier volume est encore enrichi d'un précieux appendice topographique.

05/1998

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Sciences historiques

De la guerre. Extraits de La Guerre du Péloponèse

Si Thucydide (né vers 465 et mort entre 400 et 395 av. J.-C.) nous permet de suivre en détail, dans La Guerre du Péloponnèse, l'un des plus grands conflits qui secoua le monde antique, les passages retenus pour cette nouvelle traduction mettent en lumière des considérations intemporelles sur l'art et la nature de la guerre. Général et pionnier de la science historique, Thucydide aborde avec une vivacité prodigieuse des questions tactiques, stratégiques, politiques, logistiques et psychologiques, en bannissant anecdotes, rumeurs et sentimentalisme, dans des pages qui n'en frapperont que plus le lecteur d'aujourd'hui. "La guerre n'est que la poursuite de la politique par d'autres moyens", écrivait au XIXe siècle Clausewitz dans son célèbre traité "De la guerre". C'est un principe qu'illustrent plusieurs passages de "La Guerre du Péloponnèse", de Thucydide, qui retrace en détail le conflit entre Sparte et Athènes. On découvrira dans ces pages des considérations stratégiques, tactiques, des techniques de combat sur terre comme sur mer, des harangues à la rhétorique imparable, et quelques tableaux de batailles saisissants.

02/2019

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Histoire ancienne

La Guerre du Péloponnèse. Tome 3, L'Affaire de Corfou

Ce fut Corfou qui, la première, donna l'exemple de la plupart de ces excès. On y vit toutes les vengeances que des hommes, soumis jusque-là à un gouvernement insolent et violent, pouvaient se permettre contre leurs anciens oppresseurs, maintenant à leur discrétion. Des malheureux, pour se soustraire à leur misère habituelle, et plus souvent encore pour satisfaire leur convoitise du bien d'autrui, rendaient d'iniques sentences. Dominés généralement par l'ignorance et la brutalité, ils se montraient farouches et inexorables. La vie sociale fut alors profondément troublée dans cette ville : la nature humaine, ordinairement portée à la violence, même sous le règne des lois, prit plaisir, une fois les lois vaincues, à se montrer effrénée dans ses fureurs, au-dessus de la justice, ennemie de toute supériorité.

10/2011

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Critique littéraire

La guerre du Péloponèse. Livres IV et V, Edition bilingue français-grec ancien

Ecrire "un trésor pour l'éternité" telle était l'ambition de Thucydide. Elle fut amplement satisfaite : La Guerre du Péloponnèse n'a jamais cessé d'être lue et reste de nos jours un des chefs-d'oeuvre de la littérature antique. Sur son auteur cependant, nous n'avons que peu de renseignements. Thucydide est né entre 460 et 455 dans une famille aisée du dème d'Halimonte. Grand admirateur de Périclès, il participe à la vie politique d'Athènes et fut stratège. Cette charge ne lui attire guère d'honneur car il fut contraint de quitter Athènes pendant 20 ans. C'est pendant l'exil qu'il rédige La Guerre du Péloponnèse, dont seuls 8 livres nous sont parvenus. L'édition de Jacqueline de Romilly est, quant à elle, un trésor pour helléniste. L'introduction du tome I présente l'essentiel de la biographie de Thucydide et fournit une histoire détaillée de la tradition manuscrite, riche et complexe. Les VIII livres de La Guerre du Péloponnèse sont regroupés en quatre tomes et chaque livre est précédé d'une notice donnant tous les renseignements, tant historiques que littéraires, nécessaires à une bonne compréhension du texte. Des notes accompagnent la lecture et sont encore approfondies par des notes complémentaires de chaque volume. Les cartes des tomes II, III et IV permettent en outre de situer précisément l'action. Le dernier volume est encore enrichi d'un précieux appendice topographique.

05/1998

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Critique littéraire

La guerre du Peloponnèse. Tome 1, Introduction, Livre 1, Edition bilingue français-grec ancien

Ecrire "un trésor pour l'éternité" telle était l'ambition de Thucydide. Elle fut amplement satisfaite : La Guerre du Péloponnèse n'a jamais cessé d'être lue et reste de nos jours un des chefs-d'oeuvre de la littérature antique. Sur son auteur cependant, nous n'avons que peu de renseignements. Thucydide est né entre 460 et 455 dans une famille aisée du dème d'Halimonte. Grand admirateur de Périclès, il participe à la vie politique d'Athènes et fut stratège. Cette charge ne lui attire guère d'honneur car il fut contraint de quitter Athènes pendant 20 ans. C'est pendant l'exil qu'il rédige La Guerre du Péloponnèse, dont seuls 8 livres nous sont parvenus. L'édition de Jacqueline de Romilly est, quant à elle, un trésor pour helléniste. L'introduction du tome I présente l'essentiel de la biographie de Thucydide et fournit une histoire détaillée de la tradition manuscrite, riche et complexe. Les VIII livres de La Guerre du Péloponnèse sont regroupés en quatre tomes et chaque livre est précédé d'une notice donnant tous les renseignements, tant historiques que littéraires, nécessaires à une bonne compréhension du texte. Des notes accompagnent la lecture et sont encore approfondies par des notes complémentaires de chaque volume. Les cartes des tomes II, III et IV permettent en outre de situer précisément l'action. Le dernier volume est encore enrichi d'un précieux appendice topographique.

05/1998

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Histoire ancienne

Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse. Tome 1, Le déclenchement de la guerre

Premier d'une série de quatre ouvrages consacrés à l'histoire de la guerre du Péloponnèse (431-404 av. J. -C.), ce livre étudie les causes du conflit et prend le contre-pied de la thèse de Thucydide. Dans les cinq parties qui composent l'ouvrage, Donald Kagan examine le fonctionnement institutionnel et informel des systèmes d'alliance en place et retrace l'histoire de la constitution de l'alliance spartiate et de la ligue de Délos (1). Puis, il restitue le contexte troublé du milieu du ve siècle en rappelant les événements de ce qu'on a appelé la "première guerre du Péloponnèse" (vers 460-445) et de la paix de Trente Ans (2 et 3), jusqu'aux trois crises de l'année 433 (l'affrontement entre Corcyre et Corinthe autour d'Epidamne, le siège de Potidée, le "décret de Mégare") qui allaient précipiter les deux blocs dans la guerre (4). Une série de conclusions (5) examinent et critiquent les différentes thèses sur les causes du conflit, et notamment celles de Thucydide sur "la cause la plus vraie" , sur la responsabilité de Périclès et sur l'inéluctabilité de la guerre. Restituant, à chaque fois que les témoignages littéraires et épigraphiques le permettent, le lien entre les affaires intérieures, l'organisation constitutionnelle et la politique étrangère des cités concernées, Donald Kagan examine à nouveaux frais la question des origines et des causes de la guerre du Péloponnèse en se concentrant sur cette question : la guerre était-elle inévitable ? Thucydide pensait qu'elle l'était. L'organisation argumentative, les antilogies, le choix et l'ordre d'exposition des discours rapportés, les éléments passés sous silence et la construction narrative, tout dans le texte de Thucydide est fait pour ne laisser aucune alternative à la guerre et nous convaincre de son inéluctabilité "à partir du moment où on avait permis à l'empire athénien d'exister" . Kagan pense que le conflit n'était pas inévitable et sa démonstration fait de ce grand livre d'histoire un manuel de sciences politiques : il contribue à éduquer et à aiguiser notre regard pour lui apprendre à discerner toutes les voies, toutes les bifurcations, toutes les possibilités qui permettent à des sociétés différentes, concurrentes, voire rivales, de rester dans la politique et d'éviter d'avoir à la continuer "par d'autres moyens" .

11/2019

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Grèce

La Paix de Nicias et l’expédition sicilienne. Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse (Tome III), Edition

Dans ce troisième volume de sa Nouvelle Histoire de la guerre du Péloponnèse, Donald Kagan étudie les événements qui vont de la signature, en 421, du traité connu sous le nom de "paix de Nicias" à la destruction de la flotte et du corps expéditionnaire athéniens en Sicile en 413. A peine signée, la paix de Nicias ne tarda pas à se désagréger au gré des violations commises de part et d'autre, des retournements d'alliances, de l'intervention de nouveaux acteurs et de l'affrontement de deux lignes politiques antagonistes tant à Athènes qu'à Sparte. Les tensions entre les différents camps culminèrent dans un affrontement majeur, la bataille de Mantinée, en 418. La victoire que remporta alors Sparte lui permit de rétablir sa réputation et son autorité sur le Péloponnèse ; elle vint également porter un coup fatal aux ambitions hégémoniques des démocraties grecques emmenées par Athènes. L'expédition de Sicile, dont les préparatifs commencèrent en 416, débuta elle aussi sous les pires auspices. Elle était entachée d'un défaut funeste : celui qui l'avait conçue et qui en avait été l'avocat, Alcibiade, passa rapidement à l'ennemi ; de surcroît, celui qui la dirigeait effectivement, Nicias, y était fondamentalement hostile. Arrivé en Sicile, le corps expéditionnaire athénien se heurta rapidement à des difficultés. Il commit une série d'erreurs stratégiques et tactiques qui s'avérèrent fatales après l'arrivée du général spartiate Gylippe, qui sut galvaniser et réorganiser les troupes syracusaines et les mener à une victoire totale sur Athènes et ses alliés. Pour Athènes, ce fut un désastre qui marqua véritablement le début de la fin. Prenant comme fil conducteur l'examen critique de deux thèses de Thucydide sur l'expédition de Sicile et sur la carrière de Nicias, Kagan analyse dans le détail les stratégies et les tactiques, les enjeux diplomatiques et la vie politique intérieure d'Athènes et de Sparte. La relation de l'expédition de Sicile par Thucydide est considérée comme un chef-d'oeuvre historiographique et littéraire. Dans des pages finales brillantes, Kagan montre que c'est dans le texte même de Thucydide qu'on peut trouver de quoi construire un autre récit et contredire ses thèses. En ce sens, on pourrait dire que Thucydide est certes une source à lire de façon critique (et le travail de Kagan est une déconstruction méthodique des grandes thèses de l'historien grec), mais qu'en laissant dans son texte de quoi tirer d'autres conclusions que les siennes, il mérite aussi d'être considéré par les historiens contemporains comme "un collègue" , en ce qu'il reconnaît, dans sa pratique, que le récit historique est une construction et son propre discours, un point de vue.

03/2023

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Philosophie

Politique. Livres I à VIII

"L'homme est par nature un être destiné à vivre en cité (animal politique) ; [...] en effet, la nature ne fait rien en vain ; or seul d'entre les animaux l'homme a la parole. Sans doute les sons de la voix expriment-ils la douleur et le plaisir ; [...] la parole, elle, est faite pour exprimer l'utile et le nuisible et par suite aussi le juste et l'injuste. Tel est, en effet, le caractère distinctif de l'homme en face de tous les autres animaux : seul il perçoit le bien et le mal, le juste et l'injuste, et les autres valeurs ; or c'est la possession commune de ces valeurs qui fait la famille et la cité." Politique, livre I, II, 9-12.

09/2006

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Littérature française (poches)

Mémoires d'outre-tombe. Tome 2, Livres XIII à XXIV

Le temps du Consulat et de l'Empire qui couvre cette deuxième partie des Mémoires, Chateaubriand le définissait comme celui de sa carrière d'écrivain. Et ce sont en effet de belles années de fécondité littéraire, puisque alors s'écrivent Atala, le Génie du christianisme et Les Martyrs. Mais comme toujours s'entrecroisent l'histoire privée et l'histoire publique que les deuils ici réunissent : en 1803, la mort de Pauline de Beaumont à Rome dans les bras de l'écrivain-diplomate, et en 1804, l'assassinat du duc d'Enghien qui entraîne la rupture avec Napoléon. Un empereur détesté, et pourtant assez admiré pour que la seconde partie de ce volume en retrace longuement la vie et que sa disparition contresigne la fin d'un monde : " Quand on a rencontré comme moi Washington et Bonaparte, que reste-t-il à regarder derrière la charrue du Cincinnatus américain et la tombe de Sainte-Hélène ? Pourquoi ai-je survécu au siècle et aux hommes à qui j'appartenais par la date de ma vie ? Pourquoi ne suis-je pas tombé avec mes contemporains, les derniers d'une race épuisée ? Pourquoi suis-je demeuré seul à chercher leurs os dans les ténèbres et la poussière d'une catacombe remplie ? Je me décourage de durer. " Édition de Jean-Claude Berchet, comprenant également les pièces retranchées des Mémoires d'outre-tombe.

10/2001

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Récits de voyage

Peloponnese

Le désinvolte Edmond About (1828-1885) se montre aussi comique dans ses pérégrinations sauvages que perspicace dans son étude du peuple. Le charme de la gaieté et de la légèreté opère...

06/2022

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Guides étrangers

Péloponnèse

Le Péloponnèse, péninsule convoitée depuis l'Antiquité, est à lui seul un condensé de ce que la Grèce à offrir de meilleur. Entre plages et montagnes, on y parcourt facilement de courtes distances pour découvrir des sites archéologiques de premier plan, des petits ports de pêche pittoresques ou des criques intimistes. Des paysages arides et montagneux du Magne, région la plus méridionale d'Europe, aux villages typiques et préservés d'Arcadie (Andritsena, Vassae, Karytaina ou Dimitsana) sans oublier des stations balnéaires romantiques comme Loutraki ou Nauplie, le Péloponnèse déroule des paysages uniques et fascinants mais il offre aussi la promesse d'un voyage initiatique, d'un retour aux sources de l'Humanité avec des visites aussi éloquentes qu'Olympie, berceau des Jeux Olympiques et sanctuaire de Zeus, Mycènes, fief d'Agamemnon où résonnent encore les récits de la Guerre de Troie ou bien encore Mystra, impressionnant site byzantin du XIIIe siècle et cité-modèle florissante et progressiste en son temps. A cette terre à la fois complexe et mythique qu'est le Péloponnèse, Petit Futé se devait bien de lui dédier un guide propre.

06/2018

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Histoire ancienne

Annales. Tome 3, Livres XIII à XVI

On allait se précipiter dans les meurtres, si Burrus et Sénèque ne s'y fussent opposés. Ces deux hommes, qui gouvernaient la jeunesse de l'empereur avec un accord peu commun dans un pouvoir partagé, exerçaient, à des titres divers, une égale influence : Burrus par ses talents militaires et la sévérité de ses moeurs, Sénèque par ses leçons d'éloquence et les grâces dont il parait la sagesse ; travaillant ensemble à sauver le prince des périls de son âge, et, si la vertu l'effarouchait, à le contenir au moins par des plaisirs permis. Ils n'avaient l'un et l'autre à combattre que la violence d'Agrippine, qui, tourmentée de tous les délires d'un pouvoir malfaisant, était soutenue de Pallas, auteur du mariage incestueux et de la funeste adoption par lesquels Claude s'était perdu lui-même.

10/2012

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Grèce

La chute de l'empire athénien. Tome 4, Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse

Pourquoi, alors qu'ils avaient réussi à survivre et à se remettre du désastre de l'expédition de Sicile, les Athéniens ont-ils finalement perdu la guerre ? C'est à cette question que s'attache Donald Kagan dans ce quatrième et dernier volume de sa Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse. L'ouvrage couvre les dixannées qui vont des suites immédiates de la destruction du corps expéditionnaire athénien en Sicile en 413 jusqu'à la capitulation d'Athènes en 404. La période est marquée par le déplacement du théâtre principal des opérations en mer Egée, sur les côtes de l'Asie Mineure et dans l'Hellespont, après que l'édification par les Spartiates d'un fort permanent à Décélie et l'installation d'une armée commandée par Agis, l'un des rois de Sparte, eurent bloqué le jeu en Attique. Privés de l'Attique et de ses ressources agricoles et minières, et alors qu'ils se battaient pour garder le contrôle de leur empire et des revenus qu'ils en tiraient, la révolte de l'Eubée en 411 sema la panique chez les Athéniens. Il ne restait plus à Athènes comme seule source d'approvisionnement en blé que le grenier des pourtours du Pont-Euxin. La maîtrise des détroits (Hellespont et Bosphore) devint dès lors vitale, au moment même où elle lui était contestée. Dans son analyse de ce nouveau contexte, Kagan met en évidence la victoire définitive des stratégies autrefois impulsées par Démosthène et Cléon d'un côté, et par Brasidas de l'autre, sur le schéma péricléo-archidamien qui avait caractérisé les premières années de la guerre. Plus précisément, c'est en radicalisant la stratégie archidamienne (en instaurant un blocus terrestre permanent de l'Attique) et en la complétant par celle de Brasidas (ouverture de nouveaux fronts et conclusion de nouvelles alliances à l'Est) que le camp péloponnésien allait provoquer une véritable rupture dans le conflit par l'intervention d'un nouvel acteur : les Perses, animés par l'espoir de récupérer les cités d'Asie Mineure perdues après les guerres médiques. Cette nouvelle stratégie fut prise en charge par Alcibiade et Lysandre, qui allièrent de manière indissoluble le militaire et le diplomatique. Lysandre avait cependant l'avantage sur Alcibiade d'être meilleur tacticien et meilleur diplomate, et surtout de ne pas être décrédibilisé dans son propre camp. S'étant assuré un soutien fiable des Perses à l'arrivée aux commandes de Cyrus le Jeune, nouveau satrape d'Ionie, Lysandre put parachever le schéma brasidien en obtenant les moyens de financer et d'entraîner une puissante flotte, enfin capable de rivaliser avec celle des Athéniens. Brillant stratège et très ambitieux, Lysandre remporta alors deux victoires navales décisives à Notion (en 406) et à Aïgos-Potamoï (en 405). Cette dernière vit l'anéantissement de la flotte athénienne et le retour du gros de l'armée spartiate en Attique pour porter le siège devant Athènes. Les ruses de Lysandre condamnèrent rapidement la cité à la famine et la paix fut signée en 404. La défaite d'Athènes était totale. Mais temporaire.

04/2024

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Théologie

Leçons morales tirées du livre de Job. Livres XI à XIII

Deux thèmes dominent toute cette section des Leçons morales : celui des mystérieuses voies de la Providence divine et celui de notre sort éternel. Dans cette troisième partie de son commentaire, saint Grégoire présente au lecteur une synthèse de sa méditation. S'agissant de l'histoire de Job, "le Souffrant", on ne s'étonnera pas que le pape cherche ici à préciser comment la Providence conduit nos vies d'une façon souvent mystérieuse et incompréhensible à nos yeux. Pourtant, chacun de nos pas, chacun des événements, grands ou petits qui parcourent nos existences, entre dans le dessein éternel de Dieu qui n'est autre que notre participation à sa béatitude éternelle et toujours dans le respect de notre liberté individuelle. C'est justement autour de notre avenir éternel que se poursuit la méditation de saint Grégoire, car les vicissitudes que nous traversons sont le moyen et l'occasion de mettre en lumière la seule question qui finalement oriente notre conduite et donc notre avenir éternel : où est ma joie ? Le célèbre commentaire est ici présenté pour la première fois dans son texte intégral en français contemporain, doté d'une introduction et de notes qui en facilitent la lecture.

03/2024

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Critique littéraire

Silves grecques 2014-2015. Homère, Iliade, chant XXIV ; Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, livre I

Tous les titres de cette collection sont organisés autour dune structure commune : des repères : un rappel du contexte historique et littéraire ; les grandes "problématiques", indispensables à la compréhension des enjeux de l'oeuvre ; la "boîte à outils" consacrée aux questions de langue, de stylistique et de grammaire ; des outils méthodologiques : chronologie, glossaire, bibliographie ; un système de circulation entre les fiches et les références bibliographiques.

01/2014