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Ecrits intimes. Carnet, cahier, feuillets 1929-1938

Extraits

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes : Oeuvres poétiques ; Oeuvres en prose

Ce coffret réunit en deux volumes les oeuvres complètes d'Ossip Mandelstam traduites du russe par Jean-Claude Schneider. I. Oeuvres poétiques, en édition bilingue, texte russe en bas de page. La Pierre (1913/1915/1923), Tristia (1922), Le Livre de 1928, Poèmes non rassemblés en recueil ou non publiés (1908-1934), Cahier de Voronej (1935-1937), Poèmes non inclus dans les Cahiers (1935-1937) et, en appendice : Poèmes de jeunesse (1909-1911) et poèmes pour enfants (1925-1926). II. Oeuvres en proses. Le Bruit du temps (1925), Féodossia (1925), Proses éparses, esquisses (1922-1927), Essais, articles (1913-1932), De la poésie (1928), Le Timbre égyptien (1928), La Quatrième Prose (1929-1930), Le Voyage en Arménie (1933), Entretien sur Dante (1933) et, en appendice : écrits de commande ou alimentaires.

03/2018

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Littérature française

Ecrits intimes. Carnet, cahier, feuillets 1929-1938

Dans ces carnets et feuillets inédits des années 1929-1938, Guillevic n'est pas encore le poète qu'il désire devenir. Il s'exhorte, se tempère, s'observe, se compare, se corrige. Il regarde en lui et autour de lui. Convaincu qu'il a une vocation, il doute de pouvoir la réaliser et il en souffre. Seuls exemples connus chez lui d'une forme d'écriture qu'il abandonnera bientôt au profit du seul poème, ces notations brutes et abruptes nous découvrent un écrivain au seuil de son oeuvre. S'exerçant à tout rendre concret et palpable dans un univers pour lui sans hiérarchie, Guillevic est habité par la nécessité non pas de se dire, mais de dire le monde et d'en inscrire l'équation dans un langage qui le pénètre et tente de révéler des instantanés de l'être au coeur de la matière.

06/2019

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Littérature étrangère

Journal : 1918-1921, 1933-1939

C'est toujours un rare privilège de pénétrer dans la vie quotidienne d'un grand écrivain. Avec le Journal de Thomas Mann, le privilège est multiple : nous participons à ses petites joies et à ses petites misères de tous les jours, mais aussi à l'élaboration de son ouvre au fur et à mesure qu'il y travaille, qu'il forme des projets pour l'avenir, qu'il livre ses textes à la publication. Mais l'intérêt essentiel de ce Journal, ce sont sans doute les réactions à chaud de l'auteur face à la situation politique, d'abord dans les années 1918 à 1921, période où il vit intensément la fin de la Première Guerre mondiale, les troubles de la République des Conseils de Munich et les débuts de la République de Weimar. Il faut ensuite attendre 1933 pour que le Journal reprenne son fil. Nous ne saurons donc jamais comment Thomas Mann a ressenti la première tentative de faire fonctionner en Allemagne un Etat démocratique. Surpris par la prise de pouvoir de Hitler alors qu'il effectuait un séjour en Suisse, il comprend aussitôt la gravité de ce qui se passe et décide de ne pas rentrer en Allemagne. Dès lors, son Journal nous fait vivre sa répulsion vis-à-vis du national-socialisme, les problèmes que lui pose l'abandon en Allemagne de sa maison et de l'essentiel de sa fortune, mais aussi les espoirs et les joies que lui procure l'accueil que lui réserve l'étranger. Les séjours en France et en Amérique jalonnent cette période, et l'attitude antinazie de l'écrivain ne se dément jamais.

05/1985

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Critique littéraire

Ecrits intimes. 1912-1939

Quelle femme et quel écrivain furent plus mal jugés qu'Elsa Triolet ? Froide calculatrice prenant dans ses rêts le trop fragile Aragon... ambitieuse assoiffée de notoriété... tête politique manipulant le poète surréaliste... médiocre romancière dont la réputation surfaite tenait à sa situation d'épouse et d'égérie... n'a-t-on pas murmuré qu'Aragon avait mis la main à la pâte pour que soient publiables ses écrits ? ses écrits intimes inédits viennent faire litière de tous ces partis pris. Des passions de la jeune fille choyée vivant les dernières années du régime tsariste à la cruelle lucidité de 1939, ils dévoilent l'intimité douloureuse d'une femme peu sûre d'elle-même, habitée par la solitude et le sentiment d'une vie qui se perd. On peut y suivre l'évolution de la jeune Elsa Kagan - dont la correspondance fragmentaire avec Maïakovski, éditée pour la première fois en français, manifeste toute la fragilité - devenant Elsa Triolet, une russe exilée. Elle reste " l'étrangère " au coeur du Montparnasse des années 30 avant de rencontrer Aragon et de choisir, dans la douleur plus que dans le bonheur, la vie à ses côtés. Emerge alors, comme le montrent les dernières pages datant de 1938-1939, l'image d'une femme qui s'intègre peu à peu à son pays d'adoption, d'un écrivain russe qui réussit à se transformer en une romancière de langue française de premier plan. Les fragments d'autobiographies, eux aussi inédits, dont Elsa triolet remplissait des petits cahiers d'écoliers viennent compléter la figure de cette femme complexe.

10/1998

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Littérature française

Journal intime. 1928-1936

Nouvelle édition revue et augmentée en 1989.

06/1989

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Poésie

L'Omelette rouge

Écrit en bordure de Méditerranée, L'Omelette rouge est un objet vocal à lire aussi avec les yeux. Dans une lumière inférieure s'agitent des voix. Les voix sont séquestrées dans des corps véritables dont la liste dressée par ordre d'apparition s'ouvre sur une comédienne travestie que ses ennemis surnommaient l'omelette rouge. Sarah Bernhardt (1844-1923), Gherasim Luca (1913-1994), Alexandre Blok (1880-1921), Charlotte-Élisabeth de Bavière (1652-1722), John Maynard Keynes (1883-1946), Richard Wagner (1813-1883), Louise Bourgeois (1911-2010), Christine Lavant (1915-1973), Jeanne d'Arc (1412-1431), Ingeborg Bachmann (1926-1973), Arnold Schoenberg (1874-1951), Jean-Marie Straub (8 janvier 1933-), Danièle Huillet (1936-2006), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Lénine (1870-1924), Vélimir Khlebnikov (1885-1922), Alexeï Kroutchonykh (1886-1968), Daniil Harms (1904-1942), Eva Hesse (1936-1970) Cy Twombly (25 avril 1928-) Grace Hartigan (1922-2008), Frank O'Hara (1926-1966), Hannah Hoch (1889-1978), Hans Arp (1886-1966), Til Brugman (1888-1958), Hélène Bessette (1918-2000), Jackson Pollock (1912-1956), Razine (1630-1671), Emily Dickinson (1830-1886), Josée Lapeyrère (1944-2007), Erich von Stroheim (1885-1957), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Saint Paul de Tarse (15-67). L'astre Poésie est vécu ici comme un soleil flingué sous lequel scintillent des natures mourantes et de petites personnes perdues. Si " la seule poésie est la poésie à faire " (Pasolini), L'Omelette rouge pose en séries de raccords et dans une préoccupation de distance la question vitale : " que faire? ".

05/2011

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Romans historiques

Les héritiers du fleuve Tome 2 : 1918-1929 ; 1931-1939

D'une rive à l'autre du Saint-Laurent, des familles inoubliables aux destins entrecroisés voguent entre amitiés et rivalités, drames déchirants et bonheurs intenses. 1918. La guerre, qui ne devait durer que quelques mois, se termine enfin... D'une berge à l'autre du fleuve, la vie suit son cours, inexorablement, à travers les changements à la fois exaltants et inquiétants que la modernité impose. Paul, Célestin, Béatrice, Lionel et leurs familles connaissent autant de moments tendres que d'épisodes bouleversants. Mais quand la Crise de 1929 frappe le pays, c'est tout le quotidien qu'il faut réinventer. Alors que les années passent, les héros de cette fresque inoubliable traversent les épreuves, entre joies, travail acharné, drames et souffrances. Les destins se croisent ou se séparent jusqu'à l'issue de cette saga inimitable.

05/2019

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Sciences politiques

Sliman Ben Sliman 1905-1986. Biographie, journal et articles

13 Février 1905 : Naissance à Zaghouan 1919-1925 : Elève au Collège Sadiki 1928 : Bachelier en Mathématiques 1929-1935 : Etudiant à la Faculté de Médecine de Paris 1925 - 1934 : Militant à l'Association des Etudiants Musulmans d'Afrique du Nord 1931 : Membre fondateur de la "Fédération des Peuples Colonisés" 1934 : Président du "Comité de Défense des Libertés en Tunisie" 1934 : Adhésion au Néo-Destour 1937 : Membre du Bureau Politique du Néo-Destour au congrès de la rue du Tribunal 1938-1943 : Suite aux événements du 9 avril : Condamnation à 5 ans de Prison au Fort Saint-Nicolas de Marseille 1950 : Exclusion du Néo-Destour 1960-1962 : Fonde et dirige le journal "La Tribune du Progrès" 1967 : Président-Fondateur du "Comité de soutien à la lutte du Peuple Vietnamien" 1973 : Décoration de l'Ordre du Mérite de Bourguiba 1980 : Médaillé du 7ème Congrès Afro-asiatique d'ophtalmologie 06 Février 1986 : Décès du Dr. Sliman BEN SLIMAN.

06/2023

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Critique littéraire

Ecrits d'un monomane. Essais 1933-1939

Sur plusieurs des textes qui sont reproduits dans ce volume, on connaît le jugement porté par Pierre Klossowski lui-même : "Je faisais du zèle". Telle boutade risque de faire prendre à la légère, comme oeuvres de jeunesse ou de pure complaisance, des pages où se cherche l'avenir d'une pensée et d'une écriture fondatrices de notre modernité. Au fil de ces années 1933-1939, c'est une longue interrogation qui se poursuit, motivée tout d'abord par la très fascinante et inacceptable figure du marquis de Sade, dont la véritable implication semble fondée sur le scandale qui interpelle chez le lecteur à la fois le philosophe et l'artiste. C'est donc très logiquement que tout s'engage, sur le terrain de la psychanalyse, autour d'une conception virulente de l'agressivié. Sans tarder cependant, d'autres figures, d'autres références, mobilisant d'autres savoirs, vont esquisser un déplacement fondé sur un sentiment d'ambivalence, dont les principaux intervenants seront Nietzsche, Benjamin Constant et Kierkegaard. Ainsi s'opérera le passage de l'agressivité "aveugle" à l'amertume et à la mélancolie, dont les noms, soufflés par Kierkegaard, apparaissent dès 1937, dans une perspective de plus en plus esthétique. Le fruit de cet étrange dialogue, de ces amalgames méthodologiques, est d'ores et déjà perceptible. Cette opération a fait concevoir à Klossowski ce qu'il appellera plus tard le "phénomène de la pensée" . Il n'est pas interdit de supposer que Pierre Klossowski pose ici les jalons de cette monomanie qu'il revendiquera quelques années plus tard.

11/2001

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Essais biographiques

Ecrits. 1935-1959

Comme il l'avait confié à Jaime Sabartés en 1939, Pablo Picasso avait rêvé d'un livre qui "serait le reflet le plus exact de sa personnalité et son portrait le plus fidèle. On y verrait exprimé le désordre qui lui est propre. Chaque page serait un vrai "pot-pourri" sans la moindre trace d'arrangement ou de composition. [... ] Simplicité et complexité s'allieraient comme dans ses tableaux, ses dessins ou ses textes, comme dans une pièce de son appartement ou de son atelier, comme en lui-même" . Dans le prolongement de ce désir, la présente édition donne à lire l'ensemble des écrits de Picasso publiés en 1989, auxquels s'adjoignent un grand nombre d'inédits découverts dans l'ancienne collection de Dora Maar, dans des collections privées et celles des musées Picasso (Paris, Barcelone). Composés au crayon noir, en couleurs, à l'encre de Chine, au stylo-bille ou encore au crayon-feutre, ces textes ornent papier à dessin, à lettres, dos d'enveloppe, cartons d'invitation, morceaux de papier journal... Certains sont même gravés, enluminés, lithographiés ou peints, ainsi élevés au rang d'oeuvre d'art. La fascination que continue d'exercer Picasso sur le public rend plus que jamais nécessaire la lecture de ces écrits, souvent méconnus et pourtant indispensables à l'appréhension et à la compréhension de son oeuvre. Cette édition bénéficie des derniers apports de la recherche en cours dans un volume en couleurs, richement illustré d'oeuvres et de manuscrits, et, à la manière d'un parcours muséal, elle permet de s'immerger au coeur du processus créatif de l'un des plus grands artistes du XX ? siècle.

11/2021

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Beaux arts

Le fascisme d'avant-garde. La mobilisation du mythe, de l'art et de la culture en France (1909-1939)

Mark Antliff examine dans cet ouvrage, la rencontre entre esthétique et violence, en étudiant le rôle peu connu mais essentiel, joué par les théories sur les arts visuels et la créativité dans le développement du fascisme en France. Il se penche sur la dimension esthétique des mythes fascistes dans le cadre de l'histoire de l'avant-garde. Au cours de la période 1909-1939, un nombre surprenant de modernistes ont été impliqués dans le projet, notamment des figures aussi importantes que le peintre symboliste Maurice Denis, les architectes Le Corbusier et Auguste Perret, les sculpteurs Charles Despiau et Aristide Maillol, la photographe de la "Nouvelle Vision" Germaine Krull, ainsi que le fauve Maurice de Vlaminck. Les fascistes français étudiés ici se sont approprié, entre autres, l'esthétique avant-gardiste du cubisme, du futurisme et du surréalisme, en prônant le fameux "retour à l'ordre" et l'un d'entre eux, est même allé jusqu'à rapprocher le "dynamisme" de l'idéologie fasciste de la théorie du montage du cinéaste soviétique Sergueï Eisenstein. Pour tous ces personnages, l'art moderne est le précurseur mythique d'une révolution régénératrice destinée à balayer les institutions en place, inaugurer un nouvel ordre anticapitaliste et éveiller le potentiel créateur et artistique du "nouvel homme" fasciste. Pour définir la matrice idéologique mêlant esthétique et violence, ils s'inspirent avant tout des écrits du théoricien politique Georges Sorel (1847-1922), dont le concept de mythe révolutionnaire occupe une place centrale dans les théories fascistes sur la régénération culturelle et nationale. Trois figures sont plus particulièrement influencées par cette théorie sorélienne du mythe dans l'entre-deux-guerres : Georges Valois (1878-1945), Philippe Lamour (1903-1992) et Thierry Maulnier (1909-1988). Valois est le fondateur du Faisceau, premier mouvement fasciste français (1925-1928). Lamour, proche de Valois, crée en 1928 l'éphémère Parti fasciste révolutionnaire, avant de lancer deux revues, Grand' Route (1930) et Plans (1931-1933). Quant à Maulnier, il est l'inventeur d'une théorie du fascisme sous les auspices des revues Combat (1936-1939) et Insurgé (1937). Tous trois se réclament à la fois de Sorel et de l'avant-garde artistique, mais développent des formes radicalement différentes de fascisme. A l'instar de Sorel, ils considèrent que l'art et la culture font partie intégrante de la théorie de la révolution totale.

10/2019

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Philosophie

Réflexions, VII-XI. Cahiers noirs 1938-1939

Les Cahiers repris dans ce volume, rédigés en 1938-1939, tournent principalement autour du thème de "l'autre commencement" que, selon Heidegger, la philosophie a pour tâche de préparer, à l'heure de "l'achèvement des Temps nouveaux", où le règne de la métaphysique de la subjectivité porte le "premier commencement", le commencement grec, à sa complète expression. Cela se manifeste en particulier dans "la réduction de l'homme à lui-même", à son animalité et à sa rationalité qui non seulement se conjuguent, mais se renforcent l'une l'autre. Les débordements politiques de l'âge des masses, à commencer par le national-socialisme, en procèdent en ligne directe. Là est l'enjeu "historial" de l'époque pour la pensée, enjeu que Heidegger s'emploie à faire ressortir contre l'aplatissement de "l'histoire historisante". Au-delà du déploiement de l'efficience généralisée, il y va de la "Décision" ouvrant sur la vérité de l'essence de l'homme dans sa relation à l'être.

11/2018

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Critique littéraire

Correspondance 1925-1939

Au-delà d'un romantisme de jeunesse et d'emballements religieux, il faut lire dans ces lettres de Maurice Sachs à Jacques et Raïssa Maritain le témoignage émouvant d'un être écrasé par son passé, déchiré par ses désirs, prêt à tout instant à des résolutions nouvelles et à des serments irrévocables, tout en sachant qu'il retombera, l'instant d'après, dans ce qu'il a refusé et qu'il n'échappera pas à la veulerie et à la bassesse. " Ce n'est pas le courage qui me manque, c'est le courage de ce courage. Or le courage, c'est encore le courage pur. Le premier pas ne coûte pas, mais ce sont les quotidiens derniers pas qui me coûtent [...] Mon esprit est faible, distrait, tiède parfois, mon corps est parfois secoué par le démon. C'est à la force des poignets du cœur que je veux marcher ", écrit-il à ses " Très chers et doux amis " (3 octobre 1925). Faut-il voir dans ces aveux lucides et pathétiques une volonté de mensonge, une dramatisation perverse destinée à impressionner les naïfs et zélés Maritain ? Sachs a le goût des mises en scène, il aime jouer, mais ce jeu lui permet aussi de délivrer une certaine vérité. De parler en vérité de son homosexualité. S'il sait que la rigueur théologique et la probité morale de Maritain réprouvent l'homosexualité, il sait aussi, comme le montre cette correspondance, que ses amis ne se voilent pas la face, ne s'indignent pas, ne s'attardent à aucun reproche. Ils accueillent seulement ceux qui sont exténués. Exténué, déchiré, Maurice Sachs l'est constamment jusqu'à la fin de sa vie. Les lettres témoignent, de manière troublante, de cette perpétuelle oscillation entre des temps d'ascèse, de volonté de maîtrise de soi et des périodes où, après avoir donné libre cours à ses pulsions, Sachs éprouve des sentiments de forte solitude et de dégoût de soi, tant semble fondamentale chez lui l'amertume de se sentir victime de la fatalité.

10/2003

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Freud

Correspondance. 1925-1939

En 1925, la princesse Marie Bonaparte se rend à Vienne pour consulter le Pr Sigmund Freud. Cette rencontre sera "le plus grand événement de ma vie" , note l'arrière-petite-nièce de Napoléon Ier, princesse de Grèce et de Danemark. Durant quatorze années, ils échangeront près de neuf cents lettres jusqu'à la mort du fondateur de la psychanalyse, en 1939. Conservé à la bibliothèque du Congrès à Washington, cet ensemble de lettres est le dernier grand corpus de correspondance freudienne encore inédit. Passionnante de bout en bout, foisonnant d'informations sur l'introduction de la psychanalyse en France, cette correspondance raconte un monde appelé à disparaître au coeur duquel deux protagonistes des plus étonnants évoluent. Car entre la princesse venue pour soigner sa dépression et l'un des savants les plus influents de son siècle, une amitié naît, qui dépasse bientôt le cadre de l'analyse. Leurs échanges donnent à voir un Freud tour à tour séduit, amusé, parfois lassé de cette patiente qui n'a de cesse de vouloir vivre pleinement sa vie amoureuse et questionne les conceptions freudiennes sur la femme à une époque où la quête du plaisir féminin reste profondément subversive. "La dernière des Bonaparte" , comme elle aimait à se qualifier, loin d'être la disciple dévote que l'on a parfois décrite, témoigne au fil des pages d'une liberté de pensée audacieuse. Quels que soient leurs désaccords, Freud verra en elle une élève loyale. De fait, elle ne le trahira jamais et mettra sa fortune au service de la Société psychanalytique de Paris (SPP), qu'elle contribua à créer et, avec l'aide de nombreux soutiens, se portera à son secours pour l'aider à quitter l'Autriche nazie en 1938.

10/2022

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Critique littéraire

Correspondance 1928-1968

En 1928, un autodidacte de 28 ans adresse à La NRF le manuscrit d'un roman, Zig-Zag. L'auteur, abandonné par son père, a couru les rues d'une très vieille ville du Midi pour y épier la vie et l'amour, a perdu sa mère à 12 ans et a dû faire toutes sortes de petits métiers pour survivre. Il est passé aussi par le syndicalisme, le Parti communiste et vient de faire son entrée à Monde, hebdomadaire de gauche dirigé par Henri Barbusse... "Considérez-vous comme accueilli à la NRF", lui répond d'emblée Jean Paulhan. Il est vrai que Jean Paulhan et Marc Bernard sont nés à Nîmes à seize ans de distance : 1884 et 1900. Le premier, dès 12 ans, a été emmené vers Paris par son père, bibliothécaire et philosophe, et ne retrouve le Gard de son enfance que de loin en loin. Le second est presque prisonnier de sa ville natale, vers où les difficultés matérielles, les contraintes de l'Histoire, mais aussi le goût de la vie simple le font toujours revenir : même après ses prix Interallié en 1934 (Anny), Goncourt en 1942 (Pareils à des enfants), Marc Bernard garde en ligne de mire les Nîmois, dont il observe les ambitions et les illusions (Les Exilés, 1939 ; La Cendre, 1949 ; Une journée toute simple, 1950). A Paulhan qui lui avoue "Je donnerais cher pour qu'il y ait beaucoup de révolutionnaires comme toi", il ne cache guère certaines conversions radicales : "Je crois qu'il faut en finir avec ce chantage sentimental sur la Russie. Il ne leur reste plus qu'à accumuler toutes les saloperies possibles et imaginables pour dire ensuite : si vous publiez la moindre ligne contre nous, vous attaquez la révolution". Passent Romain Roland, Henri Calet, Jean Blanzat, Jacques Chardonne, Gaston Gallimard... Viennent Madrid et Barcelone dans les années trente, puis la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle les errements de Bernard sont patiemment raisonnés par Paulhan. Avec sa "bien-aimée" Else, juive autrichienne, Marc Bernard doit se cacher en Limousin, où il se lie avec le photographe Izis : les portraits que celui-ci réalise en 1945 figurent dans ce livre (grâce à son fils, Manuel Bidermanas). "Mon petit Marc", "Mon petit Jean" : c'est ainsi que les deux écrivains s'interpellent encore à 84 ans et 68 huit ans passés. Le plus âgé n'a jamais renoncé à être le conseiller littéraire de l'autre, qui, de son côté, l'a toujours lu avec attention : "C'est terrible, ces grands sujets, écrit Jean Paulhan en janvier 1965. Il me semble que les gens modestes (comme nous) devraient se demander, avant de se lancer : "Mais moi, qu'est-ce que je puis apporter de différent, que je sois seul à dire?" et n'en pas démordre". Toutes leurs lettres n'ont pas été retrouvées, mais les 461 présentées ici montrent la courbe de leur amitié : une amitié différente, et qu'ils ont été les seuls à dire ainsi.

11/2013

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Philosophie

Contre Bergson et quelques autres. Ecrits philosophiques 1924-1939

En 1928, quelques mois après l'attribution du prix Nobel à Henri Bergson, paraît dans Les Revues un pamphlet signé d'un jeune professeur de philosophie qui a publié, un an plus tôt, un ouvrage original et dérangeant, Critique des fondements de la psychologie, dans lequel il oppose la psychanalyse de Freud à la psychologie traditionnelle : Georges Politzer, arrivé en France en 1921, agrégé de philosophie en 1926. Ce pamphlet s'attaque à plusieurs aspects de la pensée de Bergson, accusé de présenter sous de nouvelles couleurs le spiritualisme à la française qui est l'une des facettes de la tradition universitaire depuis Victor Cousin. Au-delà du bergsonisme, Politzer stigmatise une Université française figée dans une pensée qui ignore tout de Hegel, de Marx ou de Nietzsche, et préconise de revenir à l'enseignement de Socrate, à cette philosophie "corruptrice de la jeunesse", ennemie des Dieux et des Etats. Cette anthologie, préfacée et annotée par Roger Bruyeron, regroupe ses principaux écrits philosophiques.

03/2013

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Poésie

Le fleuve et l'Etre. Choix de poèmes 1927-1978

Salué par la critique suisse romande de son époque, Gilbert Trolliet (1907-1980) fut le fondateur et animateur de nombreuses revues, en particulier Raison d'être (1928-1930) à Paris, et Présence (1932-1936) paraissant à Genève et à Lausanne. Marqué par le surréalisme et l'existentialisme, son oeuvre poétique se compose d'une trentaine de recueils. Présentée par Alain Borer et postfacée par Valère Novarina, cette anthologie propose un choix de poèmes écrits entre 1927 et 1978.

03/2021

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Littérature française (poches)

O vous, frères humains

Albert Cohen a publié Solal en 1930, Mangeclous en 1938 et Le livre de ma mère en 1954. En 1968, le Grand Prix du roman de l'Académie française lui est décerné pour Belle du Seigneur. En 1969, il publie Les Valeureux, en 1972, 0 vous, frères humains, et en 1979, Carnets 1978. Il est mort à Genève le 17 octobre 1981.

04/2001

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Littérature française (poches)

Solal

Albert Cohen a publié Solal en 1930, Mangeclous en 1938 et Le livre de ma mère en 1954. En 1968, le Grand Prix du roman de l'Académie française lui est décerné pour Belle du Seigneur. En 1969, il publie Les Valeureux, en 1972, 0 vous, frères humains, et en 1979, Carnets 1978. Il est mort à Genève le 17 octobre 1981.

06/2006

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Histoire internationale

Journal de Russie. 1928-1929

"Comment l'officier courageux, deux fois blessé au front, détaché dès 1916 à la Mission militaire en Russie, comment l'ancien major de l'Ecole normale supérieure, agrégé de lettres, l'intellectuel catholique qui rêvait d'unir les Eglises, a-t-il pu adhérer au bolchevisme et, bien pis, le servir ?" C'est là tout le mystère de Pierre Pascal (1890-1983), que Jacques Catteau soulève dans sa préface. En 1918, l'"entrée en communisme" de Pascal provoque un scandale en France ; puis on l'oublie, jusqu'à son retour à Paris en 1933. Homme discret, rebelle à toute discipline politique, Pascal devient traducteur et professeur à la Sorbonne. Il refuse de partager publiquement son expérience de l'URSS, et ce n'est qu'en 1975 que paraît le premier des cinq volumes de son journal de Russie, qui a pris la dimension d'un ouvrage culte pour tous les passionnés d'histoire russe. Le journal de Russie 1928-1929 est la transcription des cinq carnets noirs inédits qui constituent le dernier témoignage de Pierre Pascal. Beau-frère de Victor Serge, ami de Boris Souvarine, l'auteur appartient à la génération de révolutionnaires trahie par le stalinisme. Au fil des pages, il révèle les rouages de l'Internationale communiste, la persécution de l'Eglise orthodoxe, des paysans, des opposants au régime, la vie quotidienne à Moscou, à Leningrad ou dans les campagnes de "l'Outre-Volga". Sa plume est précise, vivante, souvent ironique. Réquisitoire intransigeant contre les dérives totalitaires staliniennes au moment même où elles apparaissent, cette "chronique d'une Révolution dénaturée" est aussi l'expression d'un amour profond, inconditionnel, pour le peuple russe, dont Pierre Pascal s'est appliqué sa vie durant à transmettre l'histoire, la culture et l'esprit.

10/2014

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Littérature française

Ecrits intimes

Voici Vailland, vu de l'intérieur, à chacune des saisons qui ont composé sa vie. Un adolescent "frêle et doux, assez timide" s'exerce à la poésie et bientôt à la drogue. Quelques années passent : il est directeur d'une revue parasurréaliste. Puis vient le temps de l'amour fou, puis le temps de l'ennui, puis la Résistance, et voici Drôle de jeu. Vailland devenu Marat, figure fascinante : l'engagé qui a le sens du dérisoire de l'engagement. Quand, renonçant à sa "distance", il troque son regard froid du vrai libertin pour le regard froid du vrai bolchevik, il gardera son ton d'aristocrate et son goût des plaisirs. Et puis vient la saison de la tragédie : ce voyage à Moscou où Vailland apprendra la vérité sur les crimes de Staline, et au retour le petit cahier d'écolier, "on se croit à l'extrême pointe de son temps et l'on réalise soudain que l'histoire est entrée dans une nouvelle phase, sans qu'on s'en soit aperçu". Mais brusquement la réflexion tourne court. A la soixantième page Vailland écrit en grosses capitales : "Ca ne m'intéresse plus." Le Vailland communiste est mort, comme mourra Don Cesare dans La loi. La trempe est terminée, la souveraineté conquise. Il est désormais lui-même pour lui-même, sans confesseur, ni parents, ni maîtres, ni parti. C'est le temps des fêtes et de la lucidité, mais l'on sent l'allégresse bien près de se muer en angoisse. Une vie va s'achever, courte et intense, qui n'aura guère connu de temps morts. Il souhaitait mourir les armes à la main. Il est mort dans son lit, d'une maladie rongeuse. Au moins s'est-il donné la satisfaction de mourir en défiant Dieu, comme un vrai libertin. Le psychanalyste ne manquera pas de déceler dans les rêves et les rêveries consignés dans les Ecrits intimes le retour obsessif d'un ballet de figures étranges : la femme-mère inaccessible, la femme phallique castratrice, l'homme dévirilisé, tout un monde fantasmatique hérité de la petite enfance, qui aura pesé sur Vailland à travers ses saisons successives, et qui nous donne peut-être des clés pour son oeuvre.

01/1969

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Philosophie

Ecrits philosophiques allemands (1923-1932)

Faisant suite aux Ecrits théologiques allemands, ce volume propose aux lecteurs francophones des textes clefs de Paul Tillich à teneur philosophique au cours de sa période allemande (19231932). Le Système des sciences constitue la pièce maîtresse de ce dossier. Tillich y expose une compréhension globale des sciences en un système qui lui permet de proposer une division tripartite des sciences, de justifier le principe des sciences normatives et d'offrir à la théologie une fonction particulière. Tillich est en discussion avec les auteurs de la tradition philosophique du XIXe siècle, mais aussi avec ses contemporains. Les autres textes sont des productions de Tillich à l'Institut technologique de Dresde (sur la technique) et à la Faculté de philosophie de Francfort (tout spécialement sur le thème de l'esprit dans l'histoire : le destin). Ce thème de l'esprit dans l'histoire renvoie précisément au troisième principe signalé dans l'Introduction du Système des sciences : la pensée incarnée dans le temps de l'histoire. Ce nouveau livre intéressera les spécialistes de Tillich, mais aussi toutes les personnes ayant un intérêt pour le développement, de la philosophie allemande de l'entre-deux-guerres, là où Husserl, Heidegger ou encore Simmel et Scheler analysaient et reconfiguraient la réalité...

06/2018

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 1, Ecrits philosophiques et politiques (1926-1939)

Personnage majeur, par ses fonctions institutionnelles et son rôle philosophique,' dans l'univers intellectuel de la France de l'après-guerre, Georges Canguilhem exerça une influence profonde sur plusieurs générations d'universitaires et de professeurs de philosophie, ainsi que sur quelques grands noms des sciences humaines et sociales. Il fut longtemps connu pour ses travaux d'histoire des sciences et ses vues originales sur la technique. Il porta une attention plus particulière aux sciences de la vie et aux pratiques de la médecine qu'il aborda avec une grande rigueur conceptuelle. Mais depuis une décennie, en même temps que s'opérait une reconnaissance internationale dépassant largement le cercle de ceux qui l'ont connu, un intérêt nouveau pour la personne et l'oeuvre s'est développé, qui déborde la seule spécialité philosophique. Le premier volume des Ouvres Complètes que nous présentons ici et qui réunit les textes publiés par le jeune Canguilhem de 1926 à 1939, permet de comprendre ce phénomène: G.Canguilhem est sans aucun doute un représentant éminent de l'école française d'histoire des sciences, mais cette spécialisation intellectuelle repose chez lui sur un engagement philosophique, politique, profond, passionné, parfois virulent, dont témoigne son engagement dans la Résistance. Ces textes de jeunesse, réunis par un collectif d'universitaires et de jeunes chercheurs, sont regroupés en trois parties: l'ensemble des articles de revues, des lettres et divers documents de circonstance, le fascicule Le Fascisme et les paysans de 1935, et le Traité de Logique et de Morale, publié à compte d'auteur à Marseille en 1939, avec Camille Planet.

12/2011

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Histoire internationale

Cahiers 1918-1937

Publiés pour la première fois en Allemagne en 1961, Les Cahiers du comte Kessler débutent en 1918 et s’achèvent en 1937. Œuvre d’un diplomate et d’un grand amateur d’art, cet ouvrage constitue un document exceptionnel de l’histoire politique et intellectuelle de l’Allemagne de l’entre-deux guerres. Témoin des dernières heures de la guerre de 1914 et des balbutiements du Reich, fin commentateur politique, Kessler rend également compte de plusieurs de ses entretiens avec nombre d’artistes et de scientifiques célèbres. Ainsi rencontre-t-on Cocteau et Radiguet à Paris lors d’un déjeuner au Bœuf sur le toit, Hofmannsthal à Weimar, Thomas Mann, André Gide et Albert Einstein à Berlin.A la faveur de ces Carnets, on assiste également aux confessions de Kessler lorsqu’il apprend le décès de la célèbre danseuse Isadora Duncan, ou encore après la mort de son vieil ami Hofmannsthal. Commentateur politique et artistique, Kessler se fait aussi le rapporteur d’anecdotes passionnantes qui ont le charme de l’intimité des grands hommes : Albert Einstein expliquant les raisons qui le poussent à croire en l’existence de dieu lors d’un diner chez Kessler, le désespoir de Stresemann face à la candidature de Hindenburg.Les Cahiers de celui dont Julien Green disait qu’il avait été cet « allemand d’autrefois, courtois et instruit » révèlent l’horreur et le merveilleux de cette période de l’Histoire où les pires brutes entreprennent la destruction de l’intelligence européenne.

04/2011

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Sciences historiques

Je t'écris de Carcassonne. Tome 3, 1919-1939

1919-1939… « l'entre-deux-guerres » dit-on maintenant. Mais Antoine Pujol qui est revenu à Carcassonne reprendre son métier d'instituteur ne vit pas un « entre-deux ». Après le terrible conflit, ce sont vingt ans d'une paix envisagée comme définitive qu'il nous fait partager à travers ses lettres. Vingt ans de découvertes, de joies, de certitudes plus que de doutes. Des rencontres, aussi. Antoine a appris l'anglais. Ce qui l'amène à guider des visiteurs américains en terre d'Aude. Un jour c'est un écrivain, Henry Miller, qui s'étonne de la présence, au pied de la Cité de Carcassonne, d'un quartier peuplé « d'Espagnols abominables » ! Un autre c'est un intrépide étudiant de 20 ans, nommé John Fitzgerald Kennedy, qui s'amuse à escalader les remparts du château comtal. Et sur les berges de l'Aude, à l'ombre des platanes du Païchérou, Emmanuel, le neveu d'Antoine passé de la clarinette au banjo, fait danser la jeunesse carcassonnaise au rythme d'une musique venue elle aussi d'Amérique : le Jazz ! LE LIVRE

10/2015

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Littérature étrangère

Chroniques parisiennes 1924-1928

Journaliste, chansonnier, romancier, poète, Kurt Tucholsky (1890-1935) quitta Berlin en avril 1924 et s'installa dans la capitale française où il travailla jusqu'en 1928 en qualité de correspondant pour la Weltbiihne, une des plus importantes revues de la république de Weimar. De cette collaboration et de cette union avec notre pays vont naître plus d'une centaine de chroniques sur Paris et la France. Pacifiste convaincu, Tucholsky prêche sans relâche le rapprochement franco-allemand et s'efforce de mettre fin aux préjugés de ses compatriotes sur l'" ennemi héréditaire ", la France, et surtout sa capitale, tenue pour l'antre des grisettes et des décadents. tin Allemand qui prend fait et cause pour les Français et par la même occasion critique sa patrie, voilà une perle rare, digne d'un Heine ! L'exercice est délicat, et culmine audacieusement dans " Merci, France ", à la fois cri de grâce et d'adieu.

02/2010

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Romans policiers

Coffret en 7 volumes Arsène Lupin. Les autres chefs-d'oeuvre

7 livres, 11 histoires, voici la suite et la fin des aventures du " gentleman cambrioleur " Arsène Lupin. La suite des aventures d'Arsène Lupin réunie dans un second coffret collector en 7 livres Monocle, haut-de-forme, fleur à la boutonnière et revolver en poche : depuis son apparition en 1905, la silhouette d'Arsène Lupin a effrayé et diverti des générations de lecteurs. Dandy et bagarreur, scélérat et charmeur, le " gentleman cambrioleur " a sévi dans plus d'une vingtaine d'oeuvres, nées de l'imagination de Maurice Leblanc. Archipoche réédite la suite des aventures du célèbre cambrioleur, dans un second coffret collector élégant de 7 volumes : L'Eclat d'obus (1916), suivi de L'Agence Barnett et Cie (1928) Le Triangle d'or (1918) Les Dents du tigre (1921) La Comtesse de Cagliostro (1924), suivi de La Cagliostro se venge (1935) Victor, de la brigade mondaine (1933), suivi de L'Homme à la peau de bique (1924) et Le Cabochon d'émeraude (1930) La Barre-y-va (1931), suivi de La Femme aux deux sourires (1933) En cadeau pour l'achat de deux volumes : Arsène Lupin au théâtre (4 pièces)

11/2022

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Essais

Ecrits sur le cinéma (1919-1937)

Pionnière du cinéma, Germaine Dulac (1882-1942) est une des grandes figures de l'avant-garde française des années 20. Personnalité importante, elle initiera et sera à la tête de nombreuses organisations et, parallèlement, mènera une activité inlassable pour la défense des droits des femmes. Dans ses réalisations, Dulac expérimente les nouvelles possibilités d'expression du cinéma. Elle réalisera une vingtaine de films à partir de 1916. La Souriante Mme Beudet (1923) et La Coquille et le Clergyman (1927), d'après Antonin Artaud, sont parmi ses films marquants. Les Ecrits sur le cinéma présentent une autre facette de la cinéaste et de la féministe, la Dulac écrivain, théoricienne, conférencière. La publication reprend les principaux textes, entretiens, interventions, où Dulac développe, dans un style passionné, ses conceptions du cinéma. Elle y défend un cinéma sans entraves, de création, essayant de tracer les spécificités de ce nouvel art autour du maître mot de l'avant-garde française : le cinéma comme mouvement. Y sont abordées toutes les grandes questions de cette époque comme l'apparition du parlant ou de la couleur, l'éducation par le film et plus généralement une réflexion sur l'image et la modernité qu'était alors le cinéma. Cette réflexion sur la représentation, véritable plongée dans les théories cinématographiques des années 20, n'a rien perdu de sa vigueur ni de sa cohérence à l'heure où émergent de nouvelles technologies et pratiques de l'image.

02/2021

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Beaux arts

Ecrits sur l'art 1934-1969

Lettres à ses amis peintres - Barnett Newman, Robert Motherwell, Adolph Gottlieb -, récits de voyage en Europe, notamment à Paestum où Rothko affirme qu'il a " toujours peint des temples grecs sans le savoir ", descriptions d'étés en famille dans les campus américains où il donne cours, cahiers de notes dans lesquels Rothko parle de l'importance du surréalisme, de Picasso ou de Miro, confessions amères sur le règne des marchands et des critiques d'art, manifestes et réponses à des conservateurs et à des critiques, ces Ecrits sur l'art rassemblent les textes de Mark Rothko depuis ses débuts, en 1934, jusqu'en 1969, un an avant son suicide. Confiés à des musées américains ou conservés par ses enfants, ces écrits étaient jusqu'alors inédits. Ils nous révèlent l'ambition de l'un des plus grands peintres du XXe siècle: " Les tableaux doivent être miraculeux : à l'instant où l'un est achevé, l'intimité entre la création et le créateur est finie. Ce dernier est un étranger. Le tableau doit être pour lui, comme pour quiconque en fait l'expérience plus tard, la résolution inattendue et sans précédent d'un besoin éternellement familier. "

03/2009

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Littérature étrangère

Derniers cahiers (1922-1924)

Ces Derniers cahiers rassemblent les textes rédigés par Kafka à la fin de sa vie (entre janvier 1922 et avril 1924), période d'une intense créativité, pendant laquelle surgissent des écrits à la fois essentiels et testamentaires. Ce volume donne à lire pour la première fois en français ces textes dans leur chronologie, dans la continuité de l'acte d'écriture, au plus près de leur matérialité et de leur dimension de work in progress. Il tresse ainsi des amorces énigmatiques, des fragments saisissants et les dernières nouvelles, les plus fascinantes ("Recherches d'un chien", "L'artiste de la faim", "Le terrier", "Josefine la cantatrice"). Cela dans une traduction qui se tient au plus près de la langue de Kafka : sèche, précise, rythmée. L'écriture se refuse à moi. D'où le projet d'investigations autobiographiques. Pas une biographie, mais investigation et mise au jour des plus petits éléments possibles. Ensuite je veux me construire à partir de là comme quelqu'un dont la maison ne serait pas solide, qui voudrait s'en construire une autre à côté, solide elle, si possible avec les matériaux de l'ancienne. Mais c'est grave quand en plein milieu de la construction ses forces le quittent et qu'il a maintenant à la place d'une maison peu solide mais pourtant complète une maison à moitié détruite et une autre à moitié achevée, donc rien. Ce qui s'ensuit c'est la folie, donc à peu près une danse de cosaques entre les deux maisons, au cours de laquelle le cosaque à coups de talons de bottes fouille et excave si longtemps la terre que sous lui se creuse sa tombe.

10/2017