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Dibbouks

Extraits

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Littérature française

Dibbouks

Dans la croyance populaire juive, le dibbouk est l'âme d'un mort qui vient s'incarner dans le corps d'un vivant. Ici, la narratrice est obsédée par une quête familiale. Son père, rescapé de la Shoah, a laissé un témoignage dans lequel il raconte comment, lors de sa déportation, il a été séparé de sa fille. Qu'est-elle devenue ? Elle a disparu à jamais. Mais la narratrice, elle, se laisse peu à peu envahir parle dibbouk de cette soeur. Elle n'a de cesse, dès lors, de se lancer à la recherche de Mariette.

04/2021

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Indépendants

Dibbouk

C'était il y a fort, fort longtemps. Dans un shtetl, petit village typique d'Europe de l'Est, là même où on parlait le yiddish. Les synagogues étaient encore debout, le rabbi était encore la personnalité la plus importante du bourg... Dans ce shtetl, par cette chaude soirée de juin, la jeune Tsirele se préparait à se coucher. Seule.

10/2021

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Divers

Fiancée (La)

Une petite bourgade juive de l'Ukraine du XIXe siècle. La jeune Léa, en âge de se marier, n'a d'yeux que pour Khonen, un étudiant talmudiste doué. Son riche père, qui lui cherche un gendre dans les affaires, lui a cependant choisi un homme qu'elle n'a jamais vu de sa vie. Mais le jour du mariage, scandale : Léa est possédée par une âme errante, un dibbouk ! Sender est mort de honte : sa fille, pourtant si pure... et le mariage qui risque d'être annulé ! Il ne lui reste plus qu'à l'emmener chez le grand Rebbé Azriel, chasseur de dibbouks. Si un esprit hante un vivant, c'est la conséquence d'une injustice ou d'une mauvaise action. Qu'a donc pu faire cette jeune fille ? Est-elle seulement la coupable ? Et que veut ce Meshulekh, qui semble savoir des choses qui échappent au commun des mortels ? Le destin de Léa ne va pas s'arrêter aux limites dans lesquelles cette histoire l'a enfermé !

08/2024

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Poésie

Toronto. Edition bilingue français-allemand

"J'aspire à la lumière, et, parfois, je l'atteins". Tels sont les mots du grand metteur en scène Luc Bondy qui a l'art de créer un écho entre les lignes, que ce soit sur scène, au cinéma ou, plus souvent encore, en littérature. Après son roman A ma fenêtre et son recueil de nouvelles Mes Dibbouks, Toronto nous donne à découvrir les talents poétiques de Luc Bondy. Au fil de poèmes, principalement composés en vers libres, se profile l'artiste toujours à l'affût d'une nouvelle histoire derrière ce qu'il observe, qu'il s'agisse d'un homme seul dans le jardin du Luxembourg ou d'une chanson dont il se rappelle. Sans oublier non plus l'inéluctable passage du temps et les effets de "l'âge [qui] ronge ses os"... Les textes de ce recueil sont empreints d'un lyrisme qui tire sa force d'un amour et d'un désir jamais diminués.

01/2014

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Littérature française

Avalanche

"Le zombie, bien sûr, c'est mon Nicolas qui se tient au centre du cercle de la cour du rocher, à genoux, courbé, rachitique, sa colonne dessinant un z, tordue comme le dos flagellé d'un martyr, semblant servir de paratonnerre à l'orage qui tarde à venir, à la colère de l'internat, sa république d'enfants cruels. Mon Nicolas avec sa morphologie bizarre, dérangeante, exposée aux yeux de tous, créature qu'on pensait éteinte, disparue dans les forêts de Lituanie et de Pologne avec les golems et les dibbouks". Automne 1989. Après l'accident de voiture qui a coûté la vie à sa mère, un collégien en perte de repères intègre avec son petit frère un pensionnat pour familles riches, perché sur les flancs d'une montagne. Plus rien ne sera comme avant. Entre éclairs de tendresse et débordements de cruauté, ce roman singulier et mélancolique est une chronique bouleversante de l'adolescence.

01/2023

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Théâtre - Pièces

Mon fils. Réparer une vie en une nuit

Un coup de téléphone vient annoncer la mort d'un certain Srul à Pierre Lefrançois. Le défunt est en fait son père. Les deux hommes se sont brouillés plus de trente ans auparavant et ne se sont jamais revus. Ils seront réunis toute une nuit, leurs âmes en conflit évolueront vers une réparation commune, qui permettra au fils de comprendre qui il est, de faire le deuil de ce père qu'il n'a pas eu. Pour le père, il s'agira de réparer ses erreurs, d'expliquer son histoire pour pouvoir quitter ce monde en paix pour ne pas être un Dibbouk, damné pour l'éternité. Un lien de filiation post-mortem est-il possible avant que le jour ne se lève ?

10/2021

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Littérature française

Il n'y a pas de Ajar. Monologue contre l'identité

L'étau des obsessions identitaires, des tribalismes d'exclusion et des compétitions victimaires se resserre autour de nous. Il est vissé chaque jour par tous ceux qui défendent l'idée d'un " purement soi " , et d'une affiliation " authentique " à la nation, l'ethnie ou la religion. Nous étouffons et pourtant, depuis des années, un homme détient, d'après l'auteure, une clé d'émancipation : Emile Ajar. Cet homme n'existe pas... Il est une entourloupe littéraire, le nom que Romain Gary utilisait pour démontrer qu'on n'est pas que ce que l'on dit qu'on est, qu'il existe toujours une possibilité de se réinventer par la force de la fiction et la possibilité qu'offre le texte de se glisser dans la peau d'un autre. J'ai imaginé à partir de lui un monologue contre l'identité, un seul-en-scène qui s'en prend violemment à toutes les obsessions identitaires du moment. Dans le texte, un homme (joué sur scène par une femme...) affirme qu'il est Abraham Ajar, le fils d'Emile, rejeton d'une entourloupe littéraire. Il demande ainsi au lecteur/spectateur qui lui rend visite dans une cave, le célèbre " trou juif " de La Vie devant soi : es-tu l'enfant de ta lignée ou celui des livres que tu as lus ? Es-tu sûr de l'identité que tu prétends incarner ? En s'adressant directement à un mystérieux interlocuteur, Abraham Ajar revisite l'univers de Romain Gary, mais aussi celui de la kabbale, de la Bible, de l'humour juif... ou encore les débats politiques d'aujourd'hui (nationalisme, transidentité, antisionisme, obsession du genre ou politique des identités, appropriation culturelle...). Le texte de la pièce est précédé d'une préface Delphine Horvilleur sur Romain Gary et son oeuvre. Dans chacun des livres de Gary se cachent des " dibbouks " , des fantômes qui semblent s'échapper de vieux contes yiddish, ceux d'une mère dont les rêves l'ont construit, ceux d'un père dont il invente l'identité, les revenants d'une Europe détruite et des cendres de la Shoah, ou l'injonction d'être un " mentsch " , un homme à la hauteur de l'Histoire. " J'avais 6 ans lorsque Gary s'est suicidé, l'âge où j'apprenais à lire et à écrire. Il m'a souvent semblé, dans ma vie de lectrice puis d'écrivaine que Gary était un de mes " dibbouks " personnels... Et que je ne cessais de redécouvrir ce qu'il a su magistralement démontrer : l'écriture est une stratégie de survie. Seule la fiction de soi, la réinvention permanente de notre identité est capable de nous sauver. L'identité figée, celle de ceux qui ont fini de dire qui ils sont, est la mort de notre humanité. "

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Arts divinatoires

Ouija : un portail vers l'enfer

Le Ouija n'est pas un jeu de société comme les autres. Il peut s'avérer dangereux et constituer un sas par lequel les forces démoniaques pénètrent notre univers, une véritable porte vers l'enfer ! Depuis sa conception et dès les débuts de son utilisation il a été accusé d'une multitude de méfaits, de cas de possessions, de divorces, de maladies physiques et mentales, d'accidents, d'incendies, de ruines, de suicides, et même de meurtres ! L'Exorciste, le Poltergeist d'Enfield, la Boîte à Dibbouk, toutes ces fameuses histoires ont commencé par l'utilisation d'une planche Ouija. Plus inquiétant encore, depuis quelques années, un démon s'invite régulièrement aux séances. Il est connu sous le nom de Zozo et la liste de ses victimes ne cesse de s'allonger. Ce livre, qui fait le point sur les dangers du Ouija, vous invite à visiter le côté sombre de ce jeu de société où s'emmêlent le cauchemar et la réalité.

11/2022

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Littérature étrangère

Les Frères Ashkenazi ; Yoshe le fou

Histoire d'amours folles, absolues et pourtant condamnées, telle est la trame des deux plus célèbres romans d'Israël Joshua Singer, Yoshe le fou et Les Frères Ashkenazi, réunis pour la première fois en un seul volume. Dans le monde disparu des communautés juives de Pologne, la passion amoureuse y est décortiquée avec un souffle romanesque et une modernité inégalables. Vaste saga, Les Frères Ashkenazi se déroule sur une cinquantaine d'années, dans la ville de Lodz. Obéissant à la pression familiale, la tendre et fragile Dinelé a été contrainte d'épouser un des frères Ashkenazi, alors qu'elle était éprise de l'autre. Un imbroglio amoureux dont aucun ne sortira indemne. Dans Yoshe le fora, Nahum, déjà marié, croise un jour le regard de la belle et farouche Malka, la très jeune femme de son beau-père le rabbin. Aussitôt c'est l'étincelle de l'amour. Les deux jeunes gens ne résisteront ni au désir ni à la transgression. Mais leur châtiment sera implacable: Nahum deviendra un dibbouk, un corps errant habité par l'âme d'un esprit malin.

05/2005

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Cinéma

L'homme qui voulait être prince. Les vies imaginaires de Michal Waszynski

Michal Waszynski (1904-1963) a réalisé le chef-d'œuvre du cinéma yiddish, Le Dibbouk, en 1937. Mais sa biographie officielle est une imposture. Somptueux et mensonger, prince et juif errant, le voici vraiment tel que Samuel Blumenfeld nous le raconte. Comment un juif né en Volhynie, c'est-à-dire nulle part, a pu se faire passer pour un prince catholique et un aristocrate polonais ? Comment a-t-il échappé à la déportation ? Est-ce l'amour qui commande au mariage entre cet homosexuel raffiné et une comtesse romaine octogénaire qui lui lègue sa fortune ? A-t-il vraiment lancé Audrey Hepburn, secondé Orson Welles sur le tournage d'Othello, assisté Joseph Mankiewicz sur La Comtesse aux pieds nus ? Dans l'Espagne franquiste, ce prince d'opérette qui possède une Rolls aux poignées en or massif va créer le plus grand studio d'Europe. Détournant des sommes considérables, exploitant des scénaristes black-listés à Hollywood, utilisant la propagande chrétienne comme déguisement de ses folies, il produit entre autres Le Cid avec Charlton Heston ou reconstruit la Cité interdite pour Les 55 jours de Pékin. Le Prince imaginaire, c'est le dernier Nabab et Zélig en même temps.

03/2006

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Littérature française

Soleils d'Algérie. Je n'en suis pas encore revenue !

Empreintes indestructibles d'une culture originelle, ces évocations sont autant de jalons dans le cours d'une vie. Une vie ordinaire, en "minuscule", dont l'auteur entend laisser des traces... On pense avoir définitivement tourné la page de son enfance et de son adolescence, vécues sous une autre terre, celle des Soleils d'Algérie. Subrepticement, plus d'un demi-siècle après, sans qu'on n'y puisse rien, ces souvenirs dont l'éclat se révèle toujours aussi vif remontent du fond de la mémoire. On les laisse émerger, s'installer sous d'autres cieux, en contrepoint, et on découvre alors l'influence persistante de son enfance dans une vie qui se raconte en toute simplicité. L'auteur dialogue ici avec sa voix intérieure, son "Dibbouk". Elle décrit son anxiété existentielle d'avoir été privée des rêves de son enfance, sa découverte "candide" d'une France des années soixante, ses étonnements et ses difficultés à vivre sous des cieux métropolitains, où, bon gré mal gré, la raison commande de s'adapter. Soleil d'Algérie. Je n'en suis pas revenue ! voudrait éveiller chaque lecteur à la persistance de la culture originelle et des héritages rémanents de la terre natale tout au long de la vie.

01/2014

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Critique littéraire

Le monde Yiddish. Littérature, chanson, arts plastiques, cinéma, Une légende à vif

Il existe un monde du yiddish, toujours vivant malgré les tragédies. Un monde né d'une histoire, d'une langue, au cours des siècles, et qui n'a cessé de s'épanouir dans une culture, une littérature, un art, sous des aspects multiples et originaux où s'est déployé son goût de la vie et de l'invention. Après nous avoir révélé dans Le Miroir d'un peuple la poésie yiddish, Charles Dobzynski, enfant de ce monde yiddish, devenu écrivain français, s'attache dans cet essai à étendre le champ de nos découvertes : il étudie l'histoire de la poésie, du conte, de la chanson populaire et de la musique klezmer (jamais abordée sous cet angle). Il nous offre une série de monographies des grandes figures de la poésie (Leivick, Sutzkever, Markish ...) ou du roman (Cholem Aleikhem). Commencer par Marc Chagall, dont il nous donne à lire notamment les poèmes traduits par lui du yiddish, il examine les arts plastiques et l'apport dans leur domaine respectif d'artistes tels que Thomas Gleb, Abraham Krol, Ilex Beller, Michel Milberger et Devi Tuszynski. Ce panorama, à la fois très informé et très personnel, s'achève sur une vue générale du cinéma yiddish et procède à l'analyse de son chef-d'œuvre Le Dibbouk.

05/2000