Recherche

Produire la guerre, produire le genre. Des Françaises au travail dans l'Allemagne nationale-socialiste (1940-1945)

Extraits

ActuaLitté

Sciences politiques

Les espions de l'armée de l'air française. Le SR Air (1935-1945) Tomes 1, 2 et 3 (2 volumes)

Les espions de l'armée de l'Air française se compose de trois tomes réunis en deux ouvrages : - tome I, de 1935 à 1940, Aviateurs espions - tome II, de 1940 à 1942, Le SR Air 40 - tome III, de 1942 à 1945, Réseaux survivants, nouveaux réseaux L'armée de l'Air française dans la Résistance : ses espions, son engagement durant toute la seconde guerre mondiale et sa contribution décisive à la Libération sont peu connus. Dès le début de la guerre, elle entre dans l'action et ses services spéciaux déploient leurs réseaux de renseignements. Eux qui ont répondu à l'appel du général de Gaulle vivent et luttent sous la férule de l'occupant, alors que les services traditionnels de l'armée d'Armistice de Vichy ou d'Alger n'ont pas toujours conscience des réalités de la vie clandestine. Fin 1942, Abwehr, Gestapo et SD redoublent d'efficacité. Arrestations, tortures, exécutions, déportations, les résistants payent leur audace. Des réseaux entiers disparaissent ou sont détruits. De nouveaux réseaux se mettent en place qui voient leurs tâches alourdies par le nombre croissant d'aviateurs alliés qu'il faut rapatrier vers l'Angleterre. Mais ils continuent de repérer les installations allemandes, les mouvements des troupes et leurs moyens et transmettent ce précieux butin aux alliés au prix de mille risques. L'auteur, le commandant (H) Jean Danis, chargé de mission des réseaux de renseignement du SR Air P3/Av-Samson et Turma Vengeance de juin 1942 à 1945, a participé aux activités de renseignement de fin 1941 (il avait alors 16 ans) jusqu'à la Libération. Il a réuni les témoignages des survivants ou des familles de camarades décédés et compulsé de nombreuses archives. Il nous livre ses recherches et les récits parfois bouleversants des acteurs discrets de la victoire. Contribution au devoir de mémoire et ouvrage de référence pour les historiens, Les espions de l'armée l'Air française fait la preuve de l'extraordinaire pugnacité de ceux qui ont refusé la défaite.

12/2010

ActuaLitté

Histoire de France

Les Ardennes dans la guerre 1939-1945

Pauvres Ardennes, point faible d'un dispositif défensif censé protéger le boulevard des invasions ! Elles ont longtemps misérablement subi, comme un affront, le fulgurant assaut du Blitzkrieg qui précipita la France sous le joug de l'occupation nazie. Bien que profondément traumatisés par les terribles cinquante-deux mois d'occupation de la Première Guerre mondiale, les Ardennais, en grande majorité, ont servi sincèrement, comme ils le pouvaient, l'honneur de la France en s'opposant aux multiples aspects de l'oppression nazie. Il fallait le dire. Passionné par la Seconde Guerre mondiale, l'auteur s'est investi totalement dans sa recherche. Le dépouillement de multiples archives publiques ou privées, la collecte de témoignages de survivants, la compilation de documents inédits : photographies, carnets de guerre, relevés épigraphiques, conduisent à des publications. En retour, les lecteurs lui offrent un flux permanent de dossiers, protégés jusque-là jalousement ; les mairies lui procurent la contribution inconditionnelle de leurs archives. Cousus bout à bout, ces récits restituent la trame de destins exceptionnels, souvent douloureux, qui reconstituent la vraie histoire des Ardennes dans la guerre. L'auteur : Gérald Dardart, docteur en Sorbonne, est l'historien référent des Ardennes. Il collabore à divers périodiques à l'instar de Sedan magazine, de Charleville-Mézières magazine, du Patriote Résistant... Il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages parus à ce jour : parmi eux citons La presse ardennaise, un combat pour une identité (Ministère de la Culture, 1995), Ardennes 1940 : Tenir ! (préface du Ministre des Anciens combattants Jean-Pierre Masseret, Éditions Ardennes 1940, 2000, rééditions en 2001 et 2003), Mourir un 11 novembre (préface de l'historien Pierre Miquel, Les Cerises aux Loups, 1998), Autrefois Sedan (préface du Prince Léopold d'Arenberg, SOPAIC, 1998) et Charleville-Mézières histoire de rues (GDP, 2001). Il a enfin contribué à la rédaction d'ouvrages collectifs : Mémoire du Cinéma dans les Ardennes (Terres Ardennaises, 1996), Le Guide bleu Champagne-Ardenne (Éditions Hachette Tourisme, 2004), Balade dans les Ardennes (un texte sur l'historien Jules Michelet) aux éditions Alexandrines, 2004.

04/2015

ActuaLitté

Histoire de France

Les Français dans la guerre. 1939-1945

Occupation, résistance et collaboration : ces trois termes ont longtemps résumé l'expérience française de la Seconde Guerre mondiale. S'ils recouvrent en partie la réalité, ils ne suffisent pas à rendre compte de toute la complexité de l'époque. De la crise de Munich en 1938 à la Libération, cet ouvrage restitue à ces «années noires» toutes leurs dimensions. Il montre comment le double échec diplomatico-militaire de la France se traduit par un sabordage de la IIIe République et l'établissement d'un régime dictatorial : l'Etat français du maréchal Pétain qui foule aux pieds les valeurs républicaines et humanistes, et opte pour la violence politique et la collaboration. Nicolas Beaupré restitue l'expérience quotidienne des Français et analyse la manière dont l'occupant établit son pouvoir et réalise son projet homicide. Une partie de cet ouvrage reprend des chapitres parus dans Les Grandes Guerres, 1914-1945, collection «Histoire de France», Belin, 2012.

03/2015

ActuaLitté

Littérature française

Le temps de l'apprentissage. Souvenirs de jeunesse 1940-1945

En 1940, l'armée allemande approchant de l'embouchure de la Somme, Paul, peintre en bâtiment de 20 ans, emmène famille et fiancée vers la Bretagne. Incorporé pas voie d'affiche, il est capturé par l'envahisseur entre la signature de l'armistice et sa prise d'effet. Ce livre, abondamment illustré par des dessins et lavis de l'auteur, raconte les 5 ans de sa jeunesse passées en Prusse Orientale. Son don pour la peinture et le dessin, son opiniâtreté et son honnêteté font que ces années ne sont pas entièrement perdues. Il en revient avec une bonne connaissance des langues allemandes et anglaises, la certitude de son destin d'artiste et un caractère bien trempé. 50 ans plus tard, immobilisé par un souci de santé, il décide de faire profiter ses enfants de son expérience via l'écriture.

01/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Le PCF à l'épreuve de la guerre, 1940-1943. De la guerre impérialiste à la lutte armée

La politique du Parti communiste français pendant la Deuxième Guerre mondiale demeure un sujet de controverses, notamment sur la période qui va de la défaite de juin 1940 à l'entrée en guerre de l'Union soviétique le 22 juin 1941. A partir de sources et de publications diverses, l'auteur examine ce que fut pendant cette période charnière l'activité de la direction clandestine de ce parti, en relation avec les directives de l'Internationale communiste, qui sera dissoute en 1943. Plusieurs grandes questions sont abordées. La première est celle de l'attitude du Parti communiste face au général de Gaulle et à la résistance gaulliste de juin 1940 à juin 1941, attitude étroitement liée à une orientation stratégique résultant de l'analyse de la guerre comme exclusivement inter-impérialiste. L'auteur se penche ensuite sur le contenu des appels communistes de l'été 1940, en relation avec les textes, publiés pour la première fois dans leur intégralité, émis à Bordeaux par Charles Tillon, futur dirigeant des Francs tireurs et partisans (FTP). L'ouvrage s'attache également à retracer l'évolution des directives et des publications officielles du Parti communiste et rend compte de leur place dans la naissance de la résistance communiste. Il aborde enfin la question de l'action directe contre l'occupant après l'entrée en guerre de l'URSS, du mode de direction des FTP et des modifications de leur tactique militaire en 1942 et 1943, en prenant l'exemple de Paris et de la région parisienne. Autant de mises au point qui ne manqueront pas de provoquer la discussion!

04/2012

ActuaLitté

Histoire de France

La guerre des partisans. Histoire des Francs-Tireurs Partisans français - Histoire de la résistance ouvrière et populaire du département de l'Aisne

Fruit d'un long travail de recherches et d'enquête tant aux Archives de l'Aisne qu'aux Archives Nationales ou auprès des derniers résistants FTP, "La guerre des partisans" retrace l'histoire de ceux et de celles, issus des classes populaires et ouvrières, que "l'Histoire officielle" de la Résistance de l'Aisne a quelque peu oubliés et qui composaient incontestablement ses plus gros bataillons. Partant des prémices de la Résistance communiste dans l'Aisne jusqu'aux combats de la Libération, l'auteur n'oublie rien et dévoile aux lecteurs des pans entiers de la Résistance de l'Aisne encore largement méconnus : 1941 : l'attentat de Courmelles ; 1942 : le groupe Beck, la création des FTP... ; 1943 : vie et mort des détachements FTP de l'Aisne ; 1944 : l'attaque de la prison de Laon, fusillades et lettres de fusillés (avril 1944), l'opération maquis des Ardennes, les combats de Vadencourt (juin 1944), les maquis de Mennevret, Braine, Missy aux Bois, du Nouvion (de juin 1944 à la Libération), etc.

11/2011

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Mon journal dans la Drôle de paix. Septembre 1945-septembre 1946

Mon journal dans la drôle de paix (suite de Mon journal depuis la Libération) s'étend sur la période qui va de septembre 1945 à septembre 1946. Nous sommes dans l'immédiat après-guerre, lorsque l'on compte les victimes et l'on se réjouit d'accueillir les survivants ; au temps des procès pour collaboration (Pétain, Laval,...) et des affrontements politiques au sein du gouvernement provisoire de De Gaulle. Chroniqueur invétéré de son temps, le fondateur du Crapouillot poursuit sa critique mordante de la haute société tout en recueillant les anecdotes les plus succulentes de la rue ou du bistrot.

02/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Les 50 discours qui ont marqué la 2e Guerre mondiale

Ce livre propose une lecture originale de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale à travers 50 discours prononcés par les principaux acteurs du conflit. Parmi ceux-ci : Blum, Chamberlain, Churchill, Daladier, Eisenhower, Franco, de Gaulle, Goebbels, Himmler, Hirohito, Hitler, Léopold III, Mussolini, Pétain, Pie XII, Pilet-Golaz, Roosevelt, Staline, Truman, etc. Chaque discours est replacé dans son contexte historique, expliqué - tant du point de vue de son origine que de sa portée - et mis en perspective avec les grandes décisions qui ont rythmé le déroulement de la guerre. Cette démarche permet de comprendre la postérité de ces discours et la place qu'ils occupent dans la mémoire collective. La première partie de l'ouvrage concerne la période 1935-1939 et met en exergue l'échec du système de " sécurité collective ". La deuxième partie s'intéresse aux débuts du conflit (1939-1940) et donne des coups de projecteurs sur la Guerre éclair, la Drôle de guerre, la Résistance et la Collaboration. La troisième partie (1941-1942) montre comment d'une guerre " régionale ", limitée à l'Europe, on est passé à une guerre mondiale. La quatrième partie (1943-1945) traite de la progression des Alliés vers la victoire finale et l'avènement d'un nouvel ordre international.

04/2010

ActuaLitté

Histoire de France

Résistance et liberté. Dieulefit 1940-1944

On a beaucoup parlé du Chambon-sur-Lignon, rien n'a jamais été écrit sur Dieulefit. À Dieulefit, deux femmes sont à l'origine de la Résistance: Marguerite Soubeyran et Jeanne Ramier. Marguerite Soubeyran, fondatrice de l'école de Beauvallon avec Catherine Krafft, responsable de cette école pendant la guerre avec Simone Monnier, accueille dès 1939 des Allemands juifs, des enfants juifs et des intellectuels réfugiés. L'école de la Roseraie, avec Pol Arcens, prolonge l'oeuvre de Beauvallon. Jeanne Barnier, secrétaire de la mairie de Dieulefit, devient une virtuose des faux papiers dès janvier 1941 et permet le sauvetage d'un grand nombre d'" exclus ". Dieulefit est une "terre d'asile" pour plus de mille cinq cents réfugiés, juifs en majorité, et l'unanimité des habitants explique le succès de cette aventure. A l'automne 1943, Emmanuel Mounier fonde à Beauvallon une " Université libre" où se retrouvent intellectuels, poètes, peintres, musiciens, journalistes. Dieulefit devient "une des capitales intellectuelles de France". Marguerite Soubeyran crée en février 1943 le premier maquis des réfractaires au STO; les parachutages sont nombreux, et les protestants participent aux équipes de réception. En août 1944, Marguerite Soubeyran fait partie du Comité local de Libération. Durant cette période, Dieulefit a été en même temps "un nid de Juifs et de terroristes" et une "oasis de paix" car il n'y a jamais eu d'intervention allemande, ce qui constitue ce que l'on appelle généralement le " miracle dieulefitois".

06/2010

ActuaLitté

Histoire de France

Batailles d'Alsace. Hiver 1944-1945

De l'opération Nordwind à l'enfer des combats de la poche de Colmar, Hugues-Emmanuel Thalmann présente ici une sélection des plus remarquables clichés de ces batailles qui se déroulèrent lors de l'hiver 1944-1945. L'auteur présente également des images inédites de la bataille des Ardennes dont le déroulement est étroitement lié aux batailles alsaciennes. Cette sélection de photos, parfois dures, parfois cocasses, souvent impressionnantes, permettra au lecteur de mieux saisir l'ampleur et l'âpreté des combats.

10/2013

ActuaLitté

Littérature française

Impressions d'enfance (Alençon 1940-1947)

La ville d'Alençon a été le décor de mon enfance, vécue au pied du Château et de la Halle au Blé. J'étais un garçonnet heureux, éduqué par une mère institutrice soucieuse de perfection. Malgré les difficultés de cette période de guerre et d'immédiat après-guerre, l'ancienne "cité des Ducs" restait pour moi un théâtre à ciel ouvert fascinant. De nombreuses manifestations ponctuaient l'année, exacerbées par la concurrence idéologique entre "républicains" et "conservateurs". L'activité marchande était vivifiée par la venue hebdomadaire en ville d'une population paysanne nombreuse, traitant d'affaires au cours de palabres animés. Mais surtout, comme beaucoup de mes camarades, j'attendais avec impatience le retour des forains de la Foire de la Chandeleur.

06/2020

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Une enfance en Charente. 1940-1947

C'était en Charente, dans le village de mon enfance niché au creux de l'une des boucles du fleuve, durant les années troubles de l'Occupation. Nous étions cinq. Cinq comme les doigts de la main. Il y avait Mimi, Laure et Josette que les garçons, pour la faire bisquer, appelaient Chaussette. Une pour cinq. Cinq pour une ! Nous ne faisions rien les unes sans les autres. Solange, Mimi, moi et les autres. Mon histoire est celle d'une bande de garnements et d'une fille de la campagne qui vivent sans doute leurs plus belles années d'insouciance au milieu des vignes… et de la guerre.

06/2018

ActuaLitté

Histoire internationale

LES RELATIONS ECONOMIQUES FRANCO-ALLEMANDES DE 1945 A 1955. De l'occupation à la coopération

Si démembrer et contrôler l'Allemagne constituent officiellement les piliers de la politique allemande de la France, esquissée à Alger en 1943 et poursuivie dès la fin de la seconde guerre mondiale, que de chemin parcouru en l'espace de dix ans ! Après l'échec relatif des projets français concernant le désarmement économique de l'Allemagne, entre 1945 et 1947, tant dans la zone d'occupation que dans les négociations avec les Alliés, certains dirigeants tentent d'imposer une nouvelle politique. Or, au même moment, grâce à l'aide américaine et à la réforme monétaire dans les trois zones occidentales de l'Allemagne, des rapports économiques normaux peuvent à nouveau s'établir entre les deux pays encourageant ainsi la reprise des contacts entre industriels et commerçants. En mai 1950, un nouvel élan est donné par le plan Schuman : les premiers pas vers la coopération franco-allemande sont faits et les échanges commerciaux connaissent un essor remarquable. Il faut toutefois attendre la fin de l'année 1955 et le règlement de "l'épineuse" question sarroise pour que les relations économiques bilatérales entre la France et la RFA se concrétisent enfin. Les années 1945-1955, période de reconstruction des économies française et allemande encore marquée par les problèmes de l'approvisionnement en charbon et du développement de la production d'acier, s'inscrivent en fait dans la tendance séculaire qui pousse ces deux économies l'une vers l'autre malgré les aléas de la politique, malgré deux guerres mondiales.

09/1998

ActuaLitté

Ouvrages généraux

La Seconde Guerre Mondiale dans le Loudunais. Tome 2, Relever la tête (1943-septembre 1944)

Loudun, à l'écart des grands axes de circulation a pourtant été la première ville du département à avoir été occupée le 21 juin 1940, puis à avoir été libérée le 1er septembre 1944. Une longue histoire... Ce deuxième tome du Loudunais pendant la Seconde Guerre mondiale étudie la période qui s'étend du début 1943 à l'automne 1944. La guerre se poursuivit avec son cortège de misère et de malheurs, la poursuite de la déportation des hommes et des femmes pour de multiples raisons, l'accueil de nouveaux réfugiés, chassés cette fois-ci par les bombardements alliés, la réquisition des forces vives pour travailler au service de l'occupant, sur le sol national mais aussi chez l'ennemi... Néanmoins avec ces réfractaires apparaissent peu à peu des îlots de résistance, souvent passive dans un premier temps, puis plus active à l'été 1944. Des groupes et des maquis éclosent un peu partout sur le territoire, que l'ennemi, harcelé par ces hommes, quitte peu à peu. En Loudunais le plus connu est le maquis de Scévolles, mais il n'est pas le seul. La région est libérée, mais le conflit se poursuit, certains parmi les acteurs de ce tome II poursuivent la lutte dans les Poches de l'Atlantique ; sur place avec les fêtes de la Libération viendra également le temps des règlements de comptes.

11/2021

ActuaLitté

Design

Home made. Créer, Produire, Habiter

Du "chambrelan" au "maker" , le travail à domicile possède une longue histoire. Celle-ci ne cesse de nous renvoyer aux rapports entretenus entre une époque et sa production, mais aussi entre un objet et son lieu de fabrication. Auto-construction, énergie auto-produite et parfois redistribuée, ou encore survivalisme actualisent le "fait maison" d'aujourd'hui et nous racontent la diffusion de l'impression 3D, le renouvellement des anciennes marges industrielles et manufacturières des villes, mais aussi la crise du logement et plus largement de l'environnement. C'est dans ce contexte que se réinventent les disciplines en prenant souvent l'artisanat comme modèle. A l'heure de l'open source, du télétravail et des confinements liés au Covid19, quels liens se tissent entre espace domestique, travail et objets ? La production à venir sera-t-elle marquée par un individualisme forcené (fabriquer pour soi) ou une forme de collectivisation (participer à un réseau) ? Comment les villes et les territoires se préparent-ils à orchestrer ce nouveau maillage de créateurs, de petits producteurs et d'usagers investis ? Une sélection de designers internationaux et de projets collectifs se mêle à une récolte d'expériences, de témoignages et d'objets pour mieux saisir la créativité à l'oeuvre dans ces nouveaux environnements de travail.

01/2024

ActuaLitté

Histoire de France

Les français sous les bombes alliées. 1940-1945

Au moins 57 000 Français sont morts sous les bombes entre 1940 et 1945. Peu de régions françaises échapperont à cette pluie de feu et d'acier, qui fera près de 74 000 blessés et détruira quelque 300 000 habitations. S'appuyant sur les archives françaises et britanniques, ainsi que sur des témoignages inédits, l'historien Andrew Knapp, spécialiste des stratégies aériennes durant la Seconde Guerre mondiale, lève ici un tabou : les Américains et les Anglais ont-ils tout fait pour éviter le sacrifice de tant de vies ? Fallait-il bombarder la France ? Toutes les frappes étaient-elles pertinentes ? Parfois imprudents, souvent solidaires, partagés entre le deuil, la colère et l'espoir, les Français touchés par les bombardements méritent le plus grand respect pour ce qu'ils ont enduré.

04/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Les Français sous les bombes alliées (1940-1945)

"Combien de Français avez-vous tués ? " demanda Churchill au maréchal de l'air Tedder le 10 Juillet 1944. Au moins 57 000 Français sont morts sous les bombes entre 1940 et 1945. Peu de réglons françaises échappèrent à cette pluie de feu et d'acier qui fit près de 74 000 blessés et détruisit 300 000 habitations. S'appuyant sur les archives françaises et britanniques, ainsi que sur des témoignages inédits, l'historien Andrew Knapp, spécialiste de la guerre aérienne, lève ici un tabou : les Américains et les Anglais ont-ils tout fait pour éviter le sacrifice de tant de vies ? Fallait-il bombarder la France ?

04/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Agents ordinaires, le réseau "Johnny" 1940-1943

Mars 1941, un réseau clandestin de la France libre naît, "Johnny" l'un des premiers en France qui étend son activité de Bordeaux à Rouen. Histoire inédite grâce à l'exhumation de documents de première main !

11/2016

ActuaLitté

Histoire de France

Le Corps diplomatique à Vichy (1940-1944)

Dans sa presque totalité, le Corps diplomatique suivit le gouvernement français dans son repli en juin 1940 et se retrouva avec lui à Vichy début juillet. La plupart des chefs de missions diplomatiques, qu'ils aient été nommés à Paris, ou après l'installation à Vichy, étaient des personnages de premier plan. Ainsi peut-on citer : le prince Shah Wali Khan (Afghanistan), S. I. Patino (Bolivie), L. de Souza Dantas (Brésil), Wellington Koo (Chine), M. Fakhry pacha (Egypte), J. F. de Lequerica (Espagne), W. D. Leahy (Etats-Unis), F. Garcia Calderon (Pérou), Bogomolov (URSS), Pouritch (Yougoslavie) ; les deux ministres successif du Portugal, les trois ministres de la Hongrie, les trois du Japon... On y compta sept brillants intellectuels. Ces personnages, dont plusieurs étaient très francophiles et très peu germanophiles, comptèrent beaucoup à divers points de vue dans la société vichyssoise au cours de ces années 1940-1944, surtout au début. A mesure que l'Allemagne perdait du terrain, à partir de la fin 1942, le Corps diplomatique vit son importance numérique diminuer, mais il tint son rang, sous la direction avisée du nonce apostolique, jusqu'à la fin. En août 1944, ce dernier et le ministre de Suisse Walter Stucki furent choisis par le maréchal Pétain pour être les témoins de ses derniers actes. Et Stucki joua un rôle prépondérant aux alentours de la Libération en s'imposant pour maintenir l'ordre dans la capitale provisoire. Le fait que les nations étrangères aient maintenu ou nommé à Vichy de tels diplomates montrent l'importance qu'il attachaient au gouvernement de l'Etat français. A l'inverse on doit constater que le gouvernement formé par le général De Gaulle dut attendre après la libération de la France pour se faire admettre dans le concert des nations : c'est seulement le 23 septembre 1944 qu'on apprit que le président Roosevelt avait enfin consenti à ce qu'un ambassadeur américain représente les Etats-Unis auprès des autorités françaises de fait qui ont leur siège à Paris ; et la reconnaissance officielle n'intervint qu'un mois plus tard. C'est dire l'intérêt de rappeler le souvenir de ce haut personnel diplomatique, afin de porter un jugement éclairé sur le gouvernement de l'Etat français. (Les représentants de Allemagne et de l'Italie à Vichy ont été traités à part).

03/2019

ActuaLitté

Philosophie

Le chemin Walter Benjamin. Souvenirs 1940-1941

Le chemin Walter Benjamin n'est pas qu'une métaphore. C'est une réalité : un itinéraire de randonnée pyrénéen qui, en Catalogne, mène de Banyuls-sur-mer à Portbou, de France en Espagne. Son point d'arrivée est le petit cimetière suspendu au-dessus de la Méditerranée où Walter Benjamin fut inhumé, après sa mort le 26 septembre 1940. Création de l'artiste israélien Dani Karavan, le mémorial qui lui rend hommage plonge dans la mer, à l'endroit précis d'un incessant tourbillon. Il s'intitule " Passages ", en écho à l'oeuvre de l'intellectuel juif allemand qui s'est donné la mort à Portbou après avoir emprunté ce chemin pour traverser la frontière afin d'échapper à l'Europe national-socialiste. Ce sont les souvenirs de Lisa Fittko qui ont permis la renaissance de ce chemin de liberté. Résistante allemande au nazisme, elle fut en 1940- 1941, avec son mari Hans, l'âme d'un réseau clandestin organisant, depuis Banyuls, l'échappée en Espagne des persécutés par ce sentier que Walter Benjamin fut le premier à emprunter à ses côtés. Salué en Allemagne par le Grand Prix du livre politique lors de sa première parution, en 1985, son récit rappelle que les frontières sont faites pour être traversées et les exilés pour être accueillis. Artisan de cette réédition, Edwy Plenel dit l'actualité de ce Chemin Walter Benjamin comme l'on convoquerait un souvenir à l'instant du péril : " Ce livre n'érige pas un monument, ni ne commémore ou célèbre : c'est un acte d'engagement. Sa temporalité n'est pas celle d'un passé révolu, mais d'un passé plein d'à présent. " Prix spécial Walter Benjamin 2020

09/2020

ActuaLitté

BD tout public

Le petit Maurice dans la tourmente. 1940-1944 Quatre ans parmi les sous-hommes

En juin 1940, la France a perdu la guerre. Les troupes allemandes occupent Paris. La police de ce pays va se mettre à la disposition des vainqueurs. Très rapidement, les autorités françaises, aux ordres du maréchal Pétain, vont promulguer des lois raciales. Plusieurs dizaines de milliers de Juifs étrangers, vivant en zone occupée, sous contrôle des nazis, vont devenir des parias "indéterminés", après avoir été "apatrides". Ce qui signifiait clairement qu'ils ne faisaient plus partie de la communauté humaine. Le petit Maurice, français par le droit du sol, voit brutalement ses parents transformés en des Untermenschen, selon les termes nazis, c'est à dire des sous-hommes.

08/2010

ActuaLitté

Histoire internationale

Mauthausen. Camp de concentration national-socialiste en Autriche rattachée (1938-1945)

Plus de cinquante ans après la chute du régime national-socialiste, les camps de concentration, référence incontournable et obsessionnelle de notre débat intellectuel et politique, continuent de hanter l'esprit de nos contemporains. Mais il est aussi devenu banal de souligner, pour le déplorer immédiatement, le contraste entre l'omniprésence du thème dans le débat politique ou médiatique et la faiblesse de la production historiographique française la plus récente à ce sujet. C'est pourquoi cet ouvrage, version légèrement condensée et remaniée d'une thèse de doctorat d'Etat, rédigée par un jeune universitaire français né plus de dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, vient à son heure pour combler un retard et une lacune. Ouvert dans le courant de l'été 1938, au lendemain de l'Anschluss, à proximité de carrières de granit réputées, dont les SS voulaient relancer l'exploitation à leur profit, Mauthausen appartient à la deuxième génération des KL, entre les " modèles " de Dachau et d'Auschwitz : la dureté de la répression politico-idéologique n'y fut pas exclusive d'une mobilisation permanente de la main-d'œuvre concentrationnaire, intensifiée à partir de 1943 sous le poids des contraintes de l'économie de guerre du Reich, dans le cadre du système polycratique national-socialiste. A travers une étude du développement et des mutations des fonctions du KL de Mauthausen, ce travail pionnier et objectif, nourri des avancées les plus récentes de la recherche internationale, fournira à l'honnête homme comme au spécialiste des analyses statistiques, économiques, sociologiques ou politiques renouvelées, pour tenter de cerner et de mieux comprendre la réalité et la complexité du système concentrationnaire nazi.

12/1999

ActuaLitté

Vichy

Des Juifs dans la Collaboration. Volume 2, Le piège des Ardennes 1941-1944

En 1941, des centaines de Juifs immigrés parisiens sont envoyés cultiver la terre dans les Ardennes. C'est le projet "Retour à la terre" . Ils seront déportés à Auschwitz en janvier 1944. En avril 1941 débute le projet "Retour à la terre" de juifs immigrés, initié par le Consistoire israélite et proposé au Commissariat général aux questions juives. Cette main-d'oeuvre "volontaire" , dupée et réduite à l'état de forçat, sera envoyée dans la "zone interdite" des Ardennes. Là-bas, cette "Terre promise" de liberté et de sécurité, deviendra très vite un piège redoutable. Celles et ceux qui y séjourneront laisseront leur santé, et parfois leur vie dans ces champs et ces cantonnements. Ceux qui y survivront seront raflés en janvier 1944 et déportés à Auschwitz après un passage par Drancy. A l'aide d'archives et de témoignages, Maurice Rajsfus approfondit un autre aspect de la collaboration des notables de l'Ugif qui, espérant se sauver en servant l'occupant, finirent eux-mêmes déportés. Rescapé de la rafle du Vél' d'Hiv à quatorze ans, Maurice Rajsfus n'aura de cesse, jusqu'à sa mort en juin 2020, d'interroger la période et ses acteurs. Attaché à raconter certains épisodes sans grand retentissement que connaissent les guerres, ces histoires inconnues qui devraient être contées, il sera l'auteur de plus de 60 ouvrages. Il a été le premier à démontrer dans Des Juifs dans la Collaboration : L'Ugif (1941-1944), sources à l'appui, la mécanique infernale de ce Judenrat à la française.

05/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Abbeville 1940 1944. De la destruction à la libération

En juin 1940, Abbeville devient le théâtre d'opérations vers lequel se focalise l'attention des belligérants, car après la défaite dans le nord et à Dunkerque, les armées alliées tente de reprendre l'initiative en attaquant avec plusieurs divisions blindées afin de réduire la tête de pont allemande au sud de la Somme. C'est tout d'abord la 1st Armoured Division qui frappe, sans succès, bientôt suivie de la fameuse 4e division cuirassée de réserve du colonel de Gaulle. Sous les coups de la division de Gaulle, le front allemand s'effondre, mais il se reconstitue aux portes d'Abbeville et les assauts qui suivent épuisent l'unité française, qui doit être retirée du front. L'offensive est alors menée par la 2e DCR, sans plus de résultats. Finalement, trois divisions alliées se sont épuisées devant Abbeville, sans empêcher les Allemands de reprendre leur avance victorieuse dès le 5 juin 1940. Le livre traite aussi de l'occupation, des attaques aériennes alliées et de la libération, en septembre 1944.

12/2013

ActuaLitté

occupation

Carnets d'une étudiante dans Paris occupé. 1940-1943

Jacqueline Loriod a 18 ans quand elle s'inscrit à la Sorbonne en cet été 1940, celui de la défaite et de l'Occupation. Elle y passe une année, en lettres, avant d'intégrer pour deux ans une école d'élèves infirmières. Jacqueline Loriod est une jeune fille pleine d'espoirs, d'indignations, d'enthousiasme, comme tant d'autres de son temps. Mais Jacqueline Loriod note sur des carnets ce qu'elle fait, ses souffrances, ses pensées, les fondements de ses engagements. Elle commente ses lectures, l'actualité, ses cours. Dans ces récits, on rencontre Georges Duhamel, on croise Maurice Bardèche, dont l'antisémitisme, ainsi que celui de certains professeurs, indigne la jeune étudiante. Elle est de ces étudiants et lycéens qui défient la police française autant que l'occupant, le 11 ? novembre 1940 sur la place de l'Etoile, premier acte de résistance. Tenus de 1940 à 1943, ses carnets ont été découverts au décès de Jacqueline Loriod par ses enfants et mêlent l'histoire familiale à celle de la guerre et de la Résistance. L'écriture de ces carnets est similaire à celle du tract manuscrit - conservé aux archives de bibliothèque La Contemporaine de l'université de Nanterre - qui est la dernière trace matérielle de l'appel au 11 ? novembre 1940, et qui donnait une consigne ? : "Recopie ces lignes et diffuse-les". Ce livre constitue un témoignage précieux, présenté et annoté par Alain Monchablon et Robi Morder, avec une postaface de Catherine Oguise-Boileau. Il est illustré par des photographies et documents familiaux ou issus des archives.

11/2022

ActuaLitté

Comics Super-héros

Captain America L'intégrale : 1941-1942

Les toutes premières aventures de Captain America, alors que la guerre fait rage et que Marvel n'est pas encore Marvel ! Cap et Bucky affrontent les Nazis, contrecarrent des espions, rétrécissent pour affronter des pygmées, et vivent d'autres aventures plus rocambolesques les unes que les autres ! Certains lecteurs l'ignorent peut-être, mais Captain America existait alors même que Marvel Comics s'appelait encore Timely Comics et que l'ère des super-héros créés par Stan Lee n'avait pas commencé. Voici la troisième Intégrale de ces aventures de Cap tout droit sorties de l'âge d'or des comics.

10/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

Robert Monguillot. Ou la vie d'un Sauternais requis en Allemagne nazie (1942-1945)

Natif de Sauternes, charron, Robert Monguillot participa au système de la "Relève" en raison des besoins sans cesse croissants de main-d'oeuvre des Allemands. Parti en novembre 1942, il va passer le restant de la guerre à Vienne comme travailleur forcé pour l'industrie de guerre allemande. Il a entretenu une correspondance régulière avec ses amis et sa famille et a conservé divers documents officiels. Tous ces documents retracent la vie d´un requis en Allemagne nazie de l´hiver 1942 au printemps 1945, profondément attaché à sa famille et à son village. Ces sources permettent aussi d´aller à la rencontre d'un village sous l'Occupation.

04/2020

ActuaLitté

Sociologie

La souffrance au travail dans la gendarmerie nationale

L'ouvrage traite des risques psychosociaux dans la gendarmerie. A l'instar d'autres professions à risques, mais aussi de métiers, qui aujourd'hui, ont révélé des souffrances que personne n'imaginait, (France télécom, la Poste, etc…), la gendarmerie connaît des problèmes dont la trentaine de suicides par année est le niveau émergeant. Mais plus qu'un "traité" de psychopathologie, cet ouvrage est le témoignage du vécu "policier" et "militaire" d'un gendarme. Fort d'un constat et riche d'expériences, l'ouvrage apporte des solutions de prévention et des prises en compte de la souffrance si particulière dans la gendarmerie. Il apporte des pistes, des ressources qui ne nécessitent pas de moyens conséquents, mais simplement une volonté d'aider ceux qui sont aujourd'hui "enfermés" dans leur détresse. Il ne s'agit pas d'un ouvrage critique ou polémique. Le métier de gendarme est passionnant, épanouissant mais il a des spécificités très particulières qui le différencie de toutes les autres professions.

11/2012

ActuaLitté

Histoire de France

De Gaulle 1940-1945. Un combat contre tous

"Je crois que la Russie entrera dans la guerre avant l'Amérique, mais elles y entreront l'une et l'autre... Hitler ne résistera pas à l'envie de régler son affaire à la Russie et ce sera le commencement de sa perte... Si Hitler avait dû venir à Londres, il y serait déjà. Maintenant, la bataille d'Angleterre ne se livrera plus que dans les airs... En somme, la guerre est un problème terrible mais résolu. Il reste à ramener toute la France du bon côté." Ainsi s'exprimait Charles de Gaulle, avec une clairvoyance supérieure, le 30 juin 1940. Pour ramener la France du bon côté, le général de Gaulle, qui était au moment de l'armistice inconnu des Français, eut presque tout le monde contre lui. Les hommes de Vichy bien sûr, au premier rang desquels le maréchal Pétain, la quasi-totalité de la haute hiérarchie militaire, qui ne vit en de Gaulle qu'un aventurier, une partie non négligeable de la Résistance intérieure, communiste ou pas, le président des Etats-Unis d'Amérique, qui voulait placer la France sous tutelle, et tant d'autres dont le portrait figure dans cette galerie des hostiles et des opposants.

02/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Pierre Laval : de l'armistice au poteau

Personnage complexe, Pierre Laval est l'objet de juge­ments con­tra­dictoires qui s'expliquent par sa politique de collaboration, ses mé­thodes de négociation et par certains défis à l'opinion. Né le 28 juin 1883 à Chateldon, licencié d'his­toire naturelle et de droit, il s'inscrit au barreau de Paris. Socialiste, maire d'Auber­vil­liers, député en 1914, réélu en 1924, il devient sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Con­seil et aux Affaires étrangères en 1925, puis ministre de la Justice l'année suivante. Elu sénateur en 1927, il est ministre du Travail en 1930, pré­sident du Conseil en 1931, tout en cumulant d'abord les fonc­­tions de ministre de l'In­té­rieur, puis celles des Affaires Etran­gères. Plusieurs fois minis­tre jusqu'à la guerre, il est l'un des artisans du vote qui donne les pleins pouvoirs au maréchal Pétain et entre dans le gouvernement de celui-ci comme vice-président. Le 13 décembre 1940, il est arrêté par la police spéciale du Ma­ré­­chal pour incompatibilités personnelles et crainte de le voir mener une politique ultra collaboration­niste... Il est libéré sur l'intervention de ses amis et sous la pression de l'ambas­sa­deur allemand Otto Abetz. Il devient chef du gouvernement en avril 1942 et le restera jus­qu'en août 1944, étant le successeur désigné par le maré­chal Pétain au cas où ce dernier serait empê­ché d'exercer les fonc­tions de chef de l'Etat... Il part d'abord en Alle­magne, puis en Espa­gne pour finir par se rendre aux autorités alliées en Autriche le 30 juillet 1945. En octobre 1945, il est condamné à mort et tente de se suicider. Sauvé de jus­tesse, il est traîné, moribond, devant un peloton d'exé­cu­tion pour être fusillé. Le livre de Michel Letan est une série d'instantanés sur le Prési­dent du Conseil du gouvernement de l'Etat français. L'auteur, dans un texte objectif, décrit sa difficile tâche, entre les ultras de la Collaboration et les fidèles du Maréchal... La plupart des faits rapportés se situent entre 1940 et avril 1945.

07/2014