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Riccardo Ciavolella

Extraits

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Littérature étrangère

Le bruit des choses qui tombent

A quarante ans, Antonio Yammara dresse le bilan de sa vie et revient sur sa relation, brève mais lourde de conséquences, avec Ricardo Laverde, un homme laconique et secret qu'il a autrefois fréquenté dans une salle de billard du centre de Bogotà. Un soir, alors qu'ils marchent dans la rue, deux hommes à moto abattent Laverde et blessent grièvement Antonio. Traumatisé, ce dernier voit son rapport au monde se détériorer chaque jour davantage malgré l'amour qu'il porte aux siens. Deux ans après l'attentat, il reçoit un appel téléphonique d'une femme qui dit s'appeler Maya et être la fille de Laverde. Comprenant alors que pour pouvoir se débarrasser de son angoisse il doit affronter l'énigme de Laverde et de sa mort, il va trouver Maya. Ensemble, ils remontent le fil du passé et de la mémoire, jusqu'aux années 1970 où l'un et l'autre ont grandi à l'ombre du commerce mortifère de la drogue et de la violence des cartels qui ont mené la Colombie au bord de l'abîme. La prose lumineuse et sereine de Juan Gabriel Vasquez aborde le problème des traces laissées par l'Histoire dans la psyché d'une génération contrainte de payer pour les crimes de celle qui l'a précédée.

08/2012

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Littérature française

Destins brisés d'une jeunesse française

"Destins brisés d'une jeunesse française" est le roman d'une jeunesse souvent oubliée dans la littérature, celle du monde rural, au cours d'une époque douloureuse de notre histoire, l'Occupation. Dans l'est de la France, un petit village au destin dramatique est le théâtre des affrontements au sein d'une jeunesse dont les espoirs sont brisés par une guerre qu'elle ne comprend pas et qui lui impose des fortunes contraires... Camille, jeune paysan, harmoniumiste amateur, n'imagine pas autre chose que la défense de son pays, alors que Jean-Charles, enfant gâté, artisan débutant, peu scrupuleux, ne pense qu'à sauver ses propres intérêts. Leur enfance commune n'y changera rien, leur camaraderie non plus, la guerre les opposera, inéluctablement. Alors, ils iront tous les deux, jusqu'au bout de leur logique, avec les conséquences tragiques qui en résulteront. L'un y perdra tout ce qu'il a tant aimé. L'autre se perdra lui-même. Ces deux destinées croiseront des personnages héroïques, comme Ricardo, le résistant solitaire et courageux, Marchal le responsable des maquis et Albertine, son épouse, dévouée au service des juifs, Joseph, ancien de 14-18 qui se sacrifiera héroïquement, ou plus mystérieux, comme Emma, femme exceptionnelle, musicienne hors pair mais pas seulement... Sa relation amoureuse avec Camille résistera-t-elle à la barbarie du capitaine Müller ?

07/2015

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Lecture 9-12 ans

La vie compliquée de Léa Olivier Tome 17 : Confinée

Tandis que Léa s'apprête à finaliser les préparatifs du bal et profiter de ses dernières semaines de secondaire, ses plans sont chamboulés par l'apparition d'un virus. Elle se voit alors confinée à la maison avec ses parents en télétravail, son frère qui a développé une nouvelle manie capable de rendre un moine bouddhiste un peu fou et Zack, le meilleur ami de Félix, qui tente d'imposer son amour pour les graines de chia à toute la maisonnée. En plus de composer avec cette nouvelle routine et de faire des deuils déchirants concernant la fin de son année scolaire, Léa doit aussi accepter qu'Alex, son-non-petit-ami-qui-a-horreur-des-étiquettes, cohabite avec Lily-la-sexy, une-baby-sitter-au-sourire-digne-d'une-annonce-de-dentifrice qui la fait sentir aussi séduisante qu'un chat sans poils. Pendant que Léa apprend à se familiariser avec une vie sociale limitée et virtuelle, Marilou doit quant à elle jongler avec les concertos matinaux de Ricardo et les sautes d'humeur de ses deux nouvelles demi-soeurs, tandis qu'Eloi tente de panser son coeur tout en menant une guerre ouverte contre la corde à linge des voisins. Heureusement que notre héroïne peut toujours compter sur ses amis et sa BSS, Marianne, alias la nouvelle thérapeute des Olivier, pour essayer de rester zen !

08/2020

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Théologie

Thomas d'Aquin et le marché. Vers une économie humaine

Le pape François n'a rien inventé ! Depuis toujours, le message social de l'Eglise est réfractaire à la domination de l'argent et à l'injustice du marché. Une philosophie dont saint Thomas d'Aquin a donné le grand exposé, plus que jamais d'actualité. Un document brûlant, préfacé par un économiste dissident d'aujourd'hui. La théologie n'a rien à dire en soi sur l'économie ? Et si, à l'heure de la globalisation financière, de la marchandisation du monde et du creusement abyssal des inégalités, c'était exactement le contraire ? A preuve le retentissement planétaire de " Tous frères " du pape François. Or, cette encyclique découle du message social que tient l'Eglise depuis 2000 ans. Un message dont l'interprète majeur demeure Saint Thomas d'Aquin. Un scolastique médiéval, l'auteur de la Somme pour penser autrement l'économie ? Et si, à l'heure du matérialisme, du consumérisme et de l'injustice, la véritable révolution était d'abord d'ordre spirituel et éthique ? Liant les modèles d'hier et les problèmes de demain, mettant en dialogue Saint Thomas et Marx, Ricardo, Keynes, Friedman, Stiglitz ou encore Piketty, ce livre détonnant montre l'actualité d'une sagesse qu'il est urgent d'écouter : il existe aussi une écologie de l'économie. 140 x 215, 288 p.

05/2021

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Pléiades

Oeuvres poétiques

« Imaginons que, dans les années 1910-1920, Valéry, Cocteau, Cendrars, Apollinaire et Larbaud aient été un seul et même homme, caché sous plusieurs masques : on aura une idée de l'aventure vécue à la même époque au Portugal par celui qui a écrit à lui tout seul les ouvres d'au moins cinq écrivains de génie, aussi différents à première vue les uns des autres que les poètes français que j'ai cités. » Ainsi Robert Bréchon présente-t-il Pessoa. Les « masques » dont il parle ne sont pas de simples pseudonymes. Nés en Pessoa, Alberto Caeiro, Ricardo Reis, Álvaro de Campos sont ses principaux hétéronymes. Ils ont une biographie, des opinions politiques, des idées esthétiques, des sentiments : Campos interviendra par jalousie dans la correspondance amoureuse entre Pessoa et la bien réelle Ophélia... Chacun d'eux a subi des influences particulières ; chacun d'eux possède sa propre inspiration, son propre style et son ouvre « personnelle », laquelle entretient des liens complexes avec l'ouvre orthonymique, celle que Fernando Pessoa signe de son nom. Pour la première fois en français, hétéronymes et orthonyme sont présentés dans un même volume, qui fait une large place aux textes posthumes et propose quantité de poèmes inédits. Les traductions ont toutes été élaborées dans le souci de maintenir aussi forte que possible la tension entre la diversité des « instances créatrices » et l'unicité du grand ordonnateur que fut Pessoa.

11/2001

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Littérature étrangère

Nouvelles d'Argentine

S'étirant de la Terre de Feu (et de glace), où s'aventura naguère un certain Magellan, au sud du Brésil, de la Cordillère des Andes à l'océan Atlantique, l'Argentine est ce jeune pays de deux cents ans où survit encore le mythe américain de la terre promise, de la terre d'exil pour de nombreux Européens. C'est le pays des pampas à perte de vue, jusqu'à la Patagonie, des "gauchos", ces fiers gardiens de gigantesques troupeaux, du tango, cette danse nerveuse pratiquée sur les bords du rio de la Plata, le fleuve d'argent, où hommes et femmes se toisent fiévreusement. C'est le siège d'une capitale, Buenos Aires, à l'architecture et à l'atmoi hère européennes, comme le fut en son temps New York. De grands écrivains ont surgi de ce pays devenu éminemment littéraire de par son apport au boom latino-américain, jusqu'aux années de plomb de la didature (1976-1983). Dans ce recueil, au ton tantôt grave tantôt léger, tantôt cru tantôt pudique, une nouvelle génération d'écrivains perpétue, à l'ombre du grand aîné Jorge Luis Borges, et dans la langue de Cervantès importée par les Conquistadors, une histoire littéraire argentine exigeante, originale et forte.

12/2010

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Histoire du cinéma

45 secondes qui ont change le cinema italien

Au début des années soixante-dix et pendant les années de plomb, les tournages de films italiens, qui se déroulaient habituellement à Rome, migrent vers Milan qui offre le décor inquiétant d'une cité industrielle tentaculaire noyée dans un brouillard permanent. On y tourne alors des polars sombres, d'une extrême violence. Mais au milieu des années quatre-vingt, la métropole lombarde opère une totale métamorphose. Une publicité pour une liqueur amère parvient en 45 secondes à incarner l'euphorie qui s'empare alors de la ville soudain devenue la flamboyante capitale de l'élégance, de la mode, de la finance, de l'avant-garde théâtrale et musicale, des nouvelles technologies et de la télévision. Le slogan de cette publicité est Milano da bere, Milan à boire. Dans une incroyable volte-face, le cinéma italien s'empare de cette nouvelle dynamique dans des films qui mettent en scène top models, yuppies et paninari, les héros insouciants de cette dolce vita à la milanaise. Ces films rencontrent un succès exceptionnel auprès du public italien et l'euphorie de la Milano da bere se poursuit jusqu'au jour où éclate l'opération "Mains propres", créant un séisme qui va secouer le pays tout entier... Jean-Philippe Guigou, auteur du livre "Les Cinéastes de l'Impossible", est aussi le traducteur de nombreux écrivains comme Mirella Tenderini, Mario Casella, Fulvio Mariani, Riccardo Cassin ou Krzysztof Wielicki. Après avoir fondé une agence de communication interactive à Milan, il revient en France et travaille avec le cinéaste Andrzej Zulawski sur de multiples illustrations pour ses livres et pour les éditions américaines de certains de ses films. Il est également l'auteur des scenarii de deux documentaires sur le cinéma, l'un tourné à Varsovie avec Andrzej Zulawski, l'autre à Rome avec le cinéaste italien Luigi Cozzi. A ce jour, il a distribué en France une quarantaine de films.

01/2023

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Revues

L'atelier du roman N° 104, mars 2021 : Désir d'ailleurs : désir de liberté ? VIIe Rencontre de Thélème

PAS de liberté, me semble-t-il, sans une part de clandestinité. Il y a un bonheur à se trouver où personne ne sait que l'on est, où l'on n'est connu de personne. C'est pourquoi est si décevant et pénible le tourisme industrialisé qui nous vend des "destinations". François Taillandier. Jean-Jacques Rousseau nous engageait déjà, de son temps, à nous méfier de ces "grands" explorateurs qui prétendent aller étudier les moeurs d'habitants de contrées lointaines à défaut d'éprouver la moindre empathie pour leurs voisins immédiats. Denis Grozdanovitch. STEVENSON et Conrad, Pierre Benoit et Schoendoerffer, venez à notre secours ! Arrosez-nous d'un grand seau de réalité glacée et vivifiante ! Vive l'ailleurs ! Slobodan Despot. DANS Le Roman de Londres de Milos Tsernianski il y a une implacable description de ce que l'existence individuelle a dû abandonner parmi les ruines de la guerre. Massimo Rizzante. DANS Alger, rue des Bananiers, Béatrice Commengé a échappé aux deux défauts, celui d'une poésie affectée et celui d'une narration conventionnelle. Elle a choisi assurément une voie plus difficile, mais littérairement plus sûre, si paradoxale que paraisse cette double qualification. René de Ceccatty. SI Dieu ne nous aide pas, Alexandre Steiger non plus. Car il sait "garder ses distances" vis-à-vis de la réalité sans tomber dans les travers d'une consensuelle et positive apologie, pas même d'une simple acceptation. Patrick Carneau. DANS sa tentative de résurrection des antiquités polynésiennes, Segalen reprend le langage soutenu que Flaubert avait déjà utilisé dans Salammbô, paru en 1862. Les Immémoriaux tropicalisent Salammbô, le déplaçant de Carthage àTahiti. Riccardo Pineri. GUIDES par le sourire narquois et l'humour praguois de Danny, Les Lâches de Josef Skvoreckÿ explorent l'infime frontière entre sens et futilité, entre être et paraître, entre sérieux et comique. Florian Beauvallet. BRASSERIES, je vous aime et vous me manquez. Tenez bon, car la vie, pour moi, ne recommencera vraiment qu'au moment de franchir à nouveau votre porte à tambour. Benoît Duteurtre.

03/2021

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Histoire internationale

Révolution et contre révolution au Mexique (1910-2010)

Mexique, Janvier 1994. Le claquement des fusils de l'armée Zapatiste de libération nationale du sous-commandant Marcos rappelait au monde que le sud du Rio grande avait été le théâtre d'une des premières révolutions du 20e siècle. Depuis, Pancho Villa et Emiliano Zapata sont devenus pour nous des personnages familiers. Au Mexique même, ils chevauchent encore aux côtés de ceux et celles qui luttent pour leurs droits et leur émancipation. Ce livre nous invite à un voyage dans le Mexique contemporain tout en nous faisant découvrir la richesse idéologique et politique du Mexique révolutionnaire de 1910-1917 et de ses acteurs, en particulier de Ricardo Flores Magôn et de ses frères. C'est un tableau effrayant du Mexique d'aujourd'hui qui nous est ici proposé, un pays où les recettes néolibérales les plus brutales sont imposées par un Etat mafieux, avec l'appui inconditionnel des Etats-Unis, au prix d'une militarisation croissante de la société. Cependant, on y trouvera également une évocation de la puissance des mobilisations en cours, notamment parmi les peuples indigènes, les salariés des mines et de l'électricité, les immigrés aux Etats-Unis, dont la détermination n'a d'égal que le courage. Ces luttes puisent dans l'expérience et la mémoire d'un siècle de combats contre l'oppression, tout en ne cessant d'inventer de nouvelles modalités de combat contre les oligarchies économiques et politiques et le terrorisme d'Etat. Pour l'auteur de cet ouvrage de référence enfin traduit, la révolution mexicaine n'a pas encore dit son dernier mot...

05/2011

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Economie

LA PENSEE ECONOMIQUE. 5ème édition 1998

La valeur de ce classique d'Histoire de la pensée économique tient, en particulier, à ce qu'il étudie les théories plutôt que les théoriciens et qu'il concentre l'attention sur la cohérence logique et la portée explicative du courant dominant de l'analyse économique, sans se perdre dans la coloration biographique ou les digressions historiques. L'ouvrage contient des guides de lecture détaillés des principales œuvres économiques et des notes de lectures complémentaires qui permettent de se repérer dans la littérature qui s'est développée autour de ces œuvres. Cette cinquième édition apporte aux quatre précédentes deux nouveaux guides de lecture consacrés aux Eléments d'économie politique pure de Walras et à la Théorie générale de Keynes. Il y a également d'importantes, mais brèves, additions aux chapitres consacrés à Smith, Ricardo et Marx tandis que celles apportées aux chapitres sur la théorie de la productivité marginale, de l'équilibre général et de l'économie du bien-être sont plus longues. Le traitement de la macroéconomie contemporaine a été considérablement révisé et les notes bibliographiques ont été à la fois concentrées et mises à jour. ... Cette cinquième édition est " la meilleure qui soit parue jusqu'à présent. Je ne peux pas imaginer la bibliothèque d'un spécialiste, ni celle d'une personne intéressée par le sujet qui en serait dépourvue. " Robert Heilbroner ... " Le grand travail de Mark Blaug se poursuit dans cette nouvelle édition, comme une garantie de qualité pour l'enseignement de l'histoire de la pensée économique pour les prochains siècle et millénaire. " Terence Hutchinson

11/1998

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Economie

Richard Cantillon. Le rival de Law

Mort suspecte à Londres d'un économiste milliardaire ; on aurait pu lire cela dans la presse anglaise, en 1734, à la nouvelle de la fin mystérieuse de l'Irlandais Richard Cantillon, peut-être assassiné par son cuisinier. Cantillon avait rencontré à Paris John Law, l'Ecossais à qui le Régent avait laissé les mains libres pour mener les vastes opérations financières qui devaient se solder par le premier grand krach financier français. Les deux hommes s'étaient appréciés, associés - et combattus. Il y eut un essai de colonisation de la Louisiane, puis les deux aventures qui amenèrent les deux plus grandes catastrophes financières que l'Europe ait alors connues : la Compagnie du Mississippi, dont le prix de l'action fit un bond de 160 à 10 000 livres avant de s'effondrer, puis la Bulle des Mers du Sud. S'ensuivirent la fuite de Cantillon et celle de Law. Avant Ricardo et Keynes, mais à une bien plus grande échelle, Cantillon fut le premier théoricien de l'économie à amasser une énorme fortune : probablement vingt millions de livres. Ce n'est qu'en 1755, un quart de siècle après sa mort, que fut publié son Essai sur la nature du commerce en général, qui eut une influence considérable sur le Tableau économique de François Quesnay comme sur La Richesse des nations d'Adam Smith. Cantillon, proposant un modèle macro-économique, pensait que la monnaie est neutre, alors que pour Law, elle exerce une influence directe sur l'emploi et la production, débat qui reste encore ouvert aujourd'hui.

09/1997

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Histoire de la pensée économiq

Histoire vivante de la pensée économique. Des crises et des hommes, 3e édition

Ecrit par l'un des plus grands experts du sujet, ce livre a pour objectif de décrire et d'analyser les différentes écoles de pensée économique. Il met l'accent sur leurs représentants les plus connus et les plus significatifs. Le livre se construit de façon chronologique : - Un chapitre correspond à une école de pensée. - Chaque école est replacée dans son époque : l'auteur explique pourquoi les économistes remettent en cause les théories en vigueur et ce qui permet à chaque école de prendre la suite. - La mutation des idées économiques est présentée à partir : - D'une analyse des crises ; - Des enjeux nouveaux qu'elles font apparaître ; - Des amendements de la pensée dominante qui s'en suivent ; - Des contre-propositions que les autres modèles, en quête permanente de reconnaissance, essaient de mettre en avant. - Les principaux penseurs sont présentés dans leur dimension théorique mais aussi par des rubriques portant sur leur vie (biographies, anecdotes). On y trouve : - La physiocratie. - Adam Smith et sa critique caméraliste. - Ricardo et les critiques de l'Ecole historique allemande - Jevons, Menger, Walras et les néo-classiques qui font face à l'austromarxisme et à la pensée scandinave symbolisée par Wicksell. - L'affirmation de l'interventionnisme après la crise de 1929 avec le triomphe des idées de Keynes. - La synthèse opérée par Hicks puis Samuelson entre idées anglaises libérales anciennes et l'interventionnisme keynésien. - Le retour du libéralisme anglais après 1979. - Les enjeux de la recherche économique actuelle, à la lumière des crises de 2007 et de la multiplication des travaux de recherche, notamment en économie comportementale.

05/2021

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Animaux, nature

Savoir écouter les chevaux. Une expérience sensible de la nature

Journaliste italienne installée à Paris, Alessandra est envoyée dans les Alpes italiennes faire un reportage sur le centre équestre Silverado. A 1 500 mètres d'altitude, cet univers préservé, aux antipodes de la frénésie urbaine, lui dévoile soudain de nouveaux horizons. Le propriétaire, Renato Riccardi, est un "chuchoteur" ; il a acquis l'essentiel de sa connaissance subtile des chevaux et de lois de la nature auprès des Amérindiens, qui comptent parmi les peuples cavaliers mythiques. Il s'agit d'une pratique équestre consciente, instinctive, non-violente, qui intègre un travail sur soi, par une écoute attentive de la nature, une relation harmonieuse avec le cheval, qui l'invitent à grandir en humanité. Alessandra est bouleversée par cette rencontre, par les mots qu'elle entend et les sensations nouvelles qu'elle éprouve. Renato l'emmène en randonnée à cheval sur les sentiers, lui permettant d'appréhender directement sa manière si particulière d'entrer en contact avec les chevaux et de vivre l'expérience d'un étonnant voyage intérieur. Dans cette communication "d'âme à âme", s'immergeant peu à peu dans la beauté et le silence de la montagne, elle affine sa compréhension du lien entre l'humain et la nature. Elle sent alors combien ce puissant sentiment d'unité peut changer en chacun d'entre nous le regard que nous portons sur le monde. Ce témoignage généreux et plein de sensibilité, aux portes de "l'équitation intérieure" , de l'éthologie et de l'écologie profonde, inspirera les amoureux de la nature, les pratiquants orientés vers une approche "douce" du cheval, et aussi tous ceux qui rêvent tout simplement de monter un jour à cheval.

03/2019

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Economie

Cours d'économie politique. Et autres essais

Jean-Baptiste Say (1767-1832), le plus grand économiste français du début du XIXe siècle, a déployé durant toute son existence une activité intense dans de multiples domaines : enseignant à l'Athénée puis au Collège de France, journaliste, entrepreneur dans l'industrie du coton et émissaire du gouvernement (1814). Il a connu de son vivant une grande notoriété et son œuvre a été abondamment traduite, ce qui lui valut d'entretenir des relations parfois chaotiques avec les principaux tenants de l'école classique anglaise (Ricardo, Malthus, Mill). Les quatre essais présentés ici (De l'Angleterre et des Anglais (1815), Cours à l'Athénée, Lettres à Malthus (1820), Catéchisme d'économie politique (1815) montrent l'originalité d'une œuvre dont les apports essentiels sont la place donnée à l'économie politique dans la société moderne, la figure centrale de l'entrepreneur et la loi des débouchés. Pour Jean-Baptiste Say, l'économie politique est un savoir pratique. Elle permet à la société industrielle de surmonter ses crises par une meilleur connaissance des lois de la production, de la distribution et de la consommation. A ce titre, elle doit être largement diffusée dans le corps social. Pour autant, la théorie n'est pas absente de l'œuvre de Say. Dans son système de la répartition fondée sur le fonctionnement d'un ensemble de marchés, l'entrepreneur tient une place prépondérante. Ses qualités de jugement et ses capacités à affronter les incertitudes du marché font de lui l'agent principal de la production. Cette théorie se veut claire et accessible à tous. Ces Cours d'économie et autres essais témoignent également des qualités didactiques d'un grand économiste à redécouvrir.

01/1996

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Policiers

La vie de nos morts

La vie de nos morts est un recueil de six nouvelles écrites entre 1990 et 2008.Les trois premiers récits nous plongent dans la Barcelone des années 1940 et la terreur de la guerre civile espagnole. Prisons glauques, tortures quasi systématiques, assassinats en série, dénonciations, chasse aux « rouges »… Nati, Eva et Ana sont trois femmes prises dans la tourmente de l’Histoire, qui tentent désespérément de ne pas perdre l’amour et de sauver leur peau. Trois nouvelles, trois femmes, trois destins. La fragilité et la force réunies sous la plume mélancolique et rageuse du Catalan.Les trois nouvelles suivantes ramènent le lecteur aux années 2000. La douce mademoiselle Cobos est une sombre histoire de tueur obnubilé, de femmes bafouées qui meurent à petit feu derrière les persiennes du Barrio Chino. La colère du père éternel et Le cœur de la mère éternelle sont deux histoires qui se répondent. On y croise l’inspecteur Ricardo Méndez, héros récurrent de González Ledesma, confronté aux meurtres sordides d’enfants. Face à l’insoutenable et au chagrin des familles, le vieux policier se trouve plongé dans une position délicate : doit-il laisser faire la justice de son pays ou celle de la rue ?On retrouve dans La vie de nos morts ce regard touchant et désabusé que porte González Ledesma sur sa Barcelone : les vieux bistros se meurent, les prostituées ne sont plus que des fantômes, les ruelles sont toujours aussi étroites et nauséabondes et les plages deviennent les lieux de rencontres malsaines.Avec son talent habituel de conteur, Ledesma tisse des histoires simples et cruelles, comme autant de tragédies sous le soleil barcelonais.

09/2011

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Histoire de la pensée économiq

Histoire vivante de la pensée économique. Des crises et des hommes + Poster de révision, 3e édition

Ecrit par Jean-Marc Daniel, l'un des plus grands experts du sujet, ce livre permet de comprendre l'histoire de la pensée économique. Sur un ton saisissant, l'auteur décrit et analyse les différents courants à travers leurs représentants les plus emblématiques. Il rend compte du récit mouvementé de l'économie, qui, de crises en crises, sait engendrer de nouveaux modèles. Le livre est construit de façon chronologique. Restituant un contexte historique, les chapitres exposent les enjeux nouveaux que chaque école de pensée fait apparaître ainsi que les critiques qui s'ensuivent. Les principaux auteurs sont présentés non seulement au travers de leurs théories, mais également au moyen de rubriques biographiques et d'anecdotes savoureuses. Après une présentation de la pré-science économique, Jean-Marc Daniel traite de Smith, de Ricardo, des débuts du socialisme, de Walras, des néoclassiques. Il montre ensuite comment l'interventionnisme s'affirme après la crise de 1929 avec le triomphe des idées de Keynes. Les chapitres suivants portent sur la synthèse opérée par Hicks puis Samuelson, entre idées anglaises libérales anciennes et l'interventionnisme keynésien, puis sur le retour du libéralisme anglais après 1979. Le livre se poursuit sur les enjeux de la recherche actuelle (croissance endogène, théorie des jeux, économie comportementale, rendements croissants). Il s'achève sur un état des lieux de la pensée économique à la lumière de la crise commencée en 2007 et du surendettement public qui se généralise. Cette nouvelle édition en couleur dynamise la lecture et permet de distinguer d'un coup d'oeil les différents courants de la pensée économique. Elle propose également une présentation des prix Nobel français Jean Tirole et Esther Duflo, ainsi que des compléments sur Richard Thaler, un des spécialistes de l'économie comportementale. + Un poster de révision : une frise retraçant tous les courants de la pensée économique.

09/2021

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Revues

L'atelier du roman N° 111 : Adalbert Stifter. Avant que la nature disparaisse

Un numéro consacré à Adalbert Stifter (1805-1868) peut paraître surprenant vu l'intérêt de L'Atelier du roman pour les romanciers qui ont durablement marqué l'histoire et l'art du roman. Natif de Bohême, pays faisant à l'époque partie de l'Empire autrichien, Stifter a très peu voyagé. Et, étant Inspecteur des écoles primaires en Haute-Autriche, il a peu habité la Vienne cosmopolite. Peintre et prosateur, avec plusieurs romans et recueils de nouvelles à son actif, Stifter est resté très réfractaire aux grands bouleversements artistiques et culturels qui ont commencé à secouer l'Europe au milieu du XIXe siècle. Il est considéré, en général, comme l'un des initiateurs de l'esthétique biedermeier, esthétique magnifiant les valeurs de la famille et de la vie campagnarde. Ce qui ne l'a pas empêché d'obtenir l'approbation de ses contemporains, ainsi que des grands écrivains de tous bords allant de Nietzsche à Kafka et de Walser à Kundera. Signalons de surcroît que l'oeuvre de Stifter continue à être traduite et à fasciner un grand nombre de lecteurs. Comment expliquer cet intérêt pour une oeuvre à première vue si résolument tournée vers le passé ? Difficile d'y répondre si on juge les écrivains selon le seul critère du progrès. Mais le dilemme chez Stifter n'est pas de choisir entre le progrès et l'immobilisme, mais entre l'accélération tous azimuts prônée par la science contemporaine et la lenteur qu'impose le rythme de la nature. Toute sa littérature, déployée sur fond de la grande nature, est un effort minutieux et permanent pour empêcher nos sens d'être engloutis par le timing scientifique. Observer, encore et toujours observer. S'émerveiller devant le miracle infini de la nature. Certes, Stifter n'a pas marqué l'histoire du roman. Mais il a marqué, d'une manière inimitable, l'histoire de l'humaine condition : l'homme qui ne s'émerveille pas devant une fleur sauvage est perdu tant pour la nature que pour le savoir. Dans le reste de la matière, à part nos chroniques venues du Québec, des Etats-Unis et de l'Allemagne, et les pages de critique littéraire, signalons l'article de Riccardo Pineri sur le mythe des origines et celui de Fernando Arrabal sur les vertus pédagogiques des grands-mères. Et comme dans chaque livraison, l'ensemble accompagné des dessins humoristiques de Jean-Jacques Sempé.

12/2022

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Beaux arts

Bordeaux, les formes du désir. Un abécédaire pour voir la ville autrement

Il suffit d'un regard pour que, de manière inexpliquée, presque magique, un fragment remarquable ou insolite de notre environnement le plus quotidien, qui nous avait jusqu'ici échappé, se révèle avec la force de l'évidence. Comme un secret enfoui dans les arcanes de la mémoire, dans les volutes de l'inconscient, qui refait surface. Et nous parle. Infatigable explorateur urbain, Marc Saboya, historien de l'architecture, offre ici un recueil de notes de promenades à travers Bordeaux, telle que la cité se présente à nous aujourd'hui, c'est-à-dire dans toute la plénitude de son décor retrouvé, dans toute son infinie diversité. Insatiable chasseur de ces détails (une corniche tronquée, une cariatide sectionnée) ou de ces caractéristiques (le "Bordeaux classique", le gothique vintage de Sainte-Croix ou de Charles-Perrens) qui "font sens" à condition qu'on sache les reconnaître, il recrée, dans ce dictionnaire sensible et réjouissant, le récit d'une ville au visage intemporel et pourtant toujours changeant. Voyages dans l'espace de la ville et dans le temps de l'humanité, ces parcours qui épousent la fausse fantaisie d'un abécédaire - de A comme "Alchimie" à Z comme " Ziggourat " - entraînent le lecteur dans l'imaginaire merveilleux d'un Bordeaux réenchanté par la force du regard, tout en proposant des correspondances rimbaldiennes à destination de Venise, Cordoue, New York ou Le Caire, ainsi que des escapades "régionales" à Hendaye ou chez Montaigne... Sait-on tout ce que doit la munificente place de la Bourse au théâtre de Vicence ? En quoi le port de Bordeaux a-t-il pu évoquer la baie de Constantinople à Saint-Simon ? Ouel message porte ce soulier abandonné sur une corniche de maison rue Condillac ? Ouel dialogue s'instaure-t-il entre les flèches gothiques de la cathédrale Saint-André et le signal Art déco du Mama Shelter ? Oue deviennent les visions urbaines du futur lorsque celui-ci est dépassé, tel le Mériadeck de Chaban ou le quartier de La Bastide jadis rêvé par Ricardo Bofill ? Bordeaux bruit de mille et une images qui murmurent à l'oreille de qui plonge dans le décor mouvant de son architecture comme dans un miroir d'eau.

04/2018

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Revues

Revue internationale d'éducation N° 91, décembre 2022 : Les syndicats d'enseignements au XXIe siècle

Les syndicats d'enseignants au XXIe siècle N°91, décembre 2022 Dans la plupart des pays, la mise en place d'un système scolaire public s'est accompagnée de la création de syndicats d'enseignants, qui se sont développés au XXIe siècle, au fur et à mesure que l'offre éducative de l'Etat s'étendait et s'universalisait. Aujourd'hui, les syndicats d'enseignants restent souvent au centre de la discussion sur les changements éducatifs, étant considérés par certains comme un obstacle aux réformes nécessaires, tandis que d'autres voient en eux des défenseurs de valeurs et d'intérêts qui ne sont pas spécifiques aux enseignants, et un bastion de l'éducation publique. S'éloignant de cette logique polarisée, ce nouveau dossier de la Revue internationale d'éducation de Sèvres se propose de cerner, à travers 10 études de cas, les évolutions du syndicalisme enseignant en ce début de XXIe siècle. Est-il affaibli, en retrait, ou connaît-il un processus de renouvellement et de recherche de nouvelles formes d'expression qui correspondraient aux transformations éducatives en cours ? A la lecture des articles, on constate une désaffection certaine des enseignants pour leurs syndicats, non seulement dans les pays en développement, marqués par de fortes inégalités sociales dans l'accès à l'éducation, mais aussi dans certains pays développés. Les revendications traditionnelles, en vue de meilleures conditions de travail, de rémunération et de défense des acquis sociaux, ne semblent plus suffire à susciter une adhésion durable. Mais on observe aussi une dynamique nouvelle : dans certains contextes, les syndicats proposent des réformes du système scolaire et du rôle des enseignants. D'autres formes de représentation et d´organisation émergent. Ces changements, encore embryonnaires, permettront-ils, dans les années qui viennent, de donner une nouvelle voix aux enseignants dans les écoles et dans la société ? Etudes de cas : Autriche, Canada, Etats-Unis, France, Inde, Mexique, Pérou, Sénégal, Suède, et un article sur l'internationalisation du syndicalisme enseignant Un numéro coordonné par : - José Weinstein, sociologue, professeur à l'Université Diego Portales au Chili, où il dirige le programme de leadership de la faculté d'éducation. Il a été vice-ministre à l'éducation et ministre de la culture dans le gouvernement du président Ricardo Lagos (2000-2006). - Werner Zettelmeier, ancien professeur associé à l'Université de Cergy-Pontoise, spécialiste de l'analyse des systèmes éducatifs français et allemand. Il s'intéresse notamment aux personnels de direction et à la relation école-formation-emploi dans les deux pays.

01/2023

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Religion

Un prêtre français au Chili. 50 ans au service du monde ouvrier

En 1957, Pie XII publiait l'encyclique "Fidei Donum" pour demander aux Eglises d'Europe d'envoyer des prêtres dans les pays du Sud. En 1961, Jean XXIII, par une lettre adressée au cardinal Liénart, réitérait cette demande aux évêques de France pour l'envoi, dans le même esprit, de prêtres en Amérique latine. Sans compter les religieux partis au titre de leur congrégation, ce seront plus de 300 prêtres diocésains qui, de 1963 à 2012, vivront ainsi leur ministère pour des mandats de plus ou moins longue durée. Parmi eux, certains font figure en raison de la longévité de leur présence et de la dureté des événements qu'ils ont eu à affronter. Ainsi Pierre Dubois, ordonné en 1955 pour le diocèse de Dijon et arrivé au Chili en septembre 1963 et y a résidé jusqu'à aujourd'hui. Pendant ce demi-siècle, il s'est efforcé de développer l'ACO local (MOAC au Chili) afin d'aider les plus pauvres à prendre en main leur destinée. II y est retourné définitivement en août 2010 pour y mourir, sans espoir d'un nouveau congé en France en raison d'une santé qui lui interdit de prendre à nouveau l'avion. Pierre y a vécu la période de la dictature militaire dans l'un des quartiers les plus réprimés de la capitale Santiago, "La Victoria". Dans ce quartier, une partie de la population avait investi un terrain vague. Après des années de lutte, elle avait fini par obtenir en 1966 son droit d'occupation. L'extrême droite chilienne, qui n'avait pas accepté le fait, le lui fera payer sous la dictature de Pinochet (incursions multiples de la police, plusieurs dizaines de morts...). C'est dans ce contexte qu'un autre prêtre "Fidei Donum", André Jarlan, vicaire de Pierre, sera tué par une balle perdue le 4 septembre 1984. Pierre Dubois, lui, est amené à y tenir un rôle particulièrement courageux et risqué. Il va s'interposer à plusieurs reprises entre les carabiniers et les manifestants, ce qui lui vaudra plusieurs arrestations et l'expulsion du Chili en septembre 1986, avec les deux prêtres qui vivaient avec lui à La Victoria. Il y reviendra le 12 mars 1990, le lendemain du jour où Pinochet quittait le pouvoir. Il y recevra "La nationalité chilienne" en 2001 des mains du Président du Chili, Ricardo Lagos. Pierre Dubois est décédé à Santiago le 28 septembre 2012. Dès le début de sa présence au Chili, Pierre écrivait des lettres à sa famille qui, rapidement, se sont transformées en "Circulaires à ses amis". Basé en grande partie sur cette correspondance, ce livre, qui retrace l'engagement de Pierre Dubois, est aussi une chronique de cinquante ans de vie sociale et politique au Chili.

10/2012