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Monographies

Joan Mitchell

Une rétrospective complète explorant l'oeuvre d'une artiste incandescente, révélant les façons dont Mitchell a élargi la peinture au-delà de l'expressionnisme abstrait ainsi que des contextes transatlantiques qui l'ont façonnée Joan Mitchell (1925-1992) était intrépide dans son expérimentation, créant des oeuvres d'une beauté, d'une force et d'une intensité émotionnelle sans précédent. Ce magnifique livre dévoile l'histoire d'un maître artistique du plus haut niveau, révélant les façons dont elle a développé la peinture abstraite et éclairant les contextes transatlantiques qui l'ont façonnée. Des illustrations somptueuses couvrent tout l'arc de sa pratique artistique, de ses peintures new-yorkaises exceptionnelles du début des années 1950 aux majestueuses compositions composites qu'elle a réalisées en France plus tard dans sa carrière. Des oeuvres emblématiques sont représentées ici avec des peintures rarement vues, des oeuvres sur papier, des carnets de croquis d'artiste et des photographies de la vie, du cercle social et de l'environnement de Mitchell. Présentant des textes savants, des essais approfondis et des réponses artistiques et littéraires, ce livre est organisé en dix chapitres chronologiques. Chaque chapitre se concentre sur une suite de peintures étroitement liées, éclairant un paysage intérieur changeant coloré par l'expérience, la sensation, la mémoire et un sens profond du lieu. Présentant des recherches révolutionnaires et une variété de perspectives sur son art, sa vie et ses liens avec la poésie et la musique, ce volume sans précédent est une référence essentielle pour les admirateurs de Mitchell et ceux qui découvrent tout juste son travail. Sarah Roberts est conservatrice de la peinture et de la sculpture de la Fondation Andrew W. Mellon au San Francisco Museum of Modern Art. Katy Siegel est conservatrice principale de la programmation et de la recherche au Baltimore Museum of Art et Eugene V.

10/2022

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Histoire ancienne

Recueil général des mosaïques de la Gaule. Volume 3, Province de Narbonnaise. Tome 4, Marseille, glanum et la chôra massaliète

Ce travail s'inscrit dans la riche série du Recueil général des mosaïques de la Gaule (quatorze volumes déjà parus), pour laquelle l'auteur avait déjà publié deux volumes sur les pavements des parties nord et sud de la province romaine de Narbonnaise, à l'est du Rhône. Il est consacré à la ville de Marseille et au territoire qui l'entoure à l'époque de sa plus grande puissance, c'est-à-dire jusqu'à Hyères sur la côte sud et jusqu'aux limites de la cité d'Arles au nord, avec un chapitre particulier pour la ville de Glanum. L'originalité de cette enquête est de mettre en lumière la part considérable que Marseille a jouée dans la naissance et l'essor de l'art des pavements en Gaule. On trouvera dans ce livre une large représentation de mosaïques aux techniques encore primitives, où les bétons et les mortiers composites constituent des séries comparables à celles que l'on connaît à Pompéi ou Herculanum à la fin de la République. La cité de Marseille, malgré ses vicissitudes territoriales et politiques à l'époque romaine, offre un panorama remarquable de tout l'art de la mosaïque depuis ses origines jusqu'aux réalisations les plus achevées des pavements polychromes d'époque chrétienne. La production importante de plusieurs agglomérations de son territoire, comme Glanum, ou les exemples de villa exceptionnelles (la Garanne à Berre-l'Etang, les Baumelles à Saint-Cyr-sur-Mer) permettent de mieux cerner l'essor du décor pavimentaire pendant la période romaine, où se reconnaît encore une influence grecque lointaine et des courants artistiques venus de Rome, la capitale de l'Empire ayant joué un rôle fondamental de relais pour des transferts de technologies et de répertoire géométrique.

06/2019

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Ethnologie et anthropologie

Le commerce de la chair des dieux. Chamanisme et modernité en terres mazatèques (Mexique)

D'ordinaire, le pouvoir d'évocation de la Chair des dieux se situe aux antipodes du commerce, du tourisme et de la modernité. C'est sans doute cet idéal qui a attiré des visiteurs passionnés de magie et de mycologie dans les replis de la Sierra Mazateca mexicaine au milieu du siècle dernier. Depuis, Huautla, le chef-lieu des hautes terres mazatèques, est devenu la célèbre ville des champignons sacrés et de la chamane Maria Sabina. Le chamanisme local a-t-il simplement été converti en un accessoire commercial et touristique ? Cet ouvrage répond à cette question par la négative en n'abordant pas le tourisme en termes d'impact. Il prend pour point de départ la société des hautes terres mazatèques et les profonds changements de ses institutions sociales et politiques survenus ces dernières décennies et au long du siècle dernier. En complément des travaux sur le tourisme chamanique, il propose de porter un regard situé sur les retombées de la circulation du tourisme spirituel, du multiculturalisme d'Etat et de la globalisation néolibérale. Il prend notamment la mesure des contrastes sociaux et des appropriations contradictoires de la publicité du chamanisme mazatèque. Quelles raisons politiques et identitaires ont conduit des Mazatèques à s'investir dans la construction de sa version publique et touristique ? Quelles sont les formes vernaculaires de sa marchandisation ? Comment le tourisme est-il mobilisé dans la transformation du complexe religieux local et dans un agencement cosmopolitique mouvant ? Pour répondre à ces questions, Magali Demanget s'appuie sur une approche sociohistorique et un dense travail de terrain. Au fil du récit, se dessine la part active que les habitants de ce coin de la Sierra prennent à une modernité composite et contradictoire. L'étude éclaire la complexité d'une situation d'hybridité traversée par la pluralité des temps sociaux et caractérisée par la pluriactivité économique, le bilinguisme espagnol et mazatèque, la mixité de l'écrit et de l'oralité, un système religieux hétérogène. Elle interroge ainsi les inscriptions concrètes du tourisme chamanique et du néolibéralisme, alors conçus au travers d'une prédation contrevenante, au-delà du global.

11/2022

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Dictionnaires et ouvrages géné

Iles en devenir. Des Antilles et d'ailleurs

Iles et archipels ne peuvent qu'être en devenir, rien ne les fige. L'impermanence est constitutive de l'entrelacs systémique hommes/environnement, et plus spécifiquement celui des îles et archipels. Cette impermanence suit le cours du temps avec des intervalles de relative stabilité, non durables, et des séquences de ruptures, brutales pour certaines, plus insidieuses mais non moins perturbantes et déstabilisantes pour d'autres, de gravité variable. Ces séquences de ruptures sont des crises à identifier, gérer, solutionner et dont il faut recouvrer en tendant le plus possible à retrouver le système dans sa phase antérieure d'équilibre, donc à en assurer la résilience. Tous les environnements insulaires et archipélagiques ne sont pas également exposés à ces soubresauts chaotiques de nature composite, intégrant tant des facteurs naturels que socio-naturels et autres. Au sein d'un même ensemble, diverses sont aussi les expositions à ces possibles déstabilisations. Les Antilles sont des terres fragmentées soumises à une grande diversité de crises, expressions d'aléas climatiques, géodynamiques, sociaux etc. Enoncer les problématiques soulevées par la complexité des crises, de leur gestion et les possibles constructions différenciées des territoires à l'épreuve des perturbations subies fait l'objet de la première partie de cet ouvrage. Penser les îles en espaces clos, bridés par les mers, représente désormais une vision surannée de l'insularité. Vivre, penser, se représenter les îles et les archipels c'est avec le mouvement, la pratique du lien, sous toutes ses formes qu'il importe de le faire. La distanciation physique est effacée par tous les modes de rapprochements, l'avion, le bateau, la réticularite qui affranchit des barrières environnementales. C'est au réexamen de quelques concepts clés, que la seconde partie de cet ouvrage (Insularité, îléité, mobilités interrogées) invite le lecteur. Si les Antilles françaises fondent le coeur des analyses, les auteurs partent de leurs particularismes, mais construisent modélisation et typologies aussi à partir de la diversité des îles et archipels du monde. Enfin l'augmentation de la vulnérabilité de l'ile de la Réunion au risque cyclonique est abordée, renvoyant à celle des Antilles, et des sources d'espoir en Haïti sont énoncées. Des secteurs de biodiversité préservée pourraient servir une nouvelle dynamique touristique fondée sur la protection de l'environnement.

03/2022

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Judaïsme

L'épître du patriarche Hénoch. un écrit pseudépigraphique de l'Ancien Testament

Le Livre hébreu d'Hénoch, appelé aussi Livre des Palais ou III Hénoch est un monument de la mystique angélologique juive ancienne. Difficile à dater historiquement (vers le Ve siècle, en Babylonie), il intègre l'antique tradition apocalyptique relative à la figure d'Hénoch, en lui donnant une nouvelle dimension compatible avec la tradition rabbinique. On sait que le personnage biblique d'Hénoch a suscité une immense littérature qui débute dès le Iie siècle avant notre ère et qui attribue à cette figure un destin hors pair. Les livres d'Hénoch conservés en éthiopien et en slave ont déjà fait l'objet de traductions françaises, ce qui n'était pas le cas de la version que nous proposons. Cette mystique hénochienne de type apocalyptique place à la tête des puissances célestes l'archange Métraton, qui n'est autre que le patriarche antédiluvien transfiguré. Prince de la Face, serviteur du Trône divin, il est aussi le guide de l'homme qui s'achemine dans les Temples célestes pour scruter le Char divin. Le Livre des Palais se présente comme le récit que l'ange Métraton fait à Rabbi Ismaël des merveilles du ciel et de ses populations angéliques ainsi que de sa propre métamorphose. Véritable carrefour des traditions bibliques, apocalyptiques, midrachiques, ésotériques, ce livre a joué un rôle de première importance pour la formation de la cabale au moyen âge et de la mystique des piétistes juifs franco-rhénans dont il fournit un certain nombre de clés indispensables. Le Livre d'Hénoch est une oeuvre éminemment composite à tous les points de vue, un recueil de livres plutôt qu'un livre. Il n'est donc pas l'écho d'un enseignement ; il reflète, au contraire, tour à tour les opinions et les croyances assez variées des sectes ou des écoles qui se partageaient le milieu juif orthodoxe au IIe et au Ier siècle avant notre ère. C'est ce qui en fait une composition disparate, où des doctrines très élevées et des beautés de premier ordre côtoient un certain matérialisme et des traits du plus mauvais goût ; aussi c'est ce qui en fait aussi une mine précieuse de renseignements pour l'histoire de la pensée judéo-chrétienne.

10/2022

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Beaux arts

Voir double. Pièges et révélations du visible

Ce livre se propose d'explorer le vaste champ constitué par l' " image double " sur une période qui va de l'Antiquité à nos jours. L'expression désigne des catégories variées : image composite, image cachée, image naturelle, image potentielle, anamorphose, etc. A travers une centaine d'exemples, le livre envisage la manière dont les artistes ont exploité, selon les situations historiques et culturelles, les possibilités formelles et sémantiques des images doubles. En s'opposant à la doxa, ces images visent à surprendre, intriguer et solliciter le spectateur. La période couverte compte des temps forts - la Renaissance et la période contemporaine - qui correspondent aux moments et aux lieux où le recours à l'image double a été d'une intensité et d'une importance particulières. Dans l'art de la Renaissance, la présence fréquente de l'image double renvoie à une pensée marquée par l'analogie et l'anthropomorphisme, par le goût pour le paradoxe et l'énigme, par la réflexion morale sur les apparences trompeuses. A l'époque moderne et contemporaine, l'utilisation de l'ambiguïté et de la polysémie visuelles manifeste une réflexivité de l'image et participe d'une transformation de la communication esthétique, au terme de laquelle ce sont, selon la formule célèbre de Duchamp, les regardeurs qui font les tableaux. La sélection propose un éventail d'images et d'objets très divers non seulement par leur date et leur provenance mais aussi par leurs fonctions et statuts originels, de l'image de culte à la caricature en passant par le tableau de cabinet : comment rendre justice à ces différences tout en mettant au jour les modèles, les procédés, voire les mécanismes qui les traversent ? L'ouvrage propose d'analyser, outre des exemples inédits, quelques chefs-d'oeuvre envisagés pour la première fois sous l'angle de l'image double : La Mort de saint François de Giotto, la Madone Bardi de Botticelli, L'Escamoteur de Jérôme Bosch, la Vénus de Goltzius, Le Nu allongé de Bonnard, Le Rêve de Picasso. Spécialistes de périodes et aires culturelles variées - arts premiers, Antiquité, Moyen Age, Renaissance, période moderne, art contemporain -, les auteurs ont récemment réorienté le débat sur ce type d'images en l'envisageant dans une perspective historique et théorique large. Les essais introductifs de Michel Weemans, Dario Gamboni et Jean-Hubert Martin abordent les mécanismes de perception mis en oeuvre par l'image double, sa récurrence à travers les époques et les cultures.

09/2016

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Revues

Europe N° 1116, avril 2022 : Jean de la Fontaine

En aura-t-on jamais fini de découvrir La Fontaine ? Il n'a peut-être pas de figure plus familière au sein de notre littérature. Tout le monde le cite, tout le monde a en tête une fable au moins. Et pourtant, La Fontaine a quelque chose d'un Protée qui échappe à nos prises. L'immédiate et apparente simplicité de ses poèmes laisse entrevoir un éclat sombre, des couleurs étranges, comme une onde limpide permet de découvrir, en transparence, des reliefs tourmentés et la vivacité troublante de ses courants secrets. Comment donc envisager cet écrivain aussi bien connu que méconnu dés lors qu'on quitte le corpus des Fables, qui elles-mêmes ne forment pas un ensemble si lisse et univoque qu'on voudrait le croire ? Ce numéro d'Europe se veut un instantané de la recherche actuelle, dans ses renouvellements et les perspectives qu'elle ouvre pour restituer le poète en son contexte et le lire dans notre temps. Pour rendre compte des divers visages de La Fontaine et saisir l'unité de son oeuvre composite, on a choisi de multiplier ici les angles d'approche et d'ouvrir largement l'éventail thématique. Ainsi met-on par exemple en évidence la tension entre une poétique des genres, des styles et des tons au fondement de la célèbre devise de "diversité". On explore dans les Fables aussi bien que dans les Contes la façon dont le poète parvient à faire oeuvre nouvelle à partir d'un matériau hérité. On met en lumière les fables consacrées à l'amitié, valeur cardinale de l'épicurisme. On pose la question très actuelle du consentement dans les Contes qui reposent sur une conversion au plaisir où, de façon paradoxale pour ce genre traditionnellement misogyne, les femmes se voient reconnaître une liberté nouvelle. On observe aussi de quelle façon La Fontaine fait place au désir féminin dans la sexualité au nom d'une vision égalitaire des rapports entre hommes et femmes. Loin des mythes du "Bonhomme" et du paresseux maître des eaux et forêts, loin aussi de la réduction de La Fontaine aux seules fables et de celles-ci d des moralités univoques destinées à inculquer la proverbiale sagesse des nations, les contributions réunies dans ce numéro permettent de préciser l'image de ce "classique" ondoyant et divers chez qui la liberté et le naturel de la parole sont aussi des conquêtes perpétuelles du style.

04/2022

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 796, mars 2023

Dans ce numéro, nous prenons des nouvelles des cinéastes encore en pleine préparation. Pedro Almodóvar, Alain Guiraudie, Catherine Breillat, Wang Bing, Whit Stillman, Sophie Fillières et d'autres nous font la primeur de documents sur leurs films à venir. Cette incursion qui ne présume rien de l'oeuvre telle qu'elle nous reviendra une fois montée, étalonnée, distribuée, "sortie" , prolonge une rubrique récurrente dans les Cahiers depuis 2020, "Au travail" , qui donne la parole à des techniciens à l'endroit où le "métier" s'articule à l'esthétique. L'événement de ce mois de mars peut surprendre : il s'agit de la diffusion, sur Arte, de la série de Marco Bellocchio Esterno notte, parfait contrechamp à son film tourné il y a vingt ans sur l'enlèvement et l'assassinat d'Aldo Moro, Buogiorno, notte. Dans un entretien, le cinéaste revient sur son goût pour une théâtralité tantôt discrète tantôt expressionniste et la possibilité que le rythme de la série lui donne de détailler comme jamais ses personnages, diffractant les points de vue sur un traumatisme national. Nous accordons aussi une place importante à Toute la beauté et le sang versé de Laura Poitras, portrait tout aussi diffracté de la photographe Nan Goldin, figure de l'underground américain dont le militantisme ouvre davantage au collectif qu'à un art autocentré ; et nous conversons autour d'A pas aveugles, dans lequel Christophe Cognet invite à penser des photographies réalisées clandestinement au sein des camps de concentration et d'extermination, clichés inconnus pour la plupart des spectateurs de ce documentaire. C'est également une pluralité des approches qui marque la présence transversale dans nos pages de Jean-Luc Godard et de Paul Vecchiali : pour le premier, le livre composite et vivant de Nicole Brenez et ses documentaires projetés à la BPI entrent en écho avec une rétrospective consacrée à son comparse Jean-Pierre Gorin à Cinéma du Réel. Pour le second, mort le 18 janvier dernier, les souvenirs de sa capacité de travail et d'inventivité inextinguible, telle que se la remémorent ses acteurs, mis à contribution dans ce cinéma libre et "diagonal" . Les sorties réjouissantes des nouveaux films de Joanna Hogg, Clément Cogitore et Sophie Letourneur, des entretiens avec Ana Katz, Patrick Wang et Michael Roemer et deux livres importants sur deux immenses acteurs du cinéma classique complètent ce numéro.

02/2023

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Transferts thermiques

Transferts thermiques. Conduction - Convection - Rayonnement - Echangeurs de chaleur. Méthodes analytiques avec 49 problèmes d'application résolus

Destiné aux futurs professionnels de l'industrie et de la construction, ce manuel illustre l'ensemble des connaissances théoriques par des cas d'étude issus de l'enseignement délivré à l'INSA de Strasbourg. Les problèmes résolus : Résistance thermique d'un mur en briques pleines ; Paroi composite ; Sur-isolation d'un ballon d'eau chaude sanitaire ; Durcissement d'un massif en béton ; Plancher chauffant : parquet ou carrelage ? ; Pont thermique dans un double vitrage ; Dégivrage de la lunette arrière d'une automobile ; Evaluation d'un pont thermique dû à des poutres de structure en béton ; Chute des températures dans un conduit de fumées ; Chauffe-eau thermodynamique ; Echange entre l'ambiance et un corps humain ; Limiter la condensation sur le plafond d'une patinoire ; Ailette longue : solution analytique en deux dimensions (nombre de Biot) ; Trempe d'une barre d'acier ; Traitement thermique d'un cylindre de cuivre ; Soutirage d'eau chaude sanitaire Accumulation/restitution de chaleur dans un poêle à bois ; Constante de temps d'une maison ; Mise hors gel d'une alimentation en eau potable d'une habitation Chauffage à accumulation ; Intermittence de chauffage ; Etude analytique de la réponse en température d'un petit pavillon à un échelon de flux de chauffage Comportement d'un matériau en cas d'incendie ; Réchauffement d'un mur en brique ; Panne de refroidissement Mesure de température ; Conduit de climatisation ; Vitrage ; Porte d'entrée vitrée et fermeture de volet ; Comparaison triple vitrage et double vitrage avec survitrage Facteur solaire d'un vitrage ; Tubage d'un conduit de fumées ; Perte de chaleur par le carneau et rendement d'une chaudière au bois ; Modélisation d'un panneau électrique chauffant ; Modélisation d'un radiateur à eau chaude ; Etudes de différents types d'échangeur eau—air pouvant assurer le chauffage d'un petit atelier Vitrage pariéto-dynamique Etude du tirage dans un conduit de fumées ; Refroidissement gratuit (? ) Echangeur à ailettes ; Stockage d'eau chaude pour essai de chaudières ; Ventilo-convecteur Echangeur à contre-courant dans une ventilation double flux ; Ventilation double flux avec récupération Récupérateur de chaleur d'eau de douche Etude d'une installation de conditionnement de vin ; Etude d'une installation de stérilisation de lait ; Etude d'un récupérateur de chaleur sur les fumées Annexes : Propriétés thermophysiques de quelques matériaux solides ; Propriétés thermophysiques de l'air ; Propriétés thermophysiques de l'eau ; Conversion des unités anglo-saxonnes ; Biblographie.

04/2021

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Poésie

à A. Hymen père et fils, peut-être en vers

Nouvelle édition du manuscrit titré Tombeau d'Anatole de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet. En septembre 1898 Mallarmé meurt brusquement, laissant, à Valvins et Paris, oeuvres et papiers divers, dont une petite chemise aux plats cartonnés rouges qui contenait deux cent douze feuillets, écrits en 1879,liés à la maladie et au décès de son fils. L'ensemble, relié plus de soixante années plus tard, fut titré Tombeau d'Anatole. Leur contenu elliptique, jusqu'à présent publié dans l'ordre dans lequel il fut retrouvé – bien que divers accidents en aient rendu l'agencement incertain, juxtaposant des pages de façon aléatoire et multipliant les difficultés – imposait une nouvelle tentative de lecture et d'ordonnancement. Cette nouvelle édition du manuscrit reproduit, au plus près du document original, tout ce que le poète a tracé (mots, signes et traits), et redéploie les feuillets en s'efforçant, par la comparaison des multiples graphies, d'en cerner le temps de rédaction. Ainsi ajusté et réétudié, l'ensemble se révèle écrit aussi bien du vivant de l'enfant qu'après son décès. Mallarmé, luttant contre la mort, devance la disparition en une série de tentatives composites, esquissant les trois parties d'un plan, préfaces, préludes, pensées ou échos des paroles d'une famille meurtrie. En page de titre, la force de la seule adresse du poète à Anatole, à A. – hymen père et fils – peut-être en vers, ouvre d'autres chemins que celui d'un tombeau littéraire. De l'assemblage de textes jusqu'à présent disjoints, une approche se construit, des questionnements surgissent. Feuillets annotés et commentés, précédés de trois lettres inédites d'Anatole à son père, et suivis de onze pages extraites du Livre, d'un lexique comparatif, d'une chronologie détaillée de l'année 1879, de pour un nom sans tombeau de Mary Shaw et François Cornilliat, et de Tessères, 211 fragments d'un journal d'études de Pierre Magnier.

09/2019

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Spécialités médicales

Effets sur la santé des fibres de substitution à l'amiante. Rapport établi à la demande de la Direction générale de la santé et de la Direction des relations du travail [du Ministère de l'emploi et de la solidarité

La France a été le 8e pays européen à interdire la production, l'importation et l'utilisation d'amiante. Cette décision s'appuyait, entre autres, sur l'analyse des effets sur la santé de l'amiante, tels qu'ils avaient été appréciés dans l'expertise collective réalisée par l'Inserm. La Direction des Relations du Travail et la Direction Générale de la Santé, partenaires de l'Inserm lors de cette première expertise, ont logiquement souhaité questionner l'Institut sur les effets sur la santé des fibres pouvant être utilisées en remplacement de l'amiante (d'autres produits de substitution, non fibreux, qui ne font pas l'objet de ce rapport). Les fibres en cause sont les laines de verre, de roche et de laitier, les filaments continus de verre, les microfibres de verre, les fibres céramiques (toutes appartiennent au groupe des fibres minérales artificielles), et les fibres organiques, naturelles comme la cellulose, ou artificielles comme les polyvinylalcools et les para-aramides. Comme l'amiante, on les rencontre dans de nombreuses utilisations (isolations thermiques et phoniques, matériaux composites, produits de friction...). Or la structure " fibre " de l'amiante était apparue comme un élément pathogénique important, au même titre que certaines de ses caractéristiques chimiques : toute nouvelle fibre proposée comme substitut à l'amiante (ou pour tout autre usage), doit donc être soupçonnée, a priori, d'être pathogène en raison de sa structure. Afin d'explorer cette potentialité, l'Inserm a réuni un groupe d'experts comprenant des épidémiologistes, des biologistes, des toxicologues, des pétrologistes, des médecins pneumologues et spécialistes des maladies professionnelles. Le présent ouvrage fait le point sur les données les plus récentes concernant les effets sur la santé humaine de l'exposition à ces fibres (dermatose, maladies respiratoires non tumorales, cancers) et les données expérimentales mettant en lumière les mécanismes qui peuvent y conduire. A la fin de l'ouvrage, une synthèse résume l'état des connaissances et souligne certaines incertitudes graves qui gagneraient à être rapidement levées.

11/1999

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Industrie et techniques

La poudre et le fard - Une histoire des cosmétiques

Blancs d'Espagne et de céruse, rouge de carmin et rouge végétal, poudres d'odeur et à poudrer, pommades de concombres et de limaçons... , autant de produits colorés, parfumés et parfois toxiques, pour le visage ou les cheveux, dont les femmes et les hommes de l'époque moderne ont fait usage dans l'élaboration de leur parure. Grâce à l'exploitation d'un vaste corpus de sources, imprimées et manuscrites, et à des approches méthodologiques croisées, ces cosmétiques sont ici l'objet d'une histoire inédite et globale. Ce livre rend compte aussi bien de leur composition que de leurs appellations, de leurs vocations et de leurs usages différenciés dans le Paris de l'Ancien Régime. A l'origine destinés à paraître à la cour et à témoigner de la valeur supérieure de la noblesse dans une société d'ordres, les cosmétiques autorisent progressivement la construction d'apparences plus individualisées, sinon naturelles, et renforcent la promotion de nouveaux critères de beauté. La lumière est aussi portée sur les modalités de leur production. Un temps confinée dans l'espace domestique, rattachée à la cuisine et à la thérapeutique, empreinte d'un esprit magique, la confection des cosmétiques glisse bientôt dans l'univers concurrentiel des arts et métiers, et en particulier entre les mains des gantiers-parfumeurs. Dans leur laboratoire et leur boutique, ces artisans mettent au point tout un ensemble de savoirs et de techniques, aussi hybrides et composites que le sont les matières premières qu'ils emploient ? : amidon et graisses diverses, pigments, épices et parfums. Ils oeuvrent aussi à la création d'un environnement et d'un vocabulaire marchands spécifiques, à la définition de stratégies commerciales qui leur permettent de conquérir un public qui n'appartient plus seulement à la sphère des privilégiés. Avec l'entrée progressive dans un monde de consommation, les cosmétiques se diffusent dans la société? : un marché de la beauté émerge au xviiie siècle que les différentes institutions de la monarchie éclairée ten tent de contrôler, en des termes économiques, scientifiques et sanitaires.

08/2023

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Douane

Tarif des douanes. Les fondamentaux, complexités, difficultés et subtilités du tarif des douanes ou Comment déterminer le bon classement tarifaire, les droits et taxes et mesures applicables

Comment déterminer le bon classement tarifaire, les droits et taxes et mesures applicables ? Calculer les droits de douane, identifier les nombreuses mesures applicables, établir la faisabilité d'un projet à l'import-export, mesurer les coûts et charges, dédouaner, comportent la nécessité d'en passer par la première et la plus importante des formalités : le classement des marchandises dans la nomenclature du tarif des douanes. Un classement relativement simple dans de nombreux cas mais aussi parfois compliqué, à risques, dans d'autres, étant donné l'existence des difficultés et subtilités qui sont énoncées, expliquées et commentées dans cet ouvrage. Des difficultés et subtilités auxquelles il est possible de faire face comme le montre et démontre, méthodologiquement, l'auteur, extraits et exemples à l'appui. . Le Tarif en pratique . Les différentes configurations de classement dans le tarif . Les modalités d'application des Règles générales . Les principes et modalités de recherche du classement dans le tarif . Les applications et bases de données : Intérêts et limites . La position la plus spécifique ; les modalités de détermination . Le caractère essentiel des produits ; les modalités de détermination . Les marchandises non nommément reprises dans la nomenclature . Les marchandises reprises sous des désignations inusuelles, méconnues, ... . Les marchandises complexes et techniques ; les problématiques de l'interprétation des notes du tarif . Les marchandises mélangées, composites et associées . Les marchandises multifonctions, d'emploi et d'usages pluriels, distincts . Le classement des marchandises selon leur emploi, usage, destination, ... sans détour . Le classement d'après la matière constitutive et ses particularités . Le classement selon les éléments physiques : poids, volume, dimensions, etc. . Le classement selon les critères valeur et origine . Les assortiments conditionnés pour la vente au détail . Les marchandises incomplètes, non finies, démontées ou non montées . Les parties et accessoires . Les parties et fournitures d'emploi général ou parties spécifiques . Les marchandises présentées séparément . Les marchandises classées aux positions et sous-positions Autres, autres . Les marchandises non dénommées ni comprises ailleurs . Les contenants et emballages . Le classement des marchandises bénéficiant d'exemptions, de réductions de droits . Le classement des marchandises sous les régimes des perfectionnements actif et passif . Le classement tarifaire dans les échanges intracommunautaires . L'indispensable suivi des modifications tarifaires . La gestion du tarif en interne ; organisation, moyens et problématiques

10/2021

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 6, Comédies Tome 2, Edition bilingue français-anglais

"Commencées dans l'agitation, les comédies se terminent dans le calme, contrairement aux tragédies qui, commencées dans le calme, finissent en tempête". La formule est du dramaturge Thomas Heywood, elle date de 1612 et a le mérite de la simplicité. Mais c'est aussi sa limite, le genre "comédie", si c'en est un, étant quant à lui plutôt complexe. Shakespeare a écrit dix-huit pièces ainsi désignées, et ce qu'ont en commun La Comédie des erreurs (1590-93) et La Tempête (1611) ne saute pas aux yeux. Reste qu'il est possible d'identifier dans cet ensemble trois phases, que recoupent à peu près les trois volumes de la Pléiade. Après une première époque (1590-1598 ; tome I) qualifiée de "maniériste" et au cours de laquelle Shakespeare renverse les codes de l'amour pétrarquiste, c'est plus que jamais le sentiment amoureux qui confère leur (problématique) unité aux comédies écrites entre 1598 et 1604-06 (tome II). Il irrigue toutes les intrigues, des plus désopilantes aux plus romantiques, et s'accommode de toutes les modalités du comique. Comique énorme des Joyeuses Epouses de Windsor, "comédie sans comique" à l'autre bout du spectre : Tout est bien qui finit bien finit bien, mais contre toute attente. Entre ces deux extrêmes se déploient les "comédies brillantes". Jouant de la duplicité des apparences (trompe-l'oeil et anamorphoses sont alors en vogue), irrésistiblement séduisantes, elles mettent en scène le miroitement et les intermittences des cours. La dernière phase (1607-1613 ; tome III) réunit des pièces traitées de tous les noms : romances (drames romanesques), "comédies du renouveau", pièces "bâtardes", "tragi-comédies" - ni comédies, car la mort rôde, ni tragédies, car on n'y meurt pas assez. (Il ne manque en somme à ce chapelet de qualificatifs que la "tragédie comico-historico-pastorale" imaginée par Polonius dans Hamlet.) C'est le temps des harmonies paradoxales : s'y accordent le comique et l'odieux, le rire et la peur, les danses et les funérailles. La joie des héros du Conte d'hiver "patauge dans les larmes", la tristesse du Palamon des Deux Nobles Cousins "est une sorte de joie composite". Les intrigues de ces dernières pièces sont complexes. Strange est le mot qui, d'écho en écho, les traverse toutes. Les contrées sont inconnues, les rebondissements inattendus, les apparitions déconcertantes. Le merveilleux règne sans partage sur l'île enchantée de La Tempête. Puis "ce spectacle insubstantiel" s'évanouit ; Prospéro et ses semblables étaient "de l'étoffe dont les rêves sont faits". Les dernières comédies mettent en lumière le paradoxe de leur art : éphémères productions d'insaisissables rêveries, invraisemblables "histoires d'autrefois", elles pourraient ne pas nous concerner, et pourtant nous habitent. C'est avec elles que s'achève la publication de l'édition bilingue du théâtre de Shakespeare à la Pléiade.

05/2016

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 7, Comédies Tome 3, Edition bilingue français-anglais

"Commencées dans l'agitation, les comédies se terminent dans le calme, contrairement aux tragédies qui, commencées dans le calme, finissent en tempête". La formule est du dramaturge Thomas Heywood, elle date de 1612 et a le mérite de la simplicité. Mais c'est aussi sa limite, le genre "comédie", si c'en est un, étant quant à lui plutôt complexe. Shakespeare a écrit dix-huit pièces ainsi désignées, et ce qu'ont en commun La Comédie des erreurs (1590-93) et La Tempête (1611) ne saute pas aux yeux. Reste qu'il est possible d'identifier dans cet ensemble trois phases, que recoupent à peu près les trois volumes de la Pléiade. Après une première époque (1590-1598 ; tome I) qualifiée de "maniériste" et au cours de laquelle Shakespeare renverse les codes de l'amour pétrarquiste, c'est plus que jamais le sentiment amoureux qui confère leur (problématique) unité aux comédies écrites entre 1598 et 1604-06 (tome II). Il irrigue toutes les intrigues, des plus désopilantes aux plus romantiques, et s'accommode de toutes les modalités du comique. Comique énorme des Joyeuses Epouses de Windsor, "comédie sans comique" à l'autre bout du spectre : Tout est bien qui finit bien finit bien, mais contre toute attente. Entre ces deux extrêmes se déploient les "comédies brillantes". Jouant de la duplicité des apparences (trompe-l'oeil et anamorphoses sont alors en vogue), irrésistiblement séduisantes, elles mettent en scène le miroitement et les intermittences des cours. La dernière phase (1607-1613 ; tome III) réunit des pièces traitées de tous les noms : romances (drames romanesques), "comédies du renouveau", pièces "bâtardes", "tragi-comédies" - ni comédies, car la mort rôde, ni tragédies, car on n'y meurt pas assez. (Il ne manque en somme à ce chapelet de qualificatifs que la "tragédie comico-historico-pastorale" imaginée par Polonius dans Hamlet.) C'est le temps des harmonies paradoxales : s'y accordent le comique et l'odieux, le rire et la peur, les danses et les funérailles. La joie des héros du Conte d'hiver "patauge dans les larmes", la tristesse du Palamon des Deux Nobles Cousins "est une sorte de joie composite". Les intrigues de ces dernières pièces sont complexes. Strange est le mot qui, d'écho en écho, les traverse toutes. Les contrées sont inconnues, les rebondissements inattendus, les apparitions déconcertantes. Le merveilleux règne sans partage sur l'île enchantée de La Tempête. Puis "ce spectacle insubstantiel" s'évanouit ; Prospéro et ses semblables étaient "de l'étoffe dont les rêves sont faits". Les dernières comédies mettent en lumière le paradoxe de leur art : éphémères productions d'insaisissables rêveries, invraisemblables "histoires d'autrefois", elles pourraient ne pas nous concerner, et pourtant nous habitent. C'est avec elles que s'achève la publication de l'édition bilingue du théâtre de Shakespeare à la Pléiade.

05/2016

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Terre en capitales. Les capitales d'Afrique de l'Ouest face au défi foncier. Abidjan Bamako Ouagadougou.

Des innombrables travaux consacrés aux capitales d'Afrique de l'ouest, la question foncière, sans y être systématiquement orpheline, relève néanmoins d'un intérêt décalé dans les repères bibliographiques. Et, à de rares exceptions près, c'est toujours par le prisme du logement qu'elle se trouve convoquée. Les chercheurs, révèlent alors différents modes de production de la ville via le logement, qui mobilise une diversité d'acteurs, institutionnels ou non, l'Etat, les collectivités territoriales, les détenteurs de la terre ainsi que les postulants à la propriété foncière ou à l'usage des terrains. L'approche duale des systèmes fonciers dans les capitales semble dès lors dépassée. L'on avance sans toujours s'attarder sur les effets induits des modes de production en présence, ou encore en se fermant à des catégories qui ne déméritent pas pourtant d'être interrogées : c'est le cas de la très composite population d'entrepreneurs dont les activités consacrent la fonction économique de la ville, peu importe, que ces dernières soient du secteur dit informel ou non. Le tribut d'une politique foncière insuffisamment maîtrisée, où la production et la gestion de la ville céderaient à la loi des opportunités, se trouve au coeur des interrogations et réflexions présentes. Celui-ci relève de divers ordres qui renvoient à des enjeux institutionnels, politiques et économiques importants, au regard du statut même des capitales, qui sont, ici, cumulativement les lieux de pilotage et pôles de compétitivité économique des pays, D'abord sur un plan institutionnel, il se pose la question de la légitimité des institutions commises à la gestion du foncier dans les aires métropolitaines. Elles se doivent de maîtriser ce facteur essentiel de la production urbaine qu'est le sol. Il y va des enjeux économiques, financiers et budgétaires par le biais de la sécurisation des investissements d'une part, et des recettes fiscales générées d'autre part. Les potentialités foncières représentent un avantage comparatif indéniable pour les villes et communes qui en disposent. La pression des métropoles sur leurs marges rurales, elles-mêmes souvent en quête de ville, trouve dans ce double jeu ses fondements. Sur ces contraintes socio-économiques et paysagères, se greffent d'autres de nature environnementale et sécuritaire, surtout s'agissant des riverains des espaces à risques. Enfin, du poids particulier des capitales découle, plus qu'ailleurs, l'âpreté des tensions, des disputes et des revendications autour et sur le sol. L'ouvrage s'appuie sur les parcours de trois métropoles, à savoir Abidjan, la capitale économique ivoirienne, Bamako et Ouagadougou, respectivement capitale du Mali et du Burkina Faso. Commençant par les fondements des politiques foncières, il expose les évolutions du droit foncier coutumier, présente et analyse les actions des collectivités décentralisées ainsi que d'une cohorte d'autres acteurs comprenant les promoteurs immobiliers ou encore les commerçants et

02/2023

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Pléiades

Oeuvres. Tome 3 : Veillées des îles ; Catriona ; Le creux de la vague ; Saint-Yves (appendice : La fin du roman, par Arthur Quiller-Couch) ; Hermiston ; Fables

La recherche de climats plus cléments pour sa santé fragile pousse Stevenson à s'installer en 1890 dans l'archipel des Samoa, sur l'île d'Upolu. En achetant le domaine de Vailima, il devient propriétaire terrien et chef de clan. Mais il est plus que jamais écrivain. Galvanisé par son exil thérapeutique, Tusitala, le "raconteur d'histoires" (tel est le nom que lui donnent les Samoans), multiplie les projets. Paraît un recueil de trois nouvelles, Veillées des îles. Apparemment fort composite - "La Plage de Falesá" est une fiction polynésienne, "Le Diable dans la bouteille" une version inversée du mythe de Faust, "L'Ile aux voix" dérive d'une légende hawaïenne -, il révèle en réalité des textes majeurs et, avec "La Plage de Falesá" , un véritable chef-d'oeuvre, qui scandalisa les lecteurs victoriens. Le Stevenson des mers du Sud récuse tout exotisme : "ces îles, il les montre pour ce qu'elles sont, rincées de leurs apparences paradisiaques, nettoyées jusqu'à l'os des mirages qui s'y attachaient encore : l'île sans l'idylle" (Marc Porée). Roman "proto-conradien" , dans lequel le trouble Attwater semble annoncer le Kurtz d'Au coeur des ténèbres, Le Creux de la vague (The Ebb-Tide) s'inscrit dans la même ligne. Les lecteurs du XXl ? siècle seront sensibles à la réflexion sur le colonialisme anglo-saxon qui traverse ces textes. Pendant les deux dernières années de sa vie, Stevenson ne compose pas moins de quatre romans. La veine écossaise n'est pas négligée. Sept ans après Enlevé ! paraît une nouvelle aventure de David Balfour : Catriona. Sur fond de nationalisme écossais, le coeur du jeune David balance entre la volcanique Catriona, fille du clan MacGregor, et une Hanovrienne piquante, Barbara Grant. Situation bien connue des lecteurs de Waverley, le premier roman de Walter Scott. On retrouve l' influence de ce dernier dans Saint-Yves, roman historique échevelé, abandonné après trente chapitres ; ces aventures d'un soldat de Napoléon retenu prisonnier au château d'Edimbourg seront complétées par Arthur Quiller-Couch, dont on trouvera ici, en appendice, les six chapitres conclusifs. Catriona et Saint-Yves sont contemporains de l'engagement de Stevenson auprès des rois de Samoa, qui lui rappelaient les chefs de clan des hautes terres d'Ecosse : "Entre le passé et le présent, le lointain et le proche, l'histoire et la fiction, le chassé-croisé est constant, et les frontières tombent" (M. Porée). Stevenson meurt à Vailima le 3 décembre 1894 ; il avait quarante-quatre ans. Il aurait encore travaillé à son dernier roman le matin de sa mort. Mais Hermiston restera inachevé. La violente histoire d'Adam Weir, le "juge pendeur" , et de son fils Archie, qui s'oppose à la peine de mort, "devrait provoquer ou bien des ronflements ou bien une tornade" , estimait l'écrivain. Ce que l'on a conservé de ce qui aurait été son ultime chef-d'oeuvre donne à penser que la seconde hypothèse était la bonne.

03/2018

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Musique

Spectres n° 03. Fantômes dans la machines

L'expression "fantôme dans la machine" a trouvé naissance dans un contexte particulier, celui de la critique du dualisme cartésien séparant l'âme et le corps, renouant ainsi avec un certain matérialisme mécaniste. Pour le dire simplement, cette approche nie l'existence d'une âme indépendante (le fantôme) qui serait véhiculée par un organisme corporel (la machine). Elle affirme, au contraire, que "l'âme" n'est qu'une manifestation du corps et ne fait qu'un avec lui. Si cette question est encore délicate à trancher, risquant à tout moment de glisser dans le registre des croyances, elle se réactualise à présent autour de l'émergence des intelligences artificielles : est-ce qu'une telle intelligence existe ? Ne se réduit-elle pas à la somme des opérations binaires qui la génère ? Et qu'est-ce au juste que l'artificiel ? L'artificiel porte toujours en lui un fantasme d'émancipation, d'autonomie et de rupture avec un ordre supposé naturel des choses. Il est subversif. L'IA, en tant, justement, qu'artificielle, embrasse une telle subversion, hybridant les mythes prométhéen et faustien, augurant tout autant de promesses que de dangers potentiels, poussant les enjeux aussi haut que la survie ou l'extinction de l'humanité. A ce titre, le domaine de la création musicale fait figure d'avant-poste. Il est à la fois un terrain d'exploration des applications possibles de l'IA et un domaine possédant déjà une histoire assez longue dans l'intégration des machines et leur puissance de calcul dans le processus de création. De la composition algorithmique aux méthodes de resynthèse, de l'approche logique à la création de systèmes cybernétiques, de la naissance de l'informatique musicale aux réseaux de neurones, la musique, depuis plus d'un demi-siècle, a entamé un dialogue ininterrompu avec l'univers binaire des flux d'électrons et des systèmes de plus en plus complexes qui les gouvernent. Les textes réunis ici racontent, chacun à leur manière, une face différente de ce prisme étrange que forme une telle alliance. Ils projettent chacun un spectre particulier, révèlent un fantôme, et évoquent une apparition composite d'idées, d'électricité et d'opérations. Ce livre ne se destine donc pas à essayer de trancher le noeud gordien que constitue la question des possibles devenirs et mutations de la logique binaire, et notamment de son dernier avatar, l'IA. Il propose au contraire d'apporter un éclairage multiple sur les manières possibles de s'en emparer, des rêves, des promesses et des doutes que ces devenirs soulèvent, qu'ils s'actualisent dans la création de codes et de programmes pour chevaucher les sons, qu'ils insufflent tout un projet compositionnel, qu'ils révèlent l'algorithmique chez l'humain ou encore qu'ils s'emparent directement de la rédaction du texte lui-même, se hissant à la hauteur de l'auteur. Mais plus que tout, l'enjeu, ici, est d'établir en quoi ces devenirs peuvent résonner et comment cela se manifeste, au travers de toutes ces démarches, de tou

10/2021

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Froid, climatique

NF DTU 45.1 Isolation thermique des bâtiments frigorifiques et des locaux à ambiance régulée

Isolation thermique des bâtiments frigorifiques et des locaux à ambiance régulée NF DTU 45. 1 est composé des parties : Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (norme homologuée NF DTU 45. 1 P1-1, avril 2023) Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (norme homologuée NF DTU 45. 1 P1-2, avril 2023) Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (norme homologuée NF DTU 45. 1 P2, avril 2023) Date du document : avril 2023 Le NF DTU 45. 1 d'avril 2023 vient réviser et remplacer le DTU 45. 1 ou NF P75-401-1 d'octobre 2021. La partie P1-1 propose des clauses types de spécifications de mise en oeuvre pour les travaux d'exécution d'isolation thermique des bâtiments frigorifiques et des locaux à ambiance régulée destinés au travail ou au stockage des produits agroalimentaires nécessitant la maîtrise de la température (de -40 °C à +40 °C) et de l'hygrométrie. Elle vise : - Les chambres à température contrôlée de hauteur inférieure ou égale à 15 m par rapport au sol extérieur du bâtiment pour les panneaux sandwich à âme en laine de roche ou polyuréthanne ; - Les chambres à température contrôlée de hauteur inférieure ou égale à 6 m par rapport au sol intérieur du bâtiment pour les panneaux sandwich à âme polystyrène expansé ; - La mise en oeuvre des panneaux sandwich dont la couleur appartient aux groupes de couleur I, II et III au sens de la norme NF EN 14509. Le présent document est applicable dans toutes les zones climatiques ou naturelles françaises. Il s'applique aux DROM avec les dispositions techniques complémentaires définies en Annexe F (normative). La partie P1-2 fixe les critères techniques de choix de matériaux utilisés pour l'exécution des travaux définis par le NF DTU 45. 1 P1-1 (CCT). Elle vise les panneaux plans, faiblement nervurés ou micro-nervurés au sens de la NF EN 14509 et son complément national XP P34-900/CN. La partie P2 a pour objet de définir les clauses administratives spéciales types aux travaux d'exécution de la mise en oeuvre de panneaux sandwich et des menuiseries isothermiques dans le champ d'application du NF DTU 45. 1 P1-1 (CCT). Dans la suite de ce document, sauf mention explicite, le terme "panneau" indique le panneau sandwich constitué d'une âme isolante solidaire de deux parements métalliques et le terme "porte" inclut le bâti, le contre-bâti, les ferrures, les garnitures d'étanchéité, etc. Les parties P1-1 et P1-2 remplacent la norme homologuée NF P 75-401-1 d'octobre 2001 et la partie P2 remplace la norme homologuée NF P 75-401-2 d'octobre 2001. Par rapport au document remplacé, la technique qualifiée de "traditionnelle" dans la version précédente du NF DTU 45. 1 (réalisation de chambres froides par doublage intérieur de murs existants, en béton ou en maçonnerie, avec isolants en plaques et enduits-ciment armé) est retirée de cette nouvelle version du NF DTU 45. 1 car elle n'est plus courante. Par ailleurs, le dimensionnement mécanique des parois, cloisons et plafonds en panneaux sandwich est établi à partir de la norme NF P34-901. Enfin, les panneaux à parements composite polyester ne figurent pas au document NF DTU 45. 1 dans la mesure où ils relèvent de la procédure d'Avis Techniques.

06/2023

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Beaux arts

Herri Met de Bles. Les ruses du paysage au temps de Bruegel et d'Erasme

Herri met de Bles (c 1500-1558) est avec Joachim Patinir et Pieter Bruegel l'un des peintres majeurs du paysage flamand du XVIe siècle. C'est aussi l'un des peintres les plus énigmatiques de l'histoire de la peinture de paysage, dont le corpus varié et abondant suscite encore de nombreuses questions. "Les ruses du paysage", première monographie d'envergure publiée sur ce peintre, nous offre une interprétation inédite des tableaux fascinants de ce peintre érudit et exégète. L'ouvrage retrace le contexte historique d'émergence des paysages flamands, celui de la ville d'Anvers qui se transforme alors en une métropole économique et culturelle internationale : lieu d'intense production artistique et éditoriale, lieu de questionnement sur le sens des Ecritures ; lieu aussi de contestation des dogmes de l'église dans un esprit érasmien - opposant la matière et l'esprit, le visible et l'invisible, affirmant la responsabilité personnelle en matière de religion et la croyance en une rédemption salvatrice par le Christ - dont les paysages religieux de Bles se font l'écho. "Les ruses du paysage" nous propose aussi une réflexion de synthèse sur un phénomène pictural qui participe activement à l'exégèse visuelle mise en ouvre par ces paysages : la présence d'énigmatiques figures anthropomorphes cachées dans la trame végétale et dans les rochers. En prenant en compte les images doubles et ambiguës de Bles, ce livre pose à l'histoire de l'art et à celle du paysage des questions fondamentales : sur le rapport de l'image au texte, de la figure et du fond, sur la fonction interprétative de l'image religieuse, sur le défi que ce phénomène représente pour une approche iconographique des oeuvres d'art qui privilégie traditionnellement la recherche de motifs, de thèmes et de significations clairement lisibles et identifiables. Loin d'être marginal et insignifiant, ce phénomène pictural se révèle être une voie privilégiée pour la compréhension des paysages de Bles, étroitement liés à la pensée d'Érasme et à l'idée chrétienne du "livre de la Nature". Rapportées à la pensée de l'analogie et du microcosme, à la tradition picturale des portraits composites d'Arcimboldo et des "têtes paysages" de Joos de Momper qu'elles anticipent historiquement, les images doubles de Bles se distinguent par leur caractère crypté et par leur rôle au sein du dispositif de la représentation : provoquer l'attention et garantir la conversion du sens littéral vers le sens spirituel. Qu'il s'agisse de l'analogie du Christ et du Silène, du songe du pèlerin ou du marchand ambulant incarnant l'attachement aux biens illusoires, de la conversion de saint Paul ou des hallucinations infernales de saint Antoine : dans chaque cas, les figures ambiguës et cachées et les protagonistes des paysages de Bles exemplifiant des états de vision variés - discernement spirituel, aveuglement, illusion - sont les composantes structurelles d'une même rhétorique de transformation de la vision à laquelle ces paysages sont voués. Bles se rendit célèbre sous le nom de "peintre à la chouette", l'oiseau de la dissimulation et du discernement qu'il cachait dans chacun de ses paysages. Karel van Mander, son biographe, qui répétait avec insistance l'anecdote de la signature figurée du peintre, entendait ainsi signifier la valeur emblématique qu'elle possède dans ses paysages, celle de l'avertissement adressé à "ceux qui ont des yeux pour voir mais qui ne voient pas".

10/2013

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Beaux arts

Résonances

Ouvres sans titre, sans auteur, les formes naturelles furent collectées à de nombreuses époques et dans différents lieux du monde. Universelles, elles apparaissent dans la diversité d'usages d'une pluralité de cultures comme les signatures matérielles d'invisibles forces, supports cultuels ou supports de contemplation, traits d'union entre le naturel et le surnaturel, le visible et l'invisible, mais surtout comme l'indice de préoccupations esthétiques. De l'homme de Néanderthal aux artistes contemporains, ces objets révèlent les rapports sensibles que nous entretenons avec les formes, les matières, et l'imaginaire lié aux substances naturelles. Séduisantes images venues des profondeurs de la terre, énigmatiques sculptures qui furent traces du vent, geste d'eau, leur réunion ouvre sur une interrogation, celle de la fabrication des apparences par le regard humain. Par notre regard, une masse confuse ou indéfinissable peut prendre forme. Ainsi, sans qu'ils aient été touchés par la main de l'homme, des objets non taillés, non modelés, bois fossile, cristal et liane deviennent matières à rêver. Leurs formes simples où composites semblent nier toute représentation du réel, mais c'est à celui qui les regarde que revient le privilège de leur donner sens. De même, parfois, faute de repères, notre imaginaire investit totalement les objets-témoins de cultures méconnues. Leurs formes revêtaient, à l'origine, une valeur esthétique, symbolique, rituelle ou autre, qui pour nous, demeure fréquemment hermétique ; elles ne sont nullement silencieuses et constituent un lieu de mystère que le regard s'essaie à décrypter dans le plaisir des jeux de l'imagination. Ces objets, vestiges de cultures souvent inaccessibles, possèdent un pouvoir d'évocation qui affirme leur présence et force notre intérêt, notre mémoire, voire notre émotion, les faisant ainsi pénétrer dans le jeu des rencontres formelles. Mais nous pouvons disposer encore plus librement des objets de nature, objets sans auteur, car ils nous offrent un espace sans l'affirmation d'un acte créatif autonome. L'absence de repères marque ici l'absence de support dialectique ? : peu nous importent les circonstances au cours desquelles ces éléments érodés, polis, patinés ou amalgamés se sont transformés en objets. Leur existence dépend d'un rapport profond avec celui qui les choisit, le regard du collecteur-collectionneur devenant l'acte essentiel, acte de création. C'est lui qui fonde ou qui annihile le pouvoir même de l'objet. Tout est lié à la qualité du regard, au rapport d'éligibilité qui s'établit. Sans doute faut-il quelque attention ou une capacité à être en état de fascination pour pénétrer ces pièces dont la densité et l'opacité font obstacle à une découverte facile et instantanée. C'est à celui qui les regarde qu'il convient de conquérir une expérience exceptionnelle. Ainsi ces objets permettent-ils de s'interroger sur les fondements de nos choix esthétiques - il n'est pas de regard pur ou objectif - et sur la genèse des oeuvres d'art. Que l'on considère les objets de nature comme étant en deçà ou au-delà de toute notion d'art, leur singularité en demeure saisissante : ils ne gênent nullement la spéculation esthétique, ils la stimulent. Dès lors qu'ils sont choisis, ramassés, donc déviés, pour pénétrer soit dans l'univers du sacré comme chez certains peuples d'Afrique ou d'Asie, ou dans le monde profane des collectionneurs, leur existence première trouve une autre nature. La diversité de ce type d'objets est sans limite. Il ne s'agit pas pour l'auteur de cet ouvrage d'établir un inventaire ou d'esquisser un panorama des objets de nature présentant quelque intérêt formel, ou suscitant la curiosité. Yves Le Fur se propose non pas de les isoler dans un hypothétique univers de "? formes absolues ? ", mais de les situer par rapport à notre regard sur les oeuvres d'art. Les "? oeuvres ? " dont il est question ici ont acquis une dimension poétique ou spirituelle. N'est-ce pas notre vocation la plus secrète, transgresser les limites du définissable pour accéder peut-être, à l'intemporel ??

02/2023