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Georges Duby, Maurice Agulhon

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Sciences historiques

LA VILLE DE L'AGE INDUSTRIEL. Le cycle haussmannien

La ville de l'âge industriel. Le cycle haussmanien sous la direction de Maurice Agulhon. 1. Logiques urbaines, Marcel Roncayolo. 2. La production de la ville, Marcel Roncayolo. 3. Pensée sur la ville, art de la ville, Françoise Choay. 4. Les citadins et leur vie quotidienne, Yves Lequin. 5. Les citadins et leurs cultures, Maurice Crubellier, avec la collaboration de Maurice Agulhon. 6. Les citadins, les classes et les luttes sociales, Yves Lequin. 7. Les citadins et la politique, Marcel Roncayolo. Ce volume est le tome 4 de l'Histoire de la France urbaine, éditée sous la direction de Georges Duby.

10/1998

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Sciences historiques

Georges Duby. Portrait de l'historien en ses archives

Lorsqu'il s'agit de dresser leur autoportrait, les historiens se plaisent souvent à se camper face aux archives qu'ils compulsent et font parler. Ce livre se risque à retourner le miroir, en proposant le portrait d'un historien en ses archives, celles qu'il a consultées, mais celles aussi qu'il a constituées. Georges Duby fut l'historien scrupuleux et inspiré de la société féodale, mais il fut également l'archiviste méthodique de lui-même. C'est à explorer le «fonds Duby» déposé pour l'essentiel à l'Imec que cette enquête collective est consacrée. Les historiens rassemblés par Patrick Boucheron et Jacques Dalarun, grâce au soutien de la Fondation des Treilles, entreprennent de saisir Georges Duby à travers les visages de papier que constituent ses archives de travail. Ce faisant, ils invitent le lecteur à entrer dans la fabrique de l'ouvre. Ce n'est pas seulement la carrière du grand médiéviste qui est ici revisitée, mais les pratiques et les procédures qui permettent le travail de l'histoire : fiches de cours, notes, correspondances, transcriptions de séminaires, brouillons et manuscrits. Voilà pourquoi ce livre ambitionne, à sa manière, d'illustrer une histoire matérielle du travail intellectuel.

05/2015

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Sciences historiques

Toulouse et Haute-Garonne dans la Seconde Guerre mondiale

Cet album illustré de quelque 200 photos dont certaines inédites présente la seconde guerre mondiale à Toulouse qui, située jusqu'en novembre 1942 en zone libre, fut l'une des grandes capitales de la Résistance. Mais, bien que certaines de ces photographies semblent nous livrer d'emblée leur signification - défilés, manifestations, arrivée des résistants, hommage dû aux morts, visite de De Gaulle - toutes nécessitent une contextualisation qui éclaire la complexité de cette période faite de difficultés, de souffrances mais aussi d'espoir. D'autant plus nécessaire que la Résistance, clandestine, ne s'est pas offerte en spectacle et n'apparaît donc au grand jour qu'après le 6 juin 1944, voire à Toulouse lors des combats de la Libération. Le texte prend alors provisoirement le pas sur l'image car la nécessité s'impose de présenter les mouvements et les réseaux à travers quelques portraits de dirigeants.

10/2013

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Histoire de France

Les quarante-huitards

1848 est une révolution sans prestige. Face à la rigueur jacobine de 1793, à la pureté communarde de 1871, à l'efficacité bolchevique de 1917, elle paraît n'offrir que les contradictions, tantôt dérisoires, tantôt sanglantes, d'un mouvement incertain et bientôt liquidé. Maurice Agulhon rouvre ici le dossier d'une tentative malmenée par l'histoire. Qui étaient les Quarante-huitards ? Quelle logique les a conduits des espoirs de février à la répression sauvage de juin, à l'abdication entre les mains de Bonaparte ? Voici leur générosité et leur inconséquence, la part du rêve et le poids des choses. Avec 1848, une nouvelle sensibilité politique s'est définie : c'est elle qui fait encore l'actualité d'une révolution manquée.

01/1992

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Histoire de France

La République. Tome 2, Nouveaux drames et nouveaux espoirs (1932 à nos jours), Edition revue et augmentée

Les dernières années du XIXe siècle voient la République affirmer sa légitimité. Elle doit toutefois encore manifester sa capacité à rassembler, ce que la guerre va bientôt lui permettre. Il lui faut alors faire face à la montée des totalitarismes et à un conflit mondial qui manquera de l'engloutir. Renaissante après 1945, la République ne parviendra à surmonter la décolonisation et la guerre d'Algérie qu'au prix de sa refondation sous une forme plus présidentielle par De Gaulle. Cette invention est désormais notre héritage. Ce volume couvre la période qui va de 1932, à nos jours. La politique est désormais mondiale. Bolchevisme, fascismes, révoltes coloniales forment un tumulte international qui traverse aussi la France : Front populaire, "Révolution nationale", Résistance, gaullisme, construction européenne. Aujourd'hui, une France sans doute plus pacifiée doit faire face au défi d'une mondialisation à maîtriser.

06/2014

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Sciences historiques

La femme et le soldat. Viols et violences de guerre du Moyen Age à nos jours

La guerre n’est pas qu’une affaire d’hommes, et les femmes ont toujours subi dans leur chair les outrages commis par des soldats aux pulsions déchaînées. De simple butin, vécu par le guerrier comme une juste gratification de son ardeur au combat, à l’arme de guerre entrant dans une stratégie délibérée, le saccage du corps féminin constitue une tragique permanence de l’Histoire. Guerre de Cent Ans, campagnes d’Italie au siècle de l’humanisme, dévastation du Palatinat, occupation de l’Espagne par les armées de Napoléon, sac de Nankin, sévices franquistes, drame algérien ou, plus récemment, purification ethnique en Bosnie et génocide rwandais…, tous ces conflits et bien d’autres ont livré la femme à une brutalité sexuelle incontrôlée. Dans cet ouvrage pionnier, selon les époques et les lieux, et les comportements différents des commandements, José Cubero dresse une typologie de ces terribles ravages. Aujourd’hui, le viol est considéré comme un crime de guerre, et parfois même comme un crime contre l’humanité, puni par le droit international. Une légitime reconnaissance qui ne saurait pourtant réparer les vies brisées, et qui se heurte encore trop souvent à la honte et au silence des victimes ainsi profanées.

01/2012

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Histoire de France

La République. Tome 1, L'élan fondateur et la grande blessure (1880-1932), Edition revue et augmentée

Les dernières années du XIXe siècle voient la République affirmer sa légitimité nationale. Désormais établie, elle doit toutefois encore manifester sa capacité à rassembler, ce que l'épreuve de la guerre va bientôt lui permettre. Il lui faut alors faire face à d'autres périls ceux de la montée des totalitarismes et d'un conflit mondial qui manquera de l'engloutir. Renaissante après 1945, la République ne parviendra à surmonter la décolonisation et la guerre d'Algérie qu'au prix de sa refondation sous une forme plus présidentielle par De Gaulle. Cette invention est désormais notre héritage. Ce volume couvre les années de fondation, de 1880 au tournant du milieu des années trente. Il montre le patriotisme à son apogée, qui permet de gagner la guerre de 1914-1918, mais qui en sort compromis par l'horreur des souffrances endurées.

07/2011

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Histoire de France

Histoire vagabonde. Tome 1, Ethnologie et politique dans la France contemporaine

"La politique vue du côté de la réception, c'est notre problème, en somme...". Cette phrase de Maurice Agulhon, en forme de constat, pourrait bien couvrir ces trois volumes "d'histoire vagabonde" : articles, essais, préfaces et communications qui, rédigés au hasard de la recherche et au caprice de la commande, ont fini par creuser, dans le champ des mentalités politiques de la France contemporaine, un sillon bien précis, celui de la pénétration en profondeur de la culture démocratique et républicaine. Non point, donc, la politique républicaine dans les textes et les lois, les événements et les institutions, mais la République dans les têtes et les comportements, dans les cercles, les associations, les villages et les familles. La République au coin des rues chez les ouvriers, les paysans et les bourgeois, dans ses idées et dans son vécu. L'ensemble débouche sur une forme d'engagement où l'historien court au service du citoyen pour éclairer les questions qui n'ont cessé d'habiter l'un et l'autre : "que faire de la patrie ?" , "que faire de la République ?", "que faire de la gauche ?".

05/1998

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Histoire de France

Histoire vagabonde. Tome 2, Idéologies et politique dans la France du XIXe siècle

"La politique vue du côté de la réception, c'est notre problème, en somme...". Cette phrase de Maurice Agulhon, en forme de constat, pourrait bien couvrir ces trois volumes "d'histoire vagabonde" : articles, essais, préfaces et communications qui, rédigés au hasard de la recherche et au caprice de la commande, ont fini par creuser, dans le champ des mentalités politiques de la France contemporaine, un sillon bien précis, celui de la pénétration en profondeur de la culture démocratique et républicaine. Non point, donc, la politique républicaine dans les textes et les lois, les événements et les institutions, mais la République dans les têtes et les comportements, dans les cercles, les associations, les villages et les familles. La République au coin des rues chez les ouvriers, les paysans et les bourgeois, dans ses idées et dans son vécu. L'ensemble débouche sur une forme d'engagement où l'historien court au service du citoyen pour éclairer les questions qui n'ont cessé d'habiter l'un et l'autre : "que faire de la patrie ?" , "que faire de la République ?", "que faire de la gauche ?".

02/1988

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Histoire de France

Nouvelle histoire de la France contemporaine. Tome 8, 1848 ou l'apprentissage de la République 1848-1852

Nouvelle histoire de la France contemporaine Dans la série " Nouvelle histoire de la France contemporaine " sont également disponibles sur le xixe siècle : Louis Bergeron, L'Episode napoléonien. Aspects intérieurs (1799-1815) Roger Dufraisse et Michel Kerautet, La France napoléonienne. Aspects extérieurs (1799-1815) Alain Plessis, De la fête impériale au mur des fédérés (1852-1871) Jean-Marie Mayeur, Les débuts de la IIIe République (1871-1898)

07/2006

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Atlas historiques

Atlas historique Duby

L'Atlas historique Duby présente les grandes étapes de l'histoire de l'humanité, décrypte les conflits les plus compliqués et les périodes les plus troubles, mais également les phénomènes économiques et artistiques.

02/2022

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Beaux arts

L'art et la société. Moyen Age-XXe siècle

" Je suis persuadé que l'art est l'expression d'une organisation sociale, de la société dans son ensemble, de ses croyances, de l'image qu'elle se fait d'elle-même et du monde ", écrit Georges Duby. L'art et la société en fait la magistrale démonstration, en réunissant les textes majeurs de l'historien du Moyen Âge et ceux de l'amateur d'art du XXe siècle qu'il fut. Partout il déchiffre en profondeur le système esthétique dans lequel naît l'œuvre d'art.

10/2002

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Religion

Saint Bernard. L'art cistercien

Saint Bernard n'a pas fondé l'ordre cistercien, mais il a fait son succès. Pendant les deux derniers tiers du XIIe siècle, à travers l'Europe entière, va s'édifier le grand bâtiment, le vaste chantier issu de Cîteaux. Et saint Bernard en est bien le patron, le maître d'ouvrage dont la parole a gouverné, comme le reste, l'art. Parce que cet art est inséparable d'une morale, qu'il incarnait. Mais si la parole de saint Bernard eut cette force de persuasion, si la congrégation qu'il animait put édifier ce qui voulait être la représentation visible d'une éthique et si cet édifice exerça tant d'influence sur la culture européenne, c'est que le siècle attendait cette parole, cette exigence de rigueur, de renoncement et de dépassement. Car si la manière cistercienne de construire fut suscitée par l'enseignement de saint Bernard, elle le fut aussi par tout l'élan du XIIe siècle.

10/2017

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Histoire de France

FEODALITE. Guerriers et paysans, l'An Mil, les trois ordres ou l'imaginaire du féodalisme, le dimanche de Bouvines, Guillaume Le Maréchal, le chevalier, la femme et le prêtre, "les "jeunes" dans la société féodale", "que sait-on de l'amour en France au XI

La société " féodale " se révèle à nos yeux par la rénovation de son vocabulaire. Les formules désuètes enfin délaissées, le rideau tendu sur la réalité sociale depuis l'époque carolingienne se déchire, usé jusqu'à la trame, dévoilant les vraies césures, le jeu de forces depuis longtemps actives, mais qui se développaient jusqu'alors dans le privé, hors du champ légal et dont, pour cela, nous ne savions rien. Révélation pour l'historien qui date de ce moment la révolution féodale. Mais révélation pour les contemporains aussi, qui durent admettre que tout décidément n'était plus comme avant.

01/1996

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Histoire de France

Dames du XIIe siècle. Tome 2, Le souvenir des aïeules

Quelques figures d'aïeules apparaissent dans les rares vestiges d'une littérature généalogique qui s'est épanouie en France à la fin du XIIe siècle. Fugitives, indécises, ces silhouettes féminines laissent cependant entrevoir comment les dames, les épouses des seigneurs, menaient en ce temps leur vie. Chevaliers ou prêtres, leurs descendants se plaisaient à les imaginer dociles, soumises, honorées moins pour leurs propres mérites que pour la gloire de leur mari et des fils qu'elles avaient mis au monde. De fait, elles régnaient sur l'intérieur de la maison et celles, nombreuses, qui, enfin libres, survivaient à leur époux devenaient véritablement dominantes. Georges Duby.

11/1998

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Histoire de France

DAMES DU XIIEME SIECLE. Tome 2, le souvenir des aïeules

Quelques figures d'aïeules apparaissent dans les rares vestiges d'une littérature généalogique qui s'est épanouie en France à la fin du XIIe siècle. Fugitives, indécises, ces silhouettes féminines laissent cependant entrevoir comment les dames, les épouses des seigneurs, menaient en ce temps leur vie. Chevaliers ou prêtres, leurs descendants se plaisaient à les imaginer dociles, soumises, honorées moins pour leurs propres mérites que pour la gloire de leur mari et des fils qu'elles avaient mis au monde. De fait, elles régnaient sur l'intérieur de la maison et celles, nombreuses, qui, enfin libres, survivaient à leur époux devenaient véritablement dominantes.

09/1995

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Histoire de France

Dames du XIIe siècle

"Au XIIe siècle, des prêtres se sont mis à parler plus souvent des femmes, à leur parler aussi, à les écouter parfois. Celles de leurs paroles qui sont parvenues jusqu'à nous éclairent un peu mieux ce que je cherche, et que l'on voit si mal : comment les femmes étaient en ce temps-là traitées. Evidemment, je n'aperçois encore que des ombres. Cependant, au terme de l'enquête, les dames du XIIe siècle m'apparaissent plus fortes que je n'imaginais, si fortes que les hommes s'efforçaient de les affaiblir par les angoisses du péché. Je crois aussi pouvoir situer vers 1180 le moment où leur condition fut quelque peu rehaussée, où les chevaliers et les prêtres s'accoutumèrent à débattre avec elles, à élargir le champ de leur liberté, à cultiver ces dons particuliers qui les rendent plus proches de la surnature. Quant aux hommes, j'en sais maintenant beaucoup plus sur le regard qu'ils portaient sur les femmes. Elles les attiraient, elles les effrayaient. Sûrs de leur supériorité, ils s'écartaient d'elles ou bien les rudoyaient. Ce sont eux, finalement, qui les ont manquées." G.D.

01/2020

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Histoire de France

L'économie rurale et la vie des campagnes dans l'Occident médiéval (France, Angleterre, Empire IXe-XVe siécles). Tome 1

Peu de civilisations apparaissent si foncièrement rustiques que la civilisation médiévale. Formée sur l'effondrement du décor urbain que Rome avait un moment planté sur un fond de campagnes, de pâtures et de forêts, elle a grandi avec la ruralisation de la société et de la culture citadines. Même si elle se désintègre par la suite, en fonction de l'expansion des villes, de cet univers, on connaissait paradoxalement mieux les moines et les prêtres, les guerriers et les marchands que le monde des campagnes. Georges Duby établit dans cet ouvrage la première grande synthèse de notre connaissance du monde rural au Moyen Age : "vivante, stimulante, attachante", telles sont les épithètes qu'un critique choisissait pour caractériser cet ouvrage devenu depuis lors, de par ses qualités, un classique. Ce premier volume est consacré à l'occupation de la terre, aux travaux des champs et à l'économie "seigneuriale", tels qu'ils se définissent dans la société carolingienne (IXe-Xe siècles), et s'attache ensuite à l'époque qui suit, époque de régression et d'expansion culminant avec l'apogée du XIIIe siècle.

02/2014

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Histoire de France

Guillaume le Maréchal ou le Meilleur chevalier du monde

Guillaume, issu d'un modeste lignage, est né au milieu du XIIème siècle. Champion de tournois jusqu'à quarante ans, il a servi fidèlement les Plantagenêts : Henri II, son fils aîné Henri le Jeune et les cadets Richard Cœur de Lion et Jean Sans Terre. En récompense, on lui a donné pour femme l'un des plus beaux partis d'Angleterre. Il a combattu Philippe Auguste et c'est à soixante-treize ans, comme Régent d'Angleterre du jeune Henri III, qu'il a remporté contre le futur Louis VIII la bataille de Lincoln en 1217, qui obligea les Français à conclure la paix et à évacuer l'Angleterre. Apprenant la mort de Guillaume dans la tradition des Croisés, Philippe Auguste et ses barons le proclamèrent " le meilleur des chevaliers ".

01/1986

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Atlas historiques

Grand atlas historique Duby

Afin d'appréhender les grandes invasions, les civilisations précolombiennes, l'influence des croisades, les guerres mondiales, les rapports internationaux depuis la chute du Mur, ou encore le développement du terrorisme mondial, cet ouvrage permet de visualiser, à travers plus de 300 cartes mises à jour, les grandes périodes, les enjeux majeurs, les événements fondamentaux. Une bonne carte vaut mieux qu'un long discours : le Grand Atlas historique Duby met en scène les grandes étapes fondamentales de l'histoire de l'humanité (depuis l'apparition du genre Homo jusqu'aux principales zones de tension dans le monde actuel), clarifie les conflits les plus compliqués (la guerre de Trente Ans, les partages de la Pologne...) et les périodes les plus troubles (la Chine des Qing, les conflits du Caucase...). Il donne voir les grands mouvements inscrits dans la durée (exil des communautés juives d'Europe au Moyen Age, tensions intercommunautaires dans les Balkans, décolonisation...), mais aussi les phénomènes économiques et artistiques. Cet ouvrage de référence fait également une large place aux enjeux géopolitiques actuels, ainsi qu'aux nouvelles problématiques environnementales du monde contemporain. Accompagné de textes explicatifs, de chronologies et ponctué d'illustrations, cet Atlas s'adresse à tous ceux qui ont besoin de voir pour comprendre.

10/2021

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Histoire de France

Le dimanche de Bouvines

En 1968, je reçus proposition d'écrire, pour la collection " Trente journées qui ont fait la France ", le livre consacré à l'un de ces jours mémorables, le 27 juillet 1214. Ce dimanche-là, dans la plaine de Bouvines, le roi de France Philippe-Auguste avait affronté malgré lui la coalition redoutable de l'empereur Otton, du comte de Flandre Ferrand et du comte de Boulogne Renaud ; il était, grâce à Dieu, resté le soir maître du champ. L'empereur avait détalé ; les deux comtes rebelles étaient pris. Victoire, comme on l'a dit et répété, fondatrice : les assises de la monarchie française en furent décidément raffermies. Une bataille. Un événement. Ponctuel. Retentissant.

07/2008

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Histoire de France

Dames du XIIᵉ siècle. Coffret en 3 volumes

"Au XII ? siècle, des prêtres se sont mis à parler plus souvent des femmes, à leur parler aussi, à les écouter parfois. Celles de leurs paroles qui sont parvenues jusqu'à nous éclairent un peu mieux ce que je cherche, et que l'on voit si mal : comment les femmes étaient en ce temps-là traitées. Evidemment, je n'aperçois encore que des ombres. Cependant, au terme de l'enquête, les dames du XII ? siècle m'apparaissent plus fortes que je n'imaginais, si fortes que les hommes s'efforçaient de les affaiblir par les angoisses du péché. Je crois aussi pouvoir situer vers 1180 le moment où leur condition fut quelque peu rehaussée, où les chevaliers et les prêtres s'accoutumèrent à débattre avec elles, à élargir le champ de leur liberté, à cultiver ces dons particuliers qui les rendent plus proches de la surnature. Quant aux hommes, j'en sais maintenant beaucoup plus sur le regard qu'ils portaient sur les femmes. Elles les attiraient, elles les effrayaient. Sûrs de leur supériorité, ils s'écartaient d'elles ou bien les rudoyaient. Ce sont eux, finalement, qui les ont manquées". Georges Duby.

12/1996

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Histoire internationale

Guerriers et paysans VIIᵉ-XIIᵉ siècle. Premier essor de l'économie européenne

Il ressort de cette vaste enquête sur le premier essor de l'économie occidentale entre le vile et la fin du mie siècle que l'élan de croissance a été animé, essentiellement dans une première phase, par les activités militaires dont l'aristocratie tirait alors tous les profits, et qu'il le fut, dans une seconde phase, par le labeur des paysans que stimulait le pouvoir seigneurial.

01/2021

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Histoire de France

Mâle Moyen Age. De l'amour et autres essais

Que savons-nous de l'amour au Moyen Age ? Peu de chose en vérité, sinon des mythes. Le mariage, socle de la société féodale, est régi par les pratiques de l'alliance et par la morale aristocratique : les élans du coeur en sont naturellement bannis. L'amour courtois se situe donc hors du champ matrimonial - la fine amour des poèmes est un jeu dont le terrain n'est pas celui des obligations et des dettes, mais des aventures et de la liberté. Pourtant, c'est encore un jeu d'hommes, spécifiquement masculin. Le seigneur, de loin, dissimulé, en connaît tous les rouages et règne sur son déroulement. Les femmes n'y sont jamais que des figurantes - des leurres. Tous les poèmes de l'amour courtois ont été chantés par les hommes, et le désir qu'ils célèbrent fut toujours un désir masculin. Le Moyen Age est mâle, résolument. La forme des relations parentales, les structures de la féodalité l'expliquent abondamment. Tels sont les thèmes dominants des essais qui constituent ce recueil, jalons de l'exploration passionnante d'un territoire mal connu.

02/2014

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Histoire de France

Le chevalier, la femme et le prêtre

Que sait-on des origines et de l'histoire de l'institution du mariage, à la fois si menacée et si endurante ?La cellule conjugale, cadre consacré, contrôlé par le clergé, ne s'impose qu'après une longue lutte qui culmine au xiie siècle, entre les guerriers et l'Eglise.C'est l'histoire de ce conflit, long et spectaculaire, contre les prérogatives des seigneurs que retrace ce livre, pour déboucher sur un nouvel équilibre : celui de l'amour conjugal et de l'amour courtois.Réimpression nouvelle couverture

04/2012

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Histoire de France

L'An mil

A l'an Mil romantique, antithèse apocalyptique de la Renaissance, l'école historique française oppose un An Mil appelé à devenir classique : tournant majeur où s'opère, dans l'attente de la fin du monde, la passage d'une religion rituelle et liturgique à un christianisme d'action. Richer, Gerbert, Helgaud, Adémar de Chabannes et Raoul Glaber ne sont ici traités qu'en témoins d'une conversion psychologique et mentale. De Charlemagne et Cluny aux pèlerins de Saint-Jacques et du Saint-Sépulcre, aux croisés bientôt : temps d'espoir et de crainte, millénaire de l'incarnation que les contemporains vécurent comme la promesse d'une nouvelle Alliance, un nouveau printemps du monde.

09/2008

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Histoire de France

Hommes et structures du Moyen Age. Tome 2, Seigneurs et paysans

La France au Moyen Age est immense et diverse. D'une région à l'autre, d'un canton à l'autre, ni la densité de la population, ni l'état des techniques de production ne sont semblables. Seul trait fondamental de l'économie rurale : l'universelle présence du grand domaine. Les articles ici rassemblés restituent au plus près la démarche de l'historien. De Cluny aux Alpes du Sud, du Mâconnais aux villes provençales, Georges Duby dévoile la richesse des textes et interprète ou déplore le silence des sources. Il retrace la vie des seigneuries, les bourgs aux pouvoirs partagés, l'effort des moines paysans et la diversité même de l'économie du Moyen Age. On complétera la lecture de ce volume par celle de La Société chevaleresque, le premier tome de l'ouvrage : Hommes et structures du Moyen Age.

10/2020

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Sciences historiques

Mes égo-histoires. Précédé de Duby, figures posthumes et suivi de G. D., ou les embarras de la mémoire

"En 1987, Georges Duby participait, à côté de six autres historiens connus, à une entreprise expérimentale que je leur avais proposée. Elle consistait à savoir si, comment, à quelles conditions, sous quelles formes, un historien pouvait faire sa propre histoire. Des essais d'"ego-histoire" appelés à devenir un véritable genre. Dans leur exploration des archives du fonds Duby, Patrick Boucheron et Jacques Dalarun ont découvert une première version à laquelle Georges Duby avait renoncé. Pas de différences radicales entre les deux versions, pas de révélations effacées. Mais l'historien avait commencé à se raconter à la troisième personne ; et cette différence de procédure engageait un tout autre rapport à l'écriture de soi et à la mémoire. A l'heure où Georges Duby doit sa statue posthume à son style d'écrivain autant qu'à son apport scientifique à l'histoire de la féodalité, cette première tentative d'ego-histoire, rapprochée de celle qu'il avait choisi de publier, exprime sans doute sa première tentation littéraire. A ce titre, elle a paru mériter d'être ici exhumée" Pierre Nora.

05/2015

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Histoire internationale

L'économie rurale et la vie des campagnes dans l'Occident médiéval (France, Angleterre, Empire, IXe-XVe siècles). Tome 2

Peu de civilisations apparaissent si foncièrement rustiques que la civilisation médiévale. Formée sur l'effondrement du décor urbain que Rome avait un moment planté sur un fond de campagnes, de pâtures et de forêts, elle a grandi avec la ruralisation de la société et de la culture citadines. Même si elle se désintègre par la suite, en fonction de l'expansion des villes, de cet univers, on connaissait paradoxalement mieux les moines et les prêtres, les guerriers et les marchands que le monde des campagnes. Georges Duby établit dans cet ouvrage la première grande synthèse de notre connaissance du monde rural au Moyen Age : "vivante, stimulante, attachante", telles sont les épithètes qu'un critique choisissait pour caractériser cet ouvrage devenu depuis lors, de par ses qualités, un classique. Dans ce second volume, Georges Duby se focalise sur la seigneurie et l'économie rurale (XI-XIIIe siècles), analysent la formation de la puissance seigneuriale et l'évolution des rapports des paysans avec cette puissance. Le livre s'achève sur la mutation du XIV siècle, siècle de crise, de famine et d'épidémie, entraînant une détérioration de la condition des paysans qui ne prendra fin qu'au milieu du XVe siècle.

02/2014

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Pléiades

Œuvres

Les choix de Georges Duby (1919-1996) furent ceux d'un historien formé à la géographie : la vie des hommes est inscrite dans l'espace, qui lui-même influence les rapports sociaux. Sa thèse, en 1952, donne le ton : il va se consacrer à l'étude des sociétés, en France, entre le Xe et le XIIIe siècle, et en explorer toutes les dimensions, économiques, sociales, idéologiques, esthétiques, sexuelles. Compagnon de route de l'école des Annales, il est avant tout un esprit indépendant. Semble-t-il se rallier à l'histoire événementielle en acceptant de consacrer en 1973 un livre au Dimanche de Bouvines ? Cette bataille, au fond, ne l'intéressait pas, dira-t-il ; "Bouvines innovait en m'obligeant à observer le jeu de la mémoire et de l'oubli, à traiter le discours dont un événement a fait objet au fil des siècles, comme constituant cet événement lui-même". L'art, lui, intéresse l'historien des sociétés, qui y voit "l'expression d'une organisation sociale, de la société dans son ensemble, de ses croyances, de l'image qu'elle se fait d'elle-même et du monde". Au milieu des années 1960 ont paru chez Skira trois volumes sur l'art médiéval. Le Temps des cathédrales (1976) en est issu, fruit d'un impressionnant travail de lecture, d'interprétation des sources et de montage de textes venant de la tradition chrétienne. Le livre captive le grand public éclairé. La renommée de Duby ne cesse de croître. Un texte d'accès moins aisé comme Les Trois Ordres ou l'Imaginaire du féodalisme (1978) attire lui aussi les lecteurs. La représentation de la société divisée en trois catégories fonctionnelles - ceux qui prient, ceux qui combattent, ceux qui travaillent - n'est-elle pas l'une des grandes figures de l'imaginaire historique français ? On propose bientôt à Duby de prêter sa voix à l'évocation radiophonique du destin de Guillaume le Maréchal, régent d'Angleterre. De cette expérience naît, en 1984, un récit "biographique". Nouvelle entorse à la "nouvelle Histoire" ? En apparence seulement. Duby démonte dans ce livre le fonctionnement de la société chevaleresque. Il donne carrière à son désir d'écrire un ouvrage d'histoire sérieuse susceptible d'être lu "comme un roman de cape et d'épée". Nouveau succès. En Italie, l'ouvrage sera comparé au Nom de la rose. C'est aux femmes, aux Dames du XIIe siècle, qu'avec une grande liberté de pensée et d'écriture Duby consacrera ses derniers livres. Il aborde là l'histoire "la plus ténébreuse" , celle d'êtres sans voix, et découvre des femmes "si fortes que les hommes s'efforçaient de les affaiblir par les angoisses du péché". Les trois petits volumes parus en 1995 et 1996 témoignent de l'art avec lequel Duby met son savoir à la portée d'un large public. Il n'ignore pas que le réel ou le vécu sont inaccessibles. "Tout historien s'exténue à poursuivre la vérité ; cette proie toujours lui échappe". Mais l'écriture est là pour suggérer le probable...

09/2019