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Champlieu. Berceau des chars français 1916-1918

Extraits

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Histoire de France

La presse clandestine dans le Nord occupé (1914-1918)

La Première Guerre Mondiale engendre un essor extraordinaire de la propagande dans les territoires occupés de France et de Belgique. Les autorités allemandes entendent ainsi faire adhérer la population à ses buts de guerre. En réaction, un groupe de jeunes enseignants des Facultés Catholiques de Lille et de l'Institut Technique roubaisien créent et développent une presse clandestine diffusée de janvier 1915 à décembre 1916 sous des titres divers, de La Patience à l'Oiseau de France. Ce journal connaît une audience certaine avant de voir ses protagonistes arrêtés et déportés. Cet acte de résistance, restitué ici pour la première fois, nous éclaire sur un aspect souvent évoqué mais jamais véritablement analysé de la Grande Guerre. Il dessine aussi, en creux, les craintes et les espérances d'une population opprimée sous le joug de l'ennemi.

03/2014

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Histoire de France

Le Havre 1914-1918. Les carnets d'Edmond Derome

Imprimeur, bibliophile et fin lettré, le havrais Edmond Derome (1881-1976), a rédigé, durant la Grande Guerre, un journal quotidien jusqu'alors resté inédit. Quoiqu'écrit, suivant ses propres termes, sans "aucune prétention littéraire" et dans l'unique but "de conserver fidèlement, pour [lui] seul, des souvenirs précieux autant que douloureux" , la lecture de ce journal fait entrer Edmond Derome dans le cercle des écrivains havrais. S'il existe d'autres témoignages situant Le Havre dans la première guerre mondiale, Edmond Derome est un des rares à avoir raconté au quotidien, de 1914 à 1919, la vie de la cité portuaire, base arrière des troupes alliées, partagée entre nouvelles et rumeurs du front et interrogations autour d'une guerre qui semble n'en pas finir. Ce témoignage vivant et angoissant, initiatique même, apporte un éclairage sur la vie locale dans un Havre bouleversé par l'afflux des troupes et les effets de la guerre, quoique situé à plusieurs centaines de kilomètres du front. Transcrit et annoté, agrémenté de plus de cent cinquante illustrations, cet ouvrage reproduit en outre pour la première fois l'intégralité des aquarelles de l'artiste havrais Jean Biette qui, durant la Grande Guerre, peignit avec finesse des scènes de la vie havraise. Cette collection d'une quarantaine de vues, conservée à la Chambre de Commerce du Havre, rend leurs couleurs aux scènes brossées par Edmond Derome.

10/2014

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Sciences historiques

La Charente-Maritime dans la Grande Guerre 1914-1918

En août 1914, le département de la Charente-Maritime – appelée alors Charente-Inférieure – paraît bien éloigné de la ligne de front. Et pourtant, dès les premiers mois, il s'avère tout proche du théâtre des opérations, car la guerre ne se joue pas que dans les tranchées ; elle se joue aussi sur mer. La Charente-Maritime, avec son littoral et ses ports (Rochefort, La Rochelle-La Pallice), ainsi que son arrière-pays agricole et industriel, tient un rôle stratégique de premier plan. Pendant plus de quatre ans, elle participe à l'approvisionnement des troupes en vivres, en munitions, en matériel militaire. Elle prend part à la guerre maritime. Ses ports servent de plate-formes de débarquement pour des vagues ininterrompues de combattants et de victimes : réfugiés, blessés, prisonniers, soldats en transit – Français mais aussi étrangers de toute l'Europe, d'Afrique, d'Extrême-Orient et d'Amérique. Ils contribuent également à l'approvisionnement du territoire français en matières premières, en produits manufacturés et en denrées alimentaires. Mais ce sont aussi les communes de l'intérieur qui sont affectées en accueillant sinistrés des zones de conflit, militaires en convalescence ou prisonniers de guerre assignés à des tâches d'intérêt collectif. La société traditionnelle est bouleversée par la durée et la violence du conflit, les réquisitions, les privations, la présence massive d'étrangers, l'absence des mobilisés que remplacent épouses, prisonniers et travailleurs étrangers. L'économie est orientée vers l'effort de guerre : la production agricole est destinée aux combattants ; les usines sont reconverties pour la livraison d'équipements militaires, les hôtels transformés en hôpitaux. Dès 1917, le département accueille des bases américaines qui contribuent à sécuriser le littoral face aux sous-marins allemands... et à faire connaître le jazz en France.

12/2018

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Sciences historiques

En guerres. Nantes & Saint-Nazaire 1914-1918 / 1939-1945

Traumatismes majeurs, Première et Deuxième guerre mondiale constituent les marqueurs du XXe siècle. A l'heure des commémorations du centenaire de la Grande Guerre et du soixante-dixième anniversaire des bombardements de 1943, l'ouvrage raconte, à travers ces deux conflits fondamentalement différents, ce que la guerre est aux civils. Les objets qui ont traversé le siècle jusqu'à nous en témoignent : artisanat des tranchées, photographies du front et de l'arrière, correspondances de poilus, puis objets évoquant la présence de l'occupant, la Résistance, la collaboration, les bombardements, chacun contient un morceau de guerre - autant d'histoires d'hommes et de femmes, qui nous disent la séparation, la peur, le deuil, l'incompréhension, le courage, la solidarité, l'exemplarité, la lâcheté, l'abandon, la trahison... A la fois singuliers et emblématiques, plus forts que des discours, ils dressent un tableau contrasté et terriblement humain de ce que vécurent alors au quotidien Nantais et Nazairiens.

03/2013

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Histoire et Philosophiesophie

Marie Curie. Portrait d'une femme engagée 1914-1918

Marie Curie était une femme insaisissable, cadenassée. Le récit de ses activités, parfois clandestines, durant la Première Guerre mondiale, éclaire d'un jour nouveau la face méconnue de ce personnage célèbre : son engagement et son humanité. En août 1914, Marie Curie est une femme seule. Ses découvertes, ses deux prix Nobel sont derrière elle, et son époux Pierre est mort depuis huit ans. Ce qu'elle va entreprendre durant ces quatre années de guerre, sur les lignes de front, au plus près des blessés, la rappelle à la vie. Elle fait acheminer vers l'avant, malgré le risque et contre les autorités, le matériel et les techniques des rayons X qui vont permettre la localisation, et donc l'extraction, des éclats d'obus. Mais pour y parvenir, il lui faut tricher, défier les règles, se battre, et oser emmener sa fille Irène, dix-sept ans, sur les routes en guerre, puis la lâcher, seule, dans des hôpitaux de l'avant. Bilan de cette guerre de Marie Curie : vingt voitures radiologiques sur le front, plus de deux cents postes fixes dans les hôpitaux, cent quatre-vingts manipulatrices radio formées dans son école. Plus d'un million de soldats furent secourus par ses installations, mille d'entre eux de ses propres mains. Elle révèle dans un texte inédit ce que ces faits de guerre lui ont apportés : "une grande douceur". Bien des archives consultées par Marie-Noëlle Himbert n'avaient jamais été exploitées ; certaines, issues des documents personnels de la famille du Pr Claudius Regaud, étant même jusqu'ici inconnues. Cent ans après, Marie Curie, sa fougue, son insolence, son génie viennent encore nous toucher.

11/2014

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Histoire de France

Journal de Guerre (31 juillet 1914 – 23 mai 1916)

René Johannan Samuel Lisbonne est né à Paris le 6 octobre 1881. Son père meurt alors qu'il n'a que 5 ans. A la fin de ses études, son oncle l'emploi dans sa maison d'édition, spécialisée en philosophie : la "Librairie Félix Alcan" qui deviendra, en 1910, "Librairie F. Alcan - R. Lisbonne" . Son catalogue, riche de 20. 000 titres, compte parmi ses auteurs Henri Bergson, Emile Durkheim, Gabriel Monod, Pierre Janet... C'est l'une des quatre maisons d'édition qui rejoint les Presses universitaires de France (PUF) en 1934. René Lisbonne y sera directeur de collection jusqu'en 1939, date à laquelle la loi lui interdit d'exercer parce que juif. Il épouse le 18 octobre 1911 Marthe Netter (1892-1940), fille du professeur Arnold Netter. Un enfant naîtra de cette union : Jean Lisbonne né en 1912. Pendant la Première Guerre mondiale, il commande avec le grade de capitaine le 5e Bataillon du 254e R. I. Fait prisonnier par les allemands à Cumières en 1916, il passera sa captivité à Reisen in Posen (Possnan - Pologne). Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est de nouveau mobilisé. En 1940, il entre en résistance et rejoint le réseau Marco Polo, en Auvergne, où il est chargé du regroupement et de l'acheminement clandestins des belges et des hollandais pour rallier les Forces combattantes alliées. Arrêté par la Wehrmacht le 19 mars 1943 à Châteauneuf les bains, il est interné au mitard de la "mal coiffée" à Moulins, puis à Fresnes. Il sera ensuite déporté au camp de concentration Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin) où son gardien, le SS Ehrmanntraut, le battra à mort avant de lâcher ses chiens sur lui. René Lisbonne meurt le 28 juillet 1943.

03/2018

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Romans historiques

Le cahier de l'absence. 08/1914-11/1918

"La guerre tue les hommes et révèle les femmes" dernière phrase de ce roman construit autour de deux témoignages, ceux de Georges et de Rose, son épouse. Georges a été, à sa demande, mobilisé en août 1914 en tant que spécialiste des réseaux téléphoniques et télégraphiques. Il travaille à l'arrière et dans les zones de combats. Dans ses lettres à son épouse il raconte son quotidien, une correspondance très personnelle qui livre le témoignage pertinent, critique, à la fois dramatique et plein d'humour, d'un civil au milieu des militaires dans une guerre devenue peu à peu ordinaire. Rose tient depuis longtemps un carnet de notes personnelles. Le départ de son époux transforme son quotidien. Son carnet de notes en devient le témoin. Les récits de ces deux êtres attachants et généreux se complètent et se croisent sans nécessairement s'interpeller.

04/2018

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Histoire de France

Lettres d'un syndicaliste sous l'uniforme, 1915-1918

Personnalité importante du syndicalisme révolutionnaire en France, fondateur des revues La vie ouvrière (1909) et La Révolution prolétarienne (1925), Pierre Monade (1881-1960) est un antimilitariste et internationaliste convaincu. En décembre 1914, écoeuré par la guerre et le ralliement des organisations révolutionnaires à l'Union sacrée, il démissionne du Comité confédéral de la CGT et opte pour l'organisation et le regroupement des militants et militantes engagés contre la guerre. Début 1915, il est contraint de rejoindre le 252e régiment d'infanterie à Montélimar. Il y reste un an avant de partir pour le front, où il sera aux premières lignes. Les lettres qu'il y écrit nous plongent au cour de l'agitation syndicaliste et socialiste de l'époque. S'y lisent les incertitudes causées par le conflit mondial mais, également, la détermination d'une partie du mouvement ouvrier à organiser l'action révolutionnaire de l'après-guerre, en dépit de la censure et de la répression. Ces lettres manifestent à la fois l'horreur de la guerre et le combat à mener pour s'y opposer.

09/2018

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Histoire de France

1914-1918 les marins pêcheurs sous le feu ennemi

Nous sommes en 1914, la guerre est déclarée. Les marins pécheurs sont pour la plupart mobilisés et les ports de pêche sont désertés. Qui sont ces hommes qui, au risque d'une rencontre souvent fatale avec une mine dérivante ou un sous-marin ennemi, vont porter sur leurs épaules la responsabilité de faire fonctionner une industrie indispensable au ravitaillement alimentaire du pays ? Alors que le conflit s'éternise, quelles mesures les autorités maritimes, militaires et civiles, vont-elles prendre pour protéger ces pécheurs et concilier les intérêts de la défense avec ceux d'une activité économique devenue essentielle pour nourrir la population ? Combien de drames vont se dérouler avec leurs conséquences sur les plans économique et humain ? Autant de questions auxquelles l'auteure tente de répondre dans cet ouvrage.

11/2018

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Histoire internationale

Les exilés belges en France, 1914-1918. Histoires oubliées

Durant la Grande Guerre, 350 000 Belges se sont exilés en France. Après avoir traversé cette épreuve loin de leur terre natale, ces "Belges du Dehors" ont été accusés d'avoir échappé aux terribles souffrances de l'occupation brutale subie par les "Belges du Dedans". En France pourtant, certains, dont les membres du gouvernement en exil, ont activement participé à la logistique de leur armée en guerre. D'autres ont permis aussi le maintien de l'activité économique de leurs régions d'accueil, privées des hommes mobilisés au front. La plupart ont fait preuve, entre eux, d'une solidarité exceptionnelle. A l'heure où la figure du réfugié questionne plus que jamais, ce livre met en lumière l'inventivité et le courage des exilés belges de 14-18.

03/2017

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Histoire de France

Vivre à l'arrière du front. Vosges 1914-1918

Jusqu'à présent encore fortement absents l'historiographie vosgienne, les civils retrouvent enfin dans cette imposante étude d'Anne Peroz la place centrale correspondant à leur rôle fondament tout au long de la guerre 1914-1918. Dans ce monde en guerre, à l'intérêt général repensé pour elle, les Vosgiens sont pris en tenaille entre un patriotisme assumé et des contraintes innobrables, absolues, justifiées par un péril national porté sur son sol même,

12/2015

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Philosophie

Le pacifisme et la révolution. Ecrits politiques 1914-1918

Monsieur, mon projet - considérablement plus économique et plus humain que la présente manière de conduire la guerre - est le suivant : que les grandes puissances de l'Europe s'accordent pour que les garçons, sitôt atteint l'âge de dix-huit ans, soient répartis par tirage au sort en trois classes, la première incluant la moitié d'entre eux, les deux autres un quart chacune. La classe incluant une moitié sera exécutée sans douleur dans une salle d'exécution. Quant aux deux autres classes, les garçons de la première seront privés d'un bras, d'une jambe ou d'un oeil, à la discrétion du chirurgien ; ceux de la seconde seront exposés jour et nuit à des bruits assourdissants jusqu'à être affligés d'une détresse nerveuse : folie, aphasie, cécité mentale ou surdité ; après quoi ils seront libérés pour former l'humanité future de leur pays (Lettre au Times, 20 avril 1916).

04/2014

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Première guerre mondiale

Les exécutions sommaires 1914-1918. Un non-dit historique ?

Longtemps, les soldats français fusillés pour l'exemple restèrent dans l'oubli. Les quelques procès en réhabilitation comme ceux des fusillés de Souain et Vingré laissèrent dans l'ombre la majorité des soldats exécutés. Le sujet des exécutions sommaires fut méconnu et largement occulté après la Première Guerre mondiale. Pendant toute la guerre, le régime politique de la France resta une République démocratique reposant sur des principes fondamentaux des droits du citoyen et du droit à un procès équitable en cas d'infraction militaire. Or, une exécution sommaire par ordre ou par emportement est par définition une procédure extra judiciaire contraire à ces valeurs. Malgré une impitoyable censure militaire pendant et juste après la guerre, quelques exécutions sommaires filtrèrent dans la presse écrite et aboutirent grâce à l'action des familles et de la Ligue des droits de l'Homme à des procès en réhabilitation. Nous avons dénombré 116 exécutions sommaires durant la guerre.

06/2021

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Histoire de France

Châlons-en-Champagne. Une ville de l'arrière-front au coeur de la Grande Guerre

L'histoire des grandes villes en guerre en 1914-1918 a fait l'objet de nombreuses publications, qu'il s'agisse des capitales — Paris, Londres, Berlin — ou des villes bombardées comme Arras ou Reims. En revanche, le cas d'une ville moyenne, préfecture d'un département, à proximité du front, a rarement été examiné. C'est l'objet de cet ouvrage, qui aborde la question dans toute sa diversité : comment Châlons (alors sur Marne) a-t-elle vécu cette guerre ? Plusieurs dimensions font l'originalité de la Préfecture de la Marne dans le conflit. Avant même d'être une ville de l'arrière-front, Châlons est la capitale de l'état-major de la 6e région militaire (RM). Dans le cadre de la mobilisation de début août 1914, cette structure de la RM s'avère capitale ; elle est notamment évoquée à travers la mobilisation à Châlons de deux Maurice célèbres : Genevoix et Ravel. Après les affres de la bataille des frontières et la courte occupation allemande, Châlons s'installe dans la guerre de positions en accueillant l'état-major de la 4e Armée française, qui joue un rôle essentiel à plusieurs reprises dans l'ensemble des opérations militaires. En 1915, 1917, 1918 notamment, cette armée est au coeur de lourdes opérations. Châlons se trouve à nouveau bombardée en 1918. Durant la "guerre installée" que constitue le front fixe des Vosges à la mer du Nord entre 1915 et 1918, la présence militaire à Châlons est considérable : jusqu'à 20% de la population. C'est toute la vie de la cité qui est touchée par la forte présence militaire française, venant en rythmer la vie quotidienne, et les comportements des autorités civiles et religieuses, comme le fonctionnement public et privé. En 1918, les soldats américains débarquent massivement dans la ville. Cet ouvrage rend enfin justice à une ville dont le rôle durant la Grande Guerre est souvent ignoré, notamment au travers de son rôle fondamental dans la prise en charge des blessés à proximité du front.

10/2019

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Critique littéraire

Correspondance. (1919-1938)

Cette correspondance inédite fait revivre vingt ans de l'histoire de Dada et du surréalisme au fil des échanges entre deux acteurs majeurs. Des noms d'écrivains - Tzara, Aragon, Crevel, Char, Péret et d'autres - traversent ces pages, ainsi que ceux de peintres, Max Ernst et surtout Dalí. On y voit l'histoire des revues s'enrichir de nouveaux épisodes. L'auteur de Capitale de la douleur et de L'amour la poésie a donné à la poésie surréaliste son plus pur éclat, sa participation aux côtés de Breton à la vie palpitante du mouvement se révèle primordiale. Les enthousiasmes alternent avec les aveux de détresse absolue dans le dialogue de deux êtres réunis par une amitié sans réserve. Relation dont l'un et l'autre mesureront rétrospectivement le caractère exceptionnel. "J'ai cru, comme en aucun autre, à ton amitié, à ta compréhension profonde de ce que nous voulions" , écrit Breton à Eluard en mars 1936. A partir de cette année, les engagements révolutionnaires dictés au départ par la même et intransigeante passion les conduisent peu à peu vers des choix opposés. Rejoignant une aspiration de jeunesse vers la fraternité humaine, Eluard va en chercher l'incarnation du côté du Parti communiste auquel il adhérera pendant la guerre alors que les yeux de Breton se seront définitivement dessillés lors du premier Procès de Moscou. Sous nos yeux, la correspondance se fait la chronique d'une rupture.

12/2019

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Correspondance

Correspondance 1913-1948

Correspondre n'a jamais été mot aussi juste pour désigner l'activité épistolaire, tant les lettres de Gabriel Bounoure et d'André Suarès sont dans la plus vive adéquation quant à l'art d'écrire et à l'intelligence du coeur. Qui est Gabriel Bounoure ? Un conseiller culturel en poste au Liban et en Syrie, mais surtout un grand critique littéraire, notamment à la Nouvelle Revue française, le plus méconnu et le plus discret de tous. Paul Claudel a eu pour lui ce mot éloquent : "On écrirait volontiers un livre pour vous faire écrire une page". L'oeuvre d'André Suarès, maître trop secret de la littérature française, semble pâtir de sa prolixité et du caractère orageux de l'écrivain. Mais son Voyage du Condottière suffit, pour les amoureux du style, de l'art et de l'esprit, à le placer au centre de la bibliothèque de tout gentilhomme-lecteur. Cette correspondance inédite, enfin dévoilée, rend justice à l'un comme à l'autre. C'est une introduction immersive à l'oeuvre de Suarès comme un manuel de critique littéraire, le témoignage d'une amitié profonde et sincère, l'occasion d'un renversement généreux des rôles de maître et de disciple, un portrait et un autoportrait de Suarès, un lieu de méditations et enfin l'expression chevaleresque d'une quête spirituelle partagée par deux âmes libres et ardentes. Entre 1913 et 1948, leurs échanges sont traversés par les échos de deux guerres mondiales (sublimes lettres du capitaine Bounoure), les difficultés morales, physiques et matérielles : et toujours la poésie s'éprouve comme le seul refuge et la seule consolation pour les temps obscurs. Cette édition a été établie, présentée et annotée par Edouard Chalamet. Cette édition a été établie, présentée et annotée par Edouard Chalamet-Denis. Elle comporte une chronologie croisée, un essai de Gabriel Bounoure ("Dernière parole de Suarès") et un index des noms et des oeuvres.

01/2023

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Critique littéraire

Correspondance 1919-1961

" Je comprends pourquoi Paulhan ne goûte pas ma peinture. Elle est trop vraie. Il se meut dans un univers abstrait et ne voit rien autour de lui, que des idées. C'est un autre Zénon d'Elée. Pas la peine de lui prouver le mouvement en marchant, il ne vous voit pas marcher." Ces lignes trouvées dans un carnet d'André Lhote donnent le ton des quelque six cents lettres échangées entre le peintre, qui fut le premier critique d'art de La Nouvelle Revue française, et Jean Paulhan, directeur de la prestigieuse revue. Voici quarante ans de conversations intimes entre deux personnalités, au faîte de leur maturité, qui s'interrogent, s'affrontent, mais toujours se comprennent. Entre les deux amis, aucune flagornerie, plutôt de la complicité, ils débattent. Tout en bataillant pour la parution régulière de chroniques artistiques dans La NRF, Lhote trouve en Paulhan un interlocuteur redoutable, grand amateur de peinture. Petit à petit celui-ci, recherchant dans le langage plastique une nouvelle approche du monde des idées, commencera à écrire sur la peinture. Ces discussions, presque ininterrompues, nous offrent un véritable panorama des grands courants de la pensée artistique et des polémiques qui ont marqué le vingtième siècle. La correspondance nous livre tout sur les deux amis : les péripéties de leur vie domestique, leur vision de la politique en ce siècle tourmenté par les guerres et les après-guerres, leurs engouements, leurs querelles, leurs dissentiments, et finalement l'éloignement de deux silhouettes qui partent vers leur destin sans se douter du secret qu'elles ont dévoilé.

04/2009

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Poésie

Poésies. 1913-1926

Les expériences auxquelles va se livrer Éluard entre Le devoir et l'inquiétude (1917) et Les dessous d'une vie (1926) n'ont pas pour but d'affirmer l'originalité ou la virtuosité d'un écrivain, d'aiguiser ou de souligner sa singularité, ni de créer "un frisson nouveau" pour les "connaisseurs". Éluard n'est pas non plus à cette époque "à la recherche de lui-même", comme on dit. Tout se passe au contraire comme s'il s'était trouvé d'emblée, en même temps qu'il prend congé de Grindel pour adopter le nom de sa grand-mère. La voix la plus éluardienne se fait entendre dès le début, inimitable comme eau de source, effervescente de limpidité, volubiles et lisses vocalises de bulles d'oxygène naissant.

10/2007

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Critique littéraire

Correspondance 1919-1968

Les lettres échangées entre le fondateur des Éditions Gallimard et son principal conseiller littéraire, rédacteur en chef puis directeur de La Nouvelle Revue française, placent le lecteur au coeur d’un demi-siècle d’édition et de littérature. Jean Paulhan estimait que sa « vie véritable » avait commencé ce jour de 1919 où Gaston Gallimard était venu, avec Jacques Rivière, lui proposer d’entrer à la NRF ; et Gaston Gallimard sut lui dire sa profonde gratitude, doublée d’un sincère et amical sentiment de proximité : « Depuis la mort de Jacques Rivière, la NRF, la maison, c’est vous et moi. » ; ou encore : « Si je ne savais que vous détestez les grands mots, c’est bien mieux et bien plus souvent que je vous ferais sentir que vous êtes l’homme que j’admire et que j’aime le plus, le seul en qui j’ai une aveugle confiance ». Il reste qu’entre les deux éditeurs, dont l’échange épistolaire prolonge la quotidienne conversation, le dialogue ne fut pas toujours aisé ; ils s’opposèrent sur la question de la vocation, de l’indépendance et du renouvellement de la revue, puis, au soir de leur vie, finirent par s’éloigner. Mais de Malraux à Gracq, de Sartre à Sollers, de Caillois à Blanchot, comme de Supervielle à Audiberti, c’est toutefois la littérature et son dévoilement critique qui forment le seul horizon de cet exceptionnel dialogue, les deux hommes s’attachant, derrière une même enceinte, à leur oeuvre éditoriale commune.

11/2011

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Littérature française

Un soldat de France : lettres d'un médecin auxiliaire, 31 juillet 1914-14 avril 1917 (Éd.1919)

Une promenade aux bruyères de SucyDate de l'édition originale : 1880Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

09/2014

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Sciences historiques

Le char Saint-Chamond

Le char Saint-Chamond, engin raté et presque incapable de se déplacer en tout-terrain, ce qui est un comble pour un char d'assaut, n'a été produit qu'en raison d'une guerre d'influence au sein de l'état-major français. Malgré ses défauts, il est commandé a 400 exemplaires, qui permettent de former douze groupes de chars Saint-Chamond (AS 31 à AS 42). Ils sont engagés seulement quatre fois durant le conflit : à la ferme de Laffaux en mai 1917, à la Malmaison en octobre 1917, à la bataille du Matz, en juin 1918 et enfin, les 18 et 19 juillet 1918. Il sera remplacé ultérieurement par des chars britanniques Infantry Tank Mk V, très supérieurs en tout-terrain. Ce livret de 32 pages, illustré d'excellentes photographies d'époque et d'illustrations en couleur de Jean Restayn fait partie d'une série de monographies parues chez Ysec Editions : Le Char léger Renault, L'Infantry Tank Mark I, IV, et V, Le Char Schneider, Le Canon de 75, L'Argonnenbahn...

03/2018

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Littérature française

Un pays et des hommes. Carnet de route (1915-1919)

Un pays et des hommes 1915-1919 est l'extrait de l'important Carnet de route de Charles Baudouin (1893-1963) qui couvre les années 1910 à 1963. Le jeune philosophe nancéen arrive à Genève à 22 ans, en octobre 1915, pour enseigner à l'Institut J.-J. Rousseau. Ecole des sciences de l'éducation. Devenu psychanalyste, il fonde en 1924 l'Institut de psychagogie et publie de nombreux ouvrages de psychologie (souvent réédités). Connu aujourd'hui comme un précurseur de la multi-thérapie, il l'est moins comme écrivain et poète malgré la publication de son vivant de romans et de poésies. L'édition d'une partie du manuscrit Un pays et des hommes récrit en 1929, puis en 1942 et en 1952, dévoile un processus d'écriture, mais aussi une réalité à chaque fois retrouvée, complétée, analysée au fil du temps : celle des années de guerre vécues depuis Genève et en parcourant la Suisse. Un précieux témoignage sur le contexte culturel et politique en temps de guerre, sur les personnalités souvent réfugiées ou pacifistes, telles que Romain Rolland et Stefan Zweig, qui ont marqué l'histoire locale d'un pays traversé par des tensions partisanes, mais aussi des espoirs d'un monde pacifié dont Genève sera le symbole. Trois auteures complètent par trois études, historique, sociale et littéraire, ce document passionnant et jusque-là inédit.

11/2014

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Histoire de France

Dans le dos des Allemands (1914-1918). Héros et exploits de la résistance

Vingt portraits de résistants connus ou méconnus de la guerre 14-18. Une passionnante histoire d'espions, de saboteurs et de passeurs de frontiéres.

03/2014

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Première guerre mondiale

René Bazin, témoin de la Grande Guerre. Tome II, 1916-1918

Pendant toute la Grande Guerre, René Bazin écrit l'éditorial du quotidien l'Echo de Paris dans lequel il communique à des centaines de milliers de lecteurs, une ou deux fois par semaine, son vaillant optimisme pour la régénération de la France ; il met la fine lame de son épée d'académicien au service de la France et de l'Eglise, soutenant les âmes chrétiennes qui veulent s'attacher à quelque chose de plus solide qu'un vain patriotisme républicain. Par l'abondant courrier qu'il reçoit et qui nourrit ses réflexions — dont de nombreux exemples sont reproduits — il nous apprend beaucoup sur l'état d'esprit des combattants et la vie à l'arrière. Il insiste sur les ressources morales à préserver, sur les réformes juridiques, économiques et sociales nécessaires pour obtenir la paix civile après la victoire militaire. En rappelant les erreurs passées, il cherche à unir toutes les forces françaises et prépare une nouvelle organisation pour la France de l'après-guerre. Ses méditations sont plus que jamais d'actualité : le refus du christianisme et ses conséquences sur l'état de la civilisation ; les fautes des gouvernements sectaires qui mettent la France en péril.

05/2021

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Poches Littérature internation

Le Village oublié. Bagnard en Sibérie, 1915-1919

Que faire lorsque l'avenir ne propose plus que massacres, démences, colonnes de prisonniers et wagons à bestiaux ? A quoi se raccrocher lorsque triomphent les totalitarismes, les peurs et le froid ? Condamné à mort en 1914, puis au bagne, la pendaison étant "provisoirement commuée en bannissement perpétuel en Sibérie", le jeune Theodor Kröger, une fois libre, participe à l'extraordinaire aventure d'isoler un village russe du reste du monde. Cacher les chemins. Transformer les forêts en labyrinthes. Disparaître des cartes pour échapper au chaos... Combien de temps ? Le Village oublié, best-seller mondial à sa publication en 1950, témoigne de cette incroyable histoire. C'est aussi un chant dédié aux mystères de l'âme russe ainsi qu'à la taïga, seule capable de résister à la folie des hommes...

04/2012

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Histoire de France

Front d'Orient. 1914-1919, les soldats oubliés

Révélé au grand publie en 1996 par le film de Bertrand Tavernier, Capitaine Conan, (d'après roman de Roger Vercel), le Front d'Orient a largement constitué un angle mort des représentations collectives dans notre pays. Il n'en va pas de même dans les Balkans où les plaies du passé et des nationalismes blessés ne sont pas toujours cicatrisées. "Catastrophe nationale" en Bulgarie, "catastrophe nécessaire" en Roumanie, la Première Guerre mondiale demeure en Hongrie un "passé qui ne passe pas" : tous les 4 juin, date anniversaire du traité de Trianon (1920), des manifestations nationalistes y rappelle le souvenir de la "grande Hongrie", dépecée ce jour-là. En Serbie, on se divise encore sur la question de savoir si Prinzip, l'homme qui assassina François-Ferdinand à Sarajevo le 28 juin 1914, était un héros ou non. La Turquie, entre nationalisme et mauvaise conscience, commémorait en avril 2015 la grande victoire des Dardanelles, tout en occultant le génocide arménien. En Grèce, enfin, cette guerre reste le prélude du conflit gréco-turc (1919-1922) dont les blessures ne sont pas tout à fait refermées. La Première Guerre mondiale, cent ans après, demeure donc, à l'est de l'Europe, un champ de bataille politique. Avec l'ambition de dépasser les clivages nationaux et de multiplier les regards, ce livre, issu du colloque international réuni au musée d'histoire de Marseille en décembre 2014, oeuvre à une dé-nationalisation de l'écriture de la guerre et, tout en faisant ressurgir l'histoire de l'armée d'Orient et de ce front oublié, cherche à sortir le conflit du cadre franco-français (ou franco-allemand) et à lui restituer sa pleine dimension.

01/2017

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Première guerre mondiale

L'odyssée d'un transport torpillé (1914-1917)

L'Odyssée d'un transport torpillé se présente comme un ensemble de lettres écrites entre août 1914 et janvier 1917 par le second du cargo Pamir à son meilleur ami, mobilisé comme canonnier sur un cuirassé de l'Etat. Au fil des missives, nous suivons les déplacements permanents du navire dans les mutations les plus variées : charbonner la flotte en Adriatique, apporter du matériel en Russie alliée, transporter des troupes coloniales anglaises ou rapatrier des troupes coloniales françaises, participer à l'expulsion des ressortissants allemands du Maroc, aller chercher du fer aux Etats-Unis... Les mois passant, la mer devient de plus en plus dangereuse, jusqu'à la décision du Kaiser en février 1917 de mener la guerre sous-marine à outrance. Le ton direct et sans langue de bois des lettres montre aussi l'exaspération croissante des équipages marchands et leur sentiment d'être abandonnés à leur destin, sans armement, confrontés à une permanente minimisation de la menace par l'état-major de la marine. La mer est pourtant devenue un champ de bataille tout aussi meurtrier que celui de Verdun ou de la Somme, mais dont personne ne parle alors que tout le ravitaillement passe par la voie maritime. Le grand récit d'une guerre oubliée, couronné par le prix Femina 1917.

04/2021

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Première guerre mondiale

I wojna światowa (Tom 2). 1915-1917, impas

Zima 1915 roku Europa znalazla sie w impasie. Powszechne bylo zdumienie, ze I wojna swiatowa wciaz trwa - wszyscy spodziewali sie, ze walki wkrótce sie skoncza. Jednak wojna rozrosla sie i przybrala skale przekraczajaca wszelkie oczekiwania i pochlonela juz okolo miliona ofiar. W miare uplywu czasu nastepowala wieksza mobilizacja w kraju, wiecej innowacji technologicznych na polu walki i coraz wiecej panstw alianckich bioracych udzial. W ciagu zaledwie 50 minut odkryjesz, co wydarzylo sie w latach w srodku wojny i zrozumiesz jego decydujacy wplyw na wynik konfliktu. Ta prosta i pouczajaca ksiazka zawiera dokladne omówienie kluczowych momentów w srodkowych latach wojny, w tym osiagnietego impasu, traktatu pokojowego Rosji z Niemcami (traktat brzesko-litewski) oraz wejscia Stanów Zjednoczonych do wojny. Zawiera równiez pelny przeglad sytuacji w latach 1915-1917, poszukiwania przelomu i punktu zwrotnego w 1917 roku, dajac Ci wszystkie najwazniejsze informacje na temat tego kluczowego okresu I wojny swiatowej.

03/2023

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Beaux arts

Lettres à Alice (1914-1919). Correspondance de guerre

D'une malle en osier oubliée est sorti un trésor de guerre. Plus d'une centaine de lettres, inédites, écrites de la main de Derain, toute une correspondance des années de guerre adressée à sa " chère Alice " . Des courriers en mauvais état, à l'écriture irrégulière, tracée avec une encre souvent effacée par l'humidité, mais qui enrichissent prodigieusement la masse épistolaire des années 1914-1919. Décryptées, transcrites et classées, ces lettres disent le quotidien du soldat Derain pendant les quatre années de guerre : ses premiers élans, ses déceptions, son désoeuvrement et ses peurs, sa solitude, sa frustration de ne pas participer à la vie artistique parisienne, ses tentatives, par Alice interposée, de s'inscrire sur le marché de l'art. Elles nous parlent aussi d'un homme que la guerre sépare de sa famille et de ses proches. Les propos de Derain révèlent le caractère affirmé d'Alice, sa compagne, qui deviendra sa femme en 1926. Son esprit libre causait parfois bien du tourment à André, mais il lui avoue en 1917 qu'elle est " le seul être humain dont [il] recherche le vrai suffrage " . Ce volume réunit 254 lettres écrites par André Derain à Alice. Témoignage exceptionnel d'un Français dans la Grande guerre, il est aussi une chronique de la scène artistique racontée d'une plume sensible par un artiste d'une rare intelligence. En coédition avec le Centre André Derain et le Centre Georges Pompidou. Avec la collaboration scientifique du musée de la Grande guerre du pays de Meaux. Ouvrage publié sous la direction de Geneviève Taillade et Cécile Debray. Edition établie, présentée et annotée par Christina Fabiani et Valérie Loth.

10/2017

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Première guerre mondiale

Lettres de guerre d'un artilleur

Le jeune étudiant qui s'engage à la mairie de Versailles, le 9 décembre 1914, pour la durée de la guerre, pouvait-il imaginer qu'il ne connaîtrait le retour à la vie civile qu'en septembre 1919, avant d'être à nouveau mobilisé, vingt ans plus tard ? Les quelque deux cents lettres sélectionnées dans ce livre couvrent, pour l'essentiel, la période où Maurice Ferrant se trouve sur le front, entre août 1915 et février 1916, au 3e puis au114e régiment d'artillerie lourde ainsi que les moments cruciaux de mai à juin 1940, alors qu'il sert au 407e régiment d'artillerie antiaérienne de Paris.

06/2022