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Bassam Tahhan, Basma Farah Alattar

Extraits

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Poésie anthologies

Madame tout le monde

Depuis une dizaine d'années, la poésie française est particulièrement vivante. C'est notamment dû à l'apparition d'un grand nombre de voix d'autrices dont les démarches variées explorent des champs inédits. Marie de Quatrebarbes qui, avec Voguer (P.O.L, 2019) et Les vivres (P.O.L, 2021), est l'une des actrices de ce renouveau, est aussi très attentive aux oeuvres de ses consoeurs. Je l'ai donc invitée à composer une anthologie de jeunes femmes poètes pour faire apparaître ces propositions, dont les ressemblances et différences dessineraient une carte des nouveaux territoires du poème. Mais l'entreprise soulevait des questions importantes : ne rassembler que des jeunes femmes avait-il une pertinence poétique, politique ? Ne risquait-on pas de reconduire les clichés sur une écriture prétendument "féminine" ? Une anthologie non-mixte ne reconstituerait-elle pas un cloisonnement artificiel et contre-productif ? A ces questions qu'elle ne pouvait pas ne pas se poser, Marie a répondu en acte, par un parti pris anthographique (comme on dit "muséographique") génial : plutôt que nous faire lire une série d'oeuvres individuelles, Madame tout le monde propose une série de constellations, le travail de chacune des contributrices s'épanouissant - par les revues, les entretiens, les critiques, les traductions - dans son rapport à d'autres oeuvres. Si bien que Madame tout le monde n'est pas toujours femme, pas nécessairement française et pas seulement poète. Avec des contributions de Pauline Allié, Florence Andoka, Amandine André, Babouillec, Sarah Bahr, Rim Battal, Konrad Bayer, Farida Bellet-Belkacem, Katia Bouchoueva, Elsa Boyer, Cléa Chopard, Mona Convert, Carla Demierre, Penthésilée Ferreira, Marie de France, Jackqueline Frost, Laure Gauthier, A.C. Hello, Emmanuèle Jawad, Anne Kawala, Annie Lafleur, Marguerin Le Louvier, Tristan Marquardt, Michèle Métail, Elodie Petit, Muriel Pic, Lisa Robertson, Galina Rymbu, Julie Sas, Marina Skalova, Verity Spott, sabrina soyer, Jorn H. Svaeren, Lucie Taïeb, Lise Thiollier, Laura Vazquez et Victoria Xardel.

12/2021

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Littérature étrangère

Un Yankee du Connecticut à la cour du roi Arthur

VOUS savez, quand on transpire de cette façon, comme une fontaine, il arrive un moment où... ben, un moment où... où ça démange. On est à l’intérieur, les mains sont à l’extérieur et on est coincé avec, entre les deux, du fer, rien que du fer. Eh bien, le fer, c’est pas rien, quoi qu’on en dise. D’abord ça commence à gratter par ci, ensuite par-là puis encore plus loin, et ça augmente, et ça gagne du terrain, jusqu’à ce que le tout dernier recoin soit occupé et alors, personne ne peut imaginer ce qu’on peut éprouver ni à quel point c’est intolérable. Et quand c’en fut arrivé à la totale, au pis du pire et que j’estimai ne plus pouvoir en supporter un iota de plus, voilà qu’une mouche se faufile entre les barreaux et se pose sur mon nez sauf que, les charnières grippées refusant de fonctionner, il me fut impossible de relever ma visière. Je ne pus que secouer la tête, transformée à ce stade en rôti au four et la mouche... Un Yankee du Connecticut à la cour du roi Arthur, publié en 1889, est l'un des textes fondateurs du burlesque américain. Il conte les aventures d'un Américain du XIXe siècle qui se réveille au VIe siècle, en Angleterre. Devenant le conseiller du roi Arthur, il réforme le royaume selon une rationalité toute capitaliste. Au final, Mark Twain réalise ici l'une des premières histoires de voyage temporel, une satire des récits de la Table ronde, une critique radicale de la modernité et... le scénario du Sacré Graal des Monty Python... Ce roman, présenté pour la première fois dans une traduction intégrale de Freddy Michalski, est accompagné de 15 gravures de Sarah d'Haeyer et d'une postface de David Meulemans et Jean-Luc André d'Asciano.

05/2013

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Sciences historiques

Panthéonistas. Elles pour nous, nous pour elles

Depuis la Révolution française, les panthéonisations ont suscité réflexions, débats et polémiques. Qui mérite réellement de la nation ? Pour ce choix cornélien très politique, la patrie s'est montrée, depuis deux cents ans, parcimonieuse. A ce jour, soixante-quinze grands hommes ont été distingués individuellement. Parmi eux quatre femmes, l'une, Madame Berthelot, accompagne son mari, l'autre, Marie Curie, est accompagnée de son époux, quant à Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion, elles sont accompagnées de deux cavaliers au principe de la parité. Ce sursaut de mixité est louable mais sonne en fuite constante quand trois femmes sont honorées pour soixante-et-onze hommes. Rendre visibles en nombre les femmes d'exception est nécessaire à notre société pour battre en brèche l'idée, cultivée à l'envi, d'une pénurie de candidates. Il est temps, à défaut de réussir à ouvrir en grand les portes de bronze, de faire rayonner au plus haut les noms de celles ayant contribué au développement des valeurs de la république et de la démocratie. Parmi elles, Geneviève, Héloïse, Christine de Pizan, Marguerite de Navarre, Olympe de Gouges, Manon Roland, Sophie Germain, Eugénie Niboyet, Flora Tristan, George Sand, Jeanne Deroin, Marguerite Boucicaut, Rachel, Julie-Victoire Daubié, Maria Deraismes, Louise Michel, Madeleine Bres, Sophie Lumina, Sarah Bernhardt, Hubertine Auclert, Séverine, Marguerite Durand, Louise Weiss, Rose Valland, Paulette Nardal, Joséphine Baker, Maryse Hilsz, Simone de Beauvoir, Charlotte Delbo et Silvia Monfort montrent la voie par leur engagement dans la vie artistique, politique ou sociale. En quête de liberté et d'égalité, elles sont des prétendantes de taille. Ces pages, loin d'être exhaustives, sont un univers de possibles proposés aux bonnes volontés. Suscitons réflexion, curiosité et fierté. Il restera aux plus audacieux à prendre la plume et à envoyer un bulletin à nos représentants afin de solliciter que les noms des Panthéonistas soient gravés en lettres d'or sur les murs extérieurs du trop lisse Panthéon. A vous de voter !

03/2017

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Compositeurs

Reynaldo Hahn

Reynaldo Hahn (1874-1947) est longtemps demeuré attaché à la seule figure d'un musicien mondain, compositeur précoce fêté dès son enfance dans les salons parisiens. La postérité de ce spirituel et distingué Vénézuélien d'origine juive allemande, affectionné et admiré de Massenet et d'Alphonse Daudet, ne semblait pouvoir dépasser son affinité première avec la poésie de Verlaine, sa relation amoureuse avec Marcel Proust et sa fervente amitié pour Sarah Bernhardt. Incarnation immuable de la Belle Epoque, il était rivé à quelques mélodies à succès et une opérette célèbre, Ciboulette, qui l'érigeait en nouvel André Messager. Aujourd'hui pourtant, la musique de Reynaldo Hahn séduit une nouvelle génération d'interprètes et sa stature est reconsidérée, notamment en ce qui se rapporte à ses échanges intellectuels et esthétiques avec Proust. Cette biographie se propose, en revenant aux sources - dont son journal inédit - et en ne s'aliénant pas aux clichés, de retrouver l'artiste sous le personnage. Autrement dit le créateur d'une oeuvre multiple, riche de bien d'autres poèmes vocaux et ouvrages lyriques que ceux toujours entendus, où le ballet côtoie l'oratorio et le quatuor à cordes. Certaines oeuvres, comme Sagesse ou La Corsaire, sont étudiées ici pour la première fois. On découvrira également un interprète d'exception et un homme de lettres accompli, chanteur-né, chef d'orchestre et directeur musical de grande envergure, critique musical influent et alerte conférencier. Restait à faire apparaître sous le plastron du contempteur brillant d'une modernité de commande, acteur incontournable de la vie musicale de l'entre-deux-guerres et parangon incontesté de l'esprit français le plus piquant, un être voué à l'art s'exprimant par nécessité intérieure. Fidèle à une conception non progressiste de la beauté et meurtri face à une époque d'intenses mutations qui ne lui correspondait pas, Reynaldo Hahn s'est voulu à la fois un éclectique et un classique

05/2021

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Urbanisme

Regards sur le paysage urbain

Dans l'imaginaire commun, la notion de paysage demeure fermement attachée au monde rural. A contrario, il reste complexe de définir ce que pourraient constituer les paysages urbains. Ce processus, auquel contribue l'émergence des sciences sociales et leurs conversations avec les champs artistiques et littéraires s'intensifie avec le développement des imaginaires et des techniques de diffusion des représentations de la ville, que ce soit par la gravure, la photographie, l'imprimé à bas coût ou le roman populaire, puis par le cinéma, la vidéo et les modélisations 3D. Ces représentations des paysages urbains disent les usages comme les systèmes de dominations, la formalisation des paysages coloniaux autant que l'hégémonie du paysage-marchandise dans la ville capitaliste, mais aussi les paysages de loisirs ou ceux façonnés par les revendications d'un droit à la ville. Ouvrage collectif sous la direction de Lise Lerichomme (Artiste et enseignante-chercheuse en arts plastiques à l'Université de Picardie Jules Verne et au Centre de recherches en arts et en esthétique de l'Université d'Amiens) et Sophie Suma (maîtresse de conférences contractuelle en Histoire culturelle de l'architecture et de la ville à l'Institut national des sciences appliquées (INSA Strasbourg) et docteure en arts visuels et architecture, elle enseigne également les études visuelles et le Design à la Faculté des Arts de l'Université de Strasbourg). Contributions de Daniel Payot ("Regards et légendes de paysages") ; Lise Lerichomme ("Paysages sociaux") ; Katrin Gattinger ("Le mobilier urbain comme figure d'ajustements artistiques du politique" ; Guillaume Bonnel ("La ville invisible") ; Caroline Guittet ("Construire la mémoire sociale des paysages urbains : quel photographe pour quelles représentations ?? ") ; Bruno Steiner ("Le paysage à l'essai à Strasbourg : entre grand récit manifeste et explorations situées") ; Sophie Lapallu ("Comment vivre en ville ?? Quand l'art descend dans la rue : les Street Works") ; Sophie Suma ("Le mall comme paysage") ; Vivien Philizot ("Le Colorama de Kodak et la construction du regard dans le paysage urbain" ; Sarah Calba et Olivier Crocitti ("La tâche de Sketch-up").

04/2022

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Littérature anglo-saxonne

La tempête que nous avons déchaînée

Couvrant des années de douleur et de triomphe, racontées du point de vue de quatre personnages inoubliables, La Tempête que nous avons déchaînée est une saga éblouissante sur les horreurs de la guerre, la difficulté des relations entre les colonisés et leurs oppresseurs, et l'ambiguïté des notions de bien et de mal lorsque la survie est en jeu. Malaisie, 1945. La famille de Cecily Alcantara court un terrible danger : son fils de quinze ans, Abel, a disparu, et sa fille cadette, Jasmin, doit s'enfermer chaque jour au sous-sol pour échapper au sort des jeunes filles de son âge, contraintes d'offrir du "réconfort" aux hommes de l'armée japonaise. Quant à sa fille aînée, Jujube, qui travaille dans une maison de thé fréquentée par des soldats japonais, elle nourrit une colère de plus en plus difficile à cacher. Cecily sait deux choses : tout est sa faute, et sa famille ne doit jamais apprendre la vérité. Dix ans auparavant, Cecily aspirait à être plus que la femme au foyer d'un bureaucrate modeste dans la Malaisie colonisée par les Britanniques. Une rencontre fortuite avec le charismatique général Fuijwara l'a entraînée dans une vie d'espionnage, à poursuivre ses rêves d'une "Asie pour les Asiatiques" . Une décennie plus tard, alors que la guerre atteint son apogée, ses actions l'ont rattrapée. Sa famille est au bord de la destruction, et elle est prête à tout pour la sauver. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Sarah Tardy A propos de l'autrice Vanessa Chan est née et a grandi en Malaisie. Ses nouvelles ont été publiées dans diverses revues, et elle a reçu la bourse Stanley Elkin 2021 à la Conférence des écrivains Sewanee. La Tempête que nous avons déchaînée est son premier roman. Vendu aux enchères dans treize pays en moins d'une semaine, il sera finalement traduit dans une vingtaine de langues.

04/2024

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Histoire des femmes

Amazones. Femmes de cheval chez tous les peuples de la terre, depuis les temps les plus anciens jusqu'à nos jours

Guerrières, chevalières, chasseresses ou souveraines, elles ont dû surmonter les conventions de leur époque, qui réservaient aux hommes la pratique de l'équitation. De l'Antiquité à nos jours, de Penthésilée à Jeanne d'Arc, de l'impératrice de Russie à la reine d'Angleterre, ces audacieuses "femmes de cheval" ont dû faire preuve non seulement d'intrépidité, mais aussi d'indépendance d'esprit pour pouvoir s'adonner à leur passion. Avec l'aide d'une centaine de contributrices et contributeurs (historiens, écrivains, journalistes, chercheurs), Jean-Louis Gouraud a fait le pari un peu fou de tenter d'établir un inventaire de toutes ces pionnières, qui n'ont pas hésité à bousculer les moeurs - avec le résultat que l'on connaît : aujourd'hui, 80 % des équitants sont des femmes. L'idée de départ avait pour ambition - démesurée - de couvrir toutes les époques, toutes les civilisations et toutes les disciplines. Et donc de ne pas s'en tenir aux seules cavalières, mais de mentionner aussi celles qui, sans avoir nécessairement réalisé des exploits équestres, ont eu avec le cheval une relation forte, voire essentielle. Ainsi trouve-t-on ici, parmi les cinq cents femmes de cheval répertoriées, à la fois des écuyères de cirque ou de haute-école, des championnes de dressage ou de saut d'obstacles, mais aussi des éleveuses, des cascadeuses, des driveuses, des entraîneures, des vétérinaires, des éthologues, des thérapeutes, des chercheuses, des artistes, des photographes, des poétesses d'hier ou d'aujourd'hui comme Christine de Pizan ou Laurence Bougault, des écrivaines comme George Sand ou Françoise Sagan, des comédiennes comme Sarah Bernhardt ou Marina Hands, des cantatrices comme La Malibran ou Caroline Casadesus. Ainsi que quelques grandes voyageuses, comme Isabelle Eberhardt ou Anne Mariage ; quelques aventurières, comme Calamity Jane et même quelques saintes, comme Jeanne de Chantal. Sur le plan géographique, on trouvera dans cet ouvrage monumental la même diversité, ce qui garantit au lecteur, amateur ou spécialiste, de nombreuses surprises.

04/2024

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Humour

Dictionnaire amoureux de l'humour juif. Edition revue et augmentée

Adam Biro nous plonge au coeur de l'humour juif dans ce Dictionnaire amoureux qui n'est pas un livre très orthodoxe... A lire et à relire, sans modération. L'histoire mythique du peuple juif commence par le rire, celui d'Abraham et de Sarah apprenant que, presque centenaires, ils auront un fils. Et ce n'est pas tout : Dieu ordonne aux futurs parents d'appeler ce fils Isaac, Yitzhak, " qui rira " ! Ce rire juif, qui va du Talmud à Tristan Bernard, à Sholem Aleichem, à Pierre Dac, à Woody Allen, à Romain Gary, à Georges Perec, à Philip Roth, à Rabbi Jacob ou à La Vérité si je mens, en passant par Bergson, Freud et Groucho Marx, est un rire ouvert, tonitruant, irrespectueux de tout, qui défie le destin. En Galicie, à Tunis, à New York, partout. Même à Auschwitz. Dans une baraque, quelques juifs prient. Un d'eux, oubliant où il se trouve, lève la voix. Les autres le rappellent à l'ordre. "Tais-toi donc ! Dieu pourrait t'entendre et se rendre compte qu'il 'en ' reste encore ! " Il ne s'agit pas ici d'un nouveau recueil de blagues, de witz juifs. Dans ce dictionnaire aigre-doux (comme l'aliment préféré de l'auteur, les cornichons), Adam Biro, en consacrant des articles à la " Bible ", au " Chemin ", aux " Femmes ", à la " Modestie " ou à la " Vérité ", réfléchit au principe même de l'humour juif, partie intégrante du judaïsme. A ses origines, à sa raison d'être, à sa structure et à son rôle - ; tout en racontant des witz dont les héros immortels sont Moïshe le tailleur, le docteur Lévy, le petit Maurice, madame Taïeb ou le mythique Ch'ra d'Afrique du Nord. Et le livre se termine sur une question comme celle qu'attend le rabbin qui parcourt son shtetl en criant : " J'ai une réponse, posez-moi une question ! " Mais quelle est donc La réponse ?

05/2022

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Littérature française

Ana et le temps d'aimer

Après une guerre interminable et meurtrière, la France relève la tête et Paris redevient la capitale des arts et des lettres. Si elle vénère la tragédienne Sarah Bernhardt, elle accueille à bras ouverts, écrivains Américains fuyant la prohibition, tel Ernest Hemingway, le photographe Man Ray, le peintre Japonais, Tsuguharu Foujita, et tant d'autres artistes venant de l'Est. Léo Paillet, célèbre couturier du Tout Paris, et Ana, sa compagne, les côtoient à La Closerie des Lilas, au Dôme, et dans tous les lieux festifs de la Capitale où ils tentent, ensemble, de faire naître un monde nouveau. En août 1923, Léo et Ana, native de la Terre de feu, embarquent à Bordeaux pour l'Amérique du Sud, rejoindre Ushuaia célébrer leur mariage. Le voyage sur le paquebot Massilia est long et pendant ces trois semaines, la vie du bateau s'avère animée : intrigues, rites du passage de l'Equateur, couples qui s'aiment ou se déchirent. Lors de la première escale, le couple découvre Dakar et la beauté de l'île de Gorée, autrefois sinistre lieu de rassemblement d'esclaves africains en partance pour l'Amérique. Mais la magie du lac Rose, adoucit ces cruels souvenirs. A leur retour d'Ushuaia, les jeunes mariés retrouvent leur maison de haute couture aux mains d'un suppléant indélicat. A l'instar de Gabrielle Chanel, Ana ouvre une boutique à Deauville où elle fait une douloureuse découverte qui la force à fuir, ce qui ne sera pas sans conséquences sur sa vie future. Réfugiée à Bordeaux, elle tente de se reconstruire. Par le plus grand des hasards, elle y retrouve un jeune Basque rencontré sur le bateau, qu'elle pourrait aimer si le souvenir récurrent de Léo ne la poursuivait pas. De rebondissement en rebondissement, le destin d'Ana va basculer vers l'inattendu, et la surprise finale n'en sera que plus étonnante.

09/2018

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Histoire de France

La Guyane pendant la Seconde Guerre mondiale 1939-1945

Fidèle à son projet d'oeuvrer pour la diffusion du savoir historique concernant la Guyane, l'Association des professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane (APHG-G) en partenariat avec le Rectorat Guyane et la Collectivité territoriale de Guyane, propose, en cette année scolaire 2019-2020, la septième édition du concours du "Jeune historien guyanais" . Le sujet, "la Guyane, pendant la Seconde Guerre mondiale, 1939-1945" , est très vaste : il n'est pas question d'y trouver une liste exhaustive de tous les évènements ou prises de position de la période mais des documents et analyses variés qui peuvent éclairer certaines problématiques. Cette thématique vise à s'interroger sur le rôle de colonies et en particulier de la Guyane lors du second conflit mondial : la politique coloniale de Vichy, l'enjeu stratégique et géopolitique que les colonies représentent, l'importance des colonies et de l'Afrique avec le ralliement de Félix Eboué dans la France libre et le rôle des coloniaux dans la libération de la France. Les très nombreux documents illustrent la mise sous tutelle de la Guyane par le régime de Vichy, son ralliement aux côtés des Alliés, la participation des Guyanais aux différents combats et la vie quotidienne des Guyanais pendant cette période.

07/2020

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Français

Mon journal de lecture 2de/1re. Edition 2021

Lire avec plaisir et réussir le bac de français ! En 2de et 1re, la préparation au bac de français implique d'apprendre à entrer dans des oeuvres littéraires. Ce journal est le compagnon idéal pour gagner en efficacité de lecture, et être capable d'exploiter ses connaissances le jour de l'examen. Il propose des activités guidées et variées, pour : aller à l'essentiel des oeuvres grâce à une lecture ciblée et efficace ; s'approprier les textes et mieux les connaître ; mémoriser les personnages, les citations et les éléments-clés de la lecture ; apprendre à commenter ses lectures, exprimer son point de vue et partager les émotions personnelles suscitées par les textes ; s'organiser, et s'entraîner pour réussir l'examen. Ce journal permettra de garder la trace de toutes les notes prises au fil des lectures, précises et organisées. Il invite non seulement à écrire mais aussi à mettre en avant sa créativité. Un outil précieux pour adopter les bons réflexes de lecture. Un kit de ressources gratuites à télécharger sur lyceen. lerobert. com

07/2021

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Cosmétiques, coiffure

Le guide de l'écoconception cosmétique. S'engager dans le développement durable, de la graine à la fin de vie du produit

Les cosmétiques naturels connaissent un incroyable engouement depuis quelques années. Beaucoup se lancent ou revendiquent l'étiquette bio pour leurs produits ou parfums, mais les références manquent pour cadrer et accompagner une réelle démarche d'écoconception. C'est la vocation de cet ouvrage : analyser l'impact d'un produit cosmétique, intégrer la créativité dans l'éco-conception, détecter les axes d'amélioration, réaliser une analyse de cycle de vie, décliner l'éco-conception dans sa communication, etc. Entre le livre de référence et le guide pratique, un ouvrage incontournable pour les acteurs de la cosmétique.

10/2023

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Science-fiction

Bifrost N° 107 : Special fictions

Voici les causes du désastre : Premièrement ? : l'estimation de la température de la planète était incorrecte. La balise n'aurait jamais dû être installée. Ce monde ne peut pas supporter davantage la vie humaine que les déserts glacés de nos pôles. Deuxièmement ? : mes compagnons sont tous morts. J'ignore au juste ce qui est arrivé? ; sans doute des défauts d'encodage, une défaillance au cours de la transmission ou une erreur dans la réception de la balise. Quelle qu'en soit la cause, le résultat est le même. Ils ne se sont jamais réveillés. L'analyse de la balise en dira davantage, mais un premier diagnostic a révélé que des séquences entières de leur téléchargement étaient manquantes, ou altérées, ou dans un ordre chaotique. Les matériaux de leurs réceptacles ont été traités par le système de recyclage. Troisièmement : la plupart des dépôts sont perdus, endommagés ou inaccessibles. J'ai retrouvé le premier à treize kilomètres de son emplacement initial et à trois cents mètres au fond d'une crevasse. Mon scanner a indiqué qu'il se trouvait sens dessus dessous, encastré dans la glace. Il est bloqué là depuis déjà plusieurs centaines d'années et fait désormais partie du glacier. Pas question de descendre dans cette faille pour le dégager... Ray Nayler Sarcophage

07/2022

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Mathématiques (Bac pro)

Les Nouveaux cahiers - MATHÉMATIQUES - 1re Bac Pro A et B - Éd. 2022 - Livre élève

Un manuel de Maths 1re Bac Pro A et B adapté à la diversité des élèves. - Des activités courtes, basées sur des situations concrètes variées, traitant toutes les compétences et capacités attendues - Dans chaque chapitre, une activité d'algorithmique et de programmation combinant langage naturel, visuel et Python - Des exercices et problèmes variés, des rituels pour les automatismes - Des pages pour l'accompagnement personnalisé - Des évaluations pour se préparer progressivement au CCF - Les notions de vocabulaire ensembliste et logique - Des entraînements avec méthode pour chaque automatisme du programme Zoom sur la nouveauté de 1re - Des chapitres spécifiques aux différents groupements - Un entraînement méthodologique aux savoir-faire mathématiques et à l'utilisation des calculatrices - 3 entraînements complets au CCF Ce manuel est enrichi de ressources numériques gratuites foucherconnect : Tutoriels vidéo : tableur, Geogebra, calculatrices Casio, NumWorks et TI, Fichiers TICE, Scratch et Python, console Python en ligne.

04/2022

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Monographies

Ensor & Bruxelles

Si James Ensor (1860-1949) est indissolublement lié à Ostende, c'est pourtant à Bruxelles qu'il s'est épanoui comme artiste, pour devenir une figure clé de l'avant-garde belge. Le jeune peintre s'est installé dans la capitale en 1877 et, jusqu'au tournant du siècle, il a considéré Bruxelles comme son second chez-soi. Cet ouvrage richement illustré parcourt la ville de son temps, révélant les principaux lieux, les rencontres et les événements qui ont façonné Ensor, en tant qu'artiste mais aussi comme être humain. Avec le maitre pour guide, la capitale apparait comme un creuset où se mêlent bourgeois prospères et bohèmes tirant le diable parla queue, critiques conservateurs et artistes rebelles, théâtres animés et salles enfumées. Cette publication met en lumière plus de deux cents oeuvres d'Ensor issues des collections de la Bibliothèque royale de Belgique (KBR) et des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (MRBAB), Ces vastes ensembles, entamés dès les années 1890, constituent les plus anciennes collections publiques de tableaux, dessins et estampes du célèbre "peintre des masques".

03/2024

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Fantasy

Le sortilege de la lune noire

Cinq femmes. Cinq sorcières. Alors que l'équilibre magique est menacé par un cataclysme imminent, elles devront faire face au chaos. Cinq jours pour reconstruire ce que l'une d'entre elles, par amour, a détruit. Cinq destins flamboyants s'entremêlent en un sabbat mortel. Surplombant les ténèbres de cette longue nuit, la lune se lève... " Un récit ésotérique exceptionnel, par cinq autrices de grand talent ! "

12/2023

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Littérature française

La biographie

Harry et Zadel souhaitent la meilleure destinée pour leur enfant à venir, un fils, à n’en pas douter. Comme nombre de concitoyens, ils font appel à un biographe pour consigner dans un ouvrage de belle facture la vie de leur progéniture. Mais leurs moyens sont modestes et ils ne peuvent s’offrir que les services d’un biographe de piètre qualité, sorte d’écrivaillon contrarié. La biographie de Simon en sera bâclée. Et inachevée. Au sortir du pensionnat et de quatre années d’études, le jeune Simon s’ouvre à la vie. Sa ville d’origine est en pleine effervescence. Une atmosphère de liesse accompagne une fin de règne, celle du mémorialiste qui veille à l’ordre moral et régit les existences individuelles. Le monde dans lequel vit Simon est régi par les mots : comme si ce qui n’est pas écrit n’existe pas. Et vice versa. Voilà qui est commode pour récrire l’histoire. Depuis longtemps Simon a le sentiment que son avenir est tracé. Qu’il a peu de prise sur sa réalité. Eternel bon élève même lorsqu’il se comporte comme un cancre : il le vit comme une malédiction. Or, soudain, la page blanche le gifle avec violence. Simon découvre un exemplaire de sa biographie inachevée. Il lui revient soudain d’inventer la suite. D’imaginer. Libre, il est libre de vivre selon son bon vouloir. La révélation est vertigineuse et le champ des possibles infini. Autour de lui virevolte Irène, sulfureuse voisine qui tente de faire corriger sa biographie à elle, car on l’a affligée d’une nymphomanie embarrassante. L’imprimeur Grivel fait fortune sur le dos des autres. Et au fond d’un cloître humide, dans une chapelle abandonnée, Ferdinand, autodidacte, est un affranchi en somme. Avec la douce Sarah, ils se sont libérés du joug des existences prédéterminées. Peut-être pourront-ils aider Simon à écrire la suite de son histoire ? Dans un roman célinien foisonnant et bariolé, Didier Desbrugères se prend au jeu et va au bout du fantasme de la liberté, remuant jusqu’aux pires tréfonds de la nature humaine.

01/2013

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Littérature étrangère

Zone sacrée

Claudia Nervo, grande vedette du cinéma mexicain, appartient à la race légendaire des monstres sacrés. Elle a mis son génie, sa volonté et sa passion à construire son personnage, qu'elle met en scène à chaque instant. Déesse, panthère, prêtresse de son propre culte, elle se veut sans mémoire, sans passé et sans avenir, acharnée à imposer l'une ou l'autre de ses images aux photographes, producteurs, acteurs et reporters qui hantent sa demeure d'un luxe fabuleux. A côté de Claudia parée de métal ou de fourrures, sa secrétaire en tailleur strict. Autour d'elle, de très jeunes filles, "sirènes" de la mythologie, qui lui doivent tout, portent les toilettes qu'elle a étrennées, imitent son maquillage, et servent à mettre en valeur sa beauté faite d'artifice, devant laquelle l'éclat même de la fraîcheur paraît fade. Pour Guillermo, le narrateur - son fils -, cette maison est la "zone sacrée" où convergent ses désirs, ses espoirs, ses rêves, ses souffrances les plus secrètes. La seule raison de vivre, la seule définition de Guillermo face au monde, c'est d'être le fils de Claudia Nervo à qui il porte une passion absolue, frisant l'inceste. Qu'il transforme son appartement en musée d'Art Nouveau, qu'il aménage sa chambre à l'image de celle de Sarah Bernhardt, qu'il torture ses chiens de race (cadeau de Claudia) en leur imposant des cantates de Bach à plein volume avant de les jeter sous les roues des voitures, qu'il passe des soirées solitaires à regarder de vieux films, il ne s'agit pour lui que d'évoquer, d'appeler, de repousser, de punir sa mère. Et s'il flirte avec Bela, l'une des "sirènes", peut-être n'est-ce que pour l'offrir en holocauste à sa mère, afin que celle-ci chasse la jeune fille et réagisse enfin à lui, fasse preuve de jalousie en lui coupant les vivres pendant quelques heures. Tout le reste n'est que souvenirs, évocations, rêves, fils ténus tissés autour de cette obsession de la mère, qui atteint son paroxysme lorsque, en l'absence de Claudia, Guillermo pénètre dans sa chambre aux mille glaces et revêt ses toilettes, ses perruques, sa folie peut-être.

06/1968

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Récits de voyage

Le voyage en Bretagne. De Nantes à Brest, de Brest à Saint-Malo

Bretagne, « province de l’âme » : la Bretagne est sans doute la seule région française à pouvoir se prévaloir d’autant d’oeuvres de grands écrivains s’attachant à cerner son génie et la singularité de ses paysages ou de ses modes de vie. Ce parcours littéraire, premier en son genre consacré à toute une province française, égrène d’Armor en Argoat, au fil des rivages et jusqu’au plus profond de la Bretagne intérieure, les écrits qui lui sont consacrés et qui appartiennent à son histoire littéraire, depuis Jules César au premier siècle avant Jésus-Christ jusqu’aux auteurs de la fin du vingtième siècle aujourd’hui disparus. Au total, presque deux cents auteurs et deux cent soixante-dix textes, quelques mille deux cent pages. Au-delà de la situation des textes dans le temps et dans l’espace, le premier critère de choix a été le plaisir de la lecture et la qualité littéraire et narrative : textes d’humeur, mémoires, relation d’épisodes historiques, correspondances, notes de voyage, essais. Les grands classiques de la littérature de Bretagne sont évidemment là ; pour n’en citer que quelques-uns : Cambry, Chateaubriand, Renan, La Villemarqué, Le Braz, Segalen, parmi les Bretons, mais aussi Hugo, Michelet, Stendhal, Balzac, Flaubert, Gide ; plus proches, mais tous disparus : Loti, Colette, Max Jacob, Guilloux, Henri Queffélec, Gracq, Mac Orlan, Jean-Edern Hallier … des poètes aussi, des écrivains étrangers, de grands auteurs méconnus, de Tanguy Malmanche à Armand Robin ou Yves Elléouët… et parmi d’autres pépites : Vauban à Camaret, Alexandre Dumas à Roscoff, Sarah Bernhardt à la baie des Trépassés, Saint-Pol Roux en bimoteur au-dessus de la rade brestoise, Villiers de L’Isle-Adam au collège de Vannes, Marcel Proust à Beg-Meil, Joseph Conrad à L’Île Grande, Jean Cocteau à Pont-Aven, le philosophe Alain au Pouldu, Georges Simenon sur un chalutier de Concarneau, le général de Gaulle incognito dans sa DS noire, Le Corbusier à Lesconil, Albert Camus au cimetière de Saint-Brieuc, ou les plus ou moins courtes nouvelles d’Édouard Corbière, de Jeanne Nabert, d’Henri de Régnier et d’Émile Zola dont les formidables Coquillages de M. Chabre révèlent une facette ignorée.

05/2012

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Développement personnel

Bain de son. Méditation, relaxation et connexion grâce au pouvoir du son

Après le bain de forêt, le bain de son (ou sonothérapie) est LA tendance bien-être qui nous vient des Etats-Unis. Déstressant, profondément calmant, le son est un outil de méditation puissant et réparateur. Une immersion dans l'univers des ondes vibratoires, des séances de méditations sonores à faire chez soi et des exercices pratiques d'écoute profonde. Partout où il y a de la vie, il y a du son. Chaque être connu de l'humanité - personne, animal, plante... - est traversé par l'énergie vibratoire du son. Depuis des siècles, nous l'utilisons comme un outil pour célébrer, communiquer, accompagner le deuil ou la prière, apaiser la douleur et le mal-être. Le son a des pouvoirs : il nous aide à exprimer notre pensée, partager nos émotions, faciliter l'introspection, se connecter à soi et aux autres, trouver notre équilibre. Sonothérapeuthe et enseignante de méditation, Sarah Auster nous invite ici à faire une pause et à explorer le pouvoir du son sur notre corps et notre esprit, à travers la pratique du Bain de son. Il s'agit d'une expérience d'écoute profonde, où le son (des instruments, de la voix, ou intérieur) est utilisé pour susciter des effets thérapeutiques : les vibrations stimulent les ondes cérébrales alpha et thêta, elles-mêmes associées à des états méditatifs. Toutes les clés pour comprendre la sonothérapie, la méditation et l'art d'écouter, s'immerger dans une pratique puissante qui favorise un état de pleine conscience, de connexion à soi et d'ouverture intérieure... Et, dans un monde de bruit et de distractions, trouver des moments de calme dans sa vie quotidienne. Un livre alternant conseils pratiques, anecdotes personnelles, des définitions et données scientifiques : La sonothérapie, la méditation et l'art d'écouter : les différents aspects de la nature du son, les effets des ondes vibratoires pour atteindre une conscience plus profonde et une meilleure connaissance de soi. Des exercices pour s'entraîner à une pratique régulière de l'écoute profonde (deep listening) et booster ainsi la connexion à soi et aux autres au quotidien. Des séances de méditations sonores qui accompagnent l'introspection et cultivent la relaxation profonde.

10/2020

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Critique littéraire

C'était Jacques Doucet

Secret, masqué par son extrême élégance, Jacques Doucet reste une énigme au centre de la Belle Epoque dont il est le couturier (il est le seul à rivaliser avec Worth, son presque voisin de la rue de la Paix) et le confident. Grâce à la fortune que lui assure sa clientèle d'actrices et de femmes, venues des deux côtés de l'Atlantique admirer le raffinement de ses collections (il habille Sarah Bernhardt, Réjane, la Belle Otéro...), cet homme constitue de fabuleuses bibliothèques qu'il offre aux savants. Après avoir réuni des objets d'art du XVIIIe siècle, peintures, dessins, sculptures, ou encore des chefs-d'œuvre d'ébénisterie, il vend cette première collection en 1912 afin d'acquérir, entre autres, des toiles de Cézanne, de Van Gogh, de Picasso ou de Matisse. Son mobilier évolue également - il s'assied dans des fauteuils de Jacob, puis d'Iribe, enfin de Legrain, tandis qu'il s'entoure de conseillers littéraires tels qu'André Suarès et André Breton. Il s'intéresse ainsi aux manuscrits de Stendhal, Verlaine, Rimbaud, puis à ceux d'auteurs contemporains (Apollinaire, Proust, Gide, Claudel, Mauriac...). Il pensionne Reverdy, Max Jacob, Aragon, Desnos en échange de lettres, manuscrits et enquêtes. Les bibliothèques d'art et d'archéologie, puis de littérature française, qu'il forme avant de les offrir à l'Université de Paris, sont des ressources documentaires exceptionnelles, constituant un ensemble considérable de livres, de manuscrits, mais aussi d'estampes, de photographies, de dessins. Il crée la première cinémathèque. Il rajeunit ses visées là où les autres, vieillissant, récapitulent. Il se recommence sans cesse. Cette vertu scandalise. On mesure sa singularité dans la réprobation de ses contemporains. Proche de tout ce qui compte dans les années 1880-1930, sa présence se devine, discrète, efficace, déconcertante. On reste confondu de cette sûreté instinctive, chez un homme sans culture, qui a été notamment un des initiateurs du style Art déco, 1925. François Chapon a mené une enquête difficile sur les pas de ce mécène exceptionnel. Il nous introduit, à sa suite, au cœur d'une des périodes les plus brillantes de notre civilisation.

10/2006

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Religion

Le grand bonheur. Vie des moines

" Venez, et voyez Fontgombault. Oh, il ne se passera rien de spectaculaire. Mais nos coeurs se réchaufferont. Une petite grâce mystérieuse soufflera. Nous regarderons la lumière traverser l'abbatiale, les arbres des vergers danser dans le vent, les moines marcher au loin, vers les coteaux. Les notes grégoriennes s'élèveront dans les hauteurs mystiques. Nous serons des enfants subjugués par les processions splendides. Nous resterons silencieux. Et nous verrons le beau, le merveilleux, le doux sourire des moines. " C'est par ces mots que Nicolas Diat ouvre Le Grand Bonheur. Ce livre est une invitation à la joie, une invitation à nous faire découvrir la vie des moines pour nous aider à comprendre la paix qui les habite. Nous pénétrons dans un monde intemporel, une cité interdite, une société idéale. Pendant une année, nous suivons les bénédictins d'un monastère perdu du Bas-Berry, de la ferme au réfectoire, des ateliers d'art aux salles de classe, de l'infirmerie à l'hôtellerie, de l'imprimerie à la bibliothèque, de l'église au cloître, de la sacristie au scriptorium. Ces existences confinées, que l'on pourrait imaginer monotones, sont en réalité extraordinairement riches. Transportés à Fontgombault par la plume évocatrice et délicate de Nicolas Diat, nous ne serons plus tout à fait les mêmes en refermant ce livre, et les portes de l'abbaye. Nicolas Diat est écrivain et éditeur. Il est l'auteur d'un livre de référence sur le pontificat de Benoît XVI, L'Homme qui ne voulait pas être pape (Albin Michel, 2014 ; Pluriel, 2018), d'Un temps pour mourir (Fayard, 2018 ; Pluriel, 2019 ; Prix du cardinal Lustiger, Grand Prix de l'Académie française), et co-auteur, avec le cardinal Robert Sarah, de Dieu ou rien (Fayard, 2015 ; Pluriel, 2016), La Force du silence (Fayard, 2016 ; Pluriel, 2017 ; Prix Spiritualités d'aujourd'hui du Centre méditerranéen de littérature) et Le soir approche et déjà le jour baisse (Fayard, 2019 ; Pluriel, 2020). Ses livres, qui ont été des succès de librairie, ont reçu un accueil critique formidable et sont traduits dans de nombreux pays.

10/2020

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Littérature érotique et sentim

La vie trépidante et rocambolesque de Madison Nichols Tome 2 : Le jour où elle a reçu une lettre terrifiante

Drôle et extravagante, Madison a fait de sa curiosité son métier... quitte à s'attirer des ennuis ! Madison Nichols n'est pas une femme comme les autres : alors qu'elle menait une vie bien rangée, elle a tout plaqué pour devenir détective privée et enchaîne depuis les enquêtes. Ces derniers temps, pourtant, son téléphone ne sonne plus et les clients se font rares. Lorsqu'elle aperçoit sa voisine enterrer quelque chose dans ses gardénias, elle saute donc sur l'occasion pour reprendre du service.
Résultat des courses : une lettre énigmatique cachée dans un coffre et adressée à son pseudonyme : Sarah Connor. Ce qui devait être une enquête de routine ne tarde alors pas à prendre plus d'ampleur. Car qui que soit l'inconnu qui se cache derrière cette lettre, une chose est sûre : Madison est sa cible... Découvrez la suite des aventures de Madison Nichols, une héroïne haute en couleur et délicieusement excentrique.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "J'ai passé un super moment de lecture et je l'ai dévoré en quelques heures". - Just the way you read "J'ai beaucoup ri, des références de films cultes m'ont fait sourire, une intrigue qui tient la route, bref, vous l'aurez compris, j'ai passé un agréable moment en compagnie de cette héroïne farfelue ! " - carol_in_besac sur Babelio "Ce roman est un générateur de bonnes émotions.
Il divertit autant qu'il fait du bien à ses lecteurs. " - AlexandraLFC sur Babelio "Une histoire complètement déjantée ! " - Addy84 sur Babelio "Un livre original à découvrir de toute urgence ! " - BeautifulSwan sur Booknode A PROPOS DE L'AUTEURE Dévoreuse de films et de séries télévisées, Angela Villa est bien trop timide pour se lancer dans une carrière d'actrice. Qu'à cela ne tienne ! Elle choisit l'écriture pour incarner autant de rôles qu'elle veut et s'évader du quotidien ! Femme (très) active le jour, elle revêt sa cape d'écrivain la nuit pour vous faire rire, rêver et voyager.
Avec un premier roman fantastique publié aux Editions du Menhir, elle continue sur sa lancée en remportant le premier prix du concours des Editions Feel So Good grâce à sa saga, La vie trépidante et rocambolesque de Madison Nichols.

12/2020

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Histoire de France

Les larmes de la rue des Rosiers

Rue des Rosiers : le quartier juif de Paris. Il remonte au Moyen Âge. À partir du XIXe siècle, beaucoup de juifs d'Europe de l'Est, fuyant l'antisémitisme, y ont posé leurs valises. Ils l'ont appelé le Pletzl, la " petite place ", en yiddish. Aujourd'hui, le Pletzl s'est " modernisé ". Mais ses murs n'ont oublié ni les joies du passé ni les malheurs endurés. Ils parlent pour peu qu'on sache les écouter. Comme parlent les anciens, dont les parents s'étaient enracinés sur ces quelques hectares parisiens. Avant-guerre, ils avaient connu un village chaleureux, avec ses odeurs de charcuterie, de fromage fermenté et de hareng mariné, ses paliers vétustes et surpeuplés, ses ateliers... L'Occupation leur a volé leur enfance, leur adolescence. Au 36, rue des Rosiers, le père de Suzanne Malamout, Joseph, ouvrier boulanger, venait de Russie, sa mère, Malka, de Roumanie. Ils furent assassinés à Auschwitz, ainsi que trois des cinq frères de Suzanne et ses deux soeurs. Des parents de Victor, Maurice et Régine Zynszajn, épiciers au 54, il ne reste que quelques lettres écrites à Drancy, avant leur départ pour une " destination inconnue ". Egalement déportés, le père de Léa Stryk-Zigelman, Salomon, maroquinier à domicile, 9, rue des Guillemites ; celui de Sarah Romen-Traube, Jacob, poissonnier sous le porche du 27, rue des Rosiers ; celui de Clément Lewkowicz, Hersz, boucher au numéro 12, arrêté avec sa fille, Rosette, 12 ans. Mordka, le père de Milo Adoner, disait à ses six enfants : " Il faut rester ensemble." Milo est le seul survivant de la rafle qui vida le 10-12, rue des Deux-Ponts, de sa cinquantaine de familles. Jacob, le père d'Alexandre Halaunbrenner, 25, rue des Rosiers, fut fusillé pour acte de résistance. Son frère, Léon, 14 ans, mourut en haute Silésie. Ses deux petites soeurs, Mina, 9 ans, et Claudine, 5 ans, furent raflées par Klaus Barbie, à Izieu...Des histoires dramatiques qui scellent un chapitre de l'Histoire de France. " Une description de la rue des Rosiers et des rues avoisinantes... bouleversante de vérité vécue et partagée ", écrit Elie Wiesel.

03/2010

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Critique

Ekphraser. Nouvelles poétiques de l'ekphrasis en déconstruction

Dans la perspective de la déconstruction, l'oeuvre d'art n'est pas définie par sa forme, ses propriétés matérielles ou son contexte, ni même par la perception ou l'expérience esthétique qu'elle induit. Cette approche l'interroge plutôt à partir de sa non-identité, de sa provenance sans origine, de sa différance toujours en mouvement. Cet ouvrage s'intéresse aux enjeux esthétiques, philosophiques et éthiques engagés par l'oeuvre d'art pour ces philosophes et écrivaines - Jacques Derrida, Hélène Cixous, Jean-Luc Nancy, Philippe Lacoue-Labarthe, Sarah Kofman, Georges Didi-Huberman -, en mettant en relief leurs axiomes les plus inventifs dans un domaine qui ne fut jamais confiné pour eux dans la désignation ancienne des "beaux-arts" , mais le lieu d'une véritable pensée, d'un "penser voir" autrement. Remettant en question les notions de visibilité, de représentation, de forme, de figure ou encore de cadre, les réflexions de ces penseurs entraînent une autre manière de parler de l'oeuvre d'art, de la décrire et de la commenter. Renonçant à la maîtrise du discours philosophique traditionnel, ces nouvelles poétiques de l'ekphrasis soulignent l'importance du langage à l'oeuvre au sein des arts et donnent lieu à des transcriptions où il s'agit bien moins, au contact de l'oeuvre d'art, de description que de performativité, d'affect et d'intensification créant un véritable événement d'écriture. Ekphraser le regard, c'est inventer un phrasé qui prend la mesure de son impouvoir devant l'oeuvre d'art (Didi-Huberman) et ouvre l'espace d'une rencontre imprévisible. A la croisée de la littérature, de la philosophie et de l'esthétique, cet essai réunit des penseurs et des théoriciennes dans un dialogue résolument interdisciplinaire, tout en se penchant sur la différence à l'oeuvre entre les arts convoqués ici, du dessin à la danse, en passant par la peinture, la photographie et le cinéma. La seconde partie de l'ouvrage poursuit cette exploration de l'ekphrasis depuis l'autre versant de l'oeuvre d'art, à partir des oeuvres d'artistes québécois contemporains (Edmund Alleyn, Marc Garneau, Isabelle Leduc, Julie Ouellet, Françoise Sullivan) qui la réfléchissent depuis leur médium propre.

12/2022

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Sociologie

Le Corps. Diplômées 288-289

Diplômées est la revue de l'Association Française des Femmes Diplômées des Universités (AFFDU). Revue scientifique à comité de rédaction, elle a pour vocation de promouvoir la recherche et la visibilité des femmes chercheuses en Europe. D'inspiration généraliste et interdisciplinaire, libre à l'égard de toute école de pensée et des modes intellectuelles, sa périodicité est de deux livres par an. Nous pourrions dire le "corps dans tous ses états". Qu'est-ce que qu'un corps ? Mais aussi qu'est-ce que le corps ? Comme le souligne Descartes "ce mot de corps est fort équivoque. Quand nous parlons d'un corps en général, nous entendons une partie déterminée de la matière, et ensemble de la quantité dont l'univers est composé. Mais quand nous parlons du corps d'un homme ou d'une femme nous entendons toute la matière qui est unie avec l'âme de cet homme. " Le corps est-il un artifice ? Un lieu de passage ? Selon Leibniz " chaque corps organique d'un vivant es d'une espèce de machine divine, ou d'un automate naturel, qui surpasse infiniment vous les automates artificiels". A l'heure où nous pouvons presque remplacer tous les organes humains, à quoi se résume notre corps ? Pourquoi faut-il toujours penser le corps en référence à autre chose (âme, conscience, esprit, etc.) ? Est-ce dans ce rapport, dans cet écart que le corps se pense comme une consistance comme une forme, comme un objet ? Pouvons-nous penser le corps par lui-même, en lui-même ? Devons-nous parler des corps inertes et des corps vivants, des corps objets et des corps sujets ? Le corps est esthétique, culturel, cultuel... le corps est nécessairement politique. Partout le corps est là... Il est donc grand temps de questionner le corps et de voir ce qu'il va devenir dans une société technologique. Ont participé à ce numéro : Hélène Romano, Claude Mesmin, Béryl Serizy, Philippe Wallon, Sarah Cassenti, Nadège Langdour, Christophe Chariot, Marie Bagi, Mylène Sarant, rancine Rosenbaum, Léa Renoir, Sophie Sendra, Anne-Sophie Coppin, Sonia Bressler, Jing Xie, Awatef Nassar-Fawkes, Sophia Antoine, Sylvina Boissonnas, Elisabeth Nicoli, Catherine Guyot, Christine Villeneuve.

03/2024

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Faits de société

L'Affaire Flactif. Enquête sur la tuerie du Grand-Bornand

Le 11 avril 2003, une famille entière disparaît : Xavier Flactif, quarante ans, sa compagne, Graziella, trente-six ans, et leurs trois enfants, Sarah, dix ans, Laetitia, neuf ans, et Grégory, sept ans. Leur magnifique chalet du Grand-Bornand, trop bien rangé, semble inhabité, mais on y trouve un repas prêt à être servi et le réfrigérateur plein de vivres. Xavier Flactif est un promoteur immobilier qui s'est fait à la force du poignet. Belles maisons, belles voitures, vacances de rêve : sa réussite est réelle, mais elle dérange. On parle de factures impayées et de maisons mal construites. Nombreux sont ceux qui accablent les disparus. Les voisins des Flactif, un certain David Hotyat et sa compagne, Alexandra Lefèvre, sont particulièrement virulents devant les caméras de télévision et affichent leur certitude que la famille a pris la fuite. Les médias abondent dans ce sens, et c'est également cette piste que semblent privilégier les enquêteurs. Mais dans le chalet, les indices commencent à parler: des traces de sang et des éclats de dents sont découverts. Le 4 x 4 de la famille est retrouvé... Surprise le 16 septembre : David Hotyat, Alexandra Lefèvre et deux de leurs amis sont arrêtés. La thèse de l'assassinat apparaît au grand jour. Ce livre, le fruit de deux ans d'enquête, apporte des éléments de réponse concrets pour comprendre pourquoi et comment une famille entière a été assassinée dans des circonstances aussi macabres, sans qu'aucun corps ne soit retrouvé. Originaires l'un et l'autre de familles modestes du nord de la France, Xavier Flactif et David Hotyat, sans se connaître, étaient partis dans la vie avec sensiblement le même bagage, tous deux mus par une forte ambition. Leurs trajectoires parallèles allaient curieusement se croiser en Haute-Savoie : le premier s'était donné les moyens de réaliser ses rêves, alors que le second, cumulant les échecs professionnels, régressait socialement dans la rancune et l'amertume. Christine Kelly signe ici une enquête rigoureuse, riche en révélations, sur une des affaires les plus choquantes et les plus mystérieuses de ces dernières années.

05/2006

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Littérature francophone

Les cicatrisés de Saint-Sauvignac

Quatre saisons pour quatre adolescents redneck d'une cité fictive québécoise dans la région de l'Outaouais. Une banlieue où on s'emmerde fort jusqu'à l'installation d'un parc aquatique hors normes de l'autre côté de la ‘track' de chemin de fer. De quoi casser la routine, découvrir son corps, surfer enfin sur son destin. C'est sans compter sur un clou mal enfoncé sur la Calabrese (qui n'est pas une saucisse mais une énorme " glissade d'eau ", un toboggan), qui va faire de chacun d'eux des cicatrisés. Un roman comme une mise en eau de l'enfance.

11/2021

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Littérature érotique et sentim

Croire encore au bonheur. Romance

Alors qu'elle débute un nouvel emploi à Marseille, Lou tombe peu à peu sous le charme de son employeur. A la suite d'un drame personnel qui la contraint à reprendre sa vie à zéro, Lou accepte un poste de secrétaire dans une société à Marseille. Une surprise de taille l'attend en découvrant la somptueuse demeure où elle sera hébergée le temps de son contrat, mais ce n'est rien à côté de sa stupéfaction lorsqu'elle apprendra l'étrange activité de son employeur. Très vite, un lien passionnel se tisse entre la tendre et secrète Lou Saint-Pierre et le ténébreux Valère Castrosa... Lou et Valère pourront-ils vivre pleinement leur passion ? Plongez-vous dès à présent dans une romance forte où l'amour et la sensualité se confrontent aux entraves du destin. EXTRAIT Le bureau de Lou se situait dans l'aile gauche de la villa. Elle disposait d'un ordinateur, une imprimante et une ligne téléphonique. - J'ai mis du temps avant que le patron ne consente à m'installer cette machine, plaisanta Sarah. Il a une sainte horreur de tout ce qui est moderne. C'est vrai qu'à force de vivre dans ce sinistre couvent, on finit par en oublier le progrès ! Avec cet ordinateur, vous planifierez tous les rendez-vous. Les consultants sont souvent des personnalités importantes, vous devrez les accueillir comme il se doit et parfois les raccompagner jusqu'à la sortie. En général, c'est Valère qui s'en charge. - Comment ça ? Reçoit-il vraiment des gens ici ? - Oui, une personne dans la journée, parfois deux... ou zéro. C'est selon son humeur. Une partie de votre travail consistera à rappeler le consultant pour lui dire que Valère ne pourra finalement pas le recevoir, sachant tout de même que le rendez-vous a été pris quatre mois à l'avance. Je vous assure, c'est affreusement gênant. Surtout lorsque vous annoncez à la personne qu'elle devra encore patienter tout autant pour un autre rendez-vous ! A PROPOS DE L'AUTEUR C'est en lisant les oeuvres de Colleen McCullough et Kathleen Woodiwiss durant l'adolescence que Eléanore Vendereven a eu envie d'être écrivaine. Aujourd'hui mère au foyer, elle s'occupe de ses deux enfants tout en s'adonnant à ses deux grandes passions que sont l'écriture et les arts.

09/2019

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Critique littéraire

Les franco-maghrébines. Autres voix/écritures autres

Qu'en est-il de la littérature "beur" au féminin ? Ce précédent volume consacré aux écrivaines de la deuxième et troisième génération venues du Maghreb qui s'était emparée du verlan pour revendiquer une origine arabe vue au miroir de la France des années quatre-vingts trouve ici un prolongement. En effet, le présent ouvrage aborde les écrits d'une génération en marche vers une troisième voie, celle des Franco-Maghrébines, ne reniant ni leur origine du nord de l'Afrique ni leur nationalité et leur vie françaises. Dès lors, la problématique posée par leurs oeuvres s'avère différente de leurs aînées "beurettes" car il s'agit de dire en quoi t comment elles se sentent à la fois totalement françaises mais aussi héritières d'une culture qu'elles souhaitent conserver comme une preuve de la richesse de leur identité. Ce volume n'a d'autre ambition que d'en définir à travers vingt-huit textes les perspectives, les démarches, tout comme les aléas et parfois les découragements, au sein d'une France de plus en plus frileuse quant au regard porté sur les cultures multiples qui fleurissent sur son territoire. L'expression de ce nouveau métissage, consenti, revendiqué et le plus souvent riche d'apports dans la littérature contemporaine trouve dans ces pages une représentation variée tant sur le plan artistique que sur celui de l'expression humaine d'une condition dont on souhaite qu'elle ne soit plus l'objet d'une catégorie spécifique de la littérature, mais bien un apport riche et varié aux écrits contemporains. L'objectif principal de l'ouvrage est de tenter aussi de pallier un manque grâce aux différentes contributions dans son projet de présenter différentes écrivaines franco-Maghrébines telles que Rénia Aouadène, Sabrina Bakir, Rachida Bali, Lamia Berrada-Berca, Nadia Berquet, Nadia Bouzid, Nora Chaouche, Amale El Atrassi, Sarah Frikh, Fatna Gourari, Sihem Habchi, Nora Hamdi, Nadia Lakehal, Noreil, pour ne citer que celles-ci, afin de prouver l'évolution de ce fait littéraire. Encore faudrait-il que la diversité de leur écriture, la richesse de leurs expériences, les différenrs styles qu'elles proposent et leurs innovations formelles soient pris en compte littérairement et institutionnellement. Sinon, ces autres voix, comme d'autres d'ailleurs auront été que des écritures autres vides sans échos.

11/2014