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Archives clandestines du ghetto de Varsovie. Tome 1, Lettres sur l'anéantissement des Juifs de Pologne

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Europe centrale et orientale

Archives clandestines du ghetto de Varsovie. Tome 1, Lettres sur l'anéantissement des Juifs de Pologne

L'abomination des camps d'extermination ne doit pas faire oublier l'autre épisode sinistre de l'histoire des Juifs de Pologne au temps de l'occupation nazie, le ghetto de Varsovie, et d'ailleurs ces deux choses sont intimement liées. Voici rassemblée et pour la première fois traduite en français une extraordinaire documentation accumulée clandestinement dans le ghetto même en 1941, 1942 et 1943 par Emanuel Ringelblum, historien de métier, et ses amis pour porter témoignage du martyre subi alors par les victimes. Enterrées pour empêcher une destruction certaine, retrouvées après guerre, plus de 6000 pièces - inscrites en 1999 au Registre de la mémoire du monde par le Comité international consultatif de l'Unesco - ont fait tout récemment l'objet d'une publication scientifique par les soins de l'Institut historique juif de Varsovie. S'y côtoient des textes officiels, des articles de la presse juive clandestine, des correspondances privées et mille autres reliques. Ces écrits, ces photographies nous procurent une information irremplaçable. A un titre ou à un autre, tous nous émeuvent au plus profond. La publication des archives est une façon de cultiver la mémoire, ce qui est indispensable, mais elle nous incite aussi à faire de l'histoire, ce qui est d'une absolue nécessité, tant il est vrai que l'évocation de la Shoah ne saurait se dispenser ni de l'une ni de l'autre.

01/2007

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Histoire internationale

Archives clandestines du ghetto de Varsovie. Tome 2, Les enfants et l'enseignement clandestin dans le ghetto de Varsovie

L'abomination des camps d'extermination ne doit pas faire oublier l'autre épisode sinistre de l'histoire des Juifs de Pologne au temps de l'occupation nazie, le ghetto de Varsovie, et d'ailleurs ces deux choses sont intimement liées. Voici rassemblée et pour la première fois traduite en français une extraordinaire documentation accumulée clandestinement dans le ghetto même en 1941, 1942 et 1943 par Emanuel Ringelblum, historien de métier, et ses amis pour porter témoignage du martyre subi alors par les victimes. Enterrées pour empêcher une destruction certaine, retrouvées après guerre, plus de 6000 pièces - inscrites en 1999 au Registre de la mémoire du monde par le Comité international consultatif de l'Unesco - ont fait tout récemment l'objet d'une publication scientifique par les soins de l'Institut historique juif de Varsovie. S'y côtoient des textes officiels, des articles de la presse juive clandestine, des correspondances privées et mille autres reliques. Ces écrits, ces photographies nous procurent une information irremplaçable. A un titre ou à un autre, tous nous émeuvent au plus profond. La publication des archives est une façon de cultiver la mémoire, ce qui est indispensable, mais elle nous incite aussi à faire de l'histoire, ce qui est d'une absolue nécessité, tant il est vrai que l'évocation de la Shoah ne saurait se dispenser ni de l'une ni de l'autre.

01/2007

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Histoire internationale

Mémoires du ghetto de Varsovie

Varsovie, 19 avril 1943: la Wehrmacht attaque le ghetto pour liquider ses derniers occupants. Ceux-ci ripostent par les armes. Marek Edelman, vingt ans, fait partie de l'état-major de cette insurrection qui tiendra vingt jours. Le 10 mai, alors que le ghetto est en flammes, il parvient à s'échapper par les égouts. En 1945, il fera le récit sobre de ce combat désespéré et de cette " vie à la frontière de la mort ". C'est ce témoignage d'exception qui est présenté ici.

09/2002

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Europe centrale et orientale

Carnets inédits sur le ghetto de Varsovie

2 octobre 2009, Varsovie. Marek Edelman s'éteint. Figure de l'opposition au régime communiste polonais, il est célèbre d'abord pour avoir été l'un des dirigeants du soulèvement du ghetto de Varsovie en 1943. Membre du Bund, le mouvement socialiste des travailleurs juifs, il participe à ses publications clandestines. Quand les nazis décident de liquider le ghetto, il fait partie de ceux qui se savent condamnés mais ne veulent pas mourir sans combattre. Une poignée d'hommes contre une armée. Marek Edelman ne posait pas au héros. "Nous avions décidé de mourir les armes à la main. C'est tout. C'est plus facile que de donner ses habits à un Allemand et de marcher nu vers la chambre à gaz". Juif non religieux, non sioniste, c'était un éternel insoumis. Il avait publié en 1945 un récit sur le ghetto et son soulèvement, puis des entretiens. Le jour de son enterrement, ses enfants, Aleksander et Ania Edelman, retrouvent dans son appartement trois carnets, où il avait consigné à la fin des années 1960 des souvenirs du ghetto, sans aborder le soulèvement. Ce sont ces carnets retrouvés que nous publions ici, avec un appareil de notes et d'annexes permettant la compréhension de ce document exceptionnel. Edition établie par Constance Pâris de Bollardière, historienne spécialiste du Bund et des rescapés de la Shoah, directrice adjointe du George and Irina Schaeffer Center for the Study of Genocide, Human Rights and Conflict Prevention (The American University of Paris).

04/2022

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Histoire internationale

Qui écrira notre histoire ? Les archives secrètes du ghetto de Varsovie

En octobre 1939, Emmanuel Ringelblum, historien de formation, avait entrepris de rassembler systématiquement les documents touchant le sort des Juifs de Pologne et consitua autour de lui un groupe de bénévoles pour qui l'injonction à sa souvenir (Zokhar) était une forme élémentaire de résistance et qui se donna pour nom de code "Oyneg Shabes" : "Joie du sabbat", en hébreu.Si Ringelblum et sa famille périrent en mars 1944, comme la majorité des quelque soixante membres de ce réseau — historiens, sociologues, économistes, éducateurs, écrivains, poètes, en sorte qu'aucun domaine de la vie ne soit ignoré —, le groupe réussit à travailler d'arrache-pied jusqu'au printemps 1943, pour écrire la chronique de la disparition de la communauté yiddish. Sentant l'imminence d'une fin proche, les archivistes réussirent à cacher des milliers de documents dans des bidons de lait ou des boîtes en fer-blanc avant de les enterrer.Servi par un talent de conteur qui n'est pas sans rappeler celui des Disparus, cet ouvrage est sans conteste un des livres les plus importants sur la Shoah à côté de ceux de Hilberg et de Friedländer. Car au-delà de l'histoire magistrale d'une famille, d'un historien et d'un groupe, au-delà d'un tableau de la culture yiddish et de son inscription dans la culture polonaise et russe de l'époque, c'est véritablement l'histoire de l'Holocauste vécue par ses victimes contemporaines qu'offre ce livre.

09/2011

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Lycée parascolaire

Le ghetto de Varsovie. Anthologie

En 1939, un habitant de Varsovie sur trois était juif. Il vivait librement dans un pays où il avait été bien accueilli depuis plusieurs siècles. L'année suivante, les nazis, sous prétexte d'une épidémie de typhus, mettent la population juive en quarantaine, construisent un mur autour d'elle, le surmontent de barbelés : c'est le ghetto. L'étape suivante est le " transfert ", affreux euphémisme pour désigner la déportation vers les camps de concentration. En 1943, quelques Juifs lancent l'insurrection du ghetto : mieux vaut mourir les armes à la main. C'est avec cette histoire terrible et héroïque que vous allez faire connaissance.

03/2004

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Histoire internationale

Oneg Shabbat. Journal du ghetto de Varsovie

Avec la publication d'une partie des archives d'Oneg Shabbath chez Fayard, il y a dix ans, la traduction de ce Journal complète l'édifice des voix d'outre-tombe venues du judaïsme de Varsovie. Quelques semaines après l'invasion allemande, pressentant avec beaucoup d'autres que des temps lourds de dangers encore imprécis s'ouvrent devant eux, Ringelblum met sur pied une équipe de collecte d'informations qui se réunit chaque samedi. D'où le nom du groupe, Oneg Shabbath (Onegh Shabbès en yiddish), "la joie du shabbat". La finalité de cette collecte va changer avec le temps : de preuves pour l'après-guerre, elle devient, quand se confirme l'extermination dans la première moitié de l'année 1942, une accumulation de preuves pour les générations à venir. Preuve du désastre sans précédent qui prétend éradiquer un  peuple décrété "en trop" sur la terre. Parallèlement Ringelblum tient son Journal, en yiddish, de façon intermittente, en langage parfois haché, voire sibyllin. Au fur et à mesure que passent les mois, la description de la misère effroyable et volontairement organisée par les Allemands prend le dessus. Comme s'impose aussi la description de la trahison d'une partie des classes dominantes juives, la bassesse de beaucoup, voire la trahison d'une poignée. Mais il met aussi en lumière la solidarité d'un grand nombre et la vivacité de la résistance culturelle à ce martyre. Reste que ce texte est un réquisitoire implacable, par des notations sèches, jamais emportées par une indignation de posture ou outrancière, de l'égoïsme de classe qui structure les sociétés juives. Comme les autres.

11/2017

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Histoire internationale

Les 948 jours du ghetto de Varsovie

La légendaire histoire du ghetto de Varsovie commence le 12 octobre 1940, jour de Kippour, lorsque les autorités nazies donnent l'ordre de transférer dans un périmètre clôturé tous les Juifs de la ville. Elle se terminera très exactement 948 jours plus tard avec l'extermination des derniers résistants et le dynamitage de la grande synagogue Tlomackie. C'est la fin de la plus importante communauté juive d'Europe ; la seule qui ait opposé une résistance armée à l'extermination. En s'appuyant sur les nombreux témoignages écrits pendant et après la période concernée, Bruno Halioua relate le quotidien de plus de 380000 personnes : la multiplication des mesures antijuives, les stratagèmes pour manger, travailler, prier malgré l'enfer, le courage nécessaire pour résister à la machine de mort mise en place par le Troisième Reich. Ce livre de synthèse, précis et édifiant, est indispensable à tous ceux qui souhaitent mieux comprendre cet événement majeur du XXe siècle.

02/2018

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Déportation

L'extermination des juifs de Varsovie. Et autres textes sur l'antisémitisme

Lorsque le Maréchal Pétain se rendit en visite officielle à Marseille en décembre 1940, la Préfecture de Police procéda à nombre d'arrestations "préventives" afin d'assurer la sécurité du susnommé. L'écrivain Victor Serge figure parmi ceux qui furent contraints à "prendre le large". Son patronyme russe, Kibaltchitche, ainsi que la mention "apatride" apposée sur sa carte de séjour, perturba l'un des policiers chargés de l'embarquement qui demanda à Victor Serge s'il était Juif. Sans s'émouvoir, celui-ci répliqua avec calme et fermeté : "Je n'ai pas l'honneur ! " Cette solidarité, il n'avait pas attendu la fin de l'année 1940 pour la traduire en actes. Depuis plusieurs années – comme le lecteur pourra le découvrir avec les textes réunis dans ce volume –, il informait régulièrement militants et citoyens sur le sort inhumain infligé aux Juifs de par le monde et il dénonçait aussi bien les idéologies que les politiques xénophobes et antisémites.

02/2022

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Histoire internationale

Le livre noir des Juifs de Pologne

A la publication de ce livre en octobre 1943, plus de 8o % des victimes de la Shoah ont déjà été assassinées. L'Aktion Reinhardt, qui a causé la mort de la plupart des juifs de Pologne, touche à sa fin. Ville par ville, cet ouvrage présente toutes les étapes du génocide : l'entrée meurtrière des Allemands sur le sol polonais (le Blitzpogrom), la ghettoïsation, les déportations et l'extermination. Il constitue un état des lieux précis et implacable fondé sur une multitude de témoignages et d'articles de journaux officiels ou clandestins. On y trouve notamment des extraits du rapport de Jan Karski, alors en mission d'espionnage au service du gouvernement polonais réfugié à Londres. Mis en oeuvre par Jacob Apenszlak, écrivain et militant sioniste polonais réfugié aux Etats-Unis, Le Livre noir des Juifs de Pologne a été édité par The American Federation for Polish Jews, un organisme d'entraide et de bienfaisance destiné aux nouveaux immigrants juifs de Pologne arrivant à New York. Soutenu par Eleanor Roosevelt et Albert Einstein, il fut vendu dans les librairies de la côte Est des Etats-Unis et chroniqué dans les rubriques littéraires de la presse écrite. Même si sa portée fut limitée, il est la preuve que les Alliés pouvaient tout savoir en 1943. Il est publié pour la première fois en France.

01/2013

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Histoire de France

Du fond de l'abîme. Journal du ghetto de Varsovie

Le ghetto de Varsovie, 350 000 Juifs ; juillet 1942. Des rumeurs insistantes font état de la déportation imminente des Juifs. C'est à ce moment précis que le jeune archiviste de la communauté, Hillel Seldman, décide de consigner dans un journal le récit de l'horreur quotidienne pour le transmettre à la postérité. Il poursuivra cette chronique de l'angoisse jusqu'à son arrestation en janvier 1943, sauvé par un extraordinaire passeport paraguayen. Le " Journal du ghetto ", rédigé en hébreu, a paru en 1946, suivi d'une traduction yiddish en 1947. N'ayant jamais fait l'objet d'une édition dans une langue à diffusion internationale, ce texte est resté méconnu alors qu'il s'agit d'un document humain bouleversant qui nous restitue, à travers le vécu d'un homme profondément religieux, la résistance obstinée et multiforme des Juifs de Varsovie à l'entreprise génocidaire nazie, infamante dans l'histoire de l'Allemagne. Préfacé, traduit de l'hébreu et du yiddish et annoté par Nathan Weinstock, le " Journal du ghetto " de Seidman est accompagné d'un dossier documentaire et critique composé par Nathan Weinstock et Georges Bensoussan, avec la collaboration de Micheline Weinstock, qui fait de ce livre un document unique.

03/2002

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Histoire internationale

Qui écrira notre histoire ? Les archives secrètes du ghetto de Varsovie. Emmanuel Ringelblum et les archives d'Oyneg Shabes

En octobre 1939, Emmanuel Ringelblum, historien, entreprend de rassembler systématiquement les documents touchant le sort des juifs de Pologne. Il constitue autour de lui un groupe de bénévoles. Pour eux, se souvenir est une forme élémentaire de résistance. Ils se donnent pour nom de code Oyneg Shabes : « Joie du sabbat », en hébreu. Ringelblum, sa famille, et la grande majorité des quelque soixante membres de ce réseau, périssent avant la fin de la guerre. Ils étaient historiens, sociologues, économistes, éducateurs, écrivains, poètes, en sorte qu'aucun domaine de la vie ne puisse être ignoré. Cependant, en pleine Shoah et jusqu'au printemps 1943, le groupe a réussi à travailler d'arrache-pied pour écrire la chronique de la disparition de la communauté yiddish. Sentant l'imminence de la fin, les archivistes réussissent à cacher des milliers de documents dans des bidons de lait ou des boîtes en fer-blanc avant de les enterrer. Servi par un talent de conteur qui n'est pas sans rappeler celui des Disparus, cet ouvrage est sans conteste un des livres les plus importants sur la Shoah. Car au-delà de l'histoire magistrale d'une famille, d'un historien et d'un groupe, au-delà d'un tableau de la culture yiddish et de son inscription dans la culture polonaise et russe de l'époque, c'est véritablement l'histoire de l'Holocauste vécue par ses victimes contemporaines que déroule ce livre.

02/2013

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Histoire de France

Nous attendons de vos nouvelles. Voix du ghetto de Varsovie

A travers l'histoire de ses parents, survivants du ghetto de Varsovie, Michèle Goldstein-Narvaez nous offre un document où l'amour, la volonté de vivre, l'optimisme, l'humour, la lucidité, et un peu de chance aussi, triomphent de l'apocalypse. Elle fait revivre les voix du ghetto à travers des lettres retrouvées que sa famille s'échangeait en 1940. Elle relate le périple des uns à travers le monde, la déchirure et l'inquiétude de la séparation, l'aventure de son père et de sa mère, qui ont survécu dans les égouts, mais aussi la Résistance polonaise et l'attente des Alliés. Un témoignage historique et personnel qui permet également de comprendre le déracinement et les traces qu'a laissées la Shoah sur ses victimes et leurs descendants.

01/2013

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Littérature française

Eparses. Voyage dans les papiers du ghetto de Varsovie

C'est le simple " récit-photo " d'un voyage dans les papiers du ghetto de Varsovie. La tentative pour porter, sur un corpus d'images inédites réunies clandestinement par Emanuel Ringelblum et ses camarades du groupe Oyneg Shabes entre 1939 et 1943, un premier regard. Images inséparables d'une archive qui compte quelque trente-cinq mille pages de récits, de statistiques, de témoignages, de poèmes, de chansons populaires, de devoirs d'enfants dans les écoles clandestines ou de lettres jetées depuis les wagons à bestiaux en route vers Treblinka... Archive du désastre, mais aussi de la survie et d'une forme très particulière de l'espérance, dans un enclos où chacun était dos au mur et où très peu échappèrent à la mort. Images de peu. Images éparses - comme tout ce qui constitue cette archive. Mais images à regarder chacune comme témoignage de la vie et de la mort quotidiennes dans le ghetto. Images sur lesquelles, jusque-là, on ne s'était pas penché. Elles reposent cependant la question du genre de savoir ou, même, du style que peut assumer, devant la nature éparse de tous ces documents, une écriture de l'histoire ouverte à l'inconsolante fragilité des images.

02/2020

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Religion

Echappée du Ghetto de Varsovie. Vivre sous double identité

"J'ai passé deux ans et demi de ma vie dans le ghetto de Varsovie. J'ai survécu à la vague de déportations de 1942. Le 18 janvier 1943, lors de la deuxième rafle, j'ai reçu l'ordre de descendre dans la rue en même temps que mes amis et voisins." Ainsi débute le récit de Zofia Rubinsztejn (épouse Kubar, 1915-1991), jeune universitaire qui réussit à échapper de manière inespérée à la colonne de captifs que l'on emmenait à leur mort lors de la Grande Déportation des Juifs du Ghetto de Varsovie commencée en 1942. Elle parvint ensuite à s'évader du ghetto et à se réfugier dans le "secteur "aryen"" de Varsovie. Comment y survivre sans argent, sans papiers, sans emploi et sans logement ? Comment échapper aux rafles, aux dénonciateurs et aux maîtres chanteurs en dépit du sang-froid, du flair et de la lucidité dont elle sut faire preuve ? Si la plupart des appels au secours qu'elle adressa à ses amis et connaissances non-juives d'avant-guerre se heurtèrent au silence, elle put compter cependant sur l'assistance de la principale du lycée où elle avait fait ses études secondaires, nouer des liens d'amitié avec diverses personnes ayant su résister à l'antisémitisme ambiant - qui continuait à imprégner en profondeur la population de la capitale au moment du soulèvement national du mois d'août 1944 - ainsi qu'avec des ecclésiastiques rencontrés dans le cadre de ses activités pédagogiques clandestines.

02/2018

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Histoire internationale

Chronique d'une agonie. Journal du ghetto de Varsovie

De tous les témoignages qu'a suscités le drame du ghetto de Varsovie, Chronique d'une agonie est sans doute le plus bouleversant. Chaim A Kaplan prend chaque jour le risque de relater les événements dans son Journal. " Registre des larmes et du sang ", il devient une véritable " mission historique " et un témoignage que Kaplan souhaite transmettre aux générations futures. Chaim A Kaplan écrit jusqu'à la veille de son arrestation (4 août 1942). Grâce à son courage et à sa persévérance, nous connaissons mieux ce que fut la survie dans le ghetto de Varsovie, cet îlot de quelques kilomètres carrés. Les cahiers d'écolier sur lesquels Kaplan reporte les expériences quotidiennes ont été sortis à temps, juste avant la destruction complète du ghetto. Découverts par Abraham I Katsh, ils ont été publiés une vingtaine d'années plus tard. Une partie du Journal de Kaplan qui semblait définitivement perdue (3 avril 1941 -3 mai 1942) a été récemment mise au jour. Cette nouvelle édition offre au lecteur le récit des derniers mois de l'enfermement, une période marquée par un étranglement aggravé et une intensification de la violence dans un ghetto dont la population est plus nombreuse que celle des communautés juives de France et de Belgique réunies. Le ghetto de Varsovie condense toutes les phases de la catastrophe juive du xxe siècle. C'est aussi ce qui fait le prix de ce document qui, souvent cité par les historiens, demeurait pourtant depuis longtemps inaccessible au lecteur français.

10/2009

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Littérature française

Lettres clandestines. Récit

Fin 1935, à Vienne, quelques jours avant Noël, Alban Berg entre à l'hôpital Rudolf, à mi-chemin de son domicile de Schönbrunn et du cimetière municipal. Il va mourir à cinquante ans d'une mort quasi "naturelle". Il pense aux êtres qu'il a aimés, à ceux qui ont compté. Sa méditation va de l'un à l'autre : en son for intérieur, il s'adresse à eux. A sa soeur, qui devint lesbienne ; à sa femme qu'il lui fallut conquérir de haute lutte ; à Schönberg, à qui il devait tout, même une sorte d'asservissement ; à une autre femme aussi, rencontrée en 1925 - et la passion qu'elle lui inspira dut demeurer si clandestine qu'il n'en livra le chiffre qu'enfoui dans la partition de l a Suite lyrique. Il se souvient d'avoir été humilié, par à peu près tout, et ce qu'il a composé c'est sans doute l'histoire mondiale de l'humiliation : il a jeté sur la scène de l'Opéra, non pas des rois tourmentés ou des marquises en mal de galanterie, mais les offensés et les cocus de l'Histoire. Il songe encore une fois à ce grand amour qu'il ne s'est pas autorisé à vivre vraiment. Il a cru pendant dix ans qu'il s'en remettrait. Mais non. Rideau. Pierre Mertens

04/1990

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Histoire internationale

J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie

Régine Frydman est une enfant du ghetto de Varsovie qui a, par miracle, échappé à la mort. Elle a huit ans en 1940 quand les Allemands décident d'enfermer 450 000 Juifs dans une enclave de cinq hectares, où ils vont être parqués et broyés à mort en l'espace de trois ans. Régine n'aurait pas survécu si son père Abram Apelkir n'avait pas bravé le danger, risqué sa vie en sortant du ghetto pour trouver de la nourriture, caché sa famille chez des amis polonais en plein centre-ville et à la campagne, et même chez des religieuses. Régine Frydman mêle son récit à celui de son père. A deux, ils livrent un témoignage bouleversant des terribles événements dont ils ont été les témoins, les cadavres qui s'entassent sur les trottoirs, les descentes éclairs de la police allemande, les fusillades dans la rue, les enfants qui se battent pour un quignon de pain, les marches dans la neige pour échapper aux rafles et à la déportation, et enfin la joie de retrouver la liberté grâce aux troupes russes. Un document rare.

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Déportation

J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie

"Il y avait des individus qui se débrouillaient, qui risquaient leur vie pour leurs familles, pour leurs enfants. Certains habitants du ghetto étaient d'un courage incroyable, et très inventifs. Mes parents étaient de ceux-là : ils se battaient sans jamais penser à la mort qui leur était destinée". Régine Frydman est l'une des rares rescapés du ghetto de Varsovie. Mêlant son récit à celui de son père Abram Apelkir, elle livre un témoignage bouleversant des terribles événements qu'ils ont vécus : les cadavres qui s'entassent sur les trottoirs, les descentes de la police allemande, les fusillades dans la rue, les enfants qui se battent pour un quignon de pain, les marches dans la neige pour échapper aux rafles et à la déportation, et enfin la joie de retrouver la liberté. Un document rare.

10/2023

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Lecture 9-12 ans

Au ghetto de Varsovie nous avons combattu avec Marek Edelman

Depuis novembre 1940, les troupes allemandes et leurs collaborateurs terrorisent, affament, humilient et déportent les Juifs du ghetto de Varsovie. Quatre habitants sur cinq sont exterminés en quelques mois... Soudain, le 18 janvier 1943, retentissent dans les rues du ghetto les tirs d'une poignée de jeunes résistants juifs contre les soldats allemands venus effectuer une dernière rafle. C'est la première rébellion menée dans une ville européenne contre les occupants nazis. Tenue en échec, l'armée allemande se retirera et réattaquera trois mois plus tard avec une puissance de feu bien supérieure. Marek Edelman est membre de l'état-major de l'insurrection. Il a alors vingt-quatre ans. En s'inspirant de faits authentiques, Eric Simard a imaginé que plusieurs des acteurs du drame ayant réellement côtoyé Marek Edelman se présentent pour apporter leur témoignage sur le combattant qu'il était. On partage avec eux les épreuves de la peur, de la faim, du combat, de la cruauté, mais aussi la fraternité, le courage, l'amitié, l'amour...

11/2018

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Europe centrale et orientale

Les relations polono–juives à l'époque de la Deuxième Guerre mondiale

Pressentant le désastre imminent, l'historien Emanuel Ringelblum a réuni, quelques semaines après l'invasion allemande en 1939, une équipe de collaborateurs pour fonder les archives clandestines du ghetto de Varsovie et conserver à l'intention des générations à venir la trace des développements appréhendés. Après la destruction du ghetto qui suivit l'Insurrection d'avril 1943, Ringelblum - réfugié en "zone aryenne" dans un abri clandestin - poursuivit son travail. C'est en polonais qu'il rédigea son étude sur les Relations judéo-polonaises au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le texte figure, en yiddish, dans le second volume des Ksovim fun geto (Ecrits du Ghetto) publié en 1963 par l'Institut Historique Juif de Varsovie ; l'édition non altérée en langue polonaise sur laquelle notre volume est basé date de 2018. Cette étude capitale, minutieusement documentée et dénuée de tout sectarisme, unique en son genre, n'a encore jamais paru en français. Elle est de nature à bouleverser quantité d'idées reçues.

11/2021

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Religion

Histoire des juifs en Pologne et en Russie

Ce livre est destiné à un large public afin de l'encourager à s'intéresser à l'histoire complexe des juifs de Pologne, de Lituanie, d'Ukraine, de Biélorussie et de Russie ainsi que leur contribution à la vie juive et à la culture des sociétés les entourant. Il s'articule donc autour des problèmes liés à la forme des relations entre les juifs et leurs voisins et à la complexité du processus d'adaptation de ces populations au monde moderne pendant les deux derniers siècles comme explication au destin tragique des juifs durant le XXe siècle. Cependant, tant les essais des nazis visant à anéantir les juifs que les efforts de Staline ayant pour but de détruire leur culture se sont soldés par un échec. Les juifs habitent toujours en Europe de l'est et la culture qu'ils ont créée suscite l'admiration.

10/2018

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Histoire internationale

Relation de l'attentat commis contre la personne du roi de Pologne, envoyée de Varsovie

Relation de l'attentat commis contre la personne du roi de Pologne, envoyée de Varsovie Date de l'édition originale : 1771 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2020

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Religion

La vie quotidienne des Juifs de Pologne au XIXe siècle. (1795-1914)

L'histoire des Juifs de Pologne est abordée depuis des années dans les programmes scolaires en France, mais uniquement sous l'angle de leur anéantissement durant la Seconde Guerre mondiale, passant ainsi sous silence la longue existence, au coeur de l'Europe, d'une civilisation remarquable par sa richesse et son originalité. En 1795, ce sont environ les deux tiers des Juifs du monde qui sont concentrés sur le territoire de l'ancienne Pologne. Ils forment une société profondément marquée par les transformations et les bouleversements du monde moderne. Ce livre est destiné à mieux comprendre cette société disparue et son héritage.

12/2018

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Littérature française

Les anges de la Madone. Du ghetto de Varsovie à St-Martin Vésubie

Durant la seconde guerre mondiale, entre 1940 et 1944, les lois anti-juives prises par le gouvernement de Vichy, sont appliquées dans le département des Alpes-Maritimes. Des Juifs sont assignés à résidence à Saint-Martin Vésubie. La zone libre est envahie par les allemands et les italiens, en novembre 1942, suite au débarquement des alliés en Afrique du Nord, mais laissée sous contrôle de l'année italienne. Celle-ci, bienveillante envers les Juifs, s'oppose aux directives allemandes et françaises qui sont de les traquer en vue de leur déportation. Comme leurs compatriotes, David et Hannah, un couple de juifs polonais, assignés à Saint-Martin Vésubie. Hannah est heureuse au coeur de la "petite Suisse niçoise", où elle se sent en sécurité, avec son mari et leur fille, Maria. Mais, à sa grande consternation, David, officier dans l'armée polonaise, retourne se battre dans son pays, dans l'espoir de libérer le ghetto de Varsovie. Pour Hannah, une longue et pénible attente commence alors. Reverra-t-elle un jour son cher David ? Heureusement sa famille d'accueil est là pour la soutenir. Le fils François, lycéen à Masséna, se bat avec ses camarades contre l'occupant. Il est secrètement amoureux de la belle Hannah, et pour l'aider à surmonter son désarroi, lui fait partager sa passion de la montagne en lui faisant découvrir les paysages somptueux du massif du Mercantour. En septembre 1943, le capitulation de l'Italie, met brutalement fin à la "période de paix". Les allemands occupent les Alpes-Maritimes. Pour leur salut, Hannah et ses compatriotes, sont obligés de s'enfuir vers l'Italie en passant par les cols via la Madone de Fenestres.

12/2013

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Histoire de France

Irena Sendlerowa. La mère des enfants de l'Holocauste

Héroïne polonaise, Irena Sendlerowa a sauvé deux mille cinq cents enfants juifs du ghetto de Varsovie, soit deux fois plus que l'homme d'affaires Oskar Schindler, immortalisé par le film de Steven Spielberg. Avec ce livre, nous la suivons dans des courses haletantes et mille subterfuges, des rues tragiques du ghetto aux prisons de la gestapo, pour sauver "ses" enfants et tant d'autres... Sa parole limpide nous dévoile une galerie de portraits saisissants de courage et d'humanité, parcelles de vie parfois anonymes, trop brèves souvent. Ce livre est un hommage à ceux qui donnèrent leur vie pour sauver des milliers d'autres. Au-delà, nous découvrons la formidable organisation polonaise clandestine que fut Zegota, la commission d'aide aux Juifs. Une biographie inédite, le coeur d'une femme témoignant que le courage, le don de soi et l'espérance, au coeur de la nuit, peuvent être sans limites. Anna Mieszkowska, née à Varsovie en 1958, est documentaliste, travaille aux Archives de l'Académie des Sciences Polonaise (PAN) à Varsovie. Elle est l'auteur de nombreuses biographies. Les droits pour son livre sur la vie et l'oeuvre incomparable d'Irena Sendlerowa ont été acquis par l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, Israël, la Tchéquie et les Etats-Unis.

03/2012

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Histoire de France

L'Enfant juif de Varsovie. Histoire d'une photographie

Tout le monde connaît aujourd'hui la photographie de l'enfant juif du ghetto de Varsovie : au fil du temps, elle a transformé son protagoniste en " icône " de la Shoah. Fréquemment reproduite en une des magazines et sur des couvertures de livres, source d'inspiration pour les artistes, elle a aussi subi des recadrages qui, peu à peu, en ont fait une image de compassion, dépouillée de toute référence aux bourreaux. Frédéric Rousseau déconstruit et interprète ce récit photographique de 1943 à nos jours et s'interroge sur notre rapport à cette image, qui fait désormais partie de notre mémoire collective et que nous regardons sans voir.

01/2009

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Europe centrale et orientale

Adieu Varsovie. Quand la Pologne chassait les rescapés de la Shoah

Mars 1968 met une fin brutale à ma vie en Pologne. Je me découvre Juive et indésirable. Je dois quitter un pays que je croyais le mien, des amis chers et un avenir devenu impossible. Cet exil met également fin à ma famille. Ignacy, mon père, qui a perdu presque toute sa famille dans la Shoah, part au Canada ; Irena, ma mère, combattante de l'Organisation Juive de combat durant l'Insurrection de Varsovie, rejoint son nouveau mari en Italie, et moi, je vais faire mes études en Suisse. De leur passé agité et douloureux, Irena et Ignacy ne voulaient pas parler. Ici, ils se confient enfin. Au moins un peu. Parce que personne ne doit disparaître sans laisser de trace.

03/2021

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Histoire internationale

Les survivants. Les Juifs de Pologne depuis la Shoah

De 1939 à 1945, le meurtre systématique de près de 90% de plus de trois millions de Juifs polonais laisse exsangue l'une des communautés juives les plus florissantes d'Europe. Au sortir du conflit, les quelques dizaines de milliers de survivants doivent alors faire face à l'incompréhensible : la persistance d'un antisémitisme après Auschwitz, l'exclusion, le rejet et même des pogromes faisant de nombreuses victimes. Un antisémitisme de proximité en quelque sorte. Craignant leurs voisins, fuyant aussi le nouveau régime socialiste, plus de la moitié des rescapés juifs choisissent alors l'exil. Ceux qui restent en Pologne communiste continuent d'affronter l'antisémitisme mais sous de nouvelles formes. Ce livre retrace, pour la première fois, l'histoire méconnue de ces survivants et de leur descendance, de 1945 à nos jours. Il se penche sur cette communauté meurtrie et sur la manière dont elle a été perçue par la société et les autorités polonaises. Les débats et combats entre l'assimilation systématique d'un côté et les efforts pour préserver une culture et une mémoire juives malgré les soubresauts antisémites récurrents de l'autre, forment le coeur du récit. C'est un ouvrage essentiel pour comprendre les phénomènes révisionnistes qui émergent au plus haut niveau dans la Pologne d'aujourd'hui.

05/2018

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Histoire internationale

En Pologne après la Libération. L'impossible survie des rescapés juifs

En Pologne, après la Libération, les rares Juifs, " survivants par miracle " (Turkov) qui ont échappé à la Shoah, espèrent commencer une vie nouvelle. Leur désillusion est terrible, marquée par le retour d'un antisémitisme virulent, ponctué d'assassinats et de pogroms, et par la montée en puissance des communistes dans l'appareil d'État, au milieu de compatriotes dont beaucoup tentent de " terminer le travail " des nazis. Telle est la réalité dont témoigne ici Ionas Turkov. Celui que la presse juive considérait en 1944 avec son épouse Diana Blumenfeld, chanteuse de music-hall, comme " les seuls représentants du monde culturel juif à s'être sauvés du ghetto de Varsovie ", fait le tableau de la difficile reconstruction de la Pologne. Ionas Turkov raconte son quotidien à Lublin, l'angoisse de ne pas retrouver sa fille et la nécessité, constante, de dissimuler sa judéité. Il décrit ses tentatives pour faire connaître au monde la véritable situation des Juifs polonais et pour déconseiller aux expatriés de rentrer en Pologne. Il évoque les enfants juifs rescapés et les Tançons exigées pour leur restitution. Ce triste constat, cette " décevante liberté " vont le conduire à s'exiler définitivement. Tout d'abord aux États-Unis, puis en Israël où il s'installe en 1966 et où il meurt en 1982. Cet ouvrage constitue le dernier opus de son journal.

10/2008