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Germaine Staël-holstein, De saussure albertine-adrienne Necker, Auguste-louis Staël-holstein

Extraits

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 1

Oeuvres complètes. précédées d'une notice sur le caractère et les écrits de Mme de Staël. Tome 1 / de Mme la Baronne de Staël ; publiées par son fils [Auguste-Louis, Bon de Staël-Holstein]par Mme Necker de Saussure... Date de l'édition originale : 1820-1821 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 4

Oeuvres complètes. précédées d'une notice sur le caractère et les écrits de Mme de Staël. Tome 4 / de Mme la Baronne de Staël ; publiées par son fils [Auguste-Louis, Bon de Staël-Holstein]par Mme Necker de Saussure... Date de l'édition originale : 1820-1821 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Histoire de France

UNE SINGULIERE FAMILLE. Jacques Necker, Suzanne Necker et Germaine de Staël

" Tous trois à genoux, en constante adoration les uns des autres. " Ainsi Napoléon Ier a-t-il décrit Jacques et Suzanne Necker et leur fille Germaine, les yeux évidemment fixés sur cette insupportable Madame de Staël qu'il poursuivit de sa haine. Celle-ci a revendiqué hautement cette " adoration familiale " : " Je laisserai donc dire à qui se plaira dans cette observation bien gaie à côté de la mort que nous sommes une famille qui nous louons les uns les autres. Oui, nous nous sommes aimés, nous avons eu besoin de le dire, et, dédaignant de jamais repousser les attaques de nos ennemis, de faire usage de notre talent contre eux, nous leur- avons opposé un ferme sentiment d'élévation et de fierté. " " Singulière famille que la nôtre ", assurait de soit côté Jacques Necker, et sa fille ajoutait : " Singulière peut-être, mais qu'il lui soit permis de rester telle ; la foule ne se presse pas dans la voie qu'elle a choisie. " C'est cette fière famille que ce livre évoque. Jacques Necker, trois fois ministre de Louis XVI - et deux fois congédié - idolâtré par les Français en Juillet 1789 parce qu'il leur semblait le symbole de la liberté, est entré dans l'histoire, exalté par les uns, vilipendé par les autres. Sa femme Suzanne, qui tint avant la Révolution un salon très influent et fonda l'hôpital qui porte toujours son nom, fut une épouse dévouée corps et âme à l'homme qu'elle adorait, et la mère trop rigide d'une fille trop douée. Quant à Germaine, elle a conquis la gloire par son œuvre littéraire, par ses amours, par son courage, par cet exaltation du cœur et de l'esprit dont elle demeure un extraordinaire exemple. Tous trois, ils ont vécu la plume à la main. Tous trois ont eu le culte de la vertu, même s'ils ne l'ont pas toujours vue de la même façon. Tous trois ont aimé Dieu, l'amour, l'amitié, la liberté - qui ne devait, pour eux, jamais se séparer de la modération - et encore la mélancolie et le désespoir et aussi toutes les images de la mort. Tous trois se prêtèrent mutuellement du génie. Tous trois, ils ont rêvé d'incarner la noblesse de l'âme et la grandeur de l'esprit.

04/1999

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Critique littéraire

Madame de Staël

"Il faut s'étourdir, il faut se laisser emporter par le tourbillon [... ] ; je cède au torrent, j'aime tout ce qui me dérobe au temps". Fille de Jacques Necker, futur ministre des Finances de Louis XVI, Anne Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, plus connue sous le nom de Madame de Staël (1766-1817), est une femme aux talents multiples. Ecrivain (Corinne ou l'Italie), philosophe (De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales), propagatrice des romantismes allemand et anglais, féministe avant la lettre, elle ne cesse aujourd'hui encore de nous surprendre. Dans son approche attentive et empathique, Sophie Doudet nous donne de celle qui affirmait que sa vie "était un témoin qu'il fallait entendre aussi" l'image d'une femme curieuse de tout, agile, novatrice, revendiquant pour elle comme pour ses consoeurs un droit absolu au bonheur.

02/2018

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Critique littéraire

Germaine de Staël, retour d'exil

Femme de pouvoir et d'esprit, ouverte aux idées révolutionnaires mais attachée à l'Ancien Régime, Germaine de Staël symbolise bien son époque aux tendances politiques contradictoires. Son importance au sein du milieu intellectuel européen, ses relations conflictuelles avec Napoléon, et la proximité qu'entretiennent ses écrits et ceux de Sade sont autant de points qui sont ici abordés pour saisir la complexité de Mme de Staël. «L'exil m'a fait perdre les racines qui me liaient à Paris et je suis devenue européenne.» Germaine de Staël à Mme de Berg, 5 mai 1814.

06/2015

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Beaux arts

Staël

Le destin artistique fulgurant de Nicolas de Staël - à peine vingt ans de production picturale - trouve sa correspondance exacte dans son écriture. Rien de plus saisissant que le langage du peintre tel que capté par sa plume à l'attention de ses amis.Une égale exigence de lucidité, d'engagement absolu - jusqu'à en mourir - traverse sa pratique de peintre et ses méditations sur son art - pour lui égales jusqu'à s'y confondre avec sa perception quotidienne de la vie. De lettre en lettre, ses formulations d'une intuition et d'une beauté frappantes, ses raccourcis vertigineux, son rythme de phrase trépidant, haletant, comme habité déjà par l'urgence de trouver, de créer, avant l'inévitable, n'ont pas d'équivalent au XXème siècle parmi les textes d'artistes. Le génie de l'écrivain de Staël, autant que celui du peintre, a fasciné ses interlocuteurs. Et quels interlocuteurs ! René Char, Georges Braque, les historiens de l'art André Chastel et Denys Sutton.Cet ouvrage propose pour la première fois une lecture couplée de ces deux aspects de l'expression du météore de Staël : sa peinture, et - versant inconnu - son écriture. Au coeur de la création.

04/2003

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Beaux arts

Staël

L'inoubliable beauté, la fulgurance de la trajectoire, entre abstraction et figure, la relation profonde, essentielle, avec les plus grands poètes de son temps, la fin tragique de celui qui écrivait " Je ne peux prévoir ce que je ferai demain, mais pour l'instant je suis au maximum du plan, aux confins de la toile vierge " : on trouvera dans ce livre la trace de cet exceptionnel destin. Mais aussi - et c'est là sans doute sa nécessité - on y trouvera une lecture nouvelle de l'oeuvre, éclairée d'une lumière intérieure. Par-delà les périodes, les classifications, Dobbels montre que tous les motifs, toits, fleurs, nus, paysages, orchestres, ne sont là que pour servir au renouvellement : " Ce qui se répète n'est jamais le même, mais le neuf en est une mesure interne, un écart intérieur. "

10/2009

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Littérature française

Lettres de Madame la baronne de Staal, fille de M. Necker

Oeuvres complètes de Molière. Les Fourberies de Scapin. Psyché. Les Femmes savantes / , revues avec soin sur les différentes éditions ; précédées d'une nouvelle vie de Molière, et d'un tableau chronologique et historique de ses pièces, par P.-R. AuguisDate de l'édition originale : 1823Collection : Collection des classiques françaisLe présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site Hachettebnf

04/2013

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Littérature française (poches)

De l'Allemagne. Tome 2

Je ne crois pas qu'il y ait encore à chercher ailleurs la vive image de cette éclosion du génie allemand, le tableau de cet âge brillant et poétique qu'on peut appeler le siècle de Goethe. Sainte-Beuve

12/2009

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Littérature française

Réflexions sur la paix. 1794-1796

Toute la puissance de la révolution de France consiste dans l'art de fanatiser l'opinion pour des intérêts politiques. Si un homme quelconque avait de l'influence sur les Français, la connaissance de son caractère, l'examen de son ambition rendraient sans doute faciles les moyens de traiter avec lui ; mais ce sont des idées qui règnent en France à la place des individus. Les Français ont trop de vanité pour se soumettre à un chef ; le roi se confondait avec la royauté : c'était le rang et non le talent qui le plaçait au-dessus de tous ; mais celui qu'on choisirait, qu'on suivrait, qu'on croirait volontairement, serait par là même reconnu comme devant à ses talents sa supériorité sur les autres ; et cet aveu n'est pas français.

09/2009

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Critique littéraire

Manuscrits déguisés. Dix années d'exil

Histoire du voyage rocambolesque de madame de Staël depuis son château de Coppet en Suisse, devenu lieu de sa résidence surveillée, jusqu'à Londres via Saint-Pétersbourg et Stockholm (les ports français lui étant interdits). Ces manuscrits cryptés, " déguisés ", selon la jolie métaphore de madame de Staël, couvrent les années 1797 à 1812 : des causes de l'exil à la fuite en Angleterre, préparée en secret, retardée par une grossesse inattendue et finalement entreprise le 23 mai 1812, quand elle monte enfin dans son carrosse — avec un éventail pour seul bagage — vers Londres. Pour tromper la police napoléonienne, d'une première version de ce livre, qui était d'abord un portrait de l'Empereur, madame de Staël fit faire plusieurs et différentes copies cryptées. Avec sa secrétaire elle recopia le texte sous l'apparence d'une oeuvre sur le XVIIe siècle anglais, ou de l'époque d'Elisabeth d'Angleterre, s'employant à déguiser les noms des personnages et des lieux.

11/2017

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Critique littéraire

Madame de Staël

Germaine de Staël est aujourd'hui une illustre inconnue. Pourtant elle a côtoyé toute l'Europe des Lumières, exaspéré Napoléon par sa lucidité politique, connu la gloire littéraire à Vienne à Rome et à Londres, fait chavirer les cours, de Benjamin Constant au prince de Prusse, en passant par les jeunes hussards. C'est cette vie à bride abattue que Michel Winock dépeint ici avec bonheur, dans un récit troussé comme un film d'aventures. Celui-ci commence sur les genoux du grand Necker, son père, banquier puis ministre de la dernière chance de Louis XVI, et dans le salon de sa mère, où vient tout ce qui passe pour avoir de l'esprit à Paris. Sur fond de Révolution et de Restauration, d'exil en exil, on y verra Madame de Staël devenir une tête politique, une femme du monde, une amoureuse tourmentée, la romancière qui écrivit Corinne et, finalement, l'archétype de la femme romantique.

10/2012

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Critique littéraire

Madame de Staël

Avec le talent d'écriture et l'érudition qu'on lui connaît, Ghislain de Diesbach trace le portrait exhaustif d'une femme à la sensibilité rare, exigeante et tourmentée, disant d'elle-même : " Je suis une personne avec laquelle et sans laquelle on ne peut vivre. " Elle incarne avec Chateaubriand l'un des deux tempéraments d'écrivains les plus personnels du siècle. Digne héritière des Lumières, croyant au progrès indéfini du genre humain par la pratique de la raison et de la liberté, elle fut la première à donner au mot romantisme sa signification nouvelle et permit à la France de mieux comprendre l'Allemagne. Par la hardiesse de sa pensée, par son esprit d'indépendance, l'auteur des Considérations sur les principaux événements de la Révolution française semble aujourd'hui étonnamment moderne, et son génie singulier, plus brillant encore qu'il ne paraissait à ses contemporains.

02/2011

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Critique littéraire

Madame de Staël

La postérité a tendance à ne retenir d'un écrivain que quelques œuvres. Pour Mme de Staël, Corinne et De l'Allemagne, essentiellement. Or, on comprend mieux Corinne si l'on connaît les premières nouvelles et Delphine. On saisira mieux De l'Allemagne si l'on se réfère à De la littérature. Tout se répond et se correspond dans une œuvre où se manifeste l'unité très forte d'une pensée, d'une sensibilité et d'un style. Ce livre voudrait donner une idée de la totalité de cette œuvre. La confrontation avec l'Histoire de son temps, l'expérience de la fiction, une réflexion généraliste sur la littérature qui constituent les grands axes de la création staëlienne se croisent en effet dans Corinne.

11/1999

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Histoire internationale

Madame de Staël et Monsieur Necker d'après leur correspondance inédite

Madame de Staël et Monsieur Necker d'après leur correspondance inédite / Comte d'Haussonville,... Date de l'édition originale : 1925 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Critique littéraire

Germaine de Staël et Benjamin Constant, l'esprit de liberté

L'année 2017 est marquée par un double anniversaire exceptionnel : l'on célèbre à la fois le bicentenaire de la mort de Germaine de Staël et les 250 ans de la naissance de Benjamin Constant. Cette coïncidence de calendrier est une occasion idéale de mettre en valeur l'oeuvre foisonnante et la vie mouvementée de ce " couple " qui compte parmi les plus illustres de l'histoire littéraire et politique de l'Europe. Pionniers du romantisme et du libéralisme, penseurs majeurs de la modernité et de la diversité culturelle, contemporains et acteurs de la Révolution, de l'Empire et de la Restauration, romanciers novateurs, Germaine de Staël et Benjamin Constant ont joué un rôle décisif dans la vie intellectuelle de leur temps, au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, et continuent d'exercer une forte influence sur la pensée contemporaine. Le présent ouvrage accompagne et prolonge l'exposition de la Fondation Bodmer sur Germaine de Staël et Benjamin Constant, en retraçant l'itinéraire de ces deux figures singulières, et en mettant en évidence la multiplicité de leurs engagements : combat en faveur des libertés individuelles, opposition à l'autoritarisme napoléonien, dénonciation de la traite des Noirs, ouverture sur l'étranger, place de la femme dans la société... Il met également en valeur la richesse de leurs idées, lesquelles sont encore d'une étonnante actualité.

05/2017

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Critique littéraire

Les modes de sociabilité au château de Coppet. A l'époque de Germaine de Staël (1766-1817)

L'histoire de la famille Necker est celle d'une ascension sociale unique. Jacques Necker (1732-1804), d'origine bourgeoise modeste, débute comme banquier à Paris, fait fortune avec la Compagnie des Indes et, en 1776, devient Ministre des Finances de Louis XVI et achète le château de Coppet en 1784. Sa fille Germaine (1766-1817), mariée à Eric Magnus de Staël-Holstein, est la seule héritière de cette fortune. Au cours de sa courte vie (elle meurt à l'âge de 51 ans), Germaine de Staël publie une trentaine de livres et d'essais, dont les deux plus connus sont Corinne ou l'Italie (1807) et De l'Allemagne (1810). Elle tient son titre de gloire d'être une exilée et farouche opposante à Napoléon. Quand elle ne voyage pas, elle reste à Coppet où elle est aussi connue pour avoir rassemblé autour d'elle "les Etats généraux de l'opinion européenne". Elle a su tisser des réseaux d'amitiés à travers toute l'Europe et les Etats-Unis. Ce travail prend comme point de départ ce réseau d'intellectuels et d'aristocrates polyglottes pour mieux comprendre les différentes facettes et mécanismes de la sociabilité au château de Coppet. Martina Priebe étudie le lien subtil entre le Groupe de Coppet comme mouvement intellectuel et le rayonnement de Coppet comme mécanisme de communication, avec l'organisation de la vie quotidienne (jeu, fête, dîner) et l'espace du château (les chambres, le mobilier et les oeuvres d'art). Elle montre que la sociabilité à Coppet, entre Lumières et romantisme, a été un terrain fécond pour imaginer avant de les propager maintes idées républicaines.

05/2017

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 9, Derniers combats, 12 mai 1814-14 juillet 1817

Germaine de Staël arrive à Paris le 12 mai 1814, dix jours après Louis XVIII. Face aux intrigues d'une noblesse en pleine Restauration, elle s'affirme fidèle à l'idéal de liberté de 1789. Le sort de la France l'émeut et ses lettres de patriote française au tsar Alexandre, au duc de Wellington, aux grands lords anglais réclament avec force une monarchie constitutionnelle et le départ des Cosaques. Mais sa correspondance est celle aussi d'un chef de famille. Ses enfants ont grandi et prennent la plume. Au-delà des Cent-Jours, Auguste s'investit dans la stratégie du mariage, célébré en Toscane, de sa soeur Albertine avec Victor de Broglie. Enfin de superbes lettres (inédites) au comte de Blacas montrent la fille de Jacques Necker fidèle jusqu'au bout à l'héritage et au modèle paternels.

05/2017

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Critique littéraire

La lettre et la mère. Roman familial et écriture de la passion chez Suzanne Necker et Germaine de Staël

Cet essai interroge ce qui, dans le lien mère-fille et dans la représentation qu'en donnent Suzanne Necker (1737-1794) et Germaine de Staël (1766-1817), dirige et travaille leur pratique de l'écriture. Il envisage chez l'une et l'autre auteure le lien ambivalent à la mère comme expérience fondatrice et structurante de la passion, constitutive des motifs littéraires de la colère indomptable, de l'amour contrarié et de la culpabilité mortifère. La lecture conjointe de leurs oeuvres (essais, journaux, correspondances et, dans le cas de Germaine de Staël, fictions théâtrales et romanesques) dévoile une relation orageuse, marquée par la rivalité, la culpabilité, le remords, et dont l'expression apparaît indissociable des bouleversements sociopolitiques contemporains : Révolution, Terreur et Empire prêtent leurs emblèmes, tissant des réseaux analogiques entre les économies familiale et politique. Donner la vie et mettre à mort sont ici les faces antithétiques d'une même relation, par laquelle la lettre, tous genres confondus, oscille indéfiniment entre l'aveu amoureux et la déclaration de guerre.

03/2014

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Beaux arts

Nicolas de Staël en Provence

La période provençale de Nicolas de Staël, entre juillet 1953 et juin 1954, marque un tournant essentiel, aussi bien dans sa vie que dans son oeuvre. La découverte de la lumière du Midi, la beauté exceptionnelle de ce pays, la rencontre amoureuse d'une femme et l'épreuve de la solitude sont autant d'expériences qui nourrissent son imaginaire et le rythme spectaculaire de sa production artistique. "Nicolas de Staël en Provence" rend compte des plus hautes envolées picturales du peintre. Ici, la précision d'un regard révèle la nature dans son expression la plus inventive.

04/2018

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Littérature française

Sympathie de la nuit. Suivi de Trois nouvelles inédites de Germaine de Staël

"Je croyais connaître Germaine de Staël : la disciple de Rousseau, la théoricienne du progrès et l'adversaire acharnée de l'autoritarisme. Cette image a volé en éclats lorsque j'ai découvert ses premières nouvelles. Une autre Staël y surgit, loin de la femme des Lumières : une Staël folle ou attirée jusqu'au vertige par la folie. Qui ne compose plus des traités, mais le tableau d'une raison impuissante. Ses héroïnes, loin de briller dans les conversations, tiennent des propos aussi incohérents que les vies dont elles ont perdu le fil. Ses Folles ne sont pas des créatures monstrueuses : plutôt des jeunes femmes ordinaires, luttant pour avoir le droit de vivre et d'écrire. Nos soeurs de ténèbres qui nous aident à préférer, aux illusions des Lumières, la sympathie de la nuit". S. G.

01/2022

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Ecrits sur l'art

Ce rouge incandescent selon de Staël

Récit mêlant romanesque et vérités historiques. Un tableau raconté par une auteure. Le rouge est là, vibrant comme une mer où flottent les instruments. On s'y noie, on s'y perd. Le Concert, oeuvre ultime de Nicolas de Staël, inachevée, ne cède rien de son mystère. L'oeuvre détonne, étonne, par sa taille, par son style, par ce rouge incandescent qui fascine. Pourquoi ce rouge ? Pourquoi ce retour au figuratif ? Pourquoi, comment, un homme dans la force de l'âge, au sommet de sa gloire choisit-il de mettre fin à ses jours ? D'un bout à l'autre de sa vie, du petit prince de Saint Pétersbourg fuyant la violence de la révolution russe aux rives lumineuses de la Méditerranée ; de l'enfant orphelin au peintre fou d'amour, De Staël questionne. Assoiffé d'absolu, tendu toujours vers la perfection de son art, il a vécu passionnément, désespérément, allant venant d'un lieu à l'autre, d'une femme à l'autre, pour finir sa vie sur ce rouge chavirant. Comme un point d'orgue.

10/2023

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Beaux arts

Nicolas de Staël. Lettres et dessins

La publication en 1968 du catalogue raisonné de la totalité des peintures de Nicolas de Staël par Jacques Dubourg et Françoise de Staël accompagné de ses lettres présentées par Germain Viatte provoqua un effet de choc d’autant plus considérable que la complexité de l’itinéraire de l’artiste qu’elle révélait, treize ans après son suicide, était aussi atypique qu’à contre-courant. Staël apportait superbement la preuve de la vitalité de la peinture, de l’immensité du champ des renouvellements qui s’offraient à elle quand les augures affirmaient programmée sa mort et ne juraient que par le conceptuel, la table rase installée, l’objet. Au surplus, comme l’écrivit André Chastel, les lettres « c’est Staël à l’état pur […] dans ses conflits, ses professions de foi, ses violences, ses hésitations et ce qu’on eût nommé à la Renaissance, sa terribilità ». Impossible de s’arranger avec un homme pareillement identifié à sa peinture, surtout que celle-ci avait déjà pris un envol qui ne s’arrêtera plus. Trente années plus tard, la publication d’un nouvel inventaire de l’œuvre peint et de la correspondance contribue à préciser encore les éclairages apportés par la publication de 1968, dans une situation où Staël a pris sa place parmi les grands peintres du siècle, où il continue d’être aussi dérangeant au regard de ceux qui croient incarner le contemporain. Simplement, pour entrer dans ses lettres, l’écart s’est agrandi avec cette décennie de l’après-deuxième guerre mondiale où, dans la France violentée et ruinée, coupée du monde pendant cinq années, la peinture se rattrapa dans un bouillonnement d’initiatives, d’inventions, de débats tranchés et tranchants, cruels parce qu’ils touchaient au vif, mais qui restent d’une fraîcheur passionnée sans égale. Ce petit livre présente des extraits choisis de la correspondance de Nicolas de Staël, illustrés de dessins non encore publiés.

10/2011

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Beaux arts

Nicolas de Staël. Peintures et dessins

Nicolas de Staël (1914-1955) a quitté la vie à l'âge de 41 ans après avoir mené la peinture à une incandescence inconnue jusqu'alors. On ne comprend pas ce peintre d'origine russe si l'on ne prend pas en compte la synthèse, unique dans l'art européen de son temps, entre le prisme pictural nordique et le prisme pictural byzantin méditerranéen. C'est la grille de lecture qui éclaire le regard de Jean-Claude Marcadé tout au long de cette monographie. L'auteur voit un lien essentiel entre l'énergie sublimée de la couleur dans l'icône et les unités colorées de nombreux tableaux de Nicolas de Staël, tout particulièrement dans l'ultime phase de sa création. L'iconique flamboie dans son authentique visée : l'au-delà de la représentation, la visibilité apparaissant au sein de l'invisibilité, venant à la naissance à travers elle. En d'autres termes : l'abstraction essentielle faisant se manifester, se révéler les objets et les êtres. Sans parler des " rouges staëliens dans leur sublime simplicité, ces rouges de toutes les nuances, des sourdes aux transparentes, des carmins, des cramoisis aux pourpres et aux vermillons, ces rouges ont la même énergie que dans la peinture d'icône orthodoxe ". Et pourtant, dans son art, Nicolas de Staël apparaît, à première vue, parmi les génies issus de l'Empire russe, comme le plus " français ". Ses premières abstractions sont, certes, pleines de violence, mais il saura se plier à la discipline française. On ne saurait cependant le réduire à ça : c'est l'apport capital de la lecture novatrice que nous propose Jean-Claude Marcadé ici que de restituer l'impact de Ravenne, de l'art roman et de la lumière de la Sicile dans l'art fulgurant de cet artiste qui est passé dans le ciel de la peinture tel une comète. Une iconographie exceptionnelle de près de 300 œuvres est réunie ici avec, pour la première fois, une présentation de l'œuvre graphique substantielle.

09/2008

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Beaux arts

Nicolas de Staël, l'impossible Concert

Seul dans son atelier d'Antibes, face à la mer, Nicolas de Staël entame, le 14 mars 1955, une toile géante de 3,5 m sur 6 m : Le Concert. On y voit d'un côté, un piano à queue noir et, de l'autre, une contrebasse ocre, séparés par des partitions posées sur des pupitres. Mais ce qui frappe c'est le fond de la composition qui mange tout le tableau : un vermillon écarlate, comme un grand rideau de scène incandescent. Deux jours plus tard, Nicolas brûle quelques papiers, écrit trois lettres, monte sur la terrasse de son atelier et bascule dans le vide. Dans ce gigantesque tableau, dans ces deux instruments de musique les seuls visibles de cet orchestre, dans ce rouge de feu se trouve sans doute, enfouie, l'explication de son geste. Nicolas de Staël a quarante et un an lorsqu'il peint Le Concert. Après dix ans de souffrances et de privations, il connaît enfin, depuis quelques mois, un réel succès.

02/2019

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Théâtre - Pièces

Oeuvres complètes, série 2. Oeuvres littéraires Tome 4, Oeuvres dramatiques, 2 volumes

Ce volume offre, pour la première fois, une édition complète du théâtre de Germaine de Staël, réunissant les quelques pièces éditées par Auguste de Staël en 1821 et plusieurs compositions, restées à l'état manuscrit. Une nouvelle facette, peu connue, de l'auteur se trouve dévoilée : celle de dramaturge. Ce volume rassemble dix-huit pièces composées entre 1778 et 1811 et révèle plusieurs tragédies, restées inédites. Longtemps minoré par rapport à l'ensemble de l'oeuvre, le théâtre apparaît ici dans toute sa richesse et sa complexité. Germaine de Staël a écrit et joué pour le théâtre toute sa vie, parallèlement à ses autres activités. La langue dramatique prolonge alors, sous une autre forme, la réflexion staëlienne sur l'individu et la société.

09/2021

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Critique littéraire

Madame de Staël ou l'intelligence politique

Germaine de Staël a eu l'honneur d'être haïe par Napoléon. "Honneur", certes, car, machiste par éducation et par tempérament, Napoléon méprisait tellement les femmes qu'il n'aurait pas pris la peine de croiser le fer si cette ennemie-là n'avait été manifestement si supérieure et si puissante. C'est la moindre des raisons de s'intéresser à une vie fort tumultueuse dans les sentiments, mais infiniment sage dans la pensée. Fille de Necker, ministre réformateur de Louis XVI, elle a étudié l'économie politique comme d'autres le piano ou la broderie. Reconnue très jeune comme capable de faire et défaire les carrières, elle est courtisée et aimée malgré sa sympathique laideur par les hommes de la Révolution... avant d'être obligée de fuir pour sauver sa tête. Elle continue à régner sur le monde intellectuel, depuis son exil, le château de Coppet, véritable creuset des idées européennes libérales. Passionnée par les idées, Germaine est aussi passionnée par les hommes, qu'elle choisit avec moins de discernement qu'elle ne juge les événements de son temps : le noble Narbonne-Lara, le Suédois Ribbing, Benjamin Constant, l'Austro-irlandais O'Donnell, jusqu'à Albert de Rocca, cet officier de vingt-trois ans qu'elle épouse quelques années avant sa mort, le 14 juillet 1817 – date ô combien symbolique pour cette héritière directe de la France des Lumières. -- Textes de présentation et de liaison de Michel Aubouin. Lettres de Mme de Staël, extraits de ses textes politiques et de ses romans, textes et extraits de lettres de Chateaubriand, Talleyrand, Napoléon, Benjamin Constant...

05/2017

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Encyclopédies de poche

Nicolas de Staël. Une illumination sans précédent

" Je sais que ma vie sera un continuel voyage sur une mer incertaine [...]. Nous verrons ce que les six mois qui suivent apporteront, et j'ai confiance [...] " Nicolas de Staël a vingt-deux ans lorsqu'il écrit ces lignes depuis le Maroc, où il séjourne en 1935-1936. Il sait qu'il va vouer sa vie à la peinture, exclusivement. Ce corps à corps passionné avec la matière, avec la couleur et la lumière, il le mènera jusqu'au vertige, jusqu'aux limites de la vie. Une vie jalonnée de belles amitiés, celles des peintres André Lanskoy et Georges Braque, celles des marchands Jeanne Bucher et Jacques Dubourg, celle du poète René Char. Une vie faite d'arrachement, d'orgueil, d'impatience et de ferveur émerveillée, menée dans " la conscience du possible, l'inconscience de l'impossible et le rythme libre ". Des Compositions des années 1940 au Parc des Princes, des grands Nus à la magistrale série des paysages de Sicile, des premières expositions parisiennes à la gloire outre Atlantique, Marie du Bouchet retrace la vie de cette personnalité hors du commun, dont l'œuvre s'inscrit comme un événement unique dans la peinture du XXe siècle.

03/2003

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Beaux arts

Nicolas de Staël, un automne, un hiver

Cet ouvrage est intitulé Nicolas de Staël, un automne, un hiver car il présente le dernier ensemble de peintures et d'œuvres sur papier réalisé à Antibes par l'artiste entre octobre 1954 et le 16 mars 1955, date de son suicide. Il a accompagné une exposition organisée dans le musée d'Antibes en 2005 mais a été conçu comme un ouvrage à part entière. Il met en lumière ces quelques mois en documentant le plus possible le séjour de l'artiste à Antibes. Des essais de Daniel Abadie qui propose de " revoir " De Staël aujourd'hui, de Federico Nicolao qui soumet une réévaluation du rapport abstraction/figuration de l'œuvre ultime de l'artiste, la correspondance de Nicolas de Staël, un texte de Valentine Marcadé sur l'œuvre de Nicolas de Staël, inédit en français, et commenté par Jean-Claude Marcadé, un texte de John Richardson inédit en français, quelques pages souvenirs d'Anne de Staël cernent de plus près l'ultime explosion de couleurs que connaît l'art de Nicolas de Staël à la veille de sa mort, en dépit de sa difficulté à se réaliser dans sa peinture. 147 tableaux et de nombreuses œuvres sur papier ont vu ainsi le jour en moins de cinq mois, à Antibes, à deux pas du musée qui lui a consacré cet hommage. La correspondance de Nicolas de Staël à partir de l'été 1954, une biographie et une bibliographie sélective complètent l'ouvrage.

06/2005

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Littérature française

Corinne ou l'Italie Volume 3

Corinne ou l'Italie est un roman de l'écrivaine genevoise et française Germaine de Staël paru en 1807. Il relate une histoire d'amour entre une poétesse italienne, Corinne, et Lord Oswald Nelvil, un noble anglais. Le roman contient de nombreuses informations et réflexions au sujet de l'Italie, de son histoire, de sa culture et des moeurs de ses habitants. Influencé par la pensée des Lumières, le roman s'inscrit également dans le courant du romantisme français. Elaboration de l'oeuvre Madame de Staël s'intéresse à l'Italie de longue date, notamment par l'intermédiaire d'amitiés avec des artistes, diplomates ou réfugiés politiques italiens et par ce que lui en rapportent plusieurs de ses amis proches qui y voyagent (Bonstetten, Sismondi, Wilhelm von Humboldt). En 1802, elle hésite à y partir en voyage, mais opte finalement pour l'Allemagne qui l'attire plus immédiatement par ses liens directs avec ses combats intellectuels et politiques. Peu après avoir été exilée hors de France par Napoléon Ier en octobre 1803 en raison de son opposition politique à peine masquée au Premier Empire, elle entame son traité De l'Allemagne. Mais début février 1804, elle assiste à une représentation de l'opéra La Saalnix. L'opéra raconte l'amour impossible entre une nymphe et un chevalier qui l'abandonne en la découvrant immortelle, donc trop supérieure à lui, et qui préfère se marier à une simple mortelle. Madame de Staël conçoit alors une idée de roman qui l'amène à s'interrompre dans la préparation de De l'Allemagne pour commencer l'écriture de Corinne ou l'Italie.

01/2023