Recherche

Edith Azam, Sylvie Durbec

Extraits

ActuaLitté

Lecture 6-9 ans

PoOki. Tome 1, PoOki c'est PoOnk

Premier volume des aventures de PoOki, PoOki c'est PoOnk emmène le lecteur à la suite d'un petit personnage qui se pose des questions existentielles. PoOki sauvage, on dit PoOki, PoOki mord-il ? , PoOki s'endort, Cage à PoOki, PoOki copain ? L'oizo PoOki, PoOki PoOnki ou encore PoOki est nu, tels sont les titres des poèmes de ce recueil. Une langue inventive et jubilatoire et des illustrations pleines de tendresses et de cruauté.

11/2018

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Sylvie

Voulant fuir Adrienne, belle actrice parisienne, et avec elle le monde illusoire du théâtre, le narrateur, qui n'est autre que Nerval, se tourne vers Sylvie, jeune campagnarde qu'il a jadis aimée. Mais le rêve fait place au désenchantement : le retour à la nature, celle de l'enfance dans le Valois, n'est qu'un mythe, et le grand amour de jeunesse se révèle être uen décevante paysanne. Et si ces deux femmes n'en formaient qu'une, «deux moitiés d'un seul amour» ? Le récit progresse selon la logique d'une traversée de la mémoire : l'auteur met en scène des souvenirs personnels («à demi rêvés») et littéraires ; il témoigne d'une véritable érudition tout en faisant l'éloge de la culture populaire. La mémoire collective est pour lui assez vaste pour accueillir la réalité la plus ordinaire comme les mystères les plus sublimes. Avec cette nouvelle des Filles du feu, Nerval dit adieu aux chimères de la jeunesse et de l'amour idéal. Ce récit poétique, entre romantisme et surréalisme, est déjà une recherche du temps perdu.

ActuaLitté

Lycée

Sylvie

Court récit autobiographique, de tonalité lyrique, idéal pour l'étude en classes de 2de et de 1re Selon Gérard de Nerval, notre monde interagit avec un au-delà qui règle nos existences. Et quand la femme rêvée supplante la femme réelle, comment aimer ? Voilà tout l'enjeu de la lecture de Sylvie.

06/2022

ActuaLitté

Littérature française

Sylvie

"Sylvie" est un roman écrit par Gérard de Nerval et publié en 1853. Ce roman autobiographique relate l'histoire d'un jeune homme nommé Octave, qui se remémore son amour de jeunesse avec une femme nommée Sylvie, alors qu'il se promène dans la campagne française. A travers les souvenirs d'Octave, le lecteur découvre les joies et les peines de cet amour perdu, ainsi que les émotions intenses et les tourments de la jeunesse. "Sylvie" est considéré comme l'une des oeuvres les plus abouties de Nerval, célèbre pour son style poétique et lyrique, ainsi que pour sa capacité à capturer l'atmosphère romantique de la France rurale du XIXe siècle.

03/2024

ActuaLitté

Littérature française

Edith

Je m'appelle Edith. Je suis née en France, à Grenoble. J'ai été placée par les services sociaux dans une famille d'accueil. A l'âge de 19 ans je me suis enfuie. Je suis arrivée à Paris. La vie d'aventures qui m'a emmenée à Jérusalem et en Inde, n'était pas celle que j'avais imaginée enfant. Ma mère, à laquelle j'avais été arrachée alors que j'étais encore une enfant, avait rêvé pour moi, une vie paisible, entourée de ma famille. Le destin avait prévu bien autre chose. La paix, je l'ai trouvée après un très long voyage. Les imprévus, les contretemps ont jalonné mon existence. J'ai aimé vous faire part de mes espoirs et de mes désespoirs.

03/2023

ActuaLitté

Policiers

Un bon Indien est un Indien mort

Lorraine Bral, une jeune avocate au barreau de Lyon, en vacances dans les montagnes du Haut-Diois, est retrouvée assassinée. Venu de Valence, ville qu'il n'aime pas, l'inspecteur Grand, misogyne désenchanté, mène l'enquête. Quelques jours plus tard, le corps d'un vieil Italien, Gaspard Biaggi, dit " Il Giante ", est retrouvé dans la neige, criblé de chevrotines. Le chaos se serait-il installé sur les cimes ? Dans ce roman aux allures de suspense policier où la Montagne est omniprésente, la ville s'efface peu à peu. L'inspecteur Grand découvre un pays magique où se tiennent sur les hauteurs des guetteurs invisibles, encombrés d'enfance et de souvenirs de guerre. Du sang sur la neige, des vivants et des morts, le passé qui résiste et le présent qui réclame sa part... Grand aura fort à faire pour confondre le tueur et ne pas se transformer à son tour en " Indien ". La tendresse des femmes l'y aidera.

01/2002

ActuaLitté

Littérature française

L'apprentissage du détachement

A Venise-sur-Rhône, pendant une année, trois personnages, Mopse, Reine et S.D., se racontent les rencontres qu'ils font, vraies ou inventées, leurs inquiétudes et leurs désirs. Mêlant souvenirs et temps présent, maîtres anciens aimés - Hölderlin, Walser -, et détestés, - Wagner -, aux personnages de roman comme la Dora Bruder de Modiano, ils voyagent dans un univers à la fois exigu et très vaste, de Venise-sur-Rhône au Portugal, de Marseille à la Finlande. Dans ces récits, Sylvie Durbec déplace la frontière entre le quotidien et l'imaginaire.

08/2000

ActuaLitté

Littérature française

Un été de Reine en Finlande. Voyage au bout de la route

Pour Reine, la narratrice, momentanément délaissée au profit d'une attachée culturelle nordique, le seul voyage possible, après la trahison de Mopse, son amant, est celui qu'elle entreprend à partir de Rochefort, où elle vit et travaille, jusqu'au pays le plus lointain possible : la Finlande. Une Finlande fictive, aride et sèche comme une aire d'autoroute, celle de Laplume, dans le sens Bordeaux-Toulouse, qu'elle ne va plus quitter pendant trois semaines. Dans le motel autoroutier, Reine tente d'échapper à la jalousie qui la ronge en capturant les rêves et souvenirs des passagers. En même temps, elle poursuit une quête inlassable, tissant, telle Pénélope, une toile d'histoires destinées comme par le passé à retenir ou retrouver Mopse : celle du jeune poète qui se souvient d'avoir été humilié ; du peintre japonais qui, pour vendre un tableau, doit assassiner un financier ; du jeune Indien qui est devenu dentiste à Trinidad, recueille le fils de l'Anglaise qui l'avait séduit ; et beaucoup d'autres encore, où se déploient ensemble la passion, la cruauté et la compassion. A moins que cette halte prolongée dans un no man's land où tout un chacun ne fait que passer ne soit au bout du compte, une cure d'" intoxication " amoureuse ? Sylvie Durbec est professeur de lettres dans le Sud de la France. Certains de ses récits sont publiés simultanément sous le titre " L'apprentissage du détachement " par les éditions Fayard.

08/2000

ActuaLitté

Lecture 6-9 ans

Comment faire ?

Comment faire quand on est tout petit et que l'on a peur ? Les animaux, les ballons, les jouets, les doudous et les loups vont aider l'enfant. Un livre de poésie pour les enfants.

06/2018

ActuaLitté

Littérature française

BASCOULARD/OPALKA— Bourges-Portugal-Pologne/Marseille

Ecrire à propos de Marcel Bascoulard, loin de Bourges. Est-ce que ça a un sens ?? Ce retour vers une vie basculée ?? La nécessité d'y revenir : emmené jusqu'ici, le portrait de Bascoulard collé sur le carton à dessins résiste à l'oubli. Appuyé au mur. Noir sur blanc. De toute son absence, il interroge le temps. Comme les autoportraits d'Opalka ?? Bascoulard m'interroge. Que vas-tu faire de mon visage, semble-t-il me demander. (Et moi que vais-je faire du mien ?? ) Il m'aura fallu trois années pour tenter une réponse. Bascoulard assassiné à Bourges, que reste-t-il de lui au Portugal, en 2017 ?? Un grand carton à dessins noir, quelques photos que j'ai amenées avec moi, un article de presse, peu de choses en vérité. Si ce n'est les étranges photos où Bascoulard s'est montré, le plus souvent, costumé en femme. Non pas travesti, costumé. Il me faudra expliquer la distinction entre les deux mots. Plus tard. Ces photos, je les ai achetées à Bourges en 2014. Payées 60 euros. Il y en a une trentaine, la plupart en noir et blanc. Je n'en ai amené au Portugal que quelques-unes. (Plus tard, je les ai apportées à Michel Foissier, mon éditeur. Au retour, presque immédiatement.)

09/2017

ActuaLitté

Littérature française

Fughe

J'ai besoin d'un tunnel pour dormir sans ennui, avais-je pensé ce matin-là en m'éveillant, et d'un enfant aussi, assis de l'autre côté, une botte de trèfle dans les bras, un enfant doux et fatigué qui murmure à mi-voix dans une langue que je ne connais pas. J'avais rêvé beaucoup plus que d'habitude. Beaucoup plus longtemps aussi. Le besoin de rouler m'avait pris à nouveau. Rouler, simplement dans la voiture à écrire. Et naturellement, je m'étais mis à parler tout d'un coup à haute voix alors que j'étais seul. En voiture, la ligne d'encre de la route qui s'éloigne devant moi m'incite quelquefois à la parcourir avec des mots. Parler seul à haute voix, comme un fou, est une activité que je pratique assez fréquemment. Enfant, ça inquiétait ma mère. Plus tard, mes différentes compagnes. C'est devenu, avec le temps, ma manière d'écrire. Surtout en voiture. Souvent je ne sais pas où je vais. Mais, pour une fois, je savais.

06/2015

ActuaLitté

Littérature française

L'idiot(e) devant la peinture

Depuis l'enfance, la peinture. D'abord celle de Soutine, découverte dans un livre offert par mon père, Französische Malerei. Catalogue d'une exposition organisée en 1961 à Wolfsburg où deux tableaux du peintre sont exposés : le portrait de Lina, rouge comme celui de l'idiot d'Avignon et un paysage peint à Céret, tel un cri de couleurs. Mais ma mère : cet homme n'est pas ton père. C'est ma mère d'alors qui prononce ces mots. Celle d'aujourd'hui, que dit-elle ? Est-ce que je sais où est le livre ? L'ombre à Marseille est moins grise qu'ici, dit-elle aussi. Mon père ne sera jamais devenu un vieux monsieur, elle, oui, j'écris son nom : la vieille dame. Ici (où est-ce, ici ? demande ma mère), on part (parle) de peinture, le mot lie mon père au livre, à la couleur rouge, à moi.

06/2015

ActuaLitté

Poésie

Ca, qui me poursuit

Sylvie Durbec écrit l'enfant, celui qui découvre la tristesse [de] la plume sans l'oiseau, ou celui qui découvre les mots écrits / par son grand-père juste avant / le silence définitif. Sylvie Durbec écrit fils et petits-fils, laisse les générations se côtoyer entre elles et se transmettre les douleurs qui les ont traversées. On pourrait croire dans les premiers poèmes de Ca qui me poursuit, qu'il s'agit d'un recueil de famille, au plus près de la poète, un recueil l'engageant elle, la petite fille mais aussi la mère. Mais Sylvie Durbec nous entraîne beaucoup plus loin à travers les champs et un chemin d'herbes disparues aux doigts des pieds des morts. Elle nous conduit au monde, confrontée à toute sa violence. La poète s'interroge au sujet de ces fratries prêtes à mourir ensemble, avec des bombes dans les sacs à dos. D'où vient alors ce mot qui désigne une telle fraternité ? Les mères ont donné un nom à leurs fils, alors comment ont-elles pu rester dans le déni de leurs actes ? Ceux qui tuent à Bruxelles ou à Boston ont un visage et cela poursuit la poète. Le texte monte à ce moment en puissance, il avait démarré tout doucement, presque dans la légèreté. Le lecteur attentif devinera que ce qui s'écrit dans les premiers poèmes prend alors sens : parfois je peux inventer / tout un monde / parfois je ne peux pas / pas même / un / tout petit (...) Cécile Guivarch (extrait de la préface)

09/2020

ActuaLitté

Littérature française

Autobiographies de la faim

Tous nous rêvons que ce qui arrivera sera meilleur que ce qui est arrivé déjà. Ces Autobiographies de la faim tentent de raconter une histoire, celle d'une famille entre Marseille et Tunis, au moment où la Mère, dans sa chambre de la maison de retraite, approche de sa fin. Mais comme le chemin, ton histoire n'a pas de vraie fin. Et l'auteure de confesser, se mettant à distance du tu : Ce que tu aimes par-dessus tout, ici, sous ce ciel vide, c'est divaguer. Des bribes de pays anciens te reviennent, et des mots, vieux de plusieurs siècles. Toi-même tu as mille ans et c'est très bien comme ça. Mais on te tire par le manteau. Il y a une tâche à accomplir. Sans retard. Alors, la raconter, cette histoire, jusqu'au bout impossible, en reliant deux mots qui se confondent à l'oreille et s'opposent violemment : la faim des commencements et la fin des fins. Tout autant qu'une histoire de vies, de corps, un père mort d'avoir trop mangé, une mère qui ne peut plus rien avaler, une fille qui balance entre nourritures blanches et rouges et choisit le vide, c'est une histoire d'écriture, entre prose et poésie, de construction du récit autobiographique avec ces nécessaires mensonges à laquelle on assiste, épousant les mille manières et détours qui nous servent à échapper à notre tâche du jour : mettre le mot fin à l'histoire de la faim. Pour cela, on cheminera dans la forêt du texte et ses images, comme cette robe d'enfant habillant un panneau de circulation. En s'empêchant de penser aux loups qui rôdent.

08/2019

ActuaLitté

Musique, danse

Sylvie & Johnny

Une histoire en photos du couple mythique. Sylvie et Johnny, deux enfants du siècle avec leurs espoirs, leurs tourments, leur vitalité, leur talent et surtout la fougue de ce qu'ils incarnaient : l'avènement du rock'n'roll en France et leur improbable histoire d'amour. Celle d'une jeune fille de famille qui se destinait à un autre avenir que la chanson et celle d'un foudroyant jeune homme tombé éperdument amoureux de cette lycéenne de 18 ans, un soir dans les coulisses de l'Olympia. Les images rassemblées dans ce livre retracent ce qui n'a pas besoin de s'écrire : la force de leur amour pendant près de vingt ans avec, comme pour tout couple - même de légende - des hauts et des bas, un enfant roi chéri de tous les Français et des carrières qui n'ont jamais cessé de briller jusqu'aujourd'hui. La force d'une histoire, de leur histoire, c'est sa durée même au-delà de leur séparation amoureuse, car le respect, la tendresse, les souvenirs ont alors pris le relais pour ne jamais cesser d'écrire la suite.

11/2020

ActuaLitté

Art contemporain

Sylvie Fanchon

Sylvie Fanchon, née en 1953 à Nairobi, au Kenya, a été cheffe d'atelier aux Beaux-Arts de Paris de 2001 à 2019. Dans les années 1990, elle s'inscrit dans le courant "Eccentric Abstraction" qui remet en question l'opposition entre l'abstraction et la figuration. Cette monographie de poche paraît à l'occasion de l'entrée dans les collections des Beaux-Arts de Paris de son oeuvre Caractères et est introduite par un texte de Pierre Alferi. Chaque série du travail de Sylvie Fanchon (Architectures (outils), Motifs, Monochromes décoratifs, Figures, Tableaux scotch et Cortana) est présentée par un court texte de l'artiste et un choix d'oeuvres représentatives.

02/2021

ActuaLitté

Musique, danse

Edith Piaf

Edith Piaf, de son vrai nom Edith Giovanna Gassion (1915-1963), est bien plus qu'une chanteuse de music-hall et de variétés. Celle qui fut très tôt surnommée "la Môme Piaf" est l'incarnation même de la chanson française.

05/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

Edith & Oliver

Belfast, 1906. Edith tombe follement amoureuse d'Oliver, un illusionniste ambitieux qu'elle croise un soir de fête trop arrosée et retrouve le lendemain sur scène, où elle doit l'accompagner au piano. Mais c'est sur la jetée de Dun Laoghaire, bien des années plus tard, que s'ouvre le roman. Edith y attend, avec sa fille, le bateau qui les emmènera en Angleterre et contemple à regret le pays où elle laisse son mari après avoir tout tenté pour le sauver de ses démons et le soutenir à une époque où le music-hall pâtit de l'arrivée du cinéma. Edith & Oliver est une déchirante histoire d'amour qui entraîne le lecteur dans les coulisses du théâtre, porteur de rêve et de magie, dont Michèle Forbes, actrice et scénariste, connaît aussi toute la cruauté.

01/2019

ActuaLitté

Musique, danse

Edith Piaf

Comment ne pas pleurer quand on écoute Edith Piaf ? La regarder vivre dans ces pages, la comprendre peut-être ? Disparue il y a cinquante ans déjà. C'était hier. Elle est toujours avec nous.

09/2013

ActuaLitté

Littérature française

Sylvie-La-Gaffe

Un recueil de récits courts qui dévoile deux mondes : d'un côté le "way of life" de l'Amérique moderne avec ses perles et ses travers ; et de l'autre les affres et les souffrances des pays communistes du milieu du XXe siècle. Et en filigrane, Anne-Marie Sapse explore des thèmes qui lui sont chers : la culture individuelle ou collective, les relations interculturelles, le cosmopolitisme, l'intégration, le temps qui passe... Ainsi, même si les sujets de chacune de ces nouvelles paraissent divers, parfois légers, d'autres fois plus sérieux, elles sont toutes reliées par un point commun : ces récits tendres ou cruels, ironiques ou caustiques portent tous en effet un regard lucide sur la société et les individus.

01/2014

ActuaLitté

Littérature étrangère

Sylvia

Leonard Michaels rencontre Sylvia Bloch en 1960 et l'épouse deux ans après. Leur relation passionnelle se termine tragiquement un soir de 1964. Ce n'est que trente ans plus tard qu'il décide de faire le récit quasi clinique de ce premier mariage. Dans Manhattan alors en plein bouleversement, le couple croise et se mêle à des cohortes de marginaux et d'intellectuels - de Miles Davis à Jack Kerouac, en passant par Lenny Bruce.

01/2010

ActuaLitté

Poésie

Sylvia

"Maintenir vos yeux, comme clarté pure ou diffuse joie, je dois." C'est de ses grands-pères, décédés quasi simultanément, que parle ainsi Antoine Wauters et le devoir qu'il s'impose d'en garder la mémoire éclairée malgré la maladie et la mort est, autant que dette ordinaire de l'amour, effort de la conscience pour ne pas se laisser submerger par le désaveu et la perte. Car la vie est l'expérience crue des contraires : au moment où meurent les deux grands-pères, un enfant vient au monde. De cette expérience à vif, la poésie est la mesure exacte. Celle, ici, de Sylvia Plath dont l'écriture extrême et sans compromis accompagne l'auteur dans ces heures critiques où l'existence douloureusement se tend entre perte et joie. Lire Sylvia, sa soeur dans l'âme, aide alors Wauters à saisir au coeur des circonstances ces vérités intenses que promet à tous la poésie qui ne ment pas : la vie tombe dans sa nuit et la joie demeure.

02/2014

ActuaLitté

Littérature française

Décembre m'a ciguë

La narratrice attend. Elle attend, elle redoute une nouvelle qu'on doit lui annoncer au téléphone. Une mort. Celle d'une grand-mère bien aimée. Elle se souvient, elle évoque des souvenirs d'enfance bien sûr, mais pas seulement. Elle se rappelle les histoires que lui racontait cette grand-mère lorsqu'elle était enfant. Elle se rappelle des moments, des gestes, des paroles, des sentiments. Elle souffre, elle a peur, et puis finalement le téléphone sonne, comme il était prévu. Chaque phrase de ce texte atteint un degré inouï d'intensité et de douleur, de colère contre l'inéluctable. On se dit que non, cela ne peut durer ainsi, à ce niveau tout un livre. Et pourtant si, Édith Azam arrive à fouiller suffisamment profondément en elle pour y trouver un gisement de souffrance qui semble inépuisable ainsi que les mots, toujours nouveaux, pour le traduire.

02/2013

ActuaLitté

Poésie

Bestiole-moi Pupille

Pupille, Bestiole, Le Fou, Deuxième Homme, un huis-clos halluciné et percutant. "Edith Azam creuse les failles du langage pour parvenir à exprimer les grandes questions irrésolues, le sens de la vie, la mort, l'amour, l'incommunicabilité... Disons juste que "c'est une poésie de la chair, du souffle, du rythme... et de l'indicible" comme l'écrit Agnès Houart dans sa postface.

06/2020

ActuaLitté

Poésie

Tellement belle . Garçon-Belle

Découverte par Julien Blaine et Antoine Simon au festival de Lodève, Edith Azam dit de sa poésie " qu'elle a quelque chose d'animal qui la dépasse. Ce chant cellulaire, tension-couteau, est fait d'émotions, du doux jusqu'au carnage, où sons, vibrations et rythmes construisent un langage dans lequel elle cherche la possibilité d'un nouveau souffle qui l'avalerait, et la ferait disparaître. "

04/2007

ActuaLitté

Littérature française

On sait l'autre

"On sait : l'autre. On sait qu'il va venir. Il arrive toujours. Il nous tient par les yeux, nous oppresse. Il contamine notre espace, veut nous réduire à petit feu. On sait qu'il est en bas, là, derrière le mur. C'est à devenir dingue. C'est à devenir : on devient. Presque. Mais non, on ne le laissera pas faire, on ne veut pas finir si vite. Alors on se concentre, on se concentre puis on l'attend, l'autre, le pied ferme. On ne veut pas céder à la panique. On court vers la salle de bains se rincer le visage, puis on relève la tête et soudain, le reflet dans la glace, nous dit droit dans les yeux : On : c'est l'autre".

05/2014

ActuaLitté

Poésie

Qui journal fait voyage

Vous voulez savoir ce que c'est, du côté de l'écriture, parler poétiquement de notre société, qui n'est pas toujours facile à vivre, surtout quand elle n'est pas facile (à vivre) ? Alors ouvrez des catalogues de Salons, d'Expos, etc., lisez les avant-propos inévitables de personnalités, notables, etc., le plus souvent enfilages de lieux communs, banalités, platitudes, etc. Et puis ouvrez le livre d'Edith Azam, à n'importe quelle page : et vous saurez mieux ce que c'est, parler en poète de notre société quand elle n'est pas facile à vivre. Ici, dans les halls de gare, avec la sécu. ou ailleurs, un humour superbe secoue les difficultés, le combat avec le corps et le langage. Jean Esponde

02/2012

ActuaLitté

Lecture 6-9 ans

La northographe me rend malade

Les amoureux des lettres vont adorer ce texte et les cancres se délecter de ce leporello à la désorthographe impeccable. De la pure poésie. Un plaisir brut. "faut pas que je m'affole... faut que le calme me reste bien pis que je prenne beaucoup soin avec beaucoup d'amour de nos mortrogravées pour leur dire aux gens : des poèmes".

02/2014

ActuaLitté

Poésie

Le temps si long

Journal anonyme d'une jeune fermière attendant le retour de son amour ayant rejoint les troupes juste à la fin de la guerre de 1945. Ce texte "brut" est annoté de poèmes d'Edith Azam.

04/2018

ActuaLitté

Littérature française

Caméra

Caméra, en silence, fouille le sol, gratte la terre, recueille les traces de vies incrustées dans la pierre, des résidus de cris, des agglomérats d'hommes totalement inadaptés : à mourir. La douleur ? Caméra ne veut rien en dire. Lorsqu'elle ferme les yeux le néant lui fait signe allongeant toutes les nuits les unes sur les autres. Elle comprend, Caméra, le vide aussi se nomme. Mais comment faire alors, si la langue n'est plus : qu'une arme face à sa cible ?

06/2015