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Festival du cinéma américain

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Dictionnaire du cinéma

L'Encyclopédie du crime au cinéma

Cette Encyclopédie du crime au cinéma explore 200 faits divers qui ont donné lieu à une ou plusieurs adaptations cinématographiques.

10/2023

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Essais

L’Art du Détail au Cinéma

A travers l'analyse de nombreux films importants de l'Histoire du cinéma l'Art du Détail au cinéma étudie la manière dont se manifeste "la singularité" au cinéma Cet ouvrage s'adresse donc autant aux cinéastes qu'aux cinéphiles. l'hypothèse formulée est la suivante : "la singularité" d'un regard se niche dans les détails, mais pas n'importe lesquels. Pour s'inscrire durablement dans la mémoire et le coeur des spectateurs, ces derniers doivent répondre à certaines caractéristiques, et accéder ainsi au statut, si convoité, du Détail.

10/2023

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 794, janvier 2023

Notre numéro de janvier offre un long hommage à un couple de cinéastes essentiels dans l'histoire du cinéma et dans l'histoire des Cahiers : Jean-Marie Straub et Danièle Huillet. Dix de leurs films ressortent restaurés ce mois-ci, quelques semaines après la disparition de Straub, nous offrant l'occasion de revenir sur leur oeuvre, discuter avec leurs collaborateurs, et enfin transmettre notre amour pour ces films qui nous ont appris à voir. Parmi les autres actualités du mois, on discute avec Jonás Trueba, Youssef Chebbi et Kazuhiro Sôda, réalisateurs de Venez voir, Ashkal et Professeur Yamamoto part à la retraite, et Tár de Todd Field ouvre notre Cahier critique. L'oeuvre hallucinante de Larry Cohen, qui fait l'objet d'une rétrospective à la Cinémathèque française est notre Cinéma retrouvé du mois, mais c'est également l'oeuvre de Mani Kaul, maître avant-gardiste du cinéma indien qu'on propose également de redécouvrir à nos lecteurs.

02/2023

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 788, juin 2022

Notre numéro de juin profite du Festival de Cannes pour faire un point sur une question qui a régulièrement passionné les Cahiers, celle des actrices et acteurs français dont les films dans les différentes sections offraient un aperçu nouveau. Virginie Efira, Benoît Magimel, Karim Leklou, Lina Khoudry ou Vincent Lacoste. C'est avec lui que nous avons eu envie d'échanger longuement, lui qui représente une nouvelle donne de l'acteur, quelque part entre le naturel autodidacte de Depardieu et une plasticité proche de la BD. Deux dates anniversaires nous ont aussi donné envie de revenir à deux figures essentielles pour l'histoire du cinéma et de la critique en France : Alain Resnais, avec plus de 15 pages (dont un entretien avec Sabine Azéma) pour fêter son centenaire, et Serge Daney, disparu il y a 30 ans et dont l'héritage est toujours vivant, comme le confirme notre table ronde avec des jeunes critiques. Françoise Lebrun, qui nous a accordé son temps et ses archives, au moment de la sortie de La Maman et la Putain restauré, complète un numéro marqué par le fil des comédiennes et comédiens, et dévoile une vérité intime de son métier au long d'une riche carrière qui va d'Eustache à Pierre Creton, en passant par Paul Vecchiali, Adolfo Arrietta, Michèle Rosier ou même récemment Gaspar Noé.

06/2022

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 789, juillet-août 2022

Les Cahiers vous proposent de passer un été avec Pier Paolo Pasolini et Rainer Werner Fassbinder, dont les films brûlent encore, cent ans après la naissance du premier et quarante après la mort du second. Intraitables, ces deux cinéastes n'ont jamais opposé conscience de l'histoire (les ruines fumantes du fascisme et du nazisme) et foi inébranlable dans la fiction, dans la truculence de la chair, des mythes, bazardant toute approche naturaliste. L'incandescence d'Accattone et de Tous les autres s'appellent Ali anime le travail de cinéastes aussi différents que Wang Bing, Catherine Breillat, Albert Serra ou Nadav Lapid, qui livrent aux Cahiers leur choc devant Saló ou, pour ceux qui ont été partie prenante des tournages, Ingrid Caven et Bulle Ogier. L'ensemble de trente pages consacrées à ces deux cinéastes et en particulier au bouillonnement des années 1970 questionne leur rapport à la télévision, aux mythes, au corps en général et à la sexualité en particulier. Il inscrit aussi tout le numéro sous les auspices d'une approche délibérément non-patrimoniale des films qui nous arrivent restaurés : : Chantons sous la pluie, (l'occasion de réévaluer la part de Gene Kelly dans la mise en scène), mais aussi les chefs-d'oeuvre de Djibril Diob Mambéty ou les propositions singulières de Coni Beeson et de Tacita Dean. Qu'ils soient découverts en festival (on trouvera dans nos pages la moisson de Côté court et du Festival d'animation d'Annecy) ou distribués au retour de Cannes (les derniers films de Dominik Moll, Damien Manivel, Saeed Roustaee...), les films que nous vous invitons à voir cet été ont tous en commun la nécessité absolue du grand écran, du dispositif de la salle, que le président Macron, dans une récente "sortie" médiatique sur laquelle Bruno Icher revient dans sa chronique mensuelle - appelle à "réinventer" . Une trilogie de "Jean-Louis" traverse aussi ce numéro de juillet-août. Comolli et Schefer, deux penseurs qui les a nourris au cours de leur histoire ; et Trintignant, qui comme aucun autre, rappelle Mathieu Macheret dans un portrait substantiel au prisme de ses rôles, a su "incarner le doute fondamental" : une bonne définition de la démarche critique de la revue qui aux oukases politiciennes et au fléchage culturel a toujours substitué des joies cinéphiles, obtenues par secousses (Fassbinder), pirouettes (Donen), courts-circuits (les écrits poétiques de Bunuel sur le cinéma), assomptions (Damien Manivel), trouées de fantastique (L'Esprit sacré, qui sort ce mois-ci). Surprenant été à tous !

07/2022

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 799, juin 2023

La ressortie en salle de tous les films de Jean Eustache est, littéralement, un événement : au-delà du mythique La Maman et la Putain, ressorti l'été dernier, la richesse de cette oeuvre restait jusqu'à présent à la fois objet de culte et relativement secrète, rare sur grand écran. Les Films du Losange exaucent un rêve de cinéphile, et les Cahiers sont au rendez-vous : peu de cinéastes auront été si proches de la revue, biographiquement mais surtout dans l'histoire de ses textes, de ses inquiétudes, de ses approches du cinéma. Nous reparcourons toute sa filmographie, film par film, des Mauvaises Fréquentations aux Photos d'Alix. Asteroid City de Wes Anderson, à qui nous consacrons notre couverture, a beaucoup divisé à Cannes (festival sur lequel nous revenons sous la forme d'un texte collectif, coup de sonde sur les films majeurs de la saison cinéma à venir). La sortie en salle de ce film avec Scarlett Johansson, Tom Hanks et Jason Schwarzman permettra aux spectateurs d'apprécier sa beauté et sa mélancolie à leur juste mesure. Dans notre entretien exclusif, le cinéaste parle à la fois du sujet du film ("se transplanter soi-même ailleurs") et des arcanes de sa minutieuse fabrication, documents à l'appui. Aux côtés de rencontres plus brèves avec des cinéastes aussi variés que Masao Adachi, Telmo Churro et Jean-Pierre Gorin, l'autre entretien du numéro permet de prendre des nouvelles d'un habitué de la revue : Nanni Moretti. Vers un avenir radieux réussit l'improbable pari de regarder le présent sans l'édulcorer, en revisitant un passé : celui du Parti Communiste Italien des années 1950. Autre âge d'or, cinématographique celui-là : celui du film noir mexicain, dont cinq spécimens brillants font l'objet de restaurations qui sortiront en salle, alliant classicisme formel et critique incisive du Mexique de l'après-guerre. L'actualité des films, des ressorties, festivals et DVD, ainsi que des hommages à Kenneth Anger et Jean-Claude Biette complètent ce numéro de juin défricheur et voyageur.

06/2023

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 786, avril 2022 : Après Drive My Car, les nouvelles splendeurs de Ryusuke Hamaguchi

Après son récent Oscar pour Drive My Car, rencontre exclusive avec Ryûsuke Hamaguchi à l'occasion de la sortie de son nouveau film, Contes du hasard et autres fantaisies, dans un dossier de couverture qui permet d'explorer et comprendre l'univers du cinéaste japonais. En outre, un retour à La Règle du jeu de Jean Renoir et ce qu'il nous apprend sur notre époque, une enquête sur l'avenir de la production du cinéma en Afrique et un ensemble sur le nouveau film de Jonás Trueba, le réalisateur du très prometteur Eva en août.

04/2022

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 791, octobre 2022

Au sommaire de ce numéro collector : -100 pages consacrées à JL Godard -Des entretiens, des archives des Cahiers autour des films et des textes de JLG -De nombreux contributeurs : Martin Scorsese, Isabelle Huppert, Leos Carax, Jim Jarmush, F. J Ossang, Luc Moullet, Dominique Païni et bien d'autres... -Mais aussi des textes inédits : de Jean Narboni, Antoine de Baecque, Alain Bergala, Charles Tesson et de la rédaction...

10/2022

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 793, décembre 2022

Alors que les successifs confinements ont rendu plus visibles une série de bouleversements dans la création et la diffusion cinématographique, les Cahiers ont voulu s'emparer de cette crise et, suite à l'appel à des états généraux du cinéma du mois d'octobre, faire un point sur la situation du cinéma d'auteur en France. Ce numéro donne des perspectives critiques pour s'éloigner des diktats et conclusions trop rapides du box-office. Pour cela, on interroge des cinéastes, des spécialistes économiques, on retrace le parcours de la production et la distribution de films récents importants pour la revue, mais surtout on regarde les films français qui ont marquée cette année, et ce qu'ils nous disent sur leur propre fabrication et leur vision du monde et de la société française. Et pour ce dernier numéro, on vous dévoile les tops 10 de la rédaction, dévoilant quel est le plus beau film de 2022 pour les Cahiers du cinéma. Sans oublier des nombreuses critiques, certaines accompagnées des entretiens, sur les films importants qui arrivent dans les salles ce mois-ci, comme Le Parfum vert de Nicolas Pariser, Poet de Darezhan Omirbaev, She Said de Maria Schrader, Les Années super 8 d'Annie Ernaux et David Ernaux-Briot, Godland... Ainsi que l'actualité des ressorties, DVDs, livres, où il est question d'Ernst Lubitsch, Marie-Claude Treilhou, Dennis Hopper, ou encore de l'extraordinaire Anna d'Alberto Grifi et Massimo Sarchielli, dont la restauration est un véritable événement cinématographique.

12/2022

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 790, septembre 2022

Exceptionnellement, nous revenons en couverture de ce numéro sur un film qui est déjà en salles depuis un mois, Nope de Jordan Peele. Rarement un film, un "blockbuster de l'été" aura autant divisé, autant suscité des interprétations, des critiques, des débats. Il nous semblait indispensable d'y revenir pour proposer différentes visions sur un film aussi clivant et, pour nous, aussi important. Jordan Peele lui même livre quelques secrets dans l'entretien qu'il nous accorde, où il approfondi dans sa vision du film, sa conception, sa fabrication, mais aussi sur l'accueil qu'il a provoqué. Nous sommes persuadées qu'entre autres, on se souviendra de 2022 comme l'année de Nope, mais cela ne nous fait pas oublier d'autres grands films qui arrivent en salle ce mois-ci, comme Chronique d'une liaison passagère d'Emmanuel Mouret (qui se livre dans nos pages à un jeu de références cinéphiliques qui vont de Lubitsch à Woody Allen) ou Juste sous vos yeux de Hong Sang-soo. Joe Dante et Joao Pedro Rodrigues sont aussi parmi les cinéastes qui s'expriment dans ce numéro, tout comme un texte très émouvant du jeune réalisateur espagnol Jonás Trueba sur l'oeuvre de Jonas Mekas. Finalement, un long dossier sur Douglas Sirk, l'un des plus grands cinéastes hollywoodiens, étudie son oeuvre américaine et allemande (quand il s'appelait encore Detlef Sierck) à l'occasion d'une grande retrospective à la Cinémathèque française qui sera sans doute l'un des moments forts du cinéma de cette rentrée.

09/2022

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 795, février 2023

Qu'un cinéaste comme Steven Spielberg revienne sur ses années de jeunesse, sa découverte du cinéma, et avec elles, les joies et souffrances qui l'accompagnent, est un véritable événement. Parce qu'il est sans doute le cinéaste américain pour qui l'enfance a le plus eu une place privilégiée. Mais aussi parce qu'à 76 ans, il a fini par représenter comme aucun autre l'idée du cinéma comme émerveillement, à une époque où le rapport au spectaculaire et à la salle semble plus tourmenté que jamais. Des entretiens avec Michelle Williams (qui joue le rôle de sa mère dans the Fabelmans, et figure en couverture de ce numéro) et Tony Kushner (producteur et scénariste), ainsi que plusieurs textes analysant l'oeuvre de Spielberg abordent par plusieurs biais celui qui restera sans doute comme le film le plus important et singulier de sa carrière. La sortie en version restaurée de Sois belle et tais-toi ! de Delphine Seyrig, où l'actrice donnait la parole, en 1975, à vingt-trois comédiennes, est l'autre événement de février : il rappelle l'importance historique de ce film mais aussi la singularité d'une figure essentielle, Seyrig, sans doute l'une des plus aimées de l'histoire de la revue, approchée à différents moments de son travail dans un "Cinéma retrouvé" diffracté et fourni. Les sorties du mois, entre autres les nouveaux films de M. Night Shyamalan et de Hong Sang-soo, ainsi que d'autres manifestations, expositions, cycles et parutions, comme le monumental volume des carnets d'Ingmar Bergman, complètent ce numéro.

01/2023

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 792, novembre 2022

Exclu, sans qu'on ne comprenne exactement pourquoi du palmarès du festival, le nouveau film d'Albert Serra est, en effet, une sidération. Les Cahiers se penchent sur ce moment fort de l'année cinématographique avec un ensemble de textes sur Pacifiction et qui accompagnent les longs entretiens que le cinéaste et son acteur Benoît Magimel nous ont accordés. D'autres sorties importantes du mois sont traitées en profondeur, comme Les Amandiers de Valéria Bruni Tedeschi ou Armageddon Time de James Gray, deux autres cinéastes que nous avons rencontrés pour ce numéro, ainsi que Saint Omer, d'Alice Diop, l'un des films français les plus attendus de l'année. Dans notre rubrique "cinéma retrouvé" , nous revenons sur l'oeuvre d'Akira Kurosawa, à l'honneur d'une rétrospective à la cinémathèque française, et du seul et absolument hallucinant film réalisé par l'acteur Alain Cuny, L'Annonce faite à Marie, récemment restauré. Sans oublier toutes les autres nouveautés DVD, (les premiers westerns de John Ford, Casque d'or de Jacques Becker...), livres (la réédition du Dictionnaire de Jacques Lourcelles, Lav Diaz : faire face...), ainsi que l'actualité des festivals, sorties hors salles, et notre chronique de la journée d'appel à des Etats généraux du cinéma français.

11/2022

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 797, avril 2023

Depuis un long et mythique voyage pour interviewer les plus grands cinéastes américains dans les années 1980, partir rencontrer ceux qui font le cinéma hollywoodien est devenu un horizon permanent pour les Cahiers du cinéma. C'est particulièrement important aujourd'hui où Hollywood semble plus que jamais avoir une place incertaine dans le paysage cinématographique mondial : les plateformes, la crise des salles, la délocalisation des productions... Il était capital d'interroger cinéastes, producteurs et exploitants pour comprendre que ce cinéma hollywoodien est justement le plus conscient des enjeux esthétiques et industriels qui comptent aussi en France. Dans cette enquête qui le mène des studios Warner aux universités où se forment les jeunes cinéastes américains, Yal Sadat a longuement conversé avec David Lynch, avec Walter Hill, David Robert Mitchell ou encore John Carpenter, dans un entretien fleuve. De Mullholland Drive à Invasion Los Angeles, en passant par Under The Silver Lake et Driver, ces cinéastes ont dessiné un imaginaire de Los Angeles au cinéma que notre envoyé spécial retrace à travers une fine analyse de cette ville-décor. A ces 40 pages s'ajoutent nos habituelles critiques des sorties du mois (films d'Ari Aster, Alain Cavalier, Lucie Borleteau, Nicolas Philibert...), ainsi que des livres et dvds et un entretien fourni avec Céline Bozon sur son travail de cheffe opératrice. Pour clore le numéro, invitation est faite à l'écrivaine Nathalie Léger de livrer sa vision de Jeanne Dielman de Chantal Akerman, qui ressort en salles restauré après sa désignation comme "Meilleur film" de l'histoire par un tonitruant sondage lancé fin 2022 par Sight & Sound.

04/2023

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 787, mai 2022

Chaque année, le Festival de Cannes représente la plus grande rencontre mondiale du cinéma. A l'occasion de cette édition, nous avons voulu donner la parole à des cinéastes de la sélection officielle, dans une série de longs entretiens avec David Cronenberg, qui présente son nouveau film très attendu Les Crimes du futur, Serge Bozon, un nouvel arrivé à Cannes, ou encore Arnaud Desplechin et Marco Bellocchio. Le Festival sera aussi l'occasion de redécouvrir La Maman et la Putain, film légendaire de Jean Eustache qui enfin restauré arrivera en salles en juin. Nous consacrons un long dossier à ce film, si important pour l'histoire de la revue et pour ses lecteurs. En plus de ces deux grands ensembles, vous pouvez trouver dans ce numéro des textes sur Marilyn Monroe, Jean-Pierre Mocky, Shoei Imamura, et bien entendu, nos critiques des meilleurs films en salle ou plateformes et encore des séries, en plus de notre habituel Journal où l'on décrypte l'actualité cinématographique du mois.

05/2022

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 506, février 2024

En allégeant ses autres rubriques, le numéro de février pousse les meubles pour faire place à un ensemble consacré à une question sur laquelle les Cahiers n'ont pas souvent accordé des dossiers d'envergure : la prise en compte de la place croissante des femmes qui font le cinéma à divers postes, les conséquences de #MeToo depuis 2017, ainsi que l'évolution des regards et des écritures, des récits et des personnages féminins. Notre ambition est de faire le point, exceptionnellement de manière non mixte, et de faire entendre des paroles vives, à partir de trois axes forts : -un questionnaire auquel répondent 17 cinéastes femmes ; -une table ronde entre rédactrices de sensibilité Cahiers s'interrogeant sur leur pratique avec des exemples concrets et leur rapport au(x) féminisme(s) ; - 5 entretiens avec des actrices françaises (Virginie Efira, Léa Drucker, Hafsia Herzi, Louise Chevillotte, Judith Godrèche) ; - une conversation entre scénaristes de deux générations, Naïla Guiguet et Julie

02/2024

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 807, mars 2024 : Où va l'Argentine ?

Où va l'Argentine ? Alors que son avenir politique est incertain, la production cinéma prolifique de ce pays étonne, et passe par l'invention de méthodes de travail alternatives. Deux films très différents mais aussi voyageurs et fantasques l'un que l'autre, Eureka de Lisandro Alonso et Los delicuentes de Rodrigo Moreno sortent sur les écrans ce mois-ci : les Cahiers rencontrent leurs réalisateurs ainsi que le bouillonnant collectif El Pampero Cine, s'entretiennent avec plusieurs cinéastes et figures clefs de la culture cinéphile argentine, et proposent un petit dictionnaire de 21 cinéastes qui comptent pour ce siècle. Dans un numéro décidément cosmopolite, le cahier critique met à l'honneur le mélodrame posthume de Terence Davies, Les Carnets de Siegfried, ainsi que l'épopée du cinéma indépendant du nouveau-venu Sean Price Williams The Sweet East ou encore le Guinéen Nome, aux côtés d'une veine documentaire française en verve avec Karim Dridi, Nicolas Philibert et le premier film de l'écrivaine Christine Angot. L'exploration des liens entre féminisme et cinéma esquissés dans le numéro de février se prolonge avec une conversation entre Marcos Uzal et Alice Leroy autour de l'incidence de #MeToo et de la mise en cause de la "politique des auteurs" qu'ont forgée les critiques des Cahiers des années 1950, mais aussi avec les portraits de deux Allemandes inventives mises à l'honneur en festival, Claudia von Alemann et Monika Treut, ainsi que la revisitation, DVD et livre à l'appui, du dispositif scopique du Voyeur de Michael Powell. En contrepoint de toute l'actualité cinématographique, ressorties et séries comprises, ce numéro offre une plongée revigorante dans l'oeuvre encore trop peu connue de l'auteur d'Au bord de la mer bleue (1936), Boris Barnet, qui, écrit Marcos Uzal, "a traversé quarante-cinq ans de l'histoire soviétique sans se départir d'une allégresse vitale qui l'écarta des mouvements sérieux et majeurs sur lesquels s'écrivent les histoires officielles" .

03/2024

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 800, juillet-août 2023 : Refaire le monde

800 numéros ! Pour fêter leur longévité, rare dans l'écosystème fragile des revues, les Cahiers du cinéma invitent le cinéma à "refaire le monde" . Au prisme des films d'hier, d'aujourd'hui et de demain, les utopies politiques, l'urgence écologique, l'intelligence artificielle, la VR sont analysés dans des textes de fond complétés de nombreux entretiens avec des cinéastes, qui interprètent à leur manière l'expression "refaire le monde" : Quentin Tarantino, Wang Bing, Lucrecia Martel, Catherine Breillat, Justine Triet, Wang Bing... Aux critiques et entretiens autour des importantes sorties de juillet et d'août (dont celle de la Palme d'or Anatomie d'une chute) s'ajoute un copieux hommage au cinéaste le plus estival qui fut, Jacques Rozier, disparu fin mai, dont Adieu Philippine est l'un des films les plus importants de la Nouvelle Vague.

07/2023

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 798, mai 2023 : Cannes, courants alternatifs

Le numéro de mai des Cahiers répond comme chaque année présent au rendez-vous cannois. Un passage en revue des différentes sélections, de la compétition aux sections parallèles permet de voir se dessiner ce qu'il y a de plus prometteur dans la saison cinématographique à venir. Parmi les cinéastes dont nous attendons impatiemment les films, certains partagent avec nos lecteurs des documents de travail inédits : esquisses de Marco Bellocchio pour L'Enlèvement et repérages de Jean-Luc Godard pour un court métrage posthume, Film annonce du film " drôles de guerres ", dont nous dévoilons quelques images exclusives. A l'occasion de cette sélection particulièrement abondante en premiers films, les Cahiers reviennent avec des jeunes et "anciennement jeunes" créateurs sur ce que cela représente d'ouvrir sa carrière sur la Croisette. Cette actualité n'éclipse pas pour autant la réjouissante sortie de l'un des films les plus stimulants de l'année, Trenque Lauquen, de l'Argentine Laura Citarella, qui nous a accordé un long entretien. A ses côtés dans le cahier critique, les nouveaux films de Kelly Reichardt et Alexander Sokourov. Spécialiste de SFX, Doug Chiang, collaborateur de George Lucas, Steven Spielberg, James Cameron ou Robert Zemeckis vient prolonger l'enquête hollywoodienne du numéro d'avril livrant les secrets de son métier dans notre rubrique Au travail.

05/2023

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Religion

Mission et cinéma. Films missionnaires et Missionnaires au cinéma

Dans cet ouvrage, le Centre de Recherches et d’Échanges sur la Diffusion et l’Inculturation du Christianisme (Credic) s’est interrogé sur l’image animée, ses usages en contexte missionnaire et sur la représentation des missions au sein du cinéma profane. Des chercheurs de disciplines variées (anthropologie, histoire de l’art, histoire des missions et du cinéma) et des acteurs de terrain (missionnaires, réalisateurs) couvrent ici le xxe siècle et le début du xxie, depuis les films 16mm des années 1920 aux vidéos d’organisations missionnaires pour la télévision ou en ligne, en passant par des films «grand public». Après un panorama replaçant la question des rapports entre cinéma et mission, l’ouvrage débute par une partie qui, dans une approche historique, propose des études de films mêlant observations anthropologiques et discours destinés à servir la propagande missionnaire. Tournées avant la seconde guerre mondiale, ces productions témoignent des mentalités de l’époque et des améliorations techniques. La deuxième partie aborde la question de la réception. Selon les destinataires (public occidental ou populations à évangéliser) et selon les époques, les usages et les lectures des images diffèrent. La troisième est consacrée à des films grand public, qui croisent la question missionnaire à travers une figure particulière ou un milieu donné. La dernière partie aborde des images plus contemporaines témoignant de l’évolution des supports et des changements ayant affecté le monde missionnaire. Qu’elles se rapportent au documentaire ou à la fiction, les images ont façonné les représentations missionnaires à travers le monde. Utilisées à des fins de propagande, d’histoire ou de culture, elles permettent de mieux appréhender l’évolution des missions et des mentalités. Émilie Gangnat est docteur en histoire de l’art, associée à l’équipe Hicsa (Université Paris 1 Sorbonne). Ses recherches portent sur l’histoire visuelle, le développement des stéréotypes et des imaginaires en contexte missionnaire. Annie Lenoble-Bart, professeur émérite en sciences de l’information et de la communication, est membre de l’EA 4426 MICA de l’Université Michel de Montaigne (Bordeaux). Jean-François Zorn est professeur émérite d’histoire du christianisme à l’époque contemporaine à l’Institut protestant de théologie et chercheur associé au Centre de Recherches interdisciplinaires en sciences humaines de l’Université Montpellier 3.

08/2013

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Musique, danse

Souvenirs du Festival Django Reinhardt. Samois-sur-Seine (1968-2005)

Samois, " village de caractère ", voit s'installer en 1951 en ses murs Django Reinhardt, musicien déjà mondialement connu, en particulier au travers de cet orchestre original que fut le quintet du Hot Club de France, premier orchestre de jazz constitué exclusivement d'instruments à cordes. Il repose depuis le 16 mai 1953 dans le cimetière du village qui a été marqué pour toujours par cette courte présence. Depuis, Samois est un lieu de pèlerinage pour la communauté des gens du voyage dont faisait partie Django. Et en 1968, Samois devient même le berceau du jazz manouche, avec la création du Festival Django Reinhardt. Des musiciens venus du Monde entier sont venus rendre hommage au génial guitariste et compositeur, " inventeur " de ce style si particulier qui fait la synthèse entre le jazz afro-américain et les musiques tsiganes. Des mélomanes de toutes les régions de France et de toutes nationalités, envahissent pacifiquement l'île chaque année au mois de juin. D'abord tous les cinq ans, puis tous les ans depuis 1983. Samois devient alors le " village de Django ". Jean-Paul Bailay, jeune saxophoniste amateur était présent en 1968 pour la première édition du festival. Il rentre dans l'organisation en 1983, année où le festival devient annuel et en sort en 2005. Au travers de ce livre, il souhaite faire revivre avec quelques mots et beaucoup d'images, des découvertes et des émotions que nous a offert cette manifestation exceptionnelle. Samois, village de caractère Qui était Django Reinhardt ? Un festival pas comme les autres Le Festival, les péniches, les caravanes et les musiques : Le Festival, les musiciens et le public : Le Festival et la guitare Le festival face à ses défis Le jazz dans tous ses états Présentation de toutes les éditions de 1968 à 2005 Anecdotes, souvenirs, programmation... Les fidèles du festival Les présentateurs Les groupes et les musiciens manouches

12/2018

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Histoire du cinéma

Histoire du cinéma au Togo. Tome II - Du cinéma à l'audiovisuel (1995-2022)

Ce volume de l'Histoire du cinéma au Togo s'intéresse à la période qui débute après la grande crise des années 1990 et la fermeture des rares salles de cinéma qui équipaient le pays. Il détaille la situation des différents intervenants durant la période contemporaine, tant au niveau de la formation, de la production que de la diffusion. L'émergence de multiples initiatives privées au niveau de la diffusion - vidéoclubs, cinéma ambulant... - comme de la production et de la réalisation d'oeuvres permet désormais l'esquisse d'une filière audiovisuelle. L'Etat togolais, largement absent depuis les origines au niveau du cinéma, a récemment ébauché quelques mesures destinées à faciliter l'activité. Du côté de la réception, pour connaître les pratiques d'une génération entière qui ne l'a jamais connu, une enquête auprès de 704 Togolais a interrogé leurs habitudes audiovisuelles. Une seconde enquête, menée auprès d'une vingtaine de techniciens, réalisateurs et producteurs du secteur, éclaire la situation togolaise en cette troisième décennie du XXIe siècle.

10/2022

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BD tout public

My American Diary

Au commencement il y a l'amour de la country music. La véritable country music , celle popularisée par des artistes comme Jimmie Rodgers, la Carter Family ou Hank Williams. Et puis la politique : en pleine campagne électorale. Qu'à t-on pu entendre au coeur de l'Amérique profonde à ce propos ? Je me suis rendu à Austin, ai humé l'air de l'East Texas et du South West Texas et j'ai rencontré la " relève " un mois durant. Une nouvelle génération de musiciens marginaux se tient loin de tous les circuits commerciaux et fadasses d'aujourd'hui et marche dans les pas des grands anciens, tout en renouvellant le genre. Pour finir, escale à New York au soir du 4 novembre 2008. En direct de Harlem (125e rue).

11/2009

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BD tout public

American dreams (intégrale)

Plus qu'un pays, les États-Unis sont un mythe. Celui des icônes du cinéma, des espaces infinis, des histoires fabuleuses ou simplement extraordinaires. Ce territoire hors norme a inspiré deux récits à Maryse et Jean-François Charles (les auteurs d'India Dreams et de War and Dreams), une biographie de James Dean, Jimmy, et Red Bridge, thriller que n'aurait pas renié Dennis Lehane. Le tout mis en images par un dessinateur, un peintre aux palettes de couleurs chaudes et sucrées inspirées par les ambiances intemporelles de Norman Rockwell. L'esprit de l'Amérique nous revient en rêve.

02/2012

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Musique, danse

American Rock Trip

Encore un livre sur le rock ? Pire : un livre sur les musées du rock, et par capillarité sur les musées du blues, de la soul et de la country music. Les Américains n'ont pas de grottes de Lascaux, ni de Chapelle Sixtine mais au beau milieu du XXe siècle ils ont inventé le rock'n'roll et depuis quelques années ils développent un art bien à eux : accommoder leurs reliques en les exposant sous des vitrines. Aussi peu rock'n'roll soit-il, l'arsenal muséal constitue aujourd'hui l'étape ultime du processus de sacralisation des mythologies populaires. Exit une certaine tradition muséale à l'européenne : au pays du rock'n'roll où Elvis Presley est le King, on confère le statut de trésor national à un pied de micro, une paire de santiags ou une brosse à cheveux. Cette patrimonialisation à tout crin peut s'apparenter à " une réaction névrotique devant le vide des souvenirs " (Umberto Eco) - elle révèle en tout cas la place qu'ont prise ces musiques dans la vie de tout un chacun. American Rock Trip est le résultat d'une véritable enquête de terrain menée par un auteur qui, par ailleurs, travaille lui-même dans le plus grand musée du monde (le Louvre). 12 000 kilomètres parcourus pied au plancher, 6 semaines de voyage pour visiter une cinquantaine de lieux et aller à la découverte de musées, de cabinets de curiosités pop et autres singularités locales : du cabanon où a grandi Muddy Waters aux pierres tombales de Robert Johnson, en passant par la chambre à coucher de Britney Spears, l'enfer de Jerry Lee Lewis, les combinaisons luminescentes de Daft Punk, la machine à raffermir les fesses de Dolly Parton, les dessins de Jimi Hendrix, le singe de Michael Jackson, le bunker du plus grand fan au monde d'ElvisPresley, le " Louvre du rock'n'roll " à Cleveland - and so on... American Rock Trip s'ouvre avec une carte du parcours effectué et la liste des lieux visités avec leurs coordonnées (ce qui fait aussi de l'ouvrage un guide pratique à destination des touristes), puis l'ouvrage se divise en trente-trois courts chapitres qui articulent descriptions des lieux visités, analyses de leur fonctionnement symbolique, impressions de fans, témoignages de stars, citations de spécialistes, regards d'artistes contemporains... avec un casting de personnages hauts en couleur rencontrés en cours de route à Seattle, Los Angeles, Las Vegas, Phoenix, Chicago, Detroit, New York, en Louisiane, au Mississippi, dans le Tennessee et au Texas. Chaque chapitre est illustré, à la manière d'un scrapbook, avec notamment des photographies prises in situ - et la couverture se décline en trois versions, rendant hommage à trois monstres sacrés de la pop américaine. En jetant son dévolu sur ces musées d'un nouveau genre, American Rock Trip restitue l'attachement, universel et irrationnel, qui régit la relation entre musiciens et publics. En bref : le rock tel que vous ne l'avez jamais lu.

02/2012

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Comics

Superman : American Alien

American alien récit complet. Il y a des années, Clark Kent, envoyé de la planète Krypton après la destruction de cette dernière, a été recueilli et élevé par les Kent, un couple de fermiers du Kansas. Dès lors, sa jeunesse et son adolescence ont été marquées par la découverte et l'apprentissage de ses pouvoirs et des responsabilités qui en découlent. Mais, à son arrivée à Metropolis, ses rencontres avec le justicier masqué Batman et avec la journaliste Loïs Lane, vont l'inciter à utiliser ses dons à une plus grande échelle.

09/2017

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Poches Littérature internation

Le Festival de la couille et autres histoires vraies

Une partouze géante au fin fond de l'Ouest américain, un combat de moissonneuses-batteuses, une expédition en sous-marin nucléaire, la construction d'un château en béton, un face-à-face improbable avec Marilyn Manson, les promenades d'un escort boy avec un malade en phase terminale : autant d'évocations d'une Amérique déjantée dont Chuck Palahniuk s'est fait le chroniqueur. Dans ce recueil d'histoires vraies où se mêlent subversion, tendresse, humour décapant et exhibitionnisme, il démontre combien la réalité peut dépasser l'imagination et dévoile ainsi l'envers du décor de ses romans. Il nous fait découvrir une autre Amérique, dont les héros illuminés ne sont pas si éloignés de nous. On ne ressort pas indemne de ce voyage au bout du bizarre et du tragique.

10/2009

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Science-fiction

Signé Sixtine Tome 3 : Le festival de l'apocalypse

L'Apocalypse selon Sixtine ! C'est enfin la consécration pour Sixtine : elle signera l'article central du prochain numéro d'ActuParis ! Est-ce un test de son directeur, ou un nouveau piège tendu par les Marcus Meilleur ? Peu importe, la pétillante journaliste, accompagnée de son photographe Melchior, est prête à relever le défi. Et cette fois, sa grand-mère aussi distraite qu'attachante, l'adorable Maminou, fait partie du voyage. Direction Angers et son festival sur les visions de l'Apocalypse à travers les âges. La mission de Sixtine prend une tournure encore plus intéressante lorsqu'une mystérieuse petite fille lui fait part d'une théorie étonnante : et si l'Humanité réussissait àéchapper à toutes les Apocalypses prévues (épidémies, guerres...), car "quelqu'un" parvenait à les neutraliser à chaque fois ? Un sujet en or pour notre enquêtrice du paranormal, mais qui pourrait bien lui attirer quelques ennuis... Une enquête pleine d'humour et de rebondissements qui clôture la série en beauté!

01/2020

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Critique littéraire

JACK KEROUAC. L'ami américain

Début 1957. Jack Kerouac (1922-1969) vient d'achever l'écriture de " Sur la route ", livre qui fera bientôt de lui l'auteur phare de la Beat Génération. Alors que le manuscrit est encore entre les mains de l'éditeur, Jack part se reposer à Tanger chez William Burroughs, avant d'effectuer un bref séjour à Paris. C'est là, à l'issue d'une nuit de fête, qu'il va croiser un adolescent à peine sorti de sa banlieue et pour qui cette brève rencontre sera une révélation. Ce dernier, lui aussi, va tenter de prendre la route. Il y perdra une partie de ses forces et beaucoup de certitudes. Quant à Kerouac, il passera le reste de sa vie à fuir une célébrité sulfureuse acquise à son corps défendant. Trente ans après la mort de Jack, le narrateur évoque pour son fils adolescent la mémoire de l'écrivain, à travers son propre parcours.

02/2000

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Guides étrangers

Nord-est américain. Edition 2019

Des villes du Mid-Atlantic aux grandes plaines du Midwest, des petites localités historiques de la Route coloniale aux métropoles des Grands Lacs, découvrez les mille et une facettes de l'American way of life. Nos auteurs sur le terrain ont sélectionné : 10 incontournables de la destination en images, 20 coups de coeur, 6 itinéraires de 8 à 18 jours ; Des itinéraires conseillés, et tous les sites classés par étoiles ; plus de 600 adresses pour tous les budgets ; 48 cartes et plans MICHELIN. Utilisez les cartes Michelin n° : 581, 582 et 583.

03/2019

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Histoire internationale

Vie d'un esclave américain

" Mes lecteurs ont vu comment d'un homme on faisait un esclave ; ils vont voir comment un esclave devint un homme. " Né dans une plantation du Maryland en 1818, Frederick Augustus Washington Bailey est esclave de père blanc. En 1825, il est envoyé comme manoeuvre à Baltimore, puis loué à un negro breaker (casseur d'esclaves) en 1834. A 20 ans, il s'évade, déguisé en marin, et se réfugie dans le Massachusetts où il prend le nom de Douglass et participe à des meetings abolitionnistes. En 1845, il publie ses Mémoires dans lesquelles il dissèque le système esclavagiste. Celui qui avait appris seul à lire et à écrire - persuadé que l'éducation était la clé de la liberté - relate sa vie d'esclave et son émancipation, physique et intellectuelle. Douglass sait que la libération passe par la sortie de l'ignorance. Il se convertit rapidement en une des grandes figures abolitionnistes des Etats-Unis et en père du Mouvement de libération des Noirs. Comme Twelve Years a Slave de Solomon Northup quelques années plus tard, ses Mémoires deviennent un des grands textes classiques sur la condition des esclaves racontée par eux-mêmes et une référence de la littérature antiesclavagiste. En 1852, il déclarera : " Nulle part au monde il n'y a une nation qui soit coupable de crimes aussi sanglants et aussi ignobles que ceux que commettent en ce jour et à cette heure les citoyens des Etats-Unis. " Frederick Douglass (1818-1895) Orateur éloquent, abolitionniste, Frederick Douglass écrit son autobiographie en 1845. La notoriété de son récit met en péril sa liberté illégale dans les Etats non esclavagistes du Nord. Il se réfugie en Europe où il obtient son affranchissement officiel. Conférencier populaire à partir de 1866, il occupe diverses fonctions administratives dans le gouvernement entre 1871 et 1895. Frederick Douglass croyait fermement à l'égalité de tous, incluant les descendants d'africains, les femmes, les immigrants, et évidemment tous les autres américains d'ascendance européenne. Préface de Marie-Jeanne Rossignol, Professeure d'études américaines - Université Paris Diderot. Laboratoire de recherches sur les cultures anglophones)

11/2018