Recherche

Journal de Cléry

Extraits

ActuaLitté

Histoire de France

Journal de Cléry

Jean-Baptiste Cléry était le valet de Louis XVI. Son célèbre journal retrace "de l'intérieur" le récit des événements survenus au Temple, et se veut un complément utile pour ceux qui cherchent des éclaircissements historiques à diverses zones d'ombre entourant encore la captivité de la famille royale. Après la mort du roi, le journal de Cléry connait un grand succès et comporte pour la seule année 1798 sept éditions en français. Afin de discréditer ces mémoires, le Directoire fit publier une fausse édition intitulée "Mémoires de Monsieur de Cléry sur la détention de Louis XVI". Dès que Cléry en eut connaissance, il porta plainte en juillet 1801 et signa une tribune dénonçant la manoeuvre dans le journal Le Spectateur du Nord. Après la mort de Cléry, un de ses frères, Pierre-Louis Hanet, publie à Paris en 1825 des Mémoires où il s'efforce de justifier ses actions au service de la Première République, et tente de montrer que Cléry resta fidèle à la royauté. Jean-Baptiste Cant Hanet, dit Cléry (1759-1809), est le dernier valet de Louis XVI à la prison du Temple. Après la mort du roi, sans ressources, il trouve un emploi dans les bureaux des subsistances de la ville de Paris, puis il quitte la France et rejoint Madame Royale en Autriche où il entreprend la rédaction de son Journal. Il tente de publier son Journal à Vienne, mais n'en obtient pas l'autorisation et le fait imprimer à Londres, en 1798. Le livre connait un grand succès et comporte pour la seule année 1798 sept éditions londoniennes en français. Autorisé à rentrer en France, il n'y revient qu'en 1803. Napoléon Bonaparte, qui cherche à s'attacher d'anciens serviteurs de la Couronne, lui fait proposer le poste de premier chambellan de Joséphine de Beauharnais, mais Cléry refuse et s'exile à nouveau. Il rejoint Marie-Thérèse de France, à Varsovie puis à Vienne où il meurt en 1809. Réédition 2020 en hommage à l'Ami des Livres, bouquiniste en exercice depuis près de soixante ans au 13 Rue des Lois, à Toulouse.

09/2020

ActuaLitté

Littérature française

Abel Cléry

A quarante ans, Alice est seule. Elle vit dans un sentiment d'échec permanent et dans la hantise d'avoir le destin de Julia, sa seule amie, un être déphasé. Une nuit, elle croise dans la rue un individu, mi-errant, mi-clochard, qui l'intrigue. Elle est certaine que c'est Abel Cléry, un ancien condisciple. Vingt ans auparavant, il fascinait par son intelligence maléfique. Alice n'a plus qu'une idée en tête: vérifier. Elle retrouve donc ceux qui ont connu Abel et apprend comment, chaque fois, il a détruit leur vie. C'est en tout cas ce qu'elle croit. Progressivement, Alice se sent prise pour cible. Terrifiée, elle renonce à la chance d'un amour, car elle sait qu'" Abel frappe au cœur du bonheur ". Trop tard !

02/2005

ActuaLitté

Littérature française

La Valse des Corbeaux. Journal d'un clerc d'huissier

La valse des corbeaux est une chronique sociale qui pourrait faire écho au roman du même auteur Le Jour où Napoléon rencontra Michaël Phelps dans la mesure où le narrateur, également lettré, est confronté à la dure réalité de la vie qui n'épargne ni les hommes ni les sociétés. Les situations sont différentes mais l'existence humaine, emmaillotée dans le quotidien, est aussi dénuée de sens. D'où le chapelet de jours qui se suivent et se ressemblent. Parce que l'organisation sociale, malgré un ordre apparent, qui broie les destins comme des fétus de paille, n'est pas productive de sens : rien ne finalise l'existence des hommes réduits en unités de production dans un univers expurgé de toutes formes de transcendance et où la littérature (et par extension, la culture, tout ce qui relève des productions de l'esprit) constitue un faible rempart contre l'injustice, la pauvreté et la barbarie...

07/2017

ActuaLitté

Romans historiques

Jeunesse de Laurent Clerc

Laurent Clerc a acquis un durable renom en tant que professeur sourd ayant aidé Thomas Hopkins Gallaudet à créer des écoles pour les sourds aux Etats-Unis au cours du XIXe siècle. Cet ouvrage invite, pour sa part, le lecteur à suivre le jeune Laurent Clerc de l'enfance à sa formation d'enseignant. Traversant la période révolutionnaire napoléonienne, cette biographie romancée relate de manière vivante les expériences qui conduiront Clerc à ses méthodes pédagogiques avancées. Son odyssée commence en 1798 lorsqu'il entre comme élève à l'Institut Royal des Sourds-Muets de Paris. Durant ses années d'étude il rencontre de nombreuses et fort différentes personnalités : le dévoué et inspirant professeur sourd, Jean Massieu, le sadique docteur Itard qui inflige de douloureux "traitements" aux élèves et le "Père des Sourds" de France, l'abbé Sicard, quasi incapable de signer. L'histoire à la fois riche et distrayante du passage de ce remarquable jeune homme à l'âge adulte annonce le rôle éminent qu'il jouera plus tard dans l'éducation des enfants sourds.

09/2017

ActuaLitté

Religion

Clergy(wo)man ?

L'amour, c'est chrétien. L'humour, c'est britannique. Quant aux ciergywomen (qu'on nous pardonne ce néologisme, mais comment dire autrement ? ), certes chrétiennes, mais pas vraiment catholiques, en tout cas so british, les voici accessibles grâce à la plume alerte de Guillaume Moureau ! Il n'est pas interdit de sourire dans les sacristies le temps de se reposer un peu des doctes querelles. Bien sûr, le sujet est grave... raison de plus pour y mettre un peu de tendresse. Pour une fois. De l'éternel féminin confronté à l'Eternité il n'y a qu'un pas, celui qui conduit de l'humour à l'amour.

05/2006

ActuaLitté

Romans historiques

Histoire de Laurent Clerc. (1785-1896)

Laurent Clerc né le 26 décembre 1785, s'avère être profondément sourd. Il est envoyé à l'Institution des Sourds-Muets de Paris, créée peu après la Révolution. Arrivé pratiquement illettré, il va faire montre d'une intelligence hors du commun et deviendra enseignant. Il part en Angleterre puis en Amérique où il fonda avec un pasteur la première école pour les sourds-muets. Une formidable histoire racontée de manière romancée.

04/2018

ActuaLitté

Religion jeunesse

Bienheureuse Alix Le Clerc

Alix était jeune, elle était belle, elle aimait la danse et les fêtes. Mais au milieu des vanités, Dieu l'appela. D'une nature passionnée, Alix se convertit et résolut de faire " tout ce qui serait agréable à Dieu, même quand ce serait mourir ! ". Au débu

08/2018

ActuaLitté

Ethnologie et anthropologie

Jean de Léry, le premier ethnologue

Il y a en Jean de Léry (1534-1613) deux personnages contradictoires, le "prédicant" austère et calviniste rigoureux d'une part, de l'autre le témoin nostalgique d'un Eden entrevu. Le premier condamne les Indiens sans écriture aussi bien que ses coreligionnaires oublieux de l'Alliance. Le second regarde, écoute, espère. Il est fasciné par la beauté native des Indiennes ou par la mélopée des danseurs chantant la naissance du monde. Il se souvient du temps où l'Histoire paraissait suspendue dans sa course à l'abîme. Ce livre retrace le parcours d'un simple artisan "chaussetier" , devenu pasteur et traversant toute la période des guerres de Religion au milieu des persécutions, dans le souvenir du Brésil perdu. Jamais l'imprécateur et prophète ne l'emporte sur l'observateur, et l'ire de l'homme de Dieu passée, c'est le retour à la sérénité de la description complice. Ce parcours anthropologique s'achève par Claude Lévi-Strauss et Michel de Certeau, tous deux admirateurs de Jean de Léry à quatre siècles de distance.

01/2023

ActuaLitté

Sports

Les années 2 CV

Lancée en 1948, la 2 CV reste assurément l'un des modèles mythiques de la maison Citroën. Symbole d'évasion et de liberté dans l'après-guerre, elle deviendra au cours des années 1970 «la voiture de tous les Français». Devenue au fil des ans un élément incontournable du patrimoine national, la 2 CV profite désormais de l'engouement pour le vintage et rassemble de nombreuses générations d'admirateurs et de collectionneurs. Simple et rustique, cette petite voiture éternellement jeune incarne des valeurs passées que l'on cherche à remettre au goût du jour. Observateur assidu et privilégié de l'histoire de l'indémodable 2 CV, L'Auto-Journal a rassemblé dans cet ouvrage complet de nombreux documents et de savoureuses anecdotes d'époque. 2 CV 375 cm3, 2 CV 425 cm3, 2 CV AZL, 2 CV fourgonnette, 2 CV AZAM, 2 CV 4 et 6, tous les modèles mythiques qui ont fait l'histoire et la légende de la 2 CV sont réunis pour le plus grand bonheur des amoureux de cette voiture décidément hors norme.

05/2015

ActuaLitté

Littérature française

La jeunesse d'un clerc

"Dossier scientifique sur les moeurs et les idées de cette espèce en voie de disparition : le clerc. La Jeunesse d'un clerc, Un Régulier dans le siècle et Exercice d'un enterré vif sont écrits d'un ton parfois enjoué, souvent vif, et m'ont offert, trente ans après ma première lecture, quantité de moments délicieux. Je les ai lus, ces trois livres, une bonne demi-douzaine de fois ; ils résistent bien à cette promiscuité. Benda fut bien plus divers qu'on ne pense. Intellectuel, oui ; intellectualiste, peut-être ; rationaliste, assurément, de ceux qu'on méprise aujourd'hui et que l'on calomnie au nom du viscéral, de l'irraison , de la folie ; mais religieux aussi. Religion de la science, religion de la justice, religion de la vérité et même, plus inattendue chez lui, cette religion de Lamartine dont le grand âge lui-même ne sut jamais le délivrer. Benda, c'était l'homme qui disait à chacun son fait : aux gens de droite dans les journaux de gauche ; et réciproquement. Impitoyablement fidèle à sa vocation, la grandeur de la France, la survie de l'espèce et sa mort elle-même lui importaient infiniment moins que son idée de la justice et de la vérité", Étiemble.

02/1968

ActuaLitté

Littérature étrangère

Empaillé. Suivi de Le clerc de notaire Murasaki Shikibu

Empaillé, mi-roman, mi-nouvelle, est la confession nocturne du fantôme de Mario Bellatin à un narrateur l'ayant connu de son vivant. Le fantôme de Mario Bellatin, que le narrateur ne tarde pas à nommer " Mon moi ", égrène devant ce témoin privilégié ses premiers souvenirs d'écriture et évoque, par des anecdotes et des réflexions sur son parcours d'écrivain, les ressorts de la création de ses oeuvres. Si ces aveux ont l'accent de la sincérité, on comprend vite qu'ils sont une nouvelle histoire dans l'histoire pour égarer le lecteur.

04/2017

ActuaLitté

Histoire des femmes

Thérèse Clerc, Antigone aux cheveux blancs

Thérèse Clerc s'est battu pour les droits des femmes pendant plus de trente-cinq ans. Elle a notamment créé la Maison des Femmes de Montreuil et la maison des Babayagas, maison de retraite atypique, autogérée par les femmes qui l'habitent, citoyenne et écologique, inaugurée à Montreuil en février 2013. Des réflexions portées par les rencontres qu'elle a faites dans le milieu catholique jusqu'aux bouleversements fondamentaux de Mai 68, c'est une personnalité aux multiples facettes, toujours en mouvement, qui se dessine. Grâce à son amitié avec Thérèse Clerc, Danielle Michel-Chich brosse le portrait intime d'une femme forte, très ingénieuse, et solidaire. Une véritable traversée des révolutions sociales, sexuelles et culturelles du XXe siècle, vécues de manière singulière. La présente édition en poche est augmentée d'un texte inédit de Danielle Michel-Chich. Extrait : "Heureuses les femmes qui accomplissent leur unité, elles naissent à elles-mêmes et enfantent un monde rassemblé. Heureuses celles qui effacent les frontières, la Matrie est leur Terre, elles retrouvent leurs origines. Heureuses les femmes qui s'éloignent du rivage des Pères, elles jettent leurs filets en eaux paisibles, et font reculer la violence et la guerre". Thérèse Clerc

02/2023

ActuaLitté

Histoire de l'art

Iris Clert. L'astre ambigu de l'avant-garde

Iris Clert : peu de noms de galeristes aimantent autant que celui-ci. Pour des générations d'amateurs d'art, elle demeure l'icône flamboyante de l'effervescence artistique parisienne de l'après-guerre. Active du milieu des années 1950 au début des années 1980, elle accueille dans ses galeries successives, Rive gauche puis Rive droite, des expositions mythiques tels Le Vide d'Yves Klein en 1958 et Le Plein d'Arman en 1960, ainsi que certains des artistes les plus importants du XXe siècle comme Pol Bury, Gaston Chaissac, Lucio Fontana, Raymond Hains, Ad Reinhardt, Takis et Jean Tinguely. L'éclectisme manifeste de son programme est l'envers éclatant d'une pratique visionnaire de son métier. De ses présentations pionnières à la Biennale de Venise dans les années 1960 à l'aventure du Stradart dans les années 1970, de la publication d'Iris-Time Unlimited à son sens indéniable de la communication et des formats d'exposition, la galerie Iris Clert constitue encore aujourd'hui le modèle emblématique d'une galerie-pilote vouée à la découverte et la promotion des artistes vivants.

10/2021

ActuaLitté

Littérature française

Journal de Baden

La parution de L'Aile pourpre en 2004 a révélé l'oeuvre littéraire de Nicolas Dieterlé, dont la reconnaissance posthume n'a cessé de s'étendre depuis lors. Deux volumes ont suivi : Ici pépie le coeur de l'oiseau-mouche, en 2008, et Afrique et autres récits, en 2013, marqués par un même regard tout à la fois joyeux et voilé d'une étrange mélancolie. " Notre joie la plus pure, écrit Dieterlé dans ce Journal de Baden, est dans l'oubli et la transparence. Toutes les autres joies sont des joies mélangées. " Dans la contemplation d'un oiseau ou d'un arbre, c'est une lumière qui nous saisit ; ou, dans un rêve, telle révélation qui s'impose à nous ; ou, dans la rencontre, ces instants où l'amour nous ouvre à une éternité... Récits, souvenirs, promenades, méditations, sans relâche Dieterlé interroge le présent et tente d'en recueillir la voix. Cinq mouvements constituent cet ensemble : le " Journal de Baden ", écrit dans cette Forêt-Noire si chère aux grands Romantiques allemands que Dieterlé aimait tant, " Mélancolie ", " Parmi les bris de la matière ", " 30 fragments " et " Les oiseaux ". " Nicolas Dieterlé est, tout ensemble, écrit dans sa préface Yves Leclair, l'enfant inconsolable d'une terre africaine, exotique, puissante, sensuelle et colorée, une sorte d'acrobate de la joie divine à la manière d'un Chagall et, tout autant, le fils prodigue du plus alchimiste des poètes romantiques allemands, ce Novalis dont il avait déjà rédigé le synopsis d'un essai à venir quand la maladie dépressive l'assiégea et lui fit mettre une fin aussi cruelle que soudaine à sa quête inachevable. "

01/2021

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Journal de Suzanne

Elles avaient bien du charme, ces " amies d'Héloïse " qui valurent à Hélène de Monferrand le prix Goncourt du Premier Roman. Dans les lettres qu'elles s'écrivaient, toute leur vie passait. Et leur époque. Leurs amours " différentes " - dont elles parlaient sans baisser la voix ni les yeux - n'étaient plus avec elles un défi, une étrangeté, une anomalie, un cas, elles étaient l'amour même. L'amour, cette évidence. L'une d'elles, Suzanne, se donnait la mort au milieu du roman. C'est à elle que la romancière donne ici la parole. Du jour où elle se sait condamnée, Suzanne décide de tenir son journal et de rédiger ses souvenirs : pour Héloïse, la femme qu'elle a probablement le plus aimée, et pour elle-même. Avec une rare lucidité et sans complaisance, elle déroule le film d'une existence pendant laquelle elle a connu le désespoir, frôlé la mort, mais aussi donné et reçu beaucoup d'amour, passionnément aimé la vie et les plaisirs des sens.

04/2008

ActuaLitté

Littérature étrangère

Journal de Dracula

Le premier exploit de ce roman est de démolir le cliché du "vampire" auquel le roman mythique de Bram Stoker réduisit le bien réel Vlad III, dit l'Empaleur. Mincu rétablit un portrait du prince de Valachie tel qu'il fut, et tel qu'il aurait pu s'imaginer : le guerrier hors pair, l'unique terreur de Mehmed II le Conquérant, l'érudit, l'ami et l'égal de l'élite néoplatonicienne. Mais aussi un surhomme à l'ego démesuré, victime et bourreau, forgeant sa propre légende du fond de la geôle de Visegrád où il croupit par la traîtrise de ses royaux "amis". A une époque où la cruauté était la règle, la cabale orchestrée contre lui est un comble d'hypocrisie. Sa réaction sera de combattre le feu par le feu. "Je vais tous les aider dans cette campagne orchestrée contre moi. J'inventerai des histoires truffées d'exactions abominables et j'alimenterai copieusement le fardeau de mensonges dont on m'accable. je serai moi-même l'inventeur des faits les plus monstrueux que la rumeur m'attribuera". Encerclé par des centaines de rats, plongé dans une perpétuelle obscurité, Vlad peu à peu perd la notion du temps et jusqu'à la conscience précise de sons propre corps. Sa confession apparaît comme un poignant entrelacement du rêve et du vécu, où l'écriture finit par s'imposer comme plus énergique et plus vraie que la réalité même. Trouvaille originale, Mincu nous dépeint un Dracula déjà conscient de sa propre légende noire et tient le lecteur en haleine d'un bout à l'autre du roman.

04/2018

ActuaLitté

Littérature française

Journal de Belfort

Dès la parution de son Oeuvre poétique en 2000, Béatrice Douvre (22 avril 1967 —19 juillet 1994), qui n'aura publié de son vivant que quelques dizaines de textes dans des revues, a été reconnue comme l'une des personnalités marquantes de sa génération. Ses poèmes sont hantés par le mal dont elle souffrait, l'anorexie, contre lequel elle ne cessa de lutter jusqu'à sa mort, à vingt-sept ans. Durant les six derniers mois de sa vie, Béatrice Douvre concentra l'expérience de sa vie et de son écriture — les deux étant indissociables chez elle — dans un cahier que nous publions aujourd'hui. "Le manuscrit m'obsède, j'y ai mis mon amour, ma vérité, mon vertige", note-t-elle dans ce Journal de Belfort qui est d'abord l'évocation d'une liaison douloureuse, mais devient vite un champ d'exploration de toutes les formes s'offrant à l'écrivain, qui savait sa vie menacée. L'écriture quotidienne ne cesse de s'enrichir, jusqu'aux pages de la section intitulée Passante du péril, où l'expérience de l'anorexie et de l'hôpital psychiatrique se trouve décrite avec un réalisme saisissant. Les quatre sections de ce livre, qui s'achève par les tout derniers poèmes qu'ait écrits l'auteur, renouvellent la forme du journal intime et créent un univers lyrique d'une intensité inoubliable. Il y avait chez Béatrice Douvre une pureté que rien ne pouvait atteindre, et qui triomphe ici des expériences qui l'ont parfois conduite au paroxysme de la souffrance. Un livre aussi beau que troublant.

09/2019

ActuaLitté

Littérature française

Journal de debord

Victorugo n'est pas un type bien. Il est en prison. Depuis qu'il ne travaille plus aux ateliers, il s'est mis à écrire. Jusqu'alors, il était écrivain public de la coursive. Le voilà romancier. Ses presque-amis, ses amours rêvés, son portable bien planqué, ses emmerdes. Victorugo fomente un projet idéal, une grande utopie en construction, la ferme-prison. Il tient son journal de bord. Seulement, il y a Catchy, une brute de surveillant, Bastignac, cet enfoiré de codétenu et les événements contraires. Le temps du journal de débord.

12/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

Journal de Spandau

Architecte, ministre de l'Armement du Reich et confident d'Hitler, Albert Speer est jugé avec les autres dignitaires nazis lors du procès de Nuremberg en 1946. Seul à plaider coupable, il est condamné à vingt ans de prison et incarcéré dans l'immense forteresse de Spandau, où Français, Britanniques, Américains et Russes surveillent à tour de rôle sept détenus - dont Rudolf Hess, l'ancien dauphin d'Hitler. Durant ses décennies d'incarcération, Albert Speer rédige sur papier hygiénique des milliers de feuillets de souvenirs et d'observations, à l'insu de ses gardiens ou avec leur complicité. Dans ce journal de détention, publié après sa libération, il évoque pêle-mêle ses entretiens avec Hitler, sa méthode de survie en milieu carcéral et sa perception des débuts de la guerre froide. Jour après jour, il se met en scène comme un homme simple, raisonnable et modeste, qui se penche avec lucidité sur ses aveuglements de jeunesse. Le lecteur - seul juge de la sincérité de son repentir -, en émergeant de ce document historique exceptionnel, sera sans doute surpris et décontenancé d'avoir pénétré aussi loin dans l'univers de ce haut responsable d'un des régimes les plus criminels du XXe siècle.

03/2018

ActuaLitté

Philosophie

Journal de Californie

Journal de Californie Invité fin 1969 au Salk Institute for Biological Studies à San Diego, E. Morin plonge dans la Californie, " terre en transes ", " tête chercheuse du vaisseau spatial terre ". L'originalité de ce journal est dans le tourbillon qui active et fait communiquer, à un pôle la Californie et les Etats-Unis à un moment crucial de leur histoire, à un autre pôle le destin singulier de l'auteur, à un troisième pôle les problèmes fondamentaux de la connaissance de l'homme et de la vie. C'est ce mouvement même qui constitue le Journal de Californie.

10/1983

ActuaLitté

Littérature française

Journal de pandémie

Tout, dans ces lettres, me paraissait contraire aux Lettres persanes de Montesquieu. Là, tout était fondé sur la surprise et sur la déroute, sur l'étonnement et sur la désorientation ; ici, au contraire, la proximité, l'identification des lieux, des places, des gens, des gestes me confortaient. Lettres d'appartenance à un espace et à une culture. C'est pourquoi elles m'ont consolé dans des circonstances induisant le risque d'éloignement... George Banu, théâtrologue, Professeur émérite, Université Sorbonne Nouvelle. Il y a beaucoup de Voltaire dans ce livre, et du Diderot, donc des Lumières. D'ailleurs, l'écrivain prononce ce mot à propos de sa rencontre avec Gérard Depardieu : " ...une montagne de talent et de culture, un homme qui semble venir d'une époque illusoire des Lumières, avec un humour sain et avec une chaleur de l'âme inimaginable. " Ce portait chaleureux, je l'adresse sans hésiter à Octavian Hoandra ? ! Jean-Pierre Bonnel, écrivain, critique d'art

08/2021

ActuaLitté

Histoire internationale

Journal de Maïdan

KourkovResistance - Andreï Kourkov, l'auteur du célèbre Pingouin, a mis entre parenthèses son prochain roman depuis le 21 novembre 2013. Chaque jour ou presque, il s'est rendu sur le Maïdan de Kiev occupé par les manifestants. Son journal, établi à partir de notes prises sur le vif, raconte un quotidien en temps de révolution et livre un regard à la fois politique et intime, décalé et émouvant, sur les événements qui secouent son pays. " J'habite à cinq cents mètres du Maïdan. Depuis mon balcon, on aperçoit les bulbes du clocher de la cathédrale Sainte-Sophie. Quand des amis viennent chez moi, je leur montre ces bulbes dorés - presque un emblème de l'antique cité de Kiev. Mais ces derniers mois, mes amis d'autres villes et d'autres pays ne viennent plus ici. Et du haut de mon balcon, je regarde souvent la fumée qui s'élève au-dessus du centre de la ville. Cette fumée noire, épaisse, celle des barricades en feu, est devenue le nouvel emblème non seulement de Kiev, mais de l'Ukraine tout entière. " A. K.

05/2014

ActuaLitté

Littérature française

Journal de conchyliologie

Journal de conchyliologie Date de l'édition originale : 1853 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2023

ActuaLitté

Asie du sud-est

Journal de prison

Il mérite d'être appelé le "Nelson Mandela bengali". Sheikh Mujibur Rahman fut emprisonné pendant dix ans de sa vie pour avoir rêvé d'un Bengale libre où l'identité culturelle bengalie serait plus importante que l'identité religieuse musulmane majoritaire. Il était entré en politique dans les dernières années de la lutte des Indiens pour s'affranchir du joug britannique. Issu d'une famille musulmane de la classe moyenne rurale du Bengale, il fut d'abord enthousiasmé par la création du Pakistan, un Etat séparé qui serait le refuge des musulmans de l'Inde libérée des Anglais. Mais il devait déchanter dés le lendemain de la création du nouvel Etat, le 14 aoùt 1947. L'imposition de l'ourdou comme langue officielle unique du Pakistan, alors que le Pakistan-Oriental d'expression bengalie représentait les deux tiers de la population totale du pays, constitua le premier acte d'une longue série d'agressions contre le peuple bengali. Dès lors, Sheikh Mujibur Rahman, avec son parti, la Ligue Awami, allait vouer sa vie k la cause d'un nationalisme bengali, d'abord linguistique et culturel, puis politique, administratif et économique. Ce long combat fut aussi un combat pour la démocratie, contre la dictature du général Ayub Khan, qui abattit sa répression sur le pays k partir de 1958. Son rôle de dirigeant de ce mouvement légaliste et non-violent devait valoir k Sheikh Mujibur Rahman le titre populaire de "Bangabandhu", l'"Ami du Bengale". Mais l'intransigeance des militaires et de la classe politique de la partie occidentale du pays, face à la victoire des partisans de Sheikh Mujibur Rahman dans les urnes, devait conduire à la sécession de la partie orientale du pays, en 1971, suivie d'une guerre pour la libération du Bengale. La victoire, favorisée par l'intervention militaire indienne en décembre 1971, aboutit à la naissance d'un nouveau pays sur la carte du monde : le Bangladesh. Sheikh Mujibur Rahman en fut le premier dirigeant, avant d'être assassiné lors d'un coup d'Etat, le 15 août 1975.

06/2021

ActuaLitté

Littérature française

Journal de route

Un journal retrouvé dans les affaires de notre père et grand-père quand il nous a quittés. Il ne nous en avait jamais parlé. Il nous parlait en revanche de ses vieux copains Nono et Dédé retrouvés à l'occasion du trentième anniversaire de la 9e DIC. Et on avait bien senti que le guerre d'Indochine avait laissé une trace indélébile, le "mal jaune" l'avait à jamais envahi. Cet ouvrage est la retranscription exacte de son journal de route agrémenté de poèmes et de quelques souvenirs retrouvés.

11/2017

ActuaLitté

Récits de voyage

Journal de Bolivie

LE DERNIER JOURNAL DU CHE AVANT SON EXECUTION L'histoire de ce journal est en lui-même une saga politico-littéraire. Découvert dans le sac du Che lors de sa capture dans les montagnes de Bolivie, il a été saisi par l'armée et des copies ont été envoyées à Washington. Une version truquée a été publiée par la CIA pour justifier l'arrestation d'activistes en Amérique Latine et discréditer le Che et la révolution cubaine. Pour rétablir la vérité, Fidel Castro a écrit en 1968 "Une introduction nécessaire" , présente dans cet ouvrage. Le Journal de Bolivie relate onze mois d'une lente progression à travers un environnement hostile, entre embuscades tendues à l'armée bolivienne et mort des compagnons, la solitude d'un groupe traqué et coupé des autres guérilleros. La dernière entrée du journal décrit le jour précédant la capture du Che, peu avant son exécution.

12/2022

ActuaLitté

Littérature française

Journal de bord

L'enfer, c'est les autres. Surtout si on est d'un naturel angoissé, irascible, rancunier, couard. Pour survivre parmi ses congénères, une seule issue possible : la méchanceté, la mauvaise foi et pourquoi pas la violence ? Il importe surtout de rester droit dans ses bottes. Etre un homme en somme. Où l'on retrouve l'humour féroce et l'irrésistible auto-dérision de Marc Villard.

03/2015

ActuaLitté

Littérature étrangère

Journal de galère

Bien avant la consécration de son travail par le prix Nobel de littérature en 2002, lmre Kertész a noté - sur une période de trente ans - observations, pensées philosophiques et aphorismes qui l'accompagnaient lors de l'écriture de ses premières oeuvres. A travers un dialogue avec Nietzsche, Freud, Camus, Adorno, Musil, Beckett, Kafka, et bien d'autres encore, Kertész nous fait partager la genèse lente et douloureuse de ses plus grands textes, litre sans destin et Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas. Au centre, bien sûr, comme le noyau noir de son existence, l'holocauste. Mais sa pensée, sa recherche existentielle concernent, plus largement, la question du totalitarisme, le caractère de la modernité, ainsi que son concept de la liberté. Carnet de bord d'un grand écrivain, ce journal de galère donne les clés d'une oeuvre immense.

10/2010

ActuaLitté

Histoire internationale

Journal de déportation

Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : " Yervant Odian est-il là ? ". Dès lors, l'implacable organisation génocidaire turque va l'entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un " privilégié ", en raison de son statut d'écrivain reconnu. Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d'horreur devant les situations d'humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les déportés et, pour finir, les exécutions et l'extermination, un rare instinct de survie préserve Yervant Odian. L'écrivain satirique et journaliste, survivant à ces " années maudites ", ce cauchemar, revient à Istanbul en 1918 au terme d'un long voyage en enfer et retrouve sa table de rédacteur. Aussitôt, il s'attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l'un des rares écrivains arméniens à s'y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour surtout " être fidèle à la réalité, n'altérer en rien les faits, n'en exagérer aucun ". Une forme de " poétique de la simplicité ".

02/2010

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Journal de guerre

Son Journal de guerre, paru en 1924, participe de l'irrésistible besoin de Carrossa de témoigner. Il consigne, d'octobre à décembre 1916, parfois heure par heure, l'expérience de l'auteur, alors médecin dans l'armée allemande, parti de la baie de Somme pour rejoindre le front roumain avec son régiment. Aux soldats fantômes, aux chairs à canon anonymes, Carossa rend leur humanité. D'une sobriété impressionnante, il sait arracher à l'horreur la beauté d'un geste, l'éclair d'un visage, la couleur d'un ciel. La découverte dans la cave d'un cantonnement d'un « véritable filon de fromages de Hollande », l'espoir des mères accueillant les soldats à l'entrée des villages, les loups hurlant dans les montagnes roumaines, le soldat ressuscitant dans ses excréments auquel son frère montre la croix qu'il lui avait taillée pour sa sépulture, prennent ici toute leur dimension de morceaux de bravoure.« Ces heures angoissantes où la vie et la mort s'unissent étroitement, cela raffermit et rend plus lumineux l'être de chacun et, comme une mauvaise cloche trempée dans un acide pur rend le son d'une cloche d'argent, ainsi chacun se met à parler sa propre parole. »

03/2014