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Francis Bacon ou La mesure de l'excès

Extraits

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Beaux arts

Francis Bacon ou La mesure de l'excès

Yves Peyré, écrivain et ami de Francis Bacon, consacre à l'oeuvre et au destin de ce dernier un ouvrage inédit apportant un regard indéniablement nouveau. Ce livre se compose de sept textes à la fois philosophiques et littéraires, offrant des angles d'attaque différents et de plus d'une centaine d'oeuvres iconiques. Ce sont autant de variations sur le thème de l'apport de l'artiste à l'histoire de son art. Chacune des parties peut s'appréhender pour elle-même ou au contraire se relier aux autres. Le texte est toujours fondé sur des faits précis tout en élargissant considérablement la vision de l'oeuvre par des interprétations fouillées. Cet ensemble offre un éclairage particulièrement complet tant en terme d'analyse que de représentation des peintures.

09/2019

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BD tout public

Francis Bacon

L'histoire de Francis Bacon est aussi controversée que fascinante. Né en Irlande en 1909, il passe la majeure partie de sa vie à voyager entre Londres, Paris, Tanger et d'autres villes à travers l'Europe et le monde. Bacon est, avec quelques autres, le protagoniste d'une époque particulièrement florissante de la peinture et de la scène artistique anglaise de l'après-guerre, dont il est un interprète unique et irremplaçable. Ce roman graphique célèbre sa vie et son oeuvre, l'héritage d'un artiste qui fut toujours en quête éperdue d'amour et en recherche désespérée d'attention pour sa peinture, qui était pour lui la seule forme de réalité acceptable.

09/2019

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Beaux arts

Francis Bacon

L'oeuvre de FRANCIS BACON (1909-1992), peuplée de personnages hurlants et de corps déformés, semble incarner le désespoir qui s'est emparé de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale. Symboles de l'angoisse qui hante la condition humaine moderne, ses tableaux sont aussi le fruit d'une technique riche et graphique, inspirée de grands maîtres tels que Le Titien, Velâzquez ou Rembrandt. Connu également comme portraitiste (en particulier pour ses représentations de son ami Lucian Freud, ainsi que d'autres membres des cercles bohèmes de Soho dans lesquels il évoluait), Bacon a créé un art qui transcende l'espace et le temps. Ses thèmes de prédilection passent, en effet, de la peinture de paysage à la mythologie, la poésie, le cinéma et l'observation du macabre dans sa propre vie. Grâce à son talent, Bacon a su synthétiser ces thèmes dans des images complexes, allusives et insaisissables.

10/2014

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Littérature anglo-saxonne

La Mort de Francis Bacon

Un grand peintre est allongé sur son lit de mort, se tordant et de sélectant de plaisir et de douleur alors que les souvenirs de toute une vie le submergent et l'enveloppent. Ce sont les derniers jours de Francis Bacon, atteint d'insuffisance respiratoire dérivée de son asthme chronique lors d'un voyage à Madrid, et soigné par soeur Mercedes à la congrégation des servantes de Marie. Dans ce court texte audacieux et brillant, l'auteur de La douleur porte un masque de plumes et de Lanny habite Francis Bacon dans ses derniers instants, exprimant en sept tableaux le dernier souffle de l'artiste. Max Porter laisse les images advenir afin qu'elles parlent d'elles-mêmes et prennent leur revanche sur le personnage qui les a brandies dans la vie. Un catalogue de peintures textuelles, une exposition scripturale des portraits qu'aurait pu concevoir l'artiste en cette année 1992.

04/2022

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Littérature française

La nourrice de Francis Bacon

"C'est un enfant merveilleux. Je vous assure, j'en ai vu passer des drôles, il n'y en a pas deux comme lui, pas un qui arrive au talon de ce petit. Il ne fait rien comme tout le monde, c'est vrai, il a toujours une idée derrière la tête, toujours une parole rusée. Il se passionne pour les belles choses. Il aime qu'on l'aime, c'est tout, c'est ça que son père ne comprend pas". Personnage méconnu et pourtant central de la vie de Francis Bacon, la bien nommée Jessie Lightfoot fut celle qui le protégea toujours, de son tyran de père dans son enfance comme de ses pires excès à Londres. La tendresse de cette Nanny venue des Cornouailles contraste avec les violences que subit très tôt Bacon, et apporte une couleur inédite à la palette sulfureuse du peintre. Au-delà de l'humour et de la gouaille inégalables de cette femme extraordinaire confrontée au monde interlope des artistes, Maylis Besserie nous donne aussi à voir l'Irlande de la première moitié du vingtième siècle, à la fois poudrière et île splendide dont les paysages, les décors et les animaux hanteront les toiles du peintre.

08/2023

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Mystique

L'excès pour mesure. Jeanne Guyon, femme et mystique

Jeanne-Marie Guyon vécut radicalement en Dieu. Elle déchaîna les foudres de la morale ecclésiastique. On la jeta en prison. On censura ses écrits Dans une langue sensible et ciselée, Caroline Boidé nous offre ici le portrait d'une femme fière et fougueuse. Un livre-miroir. C'est en miroir qu'une poète d'aujourd'hui raconte ici une mystique d'hier. Vilipendée, censurée, emprisonnée, Jeanne Guyon, au XVIIe siècle, s'attire les foudres de la Cour et de l'Eglise pour avoir voulu vivre radicalement en Dieu. En privilégiant le don de soi, en affirmant sa croyance en l'égalité, en encourageant chacune et chacun à avoir une relation directe avec le divin, elle déchaîne les passions. Disgraciée, traînée dans la boue, accusée de toutes les débauches, elle sera persécutée comme hérétique et ses écrits enflammés seront interdits. Admirateur de son action spirituelle, Fénelon ira jusqu'à croiser le fer avec Bossuet à coups de publications et la défendra en vain jusque devant le pape. Dans une langue sensible et ciselée, Caroline Boidé nous offre dans ce beau roman le portrait brûlant d'une femme fière et fougueuse qui aura eu la liberté pour seule boussole.

01/2023

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Beaux arts

Francis Bacon. Logique de la sensation

" Pitié pour la viande! Il n'y a pas de doute, la viande est l'objet le plus haut de la pitié de Bacon, son seul objet de pitié, sa pitié d'Anglo-Irlandais. Et sur ce point, c'est comme pour Soutine, avec son immense pitié de Juif. La viande n'est pas une chair morte, elle a gardé toutes les souffrances et pris sur soi toutes les couleurs de la chair vive. Tant de douleur convulsive et de vulnérabilité, mais aussi d'invention charmante, de couleur et d'acrobatie. Bacon ne dit pas " pitié pour les bêtes " mais plutôt tout homme qui souffre est de la viande. La viande est la zone commune de l'homme et de la bête, leur zone d'indiscernabilité, elle est ce " fait ", cet état même où le peintre s'identifie aux objets de son horreur ou de sa compassion. Le peintre est boucher certes, mais il est dans cette boucherie comme dans une église, avec la viande pour Crucifié (" peinture " de 1946). C'est seulement dans les boucheries que Bacon est un peintre religieux. " G. D.

05/2002

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Beaux arts

Francis Bacon. Ou le portrait de l'homme désespécé

Bacon passait pour être, parmi les peintres vivants, l'un des plus chers au monde. Y a-t-il là seulement un effet de commerce ou de mode ? Cette pauvreté foncière de l'être humain que ses toiles nous font toucher à même la peau n'a pas de prix. Le rachat d'une telle misère est à la limite impossible. L'horreur dans la beauté, la magnificence dans la douleur cette fascination ambiguë prend là sa source. L'être humain y est peint désespécé, en perdition de son appartenance à l'espèce humaine. Michèle Monjauze, familière de la psychothérapie des grands buveurs (La Problématique alcoolique, In press), étudie à travers Bacon les paradoxes propres à l'alcoolique créateur. Didier Anzieu, psychanalyste, auteur du Corps de l'œuvre, du Moi-peau, de Beckett, voit dans la peinture de Bacon un renouveau de la pensée empiriste anglaise, dont il montre la parenté avec l'œuvre romanesque de Beckett et l'œuvre théorique du psychanalyste Bion.

01/2004

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Beaux arts

Entretiens avec Francis Bacon

De 1962 à 1986, le célèbre critique d'art David Sylvester s'entretien avec Francis Bacon. De ces rencontres, David Sylvester livre, sous la forme de neuf dialogues, un témoignage unique sur l'artiste. On y découvre le souci obsessionnel de Bacon pour la forme humaine en peinture, son admiration pour Picasso et Velázquez, sa passion pour la poésie de Yeats et Eliot, son étonnante interprétation d'un pastel de Degas, mais aussi son indifférence pour Matisse. Traduit et présenté par Michel Leiris, Entretiens avec Francis Bacon est une approche incomparable de la pensée, du travail et de la vie de l'un des génies créateurs du XXe siècle. Considéré comme un classique du genre, ce livre est le portrait le plus révélateur de Francis Bacon. Cette édition comprend l'intégralité des neufs entretiens, l'introduction de Michel Leiris et un hors texte comprenant vingt illustrations en couleurs.

02/2013

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Monographies

Francis Bacon à nouveau

On connaît la série d'entretiens que Francis Bacon accorda à David Sylvester entre 1962 et 1986. Après la mort de l'artiste en 1992, le critique, qui, de ses propres dires, n'avait jamais trouvé en près de cinquante ans la distance nécessaire pour consacrer à son ami une étude critique d'ampleur, sentit "s'ouvrir les vannes" : le résultat fut ce Francis Bacon à nouveau, paru en 2000, traduit en 2006 par Jean Frémon aux éditions André Dimanche, et dans lequel, en un long regard rétrospectif qui embrasse aussi des toiles crues détruites et redécouvertes de manière posthume, Sylvester éprouve et synthétise près de soixante ans d'observations. "Parcours", "Regards" : le titre des deux premières et principales parties de l'ouvrage nomment la méthode double d'un écrivain soucieux uniquement d'ouvrir l'oeuvre au spectateur par une traversée chronologique et des coups de sonde thématiques. Même dans ces derniers, où Sylvester livre le fruit de ses propres intuitions, ni effusion de style, ni concession à l'esprit de système, mais des remarques, tendant au fragment ou à l'aphorisme, qui lancent autant de ponts vers l'univers de Bacon grâce à un accès privilégié à l'artiste, à un inlassable don d'observation et, surtout, à une rare humilité, à de rares scrupules de méthode. Les troisième et quatrième sections proposant quant à elles respectivement des "chutes" des Entretiens et des notes biographiques, le livre, avec ses approches plurielles, est une série de rendez-vous avec l'oeuvre, offert à tout spectateur désireux de s'introduire à elle sans biais interprétatif majeur ou de purifier son regard du commentaire. Car, comme le note Sylvester : "Rien dans ces peintures n'est plus éloquent que la peinture elle-même."

05/2022

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Littérature française

Mesure pour mesure. Edition bilingue français-anglais

Dans une Vienne décadente, la jeune Isabella ne rêve que du couvent le plus austère pour s'y cloîtrer, tandis qu'Angelo, l'homme au sang de glace, devenu gouverneur de la ville par intérim, ne rêve que de pureté. Il est chargé de débarrasser la ville de ses bordels et de sa corruption. L'exercice de son pouvoir l'entraîne à condamner le frère d'Isabella à être décapité pour avoir engrossé sa fiancée. Mais, lorsque Isabella vient plaider auprès de lui la cause de son frère, Angelo s'enflamme du désir le plus ardent pour la froide nonne... Par ses ambiguïtés et l'opacité de ses silences, Mesure pour mesure est l'oeuvre dont chaque mise en scène dévoile des sens latents, élucide d'apparentes contradictions pour en révéler une nouvelle problématique : celle d'une oeuvre déjà résolument moderne en 1604.

10/2021

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Littérature française

L'Excès

Léa, jeune journaliste, rêvait de devenir reporter de guerre. Le hasard en a décidé autrement. La voilà catapultée dans le monde excessif et sans vergogne de la mode. Entre déboires professionnels et amoureux, périodes d'euphorie et d'abattement, elle remet en question les principes des métiers de l'information et le fonctionnement des médias. Comment trouver sa place ? Comment garder la tête sur les épaules et ne pas se perdre en chemin ?

03/2021

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Romans historiques

Etre ou ne pas être. L'extraordinaire histoire de Francis Bacon

1885, château de Windsor. Lord Pembroke remet à la reine Victoria un manuscrit poussiéreux retrouvé lors de la restauration d'une des plus vieilles tours de Londres. Une lettre datant de plus de deux siècles l'accompagne : " Je dois tout expliquer pour que l'humanité à venir recueille son grand héritage... Prions pour que ma main tremblante meure en ayant accompli son devoir. " 1561. Dans une Europe frémissante de créativité, sous le règne d'Elizabeth Ire, naît un des plus grands génies qu'ait porté l'Angleterre : Francis Bacon. Passionné par les sciences, la littérature, le droit, la poésie et le théâtre, ce contemporain de William Shakespeare est nourri par une énergie unique et un profond respect des savoirs. Il crée une oeuvre philosophique et littéraire considérable. Mais ce que tout le monde ignore, c'est que Bacon cache un secret vertigineux. Le temps est venu de le découvrir... Un roman historique captivant, qui plonge le lecteur dans l'Angleterre élisabéthaine et donne corps à une idée folle mais ô combien plausible concernant l'identité de Shakespeare...

04/2018

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Poésie

L'excès noir. Edition bilingue français-espagnol

L'excès noir se compose de plusieurs poèmes, dans lesquels Carlos Henderson va à l'essence de la poésie et de la vie, la mise à nu de la condition humaine, par la simple réflexion qu'on se fait parfois à soi-même : "je me dis". Originalité de ce recueil écrit en français, et traduit en espagnol, Carlos Henderson témoigne ici de la forme ultime de l'exil, à la fois dans la forme réflexive du poème, et dans la langue d'écriture et de traduction. Cette virtuosité est soulignée par ce commentaire de Bernard Noël : "Votre poème a une belle ampleur, une force, un rythme bien frappant".

03/2018

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Beaux arts

Francis Bacon, en morceaux choisis

Pour tenter de découvrir pourquoi les oeuvres de Bacon nous apparaissent, plus peut-être que celles d'autres artistes, comme de véritables blocs d'émotion, nous allons... prendre la tangente. Ne pas plonger au coeur de ses tableaux, du détail de leur composition ou de leur sujet, ne pas en rechercher le sens à tout prix, autrement dit ne pas les regarder comme on le fait d'habitude et essayer d'abandonner nos réflexes de pensée pour emprunter d'autres pistes. Nous allons nous en approcher latéralement, en les frôlant, en n'en retenant que ce qui peut paraître incongru mais se révéler, malgré tout, comme des indices significatifs : une seringue, une ampoule électrique, une bouche grande ouverte, une cuvette de W-C., une cage, etc. En tentant également de faire résonner ses oeuvres avec celles de certains artistes - peintres, écrivains, cinéaste, musicien - et d'en écouter l'écho, tant il est vrai que la sensibilité de l'un permet souvent de mieux mesurer l'intensité de celle de l'autre. Pas pour comprendre à tout prix, juste et d'abord pour ressentir. Comme Bacon le souhaitait.

10/2019

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Beaux arts

Francis Bacon, face et profil

Michel Leiris traque dans l'art de Francis Bacon la hantise de la part de l'animalité en l'homme, dans ses différentes phases qui vont amener l'artiste à "peindre le cri plutôt que l'horreur" , à violenter sa peinture plutôt que l'image de l'humanité. Après une enfance maladive et une formation d'autodidacte à l'école de la bohème, entre Paris et Berlin, le peintre Francis Bacon s'impose à partir de 1945, au lendemain de la guerre, avec une peinture de l'horreur : corps crucifiés, chairs exsangues torturées par sa palette et un style à la fois sauvage, expressionniste et raffiné.

06/2015

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Littérature française

Excès

Quel âge a donc le personnage qui, s'adressant au lecteur, raconte ses " excès " ? Coucheries, beuveries, tromperies... c'est un mari qui parle au présent d'une vie passée. Avec une curieuse et gentille voix d'adolescent, Jacques Mercier raconte l'alcool et les femmes. Mais c'est la Belgique que l'on ressent - que l'on entend - ici, à travers des références, des expressions, des lieux confortables et des rapports bon enfant. Bien que le personnage n'ait pas toujours été un enfant sage... Peut-on imaginer plus parlante littérature belge, qu'une dérive écrite et racontée par celui qui fut " Monsieur Dictionnaire " sur les ondes de la radio et de la télévision belges ?

03/2010

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Beaux arts

Triptyque. 3 études sur Francis Bacon

Ce livre, richement illustré, signe la rencontre entre Jonathan Littell et la peinture de Francis Bacon (1909-1992). Une oeuvre qui le passionne depuis longtemps et qu’il a eu l’occasion d’étudier en profondeur lors de la dernière grande rétrospective qui a eu lieu en 2009-2010 en Espagne, en Angleterre, puis aux États-Unis. A l’image des célèbres triptyques de Bacon, ce livre est divisé en trois parties, à la fois indépendantes et complémentaires. La première est la description d’une journée passée à regarder les tableaux de Bacon dans le musée du Prado, non loin des toiles de Vélasquez et de Goya. La deuxième décèle des correspondances cachées entre les figures que peint Bacon au cours de sa carrière. Les portraits éblouissants de l’amant de Bacon, George Dyer, peints avant et après son suicide en 1971, forment le fil conducteur de cette réflexion. La troisième met en perspective la peinture de Bacon et la peinture des icônes, pour aborder la question de la représentation de la vérité en peinture. Le livre comporte près d’une centaine d’illustrations choisies par Jonathan Littell, qui s’est rendu à Dublin, où est conservé l’Atelier de Francis Bacon, pour sélectionner des documents d’archives rares.

10/2011

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Beaux arts

Francis Bacon. Anatomie d'une énigme

Elevé dans une Irlande rurale dont il aura tôt fait de rejeter le poids des conventions, Francis Bacon trouve dans le Londres puis le Paris des années 1920 les sources d'une inspiration plus conforme à sa démesure. Ses premières oeuvres, animées d'une violence aussi vitale que destructrice, dérangent. L'intransigeance de sa vision ainsi que sa virtuosité picturale l'imposent cependant sur la scène artistique d'après guerre. Consacré comme un des peintres les plus originaux du XXe siècle, Francis Bacon deviendra également une légende vivante des milieux de débauche : son goût revendiqué pour les beuveries, le jeu et les orgies a repoussé chaque fois un peu plus loin les limites de la création chez cet artiste exigeant dont l'oeuvre, devenue exemplaire de notre modernité, exprime avec fureur les soubresauts d'une humanité convulsive. Michael Peppiatt signe ici une biographie de référence, enrichie dans cette nouvelle édition d'éléments inconnus jusqu'à aujourd'hui. Il fait ainsi apparaître les multiples facettes de cet artiste provocateur et secret et nous livre les grandes clés d'explication de son oeuvre.

09/2019

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Beaux arts

Francis Bacon (1909-1992). Sous la surface des choses

Largement autodidacte en tant qu'artiste, Francis Bacon (1909-1992) développa une capacité unique à transformer l'intériorité et les élans inconscients en formes figuratives dans des compositions intenses et confinées. Parvenu à une notoriété certaine après la Seconde Guerre mondiale, Bacon prit le corps humain comme sujet de prédilection, mais un sujet ravagé, déformé et démembré, traversé par des émotions intenses sous lesquelles il se tord et gémit de douleur. Ces membres qui fouettent l'air désespérément, ces vides béants et ces excroissances tumorales forment des portraits poignants, souvent grotesques qui sont autant des réflexions sur les épreuves et les traumatismes de la condition humaine que des études de caractère. Ces formes envoûtantes et terrifiantes furent aussi parmi les premières de l'histoire de l'art à représenter des thèmes ouvertement homosexuels. Ce livre est une introduction à l'oeuvre érotique, déstabilisant et inoubliable de Bacon, un corpus transformateur souvent imité, beaucoup analysé, mais surtout ressenti.

08/2015

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Littérature anglo-saxonne

La mesure

" L'un des romans les plus inspirants qu'il m'ait été donné de lire, La Mesure est exactement ce dont notre monde a besoin en ce moment. " Christina Dalcher, autrice de Vox " Il est désormais difficile d'imaginer un avant, un monde dans lequel elles n'étaient pas encore là. Quand elles firent leur apparition, personne n'avait la moindre idée de ce qu'il fallait faire de ces étranges petites boîtes. Elles étaient arrivées pendant la nuit, par millions, dans toutes les régions et tous les pays. Sur chacune, était inscrit un message simple, quoique énigmatique, rédigé dans la langue maternelle de son destinataire : A l'intérieur se trouve la mesure de votre vie. Chaque boîte contenait une cordelette, dissimulée sous un fin tissu d'un blanc argenté, si bien que celui qui soulevait le couvercle réfléchissait à deux fois avant de regarder ce qu'il y avait dessous. Car il ne pourrait plus jamais revenir sur ce geste-là. " Nikki Erlik propose un roman d'un genre nouveau sur une question universelle et philosophique par excellence : Si vous pouviez connaître la date de votre mort, choisiriez-vous la révélation ou l'ignorance ? Et que feriez-vous du temps qui vous reste ? " Nikki Erlick explore toutes les facettes de la nature humaine, de la haine à l'espoir, dans un récit fascinant. " - ; Library Journal " Nikki Erlick nous incite dans ce premier roman à vivre pleinement la vie, à profiter de chaque instant... et de notre côté, nous guetterons la sortie de son prochain livre ! " - ; Barnes & Noble

10/2023

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Histoire de la peinture

La peinture et le cri. De Botticelli à Francis Bacon

La peinture et le cri fait d'abord valoir un stimulant paradoxe, dont aucun livre ne s'est encore emparé. Art du silence, "? chose muette ? ", insurmontablement privée de voix, la peinture qui ne peut représenter le simple discours que par les postures et les gestes, s'est pourtant risquée parfois aux limites d'elle-même jusqu'à figurer le cri, excédant tout discours. Le présent essai scrutant dans l'art européen les rares tableaux, pourtant majeurs, qui représentent un cri, explique les raisons de cette rareté et la portée de ces exceptions. Sous ce jour neuf, ensuite, c'est une histoire nouvelle de la peinture depuis le Quattrocento qui se déploie ici. Car après avoir été congédié de l'immense majorité des oeuvres produites au long des siècles, le cri a fait à l'âge des Lumières l'objet d'une explicite prohibition chez Winckelmann et Lessing, si bien que de sacrifié au silence pictural par la tradition humaniste il est devenu, contre toute censure, à partir du romantisme un sujet délibéré, posant une question à la fois nouvelle et rétrospective. Cette question est au centre de l'essai ? : Toute image n'est-elle pas fondée sur la violence ?? Toute représentation n'est-elle pas "? maçonnée sur un cri ? " (Bonnefoy)? ? De Pollaiolo à Francis Bacon, en passant par un polyptique de Botticelli, le dernier retable de Raphaël, la Méduse de Caravage, le Massacre des Innocents de Poussin et celui de Guido Reni, Apollon et Marsyas de Ribera et Saint-Michel de Giordano, puis Le Cri de Münch, et s'achevant par une sculpture polychrome de Raymond Mason, le développement chronologique élucide au centre de son parcours la pensée de Winckelmann et de Lessing, dont la portée tient à sa prohibition explicite de la figuration du cri. Il s'ensuit, d'une part, une conjecture sur l'origine de la peinture, d'autre part l'esquisse d'une histoire inouïe de cette dernière. La thèse de l'essai peut alors s'énoncer comme suit ? : il n'est de représentation que sacrificielle, l'origine de la peinture gît dans la violence, toute image provient d'un cri. D'abord longtemps absent, mais de loin en loin surgi sous le pinceau de maîtres rares, le cri fut soudain si menaçant pour l'édifice de l'art comme institution idéaliste que sa proscription théorique à l'âge moderne a paradoxalement favorisé son écoute par de nouveaux peintres venus après les dieux. Un Picasso, un Bacon - et bien d'autres - vont faire de la figuration du cri une sorte de spécialité, sinon de lieu commun. Ce retour expressif du cri refoulé fait entendre sa puissance critique au fond de toute image.

10/2021

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Actualité et médias

Excès de vitesse !

Audace et insoumission : ces deux mots, qui m'ont très souvent conduit à la limite de l'acceptable, du tolérable, de la légalité, résument toute mon histoire, mon erreur, mais aussi ma vérité. Je le sais : la loi s'applique à tous. Mais elle ne défend pas toujours l'intérêt général et, cela, je le sais aussi. C'est pourquoi j'ai toujours mis en avant " le devoir de la juste cause ". A partir de ce principe, j'agis pour atteindre l'objectif. Ma passion pour les hommes guide mon action. Le respect de leurs qualités et des libertés individuelles balisent mes chemins de traverse. Je n'ai jamais supporté de m'entendre dire : " On ne peut rien faire, c'est la faute au capitalisme... à la bureaucratie... à la technocratie... à une décision de justice... à la loi ! " Je ne suis pas entré en politique pour accepter l'ordre des choses et ne pas tenter de le changer, par tous les moyens... JM

10/2000

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Critique littéraire

Les Excès de l'amour

Ce livre est la première traduction française du premier roman d'Eliza Haywood ; il propose également une introduction visant à replacer l'oeuvre dans son contexte littéraire et philosophique et à mettre en lumière sa modernité.

08/2018

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Automobile

L'excès de vert tue

Le 8 juin 2022, le Parlement européen a voté une proposition de la Commission européenne visant à interdire la vente de voitures à moteur thermique dès 2035. Ce n'est qu'une étape supplémentaire dans le processus de démantèlement de l'industrie automobile européenne. Pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 55 %, la Commission européenne mise essentiellement sur le remplacement des véhicules thermiques par des véhicules électriques. Le véhicule électrique n'est pas la seule solution pour réduire nos émissions de CO2 et ce n'est probablement pas la meilleure : Il ne répond pas à tous les usages. Il est beaucoup trop cher pour être accessible à tous. Les investissements nécessaires pour développer les infrastructures de recharge sont colossaux. La Chine détient plus de 80 % des matières premières requises pour produire les batteries et les moteurs, ce qui met l'industrie automobile européenne en grande difficulté. L'extraction et le traitement de ces matières premières provoque des désastres sociaux et environnementaux dans les pays qui les produisent. Enfin, ses émissions de CO2 sur l'ensemble du cycle de vie ne sont pas significativement inférieures à celles des véhicules thermiques et quasiment identiques si on considère les carburants de synthèse. Il y a d'autres solutions, beaucoup d'autres solutions, qui mériteraient d'être étudiées avant de se lancer dans ce projet pharaonique, qui risque de plonger l'Europe dans une crise économique et sociale sans précédent. Edouard Neumann est ingénieur automobile depuis plus de vingt-cinq ans. Il consacre l'essentiel de sa carrière au développement de moteurs thermiques. Le décret de la Commission européenne lui est insupportable, c'est pourquoi il s'exprime aujourd'hui contre cette décision qu'il estime absurde.

09/2023

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Littérature française

Le charme de l'excès

Il veut se couper de la réalité, il réussit mais se retrouve soudainement couplé avec. Cherchant désespérément un moyen de comprendre qu'elle ne l'était pas, si la réalité est surréaliste, il décide de ne rien chercher à chercher. Elle ne comprend alors plus le sens de ce qui est écrit.

05/2021

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Littérature française

Petit éloge de l'excès

"Je n'invente rien, c'est dans le dictionnaire étymologique : le mot est d'abord employé pour désigner un acte qui dépasse la mesure, un dérèglement. Je vous passe les détails mais à la fin, l'emploi du mot au sens de "très grand", et son adverbe "très" ou "tout à fait" et cela sans idée d'excès, est fréquent. L'excès non seulement résiste aux règles imposées par les pauvres types sus-nommés, mais permet aussi de nous multiplier, de nous essayer à toutes les sauces, tous les possibles, de grandir en somme. Tans pis si on est excessivement mauvais. Il n'y a à perdre que des illusions, des résidences secondaires, des voitures, des slips de bain".

03/2024

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Littérature étrangère

L'amateur de Bacon

Après avoir campé une galerie de portraits délicieux et poignants dans Le Prince de West End Avenue, Alan Isler nous offre avec L'Amateur de Bacon une série de quatre nouvelles, où le lecteur a le bonheur de traverser le temps et l'espace. Quatre siècles durant, nous sommes témoins de la condition du Juif dans un monde qui n'est pas fait pour lui, Juif que Isler promène dans des lieux aussi divers que le Ghetto de Venise au temps de Shylock, une petite ville du Somerset au XVIIIe siècle, ou un transatlantique flambant neuf qui, en 1882, atteint New York après une traversée mémorable. Quatre longues nouvelles nourries d'une riche culture, empreintes de ce mélange subtil d'humour, de grotesque et de tragique propre à l'écrivain, où nous avons la surprise et le plaisir de reconnaître çà et là quelques notes d'une œuvre " non citée " - Shakespeare, Coleridge, Wilde et d'autres ? En tissant la trame de ses histoires avec les mille références parfois oubliées de notre patrimoine culturel, Isler atteint une maestria que son premier roman laissait déjà soupçonner, et donne, à qui voudrait les reconnaître, les clés les plus secrètes de son univers.

12/1998

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Finance

Les excès de la finance ou l'art de la prédation légalisée

La crise boursière de 2008, phénomène sans précédent, a bouleversé la vie des Français. Des termes opaques tels que "déficits", "subprimes", "fonds de pension" ont envahi notre quotidien et conquis la planète, non sans ravages. Les orientations économiques actuelles, faute d'être maîtrisables, n'épargnent ni les humains, ni les ressources utiles, ni la nature. Certaines réformes ont été mises en place, mais suffiront-elles à éviter une nouvelle catastrophe ? Une autre finance, plus solidaire et éthique, se développe pourtant quasi spontanément parmi les multiples innovations de la société civile. Une alternative visant à partager les richesses, en mesure de pallier les défaillances d'un système dont l'échec se confirme un peu plus chaque année...

10/2021

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Littérature française (poches)

L'excès-l'usine

L'excès-l'usine montre de face l'usine, le travail à l'usine et le devenir de ceux qui y vivent, leur enfermement dans cet espace immense, dans "la grande usine univers" , infini en morceaux. L'usine est vécue au féminin, ce qui rend son impersonnalité d'autant plus impersonnelle (le "je" cède la place au "on") et le "cela" vécu dans l'usine dépasse, excède tous les mots qui pourraient le décrire, ces mots sont en trop.

11/2020