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Chantal Braun

Extraits

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Beaux arts

Le métier de peintre au Grand siècle

Après une longue éclipse, la peinture française du XVIIe siècle est devenue progressivement un objet familier, prisé par les chercheurs, les collectionneurs et les amateurs. On ne compte plus aujourd'hui les monographies, les catalogues d'exposition ou les interprétations subtiles de Vouet, de Poussin, des Le Nain, de Philippe de Champaigne et tant d'autres encore. Mais on sait peu de chose des conditions dans lesquelles furent produites les peintures du Grand Siècle, célèbres ou obscures. On ignore presque tout de la vie matérielle des peintres, de leur rapport au marché et de leurs moyens d'existence. Et tout de l'organisation professionnelle du métier de peintre, en dehors de l'Académie royale de peinture et de sculpture, réservée à une mince élite. C'est ce monde inconnu qu'Antoine Schnapper retrouve et fait revivre. A partir de la situation personnelle des peintres, du modeste doreur jusqu'à l'opulent Le Brun, il restitue les conditions réelles de l'exercice du métier, que masquent les règlements officiels. Il montre qu'on pouvait peindre à Paris et vendre son œuvre sans posséder les titres requis. Il analyse la gestion de la maîtrise des peintres et des sculpteurs - tantôt autoritaire, tantôt laxiste, souvent complice des contrevenants - et la diversité des patrimoines individuels. Il reconstitue enfin, pour la première fois, les prix des peintures, celles commandées comme celles disponibles sur le marché de l'offre. Cet ouvrage fait découvrir le foisonnement et la richesse d'un métier qu'une vision " académique " universellement acceptée avait trop simplifiés. Le début du règne personnel de Louis XIV voit en effet un accroissement sensible du nombre de peintres à Paris et une hausse du prix des œuvres, qui entraîne un enrichissement des peintres, enfin reconnus, à la Cour et à la ville, comme des " artistes ".

10/2004

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Autisme

Bienvenue dans mon monde. Moi, Paul, autiste Asperger

Moi, Paul, autiste Asperger " Le jour J arrive. Celui où l'on doit me signifier si je suis autiste, porteur du syndrome d'Asperger, ou pas. Ce 22 juin 2015 dont je me souviendrai toute ma vie. J'ai seize ans. " Malgré tous ses efforts pour s'adapter, Paul El Kharrat comprend en grandissant qu'il n'est pas comme les autres. Alors, quand le diagnostic tombe, il est soulagé. Il peut enfin mettre un mot sur sa différence. Ces résultats marquent le début d'une longue bataille. Celle de l'acceptation de soi, d'abord, puis celle de la norme, de la société qui le range dans la case " handicapé " . Car ce trouble neurologique ne rime pas seulement chez lui avec une mémoire extraordinaire et une passion pour les listes. Cela va de pair avec une hypersensibilité sensorielle et une souffrance psychologique. Avec une lucidité et une sincérité désarmantes, Paul nous ouvre les portes de son monde et nous dévoile ce que c'est qu'être autiste Asperger, avec ses affres et ses joies. A propos de l'auteur Paul El Kharrat s'est fait connaître du grand public grâce à son parcours exceptionnel dans l'émission Les Douze Coups de midi. De cette expérience, il a tiré son autobiographie à succès Ma 153e victoire. Passionné de culture générale et d'histoire, il est l'auteur de plusieurs livres dont les ventes ont dépassé les 100 000 exemplaires. Depuis 2020, il participe en tant que chroniqueur aux Grosses Têtes. " Ce livre est passionnant ! " Laurent Ruquier " Un livre très touchant, très impressionnant. " Alix Battard, RTL TVI "Paul El Kharrat, vous vous livrez vraiment corps et âmes dans votre ouvrage, c'est très touchant". Ségolène Alunni, France Bleu " Une introspection aussi franche que touchante. " Maëlle Brun, Public

09/2023

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XIXe siècle

Premières plongées. Vingt milles nautiques sous la mer

"Les grands esprits font les choses avec passion et amour. Siméon Bourgois, Charles Brun et Camille Doré font partie de ces hommes qui ont eu une ambition pour la Marine française du XIXe siècle, celle de naviguer de manière autonome sous l'eau. En avance sur leur temps, ils ont travaillé avec persévérance et sans compter pour transformer un projet hors normes en réalité, celui du submersible Le Plongeur, qui fût construit à Rochefort. [... ] cent soixante ans plus tard, à l'heure où le dernier né des sous-marins nucléaires d'attaque, lui construit à Cherbourg, entre en service dans la Marine nationale, nul mieux qu'un Rochefortais amoureux de sa région, officier de marine et ancien commandant de sous-marins nucléaires pour raconter cette épopée unique en son genre". Vice-Amiral d'Escadre Jean-Philippe ChaineauCommandant les forces sous-marinesAu-delà de l'aventure de ces hommes, de ce sous-marin et de la marine du Second Empire, le premier roman historique de François Guichard nous immerge dans la vie quotidienne de Rochefort, de celle de son arsenal, de ses rues et de ses habitants. Premières plongées - Vingt milles nautiques sous la mer est un véritable voyage dans le temps d'une richesse exceptionnelle, qui ne manquera pas d'emporter les amoureux de la mer comme les passionnés d'Histoire, de technologie et d'innovation. Officier de marine, François Guichard a réalisé une première carrière embarquée qui lui a permis de commander plusieurs sous-marins nucléaires, avant d'être en charge de la construction de sous-marins nucléaires d'attaque. Il vit aujourd'hui à Rochefort, ville dont il est tombé amoureux. Il signe avec Premières plongées - Vingt milles nautiques sous la mer son premier ouvrage aux Editions Vérone.

06/2021

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Desserts, pâtisseries

Les gâteaux de Noël

Ces recettes sont le fruit de plus de 40 ans de métier. J'ai repris des recettes traditionnelles d'Alsace, souvent retravaillées, mais aussi des recettes glanées au fil des rencontres et des voyages. Pour un Alsacien, et de plus un pâtissier, la période de Noël est très importante. Dès mi-novembre, on entre dans un monde de saveurs, d'odeurs exquises, les maisons se décorent et les lumières réchauffent les journées d'hiver. Chaque année, je replonge dans les souvenirs des Noël magiques de mon enfance. J'espère vous communiquer dans ce livre un peu de cette féerie du Noël alsacien. Daniel Rebert Table des matières Petits gâteaux Leckerlis de Bale Sablés au beurre Spritz Etoiles. la cannelle Anis bredele Schwowe bredele Brun de Bâle "Brunsli" Triangles aux noix Sablés à la vanille Sablés de Noël aux épices Sablés noisette-pistache Sablés au chocolat et à la fleur de sel Spéculos Tuile aux épices de Noël Tuiles aux amandes Diamants chocolat Diamants coco Délices moelleux à la pistache Mini linzer à la framboise Tranches royales à l'orange Pains d'épices au miel de sapin Financiers au chocolat noir et au streusel aux agrumes Bretzels à la vanille Macarons de Noël au quatre-épices et au coing Truffes à la cannelle de Ceylan Mini florentins à la banane et au gingembre Desserts et gros gâteaux Cake au pain d'épices Pain aux fruits Glace au vin de Noël Tarte Linzer aux coings et aux pommes Moelleux au chocolat et à l'orange Kougelhopf de Noël pomme-cannelle Crème brülée à l'orange et à la cardamome Bûche roulée aux éclats noirs Stollen de Noël Moelleux au chocolat et à la framboise Autres douceurs Délice à tartiner des rois mages Confiture aux épices de Noël Confiture de prunes aux arômes de Noël Chocolat chaud aux saveurs de Noël

10/2021

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Sciences historiques

Yssingeaux. Ses couvents, chapelles, confréries et dévotions dans le passé et le présent

Cet ouvrage de référence dans la bibliographie d'Yssingeaux, retrace le passé religieux de la ville sous un angle monumental et institutionnel. La première partie est consacrée aux couvents d'Yssingeaux. Nous redécouvrons les différentes confréries qui existaient autrefois, leur fondation et leur histoire ainsi que de multiples détails fort révélateurs de ce que fut la ville aux siècles passés. L'auteur relate par exemple que la congrégation des Dames de l'Instruction, établie à Yssingeaux en 1822, connut un tel succès auprès des élèves de la ville qu'elle dut rapidement quitter la petite maison Pipet pour s' installer dans la rue de Rosières, jadis le faubourg de Giron. La deuxième partie est consacrée aux chapelles de la ville, leur fondateur, leur destinée. Nous redécouvrons ainsi de très nombreux détails historiques et archéologiques sur ces bâtiments. Par exemple l'auteur nous rappelle que la chapelle du Pini-Bas reçut un devant d'autel sculpté par le célèbre Vaneau, protégé de l'évêque du Puy. Il évoque encore le fondateur de la chapelle de Sainte-Agathe, Gabriel Brun, qui appartenait à une très ancienne famille d'Yssingeaux puisque son père fut consul de la ville vers 1657. La troisième partie, consacrée aux dévotions et aux confréries nous livre d'étonnants détails sur les mentalités d'autrefois. Par exemple nous découvrons que la confrérie des Pénitents Blancs, fondée en 1629, fut si populaire qu'entre 1670 et 1780, nobles, bourgeois et artisans voulaient appartenir à cette société. Nous découvrons aussi la popularité de certains hommes d'église tel l'abbé de La Garde, qui fut 20 ans vicaire d'Yssingeaux, une des célébrités du XIXe siècle. Riche de multiples détails, cet ouvrage saura passionner tous les amateurs d'histoire locale.

10/1993

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Policiers

Imagine le reste

Une place dans le puzzle, ni meilleure ni moins belle, juste une place, c'est tout ce que l'on cherche, et quand on en a une, on s'y sent beau et fort, ou tout du moins, vivant. Il y a d'abord Fred et Karl, deux amis d'enfance, deux frères, qui décrochent un jour la timbale : un sac en cuir brun renfermant deux millions d'euros. De quoi avoir la vie dont ils rêvaient. De quoi, surtout, filer vers le sud et retrouver Carole, la fille qu'ils ont toujours aimée. Puis vient Nino, un chanteur à la voix incroyable, qui fuit sa propre vie, Nino le seul à ne pas voir son talent. Nino qui vole sans vraiment le savoir le sac de Karl et Fred, avant de devenir le chanteur du plus grand groupe de rock de tous les temps, le sac à ses côtés comme un fardeau. Il y a Serge enfin, que tout le monde craint depuis le départ, et dont personne ne connaît les larmes cachées. Serge, capable de tout pour récupérer ce fameux sac dont il est le propriétaire initial. La prunelle de ses yeux... Chacun verra dans ce sac ce qu'il voudra y voir : une vie meilleure, des habits de lumière, ou le souvenir d'un bonheur enfui. Chacun imaginera le reste, et tous feront fausse route. Mais tous auront vécu. Imaginer le reste est une chose magnifique, mais voir son destin s'accomplir est une chose plus belle encore. Imagine le reste s'ouvre comme un polar captivant mais, au-delà d'une intrigue implacable, Hervé Commère nous offre une poignante histoire d'hommes et de femmes qui transcende les genres et s'inscrit en littérature.

06/2014

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Sociologie

Communications N° 106 : Post-censure(s)

Numéro dirigé par Catherine Brun et Philippe Roussin Dans la définition libérale de la démocratie qui prévaut aujourd'hui, liberté d'expression et démocratie semblent se confondre : idées et écrits doivent pouvoir circuler sans entraves. Tel est, depuis les Lumières, le récit du libéralisme, qui a souvent placé la lutte contre la censure au coeur de l'histoire du modernisme artistique et littéraire. C'est ce récit que les démocraties libérales ont opposé à la situation de la création et de l'art des régimes totalitaires, dans les périodes de guerre froide comme aujourd'hui. Depuis plusieurs décennies, la foi dans les vertus et les bénéfices de la liberté d'expression a, pourtant, été largement remise en cause tandis que la notion de censure s'est elle-même considérablement élargie : elle ne désigne plus seulement les interdictions prononcées par l'Eglise ou l'Etat mais un processus social continu de filtrage des opinions conduisant à un conformisme idéologique et artistique. L'attention des censeurs s'est aussi déplacée de l'imprimé aux média visuels et à l'internet. Par ailleurs, les Etats ne sont plus désormais les seuls ni même les premiers acteurs de la censure. Enfin, dans les sociétés libérales, où l'Etat affiche sa neutralité en matière de moeurs, la " société civile " a surgi comme source critique et normative potentielle, modifiant le visage de la censure en la privatisant. Les exemples de pressions abondent, ces dernières années, ainsi que les poursuites intentées par diverses associations ou communautés. C'est sans doute que nous sommes à l'ère de la " post-censure ", celle des opérations civiles, médiatiques, numériques, multinationales de recouvrement ou de neutralisation de gestes créatifs, d'énoncés (fussent-ils haineux), d'informations ou d'images jugés perturbateurs et de ce fait " offensants ".

07/2020

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Récits de voyage

Sibérie ma chérie

« Sibérie ma chérie« Vingt ans que je voyage en Russie. J’y retourne avec obsession sans savoir très bien ce qui m’y porte. Vingt ans qu’on m’interroge sur cette fascination et vingt ans que j’échoue à toute explication ». ST. Sylvain Tesson, Thomas Goisque et Bertrand de Miollis sillonnent la Russie depuis la chute de l’Union soviétique. Entre le Pacifique et l’Oural, ils ont parcouru des milliers de kilomètres à pied, à cheval, en engin blindé, en canot, à motocyclette et en raquettes à neige. Sylvain a vécu sur les bords du lac Baïkal dans une cabane d’ermite pendant six mois, recevant à l’occasion la visite de ses deux amis ; il en a tiré un récit : Dans les forêts de Sibérie. Sibérie ma chérie est une déclaration d’amour à des terres méconnues où toutes les aventures sont possibles. Non, la Sibérie ne se réduit pas à une étendue de marais gelés, piquetée de goulags en ruine et de friches industrielles où divagueraient des moujiks qui se seraient ébroués du communisme historique pour s’acheminer vers l’alcoolisme. Ce livre donne à voir une Sibérie vaste, sauvage, libre et capable d’accès de douceur inattendus . Une terre où le voyageur n’est jamais à l’abri d’une belle rencontre : un ours brun, une escadre d’oies sauvages, un pêcheur à l’âme généreuse, une fillette nostalgique. Ce carnet de voyage aux confins de la Russie fait vivre leur passion commune et redonne à lire quelques-uns des aphorismes dont Sylvain a parsemé ses nouvelles, récits et reportages, illustrés par les photos de Thomas et les peintures de Bertrand. Carnet type « Moleskine » avec élastique.

11/2012

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Littérature française

L'oeIL DE CHAT. Tome 1

Le jour venait de se lever, blafard et triste. Paris - le Paris qui travaille - s'éveillait. Les ouvriers descendaient des hauteurs de Montmartre, la pipe à la bouche et le pain sous le bras. Les petites couturières trottinaient vers l'atelier où elles vont pousser l'aiguille jusqu'à la nuit pour gagner quelques sous. C'est l'heure où les viveurs à outrance rentrent chez eux. Un fiacre montait lentement la rue du Rocher, un de ces affreux fiacres, attelés d'une rosse poussive, qu'on trouve, sur le tard, à la porte des cercles et des restaurants fréquentés par les soupeurs. Au fond de ce véhicule délabré, qui sonnait la ferraille, un jeune homme sommeillait, en mâchonnant un cigare éteint : un grand garçon, très brun, engoncé dans un paletot dont il avait relevé le collet pour cacher sa cravate blanche, car il était en tenue de soirée et, à ses traits fatigués, on voyait bien qu'il ne s'était pas couché. Il avait baissé une des glaces de la voiture, probablement parce qu'il éprouvait le besoin de respirer l'air frais du matin, après avoir veillé longtemps dans un lieu empesté par la fumée du tabac, et quand il entrouvrait les yeux, secoué par un cahot, il regardait vaguement les passants qui filaient sur les trottoirs. Et il lui arrivait d'envier le sort de ces esclaves du labeur que la nécessité de gagner leur pain quotidien forçait à courir les rues dès l'aube ; il lui arrivait de souhaiter d'être à leur place, lui, le riche désoeuvré, déjà las de vivre sans but. Il faut dire tout de suite que ces aspirations à une existence régulière lui venaient à la suite d'une grosse perte de jeu et qu'il ne pensait pas sérieusement à se convertir.

03/2023

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Littérature française

L'oeIL DE CHAT. Tome 2

Le jour venait de se lever, blafard et triste. Paris - le Paris qui travaille - s'éveillait. Les ouvriers descendaient des hauteurs de Montmartre, la pipe à la bouche et le pain sous le bras. Les petites couturières trottinaient vers l'atelier où elles vont pousser l'aiguille jusqu'à la nuit pour gagner quelques sous. C'est l'heure où les viveurs à outrance rentrent chez eux. Un fiacre montait lentement la rue du Rocher, un de ces affreux fiacres, attelés d'une rosse poussive, qu'on trouve, sur le tard, à la porte des cercles et des restaurants fréquentés par les soupeurs. Au fond de ce véhicule délabré, qui sonnait la ferraille, un jeune homme sommeillait, en mâchonnant un cigare éteint : un grand garçon, très brun, engoncé dans un paletot dont il avait relevé le collet pour cacher sa cravate blanche, car il était en tenue de soirée et, à ses traits fatigués, on voyait bien qu'il ne s'était pas couché. Il avait baissé une des glaces de la voiture, probablement parce qu'il éprouvait le besoin de respirer l'air frais du matin, après avoir veillé longtemps dans un lieu empesté par la fumée du tabac, et quand il entrouvrait les yeux, secoué par un cahot, il regardait vaguement les passants qui filaient sur les trottoirs. Et il lui arrivait d'envier le sort de ces esclaves du labeur que la nécessité de gagner leur pain quotidien forçait à courir les rues dès l'aube ; il lui arrivait de souhaiter d'être à leur place, lui, le riche désoeuvré, déjà las de vivre sans but. Il faut dire tout de suite que ces aspirations à une existence régulière lui venaient à la suite d'une grosse perte de jeu et qu'il ne pensait pas sérieusement à se convertir.

03/2023

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Contes et nouvelles

Humanum in silico. Horizon perpétuel 2020

HP20, Humanum in silico est le premier tome de L'horizon perpétuel, anthologie thématique annuelle de Flatland éditeur. En 2020, le thème était le suivant : "A force de le seconder, elles ont fini par reléguer l'humain au second plan, voire à l'état de souvenir. Hier esclaves, elles dominent à présent le monde, quand elles ne redéfinissent pas la réalité. Ordinateurs quantiques ou bons vieux robots à boulons, cyborgs trop humains ou nouveaux horizons virtuels, les machines intelligentes sont l'avenir de l'homme. Sur ces bases, aujourd'hui comme hier et plus que jamais, il reste forcément des tas d'histoires à raconter". Trente auteurs et autrices francophones ont accepté de relever le défi. Au sommaire : Paul Borrelli, Mirrors Jean-Louis Trudel, L'obéissance des cadavres et des vifs Olivier Caruso, La Cisaille Thomas Geha, Les trois cloches Gabriel Joyce Blake, Planètes hurlantes Eugène Wody, Comme des bulles de savon Céline Maltère, Olam Denis Coëdel, U. N. G. I. E. Xavier Lhomme, Obsolescence non programmée Yves Letort, La maladie ligneuse Julie Conseil, Chair de métal Quentin Bongard, Les fleurs d'oranger Laurent Copet, L'objet du complot luvan, Eugénisme Matthieu Clerjaud, Agent autonome Ketty Steward, Ma meilleure vie Eric Vial-Bonacci, Eveil Mélanie Leroux, Marta va vous aider Xavier Serrano, Guide du naufragé en milieu inhumain Anthony Boulanger, IBM, Intelligence Bornée Ménagère Nicolas Liau, La Serinette aux Larmoyeux Louise Sbretana, Outils volés Antonin Sabot, L'IA qui rêvait Antoine Bourven, L'émergence Julien Heylbroeck, AD Adeline Brun, L'andréide en costume d'arlequin Fabrice Schurmans, Le virus de la Méditation seconde Bruno Pochesci, Humains de A à Z Laura P. Sikorski, Le moindre mal Martin Niementowski, Le départ

02/2022

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Catéchèse

Mon missel pour aimer Jésus

"Mon missel pour aimer Jésus" t'aide à vivre les différentes étapes de la messe. Tu découvriras la signification de chaque acte du prêtre, le sens des chants et cantiques, les différentes parties d'une église. En plus, un petit guide t'explique le sens des fêtes liturgiques, te fait découvrir des belles prières et t'aide à te confesser pour te laisser aimer toujours plus par Jésus !

04/2022

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Catéchèse

Explique-moi... l'adoration

Qu'est-ce que la Présence Réelle ? Jésus est-il vraiment là dans l'hostie ? Pourquoi adorer et comment ? Avec des explications simples et adaptées à leur âge, ce livre aux jolies illustrations de Laetitia Zink explique aux enfants le mystère de l'adoration pour qu'ils puissent, à leur tour, entrer dans ce dialogue d'amour avec Jésus. La collection "Explique-moi... " accompagne les enfants de 4 à 6 ans dans leur découverte des beautés du mystère de la foi et de l'histoire sainte.

06/2024

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Gestion

Les métamorphoses du leadership. 40 patrons donnent leur vision du management à horizon 2025

Vers où s'orientent le management et le leadership, cet art d'entraîner les personnes ? A cette question, qui en ouvre tant d'autres, dans le contexte de l'accélération des multiples mutations du monde, quarante dirigeants d'entreprises, de tous secteurs et tailles, apportent leur réponse. Exercice unique : ceux qui se livrent ici ne sont pas des théoriciens assis. Ils sont des dirigeants dans l'action, managers du réel, de la complexité quotidienne. Ruptures technologiques, enjeux éthiques, quête de sens, approche des nouvelles générations : ce livre dessine dans une société aux équilibres renouvelés, un management par le sens pour une entreprise toujours plus responsable. Mais, parce qu'il donne la parole à des acteurs du quotidien, cet ouvrage, riche de témoignages, de convictions, et de multiples enseignements pratiques, ne masque rien des difficultés et des obstacles.

09/2020

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Théâtre - Essais

Les arts du spectacle au théâtre (1550-1700)

Les articles de ce volume étudient les métamorphoses des genres théâtraux et la naissance du spectaculaire entre le milieu du XVIe siècle et l'aube du XVIIIe siècle. Les analyses détaillées côtoient les grandes synthèses pour donner un aperçu nuancé de la complexité du théâtre de cette époque de transition.

05/2023

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Théâtre - Essais

Les arts du spectacle dans la ville (1404-1721)

Les études proposées analysent les transformations sociologiques, politiques et symboliques des spectacles urbains du Moyen Age au début du XVIIIe siècle. Avec l'émergence de la notion d'espace public, le champ du spectaculaire s'étend progressivement à la société tout entière pour mieux perpétuer l'ordre établi.

05/2023

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Histoire de France

Jours de guerre au village. Années noires, années vertes en Auvergne et Margeride, 1939-1950

Dans une très vaste forêt, le mont Mouchet contient et abrite deux lieux tout proches : les ruines d'une maison forestière, ultime réduit des maquis d'Auvergne en 1944, et à quelques encablures, le sous-bois fangeux où, le 19 juin 1767, dit-on, fut abattue la Bête du Gévaudan. La superposition géographique de ces deux drames a de quoi intriguer. Ici, à deux siècles de distance, la peur, la violence, la souffrance. La nature en folie (l'animal cannibale, incontrôlable), puis la société en folie (la barbarie guerrière). " A petits pneus prudents, me voici prenant de l'altitude, traversant de longs pâturages en pente douce, fils barbelés, montbéliardes, blocs de granit épars sur les landes. Quelques rares panneaux indiquent des noms de fermes : Le Gasquet, Tombevie... Je gagne le Mémorial. Juste à côté s'est installé un bar-restaurant : gardien de la mémoire des combattants ou de celle des victimes de la Bête ? Serpentant en forêt, une petite route circonscrit très exactement le mont Mouchet. A plusieurs croisements, des routes indiquent la direction de communes situées en contrebas, sinistrées par la guerre : Pinols, Paulhac-en-Margeride, Chanteloube - chantent mais mordent les loups ! Je le savais bien sûr, la réalité fut plus nuancée. Mais si la réalité fut autre que je la rêvais - sans être dupe -, elle ne fut pas tout autre. Et c'est à mettre très précisément l'accent sur la coexistence, la cohabitation, la brève rencontre des sauvés et des sauveurs, leurs perceptions réciproques, sur le vis-à-vis de deux cultures, que je m'emploierai. " Cette région a abrité des migrations enfantines, le séjour des petits Marseillais, par exemple. Ici on a aussi sauvé des Juifs. Et cette histoire, Martin de La Soudière l'écrit. Pour cela, " Il prend le temps d'aller à la rencontre des hameaux et des gens, conjuguant les techniques éprouvées de son métier d'ethnologue et une attention, une patience, une manière d'être là et de ne pas en être - intrus et familier à la fois -, qui donnent à son regard et à son écriture une marque immédiatement reconnaissable. " (Patrice Cabanel, postface). " Dans les pages de Martin de la Soudière, se déploie une histoire buissonnière, nouvelle, originale, aérée aux vents des montagnes, un long périple, temporel et spatial, qui vagabonde et rebondit de villages en hameaux, à travers ces espaces rudes et ruraux de la Haute-Loire, de la Lozère et du Cantal, mieux dénommés Margeride, Aubrac, Monts d'Auvergne ou Combraille. " (Eugène Martres, préface).

07/2011

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Ecrits sur l'art

Dialogues

Les trois dialogues entre Marguerite Duras et Jean-Luc Godard réunis dans ce volume constituent une parenthèse ouverte en octobre ? 1979 (premier dialogue, à l'occasion du tournage du film de Godard Sauve qui peut (la vie)) puis septembre ou octobre ? 1980 (second dialogue, pour un projet de film sur l'inceste) et refermée en décembre ? 1987 (troisième dialogue, pour l'émission de télévision "? Océaniques ? "). Il s'agit à la fois, entre l'écrivain et le cinéaste, d'un rapport de fond et d'une histoire circonscrite. Godard dit, dans un entretien de 1997, qu'il a connu Duras "? pendant deux ou trois ans ? ", formule qui rappelle le titre de son film, Deux ou trois choses que je sais d'elle. Pendant quelques années, ils se croisent et échangent "? deux ou trois choses ? " qui les aident à penser ? : leur seconde rencontre a lieu après la publication par l'un et l'autre de recueils de réflexions sur le cinéma, Duras avec Les Yeux verts, Godard avec Introduction à une véritable histoire du cinéma. On retrouve dans leurs dialogues à peu près tout ce qui traverse ces livres ? : la question des relations entre l'écrit et l'image, de la représentation de ce qui est jugé irreprésentable (à des titres différents, les camps de concentration et l'inceste), des considérations sur l'enfance ou sur la télévision. On y retrouve aussi une même passion profonde, une manière de faire littéralement corps avec leur médium, d'en parler avec un lyrisme fulgurant entrecoupé de remarques sèchement ironiques, portés par une conviction qui leur fait parcourir l'histoire, convoquant tour à tour Moïse, Rousseau, Faulkner ou Sartre. [... ] Ces trois dialogues enserrent aussi un autre échange. Dans les années 1980, Godard revient à un cinéma plus visible, après dix années d'oeuvres militantes et d'essais vidéo, à l'écart des circuits classiques de distribution ? : il connaît alors "? une deuxième vie dans le cinéma ? ". Simultanément, Duras revient à une écriture séparée de la réalisation de films, après plus de dix années de textes majoritairement liés au cinéma. Le succès littéraire de L'Amant (1984) correspond à la fin de son activité de cinéaste ? : elle réalise son dernier film, Les Enfants, en 1985. C'est au moment de ces changements qu'ils se rencontrent, Godard venant interroger l'écrivain qu'il dit n'avoir jamais pu être, et Duras se confronter à celui qui est pour elle "? le plus grand catalyseur du cinéma mondial ? ", le plus grand créateur d'un art qu'elle s'apprête à quitter et dont elle n'aura pas acclamé beaucoup de noms. L'un comme l'autre ignorent d'ailleurs presque totalement, au fil de leurs dialogues, les cinéastes qui partagent la même interrogation croisée des mots et des images ? : Philippe Garrel et Jean Eustache sont rapidement évoqués par Godard dans la conversation de 1987, mais ni Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, ni Chantal Akerman ou Hans-Jürgen Syberberg. Il y a là un signe de leur splendide isolement, en même temps que d'un reflux esthétique. Le temps des grandes oeuvres cinématographiques fondées sur des disjonctions radicales de l'image et du son est en train de s'achever, seuls Godard et les Straub poursuivant le chemin jusqu'à aujourd'hui. La parenthèse que constituent ces dialogues entre Marguerite Duras et Jean-Luc Godard coïncide avec le moment de reflux de ces oeuvres. Elle est aussi l'un des témoignages les plus forts de la réflexion qui les portait. Cyril Béghin

08/2021

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Histoire de France

La haine et le pardon. Le déporté

Jean Mialet a 23 ans quand, sur le point de rejoindre le général de Gaulle, il est arrêté par les Allemands et déporté à Buchenwald, puis à Dora. Aujourd'hui encore, ce nom demeure méconnu du grand public. C'est pourtant là qu'ont commencé les recherches qui, dans les années 1950, ont permis les progrès de la conquête spatiale. Ce camp de concentration abritait en effet une usine souterraine dans un immense tunnel où les prisonniers, traités comme des esclaves, fabriquaient à la chaîne des missiles V2, armes terrifiantes qui s'abattraient sur Londres et Anvers, mais qui – fait  plus surprenant – furent aussi les ancêtres du Spoutnik et du lanceur du module lunaire Apollo. Entre 1943 et 1945, Jean Mialet expérimente à Dora un quotidien insoutenable : la faim, le froid, l'épuisement, la maladie, les coups, la terreur des exécutions sommaires, mais aussi la bassesse et la cruauté des kapos. Des années d'humiliations et de dépérissement infligées à plus de 60 000 déportés, dont ce jeune officier de Saint-Cyr qui rêvait de combattre aux côtés des Alliés. C'est la haine qui maintiendra en vie cet idéaliste, pourtant catholique convaincu. En 1945, lorsque les Américains libèrent enfin Dora,  ils prennent conscience de la valeur inestimable des découvertes qui y ont été effectuées. Les scientifiques allemands de ce camp sont alors secrètement exfiltrés aux États-Unis, échappant ainsi à un procès. Les années suivantes, ils poursuivent leurs travaux qui vont permettre aux Américains de faire leurs premiers pas sur la Lune.  Une des chevilles ouvrières de cette réussite est l'ingénieur Wernher von Braun, qui n'est autre qu'un des anciens hauts dignitaires de Dora. Pourtant, en 1969, il est promu administrateur adjoint de la Nasa, et considéré par le monde entier comme un héros. Tout le monde semble avoir oublié les 20 000 vies humaines sacrifiées à Dora, qui ont, par leur force de travail, contribué, bien malgré elles, à cette prodigieuse avancée de la recherche scientifique. Jean Mialet, qui pesait 38 kg à son retour en France, mettra  sept ans à se remettre physiquement de sa déportation. Moralement, il sera sauvé par ce récit qu'il jettera sur le papier en 1945  pour ne plus avoir à en parler. Ce qu'il fera jusqu'en 1981, date de la publication de ce livre. Il n'aura alors de cesse que toute la lumière soit faite sur le rôle joué par le camp de Dora dans l'histoire contemporaine. Mais peut-on pardonner l'abomination ? Ce récit bouleversant tente d'apporter des réponses à cette question : il faut témoigner pour ne pas oublier la barbarie ; mais aussi pardonner au nom de la dignité humaine et de l'idéal de réconciliation entre les peuples. Jean Mialet pardonnera aux Allemands, qui feront de lui le citoyen d'honneur de Nordhausen, la ville la plus proche de Dora. Ses représentants viendront s'excuser à son enterrement, en 2006, devant son cercueil à la chapelle de l'École militaire.

03/2015

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Guides de France

Les tribulations du baliseur balisant. Dans les coulisses du GR738. Haute traversée de Belledonne - Isère Savoie

"Tout commence par Belledonne, cette "Bella Donna" qui chaque soir change de parure pour séduire les Grenoblois et qui, dit-on, pour donner plus d'éclat à ses yeux y fait couler, quelques gouttes de... belladone. Belledonne, la cristalline, Belledonne la séductrice ? Ou plutôt la sauvageonne avec ses bergers, ses brebis mais aussi ses loups, ses moraines à génépi et ses glaciers qui résistent encore... De courageux bénévoles y ont tracé une haute traversée de 44 kilomètres : le GR 738 car reliant la Savoie (73) à l'Isère (38). Un itinéraire de choix pour les montagnards endurcis qui devront couvrir en onze jours une dénivelée de 11 000 mètres, équivalente à celle du GR20 habituellement parcouru en deux semaines. Pas à pas, étape après étape, "les tribulations du baliseur balisant", nous conte les aventures d'Aline, Christian, Véronique et bien d'autres. Le GPS dans une main, le sécateur dans l'autre, ils ont taillé leur chemin au rythme des fourmis, s'arrêtant régulièrement pour boucharder un bout de caillou et en ôter la mousse et le lichen. Sortant alors leurs pochoirs et leurs pinceaux, ils se sont appliqués à tracer proprement leurs rectangles blancs et rouges qui seront autant de phares pour les naufragés des cimes ou mieux les randonneurs en quête de bonheur." Gérard Guerrier, auteur, journaliste, montagnard voyageur. "La première fois que nos chemins se sont croisés, la neige venait juste d'arriver. Rendez-vous était donné au bout de l'une des innombrables pistes forestières qui accèdent aux contreforts du massif de Belledonne. A l'endroit convenu m'attendaient un grand sexagénaire au look vintage et une petite trentenaire toute de fluo vêtue. Duo pour le moins inattendu n'ayant pas grand-chose en commun sinon une passion immodérée pour le graffiti. Un trait jaune ou deux traits rouges et blancs, nous nous en fûmes pour la tournée des arbres et des rochers. Et le grand des deux d'asséner : "tant pis si on y laisse les doigts, tant que le gel n'empêche pas la peinture de tenir, on y va". Leur style a priori minimaliste s'avéra dans les faits, assez technique. "Il faut peindre à hauteur des yeux, toujours perpendiculairement au cheminement ; au minimum une marque tous les 150 métres". Au risque de se faire rabrouer par la "fédé". Avec ces arbres qui ne poussent pas droit, ces rochers trop ou pas assez grands, ces croisements qui n'en sont pas, la nature a fait du balisage un exercice d'équilibriste. Duquel une armée de doux dingues s'est fait une spécialité. Mais qu'est-ce qui pousse des gens qui n'ont rien à voir les uns avec les autres, à aller courir les bois un pinceau eà la main ? Réponse d'un intéressé : "d'abord parce que ça nous amuse, ensuite parce que si on veut des beaux sentiers bien balisés il faut bien des gens pour le faire ! " Johannes Braun, accompagnateur en montagne et journaliste spécialisé.

06/2019

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Art mural, graffitis, tags

Le mur (2019-2022). 74 performances d'artistes urbains

Voilà dix-neuf ans que le M. U. R. est apparu sur un panneau publicitaire du 11e arrondissement de Paris, dix-neuf ans que des street artists de France et du monde se relayent pour y proposer une nouvelle performance deux fois par mois, dix-neuf ans que l'association se développe dans les villes de France et de Belgique. Depuis 2019, malgré les confinements et couvre-feu successifs, le M. U. R. n'a jamais cessé son activité et à aucun moment n'a pensé à baisser les bras. Aux racines de cette ténacité, on retrouve la conviction qui guidait les deux fondateurs de l'association, Jean Faucheur et Thomas Schmitt : faire vivre le street art sur les seize mètres carrés de ce panneau publicitaire, entretenir un lieu où vit une contre-culture bigarrée, incontrolable, toujours recréée. Cette troisième collaboration du M. U. R. et des éditions Hermann livre les prestations des 74 artistes qui ont participé à cette aventure du street art entre 2019 et le premier trimestre de 2022. Autant d'oeuvres saisissantes, autant de tons de voix : couleurs enjouées, visages graves, scènes hallucinées ; toutes les sensibilités y trouveront leur compte. Ces créations font aussi office de porte-voix à des artistes inquiets des inégalités de genre, de la crise climatique, du sort des animaux et du bien-être des enfants. Un ouvrage kaléidoscopique qui inscrit sur papier des oeuvres éphémères à garder en mémoire et près du coeur. 100TAUR/2flui/Abys/Ador/Alessia et Betan/Alias Ipin/Ardif/Arnaud Liard/Asu/Blancbec/Bom. K/Brez/Cannibal Letters and Dante/Claire Courdavault/Danny Rumbl/Dawal/Delicious Brain/Der/Dino Vodoo/Does/Dyva/El Xupet Negre/Ender/Erell/Fafi/Fonki/Goddog/Halfstudio/Hayley Welsh/Homey et Timotée Li/Jean Jérôme/Jean Rooble/Jonone/Lek/Logan Hickes/L'Outsider/Kogaone/Kraken/Marko 93/Mat et Zekky/Matt_tieu/Mist/Mohamed L'Ghacham/Mono Gonzalez/Murmure/Nesta/Nubian/Onie Jackson/Parvati/Perrine Honoré/Petite Poissone/Piotr/Quentin DMR/Ratur/ReaOne/Reso/RNST/Romain Froquet/Rouge/Ruben Carrasco/Scaf/Sitou Matt/Softtwix/Soten/Steek/Swed Oner/Swiz/Tempo Nok/Théo Vallier/Toqué frères/Veks Van Hillik/War ! /Zdey

11/2022

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Rock

L'âge d'or du rock progressif anglais 1965-1979. Tome 1, D'Aardvaark à Genesis

Cet ouvrage a été découpé en trois tomes, proposant une revue alphabétique des artistes et groupes constituant ce mouvement musical. Ce tome 1 qui va d'Aardvark à Genesis traite des années formatives du Rock Progressif Anglais, que l'auteur a symboliquement choisi de démarrer en 1965, avec l'album Rubber Soul des Beatles, qu'il considère porteur en germe des prémisses du Rock Progressif. Mais c'est bien à compter de 1966 que le genre se dessine, avec l'avènement de Pink Floyd, The Moody Blues et 1967 avec l'arrivée de Procol Harum, Soft Machine et The Nice. A partir de ces formations majeures, le genre va prendre son essor, avec l'avènement de Jethro Tull et de Caravan en 1968 puis en 1969 de King Crimson dont le premier album demeure emblématique du genre. Cette année-là, Genesis, Van Der Graaf Generator et Yes font leurs premières apparitions discographiques. La période 1970 à 1972 constitue une période de pleine expansion du genre avec l'avènement d'Emerson, Lake & Palmer, Curved Air, Gentle Giant, Renaissance et d'une myriade de formations talentueuses, sans toutefois obtenir la notoriété des précédentes. L'auteur considère la période 1973 à 1976 comme celle de l'apogée de ce genre musical, avec l'éclosion de chefs-d'oeuvre tels que Grand Hotel de Procol Harum, Tales From Topographic Oceans de Yes, The Lamb Lies Down on Broadway de Genesis, The Dark Side of the Moon de Pink Floyd, A Passion Play de Jethro Tull, Brain Salad Surgery d'Elp, The Snow Goose de Camel. Puis il considère la période 1977-1979, intitulée Crépuscule des seventies - Ultimes Splendeurs, avec notamment l'éclosion des formations U. K. et Bruford d'une part mais aussi l'affadissement de la production des grands ténors du genre, sous la poussée des hordes punk, new wave et disco et d'une industrie musicale prônant désormais une musique plus immédiate. Après les différentes notices d'introduction, l'ouvrage est conçu sur le mode d'un dictionnaire encyclopédique, pour la facilité d'utilisation, divisé en chapitres.

08/2021

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Musique, danse

Au coeur du punk US. Les archives du Iggy Pop Fan Club

Gilles Scheps est un de ces gamins parisiens dont l'existence va être changée à jamais par le rock. II devient assidu des concerts dès 1970 avec les Rolling Stones. Deux électrochocs majeurs alimentent la suite de sa vie : Brain Capers de Mott The Hoople et Fun House des Stooges. Juste avant l'ère punk, Gilles décide qu'il faut absolument soutenir le leader des Stooges, Iggy Pop, alors au creux de la vague. Il fonde le fan-club français du chanteur, puis son organe de promotion auquel participera activement son ami Olivier Lalo : le fanzine I Wanna Be Your Dog Afin de l'alimenter en matière fraiche, Gilles Scheps parcourt les Etats-Unis ã la rencontre du punk américain naissant et de ses pionniers Ramones, New York Dolls, Flamin'Groovies, Ron Asheton... Dès la fin de l'année 1976, Gilles Scheps est au coeur du mouvement punk avec son fanzine, que ce soit en France ou en Grande-Bretagne. C'est l'époque de l'Open Market, de Starshooter, Little Bob Story, des débuts de Police, des concerts en Europe de Johnny Thunders et de ses Heartbreakers... Mais c'est aussi celle du grand retour d'Igge Pop sur disque et sur scène, grâce à raide de David Bowie. Très impliqué, Gilles Scheps réussit à publier, grâce à ses contacts, l'unique album du groupe post-Stooges de Ron Asheton : The New Order. I Wanna Be Your Dog ale plaisir d'accueillir de nombreuses collaborations issues de la presse spécialisée française de l'époque : Francis Dordor de Best, Philippe Manoeuvre et Daniel Vermeille de Rock & Folk, Alain Pacadis de Libération... Le punk secoue la scène rock mondiale, et le siège du Iggy Pop Fan-Club est l'un des lieux où se croisent les meilleurs artistes du mouvement à Paris. Les auteurs vous invitent au coeur du réacteur punk. Cet ouvrage retrace l'aventure de Gilles Scheps, de sa découverte du rock à nos jours. L'aventure du Iggy Pop. Fan-Club et de I Wanna Be Your Dogy est généreusement retracée. Vous y retrouverez les rencontres aux Etats-Unis et en Europe, des interviews, chroniques et articles, ainsi que de nombreuses photographies, toutes rares et inédites.

12/2019

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Réussite personnelle

The 4-Hour Workweek. Totul în 4 ore!

In lucrarea The 4-Hour Workweek, autorul, antreprenorul ? i oratorul american Timothy Ferris împarta ? e ? te propria sa metoda pentru a lucra mai pu ? in ? i a câ? tiga mai mult, care include optimizarea, externalizarea ? i dezvoltarea personala. Acest rezumat ? i aceasta analiza clara ? i detaliata reprezinta o resursa valoroasa pentru oricine dore ? te sa în ? eleaga cartea extrem de originala a lui Ferris : include o explica ? ie amanun ? ita a experien ? ei personale a autorului, a conceptelor-cheie care stau la baza operei sale, cum ar fi Legea lui Parkinson, ? i a contextului în care se înscrie opera sa, inclusiv mi ? carea hippie. Acesta ofera, de asemenea, o introducere la propria sa în ? elegere a principiului Pareto, la criticile cheie ale lucrarii sale ? i la posibilele extinderi ale abordarii sale, oferindu-va tot ce ave ? i nevoie pentru a în ? elege aceasta carte inovatoare în doar 50 de minute. Despre Saptamâna de lucru de 4 ore : The 4-Hour Workweek este un bestseller care i-a adus autorului sau faima ? i i-a adus statutul de , ,guru", în mare parte datorita promovarii active a car ? ii de catre bloggerii asocia ? i cu Ferris. De ? i a avut, fara îndoiala, un mare succes, cartea a primit numeroase critici, mai ales pentru ca recomandarile pe care Ferris le face se bazeaza pe propriile experien ? e ? i, prin urmare, nu sunt aplicabile tuturor. Prin urmare, The 4-Hour Workweek (Saptamâna de lucru de 4 ore) este lipsita de o anumita relatabilitate, de ? i cartea nu este niciodata comercializata pe internet ca o carte de management sau de economie - pare a fi într-o categorie aparte ! Despre Timothy Ferriss : Timothy Ferriss s-a nascut în 1977 ? i a absolvit Universitatea Princeton cu o diploma în studii est-asiatice, dupa ce a studiat pu ? in neuro ? tiin ? a. Dupa ce s-a mutat în lumea muncii, a devenit curând nemul ? umit ? i ? i-a înfiin ? at propria companie, Brain Quicken, ? i a început sa dezvolte o serie de alte proiecte, inclusiv lansarea de videoclipuri online, o emisiune TV ? i cursuri de înva ? are, toate axate pe abordarea sa de autodezvoltare.

01/2023

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Animaux, nature

Les ours insolites d'Afrique

L'importance historique et écologique de l'Ours n'est plus à démontrer : ce grand carnivore, à l'allure souvent majestueuse, fait partie intégrante de notre patrimoine culturel et de biodiversité. Et l'on sait combien est précaire la situation des derniers ours bruns des Pyrénées. De nos jours, l'on trouve des représentants de la famille des ursidés en Eurasie tout comme dans les deux Amériques et sur la banquise arctique. Pourtant, sur le planisphère des ours, une tache blanche demeure : l'Afrique, qui en semble bel et bien dépourvue. Ici, la cryptozoologie s'attache à combler cette lacune : et c'est ainsi que Bernard Heuvelmans a pu consacrer ce livre, longtemps inédit, aux " Ours insoliez d'Afrique ". Avec la rigueur et l'audace scientifique qu'on lui connaît, l'auteur y aborde deux grands sujets. La présence passée de l'Ours brun au Maroc, en Algérie et en Tunisie, est peu connue et fut souvent controversée : déployant son érudition coutumière, Heuvelmans analyse le problème en confrontant témoignages, textes anciens, oeuvres d'art antiques et ossements fossiles et subfossiles. Quelques affaires plus localisée en Egypte et en Ethiopie, forment la transition avec une autre énigme, plus franchement cryptozoologique : celle de l' " Ours Nandi " du Kenya. Ce croquemitaine africain, sorte de variante tropicale de la Bête du Gévaudan, s'attaquant volontiers aux êtres humains, a naguère fait trembler les Africains tout comme les colons blancs du Kenya ... Si cette créature ne fait plus guère parler d'elle aujourd'hui, la question essentielle demeure : qu'était donc l'Ours Nandi ? Un ours véritable, une hyène, un oryctérope, un énorme ratel, ou bien des hommes commettant les crimes que l'on lui attribuait ? Ou faudrait-il encore invoquer la survivance actuelle d'une espèce fossile, l'étrange Chalicotherium par exemple ? Nous laisserons au lecteur le soin de découvrir la solution de l'énigme qu'avance Bernard Heuvelmans, aussi fascinate que bien étayée.

06/2015

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Histoire internationale

Hitler et les races. L'anthropologie nationale-socialiste

Alors que les nazis prétendaient fonder un Reich de mille ans dans lequel de grands hommes blonds aux yeux bleus régneraient sur des millions de sous-hommes, comment purent-ils suivre aveuglément un petit homme brun (Adolf Hitler) et son complice pied-bot (Joseph Goebbels) ? Si cette question semble sans réponse, c'est sans doute qu'elle est mal posée et qu'il est temps de se débarrasser des clichés relatifs au nazisme pour se risquer à considérer l'idéologie nationale-socialiste comme une vision du monde cohérente. La pensée raciale d'Hitler et de ses acolytes ne fut en effet pas si simpliste et si dualiste que l'on se l'imagine généralement. Loin d'être uniquement le produit des élucubrations de quelques pseudo-philosophes, elle hérita d'une longue tradition allemande d'interrogation sur l'identité nationale et bénéficia de la collaboration des plus grands anthropologues et généticiens allemands de la première moitié du XXe siècle. Les scientifiques qui se mirent au service du nouveau régime se trouvèrent confrontés à une tâche qu'ils savaient quasiment irréalisable : dire s'il existe une " race allemande ", si la " race nordique " est véritablement supérieure aux autres, et surtout : qui est " Aryen ", qui est " Juif ", et qui n'est ni l'un, ni l'autre. Pour montrer à quel point les questions raciales agitèrent les instances dirigeantes du Reich hitlérien, l'auteur propose de revenir sur les grandes étapes de la définition d'une supposée essence germanique depuis la fin du XVe siècle, puis d'analyser la manière dont les principaux idéologues nationaux-socialistes conçurent les luttes interraciales, avant de comparer cette anthropologie théorique à la politique réellement mise en œuvre sous le Troisième Reich, tant en Allemagne que dans le reste de l'Europe occupée. Il apparaît dès lors que les représentations irrationnelles de l'Étranger, associé au mal et à la maladie, l'emportèrent toujours sur les connaissances scientifiques réelles des artisans de cette politique meurtrière - un phénomène qui s'explique mieux si l'on considère le nazisme comme une véritable religion politique.

03/2013

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BD tout public

Blacksad Tome 2 : Artic-Nation

Oldsmill, le maître de la ville, est un tigre blanc. Karup, le chef de la police, un ours blanc. Huk, l'âme damnée de Karup, un renard blanc. Avec les autres animaux à pelage immaculé, ils forment la société WASP (W pour White, AS pour Anglo-Saxon, P pour Protestant). Tous les autres habitants, de la pie noire au renard brun-roux en passant par le chat tacheté et la biche châtain, ne sont que racaille. Et si la police n'est pas capable de maintenir l'ordre des blancs, les gros bras d'Arctic-Nation, le parti raciste, cagoulés et vêtus de robes blanches, s'en chargent sans états d'âme. Ils ont les cordes et les croix enflammées qu'il faut. Dans cette ambiance pas câline, câline, Blacksad, le chat détective privé, enquête sur la disparition d'une enfant de couleur. La mère de Kyle, Dinah, travaillait comme femme de ménage chez le même Karup et, selon quelques bonnes âmes, serait au mieux avec le fils Oldsmill. Un vrai noeud de vipères dans lequel Blacksad plonge les pattes et joue au justicier prompt à griffer si nécessaire... Son seul appui, le reporter d'un magazine à scandale Weekly. Un fouille-merde qui sera utile à John. Vaut mieux. Coups bas et coups tordus vont pleuvoir comme à Gravelotte. Après Quelque part entre les ombres, son coup d'essai – et de maître –, le dessinateur Guarnido va encore plus loin dans le réalisme animalier. Les gueules, les pelages, les ramages de ses personnages leur donnent une réalité extraordinaire, et – c'est à tomber par terre –, toujours humaine. Lorsqu'ils sortent leurs crocs ou leurs griffes, ses fauves relèguent les coups de gueule d'un James Cagney au rang de caprices de garçonnet. Le plus doux des chatons est un fauve en devenir. Alors, Blacksad en colère ! Le scénario de Canales est envoûtant comme un roman de Dashiell Hammett, glauque comme un Raymond Chandler, gouailleur comme un Chester Himes. Arctic-Nation est un vrai roman noir. Très, très noir.

03/2003

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Critique littéraire

Mémoires de ma vie. Précédé d'un essai d'Antoine Picon : "Un moderne paradoxal"

Rédigés au soir de sa vie, peu après les célèbres Contes, les mémoires de Charles Perrault (1628-1703) s'interrompent au moment où l'auteur, tombé en disgrâce et supplanté auprès de Colbert par le propre fils du ministre, se retire des affaires dans sa maison du fg Saint-Jacques pour se consacrer tout entier aux lettres. Pendant 20 ans, Perrault a été l'homme de Colbert. Poète, théoricien, commis aux Bâtiments du roi, réformateur de l'orthographe, organisateur de l'Académie française, champion des Modernes dans la célèbre querelle avec Boileau - c'est aussi le laudateur infatigable du règne, "l'intellectuel organique" chargé de distribuer les faveurs et prébendes, de contrôler ses pairs et de les faire travailler incessamment à l'exaltation du régime. Intimement lié à son frère Claude Perrault (l'auteur de la colonnade du Louvre et de l'Observatoire), Charles se hisse à ses côtés au cœur du pouvoir. Ce sont les Perrault qui, par un harcèlement quotidien, parviennent à évincer le Bernin et à substituer leur projet au grand Louvre qu'avait dessiné l'illustre italien. Mais l'auteur délectable des Contes est avant tout un étonnant mémorialiste du siècle de Louis XIV, un portraitiste éblouissant de Colbert, Bernin ou Le Brun. Il nous peint la vie dans l'ombre du pouvoir : alliances, népotismes, ruses, objections instillées dans l'oreille du monarque, libelles travestis en rapports administratifs... Tout un art de la répartie, de la litote, de la prétérition se dévoile ici - par quoi Perrault, quelques années avant Saint-Simon, nous livre un document incomparable sur la "Société de cour", au sens où l'entendait Norbert Elias. Nous publions les Mémoires dans la version copiée par Paul Bonnefon sur le manuscrit autographe, précédés d'un essai d'Antoine Picon qui fait surgir les non-dits du texte et décrit la situation singulière d'un Moderne qui n'entendait se libérer de la tutelle des Anciens que pour mieux s'assujettir à l'ordre tout ensemble grandiose et vétilleux de la monarchie absolue.

09/1993

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Histoire internationale

Willi Münzenberg. Artiste en révolution (1889-1940)

Dans l'Allemagne et la Russie de la première moitié du XXe siècle se joue l'avenir du monde. Au cœur de ce maelström, un homme, Willi Münzenberg, occupe une place capitale. Méconnu en France, cet " artiste en révolution ", qui défia Hitler comme Staline, méritait ce document exhaustif. Willi Münzenberg naît à Erfurt en 1889, sous l'Empire germanique. Pacifiste durant la première guerre mondiale, il rejoint les spartakistes de Rosa Luxembourg. Puis, en 1922, Lénine lui confie la propagande de l'Internationale Communiste. Münzenberg invente alors la communication politique de masse. Dans " l'âge d'or " de la République de Weimar, Willi devient le " milliardaire rouge ", honni de l'extrême droite allemande. A la tête d'un gigantesque groupe de presse et d'édition, il révolutionne les médias, il crée les premiers magazines populaires de photographie et de cinéma, il ouvre des studios, il produit et distribue des films, il finance théâtres et opéras. Otto Dix et Sergueï Eisenstein, Bertolt Brecht et Kurt Weill composent son entourage. Après l'incendie du Reichstag en 1933, Münzenberg s'exile à Paris. Avec ses amis, Arthur Koestler, Manès Sperber, Paul Nizan et tant d'autres, il met au point le Livre Brun, un réquisitoire contre la terreur antisémite et le nihilisme national-socialiste immédiatement traduit dans dix-sept langues. Göring qualifie Münzenberg de " premier ennemi du Reich " ! Mais Willi Münzenberg ne s'arrête pas là. Ecœuré par le pacte germano-soviétique, l'ancien maître de la propagande de l'Internationale Communiste s'oppose désormais à Moscou ! Il écrit : " Staline ! Le traître c'est toi ! " dans son hebdomadaire, Die Zukunft. Précurseur, il fonde également l'Union franco-allemande, qui se donne comme objectif de constituer une Europe unie, fédérale et démocratique. Interné par le gouvernement français parmi des milliers d'exilés antifascistes alors que la Wehrmacht menace le pays, Willi Münzenberg est assassiné par des agents staliniens dans une forêt d'Isère en juin 1940. Il paie de sa vie l'audace de s'être opposé aux deux totalitarismes de son siècle.

10/2008

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Monographies

Les animaux du Roi

Peut-on imaginer aujourd'hui le château de Versailles et ses jardins grouillant de vie animale ? Et pourtant les animaux de compagnie se comptaient par dizaines dans les appartements des princes, et jusqu'aux antichambres des rois, encombrées de niches : braques, épagneuls, carlins, singes vervets, chats angoras, aras et perruches ; la ménagerie abritait les animaux les plus rares, du coati au couagga, du casoar à la grue couronnée, que l'on surnommait l' "oiseau royal" ; le gibier était abondant dans le petit et le grand parc ; 2 000 chevaux logeaient à la petite et à la grande écurie, 300 chiens de chasse dans le grand chenil... L'ouvrage a pour ambition de faire revivre ce bestiaire, et de faire redécouvrir les hauts lieux de la vie animale versaillaise. Ainsi le merveilleux bosquet du Labyrinthe est évoqué par les fragments subsistants de ses fontaines sur le thème des fables d'Esope. Le décor du salon octogone de la ménagerie est lui aussi restitué. Les animaux eux-mêmes reviennent en foule à Versailles, car ils n'ont pas disparu sans laisser de traces : les meilleurs peintres du roi, de Bernaerts et Le Brun à Desportes et Oudry, ont fait les portraits des animaux exotiques, sauvages et familiers. Ils étaient tissés à la manufacture des Gobelins, mais aussi disséqués, gravés puis naturalisés à l'académie des Sciences et au Jardin du roi. On découvre ainsi le squelette du premier éléphant de Versailles, une éléphante offerte à Louis XIV par le roi du Portugal, qui vécut treize années à Versailles. Les chiens préférés des rois avaient aussi droit à leurs portraits avec leurs noms inscrits en lettres d'or : on fait connaissance avec Misse, Turlu, Tane, Blonde, Diane, Merluzine, Hermine et Cocoq... et même avec le Général, chat de Louis XV, portraituré par Oudry. Enfin on apprend la farouche résistance versaillaise à la théorie cartésienne des animaux-machines : dans le palais des rois de France, on n'a jamais douté que les animaux avaient une âme !

10/2021