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Esquisse d'une phénoménologie du droit

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Droit

Esquisse d'une phénoménologie du droit

Voici quelque temps déjà que l'on assiste à une redécouverte du droit. Après le pouvoir, la loi. Après la ressaisie du politique comme phénomène " autonome et spécifique ", on en est venu, sur la même lancée, à reprendre le juridique comme phénomène sui generis, irréductible à tout autre. Ce que s'efforce justement d'établir cette Esquisse d'une phénoménologie du droit. En fait d'" esquisse ", c'est le champ entier du droit que le livre embrasse, dans le souci de lui assigner un fondement rigoureux à partir duquel en reconstruire l'histoire. II y a droit, établit d'abord Kojève, lorsque intervient un point de vue tiers dans les affaires humaines. Mais le moment fort de sa démarche, c'est la reconstruction de l'apparition du droit au sein de la lutte du maître et de l'esclave, l'" acte anthropogène " par excellence. De par ses conditions d'engendrement, le droit se divise logiquement et historiquement en deux : un droit de l'inégalité (droit aristocratique), un droit de l'égalité (droit bourgeois), dont la synthèse sera le droit absolu ou droit du citoyen. Ainsi la réflexion de Kojève a-t-elle accompagné et continue-t-elle de nourrir le travail intellectuel d'avant-garde, jusqu'en ses renouvellements les plus frappants, jusqu'en sa réappropriation d'un objet longtemps méconnu ou répudié.

05/2007

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Philosophie

Le droit de la liberté. Esquisse d'une éthicité démocratique

Avec cet ouvrage, Axel Honneth marque une étape décisive dans ce qu'il appelle "le parcours de la reconnaissance", c'est-à-dire l'appréhension de la société contemporaine comme mue par les luttes visant à la reconnaissance par autrui de la spécificité et de l'égale dignité de chaque individualité. Prônant une répartition équitable des libertés individuelles entre tous les membres de la société, il repense à nouveaux frais une théorie de la justice, qui, afin d'échapper à la simple proclamation de principes idéaux, allie impérativement analyse empirique et réflexion normative. Chaque sphère constitutive de notre société incarne institutionnellement un aspect déterminé de notre expérience de la liberté individuelle : l'idée une, moderne, de justice est donc fragmentée en autant de sphères institutionnalisées d'une promesse de liberté efficiente, selon leurs modalités propres. Sur la base de cette idée fondatrice, Axel Honneth se livre à l'une des entreprises les plus ambitieuses de la philosophie contemporaine : une "reconstruction normative" destinée à déterminer, à travers l'évolution historique de chacune de ces sphères sociales (les rapports personnels : amitié, relations intimes, famille ; l'économie de marché : marché et morale, consommation, marché du travail ; la formation de la volonté démocratique : vie publique démocratique, Etat de droit démocratique, culture politique), jusqu'à quel point les conceptions de la liberté qui y furent à chaque fois institutionnalisées (liberté juridique, liberté morale, liberté sociale) ont déjà atteint une concrétisation ou se sont heurtées à des pathologies qui leur sont propres. Une conscience claire des exigences à venir de la justice sociale n'est possible que si nous gardons le souvenir des revendications d'une liberté institutionnalisée qui sont demeurées jusqu'à aujourd'hui sans réponse. A cette fin, il y a nécessité, pour toute théorie de la justice digne de ce nom, d'une récapitulation des combats menés sur le terrain normatif de la modernité.

01/2015

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Religion

Esquisse d'une christologie

Il était urgent de proposer une réédition de cet ouvrage déjà ancien qui a en fait marqué le début d'un véritable renouveau de la christologie. Prenant ses distances à l'égard du scepticisme historique de Bultmann, Pannenberg voulait manifester la pertinence de l'historique pour le théologique. Tout en étant très attentif à la tradition dogmatique de l'Eglise, il cherchait à échapper à la problématique classique des deux natures en abandonnant le point de départ traditionnel de l'Incarnation. En outre, en rompant avec une herméneutique existentielle d'inspiration heideggérienne il faisait appel, sans s'y asservir, à certaines perspectives de la philosophie hégélienne. Depuis Chalcédoine, toutes les christologies se sont construites " à partir d'en haut ", prenant leur point de départ en Dieu. Une pareille démarche déductive ne paraît plus possible à l'auteur, non seulement pour des raisons philosophiques, mais surtout parce qu'elle se révèle incapable de donner à la réalité historique de Jésus et à son humanité toute leur importance et leur portée révélatrice. Il propose donc de " partir d'en bas ", en épousant le mouvement même de la Révélation. Il s'agit de remonter de l'événement historique à la confession de foi, c'est-à-dire à la reconnaissance et à l'affirmation de la révélation de Dieu dans cet événement. Cette démarche conduit à faire de la Résurrection le centre de la christologie. C'est à partir de la Résurrection que, rétrospectivement, l'histoire de Jésus dévoile tout son sens et que sa divinité se laisse reconnaître. Cet ouvrage original est devenu un classique. Il est un lieu de passage obligé pour quiconque veut comprendre les enjeux de la christologie moderne. Il a en particulier ouvert la voie aux christologies narratives. Cette réédition est enrichie d'une postface, dans laquelle W. Pannenberg répond aux questions qu'a suscitées la publication de cette œuvre.

03/1999

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Religion

Esquisse d'une dogmatique

L'Esquisse d'une dogmatique est la tentative de dire l'essentiel de la foi chrétienne sous une forme condensée. Comme beaucoup d'autres avant et après lui, Barth prit pour texte de référence le Symbole des Apôtres. Cette confession de foi représente pour lui une base dans laquelle, depuis des siècles, l'Eglise d'Occident reconnaît l'essentiel des enjeux de sa foi. Le but principal du livre n'est toutefois pas de donner une simple explication de ce Symbole. Il est plutôt d'offrir, en relation avec ce texte, une explication à la fois contemporaine et responsable des énoncés essentiels de la foi chrétienne. Il ne s'agit donc pas de "répéter" les énoncés doctrinaux traditionnels, mais d'en dégager le sens et donc de les comprendre - dans et pour la situation présente. La question, in fine mais également dès l'amorce du travail de réflexion, est la suivante : "Qu'avons-nous vraiment à dire, nous chrétiens ? "

01/2019

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Ouvrages généraux

Phénoménologie de la vérité commune. Une autre phénoménologie

Une chose est n'importe quoi qui se montre à l'un quelconque d'entre nous, quelle que soit la manière dont il se montre. Liés à la chose, sont le " se montrer ", le " voir ", le " nous ", et la question : qui voit, à qui la chose se montre-t-elle, qui est " nous " ? La chose, le " se montrer ", le " nous ", le " voir ", s'entre-définissent en cercle, chacun renvoyant aux autres et s'imposant pareillement au " nous ". La phénoménologie - l'autre, qui n'a de rapport avec celle de Husserl que le nom -, c'est l'étude des différentes manières qu'ont les choses - les phénomènes - de se montrer à nous. Au monde, dans l'enfance de l'homme, les choses se montrent à nous tous dans l'évidence et s'imposent comme une nécessité. La vérité dont il s'agit alors est la vérité commune : nous voyons tous les mêmes choses et les choses se montrent à nous tous dans l'évidence. Ces trois caractéristiques de la chose commune -1- Elle se montre à nous tous, 2- Elle se montre dans l'évidence, 3- Elle se montre " un " parmi d'autres choses : la multiplicité - sont spécifiques de la chose commune et n'appartiennent pas à la chose initiale, à l'initial. L'initial, c'est l'Etre, indemne de tout travail logique, hors du temps. La chose initiale se confond avec sa vue, avec le " voir ", avec le " se montrer ", avec le " nous ", avec la contradiction : elle est une unité explosive. L'Etre, c'est l'" Un " fou, c'est la vue absolument surprise de voir, éternelle. L'absolue surprise du " voir " de la vérité initiale est en totale contradiction avec l'évidence du " voir " de la vérité commune.

09/2023

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Sciences historiques

Esquisse d'une histoire universelle

Par quels cheminements l'espèce humaine est-elle devenue ce qu'elle est aujourd'hui ? Pour y répondre, Jean Baechler fait appel à l'archéologie, à l'ethnographie, à l'histoire et à la sociologie comparée. Son livre, porté par le savoir de toute une vie, reconstitue dans toute sa richesse la longue aventure de l'Homo sapiens depuis ses plus lointaines origines. Dans cette histoire universelle, déroulée sur des centaines de millénaires, l'auteur distingue trois ères successives. L'ère paléolithique, qui s'étend sur cent à deux cents mille ans, saisit l'homme dans son histoire naturelle, vivant en bandes et en tribus comme une espèce animale parmi d'autres, autonome, adapté à ses milieux et capable de résoudre tous ses problèmes. Une deuxième ère, déclenchée par la fin de la dernière glaciation, dure une dizaine de millénaires. Elle est marquée par l'émergence et l'extension du pouvoir politique, la constitution de royaumes et d'empires, le passage à la production alimentaire et artisanale, l'apparition de religions universelles. La troisième ère, commencée il y a environ cinq siècles, n'a pas atteint son terme. Elle a ouvert, d'abord aux Européens puis à tous les humains, une nouvelle étape de l'histoire humaine. Nous y vivons encore. Ce livre montre que, par-delà toutes les tribulations des sociétés anciennes et modernes, c'est la même nature humaine qui a produit les histoires les plus diverses. Il décrit l'émergence des grandes civilisations traditionnelles et en analyse l'évolution millénaire. Il observe dans l'histoire de la Chine la transition exemplaire de la tribu à l'empire, voie dont les autres civilisations se sont plus ou moins écartées. Par des détours imprévisibles, mais intelligibles, écrit Jean Baechler, l'Europe n'a pas connu l'unification impériale. Elle a exploré, en revanche, toutes les virtualités politiques pour aboutir à la modernité éclatée - scientifique, démocratique, individualiste - qui est toujours la nôtre.

10/2002

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Actualité médiatique France

Esquisse d'une (autre) reconquête

Si vous vous épanouissez dans le "prêt-à-penser", si vous n'envisagez pas de prendre, un jour, un chemin autre que celui qui mène au vide, si vous n'avez aimé ni L'organisation de la défaite ni Le petit chose parmi les illusionnistes, ne vous précipitez surtout pas sur cet ouvrage. Vous serez déçus. Si c'est le contraire, alors n'hésitez pas, vous y trouverez l'amorce de propositions, pistes et solutions aux difficultés multiples auxquelles notre société est aujourd'hui de plus en plus confrontée. Esquisse d'une (autre) reconquête cherche à construire. Il s'inscrit tant dans la poursuite de ce qui a été initié par des voix criant dans le désert que dans le début de quelque chose. Il rejette le bain de médiocrité dans lequel nous infusons et aspire au mieux. Il est l'ébauche d'un mouvement. Il doit conduire à se réapproprier ce qui a été perdu, ce qui était jadis à soi et ne l'est plus aujourd'hui.

02/2023

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Esthétique

Une phénoménologie de l’écoute

La vision est l'archétype emblématique de la phénoménologie et de la philosophie. L'écoute, quant à elle, est usuellement considérée comme n'ayant qu'un rôle subsidiaire. Selon Bruno Deschênes, la vision et l'écoute sont subordonnées l'une à l'autre par un substrat ontologiquement vital à la perception humaine : l'espace. Si la vision engendre une distance entre soi et ce qui est perçu dans notre monde, l'écoute est, au contraire, relationnelle, énactive, conjointe. En tant que modalité intentionnelle de notre présence au monde, elle n'est jamais que pour soi. Elle nous engage activement dans notre rapport au monde et à autrui, soit un monde vu, écouté et vécu en commun. Selon cet auteur, le point de départ de tout dialogue est l'écoute, et non la parole ; nous parlons afin d'être écoutés. Nous écoutons, nous nous écoutons, autant que nous sommes écoutés.

04/2024

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Romans historiques

Esquisse d'un pendu

Rompant avec une tradition qui décrit l'atmosphère monacale des ateliers de copistes du Moyen Âge, ce roman met en scène un scribe très laïque, Raoulet d'Orléans - personnage réel, il fut l'un des copistes attitrés de Charles V -, bon vivant, hâbleur, peu chatouilleux sur les mystères de la religion. Animant un atelier familial au cour de Paris, actuelle rue Boutebrie, il a pourtant copié des bibles à tour de bras mais, incapable d'établir le silence et de se concentrer très longtemps sur ses rectangles de parchemin, il a pour habitude de fréquenter les tripots des barrières, ceux de Montfaucon notamment, le grand gibet de Paris. Au-delà de l'intrigue qui se noue autour d'un mystérieux faussaire venu s'immiscer dans les commandes royales de Raoulet, ce roman en fome de parabole médiévale restitue l'ombre de l'imprimerie qui plane sur le siècle et suggère une méditation sur l'avènement contemporain du numérique.

01/2013

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Philosophie

Esquisse d'une théorie des émotions

Un des grands classiques de la philosophie contemporaine, à la fois bref, dense et clair. Les années 1930 ont été la grande période de formation du Jean-Paul Sartre philosophe. Il y a expérimenté les outils intellectuels qui seront les siens plus tard et élaboré des concepts qui fonderont sa vision du monde. Sous l'influence de Husserl, il poursuit ses recherches philosophiques personnelles, puis décide, en 1937, " de mettre à jour (ses) idées en commençant un grand livre, La Psyché ", ouvrage qui demeurera inachevé mais dont il détachera la partie liminaire, publiée en 1939 sous le titre Esquisse d'une théorie des émotions. Ce magistral exposé a formé à la réflexion psychologique des générations d'apprentis-philosophes au lycée ou en faculté. On y trouve l'un des textes introductifs les plus sûrs qui aient été écrits pour faire connaître en France la phénoménologie allemande - et tout particulièrement la pensée de Husserl qui devait profondément rénover les conceptions puis l'enseignement de la philosophie. A partir d'une critique des théories psychologiques traditionnelles, Sartre en vient à définir l'émotion non comme un simple mécanisme affectif mais comme un " mode d'existence de la conscience ". Se réclamant ainsi ouvertement de la phénoménologie, Sartre entend restituer l'unité et la cohérence des comportements humains à partir d'un exemple privilégié. Cette perspective rationnelle et globalisante annonce déjà les grands thèmes de la pensée sartrienne.

06/2000

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Ouvrages généraux

Esquisse d'une stratégie de l'espérance

Le constat radicalement nouveau, au XXIe siècle, est que le monde ne va plus de soi : son unité et sa pérennité ne sont plus assurées. L’humain, devenu capable d’interférer avec les équilibres de la vie sur Terre, doit faire en sorte que ses immenses pouvoirs aboutissent à autre chose qu’à sa propre destruction. L’humanité, dépassée par les conséquences de ses propres stratégies d’exploitation du globe, doit corriger cette déficience et faire de la préservation du monde sa priorité. Elle devra passer d’une culture du progrès – qui sous-entend la permanence du monde et se résume au débat sur les modalités de l’exploitation optimisée de la nature – à une culture de l’espérance. Une culture qui aura pleinement intégré la fragilité du monde et de son avenir sous influence anthropique, pour faire de cet avenir la préoccupation essentielle de ses pensées, de ses sciences, de ses techniques, de son économie, de son art de vivre, de sa spiritualité – en un mot, de son humanité. Une humanité réinventée, restructurée, recentrée sur un vivre ensemble praticable dans la durée, en concessionnaire et non en exploitant de la planète.

07/2023

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Philosophie

Idées directrices pour une phénoménologie

La phénoménologie qui s'élabore dans les Ideen est inconstestablement un idéalisme, et même un idéalisme trascendantal ; le terme même n'est pas dans les Ideen alors qu'il se rencontre dans des inédits antérieurs. C'est dire que les commentateurs s'accordent à regrouper autour de ce mot les analyses les plus importantes de l'ouvrage. Finalement, la " conscience pure ", la " conscience transcendantale ", l' " être absolu de la conscience ", la " conscience donatrice origianire ", sont des titres pour une conscience qui oscille entre plusieurs niveaux ou, si l'on veut, qui est décrite à des phases différentes de son ascèse : de là des erreurs d'interprétation dont Husserl s'est plaint si constamment et si amèrement. Les idées directrices sont la matrice de l'existentialisme français, celui d'un Sartre évidemment, mais surtout de la pensée de Merleau-Ponty. C'est également par rapport à Husserl que prennent position Levinas, Ricoeur et Michel Henry.

02/1985

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Poésie

Mue. Une phénoménologie de l'esprit

Vols d'oiseaux, mélangesdonc l'air réarrangetous lieux, chat, verre etson poids ? Tout pour direma façon d'être autrement, si autrementQuand Stacy Doris fut emportée par la maladie en 2012, elle était l'une des poétesses américaines les plus novatrices de sa génération. Mue est le testament charnel et intrépide qu'elle adresse à son mari et à leurs enfants, saisis dans leur envol, leur premier plumage.

12/2021

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Linguistique

Phénoménologie du langage

" Dans la communication prononcée en 1951 au colloque international de phénoménologie de Bruxelles, Maurice Merleau-Ponty renvoie à un élève de Husserl, Hendrik Pos, pour qui la phénoménologie du langage est conçue "comme retour au sujet parlant, à mon contact avec la langue que je parle". Retour au "langage comme mien", dit encore Merleau-Ponty, qui met ainsi le parlant en évidence, comme Aristote et Benveniste avant lui, d'où cet axe auquel je me réfère : Aristote, Benveniste et Merleau-Ponty. Aristote place à l'origine du langage la voix qui traduit les affects (et dans un second temps la pensée), puis l'écriture qui relaie la voix. Benveniste ne dit pas autrement. Ainsi s'établit la relation constituante entre la phusis et le logos. Du côté de la phusis, ce que Husserl nomme "l'incarnation linguistique" et Benveniste "l'inscription" de l'expérience humaine dans le langage : "Elle est là, inhérente à la forme qui la transmet". Il revient à l'énonciation, ajoute Benveniste, de la "faire jaillir". On comprend pourquoi Pos insiste sur le "contact" avec la langue et ce que l'on peut attendre de cette proximité. Quant au logos, il traduit ce que la phusis lui donne. Cette répartition des fonctions a été notée par le philosophe Cassirer, relais précieux entre Aristote et Benveniste. Phusis et logos - dit encore Merleau-Ponty - forment une unité, "une jonction", qui apparaît chez Aristote non pas comme accidentelle mais comme nécessaire. Elle permet deux manières de dire que transcrivent, selon moi, les prédicats somatiques et les prédicats cognitifs. C'est ce champ que j'ai voulu explorer et dont mes recherches témoignent. "

04/2022

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Littérature portugaise

Esquisse

Luigi, au nom de sa famille doit récupérer l'héritage, une esquisse du peintre Bosch. Balancé entre Venise, New York et le Brésil, ces rencontres le plongent dans des lieux les plus invraisemblables ou la réalité se mêle parfois à ces hallucinations. Est-il manipulé par une branche de sa famille ? Par cet oncle mafieux finalement assassiné ou ce cousin sans scrupule ? Il partage ses doutes avec Ana Júlia et ses proches restés à Florianópolis pendant que certains disparaissent, victimes d'un étrange virus respiratoire.

05/2021

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Sociologie

Les lois sociales : Esquisse d’une sociologie

A voyager à travers les peuples, la première impression de l'observateur superficiel est que les phénomènes de la vie sociale échappent à toute formule générale, à toute loi scientifique, et que la prétention de fonder une sociologie est une chimère. A quelles conditions la sociologie peut-elle être considérée comme une science ? C'est à trois conditions, qu'il importe de distinguer bien nettement pour se faire une notion précise et complète de ce qu'il convient d'entendre par ce substantif et cet adjectif si usités, science et scientifique. Ces conditions sont : les répétitions, les oppositions et les adaptations qu'elle renferme. Ce sont là les trois clés dont la science fait usage pour ouvrir les arcanes de l'univers. Ces trois considérations sont aussi nécessaires pour indiquer ce que la sociologie doit être si elle veut mériter le nom de science, et dans quelles voies doivent la diriger les sociologues s'ils tiennent à coeur de la voir prendre décidément le rang qui lui appartient. Elle n'y parviendra, comme toute autre science, qu'en possédant et en ayant conscience de posséder son domaine propre de répétitions, son domaine propre d'oppositions, son domaine propre d'adaptations, toutes caractéristiques et bien à elle.

03/2023

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Sociologie

Esquisse d’une psychologie des classes sociales

Entre les hommes qui ont vécu avant nous, surtout longtemps avant nous, et nous-mêmes, d'où vient que nous imaginons communément qu'il y ait une différence si profonde et presque infranchissable ? Certes, le temps est irréversible. Pas plus qu'un individu, une société ne peut remonter le cours des âges. Mais là n'est point la seule raison de ce sentiment d'étrangeté que nous inspirent les figures du passé. Elles nous paraissent loin de nous non seulement dans le temps, mais sur l'échelle des êtres, comme si elles appartenaient à une autre espèce, semblable à nous par la forme extérieure, mais plongée dans une atmosphère où l'on ne respirait pas le même air, où les idées, les sentiments, les sensations elles-mêmes ne pouvaient être les mêmes qu'aujourd'hui. C'est bien ce qu'on imagine, lorsqu'on lit des livres d'histoire ou des romans historiques, lorsqu'on visite des bâtiments anciens, des lieux où tout est demeuré inchangé depuis un demi-siècle, plus encore lorsqu'on évoque ceux qui ont vécu dans ce décor, passé le long de ces murs, et qui sont aussi loin de nous que des fantômes ou les habitants inconnus de quelque planète inaccessible. De tels sentiments s'expliqueraient sans peine, si, indépendamment de tout ce qui a pu se transformer dans le milieu social, et même en supposant qu'il ne change pas, ou qu'il change peu, si l'homme lui-même, c'est-à-dire l'espèce humaine était soumise à une évolution. Alors, nous ne nous reconnaîtrions plus comme des êtres faits de la même substance, ayant les mêmes organes, et capables de réagir de la même manière aux impressions qui viennent du monde matériel. Chaque génération serait considérée comme répondant à une phase définie de cette évolution organique. Elle apporterait sur la scène du monde un ensemble de types physiques : tempéraments, corpulences, traits, regards, paroles et gestes, qui ont été réalisés à cette date, mais dont le moule est brisé, et que nous ne rencontrons plus autour de nous... Nous devrons fixer notre attention sur les divers groupes humains, reconnaître quelles sont les représentations collectives dominantes dans ces ensembles, quelle est leur force et leur extension, quelles sont leurs limites. Nous aurons à les envisager aussi dans leurs rapports, à chercher si elles correspondent à des phases diverses d'une évolution dont les sociétés humaines en leur état actuel nous présenteraient, juxtaposées, des phases successives, et quelles prévisions quant à l'avenir proche on peut tirer d'une telle comparaison. C'est dans le cadre des classes sociales, classes diverses, le plus large et aussi le plus naturel, le moins artificiel de tous ceux qui s'imposent aux hommes vivant en société, que nous poursuivrons notre examen des motifs sous leur forme collective, quitte, plus tard, et pour ne rien oublier, à faire retour sur d'autres catégories, et sur d'autres formes d'associations.

02/2023

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Religion

Esquisse d'un évangile éternel

" L'homme est un être historique. C'est le recto de sa vie, et cela constitue une de ses polarités. Mais il est en même temps un être méta-historique : c'est le verso éternel de son existence, et cela constitue son autre polarité. Ne vivre que dans l'engagement, le relationnel, l'horizontalité, risque d'entraîner dispersion, émiettement et mort par explosion. Ne vivre que dans l'intériorité, le recentrage, la verticalité, risque au contraire d'entraîner enfermement, dessèchement sur pied et mort par asphyxie. L'homme et la femme pleinement accomplis vivent dans la tension douce et constante entre l'attention au réel ultime qui les fonde et l'attention aux êtres humains avec lesquels ils ont engagé des relations vivifiantes ainsi qu'à l'univers dans lequel ils sont insérés. Une respiration douce entre histoire et méta-histoire qui sont, indissociable ment, les deux versants de leur vie. " L' " esquisse d'un évangile éternel " que trace Bernard Besret est envoyée à un monde en quête d'expansion, d'efficacité, de rapidité. Elle lui rappelle la valeur du silence, de la solitude, de l'intériorité " Ne pas nous préoccuper de ce que nous devons faire, mais bien de ce que nous sommes. "

04/2003

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Histoire de la philosophie

Esquisse d'un tableau historique

" CONDORCET proscrit, voulut un moment adresser à ses concitoyens un exposé de ses principes, et de sa conduite comme homme public. Il traça quelques lignes ; mais prêt à rappeler trente années de travaux utiles, et cette foule d'écrits, où depuis la révolution on l'avait vu attaquer constamment toutes les institutions contraires à la liberté, il renonça à une justification inutile. Etranger à toutes les passions, il ne voulut pas même souiller sa pensée par le souvenir de ses persécuteurs ; et dans une sublime et continuelle absence de lui-même, il consacra à un ouvrage d'une utilité générale et durable, le court intervalle qui le séparait de la mort. C'est cet ouvrage que l'on donne aujourd'hui ; il en rappelle un grand nombre d'autres, où dès longtemps les droits des hommes étaient discutés et établis ; où la superstition avait reçu les derniers coups ; où les méthodes des sciences mathématiques, appliquées à de nouveaux objets, ont ouvert des routes nouvelles aux sciences politiques et morales ; où les vrais principes du bonheur social ont reçu un développement et un genre de démonstration inconnu jusqu'alors ; où enfin on retrouve par-tout, des traces de cette moralité profonde qui bannit jusqu'aux faiblesses de l'amour-propre, de ces vertus inaltérables, près desquelles on ne peut vivre sans éprouver une vénération religieuse".

03/2023

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Théâtre

Esquisse d'une histoire de la tragédie française

Esquisse d'une histoire de la tragédie française (Nouvelle édition revue et corrigée, avec une planche hors texte) / Gustave Lanson,... Date de l'édition originale : 1927 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2018

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Sociologie

Esquisse d’une théorie générale de la magie

La magie est depuis longtemps objet de spéculations. La magie comprenant des agents, des actes et des représentations : nous appelons magicien l'individu qui accomplit des actes magiques, même quand il n'est pas un professionnel ; nous appelons représentations magiques les idées et les croyances qui correspondent aux actes magiques ; quand aux actes, par rapport auxquels nous définissons les autres éléments de la magie, nous les appelons rites magiques. Il importe dès maintenant de distinguer ces actes des pratiques sociales avec lesquelles ils pourraient être confondus. Les rites magiques et la magie tout entière sont, en premier lieu, des faits de tradition. Des actes qui ne se répètent pas ne sont pas magiques. Des actes à l'efficacité desquels tout un groupe ne croit pas, ne sont pas magiques. La forme des rites est éminemment transmissible et elle est sanctionnée par l'opinion. D'où il suit que des actes strictement individuels, com¬me les pratiques superstitieuses particulières des joueurs, ne peuvent être appelés magiques. Les pratiques traditionnelles avec lesquelles les actes magiques peuvent être confondus sont : les actes juridiques, les techniques, les rites religieux. On a rattaché à la magie le système de l'obligation juridique, pour la raison que, de part et d'autre, il y a des mots et des gestes qui obligent et qui lient, des formes solennelles. Mais si, souvent, les actes juridiques ont un caractère rituel, si le contrat, les serments, l'ordalie, sont par certains côtés sacramentaires, c'est qu'ils sont mélangés à des rites, sans être tels par eux-mêmes. Dans la mesure où ils ont une efficacité particulière, où ils font plus que d'établir des relations contractuelles entre des êtres, ils ne sont pas juridiques, mais magiques ou religieux. Les actes rituels, au contraire, sont, par essence, capables de produire autre chose que des conventions ; ils sont éminemment efficaces ; ils sont créateurs ; ils font. Les rites magiques sont même plus particulièrement conçus comme tels ; à tel point qu'ils ont souvent tiré leur nom de ce caractère effectif : dans l'Inde, le mot qui correspond le mieux au mot rite est celui de karman, acte ; l'envoûtement est même le factum, krlyâ par excellence ; le mot allemand de Zauber a le même sens étymologique ; d'autres langues encore emploient pour désigner la magie des mots dont la racine signifie faire...

02/2023

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Sciences de la terre et de la

Esquisse d'une monographie du genre Scutellaria ou Toque

Esquisse d'une monographie du genre "Scutellaria", ou Toque / par M. Arthur Hamilton,... . Suivi du rétablissement du genre "Scorodonia" de Moench,. et d'un Mémoire sur le fruit et l'embryon des Labiées / par M. N. -C. Seringe... Date de l'édition originale : 1832 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Philosophie

Comprendre la phénoménologie. Une pratique concrète

Cet ouvrage, devenu référence, synthétise les multiples spécificités de la phénoménologie dans une logique dynamique, en apportant un éclairage inédit sur des thèmes majeurs : la nécessité de la relation à l'expérience, la description comme mode de formulation philosophique, la recherche d'une méthode sans présuppositions. Elle permet aux étudiants de s'approprier cette démarche philosophique dans sa mise à l'épreuve pratique, et en relation avec d'autres disciplines et champs d'expérience. Natalie Depraz est professeur de philosophie à l'université de Rouen.

10/2012

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Notions

La phénoménologie

Rêve de refonder la scientificité de la philosophie, la phénoménologie telle qu'elle s'est peu à peu constituée chez Husserl et ses héritiers est-elle un moment révolu ? Rien n'est moins sûr, à considérer la vastitude du champ des questions qu'a ouvert et que continue à ouvrir la démarche phénoménologique, celle qui ne décrit pas tant la réalité extérieure des choses que la manière dont ces choses sont données à la conscience, et pas tant la conscience que ce que veut dire, pour une conscience, d'être face à des choses qui lui sont données. Abandonnant son aspiration husserlienne à devenir une science, la phénoménologie, interrogation de la condition même de la pensée - être inscrite dans une relation nécessaire à un monde qui est à penser -, est ainsi devenue chez Heidegger comme chez Merleau-Ponty la méthode d'un renouvellement radical de la charge de la philosophie elle-même : ne plus s'attacher à la présence, autour d'elle, de l'étant, mais à l'énigme de l'être dans laquelle cette présence lui est octroyée. A moins que ce renouvellement ne soit lui-même débordé par des tâches plus pressantes : n'est-ce pas pour avoir compris l'urgence de nommer, parmi tous les phénomènes, les plus originaires ou les plus extraordinaires d'entre eux - altérité d'autrui, singularité du tragique, surgissement de la Révélation, sentiment de vivre -, que des auteurs comme Levinas, Schürmann, Jean-Luc Marion, Michel Henry auront à leur tour, et tour à tour, contesté à Heidegger que la phénoménologie n'ait à faire résonner que la relation exclusive de la pensée et de l'être ? Quelle est alors, au regard de ces controverses qui en animent l'histoire, la vérité de la phénoménologie ? Normalien, agrégé et docteur en philosophie, Benoît Donnet enseigne en classes préparatoires à Clermont-Ferrand.

06/2023

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Philosophie

Phénoménologie matérielle

En reposant la question fondamentale de la phénoménologie, et de la philosophie - la question de la donation -, en interprétant celle-ci non plus seulement, selon la pensée traditionnelle de l'Occident, comme apparition dans un monde mais comme l'étreinte invisible de la vie en son propre pathos, la phénoménologie matérielle soulève des problèmes nouveaux et paradoxaux. Trois d'entre eux font l'objet des présentes études : 1) La matière de la conscience, l'Impression, n'est plus un contenu opaque attendant l'éclairement de la forme intentionnelle, ne s'exhibant que dans l'Ek-stase du Temps : elle accomplit la Révélation en elle-même, dans sa chair affective. Au lieu de définir une discipline mineure, vite oubliée, la phénoménologie hylétique - matérielle - dessine la tâche de l'avenir. 2) La possibilité de connaître la vie invisible donne son sens au problème de la méthode phénoménologique et exige due celle-ci soit repensée entièrement. 3) La relation à autrui change elle-même de nature si, avant de pouvoir être reconnue au milieu du monde, elle prend corps dans la vie où naissent tous les vivants, l'autre aussi bien que moi-même - si elle est un " pathos-avec ".

10/1990

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Littérature française

Esquisse d'un chef d'oeuvre

"Esquisse d'un chef d'oeuvre" est un roman sous la forme d'une longue suite mélodique. Jacques, un antiquaire en recherche d'une seconde vie professionnelle se fera vendeur de souvenirs pour Nathan à qui il manque tous ceux d'un père. Jean-Yves, comptable coincé et obsessionnel se reconnaîtra en l'enfant et se découvrira une raison d'être en prenant soin de lui. Les failles, les manques, les peurs de François et Jean-Yves vont se rencontrer à la croisée de deux tables de café. Ils vont se repousser l'un, l'autre. Ils ne savent pas encore qu'ils ont un dénominateur commun : Nathan. L'un est son père biologique, l'autre deviendra son père adoptif. L'antiquaire constituera une aide précieuse pour retrouver leurs souvenirs, la petite amorce d'un changement qui trouvera son accomplissement grâce à Louis, gardien de phare, poète et rêveur. Le seul à avoir suffisamment de détachement pour les amener au pardon et à la rédemption. Les plaies cicatrisées, le passé accepté, le père retrouvé, toutes ces mémoires enfin assumées : François pourra alors vivre pleinement et sereinement sa mort. Il aura compris cette leçon fondamentale : la vie n'est rien d'autre qu'une immense symphonie avec ses silences, ses mouvements, ses temps et contretemps (d'où le rythme singulier adopté pour les chapitres de l'ouvrage). Il aura compris que c'est uniquement en incarnant sa misérable condition humaine qu'on peut espérer transcender son existence et tenter d'en faire un chef-d'oeuvre.

05/2017

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Généralités médicales

Esquisses pour une éthique du soin

Ce livre interroge une éthique du soin traversée par différents enjeux et conflits postmodernes qui peuvent la fragiliser, la mettre à mal, mais aussi lui redonner toute sa raison d'être. Il parcourt notamment les champs suivants Le politique : Quelle éthique pour les Comités d'éthique ? L'éthique peut-elle faire l'épreuve du politique et de l'économique ? Quelle part de croyance dans la médecine ? La médecine vient-elle remplacer le religieux ? Faut-il éradiquer le mal et la maladie, ou sont-ils la condition de la liberté de l'homme ? La "bonne mort" réalité ou illusion ? L'institutionnel : Qu'est-ce que l'éthique, quel est son rôle au sein de l'institution ? Faut-il redonner place au tragique, au conflit, à l'imaginaire dans l'institution ? L'hôpital : machine à guérir ? L'institution de santé pour le meilleur et pour le pire ? Comment faire de la prévention sans tomber dans la prédiction ? Le management : Augmenter la performance, ou la puissance d'agir des professionnels ? Manager et soigner à l'hôpital au risque d'y perdre son âme ? Quel rôle joue le management dans les pathologies institutionnelles ? Les groupes de réflexion doivent-ils faire l'épreuve de leur psychisme ? Mettre en place une réflexion éthique : musique classique ou musique jazz ? La qualité et gestion des risques : Peut-on faire de l'événement indésirable un événement "désirable"? La démarche qualité combat de catch ou combat de boxe ? Quel discours traverse la déclaration des événements indésirables ? Le soin : La médecine : art ou science ? Quels outils d'évaluation du soin ? Pourquoi suis-je malade ? Bons médecins et patients méritants, est-ce bien cela soigner ? Peut-on soigner au risque de hair son patient ? Pourquoi la relation entre médecin et malade est-elle si souvent insatisfaisante, voire malheureuse ? De quelle dignité parlons-nous ? Les 29 esquisses de cet ouvrage visent à rouvrir la question de l'éthique en santé. Descendant au plus profond des institutions, elles entreprennent une remontée vers une possible éthique du soin.

10/2019

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Philosophie

ESQUISSE D'UNE HISTOIRE DE L'IDEE DE NATURE

Robert Lenoble scrute l'inconscient pour que s'éclairent en même temps l'aspect de la Nature et le régime de la raison aux différentes époques de notre culture occidentale. Il fait l'histoire d'une idée, mais ce ne peut pas être celle d'une idée claire. On dirait plus exactement qu'elle est l'histoire de la relation fondamentale que l'homme noue avec le monde dans son underground psychique et qu'il exprime dans ses systèmes de représentations conscientes, histoire de l' "idée" qui conditionne les diverses notions de Nature qu'utilisent les rationalisations scientifiques, les théories esthétiques et les doctrines morales. En fin de compte, l'effort entrepris est double, ou plutôt le but poursuivi s'éclaire sous deux points de vue complémentaires et indissociables : d'une part, faire voir comment la conscience humaine s'adresse à la réalité extérieure et opaque du monde qu'elle affronte, d'autre part, montrer comment l'univers des choses se réfère à la réalité intime et obscure des sujets vivants qui le pensent. Joseph BEAUDE

10/1990

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Sociologie

Esquisse d’une Philosophie, par M. F. Lamennais

" C'est une périlleuse entreprise aujourd'hui plus que jamais, que de construire un système complet de philosophie. Dans une époque de grande civilisation, comme la nôtre, il y a tant d'idées en circulation, tant de questions à résoudre, qu'on ne peut guère se proposer de répondre à tout, et de tout renfermer dans un système. La curiosité de chaque siècle laisse à la postérité moins d'anciens problèmes résolus que de problèmes nouveaux à discuter. Il faut donc subir la loi de notre faiblesse ; il faut choisir, ou de tracer un plan général et d'en asseoir fortement les bases, ou de s'isoler dans de patientes recherches sur un objet spécial, pour apporter ensuite cette obole à l'oeuvre commune".

04/2023

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Littérature française

Le Mandat. Esquisse d'une constitution, par un homme d'affaires

Le Jubilé du musée Guimet. 25e anniversaire de sa fondation. 1879-1904. 2e édition publiée à l'occasion du trentième anniversaire. [Publié par E. Guimet.]Date de l'édition originale : 1909Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site HachetteBnF.

08/2013