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Jean de Tinan, souvenirs et correspondance

Extraits

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Histoire internationale

Jean de Tinan, souvenirs et correspondance

Jean de Tinan : souvenirs et correspondance / André Lebey Date de l'édition originale : 1922 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

11/2020

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Critique littéraire

Jean Lorrain, Colette, Willy et Polaire. Correspondance et souvenirs

La plupart des lettres de Lorrain à Colette sont datées de Marseille et d'octobre 1902, lors des représentations de l'adaptation de Claudine à Paris. Le couple Willy est descendu trois semaines pour les représentations au théâtre des Variétés, Colette et Polaire sont habillées " en jumelles ", le secrétaire Boulestin est avec eux, d'autres amis les suivent. Inutile de dire que cette petite troupe ne passera pas inaperçue dans les rues marseillaises ou sur le port ! Et si de surcroît Lorrain se joint à eux, on imagine aisément que les anecdotes racontées par Polaire, Colette et Willy sont vraies !

03/2005

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Correspondance

Souvenirs et correspondance

"J'ai écrit ce que je ressentais, ce que je pensais et que je ne pouvais pas ne pas écrire. J'ai écrit sur l'amour des hommes, la foi en l'homme. J'ai écrit la vérité de mes sentiments, la vérité de mon âme". En 1937, sous la menace des purges staliniennes, Vassili Grossman adopte Fiodor Guber et son frère, les enfants de sa seconde épouse, pour leur éviter l'orphelinat. Dès lors, Guber devient l'un des rares témoins de la vie et de la carrière de l'écrivain, vivant à ses côtés jusqu'à la mort de ce dernier, en 1964. De cette époque demeurent des lettres, des carnets et des documents d'archives, dont des extraits sont réunis dans cet ouvrage, certains publiés pour la première fois. Agrémenté de souvenirs personnels de Fiodor Guber, ce livre témoigne de la résilience extraordinaire de Vassili Grossman malgré la violence effroyable de son époque. Il retrace l'évolution de l'auteur et la désillusion du citoyen face aux barbaries du système soviétique. Avant tout, il nous offre un portrait singulier et intimiste d'un romancier incontournable du siècle dernier.

02/2023

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Littérature étrangère

Correspondance avec Boris Pasternak et souvenirs

""La poésie... Je la considère depuis toujours comme la conversation que l'homme tient avec l'univers dans une sorte de troisième langage qu'ils comprennent l'un et l'autre, bien que leurs langues maternelles soient différentes". C'est en tant que poète que Chalamov, le futur auteur des Récits de Kolyma, prend un jour la plume pour écrire à Pasternak. Il n'est alors qu'un inconnu sortant à peine de l'enfer des camps, mais il brûle de renaître, d'écrire, de créer. Ainsi débute une correspondance qui durera quatre ans, entrecoupée d'entrevues racontées par Chalamov dans les Souvenirs. Quatre années charnières non seulement pour lui, qui sera enfin réhabilité en 1956, mais aussi pour Pasternak, plongé dans la rédaction du Docteur Jivago, et pour le pays entier, secoué par les premiers remous du dégel qui suivit la mort de Staline en 1953". Sophie Benech.

12/1991

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Critique littéraire

Correspondance, lettres et souvenirs de 1944 à 1962

En appendice, de nombreux textes peu connus de Sartre

02/1970

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Littérature française

Souvenirs, études, mélanges littéraires, précédés de la correspondance de Jean Reboul avec l'auteur

Souvenirs, études, mélanges littéraires, par le baron Gaston de Flotte, précédés de la correspondance de Jean Reboul avec l'auteur Date de l'édition originale : 1865 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Littérature française

Emportée. Suivi d'une correspondance de Tina Jolas et Carmen Meyer

Longtemps restée dans l'ombre de l'Histoire intellectuelle et littéraire du XXe siècle, Tina Jolas y a pourtant joué un rôle important, notamment auprès de René Char dont elle a été la compagne pendant trente ans. Elle fut pour sa fille une figure de grâce et de disparition. Avec une douceur et une délicatesse infinies, Paule du Bouchet retrace un parcours de vie : des lieux, des moments, formant cartographie de cette haute figure. Ce récit, paru initialement chez Actes Sud en 2011, est suivi d'une correspondance inédite et passionnante entre Tina Jolas et une de ses plus proches amies, Carmen Meyer. Une correspondance qui se détache des contingences et des vies particulières pour accéder à l'universalité, qui est l'essence même de la littérature.

03/2020

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Critique littéraire

Virginia Woolf. Entretien, critiques, souvenirs, correspondance

«Il y a Virginia Woolf qui est aujourd'hui l'écrivain que j'admire le plus dans le monde. Depuis Proust, c'est ce qu'il y a de plus distingué.» Le peintre-écrivain Jacques-Emile Blanche fut l'un des tout premiers en France à célébrer l'importance de Virginia Woolf, et cela bien avant que des traductions ne figurent dans les catalogues de l'édition française. On trouvera ici réuni l'ensemble des textes qu'il consacra à l'auteur de Vers le phare : le récit de leur première rencontre, des articles sur ses romans, illustrés par des extraits de traductions, plusieurs chapitres de ses souvenirs ainsi que les lettres qu'ils échangèrent.

06/2015

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Religion

Jean Guiraud. Souvenirs de jeunesse 1866-1900

Jean Guiraud (I 866-1953) a laissé des Souvenirs qui portent sur ses années de formation et sa carrière d'enseignant, première phase de son activité professionnelle avant son entrée à La Croix où il fut co-rédacteur en chef de 1917 à 1939. Leur intérêt déborde largement le cadre familial. Ils apportent des éléments sur les différents aspects de l'histoire des régions dans lesquelles il vit durant cette trentaine d'années - le Languedoc, Sens, Marseille, Besançon -, sur l'actualité politique et religieuse à Paris à la fin des années 1880, sur la vie à Rome dans les milieux ecclésiastiques et scientifiques autour de 1890, sans compter les récits de voyage en Italie, en Allemagne ou en Suisse. Surtout, ils donnent un témoignage que l'art du portrait dont fait preuve Jean Guiraud rend particulièrement vivant, sur les conditions de l'enseignement à la fin du XIXe siècle, et à tous ses niveaux. Elève, il passe du lycée de Carcassonne au lycée Louis-le-Grand avant d'intégrer l'Ecole normale supérieure et de compléter sa formation à l'Ecole française de Rome. Enseignant, il fait l'expérience, à Sens puis à Marseille, de la diversité de l'enseignement secondaire avant d'accéder à l'université de Besançon, dans un enseignement supérieur alors en pleine mutation. Son itinéraire illustre parfaitement à la fois le rôle d'ascenseur social joué par l'école et l'importance des réseaux universitaires, tandis que ses convictions religieuses le rendent particulièrement sensible à la montée de l'anticléricalisme. II en éprouve personnellement très jeune les retombées qui nourrissent chez lui un militantisme sans réserve.

06/2012

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Critique littéraire

Ma grand-mère, Marie-Aurore de Saxe. Correspondance inédite et souvenirs

Marie-Aurore Dupin de Francueil était fille naturelle du maréchal de Saxe et de la comédienne Marie Rintau. Elle a tenu une place extrêmement importante dans la vie de George Sand, qui a souvent écrit sur elle : c'est elle qui l'a élevée à Nohant, lui a donné le goût des lettres et celui de l'indépendance. Nous avons rassemblé dans ce volume les documents retraçant les grands moments de sa vie : Procès en reconnaissance de filiation devant le Parlement de Paris ; arrestation sous la Révolution ; mort de son fils ; rapports avec sa belle-fille ; et bien sûr ses relations avec sa petite-fille. A sa mort, Marie-Aurore légua le domaine de Nohant à George Sand, où elle repose toujours.

06/2011

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Littérature française

Souvenirs de José de Nazareth Tome 2 : Marie et les Jean

José de Nazareth, le frère aîné de Jésus, supporte mal l'idée que Marie ait quitté son pauvre mari Joseph pour accompagner Jean à Ephèse. José ne croit pas en la pureté des intentions de l'évangéliste et la suite de l'histoire lui donna plus qu'amplement raison...

11/2009

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BD tout public

Titan

Pour l'ADMN João Da Silva, il ne s'agit pas d'une simple inspection de routine : la colonie minière de Homestead n'est plus rentable et les ouvriers, des géants que l'on nomme Titans, sont à couteaux tirés avec l'administration. Avec l'aide de Phoebe Mackintosh, représentante syndicale aux allégeances incertaines, João doit découvrir ce qui se trame réellement... avant que la situation ne dégénère et ne se transforme en conflit interplanétaire ! Avec Titan, l'auteur François Vigneault propose un récit de science-fiction alliant habilement l'intime à l'épique.

09/2017

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Thrillers

Titan

Une terrifiante arme climatique, des enjeux impliquant l'avenir de l'humanité, une psychologue et son jeune fils pris au piège d'une hallucinante machination... Ellen Menken, psychologue de renommée mondiale, est contactée par son ancien mentor afin de participer à une expérience pour la défense américaine. Pour des raisons de sécurité, celle-ci doit se dérouler dans un endroit totalement coupé du monde, sur une plate-forme pétrolière expérimentale située au large des Grands Bancs de Terre-Neuve. Accompagnée de Matthias, son jeune garçon, elle rejoint une petite équipe déjà sur place. Mais les choses dérapent. Des forces d'une puissance inimaginable sont libérées, et lorsqu'Ellen s'aperçoit qu'elle a été manipulée, il est trop tard. Pour la psychologue et les autres membres de l'équipe totalement coupés du monde extérieur, projeté de Charybde en Scylla suivant un plan machiavéliquement orchestré, le cauchemar commence...

07/2021

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Critique littéraire

André Gide, Jean Amrouche. Correspondance 1928-1950

Composée de près de 150 lettres échangées entre 1928 et 1950, cette correspondance s'est développée principalement à partir de 1943, date à laquelle Jean Armouche, ayant conquis à Tunis l'amitié de Gide devient l'un de ses interlocuteurs privilégiés. Une première période permet surtout de faire connaissance avec Amrouche, ce Kabyle qui vient à Gide sans rien renier de sa culture, et qui espère même la développer au contact de l'influence française. La seconde période (120 lettres entre 1943 et 1950) constitue un document d'histoire littéraire, dans la mesure où la fondation de l'Arche en 1943 va d'abord unir les efforts des deux hommes à Alger, puis entraîner Amrouche dans le maquis éditorial parisien. L'autre grande affaire de ces relations est la préparation, puis la réalisation des entretiens radiophoniques, Amrouche inventant un genre qui allait être sa plus belle réussite. De façon plus discrète se révèle une dimension historique : après les démêlés de Gide avec les communistes, c'est Amrouche qui se trouve de plus en plus écartelé entre son amour de la culture française et sa fidélité à ses origines. Au total, c'est un dialogue complet qui s'établit, donnant à la figure du dernier Gide un éclairage nouveau en la replaçant dans l'atmosphère de l'après-guerre.

11/2010

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Correspondance

André Chamson - Jean Guéhenno. Correspondance 1927-1961

La correspondance d'André Chamson et de Jean Guéhenno - 97 lettres échangées de 1927 à 1961 - est celle de deux amis et écrivains, celle de deux intellectuels des années 1930 qui ont compté dans les lettres et l'histoire idéologique de leur temps. Elle renvoie à la vie familiale et à la production littéraire de chacun, donnant à lire, en pointillés, une partie de leur itinéraire commun, notamment le travail éditorial dans diverses revues, l'aventure de l'hebdomadaire Vendredi cofondé avec Andrée Viollis en 1935, les échanges pendant la guerre et, en fin de parcours, l'Académie française. Les multiples facettes d'André Chamson (1900-1983) - écrivain traduit en plusieurs langues, guerrier créant la Brigade Alsace Lorraine en 1944 avec André Malraux, haut fonctionnaire de l'Etat, félibre, président du PEN Club international - font de lui un élément important de la période. Jean Guéhenno (1890-1978), écrivain engagé, directeur d'Europe, co-fondateur du CNE, est aussi un professeur réputé et un inspecteur général qui oeuvre, après 1945, pour la réforme de l'enseignement. Narrateur de son propre parcours, ce fils du peuple est aussi un analyste perçant de son siècle et de la littérature.

01/2024

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Critique littéraire

Faire de l'art avec un souvenir. Correspondance

Fanny Lévy, jeune enseignante, rencontre l'écrivain Louis Nucera au hasard d'une dédicace à Angoulême. Elle lui propose de lire son premier manuscrit, Le je du miroir, qu'il qualifiera plus tard de chef d'oeuvre. S'ensuit une correspondance passionnante entre deux amoureux de la littérature. Une amitié pure, malgré des caractères dissemblables. Seule les relie leur passion de l'écriture autobiographique. Louis Nucera y évoque Joseph Kessel, Jean-Jacques Brochier, Moretti, Georges Walter, Georges Brassens ou Georges Madarasz. Il devient l'ami, le parrain. Il invitera Fanny Lévy à Nice, dans sa famille, puis à Averne, la maison de Joseph Kessel, où elle relit, à sa demande, son manuscrit, L'ami, et où elle lui confie un volume de son journal intime.

09/2014

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Littérature française

Tino et Tina

" Appelons-les Tino et Tina. Ils habitent à paris dans le coude étroit de la rue de Messine. Alors qu'ils avaient quatorze et quinze ans, leur mère avait repris unilatéralement son indépendance. C'était durant l'hiver quatre-vingt trois. Avant de disparaître, elle leur avait laissé à chacun une chambre de bonne en vis-à-vis, de part et d'autre e la rue. Elle les avait placés là comme ses vigies monstrueuses, disait-elle dans son mot d'adieu. ".

08/2009

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Religion

Teilhard posthume. Réflexions et souvenirs. Précédé de Blondel-Teilhard de Chardin, Correspondance 1919

Ce recueil réunit trois textes dont le dernier écrit du P. de Lubac consacré à son ami Pierre Teilhard de Chardin, Teilhard posthume, Réflexions et souvenirs de 1977. Henri de Lubac a déjà beaucoup écrit sur le savant La Pensée religieuse du père Teilhard de Chardin (1962) et La Prière du père Teilhard de Chardin (1964). Teilhard posthume est un écrit personnel et engagé, en forme de mise au point: loin d'avoir été "un rêveur grandiloquent", comme T'ont affirmé certains critiques, le P. Teilhard s'est toujours enraciné dans la Tradition chrétienne et a renouvelé la place de l'homme dans la nature. Ce texte est précédé de Blondel-Teilhard de Chardin, Correspondance 1919, préfacée et annotée par le P. de Lubac, où s'amorce un débat récurrent autour des analogies familières à Teilhard et à son désir de relier les domaines du savoir sans les confondre. Et aussi un débat autour de la mystique et du panchristisme de Teilhard. Enfin, "Autour de "teilhardogénèse"", article paru en 1964, répond à celui très critique de Mgr Combes sur La Pensée religieuse du père Teilhard de Chardin. Dans Paradoxes, le P. de Lubac écrivait: "Rien ne se conserve intact sans effort. [...] On ne peut confier un trésor doctrinal à la passivité de la mémoire. Il faut que l'intelligence participe à sa conservation en le réinventant pour ainsi dire à mesure."

11/2008

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Critique littéraire

Correspondance Jean Lorrain - Joris-Karl Huysmans suivie de poèmes, dédicaces et articles

Il fallait bien qu'ils se rencontrent, ces deux-là, en une fin de siècle qui ne fut point avare de ce genre de personnages. En 1884, Huysmans, de sept ans l'aîné de Lorrain, publie À rebours, livre culte pour toute une génération, et premier grand succès de cet ancien collaborateur des Soirées de Médan. Lorrain, jeune poète, la plupart du temps encore à Fécamp chez ses parents, écrit et lit beaucoup. Cette même année, il a deux révélations : Bourges et Huysmans. Les lettres suivent la lecture. Si l'on en croit la légende, Lorrain fit parvenir à Huysmans des photographies de sa chambre fécampoise, lui démontrant ainsi qu'il était déjà un peu des Esseintes avant des Esseintes...

01/2004

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 6 : Correspondance Jean Paulhan-Roger Caillois (1934-1967)

Qu'est-ce qu'une correspondance, si ce n'est un effort pour dissiper les malentendus, vérifier une entente, c'est-à-dire aussi la remettre constamment en jeu. Si Jean Paulhan et Roger Caillois ont correspondu si fidèlement, c'est sans doute dans la conviction que chacun appréhendait une face irréductible à l'autre de la même vérité. Et cette conviction n'a pas été sans raisons. Car, au-delà de ce qui oppose leurs intuitions, on ne peut qu'être sensible à ce qui les a réunies : à savoir, la contradiction elle-même. Car il y a beaucoup de profane dans le sacré de Paulhan, alors même que Caillois fait surgir une horreur et une fascination bien propres au sacré de la Nature profane. La symétrie de leurs positions est moins le signe d'une séparation radicale que celui d'une nécessaire ambiguïté de la vérité. C'est à l'élucidation de cette vérité que Paulhan et Caillois se sont assujettis. Et la rigueur qu'ils ont constamment exigée l'un de l'autre jusqu'à la fin marque assez qu'ils attendaient de leur dialogue une avancée commune dans l'entente de ce qui se dérobe à toute clarté.

05/1991

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Critique littéraire

Cahiers Jean Giono N° 2 : Correspondance Jean Giono - Lucien Jacques (1922-1929)

De 1930 jusqu'à sa mort en 1961, Lucien Jacques continue à porter à Jean Giono une amitié fidèle, malgré quelques désaccords passagers. Et Giono continue à s'appuyer sur cette amitié. De 1934 à 1939 notamment, la naissance de la communauté du Contadour, les convictions pacifistes, la traduction, faite de concert, du Moby Dick de Herman Melville, rapprochent constamment les deux hommes. L'élan de Giono se confronte la sagesse de Lucien Jacques. Et leur enrichissement mutuel, en particulier dans le domaine de leur culture, qui s'élargit toujours davantage, contribue à consolider leur amitié. La courbe de l'évolution politique et intellectuelle de Giono est ainsi précisée, et ses lettres, pleines du même naturel et du même humour que celles de son correspondant, et jamais écrites en vue d'une publication future, forment un précieux contrepoint à une oeuvre diverse et féconde, en même temps qu'un document essentiel à la compréhension de l'homme et de ses livres.

02/2020

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Histoire de France

Souvenirs croisés de la première guerre mondiale. Correspondance des frères Toulouse (1914-1916) et Souvenirs de René Tognard (1914-1918)

Les frères Jean et Louis Toulouse, ainsi que René Tognard, sont des combattants de la Grande Guerre. Les deux premiers se sont engagés dans l'infanterie, avant même d'être appelés ; le dernier, mobilisé dans les chasseurs à pied, a ensuite été volontaire pour l'aviation. Jean est né en août 1894, René en mars, quand Louis est d'octobre 1895. Les deux frères meurent en 1916, à quelques mois d'intervalle ; René Tognard décède soixante ans plus tard, après une carrière riche en expériences. Issus de la grande bourgeoisie pour les premiers, d'un milieu rural pour le suivant, la guerre va rapprocher ces deux mondes différents. Le partage d'événements similaires, éprouvants et terrifiants en sera la cause. Ces souvenirs croisés nous font réfléchir sur le tragique destin vécu par toute une génération. Il y a ceux qui sont morts à la guerre et ceux qui n'ont jamais pu l'oublier.

04/2008

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 9 : Correspondance (1918-1951)

"Les lettres ici rassemblées furent échangées entre André Gide et Jean Paulhan, et s'échelonnent de février 1918 à décembre 1950. Elles s'apparentent étrangement par leur ton, à la fois libre et prudent. On a le sentiment que chacun mesure ce qui est dit, mais dit toujours ce qu'il croit devoir dire. En trente-trois années, il s'agit de décider ce qui va, ou non, paraître dans La Nouvelle Revue Française. On ne perçoit pas ombre de conflits, mais chez chacun des deux interlocuteurs un respect certain pour l'opinion de l'autre. [... ] Le livre que voici va permettre au lecteur curieux muni du texte finalement obtenu de tourner, pour son propre compte, autour de deux portraits singuliers, involontairement tracés, rigoureux et passionnants, celui d'un écrivain célèbre établi dans sa célébrité, André Gide, et celui d'un écrivain encore masqué, Jean Paulhan, qui donne aux autres une attention constante et incroyable d'acuité, qui avance, recule, réfléchit, et conclut sans hésiter. Cela se fait à petit bruit, à brèves notes en quelques lignes, et se poursuit, troué de rares silences, malgré les censures et les guerres. Double portrait de chacun par soi-même, qui bouge et ne s'effacera pas". Dominique Aury.

06/1998

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 4 : Correspondance (1925-1940)

La correspondance échangée entre Jean Paulhan et André Suarès apporte une importante contribution à l'histoire littéraire de l'entre-deux- guerres ; elle enrichit considérablement la connaissance de ces deux écrivains, dont le portrait s'affine et se précise au fil des lettres ; elle éclaire surtout une amitié exemplaire entre deux hommes fort différents l'un de l'autre mais tous deux attachés aux mêmes valeurs : amour de la liberté, goût de la vérité, souci de la beauté. Leur admiration pour les chefs-d'oeuvre du passé ne les enferme pas dans un étroit conservatisme esthétique ; avec une curiosité de bon aloi, ils s'intéressent passionnément aux jeunes écrivains. Leur intérêt, pour la littérature ne les éloigne pas de la vie du monde : devant la montée des périls, l'un et l'autre demeurent attentifs et vigilants. Ardente ferveur, vive sensibilité de Suarès, inlassable patience, admirable générosité de Paulhan : tous deux révèlent une qualité d'âme hors de pair.

10/1987

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Critique littéraire

Cahiers Jean Cocteau N° 12 : Correspondance 1923-1963

Entre Jacques Maritain (1882-1973) et Jean Cocteau (1889-1963) l'amitié a duré de 1923 jusqu'à la mort du poète. Plus de cent cinquante lettres ou billets, en majeure partie inédits, témoignent sur ces quarante ans de vie intellectuelle et sur les personnalités côtoyées, amis, écrivains, religieux. On peut y suivre dans tous ces méandres l'itinéraire spirituel de Cocteau, dont la quête ne s'arrête pas à l'année 1927. Le contraste des façons d'aimer et de raisonner s'accuse à la fin des années 1920 : en 1928 paraissent le J'adore de Jean Desbordes ("acte public d'adhésion au mal" , dit J. Maritain et Le Livre blanc de Cocteau. Quelques phrases entre 1926 et 1929 : "On communie en Dieu au travers d'une de ses créatures" (J. C.) ; l'homosexualité "porte à l'infini l'empire du sexe"" (J. M.) ; "il n'y a pas toujours diable là où il y a corne" (J. C.) ; "vous voulez à tout prix justifier le péché... l'offrir comme une fleur" (J. M.) ; "il existe en moi un espace très vague, mais intact et blanc comme neige" (J. C.)... Nul ne peut rester insensible à la qualité de ces échanges, à leur ton de délicatesse et de respect mutuel, à l'affectueuse pudeur de leur communion.

03/1993

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 5 : Correspondance (1921-1968)

Il est tout à fait exceptionnel que des relations littéraires se transforment en amitiés véritables, totales, profondes, plus fortes que les vicissitudes historiques adverses dont elles auraient pu sortir brisées. Tel fut pourtant le rapport qui rapprocha étroitement Jean Paulhan et Giuseppe Ungaretti pour près de cinquante ans. Français le premier, d'une famille appartenant aux milieux cultivés du Midi, philosophe et d'abord enseignant, puis écrivain et essayiste des plus compétents et aigus, calviniste tempéré par un scepticisme à toute épreuve, homme d'esprit à la curiosité piquante et inlassable mais de tempérament réservé, presque timide de sa personne, à la voix calme ; italien le second, fils de paysans lucquois à demi analphabètes que la misère familiale avait contraints à l'émigration en Afrique, catholique et croyant après une brève phase d'adolescence athée et libertaire, poète, exubérant de nature, parlant haut et roulant les R, les yeux enflammés, prêt par passion à se laisser aller à des transports de colère : qu'est-ce qui les poussa l'un vers l'autre, pour les tenir unis ensuite pour toujours ? Sans doute, à part l'attirance probable du contraire de soi, d'abord la commune générosité de coeur, un identique sentiment du caractère sacré de l'amitié, une même foi dans l'art et le respect réciproque sur le plan humain et professionnel ; en second lieu l'amour pour leurs deux pays, l'espoir (et le rêve) que dans une Europe à reconstruire de fond en comble, France et Italie, oubliant vieilles rancoeurs et rivalités, pourraient enfm s'avancer côte à côte, comme un exemple de tolérance et de collaboration entre les hommes.

10/1989

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Critique littéraire

Pierre et Blanche. Souvenirs sur Pierre Jean Jouve et Blanche Reverchon

Blanche Reverchon tient dans l'œuvre d'Henry Bauchau un rôle majeur. Elle est la double initiatrice, celle qui le mène à la psychanalyse et à l'écriture. C'est en 1948 qu'Henry Bauchau, traversant une période de difficultés (il vit avec Laure, mais sa première femme ne consent pas à divorcer ; son affaire d'édition et de distribution de livres périclite), entre en analyse avec elle. Dès La déchirure (1966), elle apparaît sous les traits de la Sybille, deviendra un personnage récurrent de bien des poèmes, et, au moins en partie, inspirera d'autres figures (Diotime, Véronique dans L'enfant bleu...). Au-delà de sa première psychanalyse, Bauchau restera toute sa vie dans une relation d'amitié avec Blanche, et dans une profonde reconnaissance pour son don de l'écoute. Blanche Reverchon est également la seconde épouse de Pierre Jean Jouve, l'auteur de Paulina 1880, écrivain admiré par Bauchau. Entre 1956 et 1971, le couple Bauchau va à plusieurs reprises retrouver les Jouve pour un séjour d'été à Sils Maria, ou recevoir leur visite à Montesano. En 1971, pour un Cahier de l'Herne, Bauchau consacre un long article à Jouve. Il a par la suite évoqué Jouve ou son œuvre dans diverses circonstances, mais c'est bien la figure de Blanche qui demeure prépondérante à ses yeux, malgré la discrétion et le silence qui la caractérisent. Anouck Cape mène ici à bien un projet déjà ancien de Bauchau qui, dès le milieu des années 1980, souhaitait évoquer sa rencontre avec la Sybille, puis les moments où il a côtoyé le couple Jouve. Le livre débute par un entretien (juin 2011) avec Bauchau, puis propose, dans sa version intégrale inédite (celle du Cahier de l'Herne était incomplète), l'étude consacrée à "Pierre Jean Jouve en Engadine", ainsi que divers documents, souvenirs, notes, interventions, et s'achève par une correspondance. Ces divers éléments composent un "dossier", un ensemble d'archives variées dont Pierre Jean Jouve est le sujet le plus visible, et dont Blanche Reverchon est bien évidemment aux yeux de Bauchau, l'élément le plus essentiel.

10/2012

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Littérature française

Tina

Au début des années 30, ils ont à peine vingt ans, et décident de fuir le régime fasciste qui s'installe en Italie, pour émigrer, clandestinement, en France. Leur amour, leur jeunesse, leur spontanéité et peut-être aussi une certaine naïveté ne leur permettent pas d'imaginer toutes les difficultés qu'ils auront à affronter pour réussir leur intégration dans ce pays quasi inconnu. D'autant qu'une nouvelle guerre mondiale va mettre en conflit les deux pays chers à leur coeur, la France et l'Italie, et que drames et douleurs les attendent au tournant. Mais des gens merveilleux, d'une grande générosité de coeur, vont les accompagner pour les aider à combattre, à faire face et à se réaliser. Ces rencontres seront les racines d'une longue et belle amitié, transmise à leurs descendants. Le récit de la vie de Santa et Luigi, deux beaux et jeunes Vénitiens, entre en écho avec l'Histoire de l'Europe, pour se faire ode aux relations filiales entre la France et l'Italie.

05/2021

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Littérature française

Tina

Quand Tina danse au bal du 14 juillet, à Lussac, ses cheveux se soulèvent comme un orage. Elle danse, change de cavalier et fredonne La Femme à la rose, la chanson d'Emma Liébel que Placidie, sa grand-mère, chantait en taillant ses rosiers : "Voici mon cour/qui veut m'aimer/Voici mes bras/pour s'y pâmer..." Tina est une femme libre dans un pays qui ne l'est pas. La France est occupée, la maison familiale réquisitionnée. Aux bottes allemandes succèdent les tondeuses de l'épuration. Pour rester vivante, sauver sa chevelure flamboyante qui lui donne des airs de Veronica Lake, Tina s'enfuit et trouve refuge à Toulouse, où le hasard fait des miracles, où les poètes sont chez eux.

01/2018

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XXe siècle

Mes souvenirs. Avec saint Josémaria et saint Jean-Paul II

Le Cardinal Julián Herranz a vécu aux côtés de saint Josémaria Escriva pendant vingt-deux ans : de 1953 jusqu'à la mort du fondateur de l'Opus Dei en 1975. Il a collaboré étroitement avec Jean-Paul II durant tout son pontificat. Il avait déjà été au service de Jean XXIII, Paul VI et Jean-Paul II, tout comme il a continué par la suite avec Benoît XVI et aujourd'hui avec François. Il est donc un témoin très qualifié des nombreux évènements de la vie de l'Eglise, ainsi que du développement apostolique de l'Opus Dei dans le monde. Dans ces pages, il évoque avec brio et simplicité les années du Concile et de l'après-Concile, les rencontres avec les protagonistes de l'histoire de l'Eglise et les grands événements qui marquent le chemin du Peuple de Dieu au passage du deuxième millénaire. C'est un regard fidèle et plein d'amour pour l'Eglise.

02/2021