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Irma Grese et le procès de Belsen. Une surveillante SS des camps de concentration condamnée à mort

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Histoire internationale

Irma Grese et le procès de Belsen. Une surveillante SS des camps de concentration condamnée à mort

Jeune surveillante SS des camps de concentration nazis, Irma Grese fut condamnée à mort par un tribunal militaire britannique en 1945 lors du procès de Belsen et pendue ensuite dans la prison de Hamelin. Ce livre retrace le parcours personnel et professionnel de cette jeune femme ordinaire qui devint, au cours de la tourmente nazie, une tortionnaire exemplaire.

07/2017

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Histoire internationale

KL. Une histoire des camps de concentration nazis

Le camp de concentration (KL) est constitutif du nazisme. Il en est le miroir le plus fidèle. Dès les premières heures du régime, il sert d'abord à éliminer les opposants politiques dans des bâtiments réquisitionnés en pleine ville, puis très vite est érigé hors des zones urbaines selon une architecture particulière. De concentration des prisonniers sans droits, il élargit ses fonctions selon les besoins de l'Etat : instrument de la terreur idéologique, il devient la machine de l'épuration sociale (malades mentaux, asociaux, homosexuels), le centre d'une économie du travail par le mortel esclavage de la main-d'oeuvre (les prisonniers russes et les Slaves au premier chef), un univers de convois ferrovaires et de rampes de sélection, d'expérimentations médicales selon les pathologies des différentes catégories de déportés, l'épicentre enfin du génocide des populations juives et tziganes en provenance de tous les pays occupés. D'emblée, le camp fut le règne de la violence absolue, sitôt que la garde en fut confiée à la SS des camps dont les rangs s'ouvrirent aux militants de base sans autre formation idéologique que les sanglantes batailles de rues. Le camp ne répond pas seulement aux évolutions du régime nazi, il est un univers en soi avec ses propres règles, mélange de bureaucratisme tatillon et d'arbitraire déchaîné, sur lequel entend régner Himmler. Un univers dont les Allemands ne pouvaient ignorer l'existence, tant il fit l'objet de reportages écrits, radiophoniques et cinématographiques afin que chacun sache de quel prix se payait la moindre dissidence. Un univers dont nombre de survivants périrent aux dernières heures dans les marches forcées par lesquelles les nazis voulurent effacer les traces de leur crime devant la progression des armées russes et alliées. Nikolaus Wachsmann, professeur d'histoire contemporaine à Birkbeck College (université de Londres), a écrit la première histoire globale du camp nazi de 1933 à 1945, puis de sa survivance dans la mémoire occidentale. Un de ces livres majeurs qui, par le recours à des milliers de pages d'archives administratives ou de témoignages personnels, par le jeu d'échelles du centre du pouvoir hitlérien à la condition du détenu au ras de son châlit, marquent une étape dans la discipline.

11/2017

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Généralités

Une longue nuit. Une histoire globale des camps de concentration

Depuis leur invention à Cuba à la fin du XIXe siècle, il ne s'est pas passé un seul jour sans qu'au moins un camp de concentration n'ait été en activité quelque part dans le monde. Basé sur des recherches archivistiques et des entretiens réalisés sur quatre continents, ce livre retrace pour la toute première fois l'histoire chronologique et géopolitique de ces camps, qui comptent parmi les plus grandes tragédies de l'ère moderne.

08/2024

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Histoire internationale

Ressources inhumaines. La gestion des gardiens de camps de concentration

Quelle était la durée du temps de travail d'un gardien de camps de concentration ? Préférait-il jouer aux cartes, pratiquer la boxe ou se délasser en lisant un roman policier ? Sa famille vivait-elle avec lui ? L'enquête reconstitue la stratégie de gestion des ressources humaines que Himmler et ses adjoints ont mise en oeuvre dans les camps de concentration et d'extermination ainsi que dans des établissements annexes moins connus, non seulement pour permettre aux bourreaux d'accomplir leur office, mais surtout pour éviter qu'ils s'ennuient. En adoptant l'angle de vue des tueurs, le livre ne prétend pas excuser leur crime. Mais ce regard dérangeant dévoile la gouvernance de l'entreprise SS et les choix des leaders nazis. Jeux, lectures, cinéma, théâtre, bordel et vie de famille : le temps libre était pensé dans le détail. Tout cela banalisait la nature du "travail".

11/2013

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Littérature française

La jeunesse d’Irma Grese

Sophie, une jeune universitaire parisienne en vacances d'été en Corrèze, reçoit pour son anniversaire un legs de son arrière-grand-mère paternelle. Il s'agit d'un volumineux dossier comportant d'une part des révélations écrites par la bisaïeule de Sophie et d'autre part une narration rédigée par une jeune Allemande nommée Irma Grese qui fut l'archétype des gardiennes criminelles des camps de concentration nazis. La découverte des documents présents dans le dossier va stupéfier Sophie qui apprend ce que fut la nature des relations intimes entre sa parente ayant été employée au camp de Ravensbrück et celle qui fut capturée en 1945 dans le camp de Bergen-Belsen et devint la plus jeune condamnée à la pendaison par la justice militaire anglaise. Sophie apprendra également que ses origines familiales ne sont pas du tout ce qu'elle croyait et elle s'interrogera sur l'origine du mal, de la cruauté, du sadisme de femmes vis-à-vis d'autres femmes.

05/2020

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Faits de société

Condamnée à l'exil. Témoignage d'une rescapée de l'enfer des camps chinois

Sayragul Sauytbay est une survivante. Née en 1977 dans le district autonome kazakh d'Ili, dans la province chinoise du Xinjiang, médecin de formation, elle a d'abord travaillé dans un hôpital, puis a été recrutée par l'Etat chinois comme directrice de plusieurs écoles maternelles. Lorsque le gouvernement chinois prend des mesures massives contre les minorités ouïgoures et kazakhes, son mari et ses enfants partent trouver refuge au Kazakhstan. Elle-même ne peut pas obtenir de visa de sortie, pire, elle est interrogée à plusieurs reprises. Refusant de rapatrier sa famille, Sayragul Sauytbay est arrêtée et internée dans l'un des mille deux cents "camps de rééducation" dressés un peu partout dans l'ouest de la Chine, destinés à inféoder les minorités turcophones et musulmanes au pouvoir central chinois. Les horreurs qu'elle a vécues et dont elle fut témoin - privations, endoctrinement, tortures, viols - la poussent à fuir pour alerter le monde sur ce génocide en cours, avec force, courage et détermination. Grâce à ce témoignage exceptionnel, nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas.

05/2021

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Guerre d'Algérie

Prisons et camps de concentration de la Guerre d'Algérie

Il est question de la création, par la France, de camps de concentration, devant abriter des populations entières, de camps d'internement pour suspects et d'autres pour les combattants. Il s'agit notamment des conditions misérables dans lesquelles vivaient les " regroupés ", les " internés " et les détenus dans les prisons algériennes et métropolitaines, durant la période allant de 1955 à 1962.

07/2022

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Déportation

Evadés. Deux récits incroyables d'évasions des camps de concentration

Les histoires authentiques des deux seuls hommes qui ont réussis à s'évader de camps de concentration. D' Auschwitz à Buchenwald. Voici enfin le récit fidèle et véridique d'une des aventures les plus étonnantes de la deuxième guerre mondiale. Celle d'un prisonnier de guerre britannique en Allemagne, Charles Coward, qui, seul, réussit à pénétrer dans le camp d'Auschwitz. Au procès de Nuremberg, sa déposition, capitale, suscita l'étonnement puis l'admiration de chacun. Tant d'audace, d'intelligence, de patience et de cran se trouvent en effet rarement réunies chez un seul homme, et plus rarement encore, ces qualités trouvent-elles à se manifester dans de telles conditions, et pour une si juste cause. En mai 1940, Edmond Vandievoet a 34 ans et une idée en tête ; servir son pays. Mobilisé par l'armée belge, il échappera une première fois à la captivité et se réfugiera à Paris où il se spécialisera au sein d'un réseau dans le passage d'hommes et de matériel entre Bruxelles et la capitale française. Arrêté plusieurs fois, évadé autant de fois, Edmond Vandievoet sera finalement déporté au camp de Buchenwald dont il sera le seul prisonnier à avoir réussi à s'enfuir. C'est après une extraordinaire odyssée à travers l'Allemagne nazie, souffrant de la faim et du froid, qu'il rejoindra la Belgique, puis la France.

07/2022

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Formule 1

La Formule Un est condamnée à mort

C'est le récit d'une existence plongée dans le monde héroïque de la Formule Un. L'essai décortique le jeu dramatique. Au début, on se tait pour se souvenir. On médite, on réagit. Les mots sont là, ciselés, exemplaires. Ils disent le vertige du temps assiégé dans l'espace où le passé et le futur se heurtent dans l'angoisse pour former une étrange mosaïque, la Formule Un est condamnée à mort. L'analyse est utile pour méditer aux effets de nos actes car on a une bonne excuse, celle de laisser faire. Au-delà du récit, un jour la vérité se pose à chacun : suis-je aveugle ou coupable ?

02/2022

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Histoire de France

Le Vétéran. Onze ans dans les camps de concentration

    Remisé dans un grenier depuis quarante ans, ce manuscrit constitue un témoignage historique de première importance sur l'univers concentrationnaire et les détenus.    Carl Schrade a en effet passé onze ans dans les différents camps de concentration du régime nazi. Arrêté en 1934 à la sortie d'un déjeuner pour quelques propos critiques lancés à table, ce jeune commerçant suisse décrit avec une précision extraordinaire la vie quotidienne des détenus et de leurs geôliers. Travaux épuisants, humiliations, crimes gratuits mais aussi épidémies, maladies, rapports humains réduits le plus souvent à la brutalité et à la violence.     Déplacé dans les principaux camps - de Dachau à Buchenwald ou Flossenbürg - au gré des contraintes de l'effort de guerre, Schrade livre une radiographie sans concession. Seule l'amitié de quelques camarades - dont le grand résistant français à qui il confiera son manuscrit - et le désir de témoigner le font tenir. Avec son écriture sans afféterie ni pathos et même ses inexactitudes, ce texte entre en résonnance avec ceux de Primo Levi ou d’Irène Némirovsky.    Présentation de Fabrice d’Almeida, Professeur à l’université Panthéon-Assas (Paris-II, IFP), auteur notamment de La Vie mondaine sous le nazisme (Perrin, « Tempus », 2008) et de Ressources inhumaines. Les gardiens des camps de concentration et leurs loisirs, à paraître chez Fayard (rentrée 2011).         Postface de Nicolas Quilici.

03/2011

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Vichy

Drancy. Un camp de concentration très ordinaire

D'août 1941 à août 1944, 67 000 Juifs de France ont transité par le camp de Drancy. Moins de 2 000 d'entre eux reviendront des camps d'extermination. Avec l'appui de nombreuses archives et de très riches témoignages, le livre jette une lumière crue sur le fonctionnement de ce camp et surtout sur le rôle central de la police et de l'administration française dans son organisation. Placé sous l'autorité de la préfecture de police, il fut administré et gardé uniquement par des policiers et des gendarmes français jusqu'en juin 1943. Maurice Rajsfus est le premier à avoir démontré que, loin d'avoir été un simple camp de transit, Drancy, par son organisation et son mode de fonctionnement quotidien, fut en réalité un véritable camp de concentration.

03/2022

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Histoire de France

Staro Sajmiste, un camp de concentration en Serbie

C'est dans cet ancien Parc des expositions de Belgrade que furent internés, entre décembre 1941 et mai 1942, 42,5% des Juifs de Serbie, pour la plupart des femmes, des enfants et des vieillards. Leur exécution dans un camion à gaz a été l'un des tout premiers chapitres de la destruction des Juifs d'Europe. Or, jusqu'à aujourd'hui, malgré les commémorations officielles, Staro Sajmiste n'a jamais été reconnu en tant que lieu de la Shoah. L'infirmerie du camp est une boîte de nuit. La morgue, un restaurant... Deux questions sous-tendent l'ouvrage : comment la Shoah a-t-elle été mise en œuvre en Serbie ? Pourquoi son histoire est-elle quasiment effacée de la mémoire collective ? A travers l'étude d'un lieu, 70 ans d'histoire sont également passés en revue : du Royaume de Yougoslavie des années 1930 à la Serbie nationaliste des années 1990, en passant par l'occupation allemande et la Yougoslavie de Tito. Staro Sajmiste, un camp de concentration en Serbie apporte ainsi aux lecteurs francophones un éclairage inédit sur la Serbie actuelle. Ce livre est un outil pour qui s'intéresse à la Shoah dans les Balkans, de la prise de décision à la mise en œuvre de ce processus jusqu'à sa commémoration en passant par sa longue occultation. Il rassemble les principales études consacrées à l'ancien Parc des expositions de Belgrade en un seul ouvrage publié en français. A ce jour, aucun livre de ce type sur ce sujet n'existe, que ce soit en français ou dans une autre langue. Le principal objectif est de diffuser les recherches récentes sur la Shoah dans les Balkans. À ce titre, cet ouvrage pourra être un support pédagogique intéressant pour les enseignants de même qu'une référence essentielle dans les bibliothèques. Toutefois, Staro Sajmiste, un camp de concentration en Serbie s'adresse aussi bien à un public large intéressé par la problématique de la Shoah et de sa mémoire dans les Balkans, qu'à un public plus spécialisé de chercheurs et d'historiens.

06/2012

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Histoire de France

Le siècle des camps. Détention, concentration, extermination, cent ans de mal radical

Images terribles, insoutenables, toutes les mêmes et toutes différentes... Notre siècle qui s'achève aura été celui des camps. La spirale des guerres, le cortège des génocides, l'abîme des totalitarismes auront fait des barbelés le symbole du Mal, retenant comme otages ou victimes les civils de tous temps et de tous lieux. Entreprise sans précédent, enquête exhaustive, ce livre établit l'histoire des camps, leur typologie, leur nature, leur fonction. De l'Afrique du Sud en 1900 à la Tchétchénie en l'an 2000, du génocide arménien aux purifications ethniques d'ex-Yougoslavie, de la Première à la Seconde Guerre mondiale, du Goulag à Auschwitz, de Mussolini à Vichy, de l'emprise soviétique sur l'Europe de l'Est aux terreurs rouges de l'Asie, en passant par l'Algérie, Cuba, la Grèce ou l'Indonésie, voici la somme attendue sur une tragédie universelle qui constitue le plus implacable miroir de l'histoire contemporaine.

09/2000

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Documentaires jeunesse

J'ai vécu les camps de concentration. La Shoah

Simone Lagrange a 13 ans lorsqu'elle est arrêtée à Lyon, avec ses parents. L'homme qui la torture pour savoir où sont cachés ses frères et soeurs, c'est Klaus Barbie. Déportée à Auschwitz avec ses parents, elle sera seule à en revenir. Christine Szenberg est parquée avec sa famille, dans le ghetto de Varsovie, dès 1940. Peu de temps avant sa destruction, elle s'enfuit avec sa mère et sa petite soeur dans les égouts, où elles vivront cachées pendant trois mois. André Migdal est arrêté à 16 ans par la police française pour faits de résistance. Il tait ses origines juives. Après des séjours dans des camps français, il sera déporté en mai 1944 à Neuengamme, en Allemagne.

02/2020

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Histoire de France

Pas un mot, pas une ligne ? 1944-1994 : des camps de la mort au génocide rwandais

" Pas un mot, pas une ligne ", écrivait Sartre en 1946, en parlant de la façon dont les médias avaient ignoré la question spécifique de la déportation des Juifs au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Est-ce vrai ? On l'a beaucoup dit, mais sans y être allé voir de près. Interpellé par la remarque de Sartre, étonné que la presse de Camus, Beuve-Méry, Aragon Mauriac et autres grandes figures ait si gravement manqué à sa fonction, Didier Epelbaum a décidé de dépouiller tous les grands journaux de l'époque, d'éplucher les dépêches de l'AFP, revoir les images, d'explorer les Archives nationales, bref, de consulter tous les documents disponibles. Contre toute attente, il en ressort que, dans un premier temps, en septembre 1944, les journaux français ont bien couvert l'événement et ont rendu compte de sa spécificité juive. Puis, une immense chape a recouvert l'information. Il n'a plus été question que des déportés résistants conformes à la légende d'une France tout entière dressée contre l'envahisseur. Pourtant, les dépêches de l'AFP étaient là, sur la table des journalistes, à leur disposition. Mais seule une partie infime de l'information filtrera dans la grande presse, où il ne sera question que des " bons " déportés. L'auteur a cherché les raisons de cette occultation. Pour donner une perspective comparative à sa démonstration, il a également enquêté sur la façon dont les médias ont relaté le génocide du Rwanda, en 1994. On lira avec intérêt le récit de cette " couverture ".

10/2005

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Histoire de France

Le passage du témoin. Portraits et témoignages de rescapés des camps de concentration et d'extermination nazis

Réédition actualisée par les historiens de la Fondation Auschwitz de ce livre paru initialement en 1995 et désormais accompagné d'un livret pédagogique conçu par la Fondation Auschwitz. Ce projet éditorial, porté par un photographe et une sociologue, est né d'un sentiment d'urgence face à la disparition des derniers témoins directs de ces évènements tragiques. Leur ambition consistait à tenter, avec humilité et simplicité, d'écouter ce que ces témoins avaient à dire aux générations montantes et futures et à rendre la dignité des traits de ces acteurs de notre mémoire collective. au sentiment d'urgence est venu s'ajouter l'inquiétude face à la montée en puissance de l'extrême-droite, au révisionnisme, aux épurations ethniques et à toutes les formes de racisme, de refus et de haine de l'autre qui semblent à nouveau dévorer la planète.

04/2018

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Histoire internationale

Le camp de concentration de Redl-Zipf (1943-1945)

Lorsqu'il est question des camps de concentration nazis dans la bibliographie historique, l'accent est mis sur les camps principaux tels Dachau, Buchenwald, Dora-Mittelbau. Peu d'ouvrages sont dédiés aux camps annexes comme le camp de Redl-Zipf dépendant du camp de concentration autrichien de Mauthausen. Ouvert à l'automne 1943, le camp de Redl-Zipf est pourtant un camp singulier dans la nébuleuse concentrationnaire. Dissimulé dans les caves d'une brasserie, il avait pour mission l'essai des propulseurs des missiles V2 qui devaient assurer à l'Allemagne nazie une victoire finale sur les Alliés. A la toute fin de la guerre, c'est dans ce camp que sera transféré le kommando Bernhard qui avait pour mission de falsifier des livres sterling dans le but de détruire l'économie britannique. Illustrée par de nombreux témoignages et archives d'époque, cette monographie historique montre combien la vie des déportés venus des quatre coins de l'Europe était un véritable enfer. A la bestialité des tortionnaires et à la pénibilité du travail forcé s'ajoutait le climat rigoureux de cette région montagneuse autrichienne. Une fois épuisés et ainsi considérés comme inaptes, les déportés étaient alors transférés au camp central de Mauthausen d'où certains d'entre eux partaient pour la chambre à gaz du château de Hartheim dans le cadre de "l'Aktion 14f13 ".

04/2017

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Critique littéraire

La mort de Camus

"Dans ce livre troublant, Giovanni Catelli tente de résoudre l'énigme de l'accident de voiture qui a tué Albert Camus et son éditeur, Michel Gallimard, le 4 janvier 1960. Après des années de recherches minutieuses, l'auteur développe une argumentation convaincante pour étayer son affirmation selon laquelle ils auraient été victimes d'un meurtre prémédité. Une fois assimilées les preuves présentées par Catelli, il devient difficile de ne pas arriver à cette même terrible conclusion. Ainsi, "accident de voiture" devrait désormais être classé au rang d"'assassinat politique" - et c'est ainsi que, à quarante-six ans, Albert Camus a été réduit au silence. " Paul Auster

02/2019

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Théologie

Dieu en procès. Une critique de la <i>Process theology</i> à la lumière des Pères et de la philosophie contemporaine

Au XXe siècle, devant les vastes charniers engendrés par les guerres et les totalitarismes, un certain nombre de penseurs ont jugé que la conception traditionnelle d'un Dieu éternel, impassible et immuable n'était plus pertinente et ont cherché à élaborer en réponse une conception de Dieu où celui-ci souffrait et pâtissait en interaction avec le monde. Parmi ceux-ci se trouvaient les théologiens américains du Process. Ces derniers ont en effet estimé que la conception traditionnelle d'un Dieu purement transcendant était celle d'un monstre, indifférent au monde et à ses souffrances, sans rapport avec le Dieu d'amour annoncé par les Evangiles. Ils ont donc proposé de repenser la théologie chrétienne dans le but de réconcilier la divinité et le monde. Cependant, cette nouvelle approche ne permet pas vraiment de rendre compte des croyances les plus fondamentales du christianisme. De plus, les critiques de la Process theology envers les conceptions anciennes se révèlent largement injustifiées, car il existe déjà dans la Tradition, et plus particulièrement dans la pensée du théologien byzantin saint Grégoire Palamas, la vision d'un Dieu à la fois pleinement transcendant et pleinement immanent.

03/2023

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Poésie

Le condamné à mort et autres poèmes. Suivi de Le funambule

Si toute l'oeuvre de Jean Genet peut être qualifiée de "poétique" , l'auteur de Notre-Dame-des-Fleurs et des Paravents n'a composé que quelques poèmes, tous écrits dans la première période créatrice de sa vie, entre 1942 et 1947. C'est en prison, provoqué par des camarades de cellule qui s'essayaient à imaginer de médiocres pièces sentimentales, que Genet rédigea les strophes du Condamné à mort et la dédicace en prose à Maurice Pilorge. En prison aussi qu'il écrit Marche funèbre, La galère, La parade. Ces poèmes s'apparentent d'ailleurs à des chefs-d'oeuvre de prisonniers, dont la seule possibilité est de fabriquer des ex-votos ou de construire un bateau toutes voiles dehors dans une bouteille. Une différence majeure s'impose pourtant, qui tient à l'époustouflante maîtrise de Genet quant au maniement de la langue et à la faculté qu'il semble avoir de versifier comme en se jouant. Le voyou entend, et il l'a souvent proclamé, user de tout l'attirail classique et de toutes les séductions afférentes, afin d'en pervertir plus radicalement les valeurs et les pompes. La grâce qui hante les poèmes de Genet est celle d'un ange qui s'est volontairement dévoyé. D'où le charme trouble et violent, la fascination séditieuse et irrécupérable qui émanent de ces pages. Cette édition des poèmes de Jean Genet inclut Le funambule, magnifique texte, véritable poème en prose, qui trouve ici sa place, comme en point d'orgue de l'oeuvre poétique donnée dans son entier.

03/1999

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Histoire de France

Neuengamme, camp de concentration nazi (1938-1945)

Depuis leur retour des camps, les déportés n'ont cessé de se poser cette question sans réponse : " pourquoi suis-je revenu et pourquoi pas les autres ?" Dès lors, ils se sentent porteurs d'une dette à l'égard de tant de camarades qui ne sont pas rentrés. Au monde qu'ils ont trouvé à leur retour, ils n'appartenaient plus tout à fait ils dérangeaient, " on " voulait vivre et oublier la guerre et ses horreurs. Leur parole n'a pas toujours été entendue. Pourtant, depuis plus de soixante ans, inlassablement, ils nous redisent ce qui s'est passé derrière les barbelés des camps. Dès 1945, les déportés de Neuengamme, réunis en Amicale, se sont donné une mission qu'ils ont inscrite dans leurs statuts, créer une commission d'histoire pour faire connaître l'histoire du Camp. Ce livre est l'aboutissement du travail de mémoire de l'Amicale tout entière, par l'intermédiaire de sa commission d'histoire, sous la direction de ses présidents successifs. La gestation fut longue, il a été enfanté dans la douleur. Soixante ans après, il nous livre la parole des témoins, " nos semblables, nos frères ", de tous âges, de toutes conditions. C'est à un voyage initiatique que nous vous convions aujourd'hui, à travers ces magnifiques documents.

10/2010

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Histoire internationale

Hippocrate aux enfers. Les médecins des camps de la mort

Michel Cymes, animateur préféré des Français jette son regard de médecin d'aujourd'hui sur une facette moins connue de la barbarie nazie, les expérimentations médicales pratiquées sans consentement sur les détenus. Il y a deux ans, Michel Cymes s'est rendu seul en Pologne sur les traces de ses grand-pères, morts en déportation à Auschwitz. Il en est revenu avec l'envie d'écrire cet ouvrage qui fait oeuvre de mémoire, et lui tient très à coeur.

01/2015

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Psychologie, psychanalyse

Identification au traumatisme des petits-enfants de survivants. Conversations avec la troisième génération des camps de concentration

Cet ouvrage s'intéresse aux effets psycho-traumatiques vécus par les descendants de survivants déportés. En croisant des travaux pluridisciplinaires de psychanalystes, de sociologues et de médecins, il investigue le vaste sujet du traumatisme. Se transmet-il ? Quels en sont les effets sur l'ensemble de la lignée familiale ? Ce travail est issu d'interviews d'une dizaine de petits-enfants de survivants.

04/2017

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Faits de société

Fatwa. Condamnée à mort par les siens

Parce qu'elle a fui l'Égypte sans l'autorisation de son mari musulman en emmenant avec elle ses deux filles, Jacky Trevane est accusée d'avoir commis un grave péché contre l'islam et vit aujourd'hui sous la menace d'une fatwa. Ce jugement rendu par un imam la condamne à la peine de mort si jamais elle est retrouvée par son mari. Jacky Trevane est donc vouée à passer le reste de son existence en se cachant. Tout avait pourtant commencé comme dans un conte des Mille et une nuits. Dix mois après son coup de foudre pour un bel Egyptien rencontré lors d'un séjour touristique, Jacky, 23 ans, mettait au monde leur premier enfant. Le début d'un enfer. Brimades, humiliations, violences... Jacky Trevane livre ici le récit terrifiant de sa vie jusqu'à son périple à travers le désert avec ses deux fillettes...

06/2008

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Policiers

Le camp des morts

Lorsque le corps de Mari Baroja est découvert à la maison de retraite de Durant, le shérif Longmire se trouve embarqué dans une enquête qui le ramène cinquante ans en arrière. Il plonge dans le passé déchirant de cette femme et dans celui de son mentor, le légendaire shérif Connally. Tandis que résonne l'histoire douloureuse de la victime, d'autres meurtres viennent jalonner l'enquête. Aidé par son ami de toujours, l'Indien Henry Standing Bear, le shérif mélancolique et désabusé se lance à la poursuite de l'assassin à travers les Hautes Plaines enneigées. Le deuxième volet des aventures de Walt Longmire nous entraîne au coeur d'une violence tapie dans les paysages magnifiques du Wyoming.

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Romans policiers

Le camp des morts

Lorsque le corps de Mari Baroja est découvert à la maison de retraite de Durant, le shérif Walt Longmire se trouve embarqué dans une enquête qui le ramène cinquante ans en arrière. Il plonge alors dans le passé déchirant de cette femme et dans celui de son mentor, le légendaire shérif Luc Connally. Tandis que résonne l'histoire douloureuse de la victime, d'autres meurtres viennent jalonner l'enquête. Aidé par son ami de toujours, l'Indien Henri Standing Bear, le shérif mélancolique et désabusé se lance à la poursuite de l'assassin à travers les Hautes Plaines enneigées. Le deuxième volet des aventures de Walt Longmire, nous emmène au coeur d'une violence tapie dans les paysages magnifiques du Wyoming.

05/2023

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Littérature française

Le dernier jour d'un condamné à mort

L'histoire se passe dans les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l'Hôtel de Ville. Elle dure cinq semaines, le temps qui passe depuis le moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu'au moment où il monte sur l'échafaud pour être guillotiné. Le livre se présente comme le journal qu'un condamné à mort écrit durant les vingt-quatre dernières heures de son existence et où il relate ce qu'il a vécu depuis le début de son procès jusqu'au moment de son exécution soit environ six semaines de sa vie. Victor Hugo présente l'oeuvre dans l'une des trois préfaces qu'il a écrites comme, au choix, un journal écrit par un condamné ou bien l'oeuvre d'un philosophe ou un poète. Victor Hugo laisse ainsi le lecteur décider.

02/2014

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ouvrages généraux

Le survivant. Rescapé de six camps de concentration, je suis devenu chasseur de nazis

Déporté à 16 ans, Josef Lewkowicz a miraculeusement survécu à six camps de concentration différents, dont Auschwitz et Birkenau. A la Libération, brisé par le massacre de sa famille, sans foyer ni perspective d'avenir, Josef décide de consacrer sa vie à la justice. Devenu chasseur de nazis, il aide l'armée américaine à traquer les commandants SS en fuite - c'est parce qu'il l'a côtoyé qu'il peut reconnaître et faire arrêter le sinistre "boucher d'Hitler", Amon Göth. Mémoires d'un homme au destin exceptionnel et qui a voué son existence à combattre le mal, Le Survivant est le témoignage indispensable de l'un des derniers rescapés de la Shoah.

01/2024

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Romans historiques (poches)

Le manuscrit de Birkenau. Au coeur de la révolte des camps de la mort

Le dernier écho des manuscrits perdus de Birkenau. Herbert Levin n'est plus que l'ombre du Grand Nivelli, brillant et célèbre magicien qu'il était avant la guerre. Séparé de sa femme et de son fils, il tente de garder un semblant d'espoir et de survivre dans l'enfer d'Auschwitz. C'est dans ce même camp que Francisco Latino a réussi à se faire engager ; caché derrière son uniforme SS il fait tout pour protéger sa fiancée russe, prisonnière elle aussi. Rien ne lie ces deux hommes, si ce n'est un instinct de survie inébranlable et le besoin de voir la lumière gagner. Ils vont se retrouver au coeur d'un événement historique : la révolte d'Auschwitz.

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témoignages personnels

Vivre. De Vichy aux Camps de Concentration de Buchenwald, Dora-Mittelbau, Nordhausen

Le 19 avril 1945, alors qu'il vient d'être rapatrié du camp d'extermination de Nordhausen, Henri Megglé donne témoignage de ce qu'ont été dix-huit mois de déportation dans les camps de Buchenwald, Dora/Mittelbau, et Nordhausen. [...] " Cette note composée de 23 feuillets est le récit pris en sténotypie de Henri MEGGLE âgé de 27 ans, arrêté par la Gestapo à Vichy en juillet 1943, expédié en décembre à Compiègne, puis après une quinzaine de jours, à Buchenwald. Au moment de son arrestation Henri MEGGLE faisait partie de l'organisation M.U.R. (Mouvements Unis de la Résistance) où il travaillait sous la direction de Jean PRONTEAU "Groupe Cévennes". Son récit a été recueilli le lendemain de son arrivée au Bourget par avion, alors qu'il est couché et dans l'incapacité absolue de circuler. Son poids actuel est de 38 kg, son poids normal est de 79 kg. Nous croyons savoir qu'Henri Megglé est le premier résistant effectif à être arrivé au Bourget, de la région de Weimar." (Note transmise par Stéphane Simon avec le texte dit : de Saint-Tropez) "LES CAMPS DE LA MORT NATURELLE. Ce titre est reporté sur deux pages du journal Action en 1945 et introduit un article signé par Pierre Courtade. Mon coeur frappait sourdement, violemment dans ma poitrine... J'ai voulu le publier. [...] Pour étayer mes propos je me suis appuyée sur d'autres documents dont l'un écrit par ma grand-mère paternelle, et dans lequel elle raconte la libération de Lyon où elle réside avec trois de ses enfants ; deux de ses fils sont déportés... Ce livre est un grain de sable dans l'immensité de notre mémoire collective ; j'ai voulu y contribuer avec toute l'authenticité de ce récit, respectant au plus près la personnalité de mon père, Henri Megglé.

04/2022