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Grandir après la Shoah. L'histoire méconnue de ces juifs communistes qui accueillirent des enfants de déportés

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Histoire de France

Grandir après la Shoah. L'histoire méconnue de ces juifs communistes qui accueillirent des enfants de déportés

Que devinrent les enfants de déportés après la Libération ? Cachés et traqués durant l'Occupation, souvent orphelins, ils rencontrèrent des hommes et des femmes qui leur tendirent une main fraternelle. Tandis que la France libérée comptait ses morts, des militants juifs communistes, parfois rescapés des camps, fondèrent des foyers, patronages et colonies destinés à accueillir des enfants qu'il fallait aider à grandir en dépit des traumatismes. Au contact des moniteurs et personnels de ces centres, ceux-ci réapprirent le goût de la vie, des promenades, des loisirs. C'est cette histoire méconnue que Serge Wolikow et Isabelle Lassignardie donnent à découvrir dans ce livre. Traces longtemps oubliées de cette histoire, les dessins des enfants refont aujourd'hui surface. Drôles, émouvants, parfois taquins, ils sont un témoignage inestimable de l'état d'esprit des enfants, de leur entourage, et permettent d'exprimer l'indicible.

03/2015

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Histoire de France

La Shoah en France. Volume 4, Le mémorial des enfants juifs déportés de France

Dans cette somme qu'est La Shoah en France, Le Mémorial des enfants juifs déportés de France présente les victimes les plus innocentes : onze mille enfants. Pour chacun d'entre eux, Serge Klarsfeld a établi son état civil : nom, prénom, date et lieu de naissance. Les archives auxquelles il est parvenu à avoir accès lui ont donné la possibilité d'indiquer également une donnée capitale pour la mémoire : l'adresse où l'enfant a été arrêté. Aux listes ainsi dressées s'ajoute plus d'un millier de visages de ces enfants. Serge Klarsfeld aurait voulu rassembler les photos de ces onze mille enfants ; il a déjà pu réunir et publier les visages de trois mille d'entre eux à un âge proche de celui qu'ils avaient quand ils ont été déportés. L'historique du sort de ces enfants permet de constater que l'effort de sauvegarde par leurs familles, par des organisations juives et par l'environnement humain de la population française a épargné des milliers de jeunes vies. De toutes les communautés juives de l'Europe dominée par le Reich, celle de France a connu la proportion la moins forte d'enfants déportés, et ce point doit être souligné. Mais ce mémorial n'est pas celui des enfants cachés et sauvés ; il est celui des enfants perdus qu'il ne faudrait en aucun cas oublier.

10/2001

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Histoire de France

Les enfants dans la Shoah. La déportation des enfants juifs et tsiganes de France

L'histoire des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est celle d'un long martyre, leur assassinat par les nazis restant sans précédent dans l'Histoire. Première étude globale consacrée au thème de la déportation de ces enfants, presque tous français ou nés en France, elle aborde tous les points de leur long calvaire : arrestation par la police de Vichy, internement dans les camps français, déportation dans les camps de concentration du IIIe Reich, extermination... Et, pour les rares rescapés, les traumatismes apparus après la Libération. Il a paru indispensable à l'auteur, lui-même déporté à 3 ans et demi avec sa famille au camp de concentration de Ravensbrück puis de Bergen-Belsen, d'octobre 1943 à mai 1945, et qui a survécu, de mettre en relief une autre souffrance, souvent occultée, souvent ignorée, celle des enfants tsiganes. Ce livre, qui a demandé à André Rosenberg un énorme travail d'investigation et de recherche, décrit une longue marche vers la mort dont il dévoile tous les rouages et toute l'abomination.

05/2013

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Critique littéraire

ECRITURES DE L'IDENTITE. Les écrivains juifs après la Shoah

Existe-t-il une relation entre la judéité d'un écrivain et sa pratique littéraire ? Pour répondre à cette question, ce livre s'inscrit dans une perspective sociologique et se fonde sur l'analyse d'un corpus de plus de trois cents ouvrages, publiés entre 1945 et le début des années quatre-vingts par une soixantaine d'écrivains juifs contemporains de langue française. La mémoire, l'exil, la famille, l'engagement politique, l'attachement à la France, le sentiment de solitude et un rapport à la langue complexe et parfois douloureux sont les thèmes le plus fréquemment abordés. Ces points communs ne suffisent cependant pas à accréditer la thèse de l'existence d'une littérature juive française. En revanche, l'étude minutieuse des œuvres de cinq écrivains permet de préciser la nature du lien entre sentiment identitaire et pratique littéraire. Judéité et écriture sont expérimentées par Georges Perec sur le mode de l'absence, du gommage ; pour Romain Gary, l'identité comme la littérature sont soigneusement tenues à distance. Albert Memmi aborde à la fois les questions juives et les questions littéraires d'un point de vue politique ; un même principe d'ambivalence joue dans la manière dont Albert Cohen se définit en tant que juif et écrivain. Un des enjeux des textes d'Edmond Jabès, enfin, consiste à réaliser la fusion entre judéité et écriture. Une relation d'affinité entre écriture et judéité est ainsi démontrée. En cherchant à concilier l'analyse des conditions sociales de production littéraire et l'étude des formes élémentaires de l'écriture, ce livre constitue un apport décisif à la sociologie de la littérature.

11/1998

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Déportation

Des enfants cachés de la Shoah témoignent

Cet ouvrage consacré à la parole d'enfants juifs cachés pendant la Seconde Guerre mondiale a plusieurs objectifs : faire connaître, à partir d'une approche historique des persécutions, les circonstances dans lesquelles des enfants de tous âges ont été confrontés à la séparation brutale avec le milieu familial et ont dû en urgence être cachés, changer de nom, taire leurs origines et parfois embrasser une autre religion. Au traumatisme des persécutions et de la séparation s'est ajouté à la fin de la guerre, celui de se découvrir orphelin. Quelles seront alors les répercussions de cette double rupture sur leur vie sachant aussi que les oeuvres éducatives qui les ont sauvés les chargent, pour certaines, d'une double mission : faire vivre le judaïsme et Israël ? Quelles seront alors les limites de leur liberté de choix et quels adultes s'autoriseront-ils à devenir ? Avec quelles difficultés mais aussi avec quels espoirs ? Ce questionnement et les réponses qu'il appelle participent à l'enrichissement de l'histoire complexe de la Shoah et plus particulièrement des enfants cachés. Il nous rappelle que devoir de mémoire et devoir d'Histoire sont indispensables à la compréhension de l'Holocauste auprès des jeunes générations.

05/2021

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Déportation

Les Gryner 1945-1953. Des réfugiés juifs polonais en France après la Shoah

Gryner, "vert" en yiddish, est le terme employé par les Juifs d'Europe de l'Est immigrés en France avant la Seconde Guerre mondiale pour désigner ceux des leurs "nouveaux venus" , arrivés après celle-ci. Leurs motivations étaient diverses, mais ils avaient en commun celle de ne plus vivre dans un "pays-cimetière" où leurs proches avaient été exterminés. La présente étude propose une approche historico-sociologique de cette population à travers les parcours de survivants de la Shoah originaires de Pologne. Elle s'est traduite par une importante campagne d'entretiens avec ces Gryner ou leurs enfants, menée sous couvert du Farband-Union des sociétés juives de France en partenariat avec la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. L'analyse de ces témoignages est venue enrichir celle des interviews antérieures, et s'ajouter aux recherches effectuées dans des fonds d'archives et dans la littérature disponible. Cette synthèse nous permet désormais de mieux appréhender le passé traumatique de ces Juifs polonais, leurs motivations à s'exiler, leur choix de reconstruire une vie familiale et professionnelle en France, leurs sociabilités et modalités d'intégration dans la société française de l'après-guerre. Elle jette ainsi les bases d'un champ d'étude encore peu défriché.

06/2021

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Histoire internationale

Les Juifs ruraux, ces méconnus de l'Histoire ashkénaze. Empire russe, XIXe siècle

Quand on pense aux Juifs vivant dans l'Empire russe avant la première guerre mondiale, on pense immédiatement aux habitants des petites bourgades avec leurs artisans, et rarement aux Juifs qui vivaient dans des villages chrétiens, peuplés de paysans biélorusses ou ukrainiens. Pourquoi ces Juifs ruraux, que l'on appelle des yishuvniks en yiddish, ont-ils laissé si peu de traces dans la mémoire ashkénaze ? Et pourtant, c'est à leur propos que Sholem Aleikhem écrivait dans son autobiographie : "Les Juifs de Boguslav, de Kanev, de Chpol, de Rjichtchev, de Zlatopol et d'Uman s'étaient précipités hors de leur bourgade vers la campagne pour y louer des parcelles de terres... et ils avaient fait des merveilles, transformant les broussailles en jardins d'Eden", et qu'Yekhezkel Kotik notait, dans ses Mémoires, que la "distinction" était passé de leur côté. De quoi intriguer et donner envie de comprendre ce que fut la vie de quelques-uns de ces Juifs ruraux, en particulier de ceux qui s'installèrent comme exploitants agricoles à la campagne, malgré des lois dissuasives. C'est l'objectif de cet essai historique qui, par-delà la description de vies et de situations souvent inattendues, s'efforce aussi, à partir de données statistiques et juridiques, de présenter les cadres dans lesquels ces vies se sont déroulées.

04/2019

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Histoire de France

Les Juifs de France dans la Shoah

À la veille de la Seconde Guerre Mondiale vivent en France environ 300 000 Juifs, soit moins de 1 % de la population. Un tiers est établi depuis des générations. Les deux autres tiers sont des Juifs étrangers provenant principalement de Russie, de Roumanie, de Pologne et du pourtour méditerranéen. La dernière vague, celle qui annonce la tragédie de la guerre, est constituée de Juifs d’Allemagne, d’Autriche et de Juifs tchèques. Tous ont en commun leur attachement sans faille à la France de la Révolution et des droits de l’homme. De la genèse de la politique de persécution nazie à l’égard des 9 millions de Juifs d’Europe, au chiffre tragique de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, 6 millions de victimes dont 76 000 pour la France, cet ouvrage, réalisé en collaboration avec le Mémorial de la Shoah de Paris, s’attache à l’histoire des Juifs en France. Entre 1940 et 1944, ils sont frappés de plein fouet par une double législation française et allemande, qui les fait passer de l’humiliation à l’exclusion, puis de l’internement à la déportation.

11/2011

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Histoire de France

Enfants déportés, enfants sauvés. Les petits réfugiés juifs du Gers (1940-1944)

Quand l'Histoire, celle qu'on écrit avec un grand H, broie l'histoire individuelle... Ils se prénommaient Heinz, Rina, Schena, Schinchon, Edith, Charlotte, Sara, Eva, Thomas, Jacob, Peter, Henny ou Berthe. Le 10 mai 1940 les a forcés à l'exode. Ils se sont réfugiés dans le Gers avec leurs familles qui pensaient avoir un peu de répit sur une terre accueillante. Mais ils sont vite devenus "des indésirables étrangers", des juifs à exclure, en tout 376 juifs étrangers qui s'étaient officiellement déclarés. Le 26 août 1942, l'effroi fondit sur eux. L'Etat français venait d'accepter de livrer aux Allemands 10 000 juifs étrangers de zone non occupée, le quota pour le Gers étant de 150... enfants inclus. Enfants déportés et exterminés à Auschwitz avec leurs parents, enfants séparés, en fuite, sauvés : leur parcours est mis en lumière à travers le journal de Pierre Feigl, commencé le lendemain de l'arrestation de ses parents à Auch et achevé en Suisse le 26 juin 1944. Au nom du devoir de mémoire, Gisèle Polya-Somogyi a souhaité vous transmettre ces témoignages poignants appuyés d'un remarquable travail d'historien, fruit de minutieuses recherches dans les archives françaises, suisses, belges, mais aussi au Centre de documentation juive contemporaine.

02/2011

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camps, déportation

Aprés la Shoah. Histoire, mémoire, éthique

A inscrire l'histoire et la mémoire de la Shoah en l'horizon limité de la citoyenneté et d'une éducation qui, croit-on, devrait – à partir d'elles – favoriser l'esprit de tolérance, on risque fort d'ignorer tout un pan de l'expérience humaine indissociable de cet événement sans précédent, au regard duquel la représentation paraît à jamais " en souffrance ". C'est une résistance singulière, en effet, qu'il oppose à la représentation historiographique ; aussi bien, à la problématique morale traditionnelle : elle appartient à l'histoire même de la catastrophe, en appelle à la mémoire, impose de sauvegarder le noyau absolument concret des faits – ce qui met aux prises chaque homme avec son humanité. Si nous sommes des débiteurs insolvables du passé, comme tout acte de mémoire nous force à en faire l'aveu, à plus forte raison le sommes-nous envers ce passé, qui oblige la recherche à longer " la part intransmissible d'une expérience extrême " (Ricoeur) et lui assigne la tâche de faire que ce qui a été ne puisse cesser d'avoir été. Qu'en est-il, dès lors, après la Shoah, des conditions de la réflexion éthique ? Ne sont-elles pas comme autrement les mêmes ? En sorte que la Shoah devrait devenir, selon le mot de Kertésh, " une part de notre vie éthique, de notre culture éthique ".

12/2078

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Littérature comparée

L'Ere des non-témoins. La littérature des "petits-enfants de la Shoah"

Comment des écrivains qui n'ont pas vécu la Shoah racontent-ils cet événement ? En France, cette question s'est posée de manière polémique à la parution des Bienveillantes de Jonathan Littell (2006) et de Jan Karski de Yannick Haenel (2009). Cet essai est consacré à l'ensemble de la littérature écrite en français par la génération des petits-enfants, soit par vingt-deux auteurs, qu'il s'agisse de descendants de victimes de la Shoah ou d'auteurs qui se sentent héritiers de cette mémoire. L'analyse de ces oeuvres permet de se pencher sur des questions très actuelles, comme la délicate appropriation d'un héritage, les supposés dangers de la fiction, ou encore l'utopie qui consiste à croire que l'on peut se faire témoin du témoin ou réparer le passé.

03/2022

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Documentaires jeunesse

La Grande Mosquée de Paris. Comment des Musulmans ont sauvé des Juifs de la Shoah

De 1940 à 1944, pendant l'Occupation de Paris par les nazis, toute personne juive pouvait être arrêtée et déportée vers un camp de concentration. Peu de Parisiens étaient prêts à risquer leur vie pour les aider. Pendant ces temps si périlleux, beaucoup de Juifs ont trouvé refuge dans un lieu des plus improbables : La Grande Mosquée de Paris. Sise au coeur d'une grande propriété, la Grande Mosquée de Paris n'était pas seulement un centre spirituel, mais aussi un lieu communautaire avec des jardins, des appartements, un dispensaire, une bibliothèque, et même un restaurant. Véritable ruche où se déroulaient de multiples activités, la Grande Mosquée était un lieu idéal où ont pu se cacher temporairement des prisonniers de guerre évadés, et des Juifs de tous âges, y compris des enfants. Karen Gray Ruelle et Deborah Durland DeSaix racontent cette histoire peu connue des annales de la Résistance française à laquelle participa la communauté kabyle via la Grande Mosquée. Les auteures montrent magnifiquement comment le courage, la foi et le sens de la justice de ces Français musulmans ont sauvé tant de vies, juives et non juives.

08/2010

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Histoire internationale

Les survivants. Les Juifs de Pologne depuis la Shoah

De 1939 à 1945, le meurtre systématique de près de 90% de plus de trois millions de Juifs polonais laisse exsangue l'une des communautés juives les plus florissantes d'Europe. Au sortir du conflit, les quelques dizaines de milliers de survivants doivent alors faire face à l'incompréhensible : la persistance d'un antisémitisme après Auschwitz, l'exclusion, le rejet et même des pogromes faisant de nombreuses victimes. Un antisémitisme de proximité en quelque sorte. Craignant leurs voisins, fuyant aussi le nouveau régime socialiste, plus de la moitié des rescapés juifs choisissent alors l'exil. Ceux qui restent en Pologne communiste continuent d'affronter l'antisémitisme mais sous de nouvelles formes. Ce livre retrace, pour la première fois, l'histoire méconnue de ces survivants et de leur descendance, de 1945 à nos jours. Il se penche sur cette communauté meurtrie et sur la manière dont elle a été perçue par la société et les autorités polonaises. Les débats et combats entre l'assimilation systématique d'un côté et les efforts pour préserver une culture et une mémoire juives malgré les soubresauts antisémites récurrents de l'autre, forment le coeur du récit. C'est un ouvrage essentiel pour comprendre les phénomènes révisionnistes qui émergent au plus haut niveau dans la Pologne d'aujourd'hui.

05/2018

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Généralités

Se reconstruire après la Shoah. La sortie de guerre des femmes et des hommes juifs secourus par le COJASOR, 1945-1950

Au lendemain de la Shoah, ils sont des milliers de Juifs survivants à s'adresser au Comité juif d'action sociale et de reconstruction (COJASOR) pour obtenir un secours et se reconstruire en France. Créé en mars 1945 sous l'égide de l'American Jewish Joint Distribution (Joint), ce nouvel organisme vise alors à rationaliser une action sociale juive pléthorique et morcelée alors que les demandes d'aide se font de plus en plus nombreuses. Face à la multiplicité des trajectoires de ses usagers, il étend son action sur toute la France, diversifie son secours, spécialise ses services et travaille en partenariat avec d'autres oeuvres. Dans le même temps, les individus qu'il prend en charge sont pleinement mobilisés dans un processus de reconstruction complexe qui concilie une approche importée de la philanthropie américaine, des représentations héritées de l'histoire de l'action sociale française et une adaptation aux conséquences de la Shoah.

12/2021

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Histoire de France

Je ne lui ai pas dit au revoir. Des enfants de déportés parlent

" Si j'avais pu oublier totalement le passé, peut-être j'aurais pu vivre comme les autres, être heureux de ce que j'ai, et ne plus penser à ce que je n'ai plus. Je n'ai pas de photos de mes parents, je n'ai pas leur dernière lettre ; je n'ai pas de tombe où me recueillir. Un seul document : Disparus... Auschwitz 1943 ". Ainsi s'exprime un de ceux qui ont accepté de s'entretenir avec Claudine Vegh. Tous sont des orphelins juifs dont les parents sont morts dans les camps. A cette époque, ils avaient entre cinq et treize ans. Ils ont encore l'impression de vivre " par accident ". Comme l'exprime Bruno Bettelheim dans la postface : pour ces enfants, le deuil s'est avéré impossible. Et des années après, au cours de leur entretien, c'est toujours la même plainte : " Je ne lui ai pas dit au revoir ".

11/1996

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Résilience

Grandir après

Leur enfance a été meurtrie : rescapés d'une catastrophe, témoins de l'assassinat d'un proche, victimes de la perversité d'adultes, ils ont vécu l'une de ces tragédies qui font, un temps, la une des médias. Le silence est aujourd'hui retombé sur leur histoire. Au cours de notre carrière de journalistes, nous nous sommes souvent demandé ce qu'étaient devenus ces garçons et ces filles. Nous avons voulu retrouver les adultes d'aujourd'hui pour retracer le chemin qu'ils ont parcouru avec ces souvenirs terribles au coeur. Comment ont-ils supporté la médiatisation et la judiciarisation du drame auquel ils ont été mêlés ? De quelle manière ont-ils repris le fil de leur existence ?

04/2022

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BD tout public

Madgermanes. L'histoire méconnue des Mozambicains en Allemagne de l'Est

Ce nouvel ouvrage de l'auteur de La Ronde et Kermesse au Paradis dévoile un pan méconnu de l'histoire de l'ex-RDA et du Mozambique. Suivant les trajectoires de 3 personnages fictifs, elle met en lumière le parcours de de ces 20.000 Mozambicains qui, au début des années 1980, ont été envoyés chez leurs "frères communistes" dans une RDA alors en quête de main-d'oeuvre. Leur situation, difficile, s'est rapidement dégradée à la chute du Mur de Berlin. Certains sont restés en Allemagne, d'autres sont retournés en Afrique, se retrouvant comme étrangers dans leurs terres dans les deux cas. Un témoignage sensible et éclairant qui met en perspective les questions des migrations, toujours plus d'actualité.

04/2017

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Couple, famille

Grandir. Les étapes de la construction de l'enfant, Le rôle des parents

Comment passe-t-on de l’état de nourrisson à celui d’adulte épanoui et civilisé ? Naturellement ? Ou grâce à l’éducation des parents ? Si c’est le cas, doivent-ils parler ou seulement sévir ? Existe-t-il une tendance à la délinquance que l’on pourrait dépister dès l’âge de trois ans ? Doit-on se contenter de sanctionner les délinquants ou chercher en outre à les éduquer ? S’appuyant sur l’oeuvre de Françoise Dolto, Grandir apporte des réponses essentielles à ce questionnement, et explique, dans un langage accessible à tous, le développement de l’enfant, les différentes étapes de sa construction psychique, et, surtout, le rôle déterminant qu’y jouent les parents. Grâce à son expérience de psychanalyste, et par des exemples concrets, Claude Halmos montre comment l’enfant ne peut, sans l’aide de ses parents, passer d’une étape à l’autre et comment leur rôle consiste précisément, à chaque âge, à parler et à mettre des limites.

09/2010

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Photographie

Une histoire, des histoires, et après ?

Voilà un livre sur la mémoire qui arrive à point nommé à l'occasion du centenaire de l'Armistice. Cet ouvrage pourrait bien apparaître comme un livre sur la réconciliation avec ceux qui ont donné leur vie. Réconciliation car ils doivent nous en vouloir d'avoir été plongés et d'être sortis de force des tranchées, d'avoir subi les bombes et les gaz. D'avoir été tués, souvent pour rien. Parfois sacrifiés. Ils sont tous là nos morts, inscrits sur les monuments. Une demande de pardon ? Ce livre est aussi une rencontre entre une auteure et un photographe. Christine Guilloux écrit en deux temps sur chaque monument, d'abord un texte descriptif, poétique, puis un autre dans lequel s'exprime la statue comme un vrai personnage. Ses élans de sincérité et de simplicité provoquent l'émotion. Les photographies de Patrick Rana-Perrier résonnent en écho par leur sobriété. Son regard saisit les angles, les détails, la lumière, valorisant chaque monument. Un livre qui va à l'essentiel, et qui ose redonner vie à ceux qui sont "tombés pour la France" . Un livre qui témoigne de ce qu'ont enduré hommes et femmes... et qui leur rend hommage.

09/2018

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Religion

Une goy, la Shoah et les Juifs

Ce livre est d'abord une réflexion sur le fait d'être juif et sur l'antique malédiction qui poursuit ce peuple. Je n'y cache pas ma judéophilie, mesurée cependant au regard de la véritable guerre défensive menée par les Israéliens contre les Palestiniens. La majeure partie du texte est consacrée à la Shoah qui, curieusement, est beaucoup moins connue qu'on pourrait le croire. En effet, des personnes cultivées confondent les camps, internement, concentration, extermination et ignorent les massacres par balles qui complètent le sinistre tableau, lequel ne se résume donc pas au camp. J'espère faire preuve de pédagogie et susciter l'interrogation : comment un peuple (les Allemands) des plus civilisés a pu commettre l'irréparable ?

12/2013

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Autres encyclopédies (6 à 10 a

Le monde des fêtes. Edition spéciale

SCOOP !! Un documentaire sous forme de journal pour vivre la découverte avec passion ! Tout savoir d'un sujet sous une forme originale et inédite. Toutes les informations et les connaissances sont traitées comme autant d'articles de journaux et accompagnées, comme il se doit, de photos, de schémas ou de croquis... A travers les rubriques Sciences, Sports, Actus, People... vous saurez tout sur les fêtes du monde entier, leurs origines, leurs déroulements, les différentes manières de fêter un même événement selon les cultures et les continents... et leur évolution à travers le temps. L'aspect dynamique et ludique de la mise en page est au service d'un texte clair et documenté, structuré pour permettre aux plus jeunes de découvrir un sujet passionnant. Pour vivre la lecture comme une aventure !

10/2021

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Calendriers adulte

Calendrier de la Paix 2024. Avec les fêtes juives, chrétiennes et musulmanes 2024

Chaque mois, une belle photo de Terre Sainte illustre l'une des grandes fêtes juives, chrétiennes ou musulmanes. Elle est accompagnée d'une citation issue des Livres saints de chaque religion. A côté, les principales fêtes et traditions du mois sont expliquées. Une invitation à la paix plus que jamais indispensable dans le contexte actuel. Le Calendrier de la Paix est édité pour l'association Enfants des Oliviers, qui parraine et soutient des enfants défavorisés en Terre Sainte et au Proche Orient, dans un souci de paix et de dialogue. L'association a été créée en 2003 par d'anciens coopérants DCC à Jérusalem. Les bénéfices envoyés en Terre Sainte et au Liban avec l'association Enfants des Oliviers ont permis en 2022 de soutenir deux orphelinats d'enfants et d'aider trois maisons accueillant des enfants handicapés et/ou malvoyants à Béthléem.

08/2023

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Couple, famille

Les parents sont (toujours) des enfants. Parents-enfants : grandir ensemble

L'enfant, c'est Le seul vrai dépaysement, un déracinement, un exil définitif. Il y a toujours un avant et un après. Toute votre vie va s'affoler autour de lui, comme un électron autour d'un atome. Il se fera le boomerang de votre propre enfance, vous tenterez en même temps, plus ou moins maladroitement de devenir un père, une mère et vous connaîtrez Le vertige de la responsabilité parentale, pour le meilleur et pour le pire. IL y a dix-sept ans, le jour de notre naissance de parents, nous partions confiants, presque insouciants en pensant qu'à eux seuls l'amour et le dialogue auraient suffi, Nous ne pouvions pas imaginer à quel point la partie allait être rude et imprévisible, à quel point cet "inconnu né de nous deux" allait nous échapper, nous surprendre.

04/2019

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Histoire de France

L'enfant-Shoah

Pendant la seconde guerre mondiale, un million et demi d'enfants juifs ont été assassinés. En 1945, ceux qui vivent encore sont, à proprement parler, des survivants. Cachés pendant la guerre, rescapés des camps, orphelins, confiés à des maisons d'enfants ou élevés par des parents brisés, tous sont voués à grandir dans l'ombre de la Shoah. Comment se construire avec le poids d'un si lourd héritage, environné par la mort, l'absence, le secret, la folie ou la honte ? Qu'ils aient grandi en France, en Grande-Bretagne, en Pologne, en Israël ou aux Etats-Unis, ces enfants ont appris un métier, se sont mariés, ont mené leur vie comme tout un chacun. Ils ont raconté ou omis de raconter leurs épreuves à leurs propres enfants, qui sont devenus, nolens volens, les dépositaires de leur histoire. Ce livre pluridisciplinaire est consacré à une tragédie qui nourrit un immense effort de recherche et de témoignage sur des thèmes cruciaux : la sortie de guerre et la circulation internationale des enfants ; le rôle des Nations-Unies, des Etats et des Eglises ; les maisons d'enfants et leur pédagogie ; l'intégration des enfants devenus adultes ; le travail de deuil à travers la parole ou l'écriture ; la transmission de la mémoire ; l'éclosion de la troisième génération.

04/2014

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Livres 3 ans et +

Ces livres qui font grandir les enfants. Edition revue et augmentée

Joëlle Turin, formatrice et critique de littérature de jeunesse, explore, à travers l'album, les domaines évocateurs de la vie de l'enfant : ses jeux, ses peurs, ses grandes questions, ses relations avec les autres et le monde de ses sentiments. Voici une version actualisée (avec de nouveaux albums dans les thèmes déjà traités) et enrichie d'un nouveau chapitre consacré aux pouvoirs de l'imagination. Des analyses d'albums et des choix de titres pertinents. Ces livres qui font grandir les enfants s'impose comme une référence !

10/2012

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Histoire de France

L'étoile rouge de David. Les Juifs communistes en France

Des milliers de Juifs ont, dans la France de l'après-guerre, adhéré au parti communiste. Qu'est-ce qui a pu les attirer en si grand nombre alors que l'URSS et les pays satellites, sous couvert d'antisionisme, adoptaient dès les années 1950 des discours et des pratiques qui auraient pu les détourner d'un tel choix ? L'adhésion au parti signifiait-elle l'occultation - voire la perte - de l'identité juive ? Moscou remplaçait-elle Jérusalem comme promesse de l' " An prochain " ? Existe-t-il un lien entre la pensée juive, telle qu'elle s'est élaborée - parfois contradictoirement - au fil des siècles, et la vulgate marxiste telle que le PCF la présentait à ses militants ? Cent hommes et femmes, se reconnaissant eux-mêmes comme Juifs, tentent ici, en racontant leur vie de militants ou d'anciens militants, de répondre à ces questions : moitié membres actuels du PCF, moitié en rupture avec le parti ; moitié ashkénazes, moitié séfarades ; moitié " manuels " au moment de l'adhésion, moitié " intellectuels ". Revivent ainsi avec eux le temps de l'espoir, du sang et des larmes, mais aussi les passions de la guerre froide, les illusions de l'eurocommunisme, les désespoirs de l'effondrement du monde soviétique. Le communisme a-t-il été, pour beaucoup de ces Juifs, un avatar de la religion ? Un prolongement ? Un dépassement ? Un contrepoids, voire un contrepoison ? A partir d'une ambiguïté multiple, cet ouvrage tente de tracer quelques chemins de réflexion pour une judéité à redéfinir.

04/2002

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Histoire de France

Ils étaient juifs, résistants, communistes

Ils s'appelaient Victor Zigelman et Henri Krasucki, Jacquot Szmulewicz et Etienne Raczymow, Paulette Shlivka et Esther Rozencwajg. Le plus jeune, en 1940, avait quatorze ans, le plus âgé moins de trente. Eux ou leurs parents, nés en Pologne ou en Roumanie, étaient venus en France chercher du pain et la liberté, la sécurité aussi croyaient-ils, car tous étaient juifs. Tous également étaient ou devinrent communistes, et résistants organisés au sein de la Main-d'oeuvre immigrée (MOI). L'histoire de ces quelques centaines de jeunes gens, enfants de Belleville ou de la rue des Immeubles industriels à Paris, est restée largement méconnue. Pourtant, son importance est déterminante pour la communauté juive elle-même, mais aussi pour l'histoire de la Résistance et de celle, si discutée, du PCF pendant l'Occupation. L'oubli qui les a frappés est d'autant plus surprenant qu'ils payèrent leur action d'un prix démesuré. Seule une minorité en réchappa. De quel poids pesa leur identité juive, qui faisait planer sur eux une menace permanente, par rapport à leur engagement communiste, qui subordonnait tout à la défense de l'Union soviétique ? Ce dilemme fut dramatique pour beaucoup d'entre eux, notamment pour la sulfureuse Lucienne Goldfarb, dite "la Rouquine", dont un destin extraordinaire fit après la guerre une tenancière de maison close amoureuse de l'opéra. Ce portrait de groupe saisissant éclaire une page trouble, héroïque et polémique des années noires, qui continuent de hanter la mémoire collective.

08/2018

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SHOAH,PERSECUTIONS ANTISEMITES

Nouvelle histoire de la Shoah

A l'origine de ce projet un simple constat : l'absence d'ouvrage récent et complet, de synthèse, en français et à destination du grand public, sur les questions complexes soulevées par la Shoah. Or, nombre de questions - quelle fût l'attitude des Juifs face à la répression et aux déportations ? Quelle fût leur capacité de résistance ? Quelles furent les raisons du différentiel de traitement des Juifs d'Europe centrale et orientale et des Juifs occidentaux (en particulier des Juifs de France) ? De quelle aide ou de quels secours ont-ils pu disposer ? Quelles furent les motivations des bourreaux ? Que savaient les alliés de la Shoah ? – ont, depuis une vingtaine d'années, trouvé leur réponse grâce aux travaux d'une nouvelle génération de chercheurs et chercheuses. Dans le contexte actuel, il est donc apparu indispensable aux auteurs de fournir des clés de lecture claires et précises sur l'histoire de la Shoah, pouvant le cas échéant servir d'arguments face aux propos éventuellement révisionnistes, complotistes ou négationnistes.

09/2021

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Littérature française

Les âmes des communistes

En 1965, Robert Lemesurier, ancien prêtre défroqué maintenant en couple avec une femme, Nicole, espère faire oeuvre utile en se rendant à Bali au printemps de cette année-là comme coopérant. Il souhaite peut-être se délivrer de complexes de culpabilité, que lui a inculqués l'Eglise catholique. Il ne part que pour quelques mois et jure à Nicole de lui demeurer fidèle, de lui faire confiance. Nicole accepte, sûre de son honnêteté. Mais celle-ci est une notion à géométrie variable. Là-bas, Robert collabore avec un groupe de communistes, tombe sous le charme de Dewa une militante communiste appartenant à une famille de notables qui voit évidemment d'un très mauvais oeil l'engagement politique de leur fille et sa liaison avec un étranger. Toujours est-il qu'ils ont un enfant, que Robert prénomme Jacques. Pris dans la tourmente d'événements violents, Robert est contraint par la famille de Dewa de l'assassiner s'il veut sauver Jacques. Mais grâce au soutien de l'ambassadeur canadien à Jakarta, il parvient à s'en sortir et à regagner le Québec avec le poupon. Nicole est bien entendu surprise et choquée par la tournure qu'a prise la situation, mais après des hésitations, elle accepte de s'occuper de Jacques, de lui servir de mère. En 1985, l'enfant devenu jeune adulte décide de se rendre à Bali pour découvrir toute la vérité sur ses origines. En effet, Robert a été un père aussi dévoué que discret ; même Nicole ignore bien des choses de son séjour tourmenté à Bali. Alors que Robert agonise à l'hôpital, Jacques s'envole pour "l'île enchanteresse" avec la complicité de Nicole. Bien des surprises alors attendront le jeune homme, pour le meilleur et pour le pire... En 1965, Robert Lemesurier, ancien prêtre défroqué maintenant en couple avec une femme, Nicole, espère faire oeuvre utile en se rendant à Bali au printemps de cette année-là comme coopérant. Il souhaite peut-être se délivrer de complexes de culpabilité, que lui a inculqués l'Eglise catholique. Il ne part que pour quelques mois et jure à Nicole de lui demeurer fidèle, de lui faire confiance. Nicole accepte, sûre de son honnêteté. Mais celle-ci est une notion à géométrie variable. Là-bas, Robert collabore avec un groupe de communistes, tombe sous le charme de Dewa une militante communiste appartenant à une famille de notables qui voit évidemment d'un très mauvais oeil l'engagement politique de leur fille et sa liaison avec un étranger. Toujours est-il qu'ils ont un enfant, que Robert prénomme Jacques. Pris dans la tourmente d'événements violents, Robert est contraint par la famille de Dewa de l'assassiner s'il veut sauver Jacques. Mais grâce au soutien de l'ambassadeur canadien à Jakarta, il parvient à s'en sortir et à regagner le Québec avec le poupon. Nicole est bien entendu surprise et choquée par la tournure qu'a prise la situation, mais après des hésitations, elle accepte de s'occuper de Jacques, de lui servir de mère. En 1985, l'enfant devenu jeune adulte décide de se rend

12/2019

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Sciences politiques

Un projet de société communiste libertaire (NED 2024)

L'échec historique du "socialisme d'Etat" a laissé penser que le capitalisme était l'horizon indépassable de l'humanité. L'URSS a été remisée au placard des vieilles illusions. La social-démocratie est morte, s'avérant incapable de constituer une alternative au libéralisme. Débarrassée de ces leurres, la question de la transformation sociale peut-être à nouveau posée. Une alternative, fondée sur l'autogestion et le socialisme anti-autoritaire, peut commencer à être construite dès maintenant. Ce livre donne les grandes lignes de ce que pourrait être une société communiste libertaire : autogestion, planification à la base, distribution égalitaire des richesses, démocratie. Il y a une vie après le capitalisme !

03/2024