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Alexandre Vialatte, Henri Pourrat

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Correspondance

Correspondance Alexandre Vialatte-Henri Pourrat - 1916-1959. Tome 9, Le temps des chroniques/ Janvier 1952 - Mai 1959

Commencée en 1916, cette correspondance s'achève avec la mort de Pourrat, le 16 juillet 1959, à l'âge de 65 ans. Bien que Vialatte soit plus jeune, ils vivent tous deux ces années 1952-1959 sur un mode crépusculaire : ils se parlent beaucoup de maladies, de deuils, du temps qui passe. Ils s'inquiètent pour leurs proches : épouses et enfants qui deviennent adultes. Les lettres sont pleines des lieux où ils sont : Ambert et Le Vernet pour Henri Pourrat, grand marcheur attentif aux saisons ; pour Vialatte, Paris mais aussi les lieux - souvent auvergnats - où il quête une impossible sérénité. Pourrat met toutes ses forces dans la poursuite du grand oeuvre, Le Trésor des Contes, dont il parvient à terminer les treize tomes ; ce qui ne l'empêche pas d'écrire quelques autres ouvrages, mais pas les Mémoires que son ami, pourtant, le presse d'écrire. Vialatte, quant à lui, s'éparpille et ne mène à bien aucun des romans commencés. Il gagne sa vie avec des traductions et des articles. Persuadé qu'il passe à côté de l'essentiel, il est pourtant en train d'expérimenter ce qui deviendra, même sous une forme fragmentée, son grand oeuvre à lui : les chroniques, qu'il poursuivra jusqu'à sa mort, en 1971. Ce dernier volume de leur correspondance confine que, pour l'un et l'autre, l'essentiel aura bien été la quête de l'écriture.

03/2022

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 7, Les temps noirs Volume 2 (janvier 1943 - décembre 1946)

Les Presses Universitaires Blaise Pascal poursuivent la publication de la Correspondance Alexandre Vialatte-Henri Pourrat, ensemble épistolaire inédit échangé entre Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959), de 1916 à 1959. Après les Lettres de collège (1916-1921), 2001 ; Lettres de Rhénanie 1(1922-1924), 2003 ; Lettres de Rhénanie H (1924-1927), 2004 ; Les Grandes Espérances (1928-1934), 2006 ; De Paris ir Héliopolis (1935-1939), 2008, viennent deux volumes complémentaires qui ont pour arrière-plan des périodes dramatiques : Guerre et Occupation pour Les Temps noirs I (,1939-1942) publiés en 2011, Résistance, Epuration, après-guerre pour Les Temps noirs 11 (1942-1946) présentés ici. Les lettres de 1943 à 1945 permettent de préciser les relations encore mal connues entre Pourrat et le Régime de Vichy au moment où l'Occupation se radicalise. Toujours fidèle à Pétain, entretenant de bonnes relations avec l'entourage du "chef français", Pourrat accomplit avec exactitude sa tâche de subdélégué du Secours National pour la région d'Ambert, un travail de terrain qui le conduit à voir de près certains événements de la Résistance (Affaire d'Arlanc, etc.) puis de l'Epura­tion. Certes les lettres ne fournissent que des indices souvent discrets, mais l'appareil critique important qui les éclaire fournit une véritable base de données pour l'histoire du Livradois-Forez. Les lettres de 1945-1946, quant à elles, permettent de suivre le périple de Vialatte, "correspondant de guerre" envoyé par le journal L'Epoque en Allemagne pour couvrir les procès de Lunebourg (jugement des criminels nazis du camp de Bergen-Belsen), puis de Hambourg. A l'intérêt que présentent les lettres pour l'histoire d'une époque complexe et trouble, s'ajoute l'intérêt littéraire de celles-ci. Pourrat continue à se consacrer avec constance à l'écriture, resserrant son inspiration autour de trois domaines majeurs : l'Auvergne, la tradition et les contes ainsi que l'inspiration chrétienne avec La Bienheureuse Passion. Vialatte pour sa part hésite entre journalisme et littérature, la seule voie que Pourrat, mentor exigeant, l'exhorte à suivre. En proie aux affres de la création, il s'essaie à plusieurs romans qui demeureront inachevés mais constituent cependant un banc d'essai pour Les Fruits du Congo, dont ils révèlent la genèse.

04/2015

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 6, Les Temps noirs Volume 1 (août 1939 - décembre 1942)

La Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat est un ensemble épistolaire quasi inédit de plus de mille lettres qu'échangèrent entre 1916 et 1959. Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959). Ont déjà été publiés, aux Presses Universitaires Blaise Pascal, les volumes suivants : Lettres de collège (1916-1921), 2001 ; Lettres de Rhénanie 1 (1922-1924), 2003 ; Lettres de Rhénanie 2 (1924-1927), 2004 ; Les Grandes Espérances (1928-1934), 2006 ; De Paris à Héliopolis (1935-1939), 2008. A cet ensemble vont succéder deux nouveaux volumes, intitulés Les Temps noirs 1 (1939-1942) et Les Temps noirs 2 (1942-1946) qui ont pour arrière-plan des périodes dramatiques : guerre, occupation, libération et épuration. Ils offrent donc un appareil critique important, qui restitue le conteste historique et apporte un éclairage nouveau sur les deux écrivains. Les Temps noirs 1, présentés ici, offrent d'abord des images de la guerre de 1939-1940. Pourrat, déjà quinquagénaire, demeure à Albert et poursuit avec constance ses travaux sur la paysannerie, tandis que Vialatte, mobilisée dans l'armée d'Alsace comme "conducteur du train hippomobile", subit la drôle de guerre, puis la débâcle et la captivité, épreuves qui provoquent en lui une grave dépression nerveuse. Puis en 1941, les deux épistoliers sont de nouveau géographiquement proches. Via Latte se retrouve à Vichy, où sa femme Hélène est en poste. Il peine à retrouver son équilibre malgré les contacts divers qu'il noue avec le milieu des journalistes qui travaillent dans l'entourage du maréchal Pétain. Après des articles pour le journal Le Petit Dauphinois et une collaboration à Visages de l'Auvergne, ouvrage dirigé par Pourrat, il accomplit enfin l'indispensable catharsis qui lui rend le goût de l'écriture, en composant en quelques semaines (août-septembre 1942), Le Fidèle Berger, magnifique roman de la guerre et de la folie. Pourrat, qui s'efforce de l'aider, poursuit ses travaux à Ambert. Ayant fait allégeance au Maréchal Pétain dès octobre 1940, il s'investit dans l'action sociale comme -"délégué" du Secours national et dans l'action culturelle, tout en publiant plusieurs ouvrages, révélateurs de ses choix idéologiques comme L'Homme à la bêche, Le Chef français, Vent de mars (prix Goncourt 1941) ou Le Blé de Noël. Les lettres des Temps noirs 1 apportent ainsi un témoignage précieux sur la première période du Régime de Vichy.

03/2012

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Littérature française

ALEXANDRE VIALATTE LE MAGNIFIQUE. Textes choisis

Vialatte se doutait-il qu'il trouverait un jour son propre illustrateur en la personne de Jacques Poinson, un enfant d'Ambert, dont le crayon vigoureux, créatif et réaliste éclaire déjà joliment des œuvres de Charles-Louis Philippe, Emile Guillaumin, Lucien Gachon, Henri Pourrat, Jean Anglade et bien d'autres ? Assurément, Poinson était fait pour rencontrer Vialatte. Comme Vialatte naguère, il a puisé aux fontaines de la " sous-préfecture intermittente " un je-ne-sais-quoi d'humour et de poésie " qui fait danser des ballets aux étoiles filantes ".

11/1999

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 8, Vers "Les Fruits du Congo" ou le roman-mirage (mars 1947 - décembre 1951)

La sortie des "temps noirs" ne signifie pas, pour Henri Pourrat et Alexandre Vialatte, la fin des difficultés - bien au contraire. Les deux amis maintiennent le rythme élevé de leur correspondance : de 1947 à 1951, ils s'échangent quelque cent quatre-vingts lettres et cartes postales. Tout en menant à bien des ouvrages très divers, Pourrat se consacre de plus en plus au Trésor des Contes, pour lequel il aura à sa mort (1959) collecté et réécrit plus de mille contes. Vialatte, quant à lui, écrit (1947-1949) puis réécrit (1949-1951) son oeuvre majeure : Les Fruits du Congo. Son ami l'exhorte constamment à finir son roman et à cesser de le faire reculer à l'horizon comme un mirage inaccessible. L'édition française étant en crise grave, l'un et l'autre rencontrent les pires difficultés pour se faire publier ; ils supportent mal que les interminables discussions avec leurs éditeurs empiètent sur le temps de l'écriture. Cependant, Pourrat, qui avait obtenu le Goncourt en 1941 pour Vent de Mars reçoit en 1951 le prix Louis Barthou de l'Académie Française pour l'ensemble de son oeuvre. Vialatte obtient le prix Veillon pour Les Fruits du Congo à sa deuxième tentative en février 1950. Jusqu'à la publication chez Gallimard en septembre 1951, il retravaille constamment son volume, le modifie, le raccourcit. Il manque toutefois le Goncourt 1951 décerné à Julien Gracq pour Le Rivage des Syrtes. Ainsi s'achève pour Vialatte l'ère des fictions commencée dans les années 1920 ; trente ans plus tard, il a enfin réussi à écrire le roman-somme dont le mirage le hantait depuis sa jeunesse.

01/2019

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Revues

Europe N° 1109-1110, septembre-octobre 2021 : Alexandre Vialatte

L'idéal d'Alexandre Valatte (1901-1971) était d'être "sobre, rapide dense comme le marbre, aérien comme le papillon". Sans oublier l'humour : "Il m'a toujours semblé, écrivait-il, qu'il y a une parenté entre les plus hauts moments de l'art et les raccourcis saugrenus qui déclenchent le rire." Par bonheur, son humour est aux antipodes de celui des amuseurs patentés. Il est fait de précision de rapidité, de poésie et d'apparente incongruité. "Je ne vois pas ce qui n'est pas fantaisie à commencer par la réalité", écrivait-il à son amie Ferny Besson. Même le tragique est traité chez lui avec le décalage du rire, cette politesse du coeur. Traducteur précoce de Kafka dès sa découverte du Château au milieu des années vingt, Vialatte considérait que le véritable artiste "est celui qui crée son monde, un univers à lui qui ne date que de son oeuvre". Il disait aussi : "Ecrire c'est courir après un sujet qui vous échappe, courir jusqu'au bout du vent. Mais où est le bout du vent ? "... Dans ses romans comme dans ses chroniques, le chatoiement de l'écriture vient souvent d'un jeu de lumière dans l'ironie qui en fait varier l'intensité. Férocité, dérision et tendresse se superposent dans le plissé de la phrase de cet écrivain qui a su éviter la lourdeur du sérieux pour dire des choses graves. Tanguy Viel : Romans, essais, récit de voyage à quatre mains, livret d'opéra, l'oeuvre de Tanguy Viel affirme sa cohérence à travers des cheminements et des dispositifs singuliers : c'est une attention, toujours vive et inquiète, à la puissance des formes. Le souci formel n'est pas pour cet écrivain une manière de styliser après coup le monde, mais l'impulsion même de sa découverte et de sa saisie. Une ligne de basse parcourt son oeuvre : la mélancolie. C'est elle qui donne une couleur à ses livres, empruntant volontiers au film noir ses codes, son atmosphère et sa tension. Cette mélancolie relève aussi d'un sentiment générationnel, celui de venir après : après l'époque lumineuse du récit sans ombre, ni soupçon ; après les expérimentations formelles et leurs dispositifs inventifs ; après le temps de la confiance dans l'Histoire. L'écrivain travaille avec ces ruines, les collectionne pour mieux leur redonner mouvement et énergie.

08/2021

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Critique littéraire

Alexandre Vialatte ou La complainte d'un enfant frivole

C'est Alexandre Vialatte qui persuada Gallimard de publier Kafka, dont il fut le traducteur et " l'inventeur " affirment certains. Il traduisit aussi Nietzsche, Thomas Mann, Goethe, Hugo von Hofmannsthal, Brecht. On pourrait en citer d'autres. De son vivant, il fit paraître trois romans et de multiples chroniques. A titre posthume, de nombreux inédits ont été publiés. Le 3 mai 1971, cet écrivain de génie, encore adolescent à soixante-dix ans passés, mourait dans une semi indifférence. Mais ceux qui l'aimaient veillaient. Et depuis, ils sont de plus en plus nombreux à s'émerveiller de cet être fou de baroque, de politesse et de paradoxes qui masquait, sous des dehors frivoles et paresseux, l'habitude d'un travail obstiné. Nul n'était mieux placé que Ferny Besson, la grande amie, pour écrire cette biographie - sa correspondance avec Vialatte vient d'être éditée chez Plon. Avec sensibilité et talent, la romancière a su raconter la famille, l'éducation, les séjours en Allemagne, au Caire, en Syrie, la découverte de Kafka, le sens de l'amitié et de la fraternité, la guerre et la captivité, bref l'existence d'un écrivain hors des modes et des coteries.

02/1999

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Critique littéraire

Le savoir et la saveur. Henri Pourrat et Le Trésor des contes

Le Trésor des contes d'Henri Pourrat représente dans la littérature française une somme unique par son ampleur. Les treize volumes publiés de 1948 à 1962 rassemblent près d'un millier de contes. Or l'importance de cette oeuvre et des questions qui la traversent a été longtemps méconnue. Il apparaît à l'évidence que l'immense collecte d'Henri Pourrat, dont presque rien ne fut publié du vivant de l'auteur, constitue un document exceptionnel sur la mémoire populaire. Elle est le fait d'un homme enraciné dans la terre qu'il explore, dans une culture orale dont il s'imprègne. L'enquête ethnographique par lui menée pendant près d'un demi-siècle en pays livradois s'y double d'une quête qui lui donne unité et sens. La présente étude des textes du Trésor, recueil dont l'architecture obéit à une progression méditée, ouvre aux chercheurs comme aux amateurs de nouveaux et passionnants chemins de lecture. Elle s'attache à retrouver, jusque dans les contes les plus connus de notre répertoire, l'inscription en creux de gestes disparus, liés tout autant à la mémoire collective qu'à l'équation individuelle d'un écrivain qui réclama toujours pour lui-même, avec un génie obstiné, la liberté des simples, celle que l'on accorde aux conteurs populaires.

12/1991

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Littérature française

Vialatte à La Montagne

" Heureux lecteur qui va découvrir Vialatte. Il apprendra de lui, en petites phrases limpides et frappantes, que les hommes, les bêtes et les choses n'arrêtent pas d'entretenir à leur insu des quantités de relations insoupçonnées, fraternelles ou hostiles, sentimentales ou intéressées, extravagantes, édifiantes ou simplement bizarres, mais toujours instructives. Heureux lecteur qui découvre Vialatte et son gai savoir. Aussi bien pourra-t-il découvrir, à travers un jeu d'images ou dans le sillage d'un proverbe inventé, le cœur qui bat et parfois même l'âme qui se fend. Et c'est ainsi qu'Alexandre est grand. " Jacques Perret. A l'occasion du quarantième anniversaire de la mort d'Alexandre Vialatte, La Montagne a tenu à rendre hommage à cet écrivain exceptionnel qui, pendant plus de vingt ans, a donné à ce journal plus de huit cents chroniques hebdomadaires qui continuent à ravir les lecteurs. Outre la création d'un club des amis d'Alexandre Vialatte, celle d'un prix Alexandre-Vialatte décerné désormais chaque année et de nombreuses animations organisées dans les lycées et les bibliothèques d'Auvergne, la rédaction de La Montagne a donc choisi treize chroniques, qui seront publiées chaque mois dans le supplément dominical du journal durant toute l'année 2011. Cet ouvrage reprend ces treize livraisons auxquelles s'ajoutent une dizaine de chroniques choisies par de fervents admirateurs de l'écrivain comme Amélie Nothomb, Eric Orsenna, Yann Queffélec, Laurence Cosse, Phillipe Meyer, François Tallandier, Philippe Vandel, Pascal Ory, Bertrand de Saint Vincent et quelques autres.

10/2011

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Littérature française

Promenons-nous dans Vialatte

Pendant vingt ans, Alexandre Vialatte s'est promené dans son époque pour en donner un portrait saisissant danse les chroniques qu'il livrait chaque semaine au quotidien auvergnat La Montagne. En se prêtant avec gourmandise à cet exercice, il a inventé un genre littéraire qui fait encore aujourd'hui notre admiration. Pour notre plus grand bonheur, Alain Allemand nous entraîne ici dans une déambulation délicieuse à travers ce jardin extraordinaire.

10/2018

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Littérature française

Artisans de la terre

Ces chroniques préfigurent la fin d'un monde; époque où "l'exploitant agricole" était encore le "cultivateur", où le troupeau de vaches allant au pré ne comptait qu'une dizaine de bêtes toutes plaisamment prénommées. Très attentif aux hommes des champs, Pourrat retranscrit dans sa langue savoureuse, disparue, les moindres détails de la vie quotidienne de cette civilisation paysanne aussi perdue, le verbe s'effaçant au même rythme que ces outils et gestes.

11/2006

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Littérature française

Le mauvais garçon

Henri Pourrat raconte une enfance et une adolescence à la veille et pendant la guerre de 1914, dans les montagnes d'Auvergne. L'obsession du jeune Bernard, c'est le mystère autour de la mort de son père. A-t-il fait une chute dans les bois, ou a-t-il été assassiné ? Et justement, il est attiré par Yvonne, la fille de celui qui est peut-être le meurtrier de son père. Cette Yvonne, pour éviter un mariage avec un rustre, va se noyer et Bernard périt en essayant de la sauver. Dans ce premier roman, le futur auteur de Gaspard des montagnes se montre proche du Grand Meaulnes, pour l'histoire d'amour, et de Ramuz pour la célébration de la nature, de la montagne.

06/2001

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Littérature française

Le Trésor des contes Tome 1

Ce trésor composé de près de 1000 contes peuplés de sorcières et de brigands, de loups-garous et de rois cordonniers, n'était plus disponible dans son ensemble - treize volumes. Paru entre 1948 et 1962, il est le résultat de plus de cinquante années d'une récolte débutée avant la Grande Guerre auprès du " génie paysan ".

02/2009

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Littérature française (poches)

Contes

"Les contes populaires doivent être traités avec infiniment de respect : les recueillir et leur rendre leur style, sans plus" : telle était la devise d'Henri Pourrat. Il en aura ainsi écouté des milliers, prêtant l'oreille à une dentellière, une gardienne de troupeaux, une vieille femme visionnaire, à des laboureurs, à des amis, dépouillant les livres, les revues, les journaux, les almanachs. Dans les textes ici rassemblés, il y a les fées de toujours, les sorcières et les diables, les rois et les reines, mais aussi Chichourle l'apprenti, des garnements, des enfants sages, un marchand, des bûcherons, des pères, des mères. Des sortilèges, bien sûr, des animaux fabuleux, mais aussi le quotidien. Tout un monde familier confronté au merveilleux. Et, en lisant, tout ce qui entoure le conteur : "propos, rires, jusqu'à ce brun de l'ombre, et cette odeur de lait qui surit, de bêtes chaudes", comme si le conteur était là, bien vivant.

11/2010

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Littérature française

Dans l'herbe des trois vallées

"S'intéresser au passé, d'une certaine façon sentimentale, jeter sur ses charmes des regards rêveurs et essayer, tête penchée, de le faire revivre en pastiches et en mascarades sera toujours un ridicule. C'est essayer de donner l'être à ce qui fatalement ne peut plus être. Avoir des enfants est une chose belle. Empailler son grand-père est une triste chose. Cependant, il faut mettre à très grand prix les survivances antiques. Non pour leur vieillesse, mais pour le secret de jeunesse qui reste en elles. Nées aux jours d'autrefois, elles sont souvent plus proches que leurs soeurs d'aujourd'hui de la Nature, de sa simplicité, de sa beauté, de sa force. Mieux qu'elles, elles tiennent de la vie. Voilà pourquoi il est bon de s'intéresser encore à cet art d'artisans, à cette feuille blanche, telle qu'on la fabrique à la main, depuis les Croisades, dans les moulins à papier d'Ambert" H. P.

12/1987

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Littérature française

Sous le pommier. Les proverbes de la terre ou le commencement de la sagesse

Finalement, de ce qui se présente, tu ne sais jamais quelle est la véritable figure. Pour peu qu'en vivant on ait un peu repensé aux choses, on a vu cela. On ne peut pas ne pas le voir. Le paysan l'a vu. Il n'a pas de mots abstraits à sa disposition. Cette vivante leçon, il veut pourtant la dire. Parce que ses pensées ne sont guère que des images qu'il a mises comme il a pu en proverbes, en sont-elles des pensées moins fortes ? Le laboureur a dételé la charrue. Il s'est assis sous le pommier, et la pomme ne tombe pas. Elle n'est pas tombée durant des siècles de siècles. Puis, Quelqu'Un qui avait vu tomber le monde même, a dit ce qu'est ce monde, ce qu'est le Père, ce qu'est le Pain, quelle parole, quel évangile il faut que l'homme sème et fasse vivre pour aller vraiment à la vie. La bonne nouvelle est venue : le monde est une œuvre de vie !

05/2006

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Littérature française

Le Trésor des contes Tome 2

Ces contes sont une enfance. La première chose qu'ils exigent c'est qu'on les transcrive fidèlement. C'est une bonne fortune que d'en écrire un sous la dictée d'un conteur qui a le don. Mais quand ils vous arrivent tout aplatis et desséchés, il faut essayer de leur rendre vie et sève, en leur laissant recouvrer leur fraîcheur à la source qui sourd dans l'herbe. Le problème, et qui n'est point facile, est de n'ajouter rien, sinon des touches tirées de la grande imagination populaire, comme des chansons ou des proverbes. Henri Pourrat.

02/2009

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Littérature française (poches)

Le trésor des contes. Les amours

" Est-ce qu'il ne faudrait pas penser de plus près à ce que sont les contes : une grande entreprise magique ? Primordiale et universelle. Il y aurait à écrire un livre pour l'établir, mais ne le sait-on pas ? Les contes, surtout les contes merveilleux, sont partout les mêmes : sur les papyrus égyptiens et dans les vallées gasconnes ou champenoises ; dans tel district du Bengale, aux îles Aran, dans la commune de Valcivières, les mêmes. Partout les mêmes histoires, de princesse changée en grenouille, quand ce n'est pas en quenouille ou en fuseau qui parle, d'alliances conclues avec la carpe ou avec la fourmi, de plume d'or qui porte malencontre, d'anneau tombé dans le gâteau, ou de tache de sang qui ne s'efface plus. " Henri Pourrat a écrit plus de mille contes, rassemblés dans Le Trésor des contes. En voici quelques-uns dont le thème central est l'amour.

05/2003

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Littérature française

Le Trésor des contes Tome 6 : Les Fous et les sages

C'est surtout le rire qui domine et l'emporte dans ces 190 contes, dont 32 inédits, représentant les alternances d'un thème double. Les innocents ne sont pas les plus bêtes ; en revanche, "à se vouloir trop fin, il arrive qu'on se casse la pointe" . Les illustrations ne visent pas à prendre les textes à la lettre. Elles ont été choisies avant tout pour suggérer : xylographies des tout premiers livres illustrés du XV ? siècle ou de ceux plus récents de colportage, images coloriées des différents ateliers français devenues extrêmement rares.

04/1986

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Critique littéraire

Almanach des saisons

" Portrait mensuel de l'agriculteur et de la météorologie, recueil de recettes, extrait de sagesse, c'est le calendrier des dictons. Douze mois, douze paysages, douze programmes de travaux, douze listes de signes du temps, comme avec Virgile et Colette, il n'en faut pas plus pour sentir la couleur des jours, le poids du ciel, le goût du vent, l'odeur des feuilles et l'électricité du chat, l'inquiétude des boeufs, les promesses de la terre, le frisson essentiel de l'homme conçu comme un bipède cosmique sur une boule qui tourne dans le ciel. " L'homme aura toujours affaire à l'hiver et à l'été, à la pluie et au soleil, affaire à l'herbe, à l'arbre, au blé et à la vigne. Cela, c'est le simple et l'éternel. Du fond des catastrophes, il faut bien repartir de cela. Dans l'écroulement retentissant des civilisations, on retrouvera les grandes choses silencieuses : la terre qui tourne sans bruit, le trèfle, le seigle, le chêne, menant humblement, puissamment, leur vie réglée selon le juste temps des saisons. " Cet Almanach des saisons peut être considéré comme l'un des éléments essentiels de l'oeuvre de Henri Pourrat, l'auteur de l'inoubliable Gaspard des Montagnes.

10/1984

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Littérature française

Histoire des gens dans les montagnes du Centre. Des âges perdus aux temps modernes

Henri Pourrat osait dire que trop souvent l'Histoire est pareille à cette "Femme jaune" qui revient, dans le château de Villeneuve, "pour faire frissonner les vivants en les touchant de ses mains sèches" . "Et l'on voudrait pourtant savoir ce que les humains ont fait sur terre... Sans même que nous l'ayons toujours bien formulé, ne serait-ce pas cela, le centre de nos pensées : à quoi va cette peine des hommes, cette suite d'événements, cette figure donnée au monde ? Si l'on évoquait donc une autre histoire ? Conjecturant, sans doute, mais surtout suggérant ; plus particulière, plus totale. Celle de ceux dont on a peu parlé : de ceux qui sont pareils à l'herbe, l'herbe verte, humble et petite, et plus forte que tout parce qu'elle a en elle l'espérance... Ainsi de la vie. Malgré massacres et saccages, peu à peu, elle a apporté le blé et la maison, la vigne aux terrasses et son vin et la danse ; et les arts, et les sciences, et les pouvoirs de l'homme. Il y a une montée dans la Création... C'est donc qu'il y a un espoir dans la vie". Voici donc, faite de trouvailles inédites et de poésie légendaire, de scènes vives et de larges vues, l'Histoire des gens dans les montagnes du Centre. Histoire d'Auvergne ? Mais comme d'un pays fort en nature, qui eut tout naturellement la suprématie aux premiers âges et qui, peut-être plus qu'un autre, a fait la France. Au vrai, histoire de France, à la fois épique et familière, proche des choses et haute en couleur, en lueurs. Non plus l'aventure d'un garçon - comme dans Gaspard des montagnes -, mais celle de tout un peuple : un grand conte, étonnamment neuf, de démarche sûre et dont le geste est d'immense portée.

06/2017

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Sciences historiques

Histoire du paysan. L'homme à la bêche

Henri Pourrat retrace l'histoire des paysans, de la Genèse, à l'antiquité grecque et latine, et au Moyen-Age avec le système féodal, de la Renaissance jusqu'à la Révolution, de la Révolution à l'après 2e Guerre mondiale et enfin le paysan d'après Guerre et celui "d'aujourd'hui", les années 50, où se dessine déjà ce que va devenir l'agriculture du 21e siècle. Avec la disparition progressive des paysans au profit des industriels de l'agriculture. Pourrat oppose deux conceptions de l'agriculture : l'une qui relève de la paysannerie, l'autre, de type industriel. Il prend à témoin le cas du Canada, qui héberge ces deux types d'agriculture : "On trouve à l'Est, sur les fermes, celle de la paysannerie française, d'esprit chrétien ; à l'Ouest, en pays de monoculture, celle des agriculteurs anglo-saxons, de mentalité industrielle. L'Ancien Monde et le Nouveau, la miche de pain et le dollar. Ici, on exploite pour s'enrichir. Là, on fait valoir pour vivre. Vivre, mais en trouvant dans ce travail des champs, dans cet accord avec la création même, une vitalité tellement bonne." Pour Henri Pourrat l'homme de la terre, le paysan est l'assise de l'humanité. Ces propos ne sont pas sans rappeler ceux des altermondialistes d'aujourd'hui.

08/2019

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Poésie

La paix des jardins

La plupart des poèmes que propose La Paix des jardins ont été écrits à deux époques : les années 1920 puis les années 1950. Dans la première (il a une vingtaine d'années), ce sont des sortes de romances, où la mélancolie se marie au cocasse et engendre une tonalité particulière, manifestant des parentés avec celles de Toulet, Levet, Laforgue ou Kipling, et où apparaît déjà tout le bric-à-brac imaginaire propre à l'auteur. Les poèmes de la fin (dont celui qui donne le titre au recueil) sont souvent plus graves, et peut-être plus beaux. "Tout va, tout vient, chante et s'envole Comme le baladin, Les jours, les mois, ton coeur frivole, Ton jupon blanc, ta tête folle, Et la paix des jardins."

11/2019

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Récits de voyage

Au coin du désert. Egypte 1938

Égypte 1938. L'ombre de Bonaparte traîne encore sur les calendriers-réclames des petits cafés du port d'Alexandrie. Les avenues du Caire mènent droit au désert où les Pyramides battent immobilement la cadence. Par pur esprit de contradiction, les gens écrivent de droite à gauche. L'hiver est chaud, le désert frais. Et vingt nations s'entendent comme des sœurs. Alexandre Vialatte, professeur de français au lycée franco-égyptien d'Héliopolis, y réalise son rêve d'Orient. Il nous en rapporte ces chroniques, telles des cartes postales, où, comme à son habitude, se mêlent éloquence et cocasserie. Au coin du désert ou quand l'Égypte fait la conquête d'Alexandre.

10/2002

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Littérature française

La complainte des enfants frivoles

Cette complainte à multiples couplets que nous fredonne cet enfant frivole de Vialatte est un lâcher de senteurs : effluve de l'encre, parfum de l'éponge, odeurs de préau. Son âge d'or est fait de rentrées des classes, d'automnes à recoins mystiques où se troquent de minces secrets enrobés dans du papier d'argent, de pèlerines à l'abri desquelles se trament les contrebandes enchantées de l'enfance.

10/1999

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Humour

Dires étonnants des astrologues

Voici le portrait-robot des douze mois les plus recherchés. Mars, son âme retour du pressing, se risque au-dehors. Il scrute les oiseaux se concocter un nid. Triste Avril, où tout est vrai, sérieux. Mai, le tauromachique, le polygame. Chaleur de Juin, mois où l'on disparaît dans l'épaisseur du sol pour y fuir la canicule, et, plus encore, celle d'Août... Novembre s'orne d'un pharmacien ; Décembre meurt en mer. Janvier, mois en haine, se terre en famille aux confins d'épaisses futaies. Enfin, Février le suit, qui semble mou et erratique. Comme l'huître ou l'apôtre, le mois va par douze.

12/1993

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Littérature française

L'oiseau du mois

Vialatte est inextinguible. Il narre par le menu des faits divers piquants à base d'hommes ternes et de chiens savants, de bric-à-brac et d'antiquités tardives. Le monde qui en découle est un grenier dans la rue où la main agrippe ce qu'a promis le rêve éveillé. Pour lors, l'année est un perchoir à étages, une volière chaotique. Pour parler de l'oiseau de malheur ou de la chaisière, il trouve aux êtres des significations inédites, des liens de parenté inattendus. Entrez dans le monde de Vialatte !

07/1995

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Critique littéraire

Résumons-nous

Pendant un demi-siècle, Alexandre Vialatte a cultivé l'art de la chronique. Ses oeuvres constituent une sorte d'encyclopédie des activités humaines vues au travers du kaléidoscope d'un observateur malicieux qui sait résumer d'une sentence, lapidaire et drôle, le fond de son propos. Nourri de textes inédits, ce recueil témoigne des différentes formes journalistiques pratiquées par Alexandre Vialatte, des années 1920 à sa mort en 1971. Il apprend son métier en collaborant à La Revue rhénane, en même temps qu'il s'initie à l'Allemagne, découvre Goethe et Kafka, et suit de près l'actualité du pays. Dans Le Petit Dauphinois, comme dans l'Almanach des quatre saisons, autre florilège de sa fantaisie, Vialatte s'en donne à coeur joie, avec la plume d'un poète, l'imagination d'un conteur, l'humour d'un savant désabusé. Les chroniques cinématographiques parues dans Bel Amour du foyer constituent un volet inattendu de son oeuvre de journaliste. Vialatte s'amuse à y distiller ses conseils et ses opinions sur des films dont il raconte l'histoire à sa manière, toujours singulière et décalée. Il a aussi tenu pendant près de dix ans une chronique dans Le Spectacle du monde, constituée de promenades littéraires plus que de véritables critiques. Là comme ailleurs, il exprime ses goûts, ses admirations avec une intelligence savoureuse, une virtuosité et une liberté de ton qui n'ont cessé d'enchanter ses innombrables lecteurs et lui valent d'occuper aujourd'hui une place prépondérante dans notre histoire littéraire.

02/2017

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Humour

Chroniques de La Montagne 1952-1961

Alexandre Vialatte (1901-1971) a longtemps partagé le sort de Stendhal : il fut un auteur pour happy few. Si ses livres ne lui ont pas attiré des lecteurs en grand nombre, ils ont en revanche suscité l'admiration des meilleurs, tel Malraux, Edmond Jaloux ou Jean Paulhan. A vingt et un ans, il partit en Rhénanie comme traducteur civil dans les bureaux militaires. Il restera cinq ans à Spire et à Mayence. C'est l'époque de la découverte de Nietzsche, de Thomas Mann, de Brecht, et surtout de ce grand humoriste Kafka, qu'il est le premier à introduire en France. Mais il dirige aussi la Revue rhénane, lancée par le haut-commissaire de la République française dans le but de faire triompher l'idée que le Rhin ne sépare pas des voisins mais les unit. Rédacteur en chef et journaliste, il invente un genre littéraire, la chronique, qui lui convient si parfaitement qu'il le cultivera avec un bonheur exceptionnel pendant plus d'un demi-siècle. Ce romancier, ce traducteur est un chroniqueur de génie ayant donné des centaines de textes à des dizaines de périodiques : tantôt compte rendu de spectacle ou de lecture, tantôt récit d'une rencontre, tantôt observation des signes du temps (par exemple, la montée du nazisme en Allemagne), tantôt réflexion philosophique. Il y a des moments où le spectacle le plus banal peut devenir allégorie oui symbole, disait Baudelaire, flâneur par excellence, qui savait tirer de toute chose une moralité amère. Tel Alexandre Vialatte, grand moraliste du XXe siècle. " D'où sortent toutes ces choses ? D'un film ? De la mémoire ? On erre dans sa mémoire comme dans un vieux musée. On s'égare. Sur une petite place où clignote la lumière d'un restaurant jaunâtre, une statue s'élève sous les tilleuls, qu'on discerne mal dans cette ombre. On l'éclaire avec une lampe-torche. On retrouve le visage de son meilleur ami. Déjà... " Par la quantité de ses chroniques, par leur qualité, Vialatte s'impose comme un Socrate moderne. On trouvera ici, réunies pour la première fois, les 898 chroniques écrites pour La Montagne de 1958 à 1971. Un tiers n'a jamais été repris en volume. C'est là un monument qui a la valeur d'un inédit. ROBERT KOPP

10/2000

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Littérature française

Un abécédaire

De son vivant "auteur notoirement méconnu", comme il aimait lui-même à se présenter, Alexandre Vialatte (1901-1971) vit pourtant, année après année, le cercle de ses lecteurs s’agrandir, et sa gloire posthume ne cesse de prospérer. Méconnu, Vialatte le demeure cependant encore du grand public. L’explication tient peut-être à la richesse et à la profusion de son oeuvre, dont témoignent les chroniques prodigieuses qu’il a livrées pendant vingt ans au journal La Montagne. Une richesse et une profusion qui peuvent également provoquer chez ceux qui souhaiteraient la découvrir un léger sentiment de vertige au moment de sauter le pas… Une autre raison explique le déficit de notoriété dont continue de souffrir l’auteur des Fruits du Congo : sa personnalité. D’un tempérament discret, peu porté sur les mondanités, ce graphomane, forçat des lettres, consacrait la majeure partie de son temps et de son énergie à l’écriture, laissant à d’autres le soin de s’exposer sous les feux de la rampe. "Un abécédaire" vient opportunément lever le voile à la fois sur l’oeuvre et sur l’homme et réparer ainsi une forme d’injustice. De l’Auvergne d’où il était originaire à Kafka qu’il traduisit, de l’hippopotame qu’il chérissait à l’Homme, motif d’inspiration inépuisable, en passant par Napoléon, Sempé ou le western, cet abécédaire, qui puise à toutes les sources de l’oeuvre (chroniques, romans, correspondance…) propose une manière ludique de faire connaissance avec l’univers à nul autre pareil de Vialatte et révèle en filigrane le portrait sensible d’un auteur désormais culte.

10/2014