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Boulanger/mousse

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Littérature française (poches)

Le miroitier

Sans souci du qu'en-dira-t-on, délibérément à l'écart, mais sans orgueil, la cité d'Aussoy-sur-Orbe suit le conseil de Florian : " Pour vivre heureux vivons caché. " La célébrer, c'est donc lui déplaire. Le miroitier Médard offre à chacun de ses concitoyens le miroir qui lui convient. Le sien, venu de sa famille, lui joue pourtant des tours... Il finit par avoir des doutes et des remords. Sa mère lui aurait-elle menti ? Le bonheur de tous ces drôles qui aiment tant se regarder est alors en danger. L'épouse Médard, danseuse polonaise en rupture de frontière, la seule étrangère, va sauver la ville. Elle sait que le mensonge est indispensable à la vie. Aussoy-sur-Orbe gardera son tic-tac intime, montre glissée dans un corsage polisson, loin du bruit, des honneurs, des charités truquées, des glorieux desseins et des désastres.

03/2001

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Littérature française

Nouvelles Volume 4 : Connaissez-vous Maronne ? Les jeux du tour de ville. Les noces du merle. La rose et le reflet

Dans ces quatre livres réunis en un volume, Daniel Boulanger guette sa proie comme un chasseur. Il attend le moment où, se croyant seuls, les êtres laissent apparaître une autre vérité : celle de l'imaginaire". Pour Edouard Clamerand, assis dans le bureau du commissaire de police, le bruit de la machine à écrire que sert une demoiselle un peu trop peinte et sur le retour lui rappelle le cliquetis d'une bataille de soldats de plomb, quand tous les fantassins tombaient sous l'obus qu'il leur lançait de l'autre bout de la chambre. Il se revoit couché à plat ventre sur le parquet, l'oeil rempli d'étendards et de fusils, d'arcs et de coupe-coupe, les armées des deux mondes et de dix siècles mêlées et prêtes à la déroute. Edouard avait toujours la victoire et pansait l'ennemi défait, après le combat. C'était vieux tout cela, mais si proche".

10/2003

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Poésie

L'intime dense

La poésie est-elle autre chose que l'attention (la tension) et la venue à soi du proche et du lointain ? Habiter l'intime préserve une lumineuse distance avec le monde et c'est dans le retrait, dans le Noli me tangere christique, que peuvent surgir la transcendance du lointain. Les poèmes de ce recueil, qui sont aussi une lecture et un hommage à Hölderlin, offrent une trouée au sein de la nuit du monde, ils révèlent le surgissement épiphanique d'un hors-temps où la beauté et l'amour des choses ne sont jamais plus présents que lorsqu'ils semblent s'éloigner.
Et s'ils demeurent dans la rétention du secret, c'est pour mieux abriter la préexistence et l'évidence d'un jaillissement.

01/2021

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Poésie

Tacite

Où en sommes-nous dans l'amnésie et dans l'oubli ? Dans l'oubli du temps, dans l'oubli de l'être ? Dans la fraternité et la terreur toujours complices ? Que pouvons-nous dire de la culture de mort, des commémorations sous surveillance ? Et que se cache-t-il derrière les superstitions, les ruminations, les inhibitions, les désolations, les occultations, les convulsions ; derrière les représentations lisses et festives du monde, sinon une incapacité à penser et à surmonter le nihilisme ? Sombre histoire, histoire des arrière mondes. Seul le décor se modifie. Mais la vision peut figurer l'instant du monde. Et puis, le cœur bat toujours. Le cœur traverse les deux côtés du ciel.

01/2001

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Littérature française

L'Impossible Choix. Un Kabyle pendant la guerre d'Algérie

Fuyant la pauvreté, espérant vivre des jours meilleurs en France, les parents de Mezziane quittent l'Algérie. Mezziane, un de leurs trois enfants, est né en Grande Kabylie. En 1958, à l'heure de l'appel sous les drapeaux, Mezziane fera son service militaire chez les Chasseurs alpins, il sera appelé à combattre en Algérie. Par un coup du sort, son cantonnement se situera à quelques dizaines de mètres du village d'Iferhounène, le village qui l'a vu naître. Le drame algérien se traduira pour lui par un véritable cas de conscience. Il sait ce qu'il doit à la France qui lui a permis de se cultiver, mais il ne pourra rester insensible et supporter les exactions commises par l'armée française. Il profitera d'une opportunité pour s'enfuir de sa compagnie dans le but insensé de regagner la France. Capturé et enrôlé dans les rangs du FLN, il pourra constater que la barbarie y est aussi bien présente. Au-delà de la guerre, de la désertion, de ces mots graves, il importe avant tout pour Mezziane de rester un homme. Y parviendra-t-il ?

09/2008

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Poches Littérature internation

Un été à la diable

Il arrive que l'on cherche ses lunettes, et on les a sur le nez. Le jeune avocat, héros de cette histoire, est en quête d'amour, et il l'a sous la main ! Sa dernière distraction sera ce voyage vers le bonheur sous le couvert d'un festival dans une ville que le soleil brûle jusqu'au rêve. Les femmes lui en feront voir de toutes les couleurs. Cette crhonique pourrait s'intituler : Variations sur le désir, ou : Plaidoyer pour un coeur en travail.

05/1994

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Littérature française

Les dessous du ciel

Ce recueil poétique est comparable à Retouches : 336 notations en vers ou en prose, des fragments de biographie semblables à une nouvelle d'une page. Cette vision brusque, étrange, forme une sorte d'expérience profonde et souvent amère de la vie, selon la tradition des grands romanciers, et donne parfois la clef des nouvelles, des romans et des poèmes de l'auteur. L'audace et l'humour servent d'antidote à un désespoir partout sous-jacent et parfois combattu.

10/1973

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Littérature française

Les noces du merle

Ces courts récits tournent dans une lumière sensuelle. De l'enfance à l'âge d'homme, de la campagne à la ville, du monologue au dialogue, tout est sensation. Au plaisir des cinq sens s'ajoute la gloire d'un sixième qui les domine et les mêle, et qui est la volupté littéraire. Le merle siffle, s'arrête, recommence, sans ordre et sans prêche, dans l'immédiat, dans l'instant. Le gaspilleur ! Ainsi va l'homme en qui chante tout à coup un souvenir, perce une idée, éclate une image. Toujours surpris. Jamais à l'endroit où d'autres croient qu'il se trouve. Ces nouvelles sont autant de nids. Il y en a d'abandonnés. Il y en a de cachés, pleins d'oeufs et de duvet. Il y en a qui attendent le lecteur pour s'achever.

04/1985

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Littérature française

La confession d'Omer

Dans l'affaire du Bar du Pneu, à Paris, Omer a poignardé son ami Jos, vingt ans comme lui. Légitime défense ? Il ne saurait le dire et retourne à Anvers chez la veuve Bugle, instigatrice du coup. La redoutable et fascinante Célesta Bugle possède La Poupe et la Proue, une boîte près des docks. Omer, l'enfant trouvé, va connaître là d'inquiétantes délices. Plus tard, entre quatre murs, il notera son histoire, avec humour. L'écriture sera sa rédemption et lui rendra la raison qui, dit-il, s'amuse à souvent mettre un masque de folle, mais la veuve Bugle, la démentielle Célesta, reste à jamais l'étoile de ce nocturne.

01/1991

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Littérature française (poches)

Le chemin des caracoles

" Le chemin des caracoles..., écrit Daniel Boulanger. Autrement dit celui des escargots. Il était proche de la maison de mon grand-père Victor dans un faubourg de Cambrai et datait de l'occupation espagnole. Je ne l'ai pas connu, mais mon père en parlait beaucoup et le chemin des caracoles devint le lieu de mes fables... " Quarante et une nouvelles composent ce recueil. Et l'on peut dire des paysages et des maisons visités qu'ils sont comme le jardin de Monsieur Prenne : ils couvrent l'ensemble de la terre. De Daniel Boulanger, qu'il est comme le héros de ce récit : insatiable. " Pour lui jamais de sourdine, mais les fanfares. Jamais de regard, mais des visions. " Et les multiples personnages dessinés sont aussi vivants que s'ils étaient faits de chair, aussi drôles, aussi touchants. Mais ne sont-ils pas la population du monde ?

09/1988

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Littérature française (poches)

Caporal supérieur

Qui n'a pas eu l'envie de détruire les témoins de sa faiblesse, et le Créateur qui a tout pensé, tout pesé, soudé la mort à la vie, n'a-t-il pas lui-même commis le crime parfait ? Quelle cité n'a pas un toit pour la victime et l'assassin, le sage et l'imbécile, la buse et l'alouette, le comptable et le conteur, le phallique et l'eunuque, et la ribambelle de bizarres qui font les fous à l'intérieur de chacun ? Les voici qui traversent Saint-Bastin au bord de la mer picarde, l'une des villes de mon libre tour de France. Comme les autres, elle jette les feux d'un monde qui s'éteint.

09/1997

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Littérature française

Table d'hôte

Marcel Proust disait : "On s'ennuie à dîner parce que l'imagination est absente." A la Table d'hôte de Daniel Boulanger, au moins, ce n'est pas vrai. On s'amuse follement. Et jamais l'auteur de "Fouette, cocher !" n'a montré une aussi grande richesse d'imagination. On trouvera aussi, comme souvent chez Daniel Boulanger, quelques descentes aux souterrains de l'inconscient : ambiguïté de la vie de couple, poids d'une enfance, ombre du père... Et aussi, traités avec un humour purificateur, les conflits de classes sociales, ou de générations, ou de sexes, ou même de nations. Et, pour achever d'emporter le lecteur dans la rêverie, après l'avoir inquiété sur lui-même et sur les autres, il y a toute une série de veufs attendrissants, de vieux garçons charmants, de tendres vieilles filles qu'un amour tardif vient épanouir. Une écriture dépouillée crée une sorte de lumière à la fois discrète et chaleureuse qui semble sauver la race humaine de ses drames et transformer les maux et les tares en curiosités innocentes.

11/1982

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Littérature française (poches)

Le téméraire

A la faveur de la guerre, Hermann Hessling, portier d'hôtel au Flambaum de New York, croit pouvoir déserter son nom, son pays, son armée, sa langue et ses amours et tout à coup devenir un autre, cet Adrien Faulenmuss tué en Alsace, dont il prend les papiers. Le troc n'est pas possible. Il aura beau retrouver une place de portier, une servante d'hôtel pareille à celle qu'il désirait, la langue de son enfance et de ses ancêtres, et la vie civile comme autrefois, avec documents en règle et projets d'avenir, son audace est fatale. Téméraire celui qui veut aller contre ce qui est écrit. C'est vouloir sauter son ombre.

01/1984

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Littérature française

La barque amirale

Dans ce recueil de trente-sept nouvelles, Daniel Boulanger guette sa proie comme un chasseur, il attend le moment où se croyant seuls les êtres laissent apparaître une autre vérité, celle de l'imaginaire. Saisir cet instant, c'est écrire une nouvelle. Avant que le personnage reprenne masque et vêtement, volons l'odeur et le poids de son double, ou si vous voulez, son âme. Par exemple : que nous importent les démarches officielles d'un ambassadeur. Seules comptent pour lui et pour nous les secrètes traversées qu'il fait dans son grenier à bord de la barque amirale.

03/1972

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Poésie

Etiquettes

Retouche à l'amour pour ne pas être seul il se tutoie retouche à l'ironie en coin et jalouse elle nous lance une dent de son dentier retouche au bonheur au plus haut de l'été dans la lumière ouverte un glissement de couleurs

01/1994

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Poésie

Retouches

"Très tôt je m'aperçus que les lettres d'amour que j'envoyais se ressemblaient toutes : demande, attente, merci, nouvel appel, et que les réponses que l'on y faisait avaient le même tour. J'abrégeai donc, je contournai les évidences et ne parlai plus que du décor qui m'entourait, de l'image ou de l'idée qui me tourmentait autant que mon corps, mais je trouvai mes descriptions trop longues et mes cachettes bien théâtrales. Comme j'avais le temps je me suis mis à les réduire et dénuder, à regarder de biais ou par-dessous les villes, les êtres, mes sentiments, tout ce qui me tombait sous la main, à les concentrer en poèmes, c'est-à-dire en chambres fortes, à faire en sorte que le destinataire de ces mots eût à les forcer, à les prendre et reprendre. Je les appelai retouches". Daniel Boulanger.

12/1987

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Théâtre

Coup de lune La partie de carte Le voyage de noce

Coup de Lune est une farce burlesque. Verdun, vieux tailleur besogneux, est l'ami de jeunesse du président Centaure. Quand le président vient chez son ami, il a sa sacro-sainte valise contenant le téléphone rouge qui commande la guerre et la paix. Faustine, une jeune voisine, va troubler le coeur du président et brouiller les cartes du monde en se servant du téléphone rouge pour donner "un coup de fil" . Dans La partie de cartes, Fred et Miette vont se séparer. Ils jouent une dernière partie de cartes ensemble. Enjeu : la dernière nuit d'amour. L'arrivée de Jules, le père de Fred, personnage extravagant, va brouiller les cartes, c'est le cas de dire. Le voyage de noces se passe dans un bastringue de Rotterdam. Le patron Cornélius et un vieil écrivain, Charlemagne, parlent de départs et d'îles désertes. Au deuxième tableau, Charlemagne est dans une île déserte du Pacifique, avec la jolie Iris et un perroquet sado-masochiste. Au troisième tableau, on retrouve le bar de Rotterdam : le perroquet est empaillé ; Iris est devenue putain ; Charlemagne est poignardé par des voyous, mais ressuscite de derrière le comptoir au moment où on ne s'y attend pas.

03/1986

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Littérature française

Automnales

De nouvelles Retouches, ce genre poétique créé par Daniel Boulanger. Dans ces monts et merveilles poétiques, la part de gratuité a voilé parfois la part de gravité. Et pourtant, celle-ci ne fait que s'accroître. Il est impossible aujourd'hui de ne pas voir les profonds désenchantements, les cris d'une révolte impuissante, et en même temps l'émouvant amour de la vie évoqué avec une discrétion délicieuse.

01/1992

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Poésie

C'est à quel sujet ? suivi de Le roi Fanny

C'est au service du théâtre que Daniel Boulanger fait éclater cette fois ses dons de conteur. C'est à quel sujet ? met en scène un homme errant saisi d'angoisse : ayant oublié jusqu'à la mémoire de son nom, il frappe au hasard à la porte de la pétulante Madame Echelle et de son fils Antoine marié à Diane. Cette famille accueille l'inconnu au point d'entrer avec naturel dans son jeu de rêveur éveillé. Aidés par Aricie, maître de la police, et son adjoint Lapointe, dans ce qui reste de Paris dévasté, ils finiront par le reconnaître pour le maître de la maison et de la vie, à l'issue de surprenants dialogues où la poésie, le burlesque et le drame ne cessent de s'entrecroiser. Le Roi Fanny, d'un ton plus grave, relate avec verdeur les mésaventures du Roi. Ni l'abus du pouvoir et de la fortune, ni la luxure ne l'ont préservé du malaise métaphysique. En compagnie de Matou, bouffon stupide et génial, son rival et son double, il a beau disputer, jouer à cache-cache avec son coeur et mettre à mort l'amour, jusqu'à son dernier souffle il se posera la question lancinante et sans réponse : aurait-il fallu se fier à la gloire de Dieu ou s'enfoncer au contraire dans la nuit du Diable ?

04/1984

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Littérature française

Lucarnes

Un nouveau volume de "retouches" , ce genre qu'a créé Daniel Boulanger. Chaque titre est souvent un simple mot, mais constitue la moitié du poème, l'autre moitié consistant à retoucher en nous l'idée qu'avait évoquée le titre. Retoucher, c'est-à-dire métamorphoser, transfigurer, transformer en symbole ou en surprise une heure, un élément, une idée, un personnage... Ces poèmes marient le don de l'auteur pour les images, pour la vivacité, pour la formule ou la pirouette, avec une sentimentalité secrète, parfois cruelle. La langue sonne clair, l'image brille net, la pensée ne semble difficile qu'à force de rigueur, le coeur du poète reste voilé par discrétion. L'art particulier des "retouches" est celui de l'ambivalence.

11/1984

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Littérature française (poches)

Le retable Wasserfall

Wasserfall ! Quelle illustre dynastie de sculpteurs sur bois, depuis Melchior (1432-1503), auteur du plus admirable retable, jusqu'à Helmut qui taillait les coquetiers dont le Führer se servait ! A l'hôtel Stellaire, à Marseille, une Académie internationale quasi clandestine tient ses assises annuelles. Il y a là huit hommes de lettres distingués et, par ailleurs, chacun dans son pays, conseiller en astrologie pour les grands de ce monde. Le sujet de leur colloque, cette année, est le retable Wasserfall. La femme de chambre, Ulli, qui écoute aux portes, apprend ainsi les avatars de l'admirable sculpture. Or, cette Ulli est la dernière des Wasserfall et finit par se croire la réincarnation de la première. Elle ne songe qu'à partir pour les Cyclades où son oncle Helmut a vu disparaître le retable pendant l'occupation allemande. Avec les secrets qu'elle vient de surprendre, elle est certaine de retrouver le chef-d'œuvre de l'ancêtre. La quête du bonheur commence là, au cœur de l'étrange hôtel, dans cette neige qui envahit Marseille, en plein avril.

11/1999

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Poésie

A la marelle

Ce nouveau recueil de "retouches" comprend cent sept petits poèmes sans contraintes. Ce sont de petits univers où le jeu se mêle au rêve, où certains traits surprennent par leur justesse, tandis que d'autres jouent à être des énigmes. On pourrait appliquer à l'auteur cette retouche au visionnaire : à la foire aux symboles sous les faux, les ailes, les bandeaux, les sabliers il déniche parfois une vérité vivante nue mais sans voix le canon d'une arme sur la tempe.

02/1987

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Littérature française

L'autre rive

Le destin veut que le comte Louis Palot de Fissat dirige l'agence immobilière que lui a léguée son grand-père. Il y travaille comme en rêvant, et ce rêve est journellement alimenté par la contemplation d'un tableau suspendu au mur de son hôtel particulier. Il s'agit d'un paysage breton qui l'intrigue, le charme, l'envoûte, comme s'il recevait constamment de cet espace peint un signe secret qui le concerne seul. Il essaie bien de s'arracher au sortilège en allant errer la nuit dans les quartiers louches de Paris où il échappe de justesse à des aventures malignes. Mais le jour où l'une de ses clientes, Antoinette Dupin, le rencontre pour un échange d'appartement, le destin trouve son vrai visage. Antoinette s'éprend du comte un peu fou. Elle le fait venir à Versailles pour qu'il évalue l'affaire. Louis découvre alors, suspendu au mur de l'appartement, un paysage breton qui est l'exacte réplique du sien. L'heure de vérité sonne pour le surprenant héros.

03/1977

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Poésie

De laine et soie

Retouche à l'avenirvers le jour à mi-côtel'instant cahotesur les roues du passéle poids du ciel ballotted'un à l'autre côtéretouche à la cagela poule l'oeuf l'homme le Dieula question court après sa queueretouche au décoréde l'Aude à l'Oiseen retraite bourgeoisesi moral et hors d'âgeà table le monsieur bien misun oeil à la fenêtreentre la poire et le fromageressent le plaisir d'êtredevant le soir saisi du mal exquis

01/1997

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Littérature française

Carillon

191 nouvelles "retouches" . Evocations tantôt fragiles, tantôt aiguës d'un instant, d'un objet, d'une situation, d'une pensée, d'un rêve... Les moyens en sont à la fois les images surréalistes, les jeux rhétoriqueurs et parfois un mouvement d'éloquence. Le titre est emprunté à un chant du chevalier d'Aiguisy : "quatre saisons mon carillon" . Il faut savoir manier les mots en virtuose pour atteindre l'émotion avec une telle simplicté : ces amours ne sont pas les siennes mais pareilles à celles de son coeur fermé sa main se serre sur le froid d'une clé.

05/1988

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Littérature française

Porte-oeufs

Ce nouveau recueil de "retouches" , genre de poèmes brefs inventé par l'auteur, nous offre, comme les précédents, des déploiements d'images oniriques, ironiques ou mélancoliques. Mais, cette fois, le jeu surréalisant fait de plus en plus place à l'expérience humaine. Certes, les précédentes Retouches savaient mêler, à d'émouvantes admirations, des désillusions amères, voire des cynismes cavaliers. Ici, la voix se fait grave derrière l'imagerie. Le poète a beau se dissimuler encore derrière des visions inattendues, les limites de la vie humaine deviennent fraternellement perceptibles. Et ces petits poèmes, avec leur rythme simple et leurs mots rares, avec ou sans rime, avec ou sans clin d'oeil, montrent mieux à présent leur secrète nécessité.

10/1989

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Littérature française (poches)

La porte noire

Ce roman est l'histoire de la rencontre d'un roulier et d'une châtelaine, d'un home qui possède tout, routes, moissons, rose des vents, et d'une jeune femme qui n'a rien dans son château, seulement des désirs vagues qui avortent. Le récit est plein d'oiseaux cloués sur la porte des granges, des sorts jetés aux habitants du village où échoue le chemineau. C'est la vengeance contre les assis, d'un homme qui ne peut rester en place et à qui rien ne fait peur. L'art de Daniel Boulanger fait apparaître dans une campagne si proche et sage l'aventure, le romanesque, l'insolite, l'ange du bizarre.

10/1981

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Littérature française

Ursacq

Les autres ne sont pas l'enfer pour Monsieur Louis, mais le passe-temps de sa vie tranquille. Il les dispose comme des bibelots sur l'étagère de sa ville d'Ursacq, souvenirs d'un voyage immobile. Les objets, il les reçoit et les disperse en salle des ventes, et il en note le parcours. C'est par eux qu'il connaît les goûts et les couleurs de son monde. Monsieur Louis vit donc des choses, qui existent avant et après leurs possesseurs, et ses semblables ne sont que des choses. Il en joue et ne peut pas leur en vouloir de passer en d'autres mains. Même ses amours. On ne peut donc s'étonner qu'il ait un faible pour Divine, une fille publique, et qu'il veuille l'offrir au plus grand nombre par le truchement des Mémoires érotiques de la belle. Ce livre qu'il désire merveilleux, il le nourrit, faute de prouesses personnelles, de toutes les fantaisies des clients de la jeune femme, mais cette somme des bizarreries de la ville ne sera qu'un objet de plus qui s'en ira vagabonder. "Tout passe" serait la devise de Monsieur Louis, s'il n'avait le sentiment d'être éternel, et le Maître, comme devrait l'être chacun.

12/1993

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Poésie

A la courte paille

Ces retouches que Daniel Boulanger a inventées dès ses débuts et n'a cessé de pratiquer tiennent à la fois de la surprise surréaliste, de la description brève, de la maxime de sagesse, du refrain populaire, du bon mot de société, de l'énigme, bref de tout ce qui peut être court. Peu à peu, la part du visuel sinon du cocasse fait place à l'émotion et au chant que maintenant soulignent souvent la rime et les tournures archaïques.

12/1993

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Littérature française

La poste de nuit

" J'ai toujours eu de bons rapports avec mes rêves. Ils m'ont éclairé sur les monstruosités du jour. Ce texte est un hommage à celui d'une nuit de mon quatre-vingt-deuxième printemps. Je l'ai noté jusqu'au point et virgule. C'est épatant de n'avoir rien à inventer. " D. B.

11/2004