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Lire sous l'Occupation. Livres, lecteurs, lectures, 1939-1944

Extraits

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Histoire de France

Les Français sous les bombes alliées (1940-1945)

"Combien de Français avez-vous tués ? " demanda Churchill au maréchal de l'air Tedder le 10 Juillet 1944. Au moins 57 000 Français sont morts sous les bombes entre 1940 et 1945. Peu de réglons françaises échappèrent à cette pluie de feu et d'acier qui fit près de 74 000 blessés et détruisit 300 000 habitations. S'appuyant sur les archives françaises et britanniques, ainsi que sur des témoignages inédits, l'historien Andrew Knapp, spécialiste de la guerre aérienne, lève ici un tabou : les Américains et les Anglais ont-ils tout fait pour éviter le sacrifice de tant de vies ? Fallait-il bombarder la France ?

04/2019

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Sports

Avions de l'axe 1939-1945

Au cours de la Première Guerre mondiale, l’aviation militaire a acquis ses lettres de noblesse. Aux premiers appareils destinés uniquement à l’observation, ont succédé des chasseurs et des bombardiers de plus en plus performants. Si les années d’après-guerre ont marqué un temps d’arrêt dans l’évolution des appareils, on voit se développer dans les années 1930 de nouveaux avions de plus en plus perfectionnés. En ce domaine, les constructeurs allemands avaient une bonne longueur d’avance, aussi bien par rapport à leurs alliés qu’à leurs adversaires. C’est en effet en Allemagne qu’on expérimente ou qu’on met en service les premiers appareils à réaction et les hélicoptères. Plus modestes mais très diversifiées, les productions aéronautiques de l’Italie et du Japon n’ont pas apporté d’innovations

10/2012

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Histoire militaire

Ciel en guerre. Batailles aériennes 1939-1945. Batailles aériennes 1939-1945

C'est bien la guerre d'Espagne qui annonce les prémices de la Seconde Guerre mondiale. Avec ce conflit, les futures armées de l'Axe inaugurent une nouvelle façon de se battre : la guerre aérienne. De la blitzkrieg au bombardement d'Hiroshima, la bataille dans les airs va jouer un rôle essentiel tout au long de la guerre. Celui qui aura la maîtrise du ciel remportera la victoire. Du réarmement de l'Allemagne à la bataille d'Angleterre, en passant par l'invasion de la Pologne et la bataille de France, de l'opération Barbarossa au D-Day en passant par l'opération Torch et la bataille de Stalingrad, de l'attaque sur Pearl Harbour au bombardement d'Hiroshima et Nagasaki en passant par le tir aux pigeons des Mariannes, "Ciel de guerre" va vous faire revivre en détail l'histoire aérienne de la Seconde Guerre mondiale. Au-delà des appareils et des événements bruts, Jean-Paul Viart va aussi partir à la rencontre des pilotes qui ont fait cette guerre. Au détour des pages vous retrouverez les exploits d'un Closterman et d'un Edmond Marin La Meslée mais aussi d'un Hans-Joachim Marseille et d'un Adolf Galland ainsi que des très nombreux as qui ont fait l'épopée de ce "Ciel de Guerre" .

10/2022

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résistances, sauvetages

50 mots pour comprendre la resistance alsacienne. 1939-1945. 1939-1945

La résistance alsacienne telle qu'elle s'est développée entre 1939 et 1945 prend une place à part dans l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. L'Alsace était annexée de fait et non pas occupée comme le reste du territoire métropolitain. De cette situation inédite ont découlé des destins particuliers. En Alsace mais aussi hors de la province, des hommes et des femmes ont agi de différentes manières pour combattre et s'opposer au IIIe Reich. Filières d'évasions, collecte de renseignements civils et militaires, réfractaires à l'incorporation de force, manifestations, engagement dans des maquis ou dans la future armée de libération en Afrique du Nord ou au Levant, évasions de l'armée allemande, répression nazie féroce, procès, évocation des Justes, odonymie ou l'histoire par les noms de rues, le sport, le concours national de la Résistance pour les élèves ... Les auteurs ont choisi "50 mots" pour expliquer le plus simplement possible cette période et les destins qui ont affecté et bouleversé toutes les familles alsaciennes.

11/2022

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Sciences historiques

Sous les bombes. Nouvelle histoire de la guerre aérienne (1939-1945)

Les chiffres sont ahurissants : au cours de la Seconde Guerre mondiale, 600 000 civils européens trouvèrent la mort lors des bombardements et plus d'un million d'autres furent grièvement blessés. Dans cette sombre comptabilité, la France, où l'on dénombre le plus fort tonnage de bombes larguées, occupe une place particulière. Des villes entières furent dévastées sous les bombes alliées, parfois même rasées à l'instar de Vire, Saint-Lô, Lisieux, Coutances mais aussi Royan ou encore Le Havre. La terre semblait en éruption, selon le mot d'un pilote de la RAF qui avait bombardé Caen... Puis le silence retomba durant des années. Le souvenir aussi était tabou. Tant de questions restaient en suspens, parmi lesquelles, la plus cruciale : fallait-il bombarder l'Europe ? Pour y répondre, l'historien Richard Overy a mené des recherches dans tous les pays des anciens belligérants. Dans un travail inédit et résolument neuf, il s'interroge sur les commandements militaires, les stratégies, les différents raids (le Blitz, Hambourg, Dresde, Monte Cassino). Si les bombardements, comme il le souligne, étaient soumis aux impératifs politiques (Churchill en était partisan) et militaires, ils ne furent jamais un moyen de gagner la guerre. L'historien raconte le quotidien terrifiant des aviateurs sous pression maximale, rappelle les grandes heures de la défense passive, l'héroïsme des civils face à la précision approximative des bombardiers. Pourtant les attaques meurtrières échouèrent à détruire l'économie ennemie, plus encore à déprimer les civils. Ce constat de l'échec se double de la question morale des frappes contre les populations. La destruction à l'aveugle, l'acharnement manifeste à tuer lors de certains bombardements sont au coeur de cette histoire que l'auteur a voulu, de bout en bout, très humaine.

10/2014

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Critique littéraire

L'amiral decoux le dernier gouverneur de l'indochine

Commandant en Chef des Forces Navales en Extrême-Orient en 1939, Gouverneur Général de l'Indochine en 1940, Haut Commissaire de France dans le Pacifique en 1941, Et Grand Officier de la Légion d'Honneur en 1941, Jean Decoux, du fait de l'intensification du conflit mondial, fut coupé de la Métropole à partir de 1942 et devint dès lors le seul maître à bord de ce superbe vaisseau de cinq états qu'était l'Indochine. L'action à sa barre de ce grand timonier - qui fut aussi son dernier Gouverneur Général - a été interrompue brutalement par les Japonais le 9 mars 1945. Notre drapeau français disparut en quelques heures. Ce sera le vrai départ de la guerre d'Indochine jusqu'en 1954, et de la guerre du Vietnam jusqu'en 1975. L' Amiral Jean DECOUX ne sera jamais remplacé. Mal compris par la Résistance et le Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF) qui voulait reproduire à 10 000 km ce qui avait été réalisé en France, alors que le Japon n'occupait pas l'Indochine, l'Amiral sera sanctionné mais réhabilité en 1949. Pour notre famille DECOUX et pour tous, l'Amiral est un modèle à respecter : patriote, généreux, chef de file, loyal, homme de conviction et attaché aux vraies valeurs. C'est le cap à suivre pour les générations à venir. Présentation d'Eric Miné. Préface de Dominique Grandvuinet.

04/2014

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Biographies

Journal d'Anne Frank

Nouvelle édition pour le 75e anniversaire de sa première publication. Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans "l'Annexe" de l'immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés, vraisemblablement sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en 1945, peu après sa soeur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l'un des plus émouvants sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi.

06/2022

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ouvrages généraux

L'exil des collabos. 1944-1989

Ministres à Vichy, chefs de police, patrons de presse, speakers de radio, acteurs de cinéma ou simples quidams, ils sont partis au mois d'août 1944 dans les wagons de l'ennemi, puis ils se sont cachés. Leur exil a duré 45 ans pour certains ! Yves Pourcher nous offre ici une galerie de naufragés de l'histoire. Ils partent de France dans les wagons de l'ennemi. Leurs routes les conduisent à Sigmaringen, Baden Baden, Vienne, sur les bords du lac de Constance et dans toute l'Allemagne. Au milieu des ruines, fidèles à leurs idées, ils sauvent leur peau. Certains y parviennent, d'autres sont rattrapés par la justice, condamnés, exécutés. Les plus chanceux continuent encore : en Espagne, en Italie, et de l'autre côté de l'Atlantique, Argentine, Brésil, Canada où ils vivent en ruminant le passé. Ils font le tour du monde des collabos. Hôtels suisses, monastères italiens, auberges espagnoles, cafés de Buenos Aires... Dans ces lieux on croise, entre autres, Raymond Abellio devenu précepteur du fils de Jean Jardin, le nageur Jacques Cartonnet, l'académicien Abel Bonnard qui écrit pour La Vanguardia, le sinistre Darquier de Pellepoix qui finit près de Málaga, l'acteur Robert Le Vigan qui, après avoir suivi Céline, rejoint l'Argentine et vivote à Tandil. Le dernier de ces exilés, Paul Touvier, n'est arrêté qu'en 1989. A côté des grands noms de collabos apparaît toute une série de personnages sur lesquels l'histoire avait, jusqu'à présent, omis de se pencher : le garde du corps de Déat, Jacques Bourin, devenu fou ou feignant de l'être, le SS Robert Blanc, qui écrit des livres sur le protestantisme, le journaliste Axel de Holstein et sa maîtresse Geneviève du Boys, confortablement logés à Madrid, l'énigmatique René Bonnefoy, alias BR Bruss, journaliste de Laval devenu un maître de la science-fiction, etc. L'exil de cette troupe, véritables " gueules cassées " de la Collaboration, finit donc par une errance où, le plus souvent, ne transparaissent que le désordre de l'histoire et la course pathétique des vaincus.

03/2023

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occupation

Une famille roubaisienne sous l'occupation de 1914 à 1918. Journal de Marie Masquelier

Marie Masquelier (1895-1975), nièce de Mgr ? Henri Masquelier (1856-1936), fondateur de La Croix du Nord, vit pendant la ­Première Guerre mondiale à Lys-lez-Lannoy (Nord), une commune limitrophe de Roubaix, mi-rurale, mi-industrielle ? : des industries textiles y sont implantées. Le territoire est occupé par les Allemands jusqu'en octobre 1918. Marie Masquelier tient son journal de l'été 1914 à février 1919. Ce document, introduit et annoté par Philippe Nivet, professeur à l'Université de Picardie, est intégralement publié dans ce volume. Le journal de Marie Masquelier est une source très riche pour l'histoire de l'occupation allemande. Il montre comment les Allemands se sont installés dans le Nord et dominent le territoire. Il évoque le vécu des habitants et leurs réactions face à l'occupant. Marie Masquelier fait un portrait nuancé des officiers allemands qu'elle doit loger ? ; elle observe le comportement et les réactions des militaires bavarois et prussiens. Enfin, elle évoque la libération, le sort fait alors aux "? femmes à Boches ? " et la présence de l'armée anglaise. Des extraits du journal de sa jeune soeur Sophie Masquelier (1896-1989) complètent les parties lacunaires du journal de Marie Masquelier.

11/2022

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Correspondance

"J'aimerais penser que je vous manque un peu". Lettres à Lotte 1934 - 1940

" J'aimerais penser que je vous manque un peu... " : le 4 mars 1935, Stefan Zweig, qui met alors la dernière main à Marie Stuart, adresse une lettre à sa nouvelle secrétaire, Lotte Altmann. Recrutée grâce à l'organisme juif d'assistance aux réfugiés à Londres, où Zweig s'est exilé un an plus tôt, elle est vite devenue la collaboratrice indispensable au travail littéraire de l'écrivain. Ils se marieront en 1939 , et se donneront la mort ensemble dans de tragiques circonstances, à Petropolis en 1942. Ces Lettres à Lotte couvrent une période décisive dans la vie de Stefan Zweig. Il s'y montre un patron attentionné mais exigeant ; un écrivain acharné à publier en dépit de la persécution hitlérienne ; un homme tout à la fois résolu à rompre avec Friderike, sa première femme, et hésitant. Réunies par Oliver Matuschek, biographe de Zweig, illustrées de photos inconnues, elles composent le récit vivant d'une relation et de son contexte, une Europe à feu et à sang, éclairant d'une lumière inédite la personnalité et l'oeuvre d'un des plus grands écrivains du XXe siècle.

01/2023

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Vichy

Les portes de l'enfer. La répression légale du citoyen sous Vichy. Prémices de la chute démocratique en France

Un récit historique de la répression légale des minorités uniquement construit à partir des documents officiels publiés dans les journaux officiels de 1936 à 1946. Il ne s'agit pas d'un livre d'histoire mais bien un ouvrage portant à la lecture publique ce qu'a pu "commettre" un gouvernement légitime parce que constitutionnel, à l'époque de la Seconde Guerre mondiale. Il ne s'agit pas d'un livre sur la Shoah, mais sur toutes les exactions commises sur les minorités de 1939 à 1944, par décision officielle, par l'invention de lois fabriquant ainsi un argument de légitimité considéré comme suffisant.

12/2021

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Littérature étrangère

Journal : 1918-1921, 1933-1939

C'est toujours un rare privilège de pénétrer dans la vie quotidienne d'un grand écrivain. Avec le Journal de Thomas Mann, le privilège est multiple : nous participons à ses petites joies et à ses petites misères de tous les jours, mais aussi à l'élaboration de son ouvre au fur et à mesure qu'il y travaille, qu'il forme des projets pour l'avenir, qu'il livre ses textes à la publication. Mais l'intérêt essentiel de ce Journal, ce sont sans doute les réactions à chaud de l'auteur face à la situation politique, d'abord dans les années 1918 à 1921, période où il vit intensément la fin de la Première Guerre mondiale, les troubles de la République des Conseils de Munich et les débuts de la République de Weimar. Il faut ensuite attendre 1933 pour que le Journal reprenne son fil. Nous ne saurons donc jamais comment Thomas Mann a ressenti la première tentative de faire fonctionner en Allemagne un Etat démocratique. Surpris par la prise de pouvoir de Hitler alors qu'il effectuait un séjour en Suisse, il comprend aussitôt la gravité de ce qui se passe et décide de ne pas rentrer en Allemagne. Dès lors, son Journal nous fait vivre sa répulsion vis-à-vis du national-socialisme, les problèmes que lui pose l'abandon en Allemagne de sa maison et de l'essentiel de sa fortune, mais aussi les espoirs et les joies que lui procure l'accueil que lui réserve l'étranger. Les séjours en France et en Amérique jalonnent cette période, et l'attitude antinazie de l'écrivain ne se dément jamais.

05/1985

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Philosophie

Lettres à Sartre (1930-1939)

Quand, en 1983, Simone de Beauvoir publia les lettres de Sartre, ses amis s'étonnèrent : "Mais les vôtres, Castor ? " A toutes les sollicitations, elle opposa la même réponse : "Mes lettres ? Ells sont perdues". Ce qu'elle crut jusqu'à la fin. En 1986, Sylvie Le Bon de Beauvoir tomba sur un gros paquet, au fond d'un placard. C'étaient les lettres, la plupart encore pliées dans les enveloppes, adressées à "Monsieur Sartre" . Simone de Beauvoir avait toujours déclaré que, si on les retrouvait, elle ne les publierait pas de son vivant, mais qu'après sa mort on pourrait le faire. Simone de Beauvoir racontait qu'un de ses plus anciens fantasmes l'incitait à imaginer que son existence entière s'enregistrait quelque part sur un magnétophone géant. Ces 321 lettres participent, à leur manière, de ce rêve d'enregistrement exhaustif. On y entend en tout cas certainement sa voix, dans ses intonations les plus fugitives comme les plus constantes, sa vraie voix vivante.

09/2009

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Histoire internationale

Namur à l'heure allemande (1914-1918). La vie quotidienne des Namurois sous l'occupation

L'ensemble des projets initiés sous le label "Namur à l'heure allemande : 1914-1918 au quotidien" a permis de sortir de leurs tiroirs où ils sont précieusement conservés depuis longtemps, de nombreux documents inédits, de les mettre en valeur par le biais de deux expositions, d'un colloque et de cette publication. Il a aussi, et c'est une autre de ses richesses, suscité la collaboration de personnes de disciplines a priori fort différentes, faisant ainsi la preuve de la complémentarité devenue inévitable des sources. Il porte, par conséquent, un regard nouveau sur cette occupation de Namur durant la première guerre mondiale.

01/2010

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Histoire de France

Une jeune fille libre. Journal (1939-1944) [EDITION EN GROS CARACTERES

Le journal de guerre d'une adolescente lyonnaise de 15 ans plongée dans la résistance. 10 novembre 1939 - Aujourd'hui je commence mon journal. Je suis isolée à cause de 1a guerre et je suis obligée de confier mes peines à quelqu'un, eh bien ce quelqu'un sera mon cahier. Denise Domenach écrit ainsi son journal qu'elle retrouve en 1999 et fait publier par un éditeur spécialisé dans la résistance. C'est alors que Christine Mital, rédactrice en chef au Nouvel Observateur découvre ce livre déjà vendu dans la région lyonnaise à plus de 5000 exemplaires, par le simple bouche à oreille. Emue par sa lecture, elle décide de raconter l'auteur et de faire découvrir ce trésor au plus grand nombre et à l'occasion du soixantième anniversaire de la Libération. La force de son journal vient de sa spontanéité et de son caractère : exigeante, passionnée, idéaliste, curieuse de l'amour. Au fil des pages, le lecteur assiste à sa métamorphose. En quatre ans, tant de choses basculent dans sa vie.

03/2005

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Romans policiers

Les romans durs. Volume 7, 1947-1949, Edition 2023

Romans 1947-1949 Septième volume de l'intégrale des " romans durs " de Georges Simenon, précédé d'un entretien de Jacques Santamaria avec Nathalie Serrault. Scénariste, réalisatrice, comédienne, elle y évoque le rôle de son père dans Les Fantômes du chapelier de Claude Chabrol. - ; Cette tendance à simplifier le roman, elle s'accorde avec votre désir de décrire l'homme nu ? - ; Oui. L'homme habillé est l'homme tel qu'il se montre dans la société, tel qu'il voudrait être, ou tel qu'il voudrait être vu. Autrement dit, c'est un homme artificiel. Lorsqu'il a mis son habit, sa cravate, etc. , il se sent tout différent, il est fier de lui. Tandis que quand il se rase devant son miroir, le matin, c'est un homme nu. Il n'a rien pour se soutenir lui-même, pour se donner des illusions. " Simenon interviewé par Eléonore Schraïber, 25 août 1971 - ; Je sais que dans le jardin secret de Michel Serrault, il y avait la lecture. Où Simenon était bien placé. - ; C'est vrai. Quand Chabrol lui a proposé Les Fantômes, papa n'a pas lu mais relu le roman. Et je revois sa réaction. Avec un petit sourire en coin, il a dit à maman et moi, en parlant du chapelier : " Il était fait pour moi, celui-là ! " Entretien de la comédienne et réalisatrice Nathalie Serrault avec Jacques Santamaria

02/2023

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 2, 1940-1949

Avec les années 40, le cinéma français est mis à l'épreuve des grands événements de l'Histoire. Et pourtant, sans relâche, le 7e art va se battre, se réinventer et exister de plus belle, parfois de manière étonnante : des chef-d'oeuvre du fantastique sous l'Occupation (Les Visiteurs du soir, La Main du diable) à la fabrication d'une légende commune à la Libération (La Bataille du rail, Le Père tranquille) jusqu'à la période d'après-guerre entre pessimisme (Panique de Julien Duvivier) et joie retrouvée (Rendez-vous de Juillet de Jacques Becker), la France va produire une oeuvre riche, contrastée, originale. Les années 40, ce sont de nouveaux maîtres de cinéma qui signent de grands films, le Clouzot du Corbeau, le Cocteau de La Belle et la Bête, Jean-Pierre Melville, déjà, avec Le Silence de la mer. Les années 40, ce sont de nouvelles stars qui éclosent et vont bientôt devenir des icônes, Simone Signoret, Gérard Philipe, Jean Marais. Les années 40, c'est également Les Enfants du paradis, peut-être le plus grand film du cinéma français. Une période entre ombre et lumière, pour reprendre la célèbre image du Corbeau, une des décennies les plus passionnantes de notre Histoire du cinéma.

04/2021

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Coloriage, gommettes et autoco

Sous l'eau. Le livre d'activités

Prends vite tes crayons et pars à l'aventure ! Explore les profondeurs des mers et des océans. Apprends la langue des plongeurs, conçois un sous-marin et sors un coffre aux trésors des entrailles de la mer. Crée ton propre récif corallien, trouve le chemin le plus court à travers l'épave du Titanic et essaie d'échapper aux tentacules d'un calmar géant. Pénètre les mystères du monde sous-marin et découvre tout un tas d'anecdotes en t'amusant !

06/2021

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Histoire de France

Une épuration ordinaire (1944-1949). Petits et grands collaborateurs de l'administration française

Avec cette étude nourrie d'archives inédites, François Rouquet signe une histoire radicalement nouvelle de l'épuration, enfin racontée à " hauteur d'homme ". L'histoire d'une désignation collective, marquée de larmes, parfois de sang, dont les conséquences sur la société française furent immenses. Car le " châtiment des traîtres " a concerné tout le corps social, marqué du sceau d'infamie des dizaines de milliers de personnes, entraînant autant de drames intimes à l'échelle de la famille, du village, de l'administration. C'est en analysant l'épuration des petits et grands agents de l'Etat, instituteurs, postiers, chefs de bureau, commis, ingénieurs, administrateurs, ministres, que François Rouquet fait revivre cet envers tragique de la Libération. Femmes tondues pour avoir entretenu des relations intimes avec l'occupant, profiteurs du marché noir, délateurs, membres de la Milice, travailleurs volontaires en Allemagne, Alsaciens, mais aussi victimes de la rumeur publique et des vengeances personnelles : l'épuration des fonctionnaires offre un condensé saisissant des convulsions qui agitent la société française au sortir de la Seconde Guerre mondiale.

04/2018

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Histoire de France

Le massacre de la victoire. 1919-1939

Les Mémoires d'Horace de Carbuccia, écrits « d'un style d'acier », selon les termes du duc de Lévis Mirepoix, sont irremplaçables pour l'intelligence de l'entre-deux-guerres ; années brillantes, scandaleuses et catastrophiques, où les illusions de la victoire de 1918 se transformèrent en mobilisation pour la défaite de 1940. Directeur d'une maison d'édition et de « Gringoire », le plus important hebdomadaire français politique et littéraire, député de la Corse, gendre du préfet de police Jean Chiappe, l'auteur mena le combat qui opposa les patriotes lucides à ceux qui allaient devenir les responsables de la défaite et de l'Occupation. La présente réédition de ses mémoires, illustrée de caricatures parues dans « Gringoire », regroupe en un volume l'édition parue en deux volumes sous les titres « Le Massacre de la victoire 1919-1934 » et « Les Racines de l'enfer 1934-1939 ». « Quel excellent livre ! » (J. Benoît-Méchin) « Livre passionnant. Je suis presque toujours d'accord sur les grandes lignes et le plus souvent sur les points de détail. » (Jacques Chastenet, de l'Académie française) « Excitants Mémoires. Tout l'entre-deux-guerres expliqué selon la droite et du haut d'un inestimable observatoire. » (Alain Decaux, de l'Académie française) « Une chronique percutante sur le monde politique et littéraire de l'entre-deux-guerres. » (Michel Dunois, L'Aurore) « Je suis frappé par tout ce qu'il comporte d'enseignements pour aujourd'hui. » (Louis Pauwels, de l'Institut) « Ni mesuré, ni indulgent et moins encore indifférent ou sceptique, toute la virulence, l'acharnement… qui caractérisait… Gringoire. » (P. Viansson-Ponté, Le Monde)

06/2015

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Biographies

D'ici et d'aventures, Henry de Monfreid

Né Henri à La Franqui (Leucate) le 14 novembre 1879, Henry de Monfreid est le fils du peintre George Daniel de Monfreid et d'Amélie Bertrand. Sa famille maternelle est ancrée sur la côte languedocienne, où il passe les sept premières années de sa vie. Après des études à Paris, puis à Carcassonne, il exerce divers métiers et cherche sa voie. En 1911, il décide finalement de partir pour l'Afrique de l'Est, arrive à Djibouti et travaille pour une entreprise française qui achète des peaux et du café en Ethiopie. Peu à peu, il s'habitue à son nouvel environnement, puis se fixe à Obock, de l'autre côté de la baie de Djibouti. Durant plusieurs années, il navigue en mer Rouge et se livre à de multiples trafics avec l'Arabie et l'Egypte (armes, haschich, perles...). Il se marie en 1913 avec Armgart Freudenfeld, qui ne le rejoint en Afrique qu'en décembre 1916. Dans l'entre-deux-guerres, Henri poursuit ses opérations commerciales et achète des terrains en Ethiopie où il crée une centrale hydroélectrique à Diré-Daoua et une plantation de café à Araoué. En 1931, il publie son premier ouvrage Les Secrets de la mer Rouge, dont le succès est immédiat. Un certain nombre d'autres livres vont suivre jusqu'en 1939 - Très critique à l'égard du négus, Monfreid est expulsé d'Ethiopie en 1933 - Il n'y retourne qu'avec les troupes d'occupation italiennes à partir de 1936 - Proche de l'Italie fasciste, il est fait prisonnier par les troupes anglaises en mai 1942 et déporté au Kenya, où il reste interné jusqu'en 1946. De retour en France en 1947, à l'âge de 68 ans, accompagné de sa seconde épouse, Madeleine Villaroge, il s'installe à Ingrandes. Il se consacre alors à la littérature et donne des conférences sur l'Ethiopie et l'Afrique de l'Est. Néanmoins, il passe chaque été à La Franqui où il a fait construire une petite maison. Décédé dans l'Indre le 13 décembre 1974, il est enterré au cimetière de Leucate.

04/2024

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Histoire de France

L'hécatombe des fous. La famine dans les hôpitaux psychiatriques français sous l'Occupation

Sous l'Occupation, 45 000 malades mentaux sont morts derrière les murs des hôpitaux psychiatriques français. Morts de faim et de froid. Ont-ils été exterminés par le régime de Vichy qui aurait fait siens les préceptes eugénistes d'un Alexis Carrel ? Les psychiatres ont-ils été complices de ce " génocide des fous " ? C'est ce que les militants d'un devoir de mémoire mal compris martèlent avec force depuis deux décennies. Pour en finir avec la polémique, une historienne a mené l'enquête. Des années de recherche dans les archives lui ont été nécessaires pour reconstituer le scénario dramatique qui a conduit à l'hécatombe et pour donner enfin une place dans la mémoire collective à des victimes " transparentes ". L'Hécatombe des fous a reçu le prix Jean Finot de l'Académie des sciences morales et politiques, le prix Pierre Simon Éthique et Société, la médaille d'or de la Société française d'histoire des hôpitaux et le prix de l'Évolution psychiatrique.

03/2009

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Entre deux guerres

Salazar et l’Etat nouveau (1933-1939)

Préface de Jean-Claude Rolinat Oliveira Salazar installa au Portugal son Estado Novo, "Etat nouveau" , après le plébiscite victorieux du 19 mars 1933. Cette nouvelle constitution allait révolutionner le pays, lui donnant des institutions ayant les caractéristiques d'un Etat autoritaire. L'Etat nouveau reposait sur le principe de la démocratie organique : fini les partis politiques qui avaient fait tant de mal au Portugal, bienvenue à l'Union nationale et aux "chemises vertes" , la légion portugaise, ainsi qu'au au corporatisme. Sans oublier la Mocidade, un mouvement de jeunesse. Si l'organisation syndicale était sensiblement similaire à celle de l'Italie fasciste, le caractère profondément catholique, à l'époque, de la société portugaise, l'écartait en revanche totalement du césarisme païen du nazisme. Et le culte de la personnalité était d'une imperceptible discrétion, rien à voir avec les démonstrations gigantesques d'un Mussolini ou d'un Perón, tout dans la modestie ! Le livre de Charles Chesnelong couvre la période de vie d'Oliveira Salazar seulement jusqu'à l'année 1939. ? Il a l'immense mérite de bien détailler les origines modestes du professeur et de raconter son ascension jusqu'au plus haut sommet de l'Etat portugais avec, en prime, une journée de la vie du président du conseil racontée presque heure par heure ! Le seul regret qu'il apporte est de ne pas couvrir la période contemporaine et pour cause, son livre est paru juste avant la déclaration de guerre ! Loin des clichés habituels véhiculés par les ennemis de la tradition, cette biographie bien qu'amputée d'une bonne vingtaine d'années, est de nature à donner des munitions aux avocats tentés de défendre la cause du Portugal salazariste, comme d'informer le lecteur honnête, avide d'échapper au "politiquement correct" !

03/2021

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Sciences politiques

Les socialistes sous l'Occupation. Résistance et collaboration

La Collaboration n'a pas épargné le socialisme, le socialisme n'a pas ignoré la Résistance. Mais de ces deux mouvements, la mémoire collective de la SFIO a peu retenu. Période de la clandestinité, de la lutte armée, mais aussi de la collaboration avec l'ennemi, l'occupation s'inscrit mal dans la grille de lecture d'un parti formé aux luttes parlementaires, nourri dans le respect des traditions démocratiques. L'analyse sociologique et historique permet de rompre avec cette image, de restituer la complexité et la cohérence des itinéraires, de saisir aussi l'inégale richesse des contributions. La Collaboration sollicite le cadre, la Résistance rallie le militant de base ; le milieu parisien emprunte au socialisme certaines de ses valeurs, les mouvements clandestins lui doivent à la fois leur idéologie et une large part de leurs forces militantes. Observatoire idéal des contradictions socialistes, la période de l'Occupation trace de la SFIO un profil que n'épuisent pas les références au réformisme, à la social-démocratie ou au radicalisme. C'est en termes de richesse, de complexité et d'originalité qu'il faut penser le socialisme français.

01/1982

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Histoire de France

Journal d'une adolescente juive sous l'Occupation

" Tu ne le sais pas encore, ma à partir d'aujourd'hui, petit cahier, tu es mon meilleur ami, et mon seul confident. " Marise est juive, elle 15 ans en 1943 et se cache sous un faux nom. Elle ne sait pas encore ce qu'est la déportation, mais, comme ses parents, elle se doute bien qu'il vaut mieux y échapper. Malgré sa fausse identité, elle se confie à son journal et raconte comment une famille privée du père se débrouille pour survivre, comment la jeune- fille qu'elle est, vit malgré la guerre ses premiers émois sentimentaux et comment la peur d'être découverte ronge ses nuits et ses jours. Un carnet intime qu'elle conservera précieusement et qu'elle a eu la générosité de confier à sa belle-fille, Nicole Zimermann.

11/2015

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Histoire de France

Honneur et disgrâce. Deux préfets sous l'occupation

L'opposition entre collabos et résistants, dans les hautes sphères, est ici illustrée sous un jour nouveau. Histoire de deux hauts fonctionnaires pendant la Seconde Guerre mondiale : un préfet du Jura lourdement impliqué dans la collaboration et un préfet du Var, nommé préfet de la Résistance en 1944. Basé principalement sur des documents d'archives, ce récit éclaire d'un jour différent l'opposition entre collaborateurs et résistants, les passions humaines venant impacter l'Histoire et en brouiller les repères. Les petites histoires et l'Histoire s'entremêlent dans cet ouvrage : récit de procès d'après-guerre, mais également de la vie sous l'Occupation avec, en parallèle, le récit des recherches actuelles menées pour effectuer ce travail.

06/2019

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Histoire de France

Histoire des maquis en France sous l'occupation

Un vibrant hommage à la Résistance et aux maquis de toutes les régions de France, pour leur courage et leur abnégation pendant la 2e guerre mondiale. -     Ce livre rend hommage aux maquis et détaille leurs faits d'armes dans toutes les régions de France.     Le débarquement allié en Afrique du Nord et l'invasion de la zone libre par les forces germano-italiennes, en novembre 1942 favorisent l'essor de la Résistance en France. Les premiers maquisards sont souvent des communistes poursuivis par la Gestapo ou la police de Vichy, déjà habitués à la vie  clandestine. Sans formation militaire ou politique, leur adaptation à cette vie pleine de périls s'avère difficile. Les maquis sont adaptés aux sabotages, aux coups de main et embuscades, à l'organisation de filières d'évasion de prisonniers de guerre ou de Juifs, à la quête de renseignements. Beaucoup de maquis ont une existence éphémère : détruits par l'ennemi ou déplacés ailleurs sous la menace.     Les maquis ont perdu 24 000 tués au combat et des milliers d'autres exécutés par l'adversaire ou déportés dans des camps dont bien peu sont revenus. Mais ils ont capturé 108 000 Allemands et en ont blessés ou tués des dizaines de milliers d'autres.

03/2015

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Histoire de France

La presse et le sport sous l'Occupation

Juin 1940. L'Occupation. Une chape de plomb s'est abattue sur la France. La presse qui veut continuer à paraître ne peut que faire acte d'allégeance. Et L'Auto, seul quotidien sportif ? Jacques Goddet, qui n'a pas souhaité laisser sa feuille à d'autres, en est resté le directeur. Raymond Patenôtre qui, avant la guerre, a acquis les parts majoritaires du titre, en a confié la gestion à un certain Albert Lejeune. Confiance mal placée ! Son paquet d'actions va passer dans le trust Hibbelen, propriétaire de l'essentiel de la presse parisienne, sous le contrôle d'Otto Abetz, ambassadeur de Berlin. L'ennui pour L'Auto, c'est qu'une rubrique d'informations générales, " Savoir vite ", a été ouverte. La politique du Reich va y couler, les résistants y être présentés comme terroristes. Goddet subit. Jusqu'à la fin de 1943 où plusieurs tirages de Libération, fer de lance de la presse clandestine, sortent nuitamment de ses rotatives. Aux premières heures de la Libération, L'Auto, comme ses homologues, est interdit de parution. Sport-Libre prend sa place. Pour la presse, sportive ou non, c'est l'heure de la recomposition.

06/2011

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Acteurs

Voyage à Berlin. Danielle Darrieux sous l'Occupation

DD ou Danielle Darrieux est la plus grande star française de cinéma de son époque. Elle débute sa carrière à 14 ans en 1931 et tourne plus de cent films jusqu'en 2010, avant de mourir centenaire en 2017. Le 18 mars 1942, la "fiancée de Paris" monte dans un train surnommé "le train de la honte" , à destination de Berlin, afin de promouvoir son film Premier Rendez-vous à la demande de la Continental, une société de production française financée par l'Allemagne nazie. Pourquoi accepter de participer à ce voyage en compagnie d'autres vedettes ? Parce qu'elle est follement amoureuse du plus grand séducteur de son temps, Porfirio Rubirosa. Ce playboy, escroc à ses heures perdues, est un diplomate dominicain proche du dictateur Trujillo. Mais son fiancé, pour des propos anti-allemands, est envoyé dans un camp surveillé à Bad Nauheim. Pour obtenir sa libération, Danielle accepte de rencontrer Joseph Goebbels, ministre de la Propagande du IIIe Reich. La paix revenue, Danielle prendra conscience que sa naïveté lui a fait traverser l'Occupation aveuglément : "Nous allions dîner chez Maxim's ou au Ritz. Est-ce qu'il y avait des Allemands en uniforme ? Je ne sais pas et je n'y prêtais pas attention. [... ] Les gens murmuraient des horreurs dans mon dos, m'accusant de collaboration. Mon Dieu ! Je n'étais qu'une femme amoureuse". Avec précision et émotion, Jérôme Bimbenet revient sur cet épisode qui jettera une ombre sur cette icône qui a incarné à l'écran la Française idéale, raffinée, joyeuse et énigmatique.

04/2023

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Ouvrages généraux

La collaboration Staline-Hitler. 10 mars 1939-22 juin 1941. Août-septembre 1944

Depuis l'invasion de l'URSS par l'Allemagne, la propagande et à sa suite l'historiographie soviétiques présentent le pacte germano-soviétique comme le fruit de la suprême habileté de Staline : devant le refus manifesté par la France et l'Angleterre de s'entendre avec l'Union soviétique contre le péril nazi, Staline aurait choisi de gagner du temps afin de mieux préparer son pays à l'inévitable guerre entre le fascisme et le progressisme et c'est grâce à ce sursis qu'il aurait ensuite gagné la guerre. Le malheur c'est que toute la documentation (ouverture de nombreuses archives jusqu'alors restées secrètes, documents du Comintern, mémoires de multiples protagonistes soviétiques...), apparue à partir de 1989-1990, prouve que Staline a mené un double jeu de 1933 à 1939. Il a exploré à la fois la possibilité d'une alliance avec les démocraties occidentales et avec l'Allemagne nazie, qu'il a régulièrement sondée. Sa proposition de collaboration séduit immédiatement Hitler, qui l'accepte en août 1939. Cela lui permet d'annexer sans coup férir la moitié de la Pologne et les pays Baltes, d'attaquer la Finlande, de récupérer la Bessarabie et même d'envisager le ralliement de l'URSS au pacte tripartite des pays fascistes et la dissolution du Comintern, que Hitler n'a cessé de dénoncer. Jusqu'à la veille du déclenchement de Barbarossa, le 22 juin 1941, l'Allemagne a été inlassablement approvisionnée en matières premières soviétiques. La confiance absolue de Staline en la parole de Hitler et la désorganisation de l'armée suffisent à expliquer la sidération et l'impuissance qui se sont emparées de Staline et de l'Union soviétique. Fruit de longues recherches dans une documentation multilingue, cet ouvrage apporte une révision décisive du plus grand mensonge historique du XXe siècle.

05/2023