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Dans l'enfer de Dunkerque, mai-juin 1940. Matelot sur le contre-torpilleur Léopard

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Histoire de France

Dans l'enfer de Dunkerque, mai-juin 1940. Matelot sur le contre-torpilleur Léopard

Le 3 avril 1939, Pierre Paillon est appelé à rejoindre Toulon pour effectuer son service militaire, dans la Royale. Il est affecté comme matelot-cuisinier sur le contre-torpilleur Guépard de la division Guépard-Verdun-Valmy où il accomplira de nombreuses missions d'observations et de surveillance des convois alliés en Méditerranée. La guerre est déclarée le 2 septembre 1939. Le matelot-cuisinier-mitrailleur Paillon est muté à Brest pour embarquer sur le Léopard de la division Jaguar-Chacal-Léopard. Il participera à l'expédition de Narwik. Puis ce sera la bataille des ports à Boulogne-sur-Mer, Dunkerque et Calais, en mai 1940. Il faut retarder l'avance des troupes allemandes. La division navale de Pierre Paillon a pour mission de détruire les ports de Boulogne-sur-mer, Calais et Dunkerque. Plus de 500 navires de tous tonnages seront sur place pour essayer de sauver ce qui peut être sauvé et notamment évacuer 340 000 soldats et marins. Dans la bataille, le Jaguar et le Chacal sont coulés par les torpilles allemandes ou les bombes des stukas. Le Léopard, quant à lui, est chargé, le 6 juin 1940, de conduire le reporter de guerre Joseph Kessel, à Folkestone, en Angleterre. Dès son arrivée, le Léopard est immobilisé à quai par la marine britannique et ne peut rejoindre la France. Son équipage est vidé manu militari et jeté derrière les barbelés jusqu'en décembre 1940. Pierre Paillon parle de trahison sans honneur des alliés anglais. Revenu en France, il s'enrôlera, dès 1942, malgré tout, dans le Groupe Ange, une branche du réseau Buckmaster. La préface est du médecin-général Henri Delolme. La postface est rédigée par le colonel Mouyren.

03/2013

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Histoire de France

La bataille aérienne de Dunkerque 26 mai - 3 juin 1940

"Où est la RAF ? " Cette question est le leitmotiv des troupes encerclées dans la poche de Dunkerque et attendant leur rembarquement, alors qu'elles sont soumises aux raids aériens incessants de la Luftwaffe. Pourtant la RAF est bien là et ses pilotes accomplissent de véritables exploits, alors qu'ils pratiquent encore des tactiques obsolètes, contre des adversaires ayant déjà l'expérience de campagnes réussies contre les Polonais, les Belges et les Néerlandais. L'engagement sans faille de la Royal Air Force à Dunkerque, pour soutenir aussi bien le rembarquement des troupes britanniques que celui des troupes françaises, a permis d'éviter une défaite totale.

09/2019

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Militaire

La bataille de Dunkerque. 26 mai-4 juin 1940, comment l'armée française a sauvé l'Angleterre

Mai 1940. Les alliés sont pris en étau au nord de la ligne Boulogne-Sedan et contraints de se replier vers Dunkerque où 400000 hommes s'entassent dans l'espoir de s'échapper par la mer. Convaincu de la défaite, le gouvernement britannique lance l'opération Dynamo : le rembarquement des troupes débute le 26 mai 1940. 350000 combattants alliés sont évacués sous le feu ennemi. Côté anglais, c'est un incroyable succès ; côté allemand, une occasion manquée de terrasser la Grande-Bretagne dès 1940. A partir d'archives et de témoignages, Dominique Lormier balaie les clichés et défend la thèse que c'est à la résistance acharnée de l'armée française que l'on doit l'évacuation de plus de 240000 soldats britanniques, permettant à l'Angleterre de poursuivre la guerre. Un hommage tardif, mais mérité, aux combattants français.

05/2021

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Royaume-Uni

Le dernier ennemi. Bataille d'Angleterre, juin 1940-mai 1941

Lors de sa longue convalescence, il rédige ce récit dans lequel il livre avec détachement sa propre histoire. A travers les blessures, les fous rires et les drames, c'est le destin d'une génération d'aviateurs qu'il raconte, dont personne ne sort indemne. Soucieux de reprendre les vols après cette épreuve, Richard Hillary est tué le 8 janvier 1943 lors d'un exercice de nuit, en raison des mauvaises conditions météorologiques. Cet ouvrage, trop peu connu en France, est incontestablement un chef-d'oeuvre : un témoignage bouleversant et humain sur l'une des plus grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale.

03/2021

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Histoire de France

Mai-juin 1940, l'armée de terre française

A l’aube de la Seconde Guerre mondiale, l’armée française est en pleine mutation technologique. Les causes du retard pris en matière d’armement, comme en matière de tenue et d’équipement, sont à la fois multiples et complexes. Cependant, dans les cinq années précédant le conflit, apparaissent de nombreux matériels très techniques et pour certains très en avance pour leur temps. A travers ces pages, nous vous proposons un aperçu des effets portés les soldats de l’armée de Terre française pendant la campagne de 1939-1940. Plongez dans la diversité des tenues et équipements des fantassins, artilleurs, cavaliers, tringlots, qui composent cette armée où l’archaïsme côtoie la modernité.

08/2020

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Militaire

L'armée de terre française mai-juin 1940

A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, l'armée française est en pleine mutation technologique. Les causes du retard pris en matière d'armement, comme en matière de tenue et d'équipement, sont à la fois multiples et complexes. Cependant, dans les cinq années précédant le conflit, apparaissent de nombreux matériels très techniques et pour certains très en avance pour leur temps. A travers ces pages, nous vous proposons un aperçu des effets portés les soldats de l'armée de Terre française pendant la campagne de 1939-1940. Plongez dans la diversité des tenues et équipements des fantassins, artilleurs, cavaliers, tringlots, qui composent cette armée où l'archaïsme côtoie la modernité.

03/2023

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Militaire

Mai-juin 1940 : les causes de la défaite

La défaite de 1940 ébranla la France entière ainsi que la communauté internationale. Une des plus grandes puissances du monde, une armée de près de cinq millions d'hommes était vaincue en quelques semaines. Les responsables n'ont jamais été présentés en détail ; le sujet est resté tabou en France. La plupart du temps les chefs militaires ont été accusés et ces derniers ont cherché à se couvrir en trouvant des boucs émissaires parmi les cadres subalternes et certaines personnalités politiques... La victoire de 1945 a quasiment clôt le débat. Pour la première fois, cet ouvrage présente les raisons et déchiffre les responsabilités, aussi bien sur le plan militaire, que politique, diplomatique et intellectuel...

05/2021

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Histoire de France

Les Panzers attaquent. Mai-juin 1940

10 mai 1940, le plan Manstein lance des divisions de Panzers à travers les Ardennes. En quelques semaines l'armée française, encore auréolée de sa victoire de 1918, est disloquée, battue de manière éclatante, une défaite tellement nette, qu'elle a marqué les esprits, causant un traumatisme profond dans la mémoire historique de la France. On a alors propagé l'idée que la force blindée allemande était nettement supérieure à celle des Alliés français et britannique. Ce qui est faux. La Wehrmacht alignait moins de chars de combat que ces derniers et une minorité de chars moyens et lourds. La première partie de cet ouvrage présente les matériels, les chefs et les unités. C'est une pensée totalement novatrice du grand état-major allemand, des moyens modernes, liaisons radio systématiques, utilisation des unités comme forces de rupture et de pénétration, liaisons sol -, air qui ont permis cette "guerre éclaire", décisive. Toutes ces tactiques ont permis à une armée essentiellement hippomobile et disposant d'un parc de blindés limité de vaincre aussi rapidement. Ces tactiques seront copiées, principalement par les Américains, qui les utiliseront avec des moyens bien plus considérables. La victoire allemande de 1940 est l'inspiratrice de la victoire américaine de 1945.

06/2012

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libération, capitulations

Dunkerque, la dernière forteresse nazie (1944-1945)

Dunkerque est la ville française la plus longtemps occupée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, et une des dernières du IIIe Reich à capituler, après Berlin. A partir de septembre 1944, et huit mois durant, la cité portuaire a été transformée en véritable forteresse, dont Hitler ordonna qu'elle soit défendue coûte que coûte, jusqu'à la mort si nécessaire. Nourri par des archives inédites, cet ouvrage dévoile les dessous d'un siège où des centaines de civils français ont éprouvé la faim et la soif, avant d'être internés dans des camps sur ordre de l'occupant. C'est aussi l'épopée tragique et suicidaire d'une armée allemande coupée du Reich, déterminée à ne se rendre sous aucun prétexte. Les soldats de Dunkerque sont placés sous l'autorité d'un impitoyable vice-amiral, Friedrich Frisius, qui fait preuve d'un entêtement suicidaire et va même jusqu'à ordonner, en 1945, une ultime offensive, la dernière sur le territoire français de toute la guerre. Et de fait, alors que la plupart de la France est libérée, Dunkerque continue de résister, au grand dam du commandement américain. Voici le récit tragique et sanglant de cette aventure aussi folle que désespérée, dernier acte de la Seconde Guerre mondiale tombé dans l'oubli et qui constitue pourtant une tragédie française.

05/2023

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Histoire de France

Vingt ans en 1940. Chroniques de guerre d'un français libre 18 juin 1940-8 mai 1945

Quand les derniers témoins, à leur tour, disparaîtront, qui se souviendra de la bataille de Kub-Kub, qui parlera des Canaques de Bir Hakeim, des Sarahs et des Cambodgiens de Libye, des infirmiers de Pondichéry, des goumiers et des tirailleurs marocains du Garigliano, des Mossis, des Bambaras, des Camerounais aux pieds gelés dans les Vosges ? Des milliers d'hommes de notre empire colonial sont morts pour notre liberté. Dans soixante ans, qui se souviendra de cette énorme dette de la France ? A toi, Dioff, qui nous as tant fait rire et qui dors dans la vallée du Liri ; A toi, Leroy, qui assurais que la vie avait un sens au-delà des morts inutiles, et qui savais le dire aux copains, si simplement ; A toi, mon vieux Bolbaye, fidèle parmi les plus fidèles, brave type à tous les sens du terme, à mesure que je relis ces pages, je dédie ces histoires qui sont depuis longtemps les vôtres...

11/2012

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Sciences historiques

Les contre-torpilleurs de type Aigle

Série phare de l'entre-deux-guerre, les contre-torpilleurs à " quatre tuyaux " ont marqué le début de la Seconde guerre mondiale. Parmi eux, les Aigle, Vautour, Albatros et Gerfaut, entrés en service en 1932, sont décrits pour la première fois dans cet ouvrage. Ils participèrent aux opérations de 1939 et 1940 et trois d'entre eux disparurent lors du sabordage de la flotte, le 27 décembre 1942 à Toulon. Seul absent, l'Albatros, gravement avarié le 8 novembre précédent à Casablanca, sera remis en état après la guerre et servira à l'école de canonnage de 1947 à 1956. Cartes, schémas et de nombreuses photos d'époque illustrent ce livre qui complète les trois ouvrages déjà parus chez Marines Editions et consacrés à la série précédente, les type Guépard, et à la suivante, les Vauquelin.

02/2012

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Généralités

Juin 1940-Juin 1941. Churchill piège Hitler

Juin 1940, juin?1941. Quelles sont les causes profondes de l'étrange inaction d'Hitler à l'égard de la Grande-Bretagne pendant cette période tragique où le pays était seul face au dictateur ? Ce livre cherche à répondre à trois questions fondamentales qui vont mener Hitler à sa perte : Pourquoi a-t-il laissé s'échapper le corps expéditionnaire à Dunkerque entre le 26?mai et le 4?juin 1940 ? Pourquoi n'a-t-il déclenché la "?bataille d'Angleterre?" que le 13?août, soit six semaines trop tard, ce qui a permis à la Grande-Bretagne de se réorganiser ? Pourquoi a-t-il attaqué la Russie en juin?1941 au lieu du Moyen-Orient, alors qu'il occupait les Balkans et que Rommel était aux portes de l'Egypte ?

02/2021

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Histoire de France

Le 18 juin 1940. Edition 1990

Le 18 juin 1940 : naissance de Charles de Gaulle. Naissance à Londres derrière un micro avec des mots qui promettent à la France, vaincue par les chars et les avions, la victoire par les chars et les avions. Mais la France n'est pas à l'écoute. La France est sur les routes, dans les villes surpeuplées du Sud-Ouest et du Midi, dans les camps de prisonniers. La France ne parle le 18 juin que d'un seul appel, d'un seul discours, celui que le maréchal Pétain a lancé le 17 juin pour dire qu'il fallait cesser le combat et demander l'armistice. Et la France est d'accord. Ce 18 juin 1940 n'est donc pas, comme on pourrait le croire, tout entier occupé par de Gaulle. Ce livre n'est pas non plus tout entier consacré à de Gaulle. De Gaulle certes, à Bordeaux comme à Londres, mais aussi Pétain, Reynaud, Mandel, Weygand, Churchill, Hitler, Franco, Mussolini et puis les soldats derrière leurs barricades, les marins sur leurs navires, les réfugiés sur les routes... tout un peuple qui pèse en faveur de l'armistice, incline la volonté des dirigeants et fait du geste de Charles de Gaulle celui d'un homme seul au bord de la plus périlleuse des aventures. Ecrite pour la première fois, l'histoire complète de la journée du 18 juin 40 est, avec ses millions d'acteurs, aussi complexe que passionnante puisque, de ce jour, date le conflit qui partage encore tant de Français, conflit qui n'est pas celui du bien et du mal mais, à travers deux hommes, de Gaulle et Pétain, celui d'une certaine idée de la France et d'une pitié certaine pour les Français. H.A.

05/2000

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Non classé

Dunkerque 1940 - operation dynamo

Quatre ans avant le débarquement allié en Normandie, le littoral français a été le théâtre d'un autre épisode majeur de la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit de l'Opération Dynamo, nettement moins connue aujourd'hui que le Jour J. Et pourtant, il suffit de rappeler quelques chiffres pour mesurer l'importance de cette page de l'histoire de la campagne de France : entre le 27 mai et le 4 juin, près de 340 000 soldats britanniques et français ont été évacués de la poche de Dunkerque par une flotte hétéroclite de 850 bateaux, parmi lesquels des centaines d'embarcations de pêche, de plaisance, de secours en mer ou de la Marine marchande. Grâce au courage des marins, mais aussi à l'efficacité des pilotes de la Royal Air Force, cette opération sans précédent a été un succès qui a permis aux Britanniques de poursuivre la guerre contre les Allemands, même s'ils ont dû laisser sur place l'essentiel de leur matériel et de leur armement. Replacée dans son contexte, l'Opération Dynamo est ici racontée en détail, avec de nombreuses photos d'époque, des cartes, des profils d'avions et des planches d'uniformologie. Cette opération militaire et aventure humaine sans précédent revit, 77 ans après, grâce au réalisateur britannique Christopher Nolan, auteur de la trilogie Batman et de Interstellar, qui signe avec Dunkirk une coproduction internationale à grand spectacle, à laquelle un chapitre de ce livre est consacré.

03/2018

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Romans historiques

Juin 1940. Sûr les routes

En juin 1940, "l'exode" entraîna des déplacements de population très importants. Le texte publié dans ce livre est basé pour l'essentiel sur une lettre adressée en septembre 1940 par l'auteure à son mari, prisonnier en Allemagne. Elle raconte les bombardements, puis son voyage en voiture à travers la France avec une famille couvrant trois générations : cinq adultes et deux enfants ! L'AUTEURE Marie-Ange Létoquart, 30 ans, était mère à l'époque de deux enfants, et professeur de lettres au lycée de Valenciennes. Elle est décédée en 2002. LA SITUATION En mai 1940 les bombardements commencent sur Valenciennes. Les enfants, Dominique ("Minou") et Philippe, sont chez les grands parents maternels, à 100 kilomètres. Raymond, le mari, professeur au même lycée, est mobilisé quelque part dans le Nord. Il sera fait prisonnier à Lille le 31 mai ; Marie-Ange ne l'apprendra que fin août. Il restera 5 ans en Allemagne. Marie-Ange a une très belle écriture, vous le verrez sur les pages qui suivent ; et un bon style - normal pour un professeur de lettres ! Ceci en plus de tous ses autres dons, qui apparaissent aussi dans cette histoire ! Ce récit pourra je l'espère intéresser notamment des chercheurs, historiens, sociologues ou autres.

04/2020

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Histoire de France

Le camp de Drancy, seuil de l'enfer juif. Dessins et estampes, 1942-1947

Original et essentiel dans la connaissance du camp de Drancy, le recueil de cinquante-six estampes de Georges Horan-Koiransky, Le Camp de Drancy, seuil de l'enfer juif publié en 1947 était à peine connu il y a seulement quelques années. N'ayant jamais fait l'objet de réédition depuis sa publication, seules quelques estampes extraites de ce livre étaient diffusées sans être présentées comme partie d'un tout. La réédition et l'analyse de son oeuvre ont été permises par la découverture de très nombreux croquis, esquisses et dessins préparatoires et du journal de Georges Horan-Koiransky (publié en parallèle par les éditions Créaphis). Ce foisonnement nouveau d'archives et d'informations et leur capacité à faciliter la compréhension d'une oeuvre à la fois douloureuse et elliptique nous ont amenés à réaliser une réédition augmentée des sources de ce " témoignage graphique " unique. En effet, ce récit dessiné sur Drancy, novateur et méconnu, constitue un document exceptionnel qui relate avec émotion et talent la misère quotidienne et l'effroi vécus par les internés et les déportés de ce camp majeur dans la persécution des juifs de France entre août 1941 et août 1944. La réédition respecte la conception originale de l'édition de 1947 et la reproduit intégralement mais dans une version augmentée avec un appareil critique et des documents inédits. Le livre est composé d'une préface de Serge Klarsfeld, qui rappelle toute l'importance de l'oeuvre de Georges Horan-Koiransky dans la connaissance du camp de Drancy ; d‘une introduction générale de Benoît Pouvreau ; du fac simile de l'édition de 1947 et d'une analyse approfondie de l'oeuvre de Georges Horan accompagnée de dessins et croquis inédits et d'extraits du journal. Benoît Pouvreau, est historien et chercheur au service du patrimoine culturel du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis. Il travaille sur l'histoire du logement, le patrimoine du XXe siècle et les lieux de mémoire de la Seconde Guerre mondiale. Il a notamment publié Eugène Claudius-Petit, un politique en architecture (2004), dirigé Les graffiti du camp de Drancy (2014) et co-écrit Drancy, un camp en France (2015).

11/2017

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Militaire

Chasseurs du ciel. Bataille de France Mai-Juin 1940

"Chasseurs du Ciel" retrace au jour le jour la vie et les combats d'une des plus glorieuses Escadrilles dont puisse s'enorgueillir l'aviation de Chasse française : la "Spa 67" - filleule, de la prestigieuse "Spa 3 ? ", l'Escadrille de Guynemer, et devenue l'Escadrille 1/5. Durant la Bataille de France en Mai-Juin 1940, elle a totalisé 145 ? victoires, dont 105 homologuées, contribuant à placer son Groupe, le 1er ? Groupe de la 5e Escadre, en tête du palmarès des Groupes d'Aviation de Chasse, avec pour pertes, 3 tués et 5 blessés graves. Dans la liste des onze as ayant totalisé plus de dix victoires en six semaines, figurent cinq pilotes de la "? Spa 67" , dont son Commandant, le Capitaine Accart (qui dut abandonner le 1er juin le commandement de l'Escadrille à la suite d'une très grave blessure) et son Commandant en second, le Lieutenant Marin la Meslée, - tous deux tout à fait en tête du glorieux palmarès. Mais notre Aviation était loin d'être aussi nombreuse qu'il eût fallu ? ; et de même notre artillerie antiaérienne, collaboratrice indispensable de l'aviation. Nos aviateurs ont tenté de pallier ce grave défaut par un redoublement d'héroïsme, mais il ne compense pas certaines limites, d'autant que l'adversaire ne souffrait pas de son côté d'une insuffisance de moral ou de valeur de matériel. C'est la raison pour laquelle nos aviateurs, quels qu'aient été leurs efforts, leur bravoure, n'ont pu réussir à alléger, autant qu'ils l'auraient voulu, la lourde tâche de leurs camarades de l'Armée de terre. Le lecteur du livre du Capitaine Accart restera impressionné par la saisissante évocation de la vie, toute de fatigues, d'abnégation, de tous ces combattants du ciel. Ce récit n'ayant pas été réédité depuis la fin de la guerre et au moment même de la parution de la biographie du Général J. M. Accart, il est apparu nécessaire de rappeler aux nouvelles générations, le sacrifice de ces hommes pour faire honneur à la France face à la barbarie nazie.

02/2023

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Histoire de France

Tempête à l'Est. L'infanterie berrichonne dans la campagne de France (mai-juin 1940)

En 1939, la France s'imaginait invincible. Les experts mondiaux, considérant le savoir faire acquis dans la Grande Guerre, estimaient que l'armée française étaient une des meilleures du monde, sinon la meilleure. Pourtant, en cinq semaines elle a vu ses illusions s'écrouler. Quelle était donc cette armée si puissante et si vulnérable ? Pour répondre à cette question, cet ouvrage relate chronologiquement, de la mobilisation à l'armistice, la vie, les mouvements, et les affrontements avec l'ennemi, de sept unités d'infanterie mobilisées à Bourges dans le Cher. Troupes de combat, de réservistes mais aussi de protection situées normalement à l'arrière-garde, ces unités n'en sont pas moins un échantillon représentatif de l'armée française présente sur les fronts des Ardennes, du Nord, de la Champagne et de la Lorraine en mai et juin 1940, période que l'on a coutume d'appeler la Campagne de France... A travers les plans de bataille, les cartes, les anecdotes, complétés par des informations sur la mobilisation, l'organisation des armées, l'équipement et l'armement, les nombreuses biographies, l'auteur explique et livre un bilan militaire et humain. Presque toutes les vieilles familles berrichonnes sont concernées par un père, un grand-père, un oncle, un parrain, un ami de la famille qui a servi dans l'une ou l'autre de ces unités. Mais les belligérants, avec pudeur, n'ont jamais relatés leurs épopées, laissant la place aux récits de la Résistance et de la Libération, plus glorieux. Pourtant, ils se sont bien battus ! Les vétérans n'ont pas eu toute la reconnaissance publique qu'ils méritaient. Beaucoup ont combattu avec courage, avec héroïsme pour certains, contre un ennemi supérieurement organisé, armé et endoctriné. La responsabilité de la déroute ne peut pas être imputée aux soldats. Lorsqu'ils furent bien commandés, ils furent aussi braves que leurs pères dans la guerre précédente.

01/2011

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Histoire de France

Soldats de la République, Les Tirailleurs sénégalais dans la tourmente. France mai-juin 1940

Juin 1940, un général à titre temporaire lançait à la radio de Londres cette phrase devenue célèbre : " La France a perdu une bataille, mais n'a pas perdu la guerre. " 45 jours de combats qui menèrent au chaos, durant lesquels plus de 92000 soldats français sacrifièrent leur vie. Qui se souvient de cette " Force Noire ", de ces soldats venus d'Afrique jetés dans la bataille et qui se battirent avec l'énergie du désespoir pour que vive la France. Les tirailleurs sénégalais ont été durant ces soixante-dix années qui nous séparent des faits, les grands oubliés de notre Histoire nationale. Ils étaient pourtant les soldats de la République, ils seront ceux de la France Libre avant d'être les exclus de la victoire. Qui se souvient aussi de ces soldats noirs massacrés par sections entières tandis qu'ils étaient prisonniers en divers points de notre territoire, victimes de préjugés raciaux, de la haine, ou de la folie des hommes ? Qui se souvient encore de leurs officiers abattus d'une balle dans la tête pour avoir tout simplement voulu protéger leurs hommes ou avoir commandé ces derniers ? Cet ouvrage a pour but d'éclairer ce pan de notre Histoire trop longtemps occulté.

11/2010

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Histoire de France

L'occupation italienne. Sud-Est de la France, Juin 1940-septembre 1943

A l'issue de la brève guerre franco-italienne, treize communes savoyardes (Séez, Sainte-Foy-Tarentaise, Montvalezan, Bessans, Bramans, Lanslebourg, Lanslevillard, Sollières, Termignon), dauphinoises (Montgenèvre, Ristolas) et azuréennes (Fontan, Menton) furent occupées par les troupes du Regio Esereito à la fin juin 1940 et pratiquement annexées durant trois almées, en vertu de l'application du "Bando Mussolini". En réaction au débarquement allié en Afrique du Nord, la 4e armée occupa onze départements du Sud-Est (Alpes-Maritimes, Basses Alpes, Hautes-Alpes, Isère, Savoie, Haute-Savoie, Var, Drôme en totalité, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Ain en partie) tandis que le Vlle corps d'armée débarquait en Corse, à partir du 11 novembre 1942. Quatre millions de Français furent donc occupés par deux cent mille soldats italiens, mais aussi par des Chemises noires et des policiers de l'OVRA. Celte présence étrangère suscita de multiples incidents, notamment dans les départements savoyards, la région niçoise et en Corse, où les prétentions irrédentistes étaient mal supportées. La répression ne fut pas si légère que l'on eut coutume de l'affirmer (une dizaine d'exécutés, une trentaine de morts sous la torture ou au combat, ouverture de camps de concentration à Sospel, Embrun et Modane, déportation de plusieurs centaines de résistants ou de personnalités jugées hostiles dans les pénitenciers de Ligurie, du Piémont, de l'île d'Elbe ou de Calabre). L'Occupant fut confronté à des questions incontournables en 1943 (la fortification du littoral, le STO, l'émergence des maquis. l'attitude à adopter vis-à-vis d'une importante communauté juive) tout en puisant largement dans les ressources économiques et les dépôts militaires. Au moment de la capitulation transalpine du 8 septembre 1943, quelques affrontements opposèrent les troupes italiennes à leurs anciens alliés à Chambéry, Grenoble, Gap et, surtout, en Corse où elles perdirent plusieurs centaines d'hommes.

07/2010

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Histoire de France

Dunkerque, 1940. Une tragédie française

"J'avais 10 ans en 1940, quand éclata la première grande bataille de la Seconde Guerre Mondiale, en France. Elle se termina par la victoire du dictateur allemand Adolf Hitler. A Dunkerque, où je vivais. J'avais 10 ans, et je rêvais, je voulais, je croyais que les Français allaient gagner, comme ils l'avaient fait vingt ans plus tôt, sur la Marne et à Verdun. Mais j'ai connu le drame d'une défaite comme mon pays en avait rarement subi. Et j'étais au coeur de cette bataille. J'ai vu alors les troupes anglaises la quitter, pour rentrer chez elles. J'ai aussi assisté, dans ma rue, aux tristes défilés de milliers de prisonniers français dont bon nombre avaient protégé ce départ, en luttant jusqu'à la dernière nuit, au soir du 3 juin. Depuis, j'ai toujours cherché à comprendre les raisons et le sens de la tragédie de Dunkerque, fouillé bien des archives. C'est pourquoi, je veux apporter ici mon témoignage et le résultat de mes recherches." C'est avec ces mots que s'ouvre le livre de Jacques Duquesne. Mêlant la grande histoire aux souvenirs de son enfance à Dunkerque, il raconte avec le talent qu'on lui connaît cette tragédie oubliée, enfouie dans les mémoires par les quatre années de conflit qui suivirent. Face aux Allemands, irréductibles et impétueux, la défaite des Alliés fut particulièrement cuisante. Quel jeu jouèrent vraiment les Anglais ? L'ultime polémique de cette guerre est-elle toujours d'actualité ?

06/2017

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Histoire internationale

Retour à l'Ouest. Chroniques (Juin 1936-Mai 1940)

En un quart de siècle, l'Européen d'aujourd'hui a vu la guerre mondiale, des révolutions victorieuses, des révolutions vaincues, une révolution dégénérée, les fascismes, la crise économique, le réveil de l'Asie, de nouvelles guerres coloniales... On comprend qu'il soit las et inquiet. On se souvient qu'il a beaucoup écopé dans tout ceci. Et pourtant, on voudrait lui crier que ce crépuscule d'un monde a besoin de lui, besoin de chacun de nous ; que plus les heures sont noires et plus il faut de fermeté à considérer les choses en face, à les nommer par leurs noms, à accomplir malgré tout le simple devoir humain. Le nouveau Moyen Age, où nous plongent les soubresauts du capitalisme finissant, nous impose la plus grande lucidité, le plus grand courage, la solidarité la plus agissante. Aucun péril, aucune amertume ne justifient le désespoir - car la vie continue et elle aura le dernier mot. Aucune évasion véritable n'est possible, sauf celle de la vaillance.

05/2010

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Sciences historiques

Ouvriers de Lorraine (1936-1946). Tome 2, Dans la résistance armée (juin 1941-août 1944)

La recherche de Jean-Claude Magrinelli porte sur les dix années qui changèrent la Lorraine. De 1936 à 1946 se sont succédé trois régimes, une IIIème République finissante, un Etat français collaborant avec l'occupant et une IVème République naissante. L'auteur a consulté, cinq années durant et par dérogation, l'ensemble des archives de cette période, quelles soient d'origine préfectorale, judiciaire, policière, française et allemande. Les fruits de son travail vous sont restitués à travers l'ouvrage : Ouvriers de Lorraine (1936-1946) Le second tome : Dans la résistance armée (juin 1941 — août 1944), est une analyse de la guerre dans laquelle s'engagent, de façon autonome ou conjuguée, les forces de répression allemandes et françaises pour exterminer la résistance ouvrière, notamment dans le département de Meurthe-et-Moselle dont les usines et mines alimentent l'effort de guerre allemand. Ce fut un échec.

04/2018

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Histoire de France

La bataille de France jour après jour. Mai-juin 1940

Cet ouvrage passionnant, richement documenté d'archives et de témoignages souvent inédits, balaie toutes les idées reçues sur cette bataille, souvent présentée comme une simple promenade militaire pour l'armée allemande. C'est oublier que durant ces six semaines de campagne les pertes militaires allemandes ont été proportionnellement plus élevées que les six premiers mois de guerre sur le front russe en 1941 et que les trois mois de la bataille de Normandie en 1944. On découvre ainsi une suite de combats méconnus, soulignant la résistance héroïque des troupes françaises. Dominique Lormier met en évidence, chiffres et preuves à l'appui, que le sacrifice de l'armée française en mai-juin 1940 a en grande partie sauvegardé la Grande-Bretagne de l'invasion allemande, comme l'a reconnu Winston Churchill. À la fin de juin 1940, la Luftwaffe ne possède plus que 841 bombardiers opérationnels et un peu plus de 700 chasseurs. Près de 1 600 avions allemands ont été détruits ou endommagés du 10 mai au 25 juin 1940.

04/2010

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TRAVAUX SUR LA MEMOIRE

Histoire familiale du prisonnier de guerre Gaston Duplat. Stalag XVIII C, mai 1940-juin 1945

"Les douleurs d'hommes sont muettes" , écrit le comité de rédaction de la revue Maintenir, revue de l'Amicale des anciens des Stalags XVIII, en évoquant le destin tragique des prisonniers de guerre français de la Seconde Guerre mondiale. Ainsi de Gaston Duplat - PG matricule 2977 détenu du 23 juin 1940 au 7 mai 1945 au camp de Coëtquidan (Morbihan), puis au Fronstalag 183 de Vannes, enfin au Stalag XVIII C de Markt Pongau (Autriche) - qui resta lui aussi pudique sur son histoire : un long silence jamais rompu. Un silence, mais deux carnets de captivité, plus de trois cents lettres, deux albums photographiques et un herbier annoté retrouvés dans les archives familiales après son décès et celui de son épouse. Ces documents furent le point de départ d'une longue enquête sur la vie de cette famille brutalement éclatée par la captivité du père. Essayer de reconstituer cette vie, de la comprendre au travers des mots et des archives ; tenter de ne pas seulement s'intéresser à l'histoire de la captivité, des Stalags et des Kommandos, mais aussi de se pencher sur une histoire singulière, de ne pas seulement s'intéresser au prisonnier matricule 2677 mais aussi penser à son épouse et à ses enfants, voilà l'objet de cet ouvrage.

10/2023

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Histoire de France

Comme des lions. Mai-juin 1940 : l'héroïque sacrifice de l'armée française

La défaite de mai-juin 1940 reste, aujourd'hui encore, une plaie mal cicatrisée dans la conscience nationale : elle évoque la débâcle, l'exode, l'Armistice. Au malheur se rajoute la honte, car une opinion très répandue veut que l'armée française ait subi cette déroute sans combattre. De fait, le sujet est tabou, comme s'il s'agissait d'un secret de famille honteux. Et pourtant... Sait-on qu'en quarante-cinq jours de combats, les pertes quotidiennes allemandes furent supérieures à celles de la campagne de Russie du 22 juin au 10 décembre 1941 ? Que la première bataille de chars de la Seconde Guerre mondiale, à Hannut, fut une victoire française ? Que le village de Stonne, surnommé par les Allemands " le Verdun de 1940 ", changea de mains dix-sept fois en trois jours ? Qu'à Landrecies, deux chars lourds français détruisirent une centaine de blindés allemands en quelques heures ? Que le général de Gaulle, commandant la 4e division cuirassée, enfonça à Abbeville les positions allemandes, mais ne put exploiter son succès faute de réserves suffisantes ? Que l'opiniâtre résistance des troupes françaises à Lille et à Dunkerque permit de sauver de la capture 340 000 soldats alliés, et donc de sanctuariser l'Angleterre ? Que sur la Loire, les cadets de Saumur bloquèrent 40 000 soldats ennemis ? Qu'au moment de l'Armistice, 45 des 53 ouvrages de la ligne Maginot restaient invaincus ? Et surtout, que près de 100 000 soldats français moururent au champ d'honneur en quarante-cinq jours de combat ? Dans ce livre captivant, qui suit minutieusement l'évolution des troupes sur le terrain, pointe les erreurs du haut état-major français, en retard d'une guerre, et s'appuie sur de nombreux témoignages de soldats français et allemands, Dominique Lormier rend un hommage tardif mais ô combien mérité à ces héros méconnus.

04/2005

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Histoire de France

De Gaulle 1940-1945. Un combat contre tous

"Je crois que la Russie entrera dans la guerre avant l'Amérique, mais elles y entreront l'une et l'autre... Hitler ne résistera pas à l'envie de régler son affaire à la Russie et ce sera le commencement de sa perte... Si Hitler avait dû venir à Londres, il y serait déjà. Maintenant, la bataille d'Angleterre ne se livrera plus que dans les airs... En somme, la guerre est un problème terrible mais résolu. Il reste à ramener toute la France du bon côté." Ainsi s'exprimait Charles de Gaulle, avec une clairvoyance supérieure, le 30 juin 1940. Pour ramener la France du bon côté, le général de Gaulle, qui était au moment de l'armistice inconnu des Français, eut presque tout le monde contre lui. Les hommes de Vichy bien sûr, au premier rang desquels le maréchal Pétain, la quasi-totalité de la haute hiérarchie militaire, qui ne vit en de Gaulle qu'un aventurier, une partie non négligeable de la Résistance intérieure, communiste ou pas, le président des Etats-Unis d'Amérique, qui voulait placer la France sous tutelle, et tant d'autres dont le portrait figure dans cette galerie des hostiles et des opposants.

02/2018

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Histoire militaire

Sous la Croix de Lorraine. Les combats de la 2e DLM, mai-juin 1940

Ce récit a été achevé d'être écrit en novembre 1940 quelques mois après la défaite et l'armistice. Depuis, il n'a jamais été publié. C'est le témoignage du général Bougrain qui était à la tête de la 2e division légère mécanique pendant la campagne de France. Sa division était la seule grande unité à porter comme emblème la croix de Lorraine ; elle constituait avec la 3e D. L. M. le Corps de Cavalerie. Le 10 mai, ce corps de blindés français entre en Belgique et engage le 12 mai à Hannut la première grande bataille de chars de l'Histoire : D. L. M. contre Panzers. Les deux D. L. M. vont s'opposer aux chars du XVIe corps d'armée du général Hoepner - plus nombreux et soutenus par l'aviation - dans des combats d'une extrême violence qui dureront jusqu'au 14 mai. Lors de ces affrontements, attaques et contre-attaques de blindés vont se succéder à un rythme infernal, les adversaires rivalisant d'audace et de courage. Les deux D. L. M. ont perdu une centaine de blindés mais elles ont infligé aux Allemands la perte d'environ cent soixante chars. Ainsi, l'arrêt de l'offensive ennemie permit à la Première Armée de s'installer sur ses positions. Puis, ce fut les combats de Dunkerque et l'évacuation miraculeuse vers l'Angleterre. Revenue en France et reconstituée, la division du général Bougrain va encore défendre la Loire et continuer a combattre jusqu'au 25 juin, date de cessez-le-Feu. Quelques notes ont simplement été ajoutées au texte original pour en faciliter la lecture.

03/2021

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Beaux arts

Neufchatel en Bray, tome 2, ville occupée 1941 1942 1943 début 1944. Tome II Éphéméride 1941-1942-1943-début 1944

Après les terribles bombardements du 7 juin 1940, vouloir redonner "une vie" à notre ville encore groggy s'avère une tâche bien délicate, surtout "quand on a dans les pattes" , une armée d'occupation qui s'ingénie à contrarier le moindre de nos projets. Ajouter à cela la prétendue "relève" de nos prisonniers qui s'apparente vite à une nouvelle mascarade montée par l'Etat collaborationniste de Vichy, juste avant que "le couple diabolique Pétain-Laval" mette sur pied le Service du Travail Obligatoire. Aux réquisitions, restrictions, convocations et pressions en tout genre, notre municipalité est parfois amenée à opposer un "non" catégorique, certes avec diplomatie, mais un "non" tout de même, qui engendre quelques épiques affrontements verbaux. A l'inverse, comment vouloir toujours demander à une "jeunesse neufchâteloise" au "sang chaud" de garder en toutes circonstances son "sans froid" ? Fort heureusement la Résistance locale, qui réalise un précieux "travail" , doit parfois faire office de "soupape" en abritant et en fournissant des papiers à nos jeunes réfractaires. Tout comme elle doit s'évertuer à "réparer" les dégâts causés par l'efficace D. C. A. allemande, en cachant au péril de sa vie des aviateurs alliés. En tournant les pages de cette nouvelle éphéméride de Neufchâtel-en-Bray - années 41, 42, 43 et les deux premiers mois de l'année 44 - nous allons redécouvrir les "frasques" et aussi, la face cachée de l'occupation allemande. Dans cet ouvrage : témoignages exclusifs de Marcel Deveaux, Noël des Robert, Renée Hébert, Rolande Alleaume et Jacques Bove.

05/2011

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Histoire de France

L'étau. Le siège de Leningrad, juin 1941-janvier 1944

Leningrad fut le Verdun soviétique. En 900 jours de siège – de juin 1941 à janvier 1944 –, plus d’un million de soldats et de civils ont trouvé la mort. Là, se sont concentrés tous les aspects militaires de la guerre à l’Est : bombardements aériens dévastateurs, duels d’artillerie, manœuvres stratégiques des corps d’armée, coups de main des partisans, embuscade des francs-tireurs, extermination des résistants et des Juifs. Mais le siège de Leningrad fut aussi inouï parce qu’en plein XXe siècle, se déroulait un siège digne du Moyen Age. La faim, la soif, le froid, le feu furent aussi des ennemis redoutables. Exploitant les journaux intimes, les lettres, les archives et même le témoignage d’un ancien combattant « franco-allemand », Pierre Vallaud donne toute son épaisseur tragique à cette sanglante aventure humaine. Il pointe l’héroïsme des citoyens, l’ignominie de quelques-uns, l’épuisement des soldats dans les deux camps ; mais aussi l’incurie du système soviétique. Depuis un demi-siècle, aucun livre original en français n’avait raconté cet épisode majeur de la guerre totale. C’est désormais chose faite.Pierre Vallaud, ancien directeur du Centre d’études stratégiques (CERGES) de l’Université Saint-Joseph, a notamment publié 14-18, la Première Guerre mondiale, 1919-1939, vingt ans de guerre, La Seconde Guerre mondiale et Allemagne, IIIe Reich.

05/2011