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Amani mupenda Mubigalo

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Littérature française

Ne neige-t-il pas aussi blanc chaque hiver ?

Il y a longtemps, un amant m'avait écrit : ne neige-t-il pas aussi blanc chaque hiver ? C'était une phrase pour dire la candeur de l'amour ; à présent je l'entends comme la révélation du tout petit peu que nous pouvons comprendre, à notre mesure humaine, de l'éternité. Je ne te reproche pas ta perspicacité, je te reproche de vouloir me voler mon secret. Il y a du vrai et du faux dans ce que tu as cru deviner. Je ne suis pas en train d'écrire une enquête policière sur "l'énigme fascinante du disque de Phaestos" (tu as trop surfé sur les sites nord-américains...), même si ce serait peut-être le meilleur moyen d'éveiller l'intérêt d'un hypothétique éditeur pour le premier et sans doute unique roman d'une inconnue. L'histoire du disque, pour moi, c'est une histoire qui tourne en rond, qui n'a pas de solution, qui ne peut pas en avoir. C'est ainsi que le personnage principal Constance Dargaud évoque son travail d'écriture, en réponse aux questions inquiètes de son ami Gerhard. Plusieurs niveaux fictionnels cohabitent dans ce roman de Silvia Ricci Lempen qui gravite autour d'une écrivaine et de son texte. Pris dans ce va-et-vient entre différents univers, le lecteur se voit propulsé dans les rouages de la création, et suit avec anxiété l'aventure troublante d'une auteure qui s'isole dans un monde imaginaire. Vie et fiction deviennent indissociables, dans cette histoire qui tourne en rond tel un ruban de Moebius. A l'image du cycle des saisons, les signes inscrits sur le disque de Phaestos sont répartis sur une spirale, spirale hypnotique égarant les déchiffreurs.

06/2013

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Théâtre

Tom à la ferme ; Le Peintre des madones ou la Naissance d'un tableau

Dans Tom à la ferme, Tom, publicitaire, se rend dans la famille de son amant, décédé lors d'un accident. Ce garçon de la ville se trouve projeté dans un monde qu'il ignorait : une laiterie isolée dans la campagne profonde. II subit alors un choc culturel, tant sa vie est différente ; et un choc émotionnel, car il comprend que son existence et que la vraie identité de son compagnon ont été cachées par le frère du défunt à leur mère. C'est violent et sensuel, car c'est bien son deuil qu'on lui vole. Mais c'est universel, car comprendre et accepter l'autre dans ce qu'il est vraiment reste l'aventure humaine la plus exigeante. Le Peintre des madones : à la fin de la première guerre mondiale, un jeune prêtre récemment nommé dans une paroisse québécoise lutte contre l'épidémie répandue par les soldats rentrés d'Europe. Dans un geste mystique et superstitieux, il propose de s'en débarrasser en ornant le mur de l'église d'une fresque à la gloire de la Vierge. Mais en engageant un peintre italien, qui prend toujours une jeune femme de la localité comme modèle, il sème le trouble dans les esprits et les corps des croyantes, au coeur de la communauté villageoise. Voici deux des dernières pièces de Michel Marc Bouchard, différant par la thématique, la dramaturgie et l'époque évoquée, mais liées par le pivot du mensonge, des apparences, de la mesquinerie humaine que l'amour physique ou mystique tente de dépasser, le tout servi par la grande maîtrise dramaturgique de Bouchard, qui lui vaut d'être un auteur très joué et apprécié des professionnels et des amateurs de la scène.

04/2012

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Littérature française

La pendue de Londres

Allemagne, 1945. L'exécuteur en chef du Royaume Britannique, envoyé en mission, pend la gardienne de camps nazis Irma Grese. Même s'il éprouve un réel dégoût à exécuter des femmes, surtout si elles sont jeunes et jolies, le bourreau fait son devoir : c'est un as dans l'art de la longueur de cordes, un expert dans le temps minuté de la mise à mort. Pourtant, le reste du temps, c'est un homme comme un autre, époux modèle, bon citoyen, qui reçoit aimablement les clients dans son pub londonien « Help the poor Struggler » (Aidez le pauvre type qui se débat !). Avant de partir, à l'aube, appliquer en silence une sentence de peine de mort.Londres, immédiat après-guerre. Ruth Ellis ressemble à Betty Boop, enjouée et désirable, elle plaît aux hommes, et sans doute les choisit-elle fort mal. Mais derrière son sourire et sa bouche trop maquillée, que cache-t-elle ? Qui sait que son père alcoolique l'a violée ? Que son premier fiancé, un soldat, l'a abandonnée, enceinte, avec des rêves en miettes et le cour en breloque ? Dans le Londres charbonneux de l'après-Blitz, à rebours du puritanisme d'une société bien-pensante, Ruth devient entraîneuse dans des bars sombres et rouges : et d'entraîneuse à prostituée, la pente est facile. Un jour, malheureuse, jalouse, violentée, mais toujours belle, et mère de famille, elle tue son amant, un salaud, à bout portant. La voici condamnée à la pendaison. Bourreau, fais ton ouvre ! Et si le bourreau avait une âme ? Et s'il répugnait soudain à supprimer une innocente aux boucles blondes ?Dans ce roman envoûtant, reconstitution en cinémascope d'un Londres luisant de fog et de pluie, de vices cachés et de femmes de petite vie, Didier Decoin alterne la voix du bourreau et de la victime. Une plongée dans l'âme humaine.

05/2013

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Policiers

Meurtre en la majeur

Dans l'Allemagne du XIXe siècle, les compositeurs étaient ce que sont les rock stars aujourd'hui : célèbres, courtisés, jalousés, entourés d'admirateurs et d'ennemis. Alors, quand un des nombreux parasites qui constituent l'entourage de Robert et Clara Schumann est assassiné dans d'étranges circonstances, l'inspecteur Hermann Preiss de Düsseldorf tente de résoudre le mystère, ainsi que l'énigme d'un la qui s'obstine à sonner faux sur le piano de M. Schumann ou à lui bourdonner aux oreilles tel le plus terrible des acouphènes- Sur ce la, les avis des témoins sont partagés : Liszt, Brahms, Helena, la belle violoncelliste amie de Preiss, Hupfer, l'accordeur des plus grands, chacun a quelque chose à en dire, ou à se reprocher. Avec un humour subtil, Morley Torgov nous balade dans les cercles musicaux et les soirées de Düsseldorf. Belles femmes et bijoux, jeunes arrivistes tel Liszt drapé dans sa cape noire, journaliste prêt au chantage, tout cela est vu par les yeux et raconté par la voix de l'inspecteur Preiss, vieux routard des rues sordides et des bassesses de l'âme humaine. L'accordeur est-il honnête ? Clara aurait-elle un amant ? Robert ment-il entre ses crises de démence ? Comme dans les bons vieux polars en huis clos, les suspects sont en nombre restreint, mais ils le sont bien tous, surtout quand de nouveaux éléments permettent d'ajouter aux soupçons et que l'on découvre des raisons de complicité entre eux. Très finement, ce roman est basé sur la stricte réalité (hormis le crime) d'un milieu, d'une époque et de personnages essentiels dans l'histoire de la musique. voilà pourquoi Meurtre en la majeur est un livre hors norme.

02/2010

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Littérature étrangère

Les fantômes des Victoriennes

Parmi les écrivains victoriens (1837-1901) qui se sont frottés au surnaturel, la majorité sont des victoriennes : paradoxe apparent car si une femme dirigeait le plus grand empire du monde, les Anglaises n'avaient encore aucun droit mais seulement des devoirs. La femme dépend de son père jusqu'au mariage (souvent de raison) et de son mari, ensuite, La seule femme libre, dans l'Angleterre victorienne, c'est la veuve - après un deuil éprouvant de trente mois, il est vrai. Le sexe est couvert par l'ombre et le silence. Un extrême suscitant souvent son contraire, l'obligation de neutralité, de dignité, de presque indifférence expliquera le goût inavoué mais très solide des Anglai(se)s pour le dramatique, l'horrible, le sanglant, l'atroce, sous tous ses aspects. Bien moins célèbres que leurs confrères masculins, les Victoriennes, non seulement ne leur sont en rien inférieures mais ajoutent dans leurs récits cette subtilité caractéristique des Anglaises qui ouvrent déjà la voie à ces fameux flux de conscience dont Virginia Woolf sera la maîtresse incontestée. Il s'agit de dire, à mots couverts, de ressentir, nuque baissée ; quoi de mieux alors que le prétexte d'un genre dont le moyen, faire trembler, permet surtout de faire vibrer les régions secrètes, voire impudiques de l'âme, finalité de ces "ghost stories". Ce volume contient : Elizabeth Gaskell, L'Histoire de la vieille nurse ; Mary Braddon, Le Visiteur d'Evelyne ; Amelia Edwards, Salomé ; Rhoda Broughton, L'Homme au nez ; Elizabeth Lynn Linton, Le Destin de Madame Cabanel ; J.H. Riddell, La Vieille Mrs. Jones ; Vernon Lee, L'Amant fantôme ; Edith Nesbit, Les Hommes de marbre ; Clemence Housman, Fourrure Blanche ; Violet Hunt, La prière ; Margaret Oliphant, La fenêtre de la bibliothèque.

05/2000

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Histoire de France

Mon journal. Tome XI, 26 septembre 1877 - 22 juin 1878

C'est bien ennuyeux que le petit prince soit si pauvre. Je puis compter sur 40 000 francs de rente tout de suite et lui 25 000, vous voyez que c'est maigre. Etre princesse de Bourbon me plairait assez, mais l'argent, la Fayet dit qu'il a 40 000 francs avec cela ce serait mieux et sa coquine de mère lui donnerait bien quelque chose en plus, et après sa mort on dit qu'il aura 200 000 francs de rente. Et puis on irait en Italie et on demanderait à cette infâme Marguerite et à cet excellent Humbert de donner suite au projet émis quelque temps avant la mort de Victor-Emmanuel de rendre une partie de leurs biens aux Bourbons de Naples. Le petit a trente-deux ans, une mâchoire qui paraît disloquée et des moustaches qui semblent balayer on ne sait quoi. Mais cela peu importe. Ecoutez, ce qu'il y a de plus horrible au monde c'est le mariage sans amour... Ce doit être épouvantable... dégradant, affreux. Pourtant si on l'accompagnait de 2 000 ou 300 000 francs de rente je m'y ferais parce qu'alors il y aurait le luxe qui... éloigne toujours un peu et toutes sortes de consolations mondaines. Quant à avoir un amant, il ne faut pas y songer avec un caractère comme le mien. Je serais si humiliée, si tourmentée, je souffrirais tant. La première moi ne dirait peut-être rien, mais la seconde, celle qui se souvient d'Epictète et qui ne ressent rien pour elle mais a mis tout son bonheur dans la première serait honteuse de faire mal. Et puis, je détesterais au lieu de l'aimer l'homme qui consentirait comme cela à manger dans la même assiette avec un autre.

01/2003

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Littérature française

Le muscle de l'amour

Une ethnographie de la vie bourgeoise d'une ironie noire. Une écriture virtuose. Pour fêter ses quarante ans, Sonia a loué une salle de boxe désaffectée. Ses amis les plus proches sont déjà là, sur la galerie qui surplombe la salle, affalés dans les canapés. Charlotte, la fille de Sonia, monte le son de la télévision afin que l'on puisse entendre son nouveau fiancé qui présente le Loto en voix off. Zaza est venue avec Boris, son nouvel amant. Mais la présence de ce dernier n'empêche nullement Palude de faire des avances à sa vieille amie. Séverin arrive. Avant de rejoindre ses amis sur la galerie, il se fait alpaguer par les riches et cruels Bigot. Schlicht entame la conversation sur les femmes en général et la séduction en particulier. Il cache de plus en plus mal son sexisme au fil des ans. En bas, dans la salle, le DJ fait danser les foules. Ariel, au champagne et à l'ecstasy, danse langoureusement avec Santiago. Sur la galerie, Palude et Boris en sont finalement venus aux mains. Zaza, exaspérée, va prendre l'air. Le baron de Melhuffle fait une entrée fracassante, il a beaucoup trop bu. Soutenu par Marco, Schlicht et Sonia, il monte se coucher au deuxième étage, dans le dortoir des enfants. Ces cinq petits bourgeois ont essayé tous les vices et les addictions, toutes les croyances et les philosophies. Revenus de tout, rien ne les étonne. Que leur reste-t-il ? L'instant présent. Tour à tour, chacun des cinq personnages se fait le chroniqueur de la soirée et ne se prive pas d'agrémenter son récit de commentaires très personnels, féroces ou hilarants. Submergés pas leur ego et leurs obsessions, ils ne voient pas venir l'apocalypse...

01/2003

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Littérature étrangère

J'ai tué la princesse

" Le jour de leur arrivée, elles étaient allées à une soirée donnée par un ami de Phuong, étudiant lui aussi. La conversation avait immanquablement tourné autour de la consommation de viande de cheval et du gavage des oies. Les Anglais se méprennent toujours sur les sourires polis des Françaises à l'évocation de tels sujets, persuadés qu'elles sont sincèrement amusées, et convaincus d'avoir trouvé là le meilleur moyen de s'offrir une petite partie de ooh-lo-la, comme ils disent. " Après une soirée arrosée et enfumée, Véronique, photographe parisienne un brin insouciante, quitte son amant rasoir en claquant la porte. Chagrin d'amour et gueule de bois l'attendent au réveil. Un cocktail familier pour la belle jeune femme, à un détail près : dans la nuit, sous l'influence de substances plus ou moins licites, Véronique a tué la princesse de Galles. Car sinon, comment expliquer la carrosserie cabossée de sa Fiat Uno blanche- la voiture recherchée par toutes les polices de France en ce matin du 31 août 1997 ? Il fallait une bonne dose de culot et d'irrévérence pour s'attaquer à l'un des événements les plus couverts par les médias mondiaux ces dix dernières années. Pluie de reportages touchants, hommages et témoignages bouleversants, messages d'adieu, fleurs et bougies par milliers... Face à une telle déferlante d'émotion, le regard ironique et léger de Dan Rhodes semble bien salutaire. Pour lui, l'accident n'est que prétexte à une peinture hilarante et décalée des Français tels qu'ils sont vus par leurs chers voisins anglais. Des personnages plus loufoques les uns que les autres et des situations aussi improbables que drôles : voilà la recette secrète d'un auteur qui ne se prend décidément pas au sérieux.

04/2005

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Musique, danse

Bowie, les livres qui ont change sa vie

" Cet ouvrage n'est pas consacré à l'histoire de David Bowie. Il en existe déjà beaucoup sur le sujet. Il s'agit plutôt d'un regard sur les outils dont il a usé pour diriger sa vie, ainsi que d'une piqûre de rappel d'une théorie peu en vogue mais que j'ai toujours appréciée : la lecture rend meilleur. " David Bowie, ou David Robert Jones, de son vrai nom, était un lecteur compulsif qui ne se déplaçait jamais sans sa bibliothèque portative. Trois ans avant sa mort, en 2013, dans le cadre de la mémorable exposition qui lui a été consacrée à Londres au Victoria & Albert Museum, il a offert au public une liste des cent livres l'ayant le plus influencé. Dans Bowie, les livres qui ont changé sa vie, John O'Connell a choisi de passer individuellement en revue chacun de ces ouvrages en examinant leur impact sur la vie et l'oeuvre de la star. Dans un premier temps, les titres semblent se succéder comme autant de pièces d'un puzzle insoluble : que viennent donc faire 1984 ou Sur la route à côté des Chants de Maldoror ou de L'Amant de Lady Chatterley ? Fiction, essais, revues de bandes dessinées et autres magazines satiriques... Occultisme, spiritualité, psychologie et histoire de l'art... Le moins que l'on puisse dire, c'est que la liste et les domaines qu'elle englobe sont éclectiques ! Au fil des pages, l'auteur nous abreuve d'indices révélateurs et d'une mine d'anecdotes qui permettent, à défaut de reconstituer le portrait exhaustif d'un artiste complexe et transformiste, de s'en faire une vision un peu plus définie. Un éclairage passionnant sur un esprit curieux, qui a su se nourrir de ses diverses passions pour construire une carrière et une oeuvre devenues cultes.

11/2020

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Poésie

La poésie à l'âge baroque (1598-1660)

Pendant trop longtemps, le XVIIe siècle a passé pour celui du classicisme, défini comme le règne de l'ordre et de l'harmonie. C'était oublier qu'il a été traversé de bout en bout par un contre-courant privilégiant l'exubérance et l'asymétrie. Ce contrepoint, le baroque, ce sont les historiens d'art qui ont su le reconnaître, bien avant les littéraires. Pourtant, aucune époque de la littérature française n'a été plus riche en poètes que celle de Henri IV et de Louis XIII. Cette anthologie rassemble plus d'une centaine d'auteurs, d'inspiration très diverse. Si la religion tient encore une place certaine dans beaucoup de ces poèmes, d'autres sont d'inspiration franchement libertine. Libertinage de la pensée autant que des mœurs, leur trait commun étant l'irrévérence et le refus de l'autorité quelle qu'elle soit. Quant à l'antiquité gréco-latine, elle est certes omniprésente encore, la mythologie constituant un inépuisable réservoir d'images et de sujets ; mais la modernité de la vie quotidienne ne cesse de faire irruption dans ce monde poétique souvent plus comique que sublime, les sentiments personnels faisant éclater le carcan des conventions. Les romantiques ne s'y sont pas trompés, qui, les premiers, ont redécouvert ceux que Gautier appelait les grotesques : c'est à l'âge baroque que le poète commence à dire " je ". Ainsi, d'Agrippa d'Aubigné à La Fontaine, de la fin des guerres de Religion et de l'avènement de Henri IV jusqu'au début du règne personnel de Louis XIV, le lecteur découvrira, en suivant les différentes générations de poètes qui se succèdent, tout le foisonnement des vers signés par Théophile de Viau, Saint-Amant, Bensserade, Maynard, Honoré d'Urfé, Mathurin Régnier, Racan, Malherbe et beaucoup d'autres. Robert Kopp.

04/2005

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Policiers

Rêve de coquelicot

Dans une petite ville de France, on raconte qu'une nuit de pleine lune, le vicomte de La Croix blanche enferma sa jeune femme et son amant à l'intérieur du château. Ensuite il y mit le feu. Il faisait très chaud cette nuit-là et on dit que le château brûla pendant vingt-huit jours... Depuis, chaque nuit de pleine lune, aux saisons chaudes, les serpents de toute la région se rendent aux ruines de la Croix blanche. On raconte que c'est pour copuler avec la vipère rouge en qui se serait réincarnée la très aimante et très belle vicomtesse de la Croix blanche... On raconte aussi que tous ceux qui rôdent sur les terres de la Croix blanche sont immanquablement piqués à mort par la vipère rouge qui voudrait ainsi se venger de son mari assassin... On dit encore que la malédiction sera levée le jour où un homme capturera la vipère rouge, sans se faire piquer, et lui offrira une proie vivante la nuit de pleine lune suivante... Depuis, plus personne ne va plus à la Croix blanche... Enfin presque... Bernard Valais est auteur, scénariste, parolier et comédien français. Il est licencié en Anglais, titulaire du Proficiency Graduate de l'université de Cambridge et premier prix du Conservatoire d'Art Dramatique d'Angers. Il a parallèlement servi pendant vingt-cinq ans comme Personnel Navigant Commercial à la compagnie Air France, de steward à Chef de cabine principal sur le réseau Asie. Ce qui lui a permis de collaborer en tant qu'auteur à plusieurs collections au sein des éditions Hachette, notamment « Air France » et « Construire le France ». Il est titulaire de la médaille d'honneur de l'Aéronautique.

09/2014

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Critique littéraire

Sophocle Tome 2 : Ajax. Oedipe roi. Électre

Les trois pièces réunies dans ce volume, Ajax, Oedipe Roi et Electre remonte la maturité du poète : ce n'est pas l'une des moindres prouesses de Sophocle, que d'avoir su, à plus de 8O ans, raconter la colère du guerrier Ajax, l'aveuglement du jeune roi Oedipe ou la vindicte meurtrière d'Electre, et de les avoir rendus immortels. Ajax, outragé de ne pas recevoir en héritage les armes d'Achille, porte son glaive d'abord contre les siens, puis contre lui-même. Où le fils de Télamon a échoué, Electre réussit : pour venger le meurtre d'Agamemnon, ainsi que les humiliations sordides que lui font subir sa mère et Egisthe, l'amant de cette dernière, Electre pousse son frère au matricide. Enfin l'histoire d'Oedipe est bien connue : Sophocle choisit ici de mettre en scène l'enquête qui mène le roi de la malédiction de la cité à la découverte de son crime, de l'aveuglement intellectuel à la cécité finale. L'ironie du sort veut que Sophocle ne soit que second avec cette pièce considère non seulement comme, avec Antigone, son chef d'oeuvre, mais aussi celui de toute la littérature. Le premier prix chut à un obscur Philoclès, parent d'Eschyle. Notre édition présente en un volume les trois pièces. Chacune d'elles est précédée d'une notice introductive qui lui est propre mettant en avant le contexte historique dans lequel la pièce fut représentée, et fournit une tentative de datation la plus précise possible. Le lien avec les récits mythologiques ou avec les précédentes tragédies, notamment les Chophores d'Eschyle, est analysé en détail tandis que de judicieuses pistes de lecture et un choix d'éditions commentées sont proposés au lecteur. Des notes accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi d'un résumé de l'argument de chaque pièce.

04/1994

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Littérature française

Grands cris dans la nuit du couple

"... puisque tout le monde était d'accord pour reconnaître que j'étais libre, pourquoi insister ? Ou plutôt, moi, je savais pertinemment que je ne l'étais pas, et que je ne le serais jamais, quoi que je fasse, qu'ils continueraient à me bouffer, tous, tant qu'ils y étaient..." Maryse se parle, à voix basse. Certains l'envieront, car elle vit dans l'aisance, elle a un mari, des enfants, elle est privilégiée. Et pourtant elle ne sait comment accepter sa vie. Peut-être faudrait-il créer : peindre ou écrire. Ou alors le plaisir ? Elle prend des amants, discrètement, comme Antoine, son mari, a sans doute des maîtresses. Ainsi que tout un chacun, elle a ses petits fantasmes érotiques, son jardin privé. Autour d'elle, cela ne va pas mieux. Sa jeune soeur Suzanne tente de se tuer ; son amie Julia, qui mène sa barque de femme seule, prend un jeune amant, Jean-Jacques, le propre fils de Maryse. Une journaliste, Louise Khane, veut l'entraîner dans une enquête sur la condition féminine. "Travaille", lui dit-on. Mais elle sait que ce n'est pas cela qui changera fondamentalement sa vie. Un instant, elle se réfugie dans la maladie. Elle perd l'usage de ses jambes. C'est l'occasion d'une cure qui guérira son corps de sa paralysie et son esprit de son besoin de mouvement. Désormais Maryse ne pleure plus après une autre vie. Elle préfère être conforme. Du moins elle va essayer. Grands cris dans la nuit du couple est un livre heureux. L'écriture y a la respiration de la vie. Avec malice, humour, gaieté, ces pages retiennent dans leur réseau, dans leur filet, la mouvante mais profonde réalité de la vie.

02/1976

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Critique littéraire

L'"Orphée" de Boèce au Moyen Age. Traductions française et commentaires (XIIe-XVe siècles)

A travers son mythe, Orphée – poète, musicien, prophète, "fin amant" – continue à nous hanter comme il a hanté tout le moyen âge. Mais pourquoi un Orphée boécien ? En fait, et à part les textes latins bien connus de Virgile, d'Ovide et de Sénèque, c'est l'Orphée du mètre xii du troisième livre de la "Consolatio philosophiae" de Boèce que les écrivains médiévaux – glossateurs, commentateurs, traducteurs – ont pris comme point de départ pour toute une série de thèmes narratifs, philosophiques et moraux. Désolé par la disparition d'Eurydice, cet Orphée, en descendant aux enfers à la recherche de sa femme, apaise Cerbère et les Furies, interrompt momentané-ment les tourments de Tantale, d'Ixion, de Tityos, et convainc finalement les dieux des enfers à lui restituer son Eurydice. Mais en se retournant il rompt la condition imposée par les dieux. Ainsi la perd-il une seconde fois. Selon Boèce, cette fable doit être lue comme un avertissement aux hommes de tenir leurs regards attachés sur le Souverain Bien qui peut seul leur offrir la vraie consolation. C'est une heureuse rencontre des intérêts d'Anna Maria Babbi et de Keith Atkinson, portant sur les traductions françaises et italiennes de la "Consolatio" au moyen âge, qui a conduit à la conception et à la réalisation de ce livre. Il semblait intéressant de réunir dans un seul volume toutes les traductions françaises médiévales de ce mètre de Boèce. La plupart de ces textes restaient inédits et peu connus. Dans un second temps, la décision a été prise d'y ajouter les textes de quelques commentateurs latins, qui ont servi, d'une manière ou d'une autre, aux traducteurs français, leurs contemporains. Aux douze traductions françaises vient ainsi s'ajouter un ensemble de six commentaires latins.

01/2000

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Cinéma

Jean Marais

Sa beauté était parfaite et Villain son véritable patronyme. Champion toutes catégories du charme masculin à l'écran, Jean Marais a assis sa réputation d'acteur en disparaissant derrière l'hideux et terrifiant masque de la Bête dans le film de Jean Cocteau, son mentor, amant et ami. Arrivé au sommet de la popularité grâce à de flamboyants films de cape et d'épée, comme Le Bossu, il fut en même temps un intransigeant expérimentateur au théâtre ainsi que le fer de lance des essais cinématographiques de Jean Cocteau. Comique dans la série des Fantômas ou coqueluche des jeunes filles dans L'Éternel Retour, s'engageant parfois dans d'authentiques liaisons féminines, il n'en assuma pas moins avec sérénité son homosexualité, alors politiquement incorrecte. Pas de doute, les paradoxes ne manquent guère dans la vie bien remplie de Jean Marais. Ni les secrets de famille. Né en 1913, à Cherbourg, il resta fort peu de temps dans la capitale du Cotentin, enlevé brutalement par une mère abusive à un père qu'il ne retrouva que bien plus tard. Ballotté de modestes pavillons de banlieue en discrets appartements parisiens, l'enfant rebelle au cursus scolaire catastrophique donna naissance à un jeune homme ambitieux dont la soif culturelle sera apaisée par sa rencontre avec Cocteau. Comédien renommé, certes, mais tout autant peintre, écrivain, organisateur de spectacles, sculpteur ou potier... Jean Marais ne se laissa jamais enfermer dans une discipline. Cette biographie intime et éclairée retrace le destin exceptionnel d'un homme qui se défendait d'être un monstre sacré et ne prétendait, selon ses termes, qu'à devenir un bon " artisan ". Aujourd'hui, il n'en demeure pas moins une légende.

11/2005

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Sciences politiques

Thématiques. Tome 2

Capitalisme Mondialiste de modèle Libéral, Néo-Nazismes colonialistes, Anthropophagies sociales de groupes et de groupements : Elles débutent dans le rapport Hommes-Femmes : Je disais "Guide" en matière de Guide de cursus de l'Histoire humaine, débutant dans le devoir de guider l'autre dans son atteinte du plaisir et la conclusion de la rencontre, déterminante des hasards salvateurs de l'humanité et de son Histoire. Faut-il que les femmes émancipent, éduquent, jusqu'à leurs propres prétendants, afn de se les assimiler, à leur propre atteinte de la satisfaction, intellectuelle, sexuelle, morale. Et lorsque l'Homme ne parvient ni à jouir, ni à obtenir consentement au plaisir obligatoire imposé à la femme, il fait appel au Toubib, Ancien OAS fanatique de Tortures de Guerre d'Algérie, Ancien Nazi années 50-2000, descendant convaincu de Collaborateurs Nazis, qui plus fort que lui et loi, la soigne. La défl ; orer des opérations cérébrales, somatiques, des plus jouissives pour lui et le futur amant initiateur des plaisirs de cette dépravation de rites orgiaques cannibales à chamaniques, ineff ; able de jouissances sataniques collectives et communes, à défl ; oration corrective publique et privée de la future, violemment haïe, éprouvée d'épreuves les plus rudes à ardues, rossée, violée, violemment vidée de ses fèces, aff ; amée, assoiff ; ée, amaigrie et violemment déshydratée, excitée puis promise à son excision, partielle pour les plus chanceuses, dans l'incurie citadine et rurale des plus insolubles à absolues auprès des autorités complices des faits dignes de Haute Faille. Puis à eux tous, ils peuvent, enfn, la prostituer (cf. vidéo de Lady Gaga). Vous aurez trouvé alors, un mec, un mac. Ses gorilles videurs. Dans ces milieux-là, cela ne pardonne pas.

04/2019

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Littérature française

Délation sur ordonnance

Au cours des années 2000, Oreste Bramard est amené à expertiser la bibliothèque de feu Grégoire Saint-Marly, médecin oculiste à Pau, à la demande de la petite-fille et héritière du notable. Un jour, une étrange " ordonnance " s'échappe sous ses yeux d'une édition originale des Beaux Draps, de Céline. C'est une lettre de délation datée du 19 décembre 1942, dénonçant auprès de la préfecture quatre " mauvais Français ", et signée : Grégoire Saint-Marly ancien combattant de 14-18, père de quatre enfants. Oreste et la jeune femme comprennent alors que la bibliothèque renferme des secrets. Conçue par le médecin bibliophile comme une " chasse au trésor ", la découverte de documents cachés leur permettra de reconstituer fidèlement ce qui s'est réellement passé. Grégoire ne s'était probablement pas douté que ses propres enfants, Maurice, Laure, Marie et Charles, étaient d'une manière ou d'une autre liés aux personnes qu'il avait dénoncées : un instituteur ; un fonctionnaire ; un avocat ; et un journaliste, ancien amant de Mme Saint-Marly. Parmi ces " mauvais Français ", on trouve un communiste et résistant, un gaulliste, un arriviste forcené, et un Juif. Et, pour couronner le tout, trois d'entre eux sont francs-maçons. En livrant ces hommes aux autorités de Vichy, Grégoire Saint-Marly ignorait qu'il poussait son fils Charles vers le peloton d'exécution. Que Maurice, qui fréquentait les truands de la rue Lauriston, deviendrait un roi du marché noir, avant de trouver la rédemption. Et comment ne pas évoquer le destin de sa fille Laure, amoureuse d'un officier allemand, et de son autre fille, Marie, la discrète émancipée, dont les faits de résistance étaient passés inaperçus ? A travers les destins enchevêtrés de ces personnages, Bernard Prou reconstitue une période trouble où chacun s'est déterminé à agir selon son coeur et selon sa conscience.

11/2017

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Littérature étrangère

Compassion

La vie sourit à Frank van Luijn, du moins de son point de vue : à bientôt quarante ans, séduisant, séducteur, célibataire endurci, sans soucis d'argent, il a tout pour être heureux. Ou presque : las de tant de liaisons éphémères, il est à la recherche d'une relation durable. Cette fois, il s'inscrit sur un site de rencontres, un de ces réseaux "d'élite" réservés aux personnes ayant fait des études supérieures. Vite déçu, il est sur le point de renoncer lorsqu'il s'arrête sur le regard profond, le visage lumineux d'une jeune femme, d'autant que l'autoportrait qu'elle a posté sur ce site est exempt des lieux communs d'usage. De fait, la personnalité de Jessica, mélange de réserve et de spontanéité désarmante, attire, attache et captive Frank immédiatement. Dès les premiers instants d'intimité du couple, elle révèle néanmoins une fragilité, une fêlure. Frank l'homme à femmes se fait fort de la désinhiber, mais découvre avec étonnement que Jessica reste de marbre ou simule entre ses bras. Et lui, où est passé son désir ? Et où est le bonheur ? Frank ne peut concevoir d'amour sans érotisme : il veut rompre au plus vite. Comment faire pour ne pas briser Jessica ? Cet homme pour qui tout est toujours sous contrôle fait de leur relation un étrange compte à rebours ; mais qu'a-t-il compris de Jessica, de leur histoire, et de lui-même ? Critique des moeurs amoureuses à l'ère digitale, de la primauté de l'apparence et de l'obsession du corps, ce livre d'une précision tranchante est aussi une interrogation douloureuse, classique mais indépassable : est-il possible à l'amant de connaître l'objet de son amour ?

04/2018

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Critique littéraire

Romans abandonnés. Edition revue et augmentée

Ce volume d'essais romanesques de Stendhal propose aux amoureux de son oeuvre des textes peu connus et qui sont tous des ébauches inachevées et datant des longues années d'ennui de l'exil consulaire. Ces manuscrits nous permettent de le surprendre en plein travail ; ils confirment que sa création se fait en deux temps qui ne s'accordent pas trop bien : d'abord les personnages, la définition des caractères, puis viennent, ou ne viennent pas, les événements du récit, la trame de l'histoire. Alors, ici, que de personnages sans aventures et sans destin dont l'histoire tourne court, mais dont le lecteur pourra admirer le grand nombre, l'originalité et la diversité. Il y a Dominique lui-même qui sous le nom de Roizand eût été l'amant de l'ambassadrice de France à Rome. Il y a une empoisonneuse redoutable surgie de La Gazette des Tribunaux, il y a force bourgeois aussi épais qu'il convient ; le Chevalier de Saint-Ismier, une sorte de Mousquetaire aussi mal vu de Richelieu que le héros de Dumas ; il y a des personnages relevant de la tradition picaresque à laquelle Stendhal est fidèle : ainsi F Ebreo, le marchand vivandier juif qui vit comme il peut de son petit commerce au milieu des armées en guerre, don Pardo le moine mendiant des Etats pontificaux, ou un jeune Robert Macaire original et propre à Stendhal, il se nomme, A-Imagination et il promet d'être capable de tout. Il y a enfin Féder, le vrai héros du recueil, mauvais peintre égaré d'abord dans le réalisme absolu (il ne fait que des portraits de bourgeois dans leur uniforme de la garde nationale), puis, soutenu par la charmante Valentine, il est peut-être voué à découvrir enfin l'art de peindre en même temps que le bonheur d'aimer.

06/2018

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Théâtre

Fréquence Théâtre N° 73, décembre 2018 : Deux mensonges et une vérité. Pour combien tu m'aimes ?

Deux mensonges et une vérité (4 hommes - 2 femmes) Catherine et Philippe fêtent leur vingt-septième anniversaire de mariage. Au bout d'un si long chemin, ils ont l'impression de tout connaître l'un de l'autre, que rien ne peut plus les surprendre. Philippe parle de " retraite amoureuse ", Catherine rejette cette idée qui pourrait conduire à la mort du couple. Pour échapper à cette fin tragique, Philippe propose une sorte de jeu, inventé pour une émission télévisée américaine : chacun propose trois choses sur lui. Il y a deux mensonges et une vérité. A l'autre de deviner où est la vérité. Si Catherine n'a aucun mal à trouver la bonne réponse, Philippe vit un enfer pour deviner où est la vérité dans les trois propositions extravagantes que son épouse lui suggère. Le voilà embarqué dans un manège infernal où toutes les suppositions sont possibles. De quoi rendre fou le mari le plus pantouflard. Une comédie alerte semée de fausses pistes, de soupçons déconcertants, de coups de théâtre surprenants. Pour notre plus grande joie. Même pas vrai (3 hommes, 3 femmes) CArnaud est marié à Mathilde qui pense que sa maîtresse s'appelle Irène. Elle se trompe car c'est son fils, Mikael, qui en est l'amant ! ce fils qu'elle croit homosexuel ou toxicomane. Leur ami Bernard s'affiche avec une jeunette plutôt gentille que Mathilde s'acharne à dégommer. Personnage clé de la situation, Mathilde affiche un franc parler déconcertant. Son humour acide et ses réflexions décochées à la volée comme on donne une paire de gifles sont irrésistibles de drôlerie. Dotée d'une énergie à toute épreuve, elle subit un coup de boomerang violent en apprenant que les autres aussi peuvent mordre. Une comédie volcanique, parfois méchante mais toujours drôle. L'humour ici emprunte plusieurs couleurs.

12/2018

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Littérature érotique et sentim

Les hommes de Tokyo : Tigre blanc Tome 2 : Un bonheur inattendu

Ayant désespérément besoin de vacances, Koji passe la semaine la plus délicieusement érotique de sa vie au Tigre Blanc, un luxueux hôtel pour les hommes gays. Naoto, son "serviteur" personnel, est tout ce que Koji a fantasmé dans sa vie : musclé, de longs cheveux, robuste, beau et doux. Naoto est un Tigre Blanc après tout, formé dans les arts érotiques, bien informé de tous les moyens existants afin d'amener un homme à la félicité. L'oeil connaisseur de Naoto voit l'homme honorable et sexy que Koji-san est sous la coquille. Peu à peu, ses massages - et plus - amènent l'homme réel, le Koji passionné, artistique, amoureux du sexe, à la surface. Pourtant, plus Naoto passe de temps avec Koji, plus sa propre âme désire un partenaire à nouveau, la seule chose qu'il pensait ne plus jamais trouver après que son amant a été tué trois ans auparavant. Il n'est pas certain d'être prêt à se laisser approcher comme ça à nouveau. Et même s'il était prêt, cela ne signifie pas que Koji veuille la même chose. En fait, Koji a mentionné une fois qu'il était censé se marier. Pourtant, quand un secret du passé de Naoto lui est révélé, ce dernier ne veut que se tourner vers Koji. Quand il vient lui demander de l'aide, Koji est soudain confronté à une décision angoissante : rester dans son monde guidé par travail et dévoreur d'âme, ou suivre le chemin que son corps et son coeur ont vraiment choisi pour lui ? Et il doit choisir - car dans un monde où la passion et l'esprit trouvent l'union, il n'y a pas milieu.

04/2017

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Littérature érotique et sentim

En mâle d'amour Tome 4 : Oser espérer

Tristan est le deuxième plus âgé des frères Brennan et le plus étrange. La majorité des hommes de la famille Brennan a une carrière dans les forces de l'ordre, mais en tant que psychiatre, Tristan a choisi d'aider les gens d'une manière différente. Calme et discret, il est satisfait de rester dans l'ombre de ses frères beaucoup plus sociables. Puis, il rencontre deux hommes, chacun brisé et endommagé par des pertes. Gabriel Simenson pleure la mort de son amant. L'acte de violence qui a pris la vie de Gio a laissé tout le monde chez En Mâle d'Amour sous le choc. La seule chose qui empêche Gabe de se noyer dans la souffrance, c'est l'amitié qu'il a forgée avec Micah, le modèle le plus récent d'En Mâle d'Amour. Il continue de lutter, et à la demande de sa famille d'En mâle d'amour, Gabe accepte de s'entretenir avec Tristan à une condition : Micah doit venir avec lui. Micah Solo sait ce que c'est, d'être confronté à une perte insupportable ayant perdu sa jambe et beaucoup plus en Irak. Au cours des deux dernières années, il a été seul, à la dérive et vulnérable - les souvenirs de la guerre hantant ses rêves et empiétant sur sa vie quotidienne. Chez En Mâle d'Amour, Micah a trouvé l'acceptation qu'il désirait et la famille qu'il avait perdue, pourtant il désire encore trouver le bonheur et la paix. L'amitié entre les trois hommes est instantanée, l'attrait mutuel évident. Ils se tournent autour, voulant plus, mais ne sachant pas si c'est vraiment possible. La vie est-elle la réalité banale qu'ils ont chacun fini par accepter ou oseront-ils espérer ?

10/2017

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Policiers

Mémoires secrets d'un valet de coeur

Crimes Belle Epoque, médailles miraculeuses et travestis : une équation gagnante. Paris, 1910. La ravissante Dédée, née André vingt ans plus tôt, officie dans le très huppé et fort discret hôtel Sélignac, claque pour messieurs qui apprécient les travestis. Tout roule pour ces " dames ", à l'abri des violences du monde extérieur grâce à des protections en haut lieu, jusqu'au jour où l'on découvre l'une d'elles la gorge tranchée, émasculée. Seul indice : une médaille miraculeuse plantée dans son corps. Incarnation froufroutante de la Parisienne, Dédée, qui se morfond dans son écrin de velours rouge, saute sur l'occasion. Grâce au manuel du professeur Lacassagne et à la lecture assidue de revues spécialisées, elle a quelques notions de police scientifique, assez pour se lancer dans l'investigation ! Mais la tâche se complique quand d'autres meurtres sont commis en divers lieux de la ville, selon le même mode opératoire sanglant et fétichiste. Que ferait-elle sans le soutien du docteur Féclas, un remarquable médecin légiste, magicien à ses heures perdues, amant de Nijinski et ami de Marcel Proust ? Six décennies plus tard, Dédée a quatre-vingt-deux ans, elle écoute Sardou et se souvient de sa belle époque. Dans ces mémoires, le récit de ses exploits d'enquêteur se double de l'évocation savoureuse d'un monde révolu : une touche de Grand-Guignol, beaucoup de gouaille et un brin de nostalgie. Née en 1956 à Cannes, Brigitte Aubert a développé son goût pour le polar dans la pénombre du cinéma familial. Parmi ses nombreux romans publiés au Seuil et traduits dans plus de vingt pays, l'on retiendra Les Quatre Fils du Dr March, La Mort des bois (Grand Prix de littérature policière 1996), Transfixions (adapté au cinéma sous le titre Mauvais Genres), Funérarium... Elle est la reine du thriller à humour grinçant.

09/2017

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Cinéma

Jean-Louis Trintignant. L'inconformisme

Et dieu créa la femme, Un homme et une femme, Z, La Controverse de Valladolid, Ceux qui m'aiment prendront le train, Amour... la liste est longue des chefs d'oeuvres et des succès de l'acteur. Mais elle ne dit rien de sa vocation première de réalisateur, rien de sa passion pour le théâtre ou la poésie contemporaine, et si peu de choses de l'homme Trintignant : déterminé, solitaire et silencieux il a suivi son chemin, à l'écart du star system. Du "joli garçon" des débuts, partenaire et amant de Brigitte Bardot, aux rôles du méchant, froid, impénétrable dans lesquels il excelle, de l'amoureux transi au cow-boy muet, l'interprète s'est forgé, dit-il, un métier. La fierté des timides, les cicatrices d'une enfance en clair-obscur, les liens noués et brisés, ont fait émerger un personnage tout en retenue et en tension, d'une sensibilité encore aiguisée par les drames familiaux. On connaît moins l'enfant du midi, fils de résistant, le soldat appelé en pleine guerre d'Algérie ou le camarade de combat des artistes engagés autour de Montand et Signoret ou Semprun. Comédien exigeant d'un cinéma français en plein renouveau, figure de la grande période du cinéma italien, et réalisateur original, il a croisé les grands noms de la vie artistique du moment. Du festival d'Avignon à celui de Cannes, des succès populaires aux projets portés à bout de bras, de Sans mobile apparent au Désert des Tartares, nombre d'oeuvres auxquelles il a participé ont une histoire qui vaut d'être contée. Vincent Quivy fait un récit passionnant, vivant et très précis, appuyé sur des archives multiples. Il a aussi, avec l'assentiment de l'acteur, interrogé les producteurs, réalisateurs et acteurs qui ont travaillé avec lui, ainsi que ses proches dont Nadine Trintignant.

09/2015

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Humour

Astrologie

Saviez-vous que Melania Trump est Taureau, le signe le plus résilient de tous ? Et que Boris Johnson est Gémeaux, le moulin à parole du zodiaque ? Et savez-vous quel signe est si captivant et envoûtant que nous ne remarquons même pas qu'il est en train de nous entuber ? Dans les pages d'Astrologie vous trouverez la réponse à ces questions et vous rencontrerez un tas d'autres gens plus ou moins célèbres dont les actions et le destin sont expliqués à travers le prisme de leur signe zodiacal : le milliardaire Arthur Sackler (à l'origine de la crise des opiacés OxyContion), la pionnière de la psychanalyse Sabina Spielrein, le rappeur Flavor Flav, ou Thomas Thwaites, le designer britannique qui a tout abandonné pour aller vivre comme une chèvre dans les Alpes suisses. Une fois passés en revue les frasques de ce beau monde (et de plein d'autres célébrités ou personnages historiques), vous pourrez vous pencher sur l'épineux problème de la compatibilité amoureuse entre les signes, explorer la mystérieuse sous-catégorie astrologique du " Scorpion de-bas-niveau " ou comprendre enfin les raisons du comportement bizarre de l'idéologue néolibérale Ayn Rand lors de sa rupture avec son amant et fanboy Nathaniel Branden. Pour conclure, cerise sur le gâteau, vous saurez aussi pourquoi les mères (et pas qu'elles ! ) conseillent de ne pas se mêler d'astrologie. Toujours drôle et ironique, Liv Strömquist pose une fois de plus son regard perçant sur les tics et les obsessions de notre société à l'ère du capitalisme avancé, n'oubliant jamais de mettre le doigt où ça fait mal. Une lecture qui va ravir les amateurs d'astrologie tout autant que ceux qui l'ont en horreur.

03/2023

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Critique littéraire

Entre l'éternité, l'océan et la nuit. Correspondance

" Napoléon écrivain est aussi grand que Napoléon homme d'Etat ou capitaine ", disait Thiers. Chez Napoléon, l'écriture - même dictée - est le prolongement de l'action. Elle l'accompagne, elle la magnifie, elle la transfigure. Elle en a aussi bien été transfigurée. L'action, l'exercice du commandement et le travail gouvernemental auront fait l'apprentissage littéraire de Napoléon. Son style s'y est épuré, il s'est ramassé, réduit à une algèbre. Rien n'est plus remarquable que les dizaines, les centaines de lettres, d'ordres, de billets qui précèdent le déclenchement de chaque campagne. C'est qu'alors Napoléon est au maximum de ses capacités, l'oeil à tout, attentif aussi bien à la conception d'ensemble qu'aux détails de l'exécution. Le jeune homme, l'officier, le chef d'armée, le stratège, le diplomate, l'administrateur, l'orateur, l'amant, le frère, le législateur ont tous leur place dans les choix judicieusement faits par Loris Chavanette. Ce sont vingt années incomparables - et même un peu plus si l'on ajoute les années de jeunesse - qui défilent ici. Et quelles années ! Je crois bien que l'histoire n'offre pas un seul épisode comparable à celui-ci. C'est un tourbillon, une tornade qui s'abat sur l'Europe et même au-delà. La lecture de la correspondance de Napoléon n'est pas seulement instructive, elle n'aide pas seulement à mieux comprendre le personnage et les circonstances de sa vie, à prendre la mesure de ce destin unique. C'est un cordial pour les temps maussades que nous vivons, une excursion vers des cimes où l'air est pur et vif. Il y a donc toutes sortes de bonnes raisons de découvrir, ou de redécouvrir, l'un des monuments les plus étonnants de notre histoire littéraire. Patrice Gueniffey

02/2020

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Suspense romantique

Chardon bleu Tome 2 : Montre-moi tes enfers

Ils passent un pacte : pendant une semaine, Eliza prend les choses en main, et en échange Silver lui donnera accès à son passé. Sera-t-elle prête à faire face à ses démons les plus obscurs ? Dix jours sont passés, Eliza quitte à présent la demeure d'Alex pour s'installer directement dans la chambre du absolute master. Alors qu'un mois lui paraissait interminable - surtout loin de sa Nine -, Eliza redoute qu'il prenne fin. Comment retourner à sa vie si paisible, si morne après avoir goûté au danger ? Les derniers jours passent alors à une vitesse folle. Au contact de Silver, la douce et naïve Eliza apprend à dominer ses craintes et à apprivoiser son mystérieux amant. Tout n'est pourtant pas si rose au refuge. Tiraillée entre aider son amie ou trahir celui qui la fait renaître, Eliza va devoir faire un choix. D'une main de maître, C. Rozart reprend son récit là où elle l'avait laissé, replongeant ses lecteurs dans cette histoire si captivante. Ne laissant aucun répit, elle saura tenir les lecteurs en haleine jusqu'à la dernière page. CE QUE PENSE LA CRITIQUE DU TOME 1 "Une romance UNIQUE ! C. Rozart réinvente le genre". - Katie368, Booknode "Une plume précise et déterminée, une bonne intrigue, des personnages attachants, un pattern explosif regroupant tous les éléments pour satisfaire nos envies de romances interdites". Doddie84, Booknode A PROPOS DE L'AUTEURE C. Rozart dévore les livres et use les stylos depuis son enfance. Un jour, elle croise la route d'un grand auteur en qui elle se reconnaît et ressent alors le besoin de tenter l'aventure à son tour. A présent, elle joue les entremetteuses entre ses personnages et ses lectrices, en choisissant soigneusement chaque ingrédient, pour qu'au terme de cette rencontre s'opère la magie de l'amour.

03/2021

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Revues

Tempura N° 12, hiver 2022 : Futur

Où est passé le futur au Japon ? Alors que l'archipel a longtemps été perçu comme ce pays futuriste et innovant, toujours avec un coup d'avance, il semblerait que le temps se soit depuis longtemps arrêté. Et bien souvent, c'est vers le passé que l'on se tourne pour puiser l'inspiration. Art, design, mode, architecture, société... Explorez avez TEMPURA de quoi sera fait le Japon demain. Au sommaire de ce numéro : - Vous plongerez dans l'ère Showa, l'âge d'or du Japon pour comprendre comment le pays a dominé les récits du futur jusqu'aux années 1990. - Stéphane du Mesnildot explore les boucles temporelles dans le cinéma, comme autant d'obsessions d'un passé qui se répète. - Est-ce que l'art a cessé de penser à la société de demain ? Clélia Zernik, chercheuse aux Beauxarts, a rencontré les jeunes artistes japonais pour décrypter leur vision du futur. - Vous comprendrez avec l'anthropologue Jennifer Robertson pourquoi le Japon n'est pas l'archipel des robots que l'on croit. - Le photographe Kenta Cobayashi tord le temps pour mieux s'approprier le futur avec sa série Reflex. Mais aussi... - Vous suivrez un groupe de jeunes chasseurs dans les forêts du Kansai. - Vous découvrirez la subculture Chicano... dans les rues de Tokyo. - Sur l'île paradisiaque d'Amami, vous rencontrerez les activistes qui luttent pour préserver leurs plages. - Vous vous transformerez en papillon de nuit avec une nouvelle inédite de Kaoru Kaneko. - Jake Adelstein a plongé dans les archives d'une des maisons d'édition les plus controversées de l'archipel... mais aussi des plus vendues. - Aki Yashiro, la star du enka, s'est livré sans détour lors d'un entretien exclusif.

12/2022

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Théâtre - Essais

Ganymède, grand-échanson des dieux

"?Mon cher Alcibiade ; la beauté est ainsi faite que le vin, et l'amour s'y conserve en une lie sublime. Laisse-moi te donner une leçon, et te conter les faits de Ganymède, échanson des dieux – et en vérité, le plus beau des mortels qui foula le sol de Troie ; car c'est en sa vie que tu trouveras la philosophie des tentations, de l'amour et de ses vérités.?" Ganymède est le mythe fondateur de la pédérastie grecque, véritable institution politique et morale de l'homoérotisme et de l'homosexualité dans la formation guerrière et philosophique des jeunes citoyens de la Grèce ancienne. Quoi de mieux, ainsi, pour en découvrir les ressorts, qu'un récit théâtralisé complet – une première ! – du mythe de Ganymède ? Comportant en outre une mise en abyme avec des discussions philosophiques, héroïques et érotiques de Socrate et Alcibiade tirées du fameux Banquet de Platon, ce mythe retrouve ici toute sa vigueur et tout son élancement esthétique au travers d'une reconstitution faite par l'auteur, Frédéric Eberhardt, alors encore adolescent... Vous y trouverez un langage aéré mais rigoureux, en alexandrins, dans le respect des conventions du théâtre classique à la française ; mais, aussi, dans une visée d'écriture à l'esprit romantique proprement allemand. Fruit d'un travail scolaire effectué tout en ayant largement dépassé son cadre dans sa réalisation, Ganymède, Tragédie en cinq actes souhaite aujourd'hui combler une lacune essentielle dans la construction de la culture gay contemporaine, en y apportant un regard conservateur et inséré, en même temps, dans une vision printanière, bucolique, et tragi-comique de la relation la plus masculine de tous les temps : l'histoire de l'amant de Zeus, un manifeste pour le ré-enchantement du monde.

04/2022

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Historique

Le chant des Asturies Tome 1

Une histoire d'Espagne vivante et incarnée : en 1934, Tristán Valdivia, journaliste sans journal et amant sans espoir, quitte la capitale pour retourner dans le nord, où l'attend son père, le marquis de Montecorvo. Le pays est plongé dans les soubresauts de la Seconde République et le vieil aristocrate tente de rester à la tête de son fief : la Northwest Mining Company. Une grande fresque en 4 volumes, best-seller en Espagne. Cette série fait revivre la vallée des Asturies alors que s'y affrontent ouvriers et patronat, militants républicains et extrême droite, sans oublier l'amour et la fraternité ! Débutée en 2015, Le Chant des Asturies est unanimement saluée comme l'oeuvre la plus ambitieuse d'Alfonso Zapico et l'incontournable roman graphique de la Guerre d'Espagne. Ce premier tome nous entraîne dans la région des Asturies durant l'une des grèves les plus marquantes de l'histoire de l'Espagne à travers l'histoire d'amour contrariée entre Tristán, journaliste à Madrid, de retour dans sa famille, fils du Marquis de Montecorvo, propriétaire de la mine de Santa Aurelia, et d'Isolina, l'employée de maison de son père, fille du mineur Apolonio. Dans ce roman graphique solidement documenté tout en noir, blanc et gris, reflet de la mine et des paysages dévastés, Alfonso Zapico retrace le parcours d'hommes et de femmes qui, s'ils n'ont pas tous une conscience politique, décident un jour de s'engager, lassés par les injustices et les humiliations. Pauvreté, alcoolisme, violence, exploitation des enfants, solidarité, doutes, colère, Le Chant des Asturies est une plongée dans un univers d'une grande noirceur. Pourtant, des personnages lumineux émergent de cette noirceur, et sous le bruit assourdissant des mines de charbon, se fait entendre le chuchotement d'une vieille chanson.

04/2023