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André Gide, Jacques Copeau

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Critique littéraire

CAHIERS ANDRE GIDE N°12 : CORRESPONDANCE ANDRE GIDE JACQUES COPEAU. Décembre 1902-Mars 1913

C'est à la lecture des Nourritures terrestres et de L'Immoraliste que Jacques Copeau s'est épris d'André Gide, son aîné de dix ans. La première lettre qu'il ait reçue de lui, début janvier 1903, il l'avait attendue avec une impatience émue... Ainsi commence une riche et passionnante correspondance, l'une des plus longues que Gide ait entretenues, qui ne cessera qu'à la mort de Copeau en 1949 : près d'un demi-siècle d'échanges épistolaires, preuve tangible d'une amitié que ne devaient démentir ni les fluctuations de l'existence, ni les divergences d'opinions ou de préoccupations, ni les inévitables crises de confiance. Ces lettres, par la vivacité d'un dialogue tantôt grave, tantôt enjoué, dessinent le portrait au naturel de deux êtres en perpétuelle quête d'authenticité, reproduisent la courbe de deux carrières exceptionnellement fécondes. Ce premier tome correspond aux années 1903-1913, jusqu'à la fondation du théâtre du Vieux Colombier : une période intensément vivante dans les relations des deux amis que Claude Sicard, dans sa pénétrante introduction, appelle "le temps de la complicité" . Deux hommes se découvrent ici, se livrent, s'exaltent, s'encouragent dans leurs productions. Les sujets touchent à tous les domaines : la vie littéraire, la fondation de La N. R. F. et son fonctionnement au quotidien, la vie théâtrale, la vie artistique, la réflexion sur la création, la vie intime enfin dont se nourrit la lucide analyse d'eux-mêmes et de leur temps.

12/1987

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Critique littéraire

CAHIERS ANDRE GIDE N°13 : CORRESPONDANCE ANDRE GIDE JACQUES COPEAU. Mars 1913-Octobre 1949

Le 30 janvier 1912, Copeau écrivait à Gide : «Ce mystérieux sentiment de ressemblance qui m’attira vers vous jadis, il ne nous a pas trompés. Je médite bien souvent là-dessus, et sur la nature de notre amitié dont rien ne pourra relâcher le lien.» Pourtant, après le temps de la complicité, voici le temps des épreuves et des routes divergentes. Ce second volume couvre une période nettement plus étendue que le premier. Le rythme de la correspondance n’est plus le même ; des plages de silence s’établissent, par-delà lesquelles subsiste un sentiment profond. Avec la création du théâtre du Vieux Colombier, Copeau a enfin trouvé sa voie la plus authentique, un engagement de tout son être que Gide n’approuve pas sans réticences. Surviennent la guerre, puis, pour Copeau, l’exil américain, la reprise du Vieux Colombier, le départ en Bourgogne, l’isolement altier et surtout le retour à la foi ; pour Gide, des ouvres maîtresses - Corydon, Si le grain ne meurt, Les Faux-Monnayeurs -, le voyage au Congo, le flirt avec le communisme. Si deux collaborations théâtrales, Saül et Perséphone, les réunissent, le temps n’est plus aux échanges fructueux, les distances menacent de se creuser. Cependant, les liens d’affection qui se sont affermis entre Madeleine Gide et Agnès Copeau contribuent à éviter la rupture, et l’amitié survit aux épreuves. Le 28 août 1939, Copeau peut écrire à Gide : «Je n’ai rien trouvé, tout au long de ma vie, ni qui vous vaille, ni que j’aime mieux» ; et Gide de répondre : «Votre dernière lettre m’a fait fondre le cour et venir les larmes aux yeux.» Commence alors «le bail de vieillesse» souhaité par Copeau et placé sous le signe d’une tendresse indulgente où s’expriment des sentiments vrais, épurés : la vérité du cour.

01/1989

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Théâtre - Essais

Jacques Copeau

Vincenzo Mazza revient sur l'extraordinaire parcours artistique et engagé de Jacques Copeau, qui a inspiré toute une génération d'artistes contemporains (Jean-Louis Barrault, Jean Vilar, Jacques Lecoq, Ariane Mnouchkine). Ce recueil de textes vient pallier une méconnaissance du Copeau metteur en scène et entrepreneur culturel engagé pour tenter de lui rendre la reconnaissance qu'il mérite. Son petit format, sa brièveté et sa construction thématique ont été pensés pour en faciliter l'accès sur des notions essentielles.

09/2023

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Critique littéraire

Jacques Copeau

La vie du fondateur du Théâtre du Vieux Colombier à Paris, aujourd'hui associé à la Comédie-Française.

01/1960

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Théâtre

Jacques Copeau

À l'occasion du centenaire du Théâtre du Vieux-Colombier, les Nouveaux Cahiers rendent hommage à son fondateur, Jacques Copeau. Refonder le théâtre français en réformant l'espace scénique, la mise en scène, le jeu des acteurs, en servant le texte et en instaurant un nouveau rapport avec le public : telles sont les ambitions qui l'animent en octobre 1913. Ce numéro, grâce à des documents inédits, donne à voir de multiples autres facettes de celui qui fut le chef de file du renouveau théâtral du xxe siècle en France, et dont la pensée et l'œuvre influencent considérablement un grand nombre d'artistes de la scène.

11/2014

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Théâtre

Jacques Copeau et le théâtre du Vieux-Colombier

"Décabotiniser" et rénover la scène parisienne, tel est l'objectif de Jacques Copeau lorsque, avec l'appui de La N. R. F. , il inaugure le Vieux-Colombier en octobre 1913. Jusqu'à la fermeture du théâtre en juillet 1924, il crée vingt-et-une pièces françaises contemporaines, de dix-huit auteurs. Certains sont déjà renommés comme Paul Claudel, Jules Romains, Georges Duhamel, Roger Martin du Gard, André Gide, Jean Schlumberger, François Vielé-Griffin, Henri Ghéon, François Porché et René Benjamin. D'autres débutent : Léon Régis, François de Veynes, Pierre Bost, Emile Mazaud, Louis Fallens, Léon Chancerel, Charles Vildrac... Cent ans plus tard, une partie de ce répertoire continue à être jouée, tandis qu'une autre est tombée dans l'oubli. Le but de ce Dictionnaire est de présenter cet ensemble d'oeuvres dramatiques au public d'aujourd'hui.

11/2017

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Littérature française

André Gide

" Le premier ouvrage de M. André Gide, les Cahiers d'André Walter , parut en 1891, sans nom d'auteur, à la librairie de l'Art indépendant. L'édition est depuis longtemps épuisée : le volume n'a jamais été réimprimé. La littérature de M. André Gide est éminemment ésotérique et cénaculaire. Cet écrivain semble mettre autant de soins à fuir la publicité que d'autres à la rechercher : il écrit, dirait-on, pour lui-même, ou tout au plus, comme Stendhal, pour cent lecteurs. L'art ne lui apparaît pas comme une fin, ni son oeuvre comme un être qui, une fois détaché de lui, doive avoir une vie propre, durer et se perpétuer. Il ne considère point les choses littéraires sub specieaeternitatis . C'est un esprit foncière- ment subjectif. Ses livres ne sont que des confidences, où il a exprimé par une sorte de besoin personnel un moment de sa pensée, et qui par la suite ne lui paraissent pas plus importantes que les paperasses jaunies ou les fleurs fanées. Peut-être, certains soirs d'hiver, remue-t-il au coin du feu ces vieux souvenirs et ces archives intimes, mais il se persuade avec une sorte de pudeur maladive qu'il doit dérober au public les traces de son passé".

05/2023

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Critique littéraire

Avec André Gide

" J'avais eu l'outrecuidance, alors que j'étais encore lycéen, de solliciter les conseils de quelques écrivains illustres. André Gide était l'un d'entre eux ; il accepta de me recevoir. De cette première rencontre - et il y en eut beaucoup d'autres - naquit une amitié. Je pris donc l'habitude, pendant plusieurs années, de me rendre rue Vaneau, et d'y découvrir le grand homme dans son intimité. C'est là que je mesurai la générosité d'un être déjà masqué par sa légende, et qui me fit jusqu'à sa mort le don de ses confidences. Une correspondance s'ensuivit. Je la reproduirai ici. On s'avisera qu'elle révèle un Gide fort différent du maître-à-vivre que d'aucuns se plaisent parfois à dénigrer. De cette époque, de cette proximité, je conserve un souvenir précieux dont ce livre, a sa façon, porte témoignage. " R.K.

01/2000

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Critique littéraire

Cahiers André Gide. Volume 2, Correspondance André Gide - François Mauriac

Soixante-trois lettres, de 1912 à 1951, accompagnées de nombreux documents, textes rares et inconnus, font de ce livre le dossier complet des relations entre Gide et Mauriac. On retrouve dans cette correspondance la vivacité, la causticité de Mauriac et l'expression de son inquiétude spirituelle, aussi bien que, du côté de Gide, sa prodigieuse faculté de sympathie, son exigence et sa clairvoyance critique.

04/1971

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Critique littéraire

Cahiers André Gide. Volume 15, André Gide et le théâtre

André Gide, homme de théâtre ? Sans doute pas. Et pourtant le théâtre est resté pour lui une tentation ; à travers des expériences variées, il n'a cessé de l'intéresser. Il y avait là une facette inexplorée de cet écrivain-Protée, une facette trop méconnue - peut-être injustement -, d'une oeuvre pourtant amplement étudiée. Un bilan exhaustif de ses activités, liées de près ou de loin au théâtre, met en évidence au sein de sa carrière littéraire une véritable carrière dramatique. Ses idées sur le théâtre font apparaître une conception exigeante. S'il accorde toute son attention aux qualités du texte dramatique, il a exprimé en revanche beaucoup de réticences à l'égard des exigences de la représentation théâtrale, réticences qui expliquent ses contacts difficiles avec les metteurs en scène qu'il a côtoyés et qui illustrent les partis pris de toute une génération d'écrivains. Bien que Gide ne soit pas un théoricien de l'art dramatique, ses idées aident à comprendre ses propres oeuvres dramatiques qui, par-delà la diversité de leurs formes, se caractérisent par une formule originale. Elles représentent, comme ses récits, une expérimentation des possibles, une expérience vécue par procuration ; on y retrouve les mêmes préoccupations, qu'elles soient d'ordre moral, religieux ou politique. Mais l'objectivation propre au genre dramatique et l'incarnation de ces préoccupations dans des figures antiques ou bibliques les détachent de l'auteur qui ne peut cependant s'empêcher de manifester indirectement sa présence par le biais de l'ironie.

11/1992

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Critique littéraire

La jeunese d'André Gide. Tome 1, André Gide avant André Walter 1869-1890

Gide disait de La Bruyère : "Il peint les hommes tels qu'ils sont, mais ne dit pas comment ils le deviennent. Or c'est cela l'important." L'auteur de La jeunesse d'André Gide a précisément entrepris ce qu'il conviendrait d'appeler une psycho-biographie. Son livre est d'abord une histoire reconstituée avec rigueur. Cette reconstitution a été rendue possible grâce à de nombreux documents inédits, en particulier la correspondance d'André Gide avec sa mère. Mais il est surtout une analyse des problèmes qui se sont posés aux divers âges du développement. L'ensemble apporte une contribution importante à la connaissance de Gide, à la genèse de ses moeurs et de sa morale, de son caractère et de sa personnalité. L'ouvrage comprend deux tomes. Le premier, André Gide avant André Walter (1869-1890), étudie les années de formation jusqu'aux Cahiers d'André Walter, le second, D'André Walter à André Gide (1890-1895), les années de crise qui ont donné à la personnalité sa forme adulte. Cette minutieuse et vaste enquête permet de suivre, de l'enfance à la maturation, les cheminements de la vocation d'un grand écrivain.

06/1992

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Critique littéraire

André Gide, le messager

Peu d'écrivains ont eu en ce siècle l'influence d'André Gide. Au-delà des idéologies, des systèmes intellectuels, des constructions et des opinions politiques, des croyances religieuses, choses périlleuses et périssables, il a mené ses combats et gagné ses batailles sur un seul terrain : la littérature. Elle a toujours été pour lui la manifestation vivante des efforts des hommes pour devenir enfin l'Homme - qu'il confondait volontiers avec Dieu. Ainsi est née par la seule grâce de l'écriture, des Caves du Vatican à Si le grain ne meurt, une relation de fascination pure entre cet être singulier, cet artiste et une foule passionnée. Dénouer l'énigme de cette fascination, comprendre comment une œuvre, une création artistique parviennent à exercer un pouvoir d'exaltation et de libération sur des générations successives de jeunes filles et de jeunes garçons, tel est le propos de cette biographie consacrée à l'auteur des Nourritures terrestres. Année après année, de 1869 à 1951, Pierre Lepape a suivi la genèse et l'itinéraire de cet écrivain d'exception. Il a ausculté l'univers gidien, interrogé ses écrits, sa correspondance. Au terme de cette brillante et minutieuse étude émerge la figure d'un homme qui, né dans une austère famille protestante, n'a eu d'autre objectif durant sa longue vie que d'être à sa manière, tout en contradiction, en hésitation, en introspection, en sincérité et courage, un messager du bonheur.

01/2001

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Biographies

Mon ami André Gide

Dans cet ouvrage, le regard que Jef Last porte sur André Gide, empreint d'une affection indéfectible, est également celui d'un analyste acéré qui apporte dans son récit des éclairages inédits et indispensable à la connaissance de Gide.

02/2021

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Critique

André Gide, aujourd'hui

De la bande dessinée à la musique, du théâtre à la photographie, sans oublier la botanique et la gastronomie, les deux cycles de rencontres "Gide Remix" (Mulhouse, 2018-2020) nous ont permis de découvrir les écrits du Prix Nobel sous un autre jour, à la croisée de la littérature, de l'art et des sciences. Au moment où son Åuvre entre dans le domaine public, le présent volume rend compte de cette réflexion collective, menée par des créateurs, des spécialistes et jeunes chercheurs de différentes disciplines. "âJe n'écris que pour être reluâ" , tel est le vÅu exprimé par Gide dans son Journal des Faux-monnayeurs. Pour relever le défi, voici un recueil composé de textes, entretiens, photos d'archives et images inédites, représentatif d'une Åuvre qui continue à nous interpeller et à inspirer de nouvelles formes de création à partir d'elle.

01/2023

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Critique littéraire

André Gide, l'Européen. Avec un texte inédit d'André Gide

Ce volume, issu du colloque qui a eu lieu du 16 au 18 mars 2016 à l'université de Haute-Alsace, réuni dix-sept contributions et un texte inédit d'André Gide. Il explore la pensée européiste de l'écrivain, son enracinement dans l'espace culturel européen et la réception de son oeuvre en Europe.

02/2019

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Critique littéraire

Cahiers André Gide. Volume 14, Correspondance André Gide - Valery Larbaud (1905-1938)

A vingt-quatre ans, Valery Larbaud envoie à son aîné un poème. Bientôt, ils vont se rencontrer. Gide sera le premier, avec Claudel, à reconnaître l'importance de Larbaud. Ils vont voyager ensemble en Angleterre pour voir Joseph Conrad. Ils vont aussi à Florence. Gide rêve de s'installer à Rome avec son ami : "Le voisinage (oui, je dis voisinage plutôt que compagnie) d'un travailleur peut m'exalter autant que celle d'un flemmard peut me distraire". L'amitié et la confiance deviennent telles que Larbaud confie un secret à Gide : protestant, il s'est converti au catholicisme. Gide s'empresse de répéter ce secret à Claudel. Dès la naissance de la N. R. F. , Gide fait tout pour attacher Larbaud à la revue, et le détourner de La Phalange. Larbaud, toujours un peu sauvage, ne fera jamais partie du groupe directeur de la N. R. F. , mais il sera souvent consulté et appartiendra à cette nébuleuse d'écrivains qui se retrouvent et s'expriment dans la revue. Larbaud contribue en particulier à la découverte de Saint-John Perse et apporte ses connaissances en littérature étrangère. Gide finira par lui déclarer : "Vous êtes désormais un de ceux pour qui j'écris ; un des très rares". Larbaud reste discret sur sa vie sentimentale et Gide tout à fait muet. Leur correspondance est essentiellement celle de deux écrivains pour qui la littérature est la première préoccupation.

11/1989

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Critique littéraire

L'univers d'André Gide

Lauréat du prix Nobel de littérature en 1947, l'écrivain André Gide (1869-1951) fut, on le sait, le "contemporain capital". Intellectuel engagé, figure majeure de l'édition française, voyageur invétéré, mais aussi père et ami, Gide tint de nombreux rôles, et son univers — sa constellation — est un vivier de personnes, de lieux, de passions, d'événements, de livres bien sûr. Publié à l'occasion des 150 ans de sa naissance, cet album réunit une vaste sélection d'environ deux cent cinquante documents, en grande partie inédits, qui permettront de découvrir, d'explorer ou de revisiter la vie et l'oeuvre de cet immense auteur, si intimement mêlées.

11/2019

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Critique littéraire

La jeunesse d'André Gide

Gide disait de La Bruyère : "Il peint les hommes tels qu'ils sont, mais ne dit pas comment ils le deviennent. Or c'est cela l'important." L'auteur de La jeunesse d'André Gide a précisément entrepris ce qu'il conviendrait d'appeler une psycho-biographie. Son livre est d'abord une histoire reconstituée avec rigueur. Cette reconstitution a été rendue possible grâce à de nombreux documents inédits, en particulier la correspondance d'André Gide avec sa mère. Mais il est surtout une analyse des problèmes qui se sont posés aux divers âges du développement. L'ensemble apporte une contribution importante à la connaissance de Gide, à la genèse de ses moeurs et de sa morale, de son caractère et de sa personnalité. L'ouvrage comprend deux tomes. Le premier, André Gide avant André Walter (1869-1890), étudie les années de formation jusqu'aux Cahiers d'André Walter, le second, D'André Walter à André Gide (1890-1895), les années de crise qui ont donné à la personnalité sa forme adulte. Cette minutieuse et vaste enquête permet de suivre, de l'enfance à la maturation, les cheminements de la vocation d'un grand écrivain.

07/1992

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Critique

Victoria Ocampo et André Gide

Le présent ouvrage, qui recueille les écrits de Victoria Ocampo sur André Gide et les lettres qu'ils ont échangées, permet une connaissance approfondie de la créatrice de la revue argentine SUR et met en lumière des pièces majeures de la réception de l'oeuvre de Gide en Amérique latine.

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Critique

Victoria Ocampo et André Gide

Le présent ouvrage, qui recueille les écrits de Victoria Ocampo sur André Gide et les lettres qu'ils ont échangées, permet une connaissance approfondie de la créatrice de la revue argentine SUR et met en lumière des pièces majeures de la réception de l'oeuvre de Gide en Amérique latine.

07/2023

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Biographies

André Gide. La biographie autorisée

Paul Souday (1869-1929) était un critique littéraire redouté de son temps. Il est l'auteur d'une biographie de Marcel Proust, dont il a reconnu très tôt le talent et une de Paul Valéry. Roger Martin du Gard lui doit aussi le lancement de son premier roman d'importance. Cette biographie autorisée d'André Gide, parue du vivant de l'écrivain en 1927, alors que Gide ne recevra le Prix Nobel de littérature que vingt ans plus tard, en 1947 témoigne de l'importance de Gide dans l'Entre-deux-guerres. Souday dépeint l'écrivain tel que le perçoivent les intellectuels d'alors. C'est une clef pour comprendre l'oeuvre de Gide et sa réception.

01/2022

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Critique

André Gide et ses critiques

Ce volume offre un premier bilan de la critique gidienne des années 1950 et 1960. Aux voix de ceux qui ont connu Gide s'ajoutent les travaux d'une première génération de spécialistes. Ils invitent à une réflexion sur le rôle de la critique et sur les rapports entre littérature et société.

04/2024

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Critique

André Gide et ses critiques

Ce volume offre un premier bilan de la critique gidienne des années 1950 et 1960. Aux voix de ceux qui ont connu Gide s'ajoutent les travaux d'une première génération de spécialistes. Ils invitent à une réflexion sur le rôle de la critique et sur les rapports entre littérature et société.

04/2024

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Histoire de France

PASCAL COPEAU 1908-1982

Journaliste à Berlin de 1933 à 1936, directeur des émissions en langues étrangères de la radio française, dirigeant du mouvement de résistance Libération à partir de 1942, membre fondateur du CNR et de toutes les organisations qui ont, au fil des mois, unifié la Résistance, membre de l'Assemblée consultative et député aux deux Constituantes, Pascal Copeau fut l'une des figures essentielles de la Résistance. Pourtant, son nom et son rôle sont aujourd'hui presque oubliés. Mais cette injustice momentanée de l'Histoire, c'est probablement dans la vie et la personne même de Pascal Copeau qu'il faut en chercher la cause. Fils du grand homme de théâtre Jacques Copeau, qui fut pour lui un père impossible quand la mère et les soeurs étaient trop aimables, Pascal Copeau a toute sa vie - une vie romanesque et souvent pathétique - cherché à résoudre le drame intime d'une homosexualité non assumée. C'est pour n'avoir jamais su faire la part entre vie privée et vie publique qu'il a renoncé aux premières places auxquelles il semblait destiné. C'est au Maroc dans les années cinquante, puis à la télévision avec la création de la troisième chaîne, qu'il retrouvera un rôle social à sa mesure. Cette biographie, qui s'appuie sur une abondante correspondance, notamment entre le père et le fils, et sur les témoignages des nombreux amis de Pascal Copeau, s'attache à l'homme, retrace une vie d'homme que traverse l'Histoire.

04/1994

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Critique littéraire

Gide, Copeau, Schlumberger. L'art de la mise en scène. Les entretiens de la fondation des treilles

Avec la fondation de La NRF en 1909 et du Théâtre du Vieux-Colombier en 1913, André Gide, Jacques Copeau et Jean Schlumberger, oeuvrant ensemble au renouveau de la littérature et du théâtre, n'ont cessé d'appliquer l'art de la mise en scène dans leur vie comme dans leur oeuvre. "Le théâtre ne m'intéresse pas assez pour que je me donne vraiment de la peine", écrit pourtant Gide qui, bien que grand connaisseur du théâtre classique et admirateur de l'oeuvre puissante de Claudel, demeure réticent à l'expérience de la représentation scénique. Le théâtre reste toutefois pour lui l'un des lieux où peut s'exposer le drame intime, s'adonnant ainsi à l'écriture dramatique avec Le Roi Candaule, Saül et un inachevé Curieux malavisé d'après Cervantès, et conversant avec son ami Jacques Copeau sur les questions de mise en scène et de jeu. Le Théâtre du Vieux-Colombier lui offre également, dans la lignée de La NRF, un lieu de rencontre avec le public. Conférences, lectures et matinées théâtrales voisinent au programme de la salle avec le répertoire classique et contemporain. De là vient le célèbre essai en miroir de Gide sur Dostoïevski, issu de six causeries prononcées au Vieux-Colombier. Quant à Jacques Copeau et à sa troupe, ils bénéficieront de l'attention et de l'appui durables de Jean Schlumberger, dont l'écriture romanesque fut gagnée, de son propre aveu, par la théâtralisation. Les contributions du présent recueil, s'appuyant sur des documents des fonds André Gide et Jean Schlumberger de la Fondation des Treilles, montrent l'implication des trois hommes dans cette entreprise de rénovation active et de réflexion. Elles sont suivies de quelques lettres inédites échangées entre Jacques Copeau et Jean Schlumberger. Textes de Serge Bourjea, Marco Coneolini, Laurent Gayard, Patrick Kéchichian, Robert Kopp, Frank Leetringant, Michel Leymarie, Pierre Masson, Peter Schnyder et David H. Walker, réunie par Robert Kopp et Peter Schnyder. La Fondation des Treilles, créée par Anne Gruner Schlumberger, a notamment pour vocation d'ouvrir et de nourrir le dialogue entre les sciences et les arts afin de faire progresser la création et la recherche contemporaine. Elle accueille également des chercheurs et des créateurs dans le domaine des Treilles, Var. Ce volume d'Entretiens est le neuvième d'une série consacrée aux échanges interdisciplinaires.

04/2017

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Théâtre

Registres. Tome 6, L'école du Vieux-Colombier

Inspirées par une haute pensée, les expériences de l'École du Vieux-Colombier procèdent d'un désir de retrouver la vertu fondamentale du Théâtre, qui n'est pas de divertissement mais de formation, morale autant qu'esthétique. Copeau tend à l'harmonie, à la communion dans la beauté. L'authentique n'est pas une valeur que l'on décroche, mais un idéal dont on tente de s'approcher. Le Patron ne nous a pas laissé une doctrine, une méthode que ses successeurs pourraient tenter d'appliquer ou d'adapter, mais l'exemple d'un combat qui, arraché an temps sans qu'il l'ait expressément voulu ni même pressenti, prend valeur pérenne. Les tâtonnements de ce microcosme symbolique nous racontent au quotidien l'histoire exaltante d'un rêve : comédiens, écrivains, poètes, retrouveront un jour, pense Copeau, " le vrai sens dramatique ". Qu'est-ce à dire, sinon que, débarrassés des artifices et des recettes, libérés de l'ankylose confortable des habitudes, ils s'approcheront enfin de l'émotion pure, celle qui nous laboure au tréfonds comme un frisson sacré ? Toute l'ambition de Copeau a tendu à " dépouiller le vieil homme ", à faire du comédien ce truchement éternellement fraternel que notre solitude appelle, capable, par la fulgurance d'un regard, d'une inflexion, d'un geste, de nous arracher à la meurtrissure de l'instant et, partant, d'alléger nos angoisses. Paradoxe des gens de théâtre véritables : ils travaillent dans l'éphémère à traquer la permanence. C'est leur misère et leur grandeur. C. S.

01/2000

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Théâtre

Registres VIII, Les dernières batailles (1929-1949)

Le projet des Registres, à la fois oeuvre des souvenirs et souvenirs de l'oeuvre, tel que Jacques Copeau l'avait envisagé, répondait au besoin de questionner le sens de sa vie et de se racheter du sentiment de "n'avoir produit que des choses périssables, éphémères" . Les années qui vont de 1929 à la Seconde Guerre mondiale sont marquées par la profonde solitude de Copeau. A mesure que ses projets deviennent irréalisables, son regard sur l'état général du théâtre se fait lucide et incisif. La théorie de Copeau cherche à redessiner la place du théâtre et de ses institutions dans une culture du spectacle qui évolue rapidement (avènement du cinéma parlant et de la radiodiffusion, impulsion de grands mouvements sociaux et politiques culturelles des régimes autoritaires). L'ouvrage expose les rapports de Copeau avec la culture italienne des années 1930 - les mises en scène au Mai musical florentin - et revient sur la partie la plus controversée de sa carrière : la direction intérimaire de la Comédie-Française dans les premiers mois de l'Occupation de mai 1940 à janvier 1941. Après ce chapitre amer, de retour en Bourgogne, Copeau réalise en 1943 sa dernière tentative, réussie, d'expérimenter le modèle d'une représentation chorale et rituelle.

07/2019

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Théâtre

Anthologie inachevée à l'usage des jeunes générations

Au moment du centenaire des Editions Gallimard, il convient de ne pas oublier Jacques Copeau, qui en fut un des fondateurs, et un des animateurs, le premier directeur en titre de La NRF, jusqu'au jour où, en 1913, il fonda le Vieux- Colombier. Le volume que voici offre principalement une anthologie de ses célèbres Registres qui résument sa doctrine théâtrale. Une importante introduction, écrite par Christophe Allwright, l'arrière-petit-fils de Copeau, livre un portrait et une biographie qui aident à mieux comprendre cet homme passionné qui a tout sacrifié à l'exigence de l'art dramatique.

01/2012

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Théâtre

Registres. Tome 5, Les registres du Vieux-Colombier Volume 3, 1919-1924

Jacques Copeau, après deux dures saisons à New York, débarque au Havre pavoisé - la paix vient d'être signée à Versailles entre les Alliés et l'Allemagne. Il aspire à une trêve dans le travail pour se "ressaisir". Mais ses amis sont pressés : il faut rouvrir le Vieux Colombier au plus vite. Copeau va céder et le Vieux Colombier rouvrira le 10 février 1920 pour les cinq saisons qu'on trouve relatées dans ce volume ; cinq saisons qui vont assurer la renommée internationale du Théâtre et de la Compagnie. - Création, avec la collaboration de Louis Jouvet, d'un dispositif scénique fixe qui saura se moduler pour une quarantaine de spectacles joués en alternance, dont vingt-trois créations. De grandes tournées, avec l'appui d'une seconde troupe, parcourront la France et l'Europe. - Création d'ateliers (menuiserie, électricité) pour les besoins du Théâtre et de son public. - Et enfin, création de l'Ecole. Nous assisterons ici à ses premiers essais d'improvisation, de mime et de masque, à son développement progressif, à l'attachement et à l'intérêt grandissant de Copeau pour son Ecole. A la fin de la cinquième saison, une alternative se dresse devant lui : le Théâtre ou l'Ecole ? II choisit l'Ecole et part pour la Bourgogne avec ses élèves.

04/1993

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Théâtre

Une anthologie subjective

"Si vous aimez le théâtre... Marie-Hélène Dasté et Suzanne Maistre Saint-Denis ont accompli un merveilleux travail de bénédictin en publiant cinq Registres à partir d'innombrables articles, lettres, conférences. notes, etc., pour "retracer l'itinéraire de la recherche passionnée de Jacques Copeau, suivre son cheminement à travers son ouvre, montrer qu'il n'a jamais cessé de tendre vers une dramaturgie nouvelle, fondée sur la scène et sur l'acteur, ni de chercher à rendre sa place au poète dramatique". C'est à la lecture de ces volumes que j'ai découvert la pensée de Copeau. Comédienne et metteur en scène, j'ai voulu faire partager cet éblouissement aux nouvelles générations de comédiens et d'amoureux du théâtre. Aidée et stimulée par trois jeunes comédiennes étudiantes passionnées, j'ai choisi quelques textes parmi les plus vifs, les plus provocants pour la pensée d'aujourd'hui. Jacques Copeau, toujours insatisfait, a cherché obstinément l'esprit du théâtre comme l'homme à la cloche de Lewis Caroll cherchait le Snark. Nous avons, à notre tour, cherché à découvrir la "question secrète" qui hantait Jacques Copeau" - Catherine Dasté.

11/2011