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Ecrits sur le théâtre. Sur le Théâtre intime et sur Shakespeare

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Théâtre

Ecrits sur le théâtre. Sur le Théâtre intime et sur Shakespeare

Ce volume d'Ecrits sur le théâtre correspond à l'étape ultime de l'oeuvre de Strindberg, celle des "pièces de chambre" et de l'Intima Teatern, le petit théâtre que le dramaturge ouvre en 1908 à Stockholm avec le jeune comédien et metteur en scène August Falck. Sur cette scène vont être représentées les oeuvres les plus récentes du dramaturge, Le Pélican, La Maison brûlée, Orage, La Grand-route, La Sonate des spectres mais aussi, parmi ses anciennes pièces, quelques-unes des plus fameuses : Père, Mademoiselle Julie, La Danse de mort I et II... Comme tout au long de sa carrière, le Strindberg de la fin de vie représente à la fois la figure du solitaire absolu et celle, en apparence contradictoire, d'un artiste qui, tout en s'inscrivant dans la tradition la plus exigeante, reste lié aux courants les plus novateurs de son temps. C'est ainsi qu'on verra se pro-filer, à côté des présences tutélaires de Shakespeare une large part des "Lettres au Théâtre intime" lui est consacrée et de Goethe, les silhouettes avant-gardistes de Maurice Maeterlinck, de Gordon Craig, de Max Reinhardt... Grand inventeur de théâtre, l'auteur de La Sonate des spectres ouvre la voie au théâtre expressionniste et à bien d'autres révolutions esthétiques, dont le surréalisme et Antonin Artaud. Les textes ici réunis, qu'il s'agisse d'un essai comme le Mémorandum ou de notes plus brèves et souvent polémiques, constituent le carnet de bord d'un metteur en scène à distance qui tantôt passe ses consignes sur la dramaturgie, sur le jeu, la scénographie à August Falck, tantôt s'adresse directement à la troupe de jeunes comédiens que ce dernier a réunie.

04/2014

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Pléiades

Ecrits sur le théâtre

Bertolt Brecht (1898-1956) a écrit des centaines de textes (ou de fragments) sur la théorie théâtrale. Mais il en a fort peu publié et, à l'exception, notable, du Petit organon et de quelques brefs essais, il n'a pas laissé de traité en forme. Il reste que la pratique du dramaturge est inséparable chez lui de la réflexion sur le théâtre. Ainsi ne cesse-t-il d'approfondir et de reformuler - ses manuscrits en témoignent - l'ensemble des questions d'esthétique (imitation, illusion, proximité ou distance, rôle dévolu au public...) qui ont été débattues par ses grands prédécesseurs, Aristote, Diderot, Lessing, Hegel et Schiller... Ce faisant, il confronte ses thèses à celles de ses contemporains, Stanislavski au premier chef. En treize sections à la fois thématiques et chronologiques, ce volume rassemble l'ensemble des Écrits sur le théâtre de Brecht, y compris - pour la première fois en langue française - ceux qui ont été récemment révélés par la dernière édition allemande de ses ouvres complètes.

10/2000

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Théâtre

Ecrits sur le théâtre

Avec ses quelque dix pièces, qui figurent en bonne place dans le répertoire des scènes allemandes, Friedrich Schiller assume et fait fructifier un héritage multiple, légué par le modèle antique, la dramaturgie shakespearienne et les réflexions de Lessing sur l'esthétique et la pratique théâtrales. Moins connue que sa production dramatique, son oeuvre théorique, accessible ici dans son intégralité, n'en est pas moins essentielle pour comprendre les interrogations et les enjeux esthétiques qui la sous-tendent. Ces Ecrits sur le théâtre, à travers la grande variété de formes qui les caractérise (préfaces, avis au public, comptes rendus critiques, traités d'esthétique), dessinent le portrait d'un auteur qui, de la scène de Mannheim à celle de Weimar, a toujours fait preuve d'une connaissance intime de la pratique théâtrale dans toutes ses composantes, une connaissance dont s'est abondamment nourrie sa réflexion sur les modalités, les potentialités et les visées de l'art dramatique. Cette riche expérience théorique et pratique de la scène, l'homme des Lumières lucide, vigilant mais convaincu qu'est Schiller la met au service d'un art dont il fait le support, vivant et dynamique, d'une éducation esthétique de l'homme, elle-même garante d'un équilibre anthropologique et social. C'est au théâtre que Schiller confie le soin de réconcilier l'homme avec le monde et avec lui-même.

02/2012

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Théâtre - Essais

Ecrits sur le théâtre

La fécondité véritable d'Artaud est celle d'un discours qui porte en lui la force d'une pensée sur le théâtre visant à briser les frontières de ce qui est. Comme le rappelait Grotowski : " Artaud est un poète du théâtre, c'est-à-dire un poète des possibilités" . C'est cette ouverture des possibles qu'il faut chercher dans les textes d'Artaud, en n'oubliant pas de se rappeler sa vision de la force des mots, habités par une énergie capable de rejoindre la force des gestes. De cette fusion de moyens d'expression chargés de force naîtra, pour le théâtre, un pouvoir d'efficacité comparable à une authentique action magique. Une efficacité capable d'atteindre le spectateur dans son esprit mais aussi dans son corps. Peut-être pourrait-il en être ainsi pour certains lecteurs ... La beauté mais aussi la difficulté des textes d'Artaud vient aussi de l'importance de leur dimension poétique, de l'énergie d'une parole qui s'avance par métaphores et se charge de visions. Mais de visions dessinant pour le théâtre un horizon limite vers lequel se diriger, traçant ainsi un chemin vers la quête de réponses concrètes. En effet la pensée du théâtre qu'il propose n'en porte pas moins en elle, dans sa radicalité, l'ouverture aux enjeux concrets de la mise en scène dans son travail sur le langage, sur l'espace, sur le jeu de l'acteur, sur la relation au spectateur. Artaud n'ignore rien de la matérialité scénique, mais il la charge d'une signification qui doit dépasser cette simple matérialité. Les textes d'Artaud tracent le chemin vers un modèle rituel que les grandes expériences des années soixante (Brook, Grotowski, le Living theatre, Barba) se sont réapproprié et qui habite encore certaines expériences contemporaines comme celle de Romeo Castellucci.

06/2022

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Théâtre

Théâtre épique, théâtre dialectique. Ecrits sur le théâtre

Comment le théâtre d'illusion et d'empathie du début du XXe siècle, captant le spectateur par une sorte de transe, aurait-il pu fonder et cautionner les projets dramatiques auxquels Brecht songeait ? Il était donc obligé de recourir à de nouvelles formes, bien que ces formes n'aient pas été tout à fait nouvelles. Les tableaux du théâtre religieux du Moyen Age, les drames de Büchner ou ceux de Lenz lui montrèrent le chemin pour un théâtre de l'âge scientifique. Mais pour contrebalancer l'effet épique, à savoir la perte ou la chute de tension sur le plan théâtral et rendre la quête de solutions sur le plan social plus véridique, voire plus efficace, un autre moyen est nécessaire. Cet élément, Brecht le trouva, ce fut la dialectique.

12/1999

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Théâtre

Une mémoire. Nouveaux écrits sur le théâtre

"Comme j'ai vu beaucoup de pièces de théâtre, participé à bien des répétitions, traduit ou commenté plusieurs auteurs, réfléchi sur quelques questions concernant l'art de l'acteur, décrit quelques spectacles, et que ce qui suit en témoigne, Une mémoire est le titre qui s'impose. Mémoire, au féminin, veut dire qu'on était là, qu'on a plutôt aimé, qu'on a tenté d'exercer quelque pensée, et qu'on se souvient." Voici l'intention de l'auteur, en réunissant ici autant de textes inédits que de textes publiés dans des revues, des colloques ou dans le Journal du Théâtre de la Ville. En hors d'oeuvre : le vers de théâtre, l'alexandrin, parce qu'il l'a beaucoup pratiqué et enseigné. Ensuite, à propos de la mise en scène, plusieurs textes consacrés à Patrice Chéreau, avec qui François Regnault a travaillé douze ans comme collaborateur et traducteur. Puis, des études sur des auteurs de théâtre : Corneille, Molière (collaboration constante avec Brigitte Jaques-Wajeman, avec qui il a fondé la Compagnie Pandora), Sartre, Pirandello, Brecht, Horváth (avec Emmanuel Demarcy-Mota), Ionesco, Dubillard, Crimp, Minyana, Koltès. Enfin, un texte sur les spectateurs de théâtre dans la conjoncture récente et des textes théoriques sur le théâtre (identification, distanciation, catharsis, le comique, théâtre et psychanalyse) et sur la danse (Cunnigham, Pina Bausch). Un recueil patrimonial pour transmettre une riche expérience raisonnée de théâtre aux nouvelles générations. Enrichi de photographies de Cosimo Mirco Magliocca. François Regnault, homme de théâtre et théoricien, réunit ici de nombreux articles inédits ou publiés dans des revues sur le théâtre ; une somme dans l'esprit d'une transmission aux nouvelles générations.

09/2018

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Théâtre

L'espace vide. Ecrits sur le théâtre

Peter Brook n'est pas seulement un metteur en scène et pas seulement un théoricien, même pragmatique, du théâtre. Sans l'avouer, du moins dans ce livre, il a de plus grandes ambitions. Le théâtre est pour lui. à coup sûr, une fin. Mais il est aussi un moyen de fonder et d'entretenir une communauté d'hommes et de femmes capables de porter atteinte, par leur seul exemple, à un ordre établi, d'apporter une inquiétude et un bonheur que d'autres arts du spectacle, trop dépendants des forces économiques qu'ils pourraient dénoncer, ne peuvent faire éclore. Voici un livre indispensable à ceux qui aiment le théâtre et à ceux qui ne l'aiment pas. A ceux qui en font et à ceux qui y assistent. Car il y est autant question du public que des interprètes, acteurs ou metteurs en scène, grâce auxquels le théâtre, écrit ou non écrit, peut vivre.

01/2014

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Théâtre

Le souffleur inquiet. Et autres écrits sur le théâtre

Ce volume rassemble les articles critiques et théoriques de Jean-Marie Piemme publiés dès 1984 sous le titre Le Souffleur inquiet dans la revue Alternatives théâtrales. Produire et transmettre le meilleur de la pensée, fournir et faire passer les idées les plus exigeantes et les plus aiguës, dans un langage qui, lui, doit demeurer accessible à tous, tel est le paradoxe du « souffleur inquiet », condamné à se faire pédagogue, c’est-à-dire, tout simplement, à se faire entendre. Dans son devoir d’inventaire et de redéfinition, cet essai de Jean-Marie Piemme anononce à bien des égards L’Exhibition des mots (1992) et Le Théâtre est-il nécessaire ? (1997) de Denis Guénoun, ou encore À quoi sert le théâtre ? (2003) d’Enzo Cormann.

10/2012

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Théâtre

ECRITS SUR LE THEATRE. Tome 5, Le Monde

Antoine Vitez n'a cessé de soumettre la pratique de son art à un constant effort d'élucidation par l'écriture. Il avait le projet de rassembler tout ce qu'il avait écrit en un livre «sur le théâtre et sur ce que l'on appelle la vie» intitulé Chronique. Théorie, rêves, inventaires, lettres, notes, manifeste : écrire anticipait, accompagnait et prolongeait sans cesse le mouvement de son théâtre. C'est donc à partir de l'intégralité des archives personnelles d'Antoine Vitez qu'a pu être établie cette édition. Les textes sont de nature très diverse : réflexions sur les projets en cours, journal de mise en scène, journal de cours, positions, propositions et projets à l'intention des collaborateurs, lettres à des proches ou à des acteurs de la vie politique et intellectuelle, à quoi s'ajoutent tous les textes déjà publiés, articles, programmes, déclarations publiques. On y suivra le voyage d'une pensée inquiète, exigeante, qui, partant toujours de la scène, lieu des simulacres, parcourt le monde, l'histoire, la société et dessine les figures mêlées de l'acteur, du metteur en scène, du maître mais aussi de l'écrivain, du traducteur, de l'intellectuel, du citoyen.

11/1998

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Théâtre

ECRITS SUR LE THEATRE. Tome 1, L'école

Antoine Vitez n'a cessé de soumettre la pratique de son art à un constant effort d'élucidation par l'écriture. La publication de ses écrits sur le théâtre propose un ensemble important de textes - notes, journaux de travail, articles, entretiens, publiés ou inédits. On suivra le voyage d'une pensée inquiète, exigeante, qui, partant toujours de la scène, lieu des simulacres, parcourt le monde, l'histoire, la société et dessine les figures mêlées de l'acteur, du metteur en scène, du maître mais aussi de l'écrivain, du traducteur, de l'intellectuel, du citoyen. Ce premier volume, consacré à l'Ecole, à ce lieu de l'exercice perpétuel, c'est le livre du maître que fut Antoine Vitez de 1966 à 1989. Il révèle, au travers de textes dont nombreux sont inédits ou maintenant introuvables, le théoricien du jeu de l'acteur le plus original et le plus rigoureux de son temps.

06/1994

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Théâtre - Essais

Témoignages sur le théâtre

"Pourquoi écrit-on une pièce ? Pourquoi la joue-t-on ? Pourquoi va-t-on la voir ? Pour le goût qu'ont certains de présenter des fables, et d'autres de les voir ; goût qu'il est difficile de définir, d'expliquer et qu'on pourrait appeler au fond la vocation du théâtre. Chez certains, elle consiste à écrire, chez d'autres à écouter, chez d'autres enfin à jouer. C'est l'appel du théâtre". Publiés à titre posthume, les souvenirs, réflexions et pensées de Louis Jouvet sur le théâtre et le métier de comédien constituent le testament professionnel d'un acteur immense et passionné.

06/2022

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Théâtre

ECRITS SUR LE THEATRE. L'humour tragique de la vie

"Ignorant les avoir cherchés, ces personnages qu'on voit maintenant sur la scène, je les ai eus vraiment devant moi, vivants à pouvoir les toucher, à percevoir jusqu'à leur souffle. Là debout, plongés chacun dans leur désarroi secret, et tous ensemble reliés par la naissance et le développement de leurs destins entremêlés, ils attendaient que je les fisse entrer dans le monde de l'art, composant d'après leur personne, leurs passions et leurs aventures un roman, un drame ou tout au moins une nouvelle".

01/1999

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Théâtre

Shakespeare, le marrane du théâtre. Essai sur Le Marchand de Venise

Un jour de l'année 1596, Shakespeare écrit Le Marchand de Venise. C'est un véritable tournant dans son oeuvre. Une rupture qui lui donnera la force d'écrire plus d'une trentaine de pièces. Déjà surnommé par un de ses contemporains, Robert Green, un "ébranleur de scène" ("Shakes-scene"), cet ébranlement va entraîner la production de la matière même du théâtre. Le grand Will libère la parole (30 000 mots différents) et invente la vie rêvée des personnages. Que s'est-il passé ? Rien de moins que le télescopage entre la volonté de dépasser son double marranisme originaire, juif par le père, catholique par la mère, et le traumatisme de la mort de son fils Hamnet. Face au silence qui lui est alors imposé, il décide, en effet, de mettre tous ses conflits intérieurs sur la table. Mais pas n'importe comment. Shakespeare est dans Shylock. L'association entre "Sh", "Y" ("I") et "Lock" indique qu'il parle, mais "sous serrure". "Moi, Shakespeare, sous serrure". Ses conflits sont réélaborés. Un siècle plus tard, Spinoza fera de même avec la philosophie. Mais Shakespeare n'est pas un "marrane de la raison", c'est un "marrane du théâtre". Il se préoccupe de montrer ce que sont des vies qui ont vraiment relégué le monde d'hier, judéo-chrétien, mais aussi latin et grec, au musée des accessoires, non sans les parodier de mille et une manières. Ainsi, Gérard Huber prend-il cet exceptionnel marrane en filature et démontre que le monde d'aujourd'hui ne peut plus se passer de la "marranité" de Shakespeare qui, tout en exigeant que la vérité l'emporte sur le mensonge, démontre que la mauvaise foi et le parjure sont toujours triomphants. Un essai passionnant sur le théâtre de Shakespeare qui, grâce à l'analyse rigoureuse et psychanalytique menée par l'auteur, éclaire d'une façon novatrice bien des problèmes de notre époque.

04/2017

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Théâtre

Ecrits sur le théâtre. Tome 2, Edition revue et augmentée

L'aventure de Vsevolod Meyerhold des années 20, c'est celle d'un artiste qui s'engage résolument et rapidement aux côtés de la Révolution, parce qu'il ne peut séparer révolution politique et révolution théâtrale. Son " Octobre théâtral " ouvre la scène à la rue, au travail corporel (biomécanique) et à l'analyse politique. L'étude des grandes traditions commencées dans les années dix s'approfondit. Le plateau devient un laboratoire, esthétique et politique, où l'on expérimente et élabore des techniques complexes, où l'on prend tous les risques. On verra, dans ce volume fortement augmenté, les incroyables obstacles rencontrés dès 1918 à Moscou par Meyerhold pourtant membre du parti communiste, les fermetures ou menaces de fermeture de son théâtre, ses polémiques violentes avec ses disciples, les liens tissés avec E. Vakhtangov... On comprendra mieux l'intérêt pointu porté par le metteur en scène aux " neurosciences " de son époque et son approche scientifique et musicale du jeu d'un acteur-poète. Meyerhold remet en cause, radicalement, tout le théâtre. Il dénude la scène en y installant la machine à jouer constructiviste, il utilise les techniques de cirque, de cinéma, et toute son immense culture plastique et musicale. Il pratique collage et montage dans un travail dramaturgique poussé sur le grand répertoire classique russe - ce qui lui permet de regrouper autour de lui de nouveaux auteurs (N. Erdman). 1917-1930, c' est aussi la période de collaboration avec V. Maïakovski, " l'ami bien-aimé ". Avec le suicide du poète, Meyerhold perd un de ses grands soutiens. Une corde se brise et l'on parle déjà de cette chose suspecte que serait le " meyerholdisme "... Cet ouvrage dont la construction nouvelle cherche à rendre toute l'effervescence créatrice de l'artiste-chercheur, curieux de tout et présent sur tous les fronts, se termine sur cette date tragique. Quatorze spectacles dont pas un ne répète l'autre en quatorze ans à peine - sans compter les travaux de laboratoire, les projets avortés (neuf au théâtre et au cinéma), la participation à des spectacles réalisés par d'autres. Des textes de critiques ou de collaborateurs ont été introduits dans ce livre pour que le lecteur puisse se faire une meilleure idée des spectacles et des débats passionnés qu'ils soulevèrent. Ce corpus " étranger " complète le corpus meyerholdien - proclamations, manifestes, interventions, exposés, entretiens, cours, conférences, programmes de travail, articles - produit dans le feu de l'action. Meyerhold crée et parle beaucoup en ces années-là, d'où les guillemets qu'il faudrait sans doute mettre à " Ecrits " sur le théâtre pour ce tome 2. " Le trésor " disait S. Eisenstein en parlant des archives de son Maître qu'il eut par la suite le courage de cacher. Pour nous aussi, sans aucun doute, encore un trésor... Béatrice Picon-Vallin.

09/2009

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Théâtre

Ecrits sur le théâtre. Tome 2, La scène (1954-1975)

Longues rêveries sur les poèmes, échos des répétitions, conversations infinies avec les acteurs : Antoine Vitez élucidait la vie par le théâtre et le théâtre par l'écriture. De 1954 à 1975, les écrits de l'acteur du spectateur, du traducteur que fut aussi Antoine Vitez se mêlent à ceux du metteur en scène pour inventer et réfléchir la pratique du théâtre. Journaux de travail, critiques dramatiques, projets, lettres, notes aux collaborateurs, programmes et manifestes, " La Scène " rassemble les écrits, pour la plupart inédits ou introuvables, qui composent ensemble le livre de bord d'un voyage à travers les œuvres et leur représentation.

10/1995

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Théâtre

Ecrits sur le théâtre. Tome 3, La scène (1975-1983)

La plus belle part de l'écriture d'Antoine Vitez sur le théâtre prend la forme d'une médiation dont les motifs se tissent à partir d'une autre écriture, celle des poèmes dramatiques. Lisant Claudel, Hugo, Vinaver, Brecht... Antoine Vitez écrit dans sa langue, celle des corps, des voix et de l'espace de la scène à venir, le " poème second " qu'il poursuivra avec les acteurs. Ces textes sont le laboratoire de secrètes recherches que Paul Valéry évoquait à propos des Carnets de Léonard de Vinci : un espace de travail où le souci de la fabrique et le manifeste esthétique se confondent.

10/1996

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Théâtre

Mes idées sur le théâtre

"Mes idées sur le théâtre" ... ce titre est presque de Claudel. Il dit bien surtout ce que sont ces textes : projets, suggestions, propositions toutes personnelles... Dramaturge, Claudel n'est jamais resté indifférent à la réalisation de ses oeuvres : il aimait à intervenir et, non sans irriter parfois ses metteurs en scène, prodiguait conseils et indications. Il s'intéressait aux problèmes techniques, inventait des mises en scène, imaginait des expériences dans les domaines de la diction, de la musique, du geste... Il en rêva quelques-unes, en réalisa d'autres. N'a-t-il pas écrit des ballets, des mimodrames, et, après Le Soulier de satin, libéré d'une certaine manière de son oeuvre dramatique, ces pièces dont chacune est une "expérience" : Le Livre de Christophe Colomb, Jeanne au bûcher, Le Festin de la Sagesse... ? Il eût souhaité un "spectacle total" , dans lequel la danse, la musique, le cinéma... auraient soutenu le poème. De sa correspondance, d'articles, de conférences... , il était aisé de composer un ensemble de textes ; choisis et présentés par Jacques Petit et jean-Pierre Kempf, ils sont groupés suivant un ordre chronologique qui souligne les goûts et les curiosités de Claudel. C'est bien un homme de théâtre qui y apparaît, ou plutôt un poète rêvant sur les possibilités du théâtre.

12/1966

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Petits classiques parascolaire

Coup de théâtre sur le Nil

Jeune, séduisante et comédienne jusqu'à la pointe de ses bottines, telle est la jeune Coralie, l'actrice vedette du théâtre de l'Ambigu. En ces temps troublés qui suivent la révolution de 1830, Paris est prêt à prendre les armes si l'occasion se présente. C'est le moment choisi par Selim Pacha pour enlever Coralie et en faire la perle de son harem. Direction l'Égypte et ses pyramides. Notre jeune héroïne se laissera-t-elle conduire sans résistance jusqu'à son lieu de détention ? Survivra-t-elle à l'épreuve du désert ? Le vent de l'aventure souffle depuis les grands boulevards parisiens jusqu'à la vallée des Rois... L'accompagnement pédagogique donne les clés indispensables à l'étude d'une bande dessinée : les particularités et l'histoire du genre, le vocabulaire approprié, l'élaboration des personnages. Une façon simple de mettre en œuvre la lecture de l'image. Par ailleurs, la période choisie par les créateurs permet de réfléchir sur la première "égyptomanie", celle du XIXe siècle.

01/2000

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Littérature française (poches)

Théâtre intime

C'était un après-midi d'été de la fin des années soixante-dix, dans le théâtre à ciel ouvert de Petit-Couronne. Je venais de rencontrer Anne-Marie, qui, dans Le Cid, interprétait la fière Infante. Pendant les répétitions et les ultimes réglages sous un soleil déclinant, une ombre vint s'asseoir à mes côtés, sur les gradins, et en silence me prit la main. C'était Anne Philipe, dont je ne saurai jamais si elle venait, ce jour-là, applaudir sa prometteuse fille de vingt ans ou se souvenir de l'immortel Rodrigue d'Avignon. Peut-être n'ai - je écrit Théâtre intime que pour répondre, longtemps après, à cette question restée en suspens. Qui jouait sur scène, ou plutôt qui voyait-on jouer ? Quel cœur battait sous cette longue robe d'Infante : une fille sans père ou la fille d'un mythe ? La jeune femme que j'aimais ou celle qui, dans la lumière des projecteurs, déjà ne m'appartenait plus ? ". Ce livre a reçu le prix France-Télévision 2003.

05/2004

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Critique littéraire

Shakespeare : théâtre et poésie

Quand il entreprit de traduire le théâtre de Shakespeare, Yves Bonnefoy fut soudain en présence, non pas des pièces comme telles, de leur sujet, de leur sens, mais, d'abord, de mots sur une page, de phrases qui s'élançaient dans des vers, d'une voix. Il décida de prêter moins attention aux situations et aux émotions que cette parole faisait entendre qu'aux mots et aux vers qui portaient ces mots, aux frémissements qui secouaient ces pages et en contredisaient même, à des moments, le discours. Quelque chose se jouait là qui n'était pas seulement le devenir d'une action ou les pensées ni le sentiment d'une personne, moins encore de grands aperçus sur la société d'une époque, mais un événement bien plus profond : la poésie à son plus fondamental. D'où la question que pose aujourd'hui Yves Bonnefoy : ne serait-ce pas l'intelligence puis l'adoption du projet de la poésie, en sa visée propre, en sa spécificité, qui caractérisent le mieux Shakespeare, expliquant ses choix, explicitant sa grandeur ? Telle serait la raison de sa durable et considérable importance dans des sociétés et des siècles si autres pourtant que les siens.

04/2014

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Théâtre

Théâtre et christianisme. Etudes sur l'ancien théâtre français

Est développée dans ce volume une thématique qui n'a cessé d'être parcourue pendant plusieurs lustres par l'auteur : celle des rapports parfois harmonieux, souvent conflictuels, entre notre théâtre français et la religion chrétienne. Dans une version revue et mise à jour sont proposées ici une petite quarantaine d'études qui portent essentiellement sur l'ancien théâtre : drames liturgiques et mystères du Moyen Âge ; théâtre de la Renaissance et du siècle classique. Est enfin offert au lecteur une ouverture sur le XXe siècle, avec Péguy, Claudel et Mauriac. La paix est désormais signée entre les Églises et le théâtre ; mais, l'art théâtral ayant subi de radicales métamorphoses, le théâtre catholique du XXe siècle ne peut plus être le théâtre religieux des siècles anciens ! / The 40-odd studies revised for this volume explore the sometimes harmonious, often contentious relationship between French theatre and Christianity. Most focus on rather ancient works, from the Middle Ages to the era of classicism, but the 20th century is glimpsed at through the works of Péguy, Claudel and Mauriac.

09/2015

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Petits classiques parascolaire

L'illusion comique. Et autres textes sur le théâtre dans le théâtre

Un père inquiet du sort de son fils disparu depuis dix ans s'adresse à un magicien ayant le pouvoir de le faire apparaître. La grotte se transforme alors en véritable scène de théâtre. L'Illusion comique est une comédie considérée comme un modèle du théâtre dans le théâtre, principe dramaturgique qui eut une grande influence dans la littérature. L'anthologie proposée dans ce volume en illustre les principales caractéristiques et les évolutions du XVIe siècle à nos jours.

08/2012

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Théâtre

Carlo Gozzi, écrits sur le théâtre. Dramaturgie de l'acteur et poétique théâtrale

Dramaturge vénitien, Carlo Gozzi (1720-1806) se fait d'abord remarquer en publiant des pièces et poèmes satiriques. Défenseur de la commedia dell' arte et de la littérature toscane contre les influences étrangères, il se pose en rival de Goldoni et de son théâtre réaliste. Il devient célèbre pour ses fables théâtrales, qui font se côtoyer sur scène la bouffonnerie des masques italiens et le merveilleux des contes populaires et littéraires, autour de situations puissantes. L Amour des trois oranges (1761), Le Roi-cerf et Turandot (1762), de véritables triomphes en leur temps, traversent encore la culture occidentale. Modèles de création pour les romantiques allemands (Goethe. Schiller et surtout Hoffmann), ses pièces ont inspiré de nombreux compositeurs d'opéra (Wagner, Puccini. Prokofiev) et ont été servies au XXe siècle par de grands metteurs en scène (Meyerhold, Copeau, Pitoëff. Strehler, Besson, La MaMa), confirmant ainsi leur vocation essentiellement théâtrale.

10/2010

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Critique littéraire

Les miroirs de Thalie. Le théâtre sur le théâtre et la comédie-française (1680-1762)

Le " théâtre sur le théâtre ", procédé par lequel le théâtre se prend explicitement pour objet, connaît en France une vogue inégalée entre 1680 et 1762. Principalement constitué de genres mineurs, ce répertoire apparaît comme une caractéristique majeure de la production dramatique de cette période, notamment à la Comédie-Française.

05/2019

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Théâtre

Le théâtre dans le théâtre sur la scène française du XVIIe siècle

Invention jaillie au cœur de ce qu'on appelle aujourd'hui " l'âge baroque ", le procédé du théâtre dans le théâtre a contribué à donner leur relief aux chefs-d'œuvre de Shakespeare (Hamlet, La Tempête), de Calderon (Le Grand théâtre du monde), de Corneille (L'illusion comique) et de Molière (L'impromptu de Versailles, Le Malade imaginaire). Si la définition en est simple - enchâsser une pièce ou des fragments de pièce dans une autre -, la technique mise en œuvre est autrement plus complexe que celle de l'ancien jeu romanesque du récit dans le récit. Le théâtre dans le théâtre est tout à la fois un exercice de virtuosité littéraire jouant sur les effets de miroir, une entreprise subtile de démontage des rouages de l'art dramatique, et une mise à distance réflexive de la condition humaine. La matière de l'examen est fournie par une quarantaine de pièces de Rotrou, Corneille, Molière, Scudéry et quelques contemporains.

12/1996

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Théâtre

Variations sur le paradoxe 9. Théâtre, tableau et poème - Tome 1, Théâtre dans le monde, théâtre dans le théâtre

Notre démarche emprunte la principale voie théâtrale : celle de la contradiction potentielle de la scène en texte et en monde. Dans cette réflexion, on parlera de quelques figures (Molière, Racine, Calderón). Ou comment le théâtre finit-il par organiser ce double enjeu. Dans un premier dispositif, on parlera de la perspective, du " Miroir du prince " (Machiavel, Baltasar Gracián), de la scène à l'italienne, de l'enjeu du théâtre comme " tableau vivant ", en prise à la voix et au silence (Diderot). Le " miroir du Prince ", qui dérive de la construction de théâtres selon la nouvelle mise en ordre de l'espace (à l'italienne), établit la liaison entre le théâtre dans le monde et le théâtre dans le théâtre. On suit la voie sinueuse qui va de l'un à l'autre. Dans un deuxième dispositif, on visera les éléments de base théâtraux toujours actuels : mises en scène, didascalies, acteurs, temporalités, espaces, gestes et silences.

11/2018

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Critique littéraire

Shakespeare : Le poète au théâtre

Pourquoi le plus grand poète anglais a-t-il choisi d'écrire avant tout pour le théâtre ? Telle est la question essentielle que pose Michael Edwards, lui-même poète, essayiste et grand spécialiste de Shakespeare, à qui il a déjà consacré plusieurs livres. En étudiant comment Shakespeare oeuvre en poète dans tous les aspects d'un travail pour la scène, il montre que la multiplicité des personnages dans chaque pièce l'incite à renoncer à une seule perspective et à soumettre sa vision au jugement de situations concrètes. Shakespeare dépasse le lyrisme du moi en se hasardant sans cesse dans le je des personnages, même secondaires. Il transforme ainsi la poésie en parole, maintient l'oralité, et devient le " poète des autres ". Pour développer ses idées, Michael Edwards a sciemment choisi des pièces moins connues : Les Deux gentilshommes de Vérone, Peines d'amour perdues, Troilus et Cressida, Mesure pour mesure, Tout est bien qui finit bien et Cymbeline. Couvrant toute la carrière de Shakespeare, elles sont particulièrement aptes à éclairer la question, et se révèlent d'une richesse insoupçonnée. Elles lui permettent également de redéfinir le théâtre - lieu autre, à la fois matériel et fictif, image parfaite de ce changement du réel et du moi qui serait la tâche fondamentale de la poésie. En suivant inversement le travail du dramaturge dans les Sonnets, Michael Edwards propose une lecture claire et passionnante de ces poèmes mystérieux qui explique enfin leur sens et leur place dans l'oeuvre de Shakespeare.

09/2009

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Théâtre

Le Chasseur et le Gibier. Notes sur le théâtre

J'en suis récemment venu à penser que le jeu ressemble à l'écriture, qui sont tous les deux proches de la natation. La première règle évidente de la natation, serait : "Ne pas se noyer"

05/2012

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Théâtre

ALLAIS SUR SCENE. Théâtre complet

Comédies, vaudevilles, revues, féeries, proverbes - Alphonse Allais a bien écrit et fait représenter deux douzaines de pièces en moins de dix ans, de 1896 à 1904. Toutes celles qui ont été retrouvées sont rassemblées dans ce volume. Cinq, entièrement inédites, reproduites pour la première fois d'après les manuscrits. Deux publiées du vivant d'Alphonse Allais, jamais réimprimées depuis un siècle. Trois épuisées depuis plus de trente ans. C'est la première fois que paraît depuis sa mort en 1905 un tel ensemble d'inédits d'Alphonse Allais - le dernier humoriste avant l'an 2000, présenté par François Caradec.

03/1999

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Littérature étrangère

Essai sur Shakespeare

Essai sur Shakespeare / Fagus Date de l'édition originale : 1923 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021