Recherche

Essais sur le monde du crime

Extraits

ActuaLitté

Littérature étrangère

Essais sur le monde du crime

"Il est impossible de comprendre les camps sans une idée exacte de ce qu'est le monde du crime. Ce sont les truands qui donnent aux lieux de détention leur visage, le ton de la vie que tous y mènent, depuis les fonctionnaires les plus haut placés jusqu'aux travailleurs affamés des mines d'or". Enfermer les criminels de droit commun, idéologiquement purs, avec les ennemis de classe qu'étaient les prisonniers politiques, utiliser les truands pour exterminer les intellectuels, telle fut la politique du pouvoir soviétique dès le début des années 30. Comme tous ceux qui ont connu les camps staliniens, Chalamov a gardé un terrible souvenir du monde de la pègre, dont il étudie ici les traditions, les moeurs, les rites et le langage.

12/1993

ActuaLitté

Faits de société

Un monde désenchanté. Essai sur la crise sociale et politique

Titre cruel s'il en est, le monde désenchanté de Gérard Boismenu explique la désillusion, le découragement, la déception, le désabusement et la désespérance d'une partie importante de la population, celle qui vit la détérioration de ses conditions d'existence et qui voit son horizon bouché. Cette atteinte au lien social, dont découle une perte d'adhésion à l'ordre et la transformation de la vie politique, de sa dynamique et de ses acteurs, entraîne l'émergence des radicalismes. Dans un monde où gagnants et perdants se côtoient sans jamais se lier, où les institutions ploient sous les contraintes d'une mondialisation débridée, où les extrémismes montent en puissance, quelle force politique peut s'affirmer ? La réflexion à la fois sensible et rigoureuse de l'auteur sur les contradictions et les ruptures criantes de notre monde moderne, ses ambivalences, ses prétentions et sa marge de manoeuvre ne doit pas faire oublier au lecteur que le désenchantement permet parfois l'émergence de la lucidité et de la résistance.

12/2022

ActuaLitté

Critique littéraire

Le souvenir du monde. Essai sur Chateaubriand

"'Il en va aujourd'hui de l'auteur d'Atala comme de l'Afrique au temps de la Croisièe Noire : une terra incognita. En un sens son vœu cabot de finir oublié a été à demi exaucé. Tandis que son fantôme hante encore certaines nuits scolaires, sa musique essentielle demeure inaudible. Or c'est elle, bien entendu, qu'il nous importe de faire entendre."Peignant avec humour et érudition ce "jean-foutre qui avait raison sur les choses graves", Michel Crépu nous donne, outre le portrait de Chateaubriand, royaliste scandaleux, auteur des Mémoires d'outre-tombe, amant de Julie Récamier, écrivain méconnu à force d'être caricaturé en romantique, la chronique d'une époque qui vacille. De la pourpre consulaire aux chambres de jeunes filles, du christianisme heureux à Bonaparte, d'une veillée à Combourg aux châteaux de Prague, Michel Crépu ressucite un Chateaubriand autre, moderne et complexe.

09/2011

ActuaLitté

Sciences politiques

Droit d'ingérence humanitaire et normes internationales impératives. Essai sur les crimes de guerre, crimes contre l'humanité et crime de génocide

Examiner les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et le crime de génocide à la lumière de la norme impérative du droit international, c'est placer la protection de la personne humaine au coeur du droit aussi bien en temps de crise (guerre, catastrophes naturelles) qu'en temps de paix, en vue de jeter les fondations d'un nouvel ordre humanitaire international, de gré ou de force. Quatre variables justifient la grille de lecture portant sur les nouveaux aspects du droit international : sanctionner les crimes internationaux ; se servir de l'ingérence humanitaire et judiciaire comme levier du droit et du devoir de l'humanité (droit international humanitaire) ; réaffirmer la primauté à la norme impérative de droit international ou le jus cogens ; pratiquer le réalisme juridique, c'est-à-dire mettre la force au service du droit et de la justice internationale.

03/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

Regards sur le monde actuel. Et autres essais

Le génie de Paul Valéry - l'un des esprits les plus puissants et les plus lucides du siècle - a été non pas seulement de penser tout ce qui traversait son esprit, mais de le repenser, et en particulier les notions qu'il avait reçues ou qu'il s'était, comme tout le monde, formées, et qui servent aux groupes humains à réfléchir sur leurs relations. Comme tout lui était objet de pensée, il a réuni, ici, des essais, au sens véritable du terme, dont le dessein est de préciser " quelques idées qu'il faudrait bien nommer politiques ". De celle de la dictature, à celle sur les fluctuations de l'Amérique comme projection de l'esprit européen... Comme dans sa poésie - aussi bien que dans ses spéculations sur le fonctionnement de l'intellect, ou l'entrelacement du système nerveux et des sentiments, - Valéry se montre dans ces pages tel que Claudel le voyait : " ... l'esprit attentif à la chair et l'enveloppant d'une espèce de conscience épidermique, le plaisir atteint par la définition, tout un beau corps gagné, ainsi que par un frisson, par un réseau de propositions exquises "...

09/1988

ActuaLitté

Sciences politiques

Quand le Sud réinvente le monde. Essai sur la puissance de la faiblesse

Dans Nous ne sommes plus seuls au monde, Bertrand Badie mettait en évidence les blocages d'un ordre international pris au piège de la mondialisation. Il montre ici comment le Sud, largement issu de la décolonisation, réagit à cette situation et, reprenant la main, recompose le système. Jusqu'à la fin de la Guerre froide, la compétition entre puissances a fait l'histoire. Aujourd'hui, non seulement elle est mise en échec, mais la faiblesse, à l'origine de la plupart des conflits (à travers celle des Etats, des nations institutionnalisées, ou du lien social), définit les enjeux internationaux et produit la plupart des incertitudes qui pèsent sur l'avenir. Le sens de la conflictualité mondiale s'en trouve particulièrement bouleversé. Devenue compétition de faiblesses, elle n'est plus territorialisée, n'oppose plus exclusivement des armées et des Etats ; peut-être a-t-elle même pour seule finalité de perpétuer des " sociétés guerrières ". Elle produit une violence diffuse, se déplace par rhizome, atteint tout le monde. Les vieilles puissances peinent à l'admettre. Le système international se transforme, inévitablement, sans que les Etats n'en prennent la mesure : il intègre de nouveaux acteurs et réécrit l'agenda international jusqu'à faire des questions sociales les enjeux majeurs de notre temps (démographie, inégalités, sécurité humaine, migrations). Reste à inventer les remèdes à ces nouvelles " pathologies sociales internationales ".

10/2018

ActuaLitté

Philosophie

La logique totalitaire. Essai sur la crise de l'Occident

Notre époque est celle de la crise : mais une crise n'est jamais que la phase critique atteinte par un processus de plus lointaine provenance. La crise contemporaine est ainsi révélation, à la fois de la dépendance de notre époque à l'endroit de l'histoire dont elle procède et de l'essence même de cette histoire : la pensée de la crise impose de la concevoir comme accomplissement d'un destin qu'il s'agit de mettre au jour. La logique de ce destin est restituée à partir de Hegel, qui découvre dans l'histoire un processus de totalisation achevé dans la " totalité autonome " de l'État, régie par la terreur et la guerre. Cette figure de l'État correspond au concept de totalitarisme, qu'il importe alors d'étudier. Or ce que montre le nazisme, caractérisé par la désintégration de l'appareil d'État, c'est que le totalitarisme n'est pas forcément étatique : il existe un processus immanent de totalisation dont les régimes totalitaires ne furent que des phénomènes dérivés. Ce processus est celui que Tocqueville a vu dans la massification des sociétés démocratiques. Il échoue à l'expliquer, le fondant en dernière instance sur la Providence divine, mais a cependant vu son lien avec la révolution industrielle. C'est Marx qui a pensé jusqu'au bout le processus de totalisation immanent au champ des pratiques, en découvrant dans le Capital la puissance de mobilisation et de massification caractéristique de la modernité : le capitalisme est en cela l'essence même du totalitarisme, et la mondialisation contemporaine n'est autre que la totalisation propre au Capital. Le surmontement de la crise s'identifie dès lors au dépassement du capitalisme : mais si le capitalisme se définit par l'autonomisation du système des objets, alors l'automatisation propre au dispositif technique s'avère plus fondamentale encore que le capitalisme, et il faut avec Günther Anders parler d'un " totalitarisme technocratique ", dont on peut craindre qu'il soit indépassable. Reste alors à penser ce qui se dit dans une telle catastrophe.

02/2013

ActuaLitté

Ouvrages généraux

La logique totalitaire. Essai sur la crise de l'Occident

L'ouvrage aborde la crise constitutive de notre époque, comprise comme accomplissement de l'histoire occidentale de la rationalité. La logique propre à cette histoire est restituée à partir de Hegel, qui permet de voir dans l'histoire un processus de totalisation achevée dans la " totalité autonome " de l'Etat, régie par la terreur et la guerre. Cette figure de l'Etat correspond au concept classique, depuis les années 1920, de totalitarisme, c'est pourquoi il importe de les étudier : mais les totalitarismes ne sont ici abordés que comme phénomènes, seconds et dérivés, d'un processus de totalisation dont il faut exhiber le mode de déploiement. D'où une relecture de Tocqueville, qui montre que le processus de totalisation politique repose sur l'avènement du pouvoir total de la masse, puis une relecture de Marx, qui découvre dans le capitalisme un processus de totalisation immanent au champ des pratiques, lequel fonde le processus social étudié par Tocqueville. Le cheminement de l'ouvrage est ainsi généalogique, et reconduit de la totalité étatique à sa base sociale, puis à son fondement pratique : la dernière étape consiste alors à mettre en évidence que la question de la technique est plus fondamentale encore que celle du capitalisme, en mettant au jour, avec Heidegger et Günther Anders, un " totalitarisme technocratique ". Son enjeu consiste ainsi à articuler l'Etat, la démocratie, le capitalisme et la technique comme catégories fondamentales de la totalisation (dite " mondialisation ") contemporaine, en même temps que mettre au jour leur provenance spécifiquement occidentale.

04/2023

ActuaLitté

Sciences politiques

Guerre ou paix. Essai sur le monde de demain

Moins de vingt ans après la chute du mur de Berlin, triomphe supposé de la démocratie et du marché, s'ébauche un monde incertain, marqué par la montée en puissance de la Chine, de l'Inde et de la Russie, l'affirmation d'un islamisme radical hostile à l'Occident, les menaces de prolifération nucléaire et autres risques planétaires. Dans le même temps, le fiasco de l'aventure américaine en Irak et les difficultés de l'Europe politique annoncent la fin de l'ère atlantique et du leadership euro-américain sur le système international. Stratégies de puissance, compétition énergétique, réveil des nationalismes et des passions identitaires, guerre, terrorisme : la mondialisation économique, qu'on voyait annonciatrice d'un recul du politique, a engendré au contraire le retour de la géopolitique porteuse de dangereuses tensions. On postulait que la croissance garantissait la paix : voici qu'il nous faut penser ensemble la prospérité et la conflictualité. C'est cette nouvelle équation, explosive, que l'essai lumineux de Laurent Cohen-Tanugi entreprend d'analyser pour nous livrer les clés du monde recomposé qui en résulte.

02/2008

ActuaLitté

Critique Poésie

Faux Traité d'esthetique. Essai sur la crise de réalité

Qu'est-ce donc pour nous que la poésie - cri, prière, acte magique ? Qu'importe ! Que celui pour lequel elle est un cri, crie ! Qu'il prie, celui pour lequel elle est prière ! Et qu'il se fasse sorcier, voyant, ou prophète, celui qui y voit un acte magique ! Mais avant tout, que le poète ose ! Qu'il descende, des catégories de sa pensée, dans les catégories de sa propre vie. Rédigé en 1938, cet essai, dont le titre souligne d'emblée de la poésie radicale, est destiné à défendre la cause de la poésie que Fondane juge particulièrement menacée au moment où les poètes eux-mêmes manifestent une " conscience honteuse " et sacrifient sur l'autel de la connaissance et du devoir. Toutes les réserves formulées par Fondane - du romantisme allemand aux procédés surréalistes - lui sont dictées par ce constat que l'on accorde plus de prix à l'esprit pur qu' à l'homme de chair et de sang. Le poète ne doit-il pas revenir aux sources mêmes d'un monde qui n'a pas livré ses mystères et dont il est témoin parmi les hommes ?

11/2022

ActuaLitté

Policiers

Fenêtre sur crime

Illustrateur de trente-sept ans, Ray doit abandonner sa vie de célibataire et ses activités professionnelles pour retourner dans la maison familiale suite au décès accidentel de son père. Il y retrouve Thomas, son cadet, et du même coup toutes les difficultés qu'il pensait avoir laissées derrière lui. Thomas, atteint de schizophrénie, vit reclus dans sa chambre et passe ses journées sur son ordinateur, devant un programme de cartes interactives baptisé Whirl 360. Convaincu de l'imminence d'une attaque terroriste, Thomas s'est donné pour mission de mémoriser les plans des grandes villes de la planète afin, le moment venu, de venir en aide aux agences de renseignement. Mais aujourd'hui, Thomas est plus agité que d'ordinaire. En explorant virtuellement Manhattan, il pense avoir surpris une scène de meurtre...

04/2015

ActuaLitté

12 ans et +

Vue sur crime

"Une silhouette se profile derrière la baie vitrée. C'est un homme. Grand, mince, cheveux longs. Il est étrangement immobile". Epier la vie des autres à travers une fenêtre, Pascal y est condamné. C'est désormais sa seule distraction. Mais il ne sait pas que de spectateur il va bientôt devenir acteur. Au péril de sa vie.

02/2018

ActuaLitté

Sociologie

Crise, violence, dé-civilisation. Essai sur les angles morts de la cité

Nécessaire, le "savoir" appliqué à la crise et à la violence peut s'avérer dépourvu de toute capacité explicative et devenir parfaitement frustrant. L'exigence scientifique comme l'urgence citoyenne imposent certes le savoir comme un devoir ; toute société est obligée de comprendre ce qu'elle produit, y compris l'irrationnel ou l'horreur. Mais comment nier qu'étudier l'horreur, c'est déjà reconnaitre, a posteriori, notre impuissance ? L'analyse critique est-elle d'une grande utilité quand elle ne dispose pas de moyens d'action ? Ce livre s'intéresse à trois notions : la crise, la violence et la dé-civilisation. Elles constituent les trois angles morts de l'histoire du monde, tant la connaissance scientifique que l'on peut en avoir ne permet ni de les comprendre pleinement, ni de les combattre efficacement. Elles ont pourtant une dimension universelle et une histoire longue. Il importe de continuer à se pencher sur ces trois notions, car la crise ne conduit pas nécessairement au chaos, à la violence et à la destruction, et la dé-civilisation ne relève d'aucune fatalité. Une crise peut aussi présenter une chance inédite pour une société de développer une conscience critique sur son passé et se projeter dans un avenir radicalement différent de son présent. En étudiant ces questions politiques, historiques et éthiques, fondamentales, Hamit Bozarslan revient sur l'histoire du monde, et s'interroge sur son avenir.

01/2019

ActuaLitté

Economie

Le renversement du monde. Politique de la crise

Si la crise qui frappe le monde entier est certes une crise bancaire et financière, c'est d'abord la première crise de l'unification planétaire, affirme Hervé Juvin, qui cherche à montrer les logiques, les intérêts et les passions à l'oeuvre derrière le désordre des systèmes, des actions et des comportements. Le système occidental dominait le monde, mais c'en est fini. Il n'a plus le monopole du bien ni des certitudes. Nous vivons le renversement du monde. Cette crise le rend sensible avec acuité, si elle n'en est pas la cause : elle révèle que l'économie ne peut constituer le fondement, hors marché, des sociétés.

09/2010

ActuaLitté

Littérature française

Maquillée. Essai sur le monde et ses fards

Ceci n'est pas un livre sur le maquillage. C'est un voyage inédit, une plongée dans un univers peu connu, fait de paillettes et de gloss, mais dont les règles et les acteurs, les produits et les valeurs, en disent long sur notre société consumériste et numérique. Une enquête sur une industrie qui vaut des milliards de dollars et fait rêver des millions d'individus à travers la planète. Une méditation féministe sur l'un des symboles de ce qu'on dit " la femme " . Une réflexion philosophique sur la beauté, le paraître, l'identité. Un récit personnel où Daphné B. pense en se livrant. Tout part d'elle, en effet, Daphné B. , poète et féministe. Le texte s'ouvre, elle est dans son lit et remplit online son panier Sephora. Elle se demande pourquoi elle dilapide son argent et son temps pour acheter des fards, rouges, poudres. Pourquoi elle se peint le visage ? Pour se cacher ? S'écrire ? Qu'est-ce que le maquillage représente, symboliquement, économiquement, socialement ? Pourquoi le dit-on frivole alors qu'il fait désirer, dépenser ? A mesure qu'elle s'enfonce dans ses recherches Internet et passe d'une fenêtre à une autre (un tutoriel où une influenceuse livre ses secrets de beauté en même temps que ses hontes ; le lancement d'une palette déchainant les passions de milliers de clients ; un reportage sur le Mica, matière première des fards, que des enfants extraient de mines en Inde ; la mise à mort d'une Youtubeuse ; le récit de prisonnières pour qui se maquiller, c'était survivre) elle s'interroge et mêle aux images qu'elle voit ses références - Ovide, Platon, Derrida, Foucault, Anne Carson ou bell hooks - pour penser le maquillage absolument : comme un objet de consommation dont la production détruit la planète et creuse les inégalités. Un paradoxe, artéfact louant la perfection, promu par des êtres se disant authentiques. Le signe d'une soumission aux diktats de la beauté et aux logiques capitalistes. Mais aussi une arme de libération, de résistance, de révolte. Virtuose, Daphné B. nous emporte dans une Odyssée numérique et poétique pour nous parler de nous, nos fards, nos failles, nos manières de briller. La porte d'entrée, c'est le maquillage, mais le monde derrière, c'est le nôtre.

09/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Essais sur le roman

Ces recherches correspondent à une étape dans le développement de la forme romanesque : le " nouveau roman " a, en effet, au début des années soixante, déclenché une remise en cause de la tradition du récit, en même temps que la critique a cherché un approfondissent de l'esthétique littéraire. Du nouveau roman à TEL QUE, Butor nous donne un exemple de ce qu'est véritablement un critique littéraire au travail. Le roman est systématiquement interrogé, dans sa forme, ses structures, ses personnages et sa fonction culturelle, puisqu'on interroge les rapports du roman et de la poésie, le rôle de l' "espace romanesque ", l'usage des pronoms personnels, etc. Mais c'est aussi et plus généralement une réflexion sur la littérature et le livre même à quoi se livre l'un des tenants de l'effort de renouvellement du genre romanesque au XXème siècle.

06/2006

ActuaLitté

Economie

A bas la crise ! Essai sur une croissance durable

Après quarante ans de consommation effrénée, nous, citoyens de l'Occident, voyons que le bonheur promis par le progrès n'est plus ce qu'il était. Nous comprenons que, pour échapper à la crise, au chômage, à la violence, une véritable révolution – pacifique - s'impose, qu'il ne faut plus vouloir le toujours plus, mais rechercher le toujours mieux. Louis Bériot a rencontré ceux qui mettent en chantier les solutions de l'an 2000, pour réconcilier la prospérité et la qualité de la vie. Ses informations, glanées en Europe comme aux États-Unis, sont vivifiantes et encourageantes : la semaine de vingt-cinq heures est proche, les biens d'équipement dureront vingt ans au moins, et la vie au village redeviendra possible grâce à la magie des nouvelles communications au service de métiers encore inconnus. À contre-courant du pessimisme ambiant, Louis Bériot, défenseur de la qualité de la vie et de l'environnement depuis vingt-cinq ans, trace les lignes du nouveau défi de l'Occident, en proposant des solutions pour accélérer le changement, en retrouvant les chemins d'un progrès maîtrisé.

01/1994

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Essais sur les miracles de la création du monde et sur les plus merveilleux effets de la nature

Les Essais de Me Jean Pagez... sur les miracles de la création du monde et sur les plus merveilleux effets de la nature... Date de l'édition originale : 1631 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

ActuaLitté

Notions

La Crise du monde moderne

Le regard sans concession porté par Guénon sur les ruines de l'Europe de l'après-guerre 1914-1918 s'est attaché aux causes profondes du désastre : la fermeture à une dimension spirituelle qui demeurait encore vivante en Orient. Depuis la Renaissance la recherche de la connaissance s'était effacée progressivement au profit de l'action et des seuls critères matériels. Les dérives intellectuelles s'étaient enchaînées ensuite, aboutissant à un individualisme exacerbé et au chaos social. Le naufrage de la Seconde Guerre et les maux de l'Occident contemporain témoignent de la justesse du diagnostic qu'il rappela à l'occasion de la réédition de 1946 : "Depuis lors, les événements sont allés en se précipitant avec une vitesse toujours croissante, et, sans nous faire changer d'ailleurs un seul mot à ce que nous disions alors, ils rendent opportunes certaines précisions complémentaires..." La crise...,qui faisait suite à Orient et Occident (1924) et précéda Le règne de la quantité et les signes des temps (1945), plus doctrinal, avait eu en son temps l'oreille du public et l'ouvrage avait été rapidement épuisé, mais il fut mal reçu dans le monde institutionnel tant politique que religieux ou dans la grande presse qu'il prenait à contre-pied. L'Eglise catholique, dernier recours pour un redressement spirituel de l'Occident dans l'ordre exotérique selon Guénon, ne se reconnaissait ni dans la position qu'il lui assignait parmi les grandes traditions ni dans la mission dont il la chargeait.

ActuaLitté

Esotérisme

La crise du monde moderne

Notre civilisation est en crise, personne n'en doute. Ecrit en 1946, le diagnostic de René Guénon est aujourd'hui encore d'une actualité saisissante et son analyse d'autant plus pertinente. Guénon oppose et compare l'Orient à l'Occident, et nous retrouvons à travers son analyse la plupart de nos préoccupations actuelles, en particulier l'ultra-matérialisme de l'Occident et sa perte du sens de l'existence découlant d'une rupture avec la vie spirituelle authentique, quelle qu'elle soit. Auteur français de 27 ouvrages (dont 10 recueils d'articles à titre posthume), René Guénon est une figure hors-norme de la spiritualité et de l'ésotérisme du XXe siècle. Né le 15 novembre 1886 à Blois (France), dans une famille catholique, et mort musulman (soufi) le 7 janvier 1951 au Caire, en Egypte, il poursuivra toute sa vie la quête de la Connaissance, la métaphysique traditionnelle, et dénoncera les errements des sciences occultes et la rupture de l'Occident avec la vie spirituelle authentique. Il collaborera à de nombreuses publications consacrées à ces thèmes, et particulièrement, dès 1925, à la revue Le Voile d'Isis (renommée ensuite Etudes traditionnelles).

ActuaLitté

Sociologie

La Crise du monde moderne

C'est dans "La Crise du monde moderne" que René Guénon a ordonné toutes les raisons de son aversion pour cette civilisation occidentale moderne dont il est mort complètement séparé après s'être converti à l'islam. Accusation radicale, qui ne s'attaque pas seulement à tel ou tel aspect de la mentalité moderne, mais la rejette tout entière, et sans appel. Tout d'abord, dit-il, le monde moderne est matérialiste : rien n'existe que ce qui peut sentir et toucher. Il ne connaît que la réalité sensible et il est esclave de la superstition du fait, qui l'oblige à refuser tout accès à un monde supérieur. Le monde moderne se veut de plus scientifique, mais cette science n'est plus rattachée, comme dans les sociétés traditionnelles, à des principes métaphysiques. C'est une science profane et non un prolongement de la connaissance absolue. En outre, le monde moderne n'est plus religieux. Même le christianisme est atteint par le matérialisme. Enfin le monde moderne est démocratique et René Guénon ne s'intéresse aux phénomènes politiques qu'en tant que signes de la mentalité générale. Le pouvoir, dit-il, ne peut venir que d'en haut. A travers cette critique radicale du monde occidental, la pensée de René Guénon se trouve ainsi exactement à l'opposé de tous les dogmes et de tous les concepts modernes.

10/2023

ActuaLitté

Philosophie

La crise sans fin. Essai sur l'expérience moderne du temps

C’est une évidence : on ne parle plus aujourd’hui d’une crise succédant à d’autres crises – et préludant à d’autres encore –, mais de « la crise », qui plus est d’une crise globale qui touche aussi bien la finance que l’éducation, la culture, le couple ou l’environnement. Ce constat témoigne d’une véritable mutation : si à l’origine le concept de krisis désignait le moment décisif dans l’évolution d’un processus incertain permettant d’énoncer le diagnostic (et donc la sortie de crise), nous vivons actuellement précisément l’inverse – le moment où surgissent les incertitudes quant aux causes, aux effets, à la possibilité même d’une issue. Afin d’éclairer ce renversement, Myriam Revault d’Allonnes se penche sur le mouvement d’arrachement au passé et à la tradition qui caractérise la modernité, et qui dissout d’un même élan les anciens repères de la certitude qui balisaient la compréhension du monde. Privé de toute forme de transcendance, l’homme moderne se trouve face à un monde redoutablement ambigu et auto-référentiel, qui a vu s’évanouir tour à tour l’idée de temps nouveaux, la croyance au progrès et l’esprit de conquête, modifiant profondément le rapport de l’homme à son vécu et à ses attentes. C’est à partir de cette expérience du temps d’un nouveau genre, à la fois coupée de ses référents passés et dépourvue de lendemains qui chantent, que cet essai stimulant nous invite à reconsidérer de façon inédite la « crise » dans laquelle nous sommes plongés et à y puiser de quoi aller de l’avant.

08/2012

ActuaLitté

Philosophie

Sur le seuil du temps. Essais sur la photographie

Parmi les intellectuels issus de la République de Weimar Siegfried Kracauer (1889-1966) apparaît aujourd'hui comme l'un des plus originaux. A la fois philosophe, romancier, essayiste, sociologue et historien, critique et théoricien du cinéma, il fut aussi un penseur pionnier de la photographie, technique de reproduction dans laquelle il voit s'instaurer un nouveau rapport du temps. Ce recueil rassemble les essais qu'il a consacrés au médium photographique puis la fin des années 1920 jusqu'à son exil américain. Comme son ami Valter Benjamin, Kracauer fut un des premiers à saisir combien, face à la diffusion massive de la photographie dans les journaux illustrés, il fallait repenser la modernité mais aussi le cinéma et même l'histoire à travers ce médium.

04/2014

ActuaLitté

Sciences politiques

Essais sur l'Europe et le système international. Crise, multilatéralisme et sécurité

Cet ouvrage enquête sur la place et le rôle de l'Europe dans le monde à l'aube du XXIe siècle. Oeuvre de réflexion géopolitique, stratégique et systémique, elle se situe dans la postérité d'une ligne de pensée réaliste qui va de Thucydide à Raymond Aron, en passant par Machiavel, Hobbes, Clausewitz, Weber, Ortega y Gasset, Carl Schmitt, Henry Kissinger et autres penseurs de la politique "libre". Il ne peut y avoir un monde intelligible sans la dignité et la primauté existentielle du politique, sans antagonismes violents, sans ennemis et sans guerre et, donc, sans "Hard Power", sans souveraineté et sans unilatéralisme conséquent. Un monde sans hégémonies, sans leadership et sans "surprises stratégiques".

04/2011

ActuaLitté

Sociologie

Sur la crise. Pour une crisologie suivi de Où va le monde ?

Ecologie, économie, politique... Il n'est pas de domaine qui ne soit hanté par l'idée de crise. Et pourtant, ce mot galvaudé, synonyme d'incertitude et de rupture, s'est comme vidé de l'intérieur, jusqu'à devenir "grossier et creux". Avec clarté et sagesse, Edgar Morin tente de lui redonner un peu d'épaisseur et de faire émerger une conscience de la crise en analysant les bouleversements qui ont secoué le XXe siècle, pour réfléchir ensuite à notre entrée dans le XXIe siècle, entre chaos et renaissance. En envisageant la crise comme une sorte de laboratoire pour étudier in vitro l'évolution de la société, Edgar Morin interroge le destin de l'identité humaine et rend possible l'avènement d'une nouvelle vision du monde.

03/2020

ActuaLitté

Napoléon

Le monde du crime sous Napoléon. 1799-1815

Et si le Premier Empire avait été l'empire du crime ? Derrière une apparence d'ordre et de puissance, le régime napoléonien fut en fait le théâtre de l'éclosion d'une criminalité nouvelle : bandes de brigands, contrebandiers, fausse monnaie... En nous faisant pénétrer dans les arcanes les plus sombres du monde du crime entre 1799 et 1815, Jean Tulard dévoile un univers méconnu. Sous sa plume vivante et précise, les faits divers s'enchaînent et les personnages historiques défilent dans toute leur truculence. Fantastique récit d'une période de peur et de sang, Le Monde du crime sous Napoléon donne à lire l'histoire ignorée mais capitale de ceux que l'histoire voudrait oublier.

05/2023

ActuaLitté

Littérature Allemande

Le Monde de demain. Essais et conférences

Les essais ici réunis, et pour la plupart inédits en français, datent des années 1920, jusqu'au départ pour l'exil, en 1934. C'est une période où Zweig connaît la célébrité à travers une production abondante, parcourt l'Europe en répondant à de multiples invitations, mais aussi une période de profonde désillusion. L'écrivain se sent étranger au monde qui l'entoure, avec l'effacement de l'utopie européenne, la défiance face à l'idée d'un progrès de l'Histoire, l'effacement de l'individu sous le poids du collectif. Un premier volet rassemble les critiques d'une modernité placée sous le signe d'une "uniformisation" généralisée. Avec, en contrepoint, un espoir offert par la littérature et la fréquentation des grandes oeuvres (Tolstoï, Proust, Romain Rolland, Rilke, Hesse, Thomas Mann...). Un recours - "le livre comme accès au monde" -, auquel fait écho la relation complexe de Zweig à la judéité, illustrée par un dernier volet, "la contribution du peuple juif à la civilisation" , regroupant des textes "tardifs" , après que l'écrivain a rejoint l'Amérique. Le présent volume, dans sa composition, épouse au plus près "l'optimisme du désespoir" propre à Stefan Zweig. Une confiance ultime proclamée en "l'invincibilité de l'esprit" dont Zweig veut se convaincre mais qui ne le retiendra cependant pas, en 1942, lorsque le hiatus avec la réalité lui deviendra trop insupportable, "de préférer mettre fin à une vie pour laquelle le travail intellectuel a toujours représenté la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême sur cette terre" .

11/2023

ActuaLitté

Sciences politiques

La Reine du monde. Essai sur la démocratie d'opinion

L'opinion est comme la reine du monde. Le fameux mot de Pascal est plus que jamais d'actualité. Car, comme l'explique Jacques Julliard, notre époque est marquée par l'intervention permanente de l'opinion publique dans le jeu de la démocratie représentative. Référendums, sondages, influence des médias et d'Internet, manifestations : le suffrage n'est plus la seule source d'expression de la volonté populaire ; les instances représentatives sont court-circuitées ; les pouvoirs législatif et judiciaire capitulent régulièrement devant la rue. Dès lors, le diagnostic est sans appel : la France est en train de passer à l'ère de la démocratie d'opinion. Faut-il en avoir peur ? Non, répond Jacques Julliard qui, tranchant avec le discours des élites, incite au contraire les politiques à accepter le rôle de l'opinion pour mieux faire vivre la démocratie d'aujourd'hui. Tout comme le XIXe siècle a fait place au suffrage dans les affaires publiques, le XXIe siècle doit reconnaître à l'opinion la place qui est, de fait, déjà la sienne. La Reine du monde a reçu le Prix du livre politique 2008.

01/2008

ActuaLitté

Physique, chimie

Essai de physique sur le systême du monde, dédié a monseigneur le duc de la Vrillière

Essai de physique sur le systême du monde . Dédié a monseigneur le duc de la Vrillière,... Par P. -B. Deshayes,... Date de l'édition originale : 1772 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

ActuaLitté

Economie

Essais sur les relations du travail avec le capital. un essai de Charles Brook Dupont-White

" Il s'est fait de nos jours une insigne découverte, celle du peu que vaut la Liberté. Paradoxe et blasphème, allez-vous dire... . Nous en appelons de cet arrêt à une simple distinction qui sera toute notre apologie. Certaine liberté est excellente sans doute, mais seulement celle qui signifie gouvernement d'une nation par elle-même. Que si l'on entend par ce grand mot le moins de gouvernement possible, il n'y a là qu'une chose médiocre et trompeuse. La liberté, pour quelques esprits, c'est la faiblesse du gouvernement, l'humilité de son rôle, la pauvreté de ses attributions. Peu leur importe que le pouvoir soit l'élu et le surveillé de la nation, leur maxime n'en est pas moins celle-ci : le tenir constamment en échec et en défiance ; substituer en toute matière l'action des individus à celle de la société ; exclure l'Etat de tout ce qui concerne le culte, l'enseignement, les travaux publics, et lui interdire notamment toute intervention dans les choses d'industrie. C'est ce genre de liberté qui semble désormais frappé de défaveur, et dont l'expérience nous signale chaque jour les lacunes, les imperfections, les impuissances".

03/2023