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Florian Bosche

Extraits

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Histoire internationale

L'or dentaire des nazis

Tout le monde sait que les Allemands ont récupéré l'or dentaire à la sortie des chambres à gaz dans la bouche des Juifs qui y sont morts. Mais, sait-on que ce geste sordide a été légiféré par Heinrich Himmler, le chef de la SS, en 1940, au moment de la déclaration de guerre, puis une seconde fois, en 1942, au moment de la Solution finale ? Sait-on qu'une quittance était émise à chaque récupération pour chaque individu décédé ? Que chaque mois, cet or était envoyé à Berlin à la Reichsbank et qu'une quittance mensuelle était émise pour chaque camp ? Et qu'arrivé là, l'or dentaire était recoulé en lingots estampillés avec des cachets d'avant-guerre pour faire croire à une provenance d'avant-guerre justement, les stocks d'or de chaque pays étant connus de tous ? Et enfin que ces lingots étaient ensuite convoyés vers les banques suisses pour l'échanger contre de l'argent sonnant et trébuchant avec lequel les Nazis achetaient des matières premières pour fabriquer des armes ? Genèse de cette récupération chez les dentistes, puis chez les SS, récupération de l'or dentaire elle-même et exploitation jusque dans les échanges internationaux, Xavier Riaud aborde toutes les questions et n'élude absolument rien, jusque dans l'usage d'une partie de cet or pour faire des prothèses dentaires chez les officiers SS, sans oublier les vols au sein de la hiérarchie SS. Tout le cheminement de cet or est décrit dans le moindre détail, depuis les chambres à gaz jusque dans les malversations de pays qualifiés de neutres. A l'aide d'archives uniques issues des plus grands centres du monde sur la Shoah, de documents déclassifiés "secret" et des témoignages de survivants, Xavier Riaud réalise la toute première étude complète sur ce sujet au monde, le tout premier livre jamais écrit sur cette question.

09/2019

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Provence-Alpes-Côte d'Azur

Marseille, Un jour sans faim ! 25 heures d'explorations culinaires pour croquer toute la ville

Embarquez pour une balade culinaire exceptionnelle dans la cité phocéenne. Des marchés de Noailles aux stands des pêcheurs du Vieux-Port, des restaurants étoilés aux bouis-bouis des calanques, des camions pizza aux confiseries historiques, parcourez la ville en 24 h, jusqu'à plus faim. Et comme c'est Marseille, en bonus, une 25e heure pour les gourmands qui n'en n'ont jamais assez. 4h : Nourrir la ville avant l'aube 5h : Entre terre et mer au petit matin 6h : Le réveil 7h : Se poser au café 8h : Il est frais mon poisson, il est frais ! 9h : Déambuler dans la ville la bouche ouverte 10h : Quand le petit creux matinal se fait sentir 11h : L'appétit se met en route 12h : Une cuisine pas comme les autres 13h : Le déjeuner, c'est du sérieux 14h : Le repas continue ! 15h : On se cultive à l'heure de la sieste 16h : Le grand goûter 17h : Le goûter se prolonge ! 18h : Préparer l'apéro 19h : En plein coeur de l'apéro ! 20h : De l'importance du dîner 21h : Pizza time ! 22h : Deux salles, deux ambiances 23h : Le shaker s'agite 00h : Lecture(s) avant de fermer les yeux 1h : Faim de nuit 2h : Petites combines avec fourchette 3h : Rêves en sauce 25h : Toutes les bonnes choses ont une faim (ou pas) Un livre unique, atypique, riche et joyeux : - 50 recettes iconiques ou plus modernes, (re)testées par des gourmands et réécrites par une cheffe. - 400 adresses qui vont vous mettre en appétit ! - Des reportages sur les lieux culinaires emblématiques et les portaits de ceux qui ont fait, font, et feront la food à Marseille. Ezéchiel Zérah, ex-rédacteur en chef des pages gastronomie de l'Express, est un amoureux de Marseille, nouvelle capitale gastronomique. Adresses, recettes, chefs, anecdotes... Il sait déjà ce qu'il faudra manger demain et nous livre ici le meilleur de sa ville.

11/2023

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Science-fiction

Coffret Alain Damasio 2 volumes : La Horde du Contrevent - La Zone du Dehors

La Horde du Contrevent : Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un noeud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou. Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d'un même feu l'aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d'un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio joue de sa plume comme d'un pinceau, d'une caméra ou d'une arme. Chef-d'oeuvre porté par un bouche-à-oreille rare, le roman a été logiquement récompensé par le Grand Prix de l'Imaginaire. La Zone du Dehors 2084. Orwell est loin désormais. Le totalitarisme a pris les traits bonhommes de la social-démocratie. Souriez, vous êtes gérés ! Le citoyen ne s'opprime plus : il se fabrique. À la pâte à norme, au confort, au consensus. Copie qu'on forme, tout simplement. Au coeur de cette glu, un mouvement, une force de frappe, des fous : la Volte. Le Dehors est leur espace, subvertir leur seule arme. Emmenés par Capt, philosophe et stratège, le peintre Kamio et le fulgurant Slift que rien ne bloque ni ne borne, ils iront au bout de leur volution. En perdant beaucoup. En gagnant tout. Premier roman ici réécrit, La Zone du Dehors est un livre de combat contre nos sociétés de contrôle. Celle que nos gouvernements, nos multinationales, nos technologies et nos médias nous tissent aux fibres, tranquillement. Avec notre plus complice consentement. Peut-être est-il temps d'apprendre à boxer chaos debout contre le swing de la norme ?

08/2012

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Guerre d'Algérie

"Le Bougiote". Journal d'Algérie (août 1958 - juillet 1959)

Ce Journal est un fort témoignage qui a le double intérêt de nous plonger dans le quotidien, parfois absurde ou inhumain, d'un militaire en opération et dans la dangereuse aliénation mentale qu'induit cette situation chez un individu ayant gardé des convictions humanistes. Critique de cinéma réputé, alors au début de sa carrière, Marcel Martin est rappelé en tant qu'officier de réserve pour servir une année en Algérie. Son " Journal " était resté inédit jusqu'à sa disparition à 90 ans. Critique de cinéma réputé, alors au début de sa carrière, Marcel Martin est rappelé en tant qu'officier de réserve pour servir une année en Algérie. La période est précisément celle où l'armée appelle, avec une grande partie de la population européenne du pays, à l'arrivée au pouvoir d'un homme fort que Jean-Paul Sartre a appelé " le pré-tendant ". Celui-ci poursuivra cette guerre qui ne dit pas son nom encore quatre ans. Intellectuel de gauche, anticolonialiste, Marcel Martin va se trou-ver plongé dans les pires contradictions, partagé entre sa solidarité avec un peuple maltraité et la nécessité de sauver sa peau et la vie de ses hommes lors d'opérations et d'accrochages avec la guérilla. En tenant son journal quotidiennement, il parvient à résister à cet engrenage qui, à ses yeux, conduit inéluctablement à une fascisa-tion des esprits. " C'est comme si un autre s'était installé en moi et parlait par ma bouche et même, parfois, pensait à ma place. Je m'en-tends dire, je me surprends à penser des choses que je ne pensais pas il y a six mois... "Il y note précisément les opérations militaires auxquelles il participe tout en nous faisant comprendre la vanité de cette action dite de " pacification " qui aboutit à dresser plus encore la population contre les autorités françaises. Son " Journal " était resté inédit jusqu'à sa disparition à 90 ans.

08/2023

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Compositeurs

Ecrits de Vincent d'Indy. Volume 2 (1904-1918)

Ce deuxième volet des Ecrits nous pernet de suivre la pensée de Vincent d'Indy alors qu'il atteint l'apogée de sa carrière. Compositeur et chef d'orchestre, président de la Société nationale de musique et professeur au Conservatoire, le directeur de la Schola Cantorum est sur tous les fronts. D'une part, son enseignement exerce une influence considérable sur nombre de jeunes musiciens français et étrangers. D'autre part, son activité de chef se partage entre résurrection des chefs-d'oeuvre du passé et rayonnement de la musique française à travers le monde, par le biais de concerts en Europe, en Russie et aux Etats-Unis. Pendant ces années d'activité débordante, d'Indy est omniprésent dans la presse. Ses écrits portent sur les sujets d'actualité, mais aussi sur certains thèmes qui lui sont chers — Franck, Wagner, la musique à travers les âges, l'éducation musicale — et d'autres, plus inattendus — le rôle musical de la femme, Franz Liszt en 1873, le luth et sa littérature, la musique en 1814, etc. Certains s'inscrivent dans des polémiques dont il est parfois l'initiateur. L'une d'elles le conduit même à affronter en duel un écrivain avec lequel il avait imprudemment engagé une collaboration. A l'heure du debussysme et des Ballets russes, le chef de l'école franckiste s'oppose tant à Saint-Saëns qu'à Ravel et à Schönberg, ironisant sur les tendances des jeunes au "modern-style" et aux subtilités harmoniques et orchestrales "à la mode". Le climat conflictuel de cette période a aussi des répercussions sur ses écrits. La mise en oeuvre de la séparation de l'Eglise et de l'Etat l'amène à dénoncer l'anticléricalisme gouvernemental. A la veille de la Première Guerre mondiale, il critique sans ménagement les compositeurs et les musicologues de l'Allemagne contemporaine. Durant les quatre années du conflit, il réserve ses attaques à l'ennemi — sans renoncer à défendre Wagner — et oppose résolument la culture latine à la "Kultur boche".

09/2021

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Histoire de France

Les grands discours parlementaires du XIXe siècle. De Benjamin Constant à Adolphe Thiers 1800-1870

Consulat, Premier Empire, Première Restauration, Cent Jours, Seconde Restauration, monarchie de Juillet, Deuxième République et Second Empire : l'énumération suffit à montrer combien la période qui s'étend de 1800 à 1870 est riche en bouleversements politiques. Elle l'est aussi par la grandeur et la diversité du discours parlementaire. Les moments clés du premier XIXe siècle - 1800, 1815, 1830, 1848, 1852, 1870 - ont inspiré la plus haute éloquence et produit d'authentiques morceaux de bravoure. Une place privilégiée a été accordée aux mots et aux phrases qui s'inscrivent dans la mémoire collective de la nation française, de " l'Empire est fait " de Thiers au " cœur léger " d'Ollivier, des imprécations de La Bourdonnaye aux incantations de Lamartine en passant par les prophéties de Tocqueville. Il fallait aussi faire revivre les grandes interrogations du XIXe siècle : la recherche du meilleur des régimes politiques possible, la pondération entre ordre et mouvement ou entre équilibre européen et satisfaction des nationalités, sans oublier l'émergence d'une question sociale à l'ère de l'industrialisation. Il était également indispensable de mettre l'accent sur des débats de société et des problèmes qui sont encore les nôtres aujourd'hui/divorce, peine de mort, durée de travail, droit de grève, question scolaire, place des religions, poids de l'économie, affairisme... Enfin, ce livre est un hommage à ces personnalités de conditions et de convictions diverses qui toutes ont servi la France avec leur immense culture, leur grand talent et leur énergie débordante. Ont donc été convoqués Benjamin Constant, le technicien des constitutions, Carnot, le majestueux avocat de la cause républicaine, Foy, l'incarnation du verbe viril, Rober-Collard, le philosophe-orateur, Chateaubriand, le génie hautain, La Fayette, l'éternel héros des Deux-Mondes, Berryer, le génial improvisateur, Guizot bouche d'or, Thiers, l'esprit du siècle, Lamartine, le lyrisme fait homme, Ledru-Rollin, le tribun théâtral, Hugo, le plus grand des romantiques, Montalembert, le héraut du libéralisme, Ollivier, l'apôtre solitaire, Gambetta, le prophète de la République et tant d'autres encore ! Ce recueil n'est pas seulement une anthologie. Exposés ici de façon chronologique, avec des introductions et des notes, les discours parlementaires permettent de mieux comprendre l'histoire, mais aussi le présent et l'avenir.

10/2005

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Littérature française

Sur le sentier de la reussite.. Roman d'aventure en 2 grands chapitres

Sur le sentier de la reussite... du village Bouche B d'où sont originaires Essono, Malota, Rosa, Rebecca, Oumarou, Djakass et Salaka se trouvent plusieurs obstacles malgré l'étroitesse du chemin c'est une véritable dépravation même de l'unité nationale. Vae solo (malheur à l'homme seul) disaient les anciens ! Quant aux tribus, le danger aujourd'hui apparent est néfaste. Nous sommes convaincus que les tribalités conduisent par leur dynamisme à la fécondation des nationalismes qui peuvent à la fois jouer en faveur ou en défaveur du panafricanisme. Mais, en ce qui concerne le tribalisme, nous aimerions savoir en réalité ce qui conduit les porteurs de ses germes. En réalité, la structuration d'une société comme la nôtre devrait être tendue par une transcendance permanence. C'est-à-dire que l'homme devrait dépasser sa condition tribale ou ethnique pour émerger au niveau de la nation ou du continent. Nous appelons tribalisme, toute manifestation qui requiert de l'individu le moins parcellaire en fonction d'une parenté qui est souvent un hasard. La panoplie de relations qu'impose et qu'implique une nation est immense. Chacun y trouverait du sien où tous y trouveraient une puissance, une impulsion, disons une force progéniture et procréatrice. De toutes les manières, en art, en science, dans tous les domaines où l'humaine condition est mise en cause, les considérations subalternes au niveau de la tribu, de l'ethnie ou du clan constituent un égarement. Autrement, nous, demain tomberons dans le piège facile d'être chef avec sous chefs, secrétaires, plantons, d'anciens amis, compagnons, amis d'associations tribales tribalistes, tribalisant ou ethniques. Au point où nous en sommes dans ces villages de Malota et rose comme ailleurs, l'action nécessite une révision de l'organisation dans les éléments familiaux. Bamiléké, Batéké, fang, urungu... autant de domaines qui appartiennent à l'histoire (avec h minuscule), donc aux histoires qui ne nous ressemblent plus. Disons avec Robert Young que l'essentiel n'est pas de comptabiliser les gestes de l'homme sur la terre, mais de propulser l'homme dans le futur. C'est peut-être cela l'Histoire (avec H majuscule)

10/2016

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Littérature française

Mes premiers godillots

Pour son deuxième roman, l'auteur nous transporte dans une autre époque, pas si éloignée que cela. Un roman de terroir qui raconte la vie au début du vingtième siècle du monde paysan poitevin, au travers du personnage central Alexandre. Celui-ci est né en 1902, au nord des Deux-Sèvres, dans une grande famille de dix enfants, de parents très pauvres comme il en existait de très nombreux en ces temps-là, il est le troisième de la fratrie. Le père, domestique journalier, trime chaque jour pour un salaire de misère. La mère tente tant bien que mal de faire bouillir la marmite. Quand les enfants sont en âge de travailler, vers six ou sept ans, ils vont dans les fermes alentour garder les animaux dans les champs. Ca faisait une bouche de moins à nourrir, disait le père. Puis la Première Guerre mondiale arrive avec ses drames, ses malheurs, la peur, la misère, les nombreux morts, les blessés, ces êtres fracassés de la vie. Après la guerre, les parents décident d'émigrer dans le sud de la Vienne pour, paraît-il, des jours meilleurs. Certes, la maison est plus grande, le travail est plus sûr et mieux rémunéré. Puis c'est le service militaire pour Alexandre qui part en Rhénanie. Le retour à la vie civile, un nouveau patron et le mariage avec la fille des maîtres. Alexandre décide de changer de vie, de métier, il rentre dans une grande administration. Le quotidien s'améliore quand la Seconde Guerre mondiale arrive. Elle se révèle différente de la première, cette fois l'ennemi est partout, aidé par la milice pétainiste, ce qui plonge le pays dans une atmosphère extrêmement tendue, inquiétante. Il faut être en permanence sur ses gardes, car à chaque instant la dénonciation peut arriver pour celui qui s'est engagé dans les forces vives afin de libérer le pays. Au travers de quelques faits historiques réels, ce récit met en lumière la vie presque "ordinaire" de notre personnage. Il démontre que le courage, l'envie et la volonté peuvent améliorer le quotidien. Ce roman est destiné à tout public, car il retrace l'histoire (petite) de nos racines.

07/2021

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Beaux arts

L'anti-origine du monde. Comment Whistler a tué Courbet

Les noms de Courbet et Whistler sont étroitement liés. De leur vivant, ils furent proches confrères et amis. A l'automne 1865, lors d'un séjour sur la côte normande considéré comme l'acmé de leur connivence, Courbet appelle Whistler "mon élève", terme qu'il n'a utilisé en aucune autre circonstance pour aucun autre peintre. Durant la même villégiature, Whistler, de quinze ans son cadet, pastiche une ancienne composition du maître, illustrant le dialogue étroit que les deux peintres entretinrent. Plus tard, Whistler n'appellerait plus cette toile que : "mon Courbet". Le possessif dans la bouche de chacun parlant de l'autre en atteste : Whistler eut son Courbet comme Courbet eut son Whistler. Mais si Courbet et Whistler furent étroitement liés de leur vivant par leur art, leurs affinités et leurs cercles communs, leurs noms le sont plus encore aujourd'hui - et pour un tout autre motif. Cent cinquante ans plus tard, les deux hommes ont pour plus petit dénominateur commun le plus célèbre et le plus scandaleux nu de l'histoire de la peinture. Chacun pourra le vérifier sur le premier ordinateur venu : en googuelisant les deux mots Courbet Whistler, L'Origine du Monde s'affiche aux premières occurrences de la première page du moteur de recherche. Whistler Courbet = L'Origine du Monde. Le présent ouvrage se propose de rencontrer au plus près le Courbet de Whistler et le Whistler de Courbet, et de comprendre comment l'intersection de leur deux noms aboutit, pour des centaines de millions d'internautes, à ce sexe de femme anonyme, une image de 1866 encore considérée, sur le web, en 2017, comme pornographique. Où l'on verra qu'une toile du XIXe en dit long sur la toile du XXIe. Où l'on verra aussi comment la relation de deux artistes qu'une génération sépare a été dévoyée, par un siècle et demi d'Histoire de l'art et de rumeurs, en une vulgaire affaire de moeurs oedipienne. Une épineuse rivalité sexuelle autour d'une même femme, Joanna, qui mérite amplement relecture et réserve bien des surprises.

05/2017

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BD tout public

Sous-sols

SON PREMIER LIVRE LE CHAT N'A PAS DE BOUCHE VOUS AIME BEAUCOUP EST L'UNE DES MEILLEURES VENTES DU FRÉMOK ET A CONNU DEUX ÉDITIONS. Sous-sol (définition du Littré) 1. Couche, assise de sol, sur laquelle repose la terre végétale, ou servant de base à une construction quelconque, telle que mur, chaussée. / 2. Construction faite au-dessous du rez-de-chaussée d'une maison. Louer un sous-sol. " Sous le trait tendre à la finesse chirurgicale de Doublebob apparaissent, au fil des 36 pages de ce curieux opus-cule, des figures qui défilent de manière à former l'étrange récit d'un voyage souterrain. Des portes s'ouvrent, des toiles se fissurent et des fentes s'élargissent toujours assez pour laisser le lecteur basculer dans les profondeurs, sans qu'il sache exactement de quoi est fait le sol qui le surplombe. Si la terre semble meuble, les hauteurs paraissent solides et opaques. Les sous-sols sont parsemés de triangles. Ce motif géométrique récurrent, symbole de la stabilité et de la construction architecturale dans toute la signalétique contemporaine offre tout d'abord une impression de sécurité. II est avant tout la tente sous lequel le personnage se réfugie en position foetale, comme protégé par une trinité mystique. Cependant cet abri se présente peu à peu sous son jour précaire, et ne cesse d'offrir à la vue du lecteur les fissures qui le déchirent, la grande légèreté de sa toile et les dangers qui guettent son locataire. Des escaliers et des échelles se déploient en deça du sol et de nouvelles dimensions se créent, dans lesquelles les matières circulent aisément sur des parcours fléchés par l'auteur. La matière est partout et sa force est insaisissable, elle intègre les espaces et désintègre les corps avec ou sans visage, les laissant se dédoubler pour se caresser ou s'étouffer tendrement. Elle hante le récit et forme ce brouillard opaque qui étouffe les cris, les pleurs et les paroles, ne laissant que quelques-unes d'entre elles résonner dans le vide comme une chanson d'amour. Les limites qui séparent le langage du silence épousent les contours des Sous-sols que Doublebob à mystérieusement dessinés.

09/2012

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Couple, famille

La science au-dessus du berceau. La recherche au service des 0 à 6 ans

Un livre idéal pour réussir l'éducation de ses enfants et sa parentalité. L'auteur recense en effet l'ensemble des connaissances scientifiques sur la plupart des questions de santé et d'éducation pour des enfants de 0 à 6 ans, l'âge où tout se joue. Erik Gustafsson, éthologue et chercheur sur le développement cognitif des enfants, développe une cinquantaine de thématiques touchant la grossesse, les bébés, l'alimentation, les vaccins, l'éducation et les technologies. Que sait-on sur les pleurs des bébés ? Comment peut-on favoriser leur sommeil ? Lait maternel ou lait artificiel, que choisir ? Que peut-on faire quand l'enfant fait la fine bouche ? Quel est l'état de la balance bénéfice-risque des vaccins ? Pourquoi a-t-on interdit la fessée ? Ecrans passifs, écrans interactifs quels sont les risques et bénéfices ? Quels sont les effets des ondes électromagnétiques sur la santé ? ... Les nuits et les pleurs des bébés, l'alimentation, les vaccins, l'éducation, la discipline, les écrans. Avec Les Enfants et nous, l'éthologue Erik Gustafsson offre un résumé de la littérature scientifique sur les sujets touchants tous les nouveaux parents. " Je suis universitaire et père de deux enfants. Ayant la chance d'avoir accès aux publications scientifiques, j'ai pris l'habitude de rechercher les données disponibles à la source, en contrôlant les conflits d'intérêts pour avoir les informations les plus indépendantes et les plus fiables possibles concernant mes questions de parents. Ce livre résume donc l'état des connaissances scientifiques concernant les principales problématiques de santé et d'éducation auxquelles j'ai été confronté. Je n'ai pas souhaité y inclure d'opinions personnelles. J'insiste sur le fait que chaque enfant, chaque parent et chaque situation familiale est unique, et que ce qui fonctionne pour l'un ne fonctionnera pas forcément pour d'autres. Les informations présentes dans ce livre visent simplement à aider les parents à prendre des décisions informées. Chaque article est rigoureusement référencé, invitant ainsi le lecteur à vérifier l'information à la source ou à creuser le sujet un peu plus. De manière à m'assurer de la fiabilité du contenu, les chapitres du livre ont été relu par plusieurs universitaires possédant l'expertise adéquate. "

10/2020

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Dessin

Carnets de bord

Publié dans les journaux à grands tirages, le dessin d'humour a été considéré comme un divertissement, soit dans une page attribuée, soit pour servir de "bouche-trou" entre les colonnes et les publicités. Avec les années, ces dessins ont fini par disparaître des quotidiens et des hebdomadaires au profit du dessin d'actualité. Sempé se dirigea alors vers d'autres supports, notamment en dessinant les couvertures du New Yorker ; surtout, il publia régulièrement de somptueux albums et commença à exposer ses dessins originaux dans des galeries, n'hésitant pas à en créer expressément pour les cimaises. Il conquit ainsi un public nouveau, plus exigeant, un public familier de l'art moderne et contemporain. Fini la production harassante de e gags" : place à l'évocation, à l'humeur, au trait d'esprit, à la poésie. Avec Saul Steinberg et quelques autres, il a hissé le dessin d'humour au rang de grand art. Aujourd'hui, ses admirateurs éprouveront peut-être l'envie et la curiosité de savoir davantage de quelle manière Sempé dessine, et comment surgissent ses idées ? Ses carnets, longtemps tenus à l'abri des curieux, constituent un précieux témoignage de sa recherche, de son inspiration. On y retrouve toute la grâce de son trait, sa spontanéité, et le petit miracle d'une expression ou d'un mouvement. Il en adviendra peut-être un dessin plus abouti, fourmillant souvent de mille détails, en un tumulte organisé où l'homme infiniment petit se heurte à l'énormité de son environnement — avenues, places publiques, grands ensembles, et puis les arbres, les champs, la mer, toujours démesurés. La plupart de ces dessins s'accompagnent d'une légende digne des grands moralistes, voire des dramaturges : il y a un véritable théâtre qui se joue sur la feuille de papier. Dans ses carnets, le dessinateur ne poursuit pas d'autre but que de noter une expression, une attitude, un geste, un décor. Nous sommes en présence de ce que le dessin a de plus fragile, de plus suggestif aussi. Rien ne semble dit, mais tout est dit, qui nous laisse dans un état de rêverie absolu.

10/2021

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Littérature étrangère

Les enfants d'Alendrier

Premier roman traduit du biélorussien en français, Les Enfants d'Alendrier pourrait ne narrer que l'histoire de deux enfants en fuite, après que leur père les a libérés d'un camp de redressement où on les avait enfermés pour les "soigner" de leur "drôle" d'accent impropre au sein de La Grande Langue littéraire. Mais Les Enfants d'Alendrier sont aussi l'histoire d'une fuite en avant dans la question de la langue en Biélorussie, où le lecteur devra, comme dans un conte, affronter Baba Iaga - ou bien serait-ce la sorcière d'Hansel et Gretel ? -, et nombre d'adultes prêts, comme elle, à les croquer tout cru ; mais aussi apprendre à évoluer, comme les Biélorussiens, entre les langues, ici présentées dans tous leurs états : "A cette époque déjà, ce docteur en devenir se passionnait pour la biologie. C'était sa matière préférée. Même si son institutrice ne lui plaisait pas trop, il suivait ses cours complémentaires. L'institutrice en savait peu. Il en voulait plus. L'institutrice ne parlait pas non plus correctement. Il brûlait toujours d'envie de la corriger. Mais une ou deux choses de sa vie dépendaient directement d'elle. Il regardait sa bouche, son dentier et voulait savoir ce qu'il y avait derrière. Les professeurs, ce sont ceux qui ont le droit de prononcer des sons et de dire des mots sans que personne ne puisse les interrompre. Il aimait écouter l'instructeur militaire, celui-là n'était pas d'ici, il parlait proprement et distinctement, comme on frappe sur un tambour - mais la vie dans la petite ville avait commencé à le corrompre. Il faisait de plus en plus souvent des fautes de prononciation en parlant comme les vieilles du marché. Il ressentait physiquement de la douleur, comme si on lui avait luxé un bras ou brûlé un dessin sur la peau à l'aide d'une loupe - c'était un de leurs jeux à l'école. Mais d'où venait le son ? Comment naissait-il ? Quels obstacles devait-il franchir pour être entendu, prononcé ? Des lèvres de l'institutrice sortait La Langue. Et le docteur avait très envie de la recevoir comme elle le méritait".

10/2018

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Littérature française

Pour ta tirelire, gamine

J'ai presque cent ans, j'ai traversé l'horizon dans un sens puis retour, comme on passe une vitre. J'ai des bouts de verre plantés dans tout le corps, mais n'en suis pas morte. Ne me demandez pas mon nom ; les pauvres n'ont pas de nom. Les mercredis l'hiver je me rends à l'Association pour recevoir le cabas à provisions de la semaine. J'ai des pommes, du lait, des biscottes, je ne manque de rien. Surtout, j'ai mon cabanon. Un miracle, mon cabanon ! J'y suis un monarque illégitime. S'ils m'y découvrent, ils m'emmèneront. Ils m'attacheront à un lit au trente-troisième étage du service de gériatrie. Surtout pas ça ! A l'hospice, je perdrais le don de convoquer les oiseaux. J'ai voyagé sur la Marie-Joséphine. Je me suis embarquée le jour de mes dix-huit ans. Si j'étais partie avant, cela aurait fait des histoires, je ne voulais pas être ramenée à la maison entre deux gendarmes. J'étais solide, j'ai patienté. Depuis mes trois ans, chaque fin d'après-midi, la vieille, ma grand-mère m'envoyait porter des biscuits chez le voisin d'en face. Il avait perdu sa femme, le pauvre avait besoin d'être consolé. "Tiens, gamine, trois pièces pour ta tirelire, mais motus et bouche cousue, ça reste entre nous, sinon tu vas voir ce qu'il t'arrivera". C'est comme cela que j'ai appris la chanson du bâton de rouge à lèvres, rouge cerise. Sans fesses, sans seins, mais avec les lèvres peintes. Avec ça, je me suis débrouillée. Je n'ai jamais parlé à personne de la grande ombre déchirant la petite à la faire s'évanouir, à faire s'effondrer le sommier. Heureusement, jamais de sang dans ma culotte. Une seule fois, à peine deux gouttes. C'était le jour de la communion lorsque toutes les filles défilent dans l'église. J'ai eu si peur, cela n'a plus jamais recommencé. On ne peut tout de même pas être impératrice de tous les malheurs. Qu'aurions-nous fait d'un gosse ? Le gène de l'amour n'était pas dans le sang de la famille.

04/2020

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Poésie

Corollaire. Edition bilingue français-italien

Corollaire est un livre composé de 53 poèmes qui sont autant de cartes postales, écrites des quatre coins du monde, dont l’agencement constitue une sorte de journal. L’écriture de Corollaire, vivante et ludique, mêle des éclats de narration documentaire et des séquences d’introspection cryptée. Ces poèmes du voyage, de l’autobiographie et de la rencontre — qui prennent souvent la forme de confessions que Sanguineti adresse à sa femme — sont teintés d’une ironie et d’une autodérision désacralisantes. La langue de Corollaire est extrêmement inventive, elle mélange la culture la plus haute et ancienne et le langage de la rue le plus contemporain. La langue de Sanguineti est également « élargie » par des expressions de la langue italienne parlée et dialectale, ainsi que par des mots et expressions des langues étrangères, des néologismes, et par un usage saccadé de la ponctuation. Les éditions Nous sont heureuses de proposer au public français la poésie d’Edoardo Sanguineti, considéré comme une des figures majeures de la poésie italienne contemporaine, mais dont les traductions sont à ce jour encore rares. gravez-les en toutes lettres, lecteurs testamentaires (c’est à mes écoliers que je parle,/mes hypocrites enfants, les philoprolétaires qui me ressemblent tant, innombrables,/désormais, comme les grains de sable de mon désert vide), ces paroles miennes, sur ma tombe,/avec la salive, en vous trempant un doigt dans la bouche : (comme je le trempe, maintenant, /entre les excessifs abcès de mes gencives glacées) :/ j’en ai joui, moi, de ma vie :Edoardo Sanguineti (Gênes, 1930-2010)poète, professeur d’université, romancier, critique, traducteur, dramaturge, homme politique. Figure de proue des« novissimi », il crée en 1963, avec Umberto Eco, Nanni Balestrini et Giorgio Manganelli, le « Gruppo 63 », dont lebut est l'expérimentation littéraire et le questionnement des langages artistiques. De sa vaste œuvre poétique n’ont à ce jour été traduits en français qu’un recueil, Postkarten (Éditions l’Âge d’Homme, 1990) et une petite anthologie chez Textuel en1999. Corollario, publié en Italie en 1997 chez Feltrinelli, a été écrit entre 1992 et 1996.

05/2013

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Littérature française

Le périple

A peine l'âge de la puberté atteint, à quinze ans, Masuama osa refuser de se soumettre à ce qui lui avait été imposé, comme s'il s'agissait de son salut. Le manifeste de cette femme était peut-être un appel au réveil des membres de sa famille, à sortir de leurs moeurs face à un système annihilant pour la personne concernée. Avaient-ils compris le message de cet appel ? Dans tous les cas, le nom de cette vaillante femme hante encore l'esprit de ses petits-enfants et des générations actuelles du Congo Central à Kinshasa. Dans cette partie de territoire, le mariage fut l'affaire de femmes ; autrefois c'était elles qui choisissaient l'épouse de leurs fils. La coutume a perpétué le système de mariage arrangé et le principe culturel très strict. Née avant 1900 Masuama était encore ce qu'on appelle aujourd'hui, une adolescente, elle avait tout juste quinze ans lorsqu'elle rejeta la tradition qui lui avait fait, jusqu'alors, porter un lourd fardeau. Elle était la cadette d'une fratrie de trois enfants. Son frère aîné décéda jeune ainsi que sa soeur, elle aussi, pendant sa nuit de noces. Une semaine après la mort de sa soeur, suivant la coutume, Masuama dut la remplacer. Dans le village, elle fit connaissance avec une vieille femme, sa voisine proche, où elle déversa ses doléances pendant la journée. Du jour au lendemain, elle quitta cet homme, sa famille et elle se reconstruisit une autre vie, dans un autre village. A l'âge de dix huit ans, Masuama se maria avec un homme de son choix et la dot fut versée à la famille qui l'éleva. Le couple eut sept enfants et plusieurs petits enfants. Mais au fil du temps, le nom de Masuama devint âpre dans la bouche de ses propres enfants. L'histoire sera rangée et oubliée dans la malle d'histoires de la famille. A la mort de celle-ci, quatre décennies plus tard, la famille sort de son amnésie traumatique. Thérèse l'une des petites filles de Masuama entreprit des recherches. Elle découvrit l'histoire, les racines égarées et retrouva le village natal de Masuama.

10/2020

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Esotérisme

L'ombre du temple. Vienne 1312-2012

16 Octobre 1311, dans les faubourgs de Lyon, 1500 templiers anonymes battent le pavé. Le concile oecuménique de Vienne va s'ouvrir. Ils attendent d'en découdre avec Clément V au sein même de la cathédrale St-Maurice. Philippe le Bel à Pontoise s'apprête à rejoindre ses légistes à Mâcon. Il veut en finir avec ces moines chevaliers, ces arbitres, aux réseaux européens structurés détenant un pouvoir insupportable. Comme pour les juifs, le roi séquestre leurs biens ! A l'aube du Concile, Guillaume de Nogaret s'inquiète aussi : qui arrêtera Enguerrand de Marigny ? Effaré par cette hardiesse, le pape craint un schisme. " Doit-il sacrifier l'Ordre du Temple pour sauver la mémoire de Boniface VIII ? ". La messe est déjà dite : " Nous sommes innocents Clément, tu l'as reconnu à Chinon en août 1308 et tu nous trahis encore ! " Bertrand de Got, frappé de népotisme se bouche les tympans, les Pères s'insurgent contre lui... En 1698, l'éminent historiographe de Colbert, Etienne Baluze de Tulle, voit ses travaux en France mis à l'index. Il prouve l'innocence des Templiers et dévoile les vices des papes en Avignon. Il dérange Rome, Louis XIV lui indique le chemin de l'exil, ses écrits survivront ! Bibliophile invétéré, Christian Rollat lève le voile sur les archives secrètes du Vatican, TOUTES transférées manu militari à Paris en 1810 sur ordre de l'Empereur. L'académicien François J.M Raynouard s'empressera de décortiquer les archives de l'Ordre du Temple et du procès. 700 ans après ce concile, l'auteur retrace au jour le jour ce passé nébuleux, l'aboutissement de ce guet-apens en secouant les tabous de l'Historiquement correct. Qu'on le grave dans la primatiale : " l'Ordre du Temple a été dissous oui, mais jamais condamné ". Ses dignitaires, coupables d'avoir enduré la torture sans autre forme de procès, marqueront le début des fantasmes ésotériques... Le VRAI parchemin de Chinon a resurgi en 2007 ! La vox populi en appelle donc sa sainteté Benoit XVI de réhabiliter Jacques de Molay à titre posthume. En 2011 C.Q.F.D...

06/2011

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Cinéma

Alain Resnais. Liaisons secrètes, accords vagabonds

Photographe, monteur, documentariste, Alain Resnais signe tout d'abord de remarquables films sur l'art dont Les Statues meurent aussi avec Chris Marker. En 1955, Nuit et brouillard provoque un choc dont l'écho persiste toujours cinquante ans après. A l'orée des années soixante, ce furent trois longs métrages qui stupéfièrent le monde : Hiroshima mon amour (1959), L'Année dernière à Marienbad (1961), Muriel ou le temps d'un retour (1963). La diversité de son œuvre entre ses films " engagés " et les comédies récentes comme Pas sur la bouche (2003) lui accorde une place tout à fait particulière dans le paysage cinématographique. Ses goûts pour la littérature populaire et la bande dessinée, le théâtre et la peinture, la chanson, le surréalisme et la culture britannique, les chats... nourrissent son œuvre. Il choisit ses partenaires parmi les écrivains : Marguerite Duras, Alain Robbe-Grillet, Jean Cayrol, Jorge Semprun ; les musiciens : Giovanni Fusco, Krzysztof Penderecki, Miklos Rozsa ; les graphistes comme Gébé, Enki Bilal, Guy Pellaert. Il est fidèle à une troupe d'acteurs, premiers comme seconds rôles, que le spectateur prend plaisir à retrouver : Delphine Seyrig, inoubliable, Claude Rich, Gérard Depardieu, Sabine Azéma, André Dussollier, Pierre Arditi... Cet ouvrage est une invitation dans l'univers d'un artiste habité par un constant souci de la forme accompagné d'une hésitation devant l'impossibilité de toute certitude. La phrase de Clive (John Gielgud) à la fin de Providence résume cette attitude : " Car rien n'est écrit, n'est-ce pas ? " Il reste toujours quelque chose d'incompréhensible devant quoi tout principe, toute morale ou toute stratégie aussi soigneusement élaborés soient-ils, doivent s'incliner. Un entretien avec Alain Resnais complète cet ouvrage. Les auteurs y abordent avec le cinéaste ses promenades en vélo dans Paris, ses relations avec Nicole Vedrès, ses échanges avec André Bazin, son intérêt pour la série télévisuelle " Millennium " ; on y apprend quel a été le lieu de tournage de Providence ou comment le cinéaste a dialogué avec l'acteur japonais de Hiroshima mon amour via Tchekhov... ou encore comment il réalise aujourd'hui Private Fears in Public Places d'après la pièce du dramaturge britannique Alan Ayckbourn.

04/2006

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Récits de voyage

"Notre coeur tend vers le Sud". Correspondance de voyage 1895-1923

" Pourquoi, donc, quittons-nous ce lieu idéalement beau et calme et riche en champignons ? " s'interroge Freud, alors qu'il séjourne, en compagnie de sa belle-sœur Minna, dans une petite ville du Tyrol du Sud en septembre 1900. " Simplement parce qu'il ne nous reste qu'une semaine à peine, et que notre cœur, comme nous l'avons constaté, tend vers le Sud, vers les figues, les châtaignes, le laurier, les cyprès, les maisons ornées de balcons, les marchands d'antiquités... " Le Sud ? Ce sera d'abord l'Italie. Rome, bien sûr, ses entrailles et ses ruines. Mais bientôt, plus au sud encore, la route de toutes les splendeurs, celle de Naples, de Pompéi, de Ravello, de Positano, de la Costiera amalfitana, de Palerme et d'Agrigente. Prodigieux territoires que Freud découvre la quarantaine venue, lorsque sa situation matérielle l'autorise enfin à voyager. S'instaure alors le rituel chaque année, fin août ou début septembre, lorsque sa femme et ses six enfants ont pris leur quartier d'été, il s'échappe quelques semaines à l'étranger. De cette passion pour le voyage témoignent les 189 cartes postales et les 56 lettres ici réunies en un volume splendide, vibrant de découvertes fastueuses, de la beauté des sites, de l'émotion au quotidien. Freud observe, note, décrit, s'enthousiasme et raconte à son interlocuteur les surprises du jour. Le plus souvent, c'est à sa femme ou à l'un de ses enfants qu'il s'adresse. Son Baedeker à la main, il arpente les chemins de Sicile, déambule dans Rome, goûte aux plaisirs de la bouche et de l'âme. Viendra bientôt le tour d'Athènes. Mais il y aura aussi l'Angleterre et les Etats-Unis. Car si le cœur de Freud tend vers le Sud, sa raison le ramène inexorablement au Nord... En septembre 1923, c'est avec sa fille Anna qu'il se rend à Rome pour la septième fois. Voyage emprunt de nostalgie, visites haletantes des musées. Freud souffre déjà du cancer qui l'emportera, loin du Sud, à Londres, chassé par le nazisme, alors que le monde d'hier a bel et bien vécu. Et ce voyage à Rome, sûrement le sent-il, est pour lui le dernier.

03/2005

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Poésie

La Licorne, le Pouvoir et le Fragile

La poussière tout autour de nous signifie tant la vie que la mort, oui cela peut surprendre, la vie... Au sens où Job l'a vécu, la poussière est comme nous le verrons dans ce recueil quelquefois source de vie. Si l'on assimile les cendres et la poussière, force est de constater que pour le phoenix , il y a une renaissance depuis les cendres. La vie est bien étrange... , comme ce sable de plusieurs couleurs qui bordent plusieurs rivages ou qui forment les étendues désertiques. La vie est semblable à un tableau plein et de certitudes et d'incertitudes, de visible ou de dissimulé, de flagrant ou de secret. Ton visage est semblable à ce tableau, puisque je t'ai souvent vu : tes yeux, ton regard, ta bouche sur les plages où j'ai grandi et appris que c'était toi et personne d'autre l'homme avec lequel je prendrais la mer. Je remercie les vagues du temps de n'avoir jamais effacé ton visage de ma plage intérieure. Tu es doux et chaud ; et souvent lorsque je voyage dans la forêt des oiseaux, je flotte dans une rêverie que seule ta force masculine peut rendre réel, merci. Tu es ce pilier, cette force qui regarde souvent les cieux pour mieux comprendre comment élever la terre au ciel et faire du ciel, un endroit finalement accessible. Le roi que tu es a appris à comprendre toutes les nuances du pouvoir au fragile, pour mieux aimer le monde. Tu es semblable à ce héros, ce chevalier Arthurien, qui sait le prix de la parole et du temps. Alors, tu parcours la terre, pleine de ses créatures bienveillantes et maléfiques, pour purger le monde de ses monstres et glorifier le sacré : le graal par exemple, ou plus simplement des vies humaines. Le combat est âpre, mais il est ton quotidien, et je suis heureuse de te voir te reposer auprès de moi. Pour ton sommeil je te donne ce que la terre a de plus beau, et mon désir est exalté par la présence de la licorne, enchantée de voir l'amour naître encore une fois.

11/2020

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Musique, danse

Stromae. Formidable Maestro des temps modernes !

Il aurait pu choisir Popaul, son surnom à la communale, Grand Jacques, comme cet autre belge à qui on le compare, ou même son vrai nom : Van Haven, trop couleur cacao à son goût : il a préféré Stromaé, Maestro en verlan. Le ton était donné, car si Stromaé n'est pas seul dans sa tête, il n'est pas non plus seul sur scène : son choix c'est le groupe. Lui, c'est simplement l'homme-pupitre, celui qui donne le "la" d'une symphonie bien orchestrée. Si ce touche-à-tout de génie est inclassable et percute aussi bien le coeur des mômes dans les cours de récréation avec son Papaoutai, des victimes de chagrins d'amour avec Formidable ou des fêtards avec Alors on danse c'est qu'il ne se contente pas d'apporter sa rime : il la déclame. Du rap à l'électro, de la rumba à la salsa, il est l'incarnation même du groove. Stromaé fait sonner les mots comme personne. Il les sculpte, les façonne comme les flèches d'un sorcier primitif. A ces mots taillés sur mesure, dans un français classique que tout le monde comprend, Stromaé ajoute juste cette pointe de gouaille qui fleure bon la modernité. Il suffit qu'il ouvre la bouche pour que la magie opère et envoûte. On oublie instantanément le look surlooké, la mise en scène réglée au cordeau et les gestes saccadés, pour se perdre dans ses mots et son phrasé de slameur : Stromaé redevient simplement ce qu'il est : un chanteur formidable. Un homme vrai, sincère, dont l'extravagance nous renvoie l'image de sa double culture : couleurs qui flashent, mouvements qui déplacent les lignes et brisent, comme fétus de paille, les idées reçues. Pas à la mode, et surtout peu désireux d'en lancer une, Stromaé projette sa voix, son style, sa langue, ses thèmes qui font mouche en chacun de nous, sans souci du paraître mais d'être lui-même, avec ses fêlures si semblables aux nôtres. Ce livre vous propose de visiter ensemble l'univers de Stromaé, de découvrir ses origines, ses goûts, ses passions, tout ce qui a façonné cet ovni, cet homme étrange venu d'ailleurs, qui enchante et réconcilie toutes les générations.

04/2014

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Critique littéraire

Argonautiques. Tome 1, Chants 1 et 2, Edition bilingue français-grec ancien

"Je rappellerai les exploits de ces héros d'autrefois qui, par la bouche du Pont et à travers les roches Kyanées, sur l'ordre du roi Pélias, menèrent vers la toison la solide nef Argô", tels sont les premiers vers des Argonautiques d'Apollonios, sans doute l'auteur épique le plus célèbre après Homère. Le poème d'Apollonios relate le fameuse histoire de Jason, "c'est celui-là qui conquit la toison", grâce à Médée, la sorcière de Thrace, et à Athéna, la déesse qui le protège depuis la proue de l'Argô. Si le mythe est connu, la vie du poète nous est plus obscure. D'Apollonios nous savons qu'il naquit, non pas à Rhodes, mais à Alexandrie, en 295 avant JC, qu'il fut le récepteur de Ptolémée III Evergète, et sans doute qu'il devint le directeur de la bibliothèque d'Alexandrie. Il dut s'exiler à Rhodes, mais les raisons de cet exil ne nous sont pas connues. Ce grand érudit ne se cantonna pas à la poésie épique et écrivit des oeuvres philologiques dont un Contre Zénodote et un commentaire d'Hésiode, ainsi que des récits étiologiques. Mais sa plus grande ouvre est sans nul doute Les Argonautiques, long poème épique réussissant à mêler à la tradition homérique l'érudition qui charmait le public de la période alexandrine. Notre édition rassemble en trois volumes les quatre chants des Argonautiques. L'introduction générale du tome I présente en détail la vie et l'ouvre d'Apollonios, et fait notamment le point sur son éventuelle querelle avec un autre bibliothécaire célèbre, Callimaque. Les sources du poème, comme par exemple les poèmes hésiodiques et les mystérieux Naupactiques, sont analysées, de même que la tradition manuscrite. Chaque chant est en outre précédé d'une notice qui lui est propre. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires et des notes additionnelles. Les tomes I et II sont assortis de cartes, tandis que le tome II contient un complément d'introduction. Le tome III est en outre enrichi d'un Index nominum et d'un Index vocabulorum, et de notabilia varia.

01/1975

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Littérature érotique et sentim

Hombres. Poésie érotique

L'érotisme passionné en vers, où l'homosexualité du poète est affichée.POUR UN PUBLIC AVERTI. Hombres (Hommes) est le vingt-deuxième et dernier recueil poétique de Paul Verlaine, publié à titre posthume et clandestinement. Alors que Les Amies et Femmes traitent respectivement du saphisme et des femmes avec lesquelles le poète a vécu dans ses dernières années, ce recueil-ci aborde ses amants masculins, d'une manière débridée et provocatrice. Longtemps mis à l'index pour leur ton cru et osé, les poèmes qui composent ce recueil ont maintenant leur place parmi les classiques de Paul Verlaine.EXTRAITMes amants n'appartiennent pas aux classes riches : Ce sont des ouvriers faubouriens ou ruraux,Leurs quinze et leurs vingt ans sans apprêts sont mal chichesDe force assez brutale et de procédés gros.Je les goûte en habits de travail, cotte et veste ; Ils ne sentent pas l'ambre et fleurent de santéPure et simple ; leur marche un peu lourde, va prestePourtant, car jeune, et grave en l'élasticité ; Leurs yeux francs et matois crépitent de maliceCordiale et des mots naïvement rusésPartent non sans un gai juron qui les épiceDe leur bouche bien fraîche aux solides baisers.A PROPOS DE L'AUTEUR.Paul Verlaine (1844-1896) est un poète français, issu de la petite bourgeoisie. A l'âge de 22 ans il publie son premier recueil de poésies, intitulé Poèmes saturniens. Sa vie est marquée par sa liaison tumultueuse avec Arthur Rimbaud, autre illustre poète parnassien. L'ouvre érotique de Verlaine se caractérise par des recueils de poèmes, parmi lesquels Les Amies (1867), Parallèlement (1889), Femmes (1891) et Hombres (1903 ou 1904).A PROPOS DE LA COLLECTION.Retrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

04/2018

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Livres 3 ans et +

Ulma

La collection "Livre d'artiste jeunesse" offre une carte blanche aux artistes de la collection du MAC VAL, leur permettant ainsi de déployer leur oeuvre à l'attention des enfants de manière singulière. Les projets sont inédits. Les artistes contemporains invitent les jeunes lecteurs (et leurs familles) à explorer leur univers visuel et poétique à travers des récits parallèles, des chroniques réelles ou imaginaires du inonde qui les entoure. Le MAC VAL ouvre, avec cette collection, une autre voie vers l'art contemporain. Pour ce deuxième numéro, le duo d'artistes We Are The Painters nous invite à suivre le voyage magique et pictural d'Ulma, un petit chevreau. "A sa naissance au coeur de la peinture, il est accueilli par la Fermière, et dans le ciel une bouche s'approche, c'est la Bonne Fée qui vient pour veiller sur lui. Entouré des Muses, il part à la découverte du monde, de ses paysages peuplés de formes et d'êtres magiques. Son périple se termine au musée. Que va-t-il devenir ? Une oeuvre d'art isolée de son troupeau ou éternellement guidée par ses Muses ?" We Are The Painters est un duo formé par Nicolas Beaumelle et Aurélien Porte. Leur production fonctionne depuis maintenant une dizaine d'années et se caractérise par le fait qu'ils gardent jalousement leur secret de fabrication. Ils créent très tôt des alter ego dans une mythologie personnelle qui expérimente les potentialités de la peinture. Ces personnages se mettent en scène notamment dans la série de vidéos "Paint for..." initiée dès 2007 dans des paysages en extérieur. WATP réalise actuellement le filin Paint for Ulma, qui relate l'histoire de ce petit chevreau guidé dans sa quête par neuf muses de paysages en paysages et de peintures en peintures jusqu'à son ultime territoire : le musée. Jouant sur l'esthétique de l'amateurisme, dans la rivalité comme dans la peinture, ils mènent avec une sincérité authentique cette réflexion sur les origines du processus de création, de l'inspiration artistique et de la recherche d'une communion collective.

04/2018

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Littérature étrangère

Des chaussures pleines de vodka chaude

Ce recueil de nouvelles permet à Zakhar Prilepine de nous parler à sa façon, qu’on a pu qualifier de “brutale”, d’amour, des femmes, de la guerre, de mecs avec des histoires de chien qu’on mange bravement alors que c’est du porc, de filles délurées… Il y a un ton Prilepine, à coup sûr celui d’un grand écrivain. Les héros de Zakhar Prilepine sont des jeunes gens des années 1990 qui boivent énormément, se sentent “paumés” et sont profondément las. Mais, “c’est toute la Russie qui est lasse : ses pierres, ses arbres, ses maisons, ses routes, ses croyances sont fatigués. Même si l’horizon est bouché, même si les riches ne voient pas la pauvreté autour d’eux, c’est tout de même la Russie.” C’est dans cette Russie-là, horrible mais forcément aimée, que Prilepine nous entraîne. A travers ces onze nouvelles, il nous parler d’amour et de guerre, des femmes et des “mecs”, de comment on devient un homme, de la campagne qui se meurt (“Un Village mortel”), toujours à sa façon qu’on a pu qualifier de “brutale”. La série des nouvelles “entre mecs” (“Récit de garçons”) est souvent tristement comique avec des histoires de voitures déglinguées, de chien qu’on mange bravement alors qu’on découvrira le lendemain que c’était du porc (“Viande de chien”), de filles délurées… pour devenir tragique quand l’action se passe en Tchétchénie (“Le Meurtrier et son jeune ami”, “Slavtchouk”) portée par des personnages particulièrement réussis comme Roubtchik ou le Primate. Mais dans cet univers masculin au possible, deux nouvelles (“Gilka” et “Ma Fille”) montrent un Prilepine nostalgique à jamais de la tendresse des femmes. Avec une force d’évocation qui subjugue, une écriture brutale mais somptueuse, Zakhar Prilepine s’inscrit dans la grande tradition du roman russe. Il promène sur le monde un regard toujours tendre, étonné, émerveillé et plein d’humour, tout en faisant entrer dans ses romans une réalité brûlante, dérangeante, loin de l’image lisse, heureuse et conquérante que souhaite donner la Russie d’elle-même. Il y a un ton “Prilepine”, à coup sûr celui d’un grand écrivain.

10/2011

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Histoires à écouter

9 histoires pour mes 9 ans. Avec 1 CD audio MP3

9 histoires pour rêver et frissonner et un CD pour chanter, danser et faire la fête !

03/2023

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Histoire internationale

Mugabe, Robert Gabriel, "souillure" or not "souillure" ?

Pas question, ici, de repeindre un Zimbabwe idyllique aux couleurs flamboyantes. Foin de naïveté, ce n'est pas du Douanier Rousseau, bien plus " Le Jugement dernier " de Jérôme Bosch, où chaque scène est une horreur accomplie. Pas de vilenies estompées dans les bleus du lointain. Rien n'est caché. Tout est sur la table. La lumière éclaire d'une même intensité, la très sombre période coloniale britannique, la monstrueuse Rhodésie " blanche " de Ian Smith que d'aucuns ont tant aimée, et le Zimbabwe indépendant dirigé par Robert Mugabe depuis 1980. On a tué beaucoup dans ce pays. De tout temps et de mille manières : à la dynamite, à la baïonnette, par pendaisons, au couteau, à la kalachnikov, à la bombe. A chacun sa méthode. On a aussi beaucoup menti. La toute première fois, en bernant le pauvre chef Ndébélé qui offrit son pays sans le savoir aux rapaces de la bande à Cecil Rhodes. Puis après, au nom de la " civilisation ", puis aujourd'hui encore, very shocked, au motif que " Nous ne sommes responsables de rien ". Mugabe, qui a massacré le " joyau " qu'on lui a remis en main propre en 1980 ? Parlons-en du " joyau " rhodésien, si cher aux journalistes, ce formidable tas de boue immonde ! Médias aveugles ou engagés, Ong, bras armés des politiques, diplomates délirants, qui alimentent la chaudière pour la maintenir à température constante en attendant le grand feu d'artifice, tous ont sans doute une part de responsabilité dans le " drame " du Zimbabwe, et pas le seul Mugabe. C'est aussi une ligne directrice de cet ouvrage. Mugabe, " Une honte pour le continent africain tout entier ", comme l'a clamé Condoleezza Rice ? Alors offrons-nous quelques escapades pour aller voir ailleurs, et dormons tranquilles : Sierra Leone, Cameroun, Mozambique, quand la communauté internationale s'empresse de mettre fin aux carnages... Le monde occidental, plein de compassion pour le peuple zimbabwéen ? Là, ça fait monter la tension quand on sait qui a fait rouiller la tuyauterie du système économique et social. L'opposant Morgan Tsvangirai et la brochette de Blancs qui l'entourent, une petite équipe de gens bien sympathiques ? Peut-être ne parle-t-on pas des mêmes personnes.

04/2010

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Penser l'écologie

Greta a ressuscité Einstein. La science entre les mains d'apprentis dictateurs

Voici le deuxième tome de la trilogie des "? Greta ? " de Jean-Paul Oury qui fait suite à Greta a tué Einstein. Dans le premier essai, l'auteur au travers de moult exemples traite de "? la science sacrifiée sur l'autel de l'écologisme ? ". Il montre comment une idéologie a dénigré la science prométhéenne (Voici le deuxième tome de la trilogie des "? Greta ? " de Jean-Paul Oury qui fait suite à Greta a tué Einstein. Dans le premier essai, l'auteur au travers de moult exemples traite de "? la science sacrifiée sur l'autel de l'écologisme ? ". Il montre comment une idéologie a dénigré la science prométhéenne (OGM, Nucléaire, Antennes relais/5G, Glyphosate...), pour imposer des pseudosolutions labellisées "? made in nature ? " (Bio, Energies renouvelables, véhicule électrique, homéopathie...) et qui sont en fait le cheval de Troie de la décroissance. Mais si la science et le progrès technologique ont été décrédibilisés à tort, il faut bien reconnaître que, récemment, le mot "? science ? " n'a jamais été autant entendu dans la bouche des politiques qui l'utilisent désormais à toutes les sauces. Ainsi, Greta qui s'était fait connaître en appelant à la grève des cours (une attaque contre la transmission du savoir) dans un revirement inattendu, s'est mise tout d'un coup à commander aux politiques "? d'écouter la science ? ". Filant la métaphore, Oury s'interroge donc : pourquoi après avoir tué Einstein, Greta a-t-elle décidé de le ressusciter. Dit autrement : S'ils ne veulent plus entendre parler de la science pour "? transformer le monde ? ", pourquoi certains politiques de gauche et de droite (et pas seulement des idéologues verts) s'appuient-ils désormais sur elle pour gouverner ?? Voici la question à laquelle entreprend de répondre cet ouvrage au travers de cinq études de cas. La science n'est plus ce qu'elle était et l'usage que veut en faire la société semble tout différent. Comment les politiques entendent établir de nouvelles lois - parfois discrétionnaires - en utilisant ce que dit la science sur la catastrophe climatique, l'épidémie de Covid, la 6e extinction, la finitude du monde ou encore l'épidémie de malbouffe... Au travers de chacun de ces thèmes, l'auteur montre comment les décideurs s'appuient cyniquement sur une vision dévoyée de la science qu'ils instrumentalisent pour établir de nouvelles lois et restreindre nos libertés. Il met au jour comment la science des ingénieurs se retrouve aux prises avec la science des législateurs... un débat qui oppose désormais deux visions antithétiques de la société et qu'il résume dans une opposition politique entre Grétatistes - les partisans de la décroissance - et Pinkeristes - les partisans d'un progrès mesuré. Opposition qui soulève une ultime question : où doit s'arrêter la science des ingénieurs et commencer celle des législateurs... Une énigme qui restera en suspens dans l'attente d'un troisième ouvrage qui viendra clore la trilogie... .), pour imposer des pseudosolutions labellisées "? made in nature ? " (Bio, Energies renouvelables, véhicule électrique, homéopathie...) et qui sont en fait le cheval de Troie de la décroissance. Mais si la science et le progrès technologique ont été décrédibilisés à tort, il faut bien reconnaître que, récemment, le mot "? science ? " n'a jamais été autant entendu dans la bouche des politiques qui l'utilisent désormais à toutes les sauces. Ainsi, Greta qui s'était fait connaître en appelant à la grève des cours (une attaque contre la transmission du savoir) dans un revirement inattendu, s'est mise tout d'un coup à commander aux politiques "? d'écouter la science ? ". Filant la métaphore, Oury s'interroge donc : pourquoi après avoir tué Einstein, Greta a-t-elle décidé de le ressusciter. Dit autrement : S'ils ne veulent plus entendre parler de la science pour "? transformer le monde ? ", pourquoi certains politiques de gauche et de droite (et pas seulement des idéologues verts) s'appuient-ils désormais sur elle pour gouverner ?? Voici la question à laquelle entreprend de répondre cet ouvrage au travers de cinq études de cas. La science n'est plus ce qu'elle était et l'usage que veut en faire la société semble tout différent. Comment les politiques entendent établir de nouvelles lois - parfois discrétionnaires - en utilisant ce que dit la science sur la catastrophe climatique, l'épidémie de Covid, la 6e extinction, la finitude du monde ou encore l'épidémie de malbouffe... Au travers de chacun de ces thèmes, l'auteur montre comment les décideurs s'appuient cyniquement sur une vision dévoyée de la science qu'ils instrumentalisent pour établir de nouvelles lois et restreindre nos libertés. Il met au jour comment la science des ingénieurs se retrouve aux prises avec la science des législateurs... un débat qui oppose désormais deux visions antithétiques de la société et qu'il résume dans une opposition politique entre Grétatistes - les partisans de la décroissance - et Pinkeristes - les partisans d'un progrès mesuré. Opposition qui soulève une ultime question : où doit s'arrêter la science des ingénieurs et commencer celle des législateurs... Une énigme qui restera en suspens dans l'attente d'un troisième ouvrage qui viendra clore la trilogie.

10/2022

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Documentaires jeunesse

Moi et mes cinq sens

" Les Savoirs des petits " Une collection de livres-objets (leporellos) pour les 4-6 ans, pour leur permettre, à travers une double lecture (histoire au recto, explications au verso), d'appréhender ce qu'ils sont et le monde qui les entoure. En partenariat avec Le Quai des savoirs, à Toulouse Au recto, une histoire en 7 volets, avec un grand dessin en frise, à lire et à accrocher Quand elle arrive à la cantine, Mini-Scope sent plein d'odeurs différentes et essaye de deviner ce que cela pourrait être. Assise à côté de ses amis, on lui donne un plat très coloré. A côté, sa copine mange un morceau de pain, le bruit du pain croustille dans sa bouche " crrr crrr ". Au moment du dessert, elle touche la gelée, c'est mou et ça bouge, Mini-Scope et ses amis trouvent ça étrange. Elle goûte un morceau, " hum, c'est bon ", ça a le goût de la groseille. Après le repas, ils se dirigent dans la cour de récré. Au verso, un documentaire : Les sens : Les sens te permettent de mieux appréhender le monde et de détecter un danger ou de retrouver une chose que tu avais perdu. Le toucher : Quand tu touches une épine ça pique, alors que quand tu caresses un chat c'est tout doux ; la peau qui recouvre ton corps te permets de détecter des sensations. La vue : Quand tu ouvres tes yeux le matin, la lumière envahie l'espace et tu commences à apercevoir des couleurs, des formes et pleins d'autres choses, la vue te permet de voir se qu'il t'entoure pour ensuite mieux te déplacer. L'ouïe : Quand tu... , en réalité l'oreille ne prend jamais de vacances, tu perçois des sons en permanence ; l'oreille est très importante pour interagir avec ce qui t'entoure et te prévient d'un danger, te procure du plaisir ou encore te permets de communiquer. Le goût : Quand tu manges quelque chose, la sensation dans ton palais est différente ; cela peut être acide ou amer mais aussi sucré ou salé, le goût t'informe sur ce que tu manges. L'odorat : Quand tu sens quelque chose, il s'y dégage une odeur et ton odorat s'éveille, il te permet de savoir ce qui est bon ou pas pour toi.

02/2020

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Butterfly. Romance contemporaine

Charlie se replonge dans son passé en quête de ses souvenirs... Charlie est une femme brillante qui a tout pour elle. Tout, sauf ses souvenirs. A ses quinze ans, un terrible accident en mer lui a pris ses parents, et tous ses souvenirs, la laissant amnésique. Accompagnée par Stan, son meilleur ami de toujours, elle retourne à Saint Amour, lieu du drame, mais aussi le lieu de toute son enfance. En quête de son passé, elle fait la rencontre d'hommes magnifiques, dignes d'Apollon, notamment de Sébastien, qui la trouble intensément... Qui est-il ? Et pourquoi Stan se met-il à réagir étrangement ? Il est parfois dangereux de remuer le passé... Eva B. signe une romance contemporaine magnifique : un décor idyllique, des hommes qu'on voudrait croquer... et une intrigue passionnante ! EXTRAIT Je lui tends une main qu'il attrape et qu'il serre fermement. Je vois alors sa mâchoire se contracter. J'aurais peut-être dû lui faire la bise... - Vous aimez les voitures de collection Charlie ? s'empresse-t-il de me demander. - Elle est à vous ? réponds-je en bégayant à moitié. - Oui, et j'en suis dingue ! Un rêve de gosse... C'est une... - Aston Martin DB2 Vantage Drophead coupé LHD, construite à l'origine pour David Brown, le président d'Aston Martin... C'est une six cylindres de deux litres six à double arbre à cames en tête. Elle a une excellente capacité de freinage et de tenue de route et peut atteindre quatre-vingt-seize kilomètres-heure en onze secondes... Sébastien s'est figé, les mains sur les hanches, la bouche entre-ouverte. - Je... Alors là ! Vous m'en bouchez un coin mademoiselle ! Comment... - Mon père avait la même, sauf qu'elle était rouge, pas verte, fais-je en baissant la voix. C'est une voiture assez rare... C'est incroyable, je n'en reviens pas. A PROPOS DE L'AUTEURE Eva B. a toujours aimé lire et mûrissait depuis longtemps l'idée de passer du côté de l'écriture. Alors, quand la maternité dans laquelle elle travaillait a fermé ses portes, elle s'est dit que rien n'arrive par hasard, et elle a décidé de relever le défi d'écrire ! Après sa saga Je t'ai rêvée, elle se lance dans l'écriture de Butterfly.

05/2020