Recherche

Pauline Amelin

Extraits

ActuaLitté

Criminalité

Landru. Bourreau des coeurs

Pour les 100 ans du procès Landru, Gérard A. Jaeger a mené l'enquête et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue, dressant le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla. Un criminel et sa légende Près d'un siècle après son exécution capitale (1922), Henri-Désiré Landru défie encore toute concurrence au Panthéon du crime. Célébrée de son vivant par la presse et par la rue, sa réputation s'est imposée dans l'imagerie collective au côté de celle des Gilles de Rais, Lacenaire, Petiot, Paulin et autres Fourniret. Chacun a en mémoire sa célèbre défense : " Montrez-moi les corps ! " Et pour cause : les dix femmes qu'il assassina (sur 283 conquêtes recensées) furent débitées et calcinées dans la cuisinière à bois de ses maisons de Vernouillet et de Gambais, tandis qu'à Verdun les soldats tombaient par milliers. Arrêté le 12 avril 1919, son regard exalté et sa barbiche dardée entrent aussitôt dans l'Histoire. Mais le procès de Versailles laissera un goût d'inachevé : Landru est condamné à mort sans aucune preuve matérielle. Des années après son exécution, quantité de témoins jureront l'avoir vu à travers le monde ! Aujourd'hui, comment séparer l'homme d'une légende qu'il contribua lui-même à forger en ne réfutant aucune des fables qui coururent sur son compte ? Gérard A. Jaeger a mené l'enquête et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue, dressant le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla.

10/2021

ActuaLitté

Poésie

Croix et délice

Croce e delizia (Croix et délice), est un livre central dans l'oeuvre de Sandro Penna. Il paraît en 1958, chez Longanesi, 3e volume d'une nouvelle collection de poésie dont les deux précédents sont L'usignolo della Chiesa Cattolica de Pier Paolo Pasolini et Alibi d'Elsa Morante. Pier Paolo Pasolini, Elsa Morante et Alberto Moravia apportent une aide fondamentale à la composition de ce recueil de poèmes, Sandro Penna comme toujours patauge dans son désordre et indécision. Il s'agit de 40 poèmes, sélectionnés dans sa production des dernières 30 années. Pour la première fois les dates 1927-1957 sont indiquées en page de titre, ce sera par la suite toujours le cas, cela signifie que chaque nouveau recueil proposera un choix de poèmes représentant, à un moment donné, le travail d'une vie et les poèmes préférés par l'auteur et ses amis. A la suite des 40 poèmes de Croix et délice, nous publions un choix plus ample de poèmes, datés de 1927 à 1977, tous traduits et sélectionnés par Bernard Simeone, dont la connaissance et la passion pour la poésie de Penna apparait dans la grande fidélité (terriblement difficile à atteindre et tenir) de sa traduction : "Dans un anonymat orgueilleusement vécu, Penna est à la fois présent au cours du monde par sa sensibilité exacerbée aux êtres et aux instants, et définitivement retranché dans la solitude de son désir, la hantise d'une éternelle enfance. Refusant tous les emblèmes de la modernité, il n'est est pas moins le spectateur passionné d'une vie quotidienne que ses poèmes soustraient à la précarité pour lui donner valeur universelle". Enfin, ce volume se clôt sur trois magnifiques textes sur Sandro Penna et sa poésie écrits par ces grands auteurs qui lui furent proches : Pier Paolo Pasolini, Amelia Rosselli et Natalia Ginzburg. La simplicité de la langue de Penna est insaisissable, naturelle et ciselée, onirique et quotidienne, comme sa modestie fière et son innocence grivoise.

01/2023

ActuaLitté

Revues de droit

Revue Droit & Littérature N° 7/2023 : Notre Péguy

ACTUALITES. - Agendas - Le Mot du droit - L'adresse littéraire par Emmanuel Dockès - Le Portrait de Cécile Guidot - Le Questionnaire de Proust, par Sandra Travers de Faultrier LE THEME : Notre Péguy - Comment peut-on être péguyste ? , entretien avec Eric Thiers - La fraternité selon Péguy, notion anti juridique ? , par Ael xandre de Vitry - Pour "une Justice et une Vérité vivantes" : Péguy saisi à gauche par la presse de son temps, par Sophie Delbrel - Que vient faire "la petite fille Espérance" dans l' "enfer du monde moderne" ? , par Colette Camelin - Charles Péguy et l'enfantillage de la paix par le droit, par Romain Le Boeuf - L'usage particulier de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen par Charles Péguy, par Patrick Charlot - Péguy, le paysan imaginaire, par Nicolas Dissaux et Yves-Edouard Le Bos - De cahier en cahier, de quinzaine en quinzaine - Le droit dans l'oeuvre de Charles Péguy, par Jean-Pol Masson - Péguy : le droit, la vérité, la justice, par Jean-Pierre Sueur - Péguy et la réalité du droit : Réflexions en marge d'un texte intitulé "Bernard-Lazare" , par David Mongoin VARIETES. - Diffuser l'anarchisme par la fiction : La Chasse aux loups (première partie) de Louise Michel, par Romain Broussais - Temps, justice et droit dans l'oeuvre de Walter Benjamin, par Peggy Larrieu - Fonction narrative et fonction mimétique du droit - Les enquêtes du commissaire Adamsberg, par Nicolas Bareït - Le roman dystopique - Les questions posées au juriste par la lecture du possible ? , par Marie-Suzel Tabard - Etude du chicaneur La Brige dans les oeuvres de Georges Courteline, par Eve-Marie Halba UN TEXTE Extrait de V13, par Lou Jedrezac L'ENTRETIEN Vers une personnalisation juridique des éléments de la nature ? , entretien avec Camille de Toled CHRONIQUES : Créations littéraires et droit - Champs croisés, par Michel Vivant - Les oeuvres littéraires, par Jean-Marie Bruguière - Le théâtre de Tiago Rodrigues : la dramaturgie de la démocratie, par Emmanuelle Saulnier-Cassia RECENSIONS

06/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

Femmes d'exception

Célèbres ou anonymes, elles ont fait preuve de bravoure et d'abnégation dans des situations exceptionnelles, poignantes voire dramatiques. Dans cette saga, il y a d'abord les résistantes, les agents de renseignement, les infirmières, les ambulancières et bien d'autres qui se sont engagées au péril de leur vie pour servir leur patrie pendant les deux guerres mondiales et les conflits postérieurs. Beaucoup sont restées des oubliées, telles les prostituées à Dien Bien Phu, transformées en soignantes dans l'enfer surréaliste de la cuvette indochinoise. Il y a aussi celles qui ont pris les armes pour sauver leur communauté menacée (combattantes kurdes, chrétiennes du Liban, etc.). Il y a ensuite ces femmes qui se sont investies sans compter pour une oeuvre philanthropique ou pour la liberté : la Pakistanaise Malala Yousafzai, Prix Nobel de la paix à 17 ans à peine, qui a mené un combat à hauts risques contre l'obscurantisme des talibans, la Yézidie Nadia Murad, autre très jeune Prix Nobel de la paix, réduite en esclavage sexuel par l'Etat islamique, devenue activiste et ambassadrice des Nations Unies, Rosa Parks ou Amelia Boynton Robinson, deux grandes figures du mouvement afro-américain des droits civiques, ou encore l'actrice Angélina Jolie qui a destiné l'essentiel de sa fortune à des projets humanitaires. Il y a enfin les femmes de défi, comme Helen Keller, sourde, aveugle et muette, première handicapée à obtenir un diplôme universitaire, devenue auteure, conférencière et militante. Ou ces saint-cyriennes qui ont gravi le plus haut sommet d'Afrique avec une jeune militaire convalescente blessée en Afghanistan. Sans oublier les reporters de guerre qui ont su trouver la force physique et mentale pour témoigner dans des environnements de massacres et d'horreur. Beaucoup d'autres parcours de femmes qui se sont transcendées à un moment de leur vie sont présentés dans cet essai documenté. Toutes ces aventures vécues se lisent comme un roman bouleversant. Une leçon de vie. En annexe, une chronologie des "grandes premières" au féminin.

10/2019

ActuaLitté

Sciences politiques

Le deuil du pouvoir. Les cent dernier jours à l'Elysée

La chute est le meilleur révélateur de la tragédie du pouvoir, car elle découvre la vérité de l'homme derrière le dirigeant et expose comme jamais les travers de la comédie humaine. Le constat vaut particulièrement pour les sept premiers présidents d'une Ve République qui conjugue imaginaire monarchique et sacralité populaire du suffrage universel. Afin d'ancrer le propos dans l'histoire, trois chapitres auguraux sont consacrés aux fins de règne des Républiques mourantes : celle dite des ducs enterrée avec Mac-Mahon, la IIIe naufragée avec Albert Lebrun, la IVe sacrifiée avec dignité par René Coty. Fidèle aux précédents livres-chapitres portés par Perrin et Le Figaro, la rédaction associe historiens renommés et grands reporters, chacun racontant les cent derniers jours en fonction d'un président qu'il connaît à la perfection pour avoir écrit sur lui ou l'avoir suivi dans ses fonctions. Chaque contribution, écrite d'un style fluide, est riche en détails et aussi en révélations, par exemple sur la fin dramatique de Georges Pompidou ou l'« abdication » de François Hollande. Elle découvre à la fois le personnage public et l'être intime, sa vie quotidienne, son caractère, sa volonté de s'accrocher jusqu'au bout ou, au contraire, une forme de résignation due à la maladie ou à la conviction de la défaite. Elle dévoile enfin le poids de l'entourage, les coulisses des campagnes et des emblématiques passations de pouvoir. Les bassesses y côtoient l'abnégation et parfois la grandeur. Une grande leçon d'histoire qui en dit beaucoup sur le déclin du pouvoir et la crise politique française, mais aussi sur la force d'incarnation de la fonction suprême et la transcendance qu'elle confère, envers et contre tout, à ses détenteurs. Les auteurs : Alexis Brézet (préface) ; Maxime Tandonnet (Mac-Mahon) ; Jean-Christophe Buisson (Lebrun) ; Georges Ayache (Coty) ; Arnaud Teyssier (De Gaulle) ; Marie-Amélie Lombard-Latune (Pompidou) ; Guillaume Tabard (Giscard) ; Solenn de Royer (Mitterrand, Hollande) ; Philippe Goulliaud (Chirac) ; Charles Jaigu (Sarkozy).

01/2017

ActuaLitté

Préhistoire

Un bouquet d'ancêtres. Premiers humains : Qui était qui, qui faisait quoi, où et quand ?

Les incroyables découvertes paléontologiques et préhistoriques de ces derniers temps permettent de mieux comprendre l'origine africaine de l'Homme, survenue il y a 3 ? millions d'années, due à une simple nécessité d'adaptation à un changement climatique. Elles racontent les quelques millions d'années qui la précèdent comme ceux qui la suivent. L'ambition de ce livre est d'éclairer cette extraordinaire période qui voit la matière vivante se faire matière pensante. On y apprend que la lignée des Préchimpanzés et celle des Préhumains se sont séparées il y a une dizaine de millions d'années, la seconde s'établissant dans un milieu moins boisé que la première. On y voit ces Préhumains se mettre debout, marcher mais grimper encore. Six genres et une douzaine d'espèces illustrent ainsi cette extraordinaire radiation qui s'épanouit de 7 à 2 ? millions d'années dans l'arc intertropical, du Tchad à l'Afrique du Sud en passant par l'Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie et le Malawi. Puis ces premiers humains, longtemps inféodés à la savane d'Afrique, en sortent et c'est en Israël, en Géorgie, en Turquie, au Pakistan, en Inde, au Laos, en Indonésie, en Chine, mais aussi, de l'autre côté, en Italie, en France, en Espagne, qu'on va les retrouver et les suivre, à partir de 2 ? millions d'années au moins en Asie, à partir d'un généreux million d'années en Europe... Et on y voit ensuite l'Homme moderne naître à son tour en Afrique, s'y déployer et en sortir il y a 200 000 ans. Cette belle histoire est bien entendu accompagnée de multiples événements qui tous posent de nouvelles questions qui la compliquent et l'enrichissent. Les conteurs, tous acteurs, sont Zeresenay Alemseged, Lee R. Berger, José Braga, Michel Brunet, Ronald J. Clarke, Yves Coppens, Anne Dambricourt Malassé, Fabrice Demeter, Robin Dennell, Yohannes Haile-Selassie, Sonia Harmand, Israel Hershkovitz, Dirk L. Hoffmann, Jean-Jacques Hublin, Marie-Hélène Moncel, François Sémah, Brigitte Senut et Amélie Vialet.

08/2021

ActuaLitté

Littérature française

Le champ des possibles

Ecrire une lettre à l'univers pour changer le cours de sa vie ? Camille, artiste peintre approchant la cinquantaine, fraîchement divorcée et en panne d'inspiration créative, prend sa plume un matin tant elle a besoin d'une petite étincelle pour rebondir. Elle demande à l'univers de lui donner un nouvel amoureux. Quelques semaines plus tard, elle fait la connaissance d'Adrian, un jeune architecte également divorcé, en quête d'un sens à sa vie après un burn-out. Entre Camille la spirituelle et Adrian le pragmatique, la connexion est instantanée. S'abreuvant l'un de l'autre, ils retrouvent par effet miroir, l'amour de soi dont ils s'étaient déconnectés. Leur rencontre, autant mystique qu'explosive, est un catalyseur qui leur permet d'ouvrir une nouvelle porte sur leur chemin de vie. Ce roman contemporain aux sonorités enchanteresses vous fera rêver, pleurer, espérer, croire aux miracles et en la capacité que nous avons chacun à soigner notre passé et créer notre vie rêvée. Marie-Amélie Chéreau est aujourd'hui artiste-peintre et auteure. Après 20 ans à des postes à hautes responsabilités dans l'industrie du luxe en Europe et en Asie, elle fait un violent burn-out en 2014. Celui-ci la confronte à un passé douloureux et l'oblige à réinventer sa vie. L'écriture et la peinture lui permettent de refaire surface de même que son implication dans les réseaux d'aide aux femmes et plus généralement aux personnes en souffrance émotionnelle. A travers son art, elle a développé le concept de "Transformance" qui repose sur le principe de l'auto-guérison aussi bien physique qu'émotionnelle, grâce en particulier à la plasticité du cerveau. Les thèmes de la spiritualité, de la loi de l'attraction et de la manifestation sont au coeur de ses créations. En 2018, elle publie son premier roman Les Autruches aux Editions L'Harmattan. Le Champ des possibles aux Editions Persée est son deuxième roman.

10/2021

ActuaLitté

Sociologie politique

Politiques de la violence. Organiser la lutte de la Colombie au Pakistan

Si les violences politiques sont parfois le fait d'individus isolés, elles sont le plus souvent des actions organisées, c'est-à-dire inspirées, parfois planifiées, prises en charge, voire produites par des organisations dont les objectifs sont politiques. Les violences d'origine étatique sont, de loin, les plus meurtrières, mais celles des groupes non-étatiques demeurent une composante essentielle des dynamiques politiques contemporaines, partout dans le monde. Cet ouvrage met, plus particulièrement, l'accent sur ce deuxième type de violences, que la théorie politique considère, par principe, comme illégitime, mais qui, du point de vue des acteurs qui la perpétuent, peut se justifier, notamment quand il s'agit de protéger le statut d'un groupe dominant ou, à l'inverse, d'imposer les revendications d'un groupe marginalisé. Les enquêtes présentées dans cet ouvrage proviennent de chercheur-e-s ayant une longue familiarité avec leur terrain, que ce soit en Afghanistan, en Algérie, au Burundi, en Colombie, en Libye, au Pakistan, en Turquie et, plus largement, au Moyen-Orient. Elles témoignent toutes qu'il ne manque pas d'individus prêts à passer à l'action violente. Cependant, la compétence individuelle dans l'exercice de la violence ne peut devenir une ressource pour l'organisation dont elle émane que si celle-ci est utilisée de manière disciplinée, relativement mesurée, et fidèle au sens que l'organisation lui confère. Le problème central des organisations qui y recourent n'est donc pas tant de produire de la violence que de la moduler, la canaliser et lui donner sens, d'où l'intérêt de se pencher sur les processus de rationalisation de son usage. Par ailleurs, les modes d'action violents produisent des effets durables et spécifiques sur les sociétés, qui compliquent souvent le retour à une expression pacifiée des conflits politiques. Cet ouvrage a été dirigé par Amin Allal (CERAPS-CNRS), Gilles Dorronmro (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Olivier Grojean (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Ont également contribué : Valeria Alfieri, Amélie Blum, Laurens Gayer, Jacobo Grajeles, Arthur Quesnay et Nedjib Sidi Moussa.

11/2021

ActuaLitté

Prière et spiritualité

Crépuscule des Lumières

Le cycle des Lumières, ouvert au XVIIIe siècle, a détruit l'Ancien Régime, combattu la religion catholique et triomphé au XXe siècle. Le progressisme des Lumières a formaté le monde occidental, accumulant les révolutions : égalitarisme, socialisme, révolution communiste, révolution des majeurs, révolution libérale/libertaire. Nous subissons de nos jours une nouvelle révolution "éclairée" : la révolution arc-en-ciel, sociétale et indigéniste, mélange détonnant de Lumières, de déconstruction et de puritanisme américain. Les Lumières n'ont pas libéré l'homme pour autant : au contraire, elles l'ont transformé en matière première pour un système économique désormais totalement indifférent au bien commun. Elles ont rendu l'homme, esclave de ses pulsions égoïstes. La post-démocratie despotique a détruit la démocratie en Occident. Et les Lumières de la raison n'ont pas débouché sur le progrès des majeurs mais sur le nihilisme, l'obscurantisme politiquement correct, et la guerre de tous contre tous. Pour cette raison nous vivons le crépuscule des Lumières. L'Occident est devenu au XXIe siècle la Nef des Fous. Des fous qui donnent aux étrangers les mêmes droits qu'à leurs citoyens et qui pourchassent ceux qui veulent défendre leurs frontières. Des fous qui incitent les hommes à se transformer en femmes ou inversement. Des fous qui promettent de déconstruire la famille. Des fous qui abandonnent leur souveraineté et leur indépendance aux autres pays. Des fous qui croient qu'allumer des bougies suffit à arrêter les criminels. Des fous qui conchient leur propre culture et leur religion et qui n'enseignent plus rien à leur progéniture sinon sa propre détestation. Les Lumières du XXIe siècle, tel le joueur de flûte de Hamelin, nous entraînent vers la catastrophe civilisationnelle au son du pipeau des " valeurs " inversées. Il est donc temps de combattre frontalement cette idéologie car, comme l'islamisme, dont elle est d'ailleurs le fourrier en Europe, elle menace la survie de notre civilisation, dans un monde polycentrique de plus en plus instable. Cela signifie qu'il faut avoir le courage de dénoncer sa supercherie et ses fausses évidences.

12/2021

ActuaLitté

Entreprise

Analiza PESTLE. Înțelegeți și planificați mediul de afaceri

In?elege?i esen?a analizei PESTLE (cunoscut? ?i sub numele de analiza PESTEL sau cadrul PESTLE) în doar 50 de minute cu aceast? carte practic? ?i concis?. Analiza PESTLE se bazeaz? pe observa?ia c? dezvoltarea unei companii depinde de o gam? larg? de factori macroeconomici cheie, care pot reprezenta oportunit??i sau amenin??ri pentru companie. Identificarea variabilelor esen?iale prin intermediul analizei PESTLE permite companiilor s? î?i exploateze avantajul competitiv ?i s? dezvolte cea mai eficient? strategie competitiv? posibil?. Aceast? carte v? ofer? o introducere util? în aplica?iile analizei PESTLE atunci când lansa?i o nou? afacere, proiect sau produs, când reorganiza?i o companie ?i când dezvolta?i o strategie de marketing. De asemenea, include studii de caz din via?a real?, o discu?ie despre deficien?ele instrumentului, inclusiv despre lipsa sa relativ? de obiectivitate, ?i o introducere în modele conexe, cum ar fi analiza SWOT ?i cele cinci for?e ale lui Porter. Despre analiza PESTLE Analiza PESTLE urm?re?te s? analizeze variabilele macroeconomice relevante pentru o organiza?ie într-un anumit context. Mai precis, le permite managerilor s? identifice variabilele politice, economice, socio-culturale, tehnologice, juridice ?i de mediu ?i s? prevad? ce s-ar putea întâmpla în viitor pe baza acestor factori. Acest lucru îl face un instrument valoros pentru preg?tirea unui plan de afaceri, pentru dezvoltarea strategiilor de produc?ie sau de marketing ?i pentru planificarea lans?rii de noi produse. In aceast? carte, ve?i descoperi cum v? poate ajuta analiza PESTLE, ve?i înv??a cum s? clasifica?i variabilele macroeconomice care v? afecteaz? afacerea ?i ve?i folosi rezultatele pentru a v? planifica eficient viitorul. O explica?ie clar? a avantajelor ?i a posibilelor dezavantaje ale metodei, o discu?ie a unui studiu de caz practic ?i o introducere în modelele conexe v? ofer? instrumentele de care ave?i nevoie pentru a v? adapta abordarea la situa?ia dumneavoastr?.

01/2023

ActuaLitté

Décoration

Destins souverains. Joséphine, la Suède et la Russie

Par l'alliance de son fils Eugène de Beauharnais avec la princesse Auguste-Amélie de Bavière, l'impératrice Joséphine est l'aïeule de nombre de familles royales et princières d'Europe, écho heureux aux relations politiques, diplomatiques et militaires tissées en leur temps entre Napoléon 1er, le tsar Alexandre Ier et le maréchal Bernadotte, futur Charles XIV Jean, roi de Suède : en effet, la princesse Joséphine de Leuchtenberg, l'aînée de ses petites-filles, épouse en 1823 le prince héritier Oscar de Suède, fils de Charles XIV Jean, tandis que son frère puîné, Maximilien, s'allie en 1839 avec la grande-duchesse Marie Nicolaevna, fille du tsar Nicolas Ier. Au-delà des alliances dynastiques, c'est l'histoire même des collections de l'impératrice qui est ici abordée. Très attachée à son domaine de Malmaison, Joséphine en avait fait une demeure raffinée et à la mode, connue pour la richesse des oeuvres d'art qu'elle renfermait, et que sa présence auréolait de charme. Ainsi comprend-on mieux, en décryptant ces parentèles, l'extraordinaire destin des objets, de nos jours trésors des collections de ses descendants, notamment de S M Cari XVI Gustaf de Suède, du Nationalmuseum de Stockholm et du musée national de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Emouvants souvenirs de famille, reflets des personnalités et témoignages d'une mémoire entretenue jouxtent d'exceptionnelles oeuvres d'art, tel le prestigieux service de porcelaine de la manufacture parisienne Dihl et Guerhard. Ces pièces conservées au musée national de l'Ermitage retrouvent, le temps de l'exposition, celles de Malmaison, entreprise pour la première fois tentée depuis leur départ de la demeure en 1816, au lendemain de la mort de l'Impératrice. En centrant son propos sur les liens de famille, ce catalogue plonge le lecteur dans l'univers de Joséphine et complète l'approche du premier volet de l'exposition, "Destins souverains - Napoléons Ier, tsar et le roi de Suède", qui se déroule simultanément au musée national du palais de Compiègne.

10/2011

ActuaLitté

Critique littéraire

A la recherche de Marcel Proust

En 1949, lorsque Maurois publia son livre, Proust ne figurait pas au nombre des carrefours obligés, ceux que nous recommandaient Sartre et Camus, bientôt Robbe-Grillet ; seule Nathalie Sarraute... Ni le communisme en vogue, ni l'existentialisme n'avaient le temps de se rendre à une matinée Guermantes : on avait bien d'autres choses à faire. Le Du côté de chez Proust de Mauriac s'ouvre sur le fameux "ouais, c'était notre jeune homme" soupiré par Barrès à la sortie des funérailles de Marcel, sur les marches de Saint-Pierre de Chaillot. Mauriac, lui, avait dîné en pleine nuit rue Hamelin, devant un spectre oriental dépiautant sur ses draps des cuisses de poulet. Mais Mauriac est trop préoccupé du Christ pour laisser parler l'ceuvre ; Maurois aimait bien le Christ ; ses proches amis chrétiens, parmi lesquels Du Bos et l'Anglais Maurice Baring, le pressaient de faire le saut : c'était mal connaître un homme aussi convenable, aussi peu porté que possible à la galipette théologique, fût-elle la plus humble, la plus sincère, la plus dépourvue de malignité acrobatique à la Chesterton. On sait que la Recherche eût pu s'appeler L'Adoration perpétuelle et que l'écrivain ne fit jamais mystère de ce qu'avait représenté pour lui "l'arbuste catholique et délicieux". Juif par sa mère, catholique par son père (c'est ainsi qu'il se définit lui-même) , il est miraculeusement indemne de cette maladie française où les trois - quarts, pour ne pas dire la totalité des bons esprits de ce pays, ne cessent de tourner le même potage, remugle de fascination et de ressentiment vis-à-vis de l'autel. Proust et Maurois, de ce point de vue, sont tout bonnement libres - on voit très bien cette liberté proustienne à l'oeuvre pendant l'affaire Dreyfus, ne craignant pas la confrontation avec la sphère mondaine, majoritairement anti-dreyfusarde. Michel Crépu.

04/2003

ActuaLitté

Littérature étrangère

La fille aux papiers d'agrumes

En Bavière, à la fin des années 1950. Une petite ville quelque part dans les montagnes. L'Allemagne se relève à peine des désastres de la guerre, mais comme punie par la division qui la prive désormais d'une part d'elle-même - où que l'on se trouve, ici "à l'Ouest" ou de l'autre côté de la nouvelle frontière intérieure. Dans La fille aux papiers d'agrumes, Hanns Zischler cite un poème de l'Anglais Robert Browning qui propose une relecture de la légende du "joueur de flûte de Hamelin". Le dernier vers, "And everything was strange and new", pourrait servir d'exergue à son roman. Il caractérise en tout cas au plus juste le sentiment d'inconfort éprouvé par Elsa, la jeune fille du titre : après la mort de sa mère, Elsa et son père ont quitté Dresde pour s'installer à l'Ouest, à Marstein, dans les Alpes bavaroises. Le dialecte, les montagnes abruptes et oppressantes - rien, dans ce nouvel Umwelt, qui puisse lui rappeler la ville de son enfance et le vaste paysage des prairies de l'Elbe. L'étrangeté du dehors se double chez Elsa d'une marque distinctive qui tout ensemble l'élit et l'exclut, en la mettant à part de la communauté des jeunes de son âge, de leurs jeux et de leurs courses : Elsa boite. Un camarade de classe attentif, un professeur bienveillant, une nouvelle élève venue d'Angleterre, un colporteur manchot : autant de figures qui sauront pourtant accompagner et soutenir la marche encore hésitante d'Elsa dans ce monde si neuf. Mais il est un premier ailleurs où Elsa a trouvé refuge pour faire corps malgré tout avec le réel et s'aménager "une chambre à soi" : les papiers d'agrumes dont elle fait collection, le miracle sans cesse reconduit, inconnu à l'Est, de leur légèreté et de leurs couleurs chatoyantes, avec les mots et les sonorités de langues étrangères qui invitent au voyage et au rêve, les mythologies inconnues et savantes des images qui les ornent.

02/2016

ActuaLitté

Mode

Le détail qui tue. Petit précis de style de Marcel Proust à Rihanna

SOPHIA LOREN - PAUL BOWLES - FRANK SINATRA - AMELIA EARHART - MARGUERITE DURAS - THELONIOUS MONK - MARIANNE FAITHFULL - WILLY DeVILLE - JACKIE ONASSIS - KAREN BLIXEN - GRETA GARBO - MARVIN GAYE - CAROLE LOMBARD ET CLARK GABLE - WOODY GUTHRIE - LAUREN BACALL - THE KILLS - C. ISHERWOOD ET W. H. AUDEN - MILES DAVIS - BRIAN JONES - LOUISE BOURGEOIS - CURZIO MALAPARTE - AMY WINEHOUSE - CARY GRANT - JAMES BROWN - GRAM PARSONS - RIHANNA - MARLENE DIETRICH - LEONARD COHEN - MICHAEL CAINE - THE WHO - JIMI HENDRIX - DAVID CROSBY ET GRACE SLICK - MARTIN ET KINGSLEY AMIS - JEAN COCTEAU - BRYAN FERRY - JOHNNY ROTTEN - DIANA ROSS - JULIE CHRISTIE - JEANNE MOREAU - BIANCA JAGGER - DOLLY PARTON - YAYOI KUSAMA - GRACE JONES - STEVE McQUEEN - BILLIE EILISH - DANI ET ZOUZOU - CHLOË SEVIGNY - ELVIS PRESLEY - JANE RUSSELL - BRUCE SPRINGSTEEN - CARDI B - GABRIELE D'ANNUNZIO - FRANCIS SCOTT FITZGERALD - BOB DYLAN - PATTI SMITH - GRACE KELLY - ALAIN DELON - SIGOURNEY WEAVER - ANAÏS NIN - WILLIE NELSON - FRED ASTAIRE - CHARLIE PARKER - JACK LONDON - CHET BAKER - SACHA GUITRY - SIMONE DE BEAUVOIR - YUKIO MISHIMA - JOHN UPDIKE - MEL GIBSON - JANE FONDA - MARLON BRANDO - JAMES DEAN - PABLO PICASSO - DEBBIE HARRY - DENISE HO - CHRISTOPHE - ANDY WARHOL - ALBERT CAMUS - IRIS APFEL - PETER FONDA - ANDRE BRETON - FRIDA KAHLO - NANCY CUNARD - MARCEL PROUST - CARSON McCULLERS - PETER DOHERTY - MADONNA - PHARRELL WILLIAMS - FRANCOISE DORLEAC - NENEH CHERRY - RAYMOND ROUSSEL - JIM MORRISON - JANE BIRKIN - KANYE WEST - GEORGIA O'KEEFFE - AUDREY HEPBURN - JOAN CRAWFORD - DAVID BOWIE - ANNEMARIE SCHWARZENBACH - JEAN-PAUL GOUDE - JOANNE WOODWARD ET PAUL NEWMAN - NEIL YOUNG - KATE MOSS - FRANCOISE HARDY - JIM HARRISON - AVA GARDNER - FRANCOISE SAGAN ET ANNABEL SCHWOB - JAMES JOYCE - BALTHUS - KIRK DOUGLAS - ANGELINA JOLIE - TILDA SWINTON - RITA HAYWORTH - PJ HARVEY - MARILYN MONROE - JACK KEROUAC - PRINCE - ELIZABETH TAYLOR - URSULA ANDRESS - CHARLOTTE RAMPLING - ROMY SCHNEIDER - FAYE DUNAWAY - WILLIAM FAULKNER - THE BEATLES - TERENCE STAMP - LEE MARVIN - CHARLOTTE GAINSBOURG - SALVADOR DALÍ - JACQUES PREVERT - FOUJITA - JAMES TAYLOR - INGRID BERGMAN - ANDRE GIDE ET JEAN-PAUL SARTRE - LEONARDO DiCAPRIO - BRIGITTE BARDOT - JAYNE MANSFIELD - KATHARINE HEPBURN - JACK LEMMON - ANTHONY PERKINS - ERROL FLYNN - WES ANDERSON - EDWARD NORTON - G. B. SHAW - JACQUES DUTRONC - DAVE DAVIES - RAMÓN NOVARRO ET ROBERT MONTGOMERY - DENNIS HOPPER.

10/2022

ActuaLitté

XXe siècle

Le pays où vont mourir les rêves Tome 6 : La fin d'un monde. 1967-1989

Je me suis battu parce qu'il disait que ces cerises étaient à tout le monde, vu que c'est le soleil qui les fait mûrir et que le soleil c'est comme la mer, ils sont à personne ! avoua Hubert. - Peu importe ce qu'il a dit ! hurla Madame Amélie qui maintenant était très remontée contre son garçon et qui en avait les larmes aux yeux. Se battre pour si peu de choses est indigne ! J'ai honte de toi ! - Madame ! C'est pas de sa faute, se mit à crier Joseph pour se faire entendre, c'est moi qui lui a balancé une torgnole ! Et même qu'avant qu'il réponde j'y en avais balancé une autre et que je l'avais mis par terre ! - Non ! C'est moi qui l'ai provoqué ! objecta Hubert. Je l'ai traité de sale voleur ! - Peut-être, mais j'aurais dû me sauver sans vouloir te faire voir que c'était moi le plus fort et que tu me faisais pas peur ! C'est tout de ma faute si on s'est battus, Madame ! Il faut pas punir vot'fils ! Ainsi, dans l'enfance, est née l'amitié entre Joseph Callac et Hubert Franquin. Les épreuves de la guerre, l'affrontement politique ou les chagrins n'y font rien, près de soixante années ont passé, mais en dépit de tout ce qui aurait pu séparer l'ancien militant communiste et le fils de bourgeois fidèle au général de Gaulle, la vieille fraternité demeure. Avec cette sixième époque de la saga "Le Pays où sont mourir les rêves", Olivier Cojan achève son récit de l'histoire du XXe siècle à travers la vie de ses héros, Joseph Callac et Hubert Franquin. Les premiers volumes ont été publiés par Pocket sous les titres "Le Pays où vont mourir les rêves. 1898-1919. Une amitié des bancs de l'école communale à l'horreur des tranchées" puis "Le Pays où les rêves prennent vie. 1935-1945. Une amitié d'une après-guerre a l'autre".

04/2021

ActuaLitté

Histoire des femmes

Des mots pour agir. Contre les violences faites aux femmes, 1 CD audio MP3

" Parler de l'inexprimé. Parler de ce qui a été déjà exprimé, d'une manière nouvelle pour le faire entendre, parler de la souffrance, de la faim. Parler. Parler des violences faites aux femmes, parce que c'est un problème qui est au coeur même de ce monde et dont on ne parle pourtant toujours pas, qu'on ne voit pas, auquel on ne donne pas de poids ou de sens. Pour que les mots brisent l'engourdissement et la négation, la dissociation et la distance, les mensonges. " E.E. Antoinette Fouque a décidé de réaliser l'édition française de ce recueil de textes écrits par une cinquantaine d'écrivaines et écrivains américains sous la direction d'Eve Ensler et Mollie Doyle, pour servir de base à l'organisation d'évènements contre les violences faites aux femmes ; une édition française augmentée des textes de personnalités qu'Antoinette Fouque a sollicitées pour soutenir cette cause, telles Nicole Ameline, Rama Yade, Taslima Nasreen ou le comédien Charles Berling ainsi que d'une postface sous sa signature. Eve Ensler, mondialement connue pour ses célèbres "Monologues du vagin" (1996), est aussi à l'initiative du mouvement et de la fondation V-Day (Violence Day), qui soutiennent, partout dans le monde, l'action des femmes contre les violences à leur encontre. Elle a créé en 2011 au Congo, pays en proie à une guerre interminable et atroce, la Cité de la joie, refuge où des dizaines de milliers de femmes victimes de viols et de tortures réapprennent à vivre et à se reconstruire. Ce lieu unique au monde est financé par des fonds privés et soutenu par l'Unicef. Guila Clara Kessous, Artiste de l'Unesco pour la Paix, a proposé aux éditions des femmes-Antoinette Fouque, engagées pour la cause des femmes depuis leur création, de lire pour La Bibliothèque des voix, avec le concours de Francis Huster, acteur et metteur en scène de premier plan, des textes issus du recueil "Des mots pour agir contre les violences faites aux femmes".

03/2021

ActuaLitté

Littérature française

La derniere incarnation de vautrin

" ? Qu'y a-t-il, Madeleine ? dit madame Camusot en voyant entrer chez elle sa femme de chambre avec cet air que savent prendre les gens dans les circonstances critiques. ? Madame, répondit Madeleine, monsieur vient de rentrer du Palais ; mais il a la figure si bouleversée, et il se trouve dans un tel état, que madame ferait peut-être mieux de l'aller voir dans son cabinet. ? A-t-il dit quelque chose ? demanda madame Camusot. ? Non, madame ; mais nous n'avons jamais vu pareille figure à monsieur, on dirait qu'il va commencer une mala- die ; il est jaune, il parait être en décomposition, et... Sans attendre la fin de la phrase, madame Camusot s'élança hors de sa chambre et courut chez son mari. Elle aperçut le juge d'instruction assis dans un fauteuil, les jambes allongées, la tête appuyée au dossier, les mains pendant, le visage pâle, les yeux hébétés, absolument comme s'il allait tomber en défaillance. ? Qu'as-tu, mon ami ? dit la jeune femme effrayée. ? Ah ! ma pauvre Amélie, il est arrivé le plus funeste événement... J'en tremble encore. Figure-toi que le procureur-général... Non, que madame de Sérizy... que... Je ne sais par où commencer... ? Commence par la fin ! ... dit madame Camusot. ? Eh bien ! au moment où, dans la Chambre du conseil de la Première, monsieur Popinot avait mis la dernière signature nécessaire au bas du jugement de non-lieu rendu sur mon rapport qui mettait en liberté Lucien de Rubempré... Enfin, tout était fini ! le greffier emportait le plumitif, j'allais être quitte de cette affaire... Voilà le président du tribunal qui entre et qui examine le jugement : "? Vous élargissez un mort, me dit-il d'un air froide- ment railleur, ce jeune homme est allé, selon l'expression de M. de Bonald, devant son juge naturel. Il a succombé à l'apoplexie foudroyante". Je respirais en croyant à un accident... ".

02/2023

ActuaLitté

Droit

Plein droit N° 122, octobre 2019 : Etrangers sans toit ni lieu

Il en va de la "crise du logement" en France comme de la "crise des réfugiés" en Europe : elle n'a rien d'une fatalité, mais résulte de choix politiques. Depuis des années, les pouvoirs publics refusent de s'attaquer à la cherté de l'immobilier et des loyers, encourageant au contraire le mouvement spéculatif et plongeant dans le mal-logement de larges couches de la population qui ont le sentiment d'être laissées pour compte, voire discriminées. La pénurie ainsi orchestrée de logements accessibles accrédite l'idée qu'il n'y aurait "pas assez de place" pour tout le monde, et impose aux gestionnaires des diverses structures d'hébergement ou de logement et aux professionnels du travail social l'obligation de gérer la pénurie en faisant le tri parmi les publics. S'organise alors une concurrence entre les précaires, dont les étrangers et les étrangères - et plus particulièrement les sans-papiers, les mineur. es isolé. es, les travailleurs immigrés surnuméraires dans les foyers, les demandeurs d'asile - font les frais. A l'absence de politique d'accueil répondent de nombreuses initiatives de bénévoles, voisins, riverains qui pallient la pénurie et parent au plus urgent. Mais cette solidarité citoyenne ne saurait masquer les défaillances de l'Etat dans la mission qui devrait être la sienne : fournir un toit, une place, à chaque habitant. e de ce pays, y compris celles et ceux qui viennent d'arriver. Sommaire Edito De l'attente en file à l'attente en ligne Dossier : Etrangers sans toit ni lieu Pas de place pour les étrangers ? | Violaine Carrère et Claire Lévy-Vroelant Quand l'accueil se heurte aux logiques de police | Interview de Jean-Marie Boutiflat par Pascaline Chappart Mineurs isolés, l'hôtel pour seule protection | Maud Angliviel et Solène Ducci Ouvrir : l'accueil au Pays basque | Marie Cosnay Des foyers aux résidences sociales : un racisme d'Etat | Michael Hoare Cohabitation sous contrainte | Laura Guérin Un sas de confinement pour les "dublinés" | Léopoldine Manac'h Le "droit au logement" ... pas pour tous | Julie Clauzier Hors-thème Quand la Géorgie se vide de ses femmes | Maroussia Ferry La Cour de l'asile, une usine à décisions | Léo Berthe Mémoire des luttes Outre-mer : le combat de Marie Le focus juridique La Cour de cassation évacue le droit à la protection du domicile |Patrick Henriot Ont collaboré à ce numéro : Véronique Baudet-Caille, Emmanuel Blanchard, Pauline Boutron, Violaine Carrère, Pascaline Chappart, Cécile Dazord, Nathalie Ferré, Nicolas Fischer, Elisabeth Graf, Noura Kaddour, Claire Lévy-Vroelant, Jean-François Martini, Antoine Math, Claire Rodier, Isabelle Saint-Saëns.

10/2019

ActuaLitté

Droit européen - Textes

Droit judiciaire. Tome 2, Procédure civile. Volume 1, Principes directeurs du procès civil. Compétence-Action-Instance-Jugement

Ce tome 2 du Droit judiciaire, faisant suite au tome 1er décrivant les Institutions judiciaires, commente et analyse en douze titres répartis en trois volumes la nouvelle procédure civile. Ce volume comporte huit titres allant de l'action en justice au jugement. Ils sont rédigés par des spécialistes du droit judiciaire ayant de cette matière une excellente maîtrise théorique et pratique. Dans le premier titre, Jacques van Compernolle et Albert-L. Fettweis présentent une vue synthétique des principes directeurs du procès civil qui s'imposent avec une autorité supérieure et encadrent la procédure. Dans le deuxième titre, Georges de Leval expose les règles essentielles en matière de compétence dont l'application aisée et efficace garantit l'accès effectif à la justice dès le début du procès. Il s'achève par un exposé spécial de la compétence et de la procédure en référé. Dans le troisième titre, Hakim Boularbah, Georges de Leval et Pauline Knaepen examinent l'action en justice, la demande et la défense et Bénédicte Biémar l'accès économique à la justice. Dans le quatrième titre consacré à l'instance, Hakim Boularbah et Pierre Moreau passent en revue la tentative de conciliation, l'introduction de l'instance, l'instruction contradictoire, l'instruction et le jugement par défaut. Dans le cinquième titre Hakim Boularbah traite de la requête unilatérale. Dans le sixième titre dédié aux mesures d'instruction, Dominique Mougenot étudie successivement les notions générales, la charge de la preuve, l'administration de la preuve et la réception des preuves. Dans le septième titre, Hakim Boularbah et Vanessa Grella présentent les incidents relatifs au procès en traitant d'abord des incidents relatifs au personnel du procès et ensuite des incidents de l'instance. Dans le huitième titre, Hakim Boularbah et Georges de Leval développent les règles relatives au jugement : la clôture des débats et le délibéré ; la notion de jugement, son contenu et sa communication ; le dessaisissement du juge ; les effets et les attributs du jugement, à l'exception de la force exécutoire présentée dans le troisième volume, titre 10. Afin de faciliter la consultation, même très ponctuelle, de cet ouvrage, un soin particulier a été apporté à l'élaboration d'une table très détaillée des matières et d'un double index alphabétique, l'un à la fin de chaque titre et l'autre, cumulant tous ces index, à la fin des trois volumes. Le deuxième volume est entièrement consacré aux voies de recours ordinaires et extraordinaires et le troisième aux saisies conservatoires, aux voies d'exécution et au règlement collectif de dettes, à l'arbitrage et aux modes amiables de règlement des conflits et à la procédure électronique.

06/2021

ActuaLitté

Sociologie

Filmer les grands ensembles. Villes rêvées, villes introuvables, une histoire des représentations audiovisuelles des grands ensembles (milieu des années 1930 - début des années 1980)

Depuis plusieurs années, la ville au cinéma est devenue un objet d'histoire. Des ouvrages majeurs de chercheurs ont mis en évidence la place des grandes villes et des banlieues en tant que personnage dans le cinéma contemporain. Cet ouvrage analyse l'évolution des images filmées des grands ensembles, depuis le milieu des années 1930, moment où les prototypes en sont édifiés, jusqu'au début des années 1980 où l'on envisage leur démolition partielle. L'auteur confronte ainsi les regards filmiques du ministère (MRU, ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme), institution qui a contribué à l'édification des grands ensembles, de la télévision, média qui est né et s'est épanoui en même temps qu'eux, et du cinéma. Explorant ces trois sources - télévision, films institutionnels et cinéma - l'auteur fait l'histoire des représentations audiovisuelles des grands ensembles. L'origine des films est de nature différente : films de commande, reportages, documentaires de création, fictions. Ce livre s'inscrit dans la collection " Lieux habités " des éditions Créaphis, dédiée à l'espace habité, qui regroupe des textes et des documents en histoire urbaine, architecture, urbanisme, sociologie et anthropologie de l'habitat. Parmi les ouvrages publiés : Belleville, Belleville, visages d'une planète, Françoise Morier, Claire Reverchon (dir.), 1995, rééd. 2003 ; Le monde des grands ensembles. Europe, Asie, Afrique, Moyen-Orient, Frédéric Dufaux et Annie Fourcaut, (dir.) 2004 ; La rue, village ou décor ? Deux rues à Belleville, Eric Charmes, 2006 ; Paris/Banlieues. Conflits et solidarités, Annie Fourcaut, Emmanuel Bellanger, Mathieu Flonneau, 2006 ; Désirs de toit, sous la direction de Danièle Voldman, 2011 ; Belleville, quartier populaire ? , sous la direction de Roselyne de Villanova et Agnès Deboulet, 2011 ; Hôtels meublés à Paris, enquéte sur une mémoire de l'immigration, Céline Barrère et Claire Lévy-Vroelant, 2012 ; Villagexpo, Anne Bossé et Marie-Laure Guennoc, 2013 ; Le Bocage pavillonnaire, Pauline Frileux, 2013. A noter aussi en format poche : Pour la ville, Guy Burgel, 2012 ; Villes en crise. Les politiques municipales face aux pathologies urbaines (fin xviiie-fin xxe siècle), Yannick Marec (dir.), rééd. en poche 2008. Camille Canteux docteur en histoire contemporaine, est professeur certifié d'histoire-géographie et enseigne depuis plus de dix ans en Seine-Saint-Denis. Ses recherches sur la banlieue se sont orientées plus précisément vers les grands ensembles, qui commençaient alors à être analysés par les historiens, dont elle a souhaité analyser l'image à travers un corpus audiovisuel original puisqu'il étudiait conjointement des films de natures très différentes.

10/2014

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le zmeu dupé et autres contes de Transylvanie

Le grand intérêt de la collecte de Franz Obert est de nous livrer des contes authentiques, c’est-à-dire non revus, corrigés, littérarisés pour rencontrer le goût du public de l’époque ; ils sont « natures », contrairement à ceux des frères Grimm, souvent retouchés, édulcorés, euphémisés. Bref, ce sont des monuments d’oralité. Certes, leur qualité littéraire ne peut rivaliser avec celle des recueils d’une Pauline Schullerus ou d’un Popu Reteganul qui arpentèrent eux aussi la Transylvanie, mais tels qu’ils sont, ils nous offrent un excellent reflet des traditions narratives populaires de cette province. Pour comprendre l’originalité de ces contes, il est nécessaire de faire un peu d’histoire. Les contes possèdent leur propre destin, comme ceux recueillis par Franz Obert de la bouche d’un conteur de Bazna/Baassen, en Transylvanie, et qui se sont perdus, seule a survécu la traduction allemande qui parut de 1856 à 1858 dans le supplément d’un quotidien d’Augsbourg et dans deux autres revues. Vers 1841, le pays comptait 1 700 000 habitants et cette province fut, de facto, un extraordinaire creuset où se fondirent les traditions orales de peuples différents, ce dont Obert fut témoin : « Dans les années cinquante du siècle précédent, alors que j’étais professeur au lycée de Media?, j’eus l’occasion de collecter des contes grâce à mon séjour à Bazna où je passais quelques jours tous les ans, pendant la récolte et les vendanges, afin de recueillir les revenus des terres que mes parents possédaient. Ma mère en avait hérité de son père, l’agriculteur Simon Binder, et mes parents les faisaient cultiver par les habitants de la localité. En effeuillant le maïs dans la grange de mon cousin, où de nombreux journaliers nous aidaient jusque tard dans la nuit, je fis connaissance d’un conteur, un Povestitor, qu’hommes et femmes au travail écoutaient avec tant d’attention que je fus captivé et fasciné. Je décidais donc de le retrouver un autre soir chez un voisin. Quand il se présenta, il narra des contes pendant des heures. Rentré à Media?, ce Povestitor ne me sortit plus de l’esprit et je finis par me décider à le faire venir et à le payer afin qu’il me récitât des contes. Je n’ai réalisé ce projet qu’en partie. Il m’a retrouvé chez moi avec ponctualité, et j’ai recueilli de sa bouche de nombreux contes tandis qu’il parlait en fumant et en buvant ».

10/2012

ActuaLitté

Sciences historiques

Générations historiennes. XIXe-XXIe siècle

C'est à une nouvelle histoire des historiens que nous convie cet ouvrage, à la lumière d'une notion dynamique et féconde, celle de génération. Les 58 auteurs réunis dans ce volume explorent pour la première fois l'évolution de leur discipline à l'aune des "générations historiennes" qui l'ont façonnée. De Jules Michelet à nos jours... Trois grandes parties forment la trame de cet ouvrage choral. La première fait revivre deux siècles d'historiographie française en dressant le portrait de 14 générations qui se sont succédé depuis le début du XIXe siècle. La deuxième partie donne la parole à une trentaine d'historiennes et historiens nés entre 1942 et 1983, invités à retracer leur propre itinéraire. Ont-ils eu le sentiment d'appartenir ou non à une génération et de s'inscrire en rupture par rapport aux précédentes ? Enfin, à partir d'une quinzaine d'études de cas (la Révolution française, l'histoire coloniale, l'histoire des femmes...), la troisième partie revisite, sous l'angle générationnel, les grands débats qui agitent le champ foisonnant du travail historique. Avec les contributions de : Solal Abélès, Eric Alary, Christian Amalvi, Etienne Anheim, Philippe Artières, Laurent Avezou, Lucien Bély, Stéphane Benoist, Jean-François Bonhoure, Patrick Boucheron, Raphaëlle Branche, Guillaume Calafat, Jacques Cantier, Roger Chartier, Elisabeth Crouzet-Pavan, Laurence De Cock, Christian Delacroix, Anne-Emmanuelle Demartini, Aude Déruelle, Olivier Dumoulin, Patrick Garcia, Claude Gauvard, Jean-Charles Geslot, Pascale Goetschel, Anita Guerreau-Jalabert, François Hartog, Vincent Heimendinger, Thomas Hirsch, Paulin Ismard, Sabine Jansen, Laurent Joly, Philippe Joutard, Jean-Marie Le Gall, Nicolas Le Roux, Antoine Lilti, Jean-Clément Martin, Virginie Martin, Florian Mazel, Charles Mercier, Vincent Milliot, Claudia Moatti, Bertrand Müller, Christel Müller, Bibia Pavard, Manon Pignot, Olivier Poncet, Yann Potin, Christophe Prochasson, Jacques Revel, Nathalie Richard, David Schreiber, Anne Simonin, Pierre Singaravélou, Jean-François Sirinelli, Françoise Thébaud, Marie-Pierre Ulloa, Sylvain Venayre, Michelle Zancarini-Fournel.

10/2019

ActuaLitté

Religion

Les Eglises d'Afrique face aux enjeux de la justice et de la paix. Les leçons du deuxième synode africain

Le bilan des cinquante ans d’indépendance des pays africains a révélé la capacité des habitants du continent à faire preuve de créativité et à résoudre les problèmes de leurs sociétés et ceux apportés par la mondialisation. En même temps, l’Afrique est le continent où la violence reste très présente (blocages politiques sans solutions, dictatures générant des dynasties, problèmes liés à la précarité urbaine, aux difficultés de la vie rurale, aux problèmes environnementaux...). Que peuvent alors les Églises face à ces nombreux défis ? Elles n’ont pas de solution magique, mais elles peuvent se proposer comme une communauté de témoins qui s’engage dans la cité, relève les personnes et revisite la culture. Les Pères du deuxième synode africain ont en ce sens abondamment investi le politique. S’ils ont tenu à souligner que la réconciliation, la justice et la paix sont des dons de Dieu, qu’elles s’enracinent dans les cœurs et exigent une conversion permanente, ils ont rappelé vigoureusement que le continent a besoin de chrétiens qui prennent à bras-le-corps l’éducation et la formation, et développer les commissions Justice et Paix. « L’avenir de l’Afrique, écrit Paulin Poucouta, passe par la consolidation d’un homme africain nouveau. Il a besoin de chrétiens prophétiquement libres par rapport aux puissances d’argent et aux intrigues politiques et religieuses, libres aussi des tribalismes, du régionalisme et des nationalismes ambiants. Dans des sociétés longtemps marquées par la pensée unique des monodanspartismes, il convient de rappeler l’importance de la pensée dans la transformation de la société ». C’est pourquoi les Églises doivent susciter des espaces non seulement d’apprentissage, mais aussi de prise de parole et de recherche. Ce livre nous restitue les leçons du second synode tenu à Rome en 2009. Aboutissement d’un travail collectif regroupant des chercheurs originaires de différents pays d’Afrique, il est publié sous la direction d’Henri Derroitte et de François Yumba.

09/2015

ActuaLitté

Romans noirs

La cité en flammes

Etat du Rhode Island, 1986. Danny Ryan, vingt-neuf ans, est docker. Intelligent, loyal et réservé, il n'a jamais vraiment trouvé sa place au sein du clan des Irlandais, qui règne sur une partie de la ville. Son rêve : fuir loin de cet endroit où il n'a pas d'avenir. Mais lorsque Paulie Moretti, mafieux d'une famille italienne jusque-là amie, s'affiche avec sa nouvelle conquête, Hélène de Troie des temps modernes, Danny est mêlé malgré lui à une guerre sans merci à laquelle il ne peut échapper. Il lui faudra s'imposer enfin et affronter un déchaînement de violence sans précédent pour protéger sa famille, ses amis et la seule patrie qu'il ait jamais connue. Don Winslow livre ici le premier tome d'une trilogie magistrale, transposition des épopées de la littérature antique : la ville de Providence est Troie incendiée par les Grecs, Danny Ryan un héros homérique digne d'Enée. Traduction de l'anglais (Etats-Unis) par Jean Esch. Bio auteur : Don Winslow est l'auteur de 21 best-sellers internationaux, dont Corruption, Savages et L'Hiver de Frankie Machine. Sa trilogie de La Griffe du chien, Cartel et La Frontière est en cours d'adaptation série par la chaîne FX. Il vit aujourd'hui entre la Californie et Rhode Island. " Ce polar magistral, porté par un souffle romanesque puissant, s'inscrit sans l'ombre d'un doute dans la lignée du Parrain. " Philippe Blanchet, Le Figaro Magazine " Don Winslow, tel Virgile en Nouvelle-Angleterre. " Le Monde des livres " Winslow reste le maître incontesté de la guerre. " Le Point, Julia Malaure " Très cut, dépouillée, ultraprécise et dénuée de pathos, l'écriture contribue au fatalisme, passe sans ambages d'une banale scène de la vie quotidienne à l'horreur, du faux plat à la poussée d'adrénaline. " Libération " Avec son passionnant nouveau roman, La Cité en flammes, l'écrivain américain confirme qu'il est l'un des rois du polar... " Rolling Stone

05/2023

ActuaLitté

Montagne

Derrière la montagne. La face cachée du tableau

Rencontre au sommet entre la bande dessinée et la peinture de montagne : les cadavres exquis des dessinateurs d'aujourd'hui redonnent vie aux oeuvres alpines des grands peintres classiques. La montagne a largement inspiré les peintres des XIXe et XXe siècles, et si leurs oeuvres continuent de nous impressionner, elles ont également trouvé un écho chez des artistes majeurs d'aujourd'hui. Derrière la montagne - La face cachée du tableau propose une synthèse de deux univers passions de la maison Glénat : vingt-sept dessinateurs ont "interprété" vingt-huit tableaux appartenant au Fonds Glénat, à des collectionneurs privés ou aux grands musées alpins. Selon leur fantaisie, leurs références, leurs préoccupations, ils se sont approprié l'envers du décor et ont imaginé ce qui s'est passé avant, pendant, après la scène représentée. Que la montagne leur soit familière ou étrangère, ils ont retrouvé les thèmes traditionnels de son imagier : alpinistes en péril, avalanches, troupeaux et bestiaire fantastique, tempêtes et ciels radieux, refuges et chaumières pittoresques, torrents et glaciers et les ont abordés souvent avec humour, parfois avec pessimisme, toujours avec délectation. Les peintres d'hier à l'honneur sont Charles BERTIER, Eugène Victor BOURGEOIS, Edouard BRUN, Gustave DORE, Emile GODCHAUX, Laurent GUETAL, Jean Baptiste Louis GUY, Ernest Victor HAREUX, Paul HELBRONNER, Johan Barthold JONGKIND, Johann WILHELM, Julius KÖHNHOLZ, Karl-Joseph KUWASSEG, Peter Vilhelm Carl KYHN, Gabriel LOPPE, Mathias Gabriel LORY, Bénédict MASSON, Alexis Nicolas NOËL, Diodore RAHOULT, Hippolyte RAVANEL, François Edme RICOIS. Quant aux dessinateurs contemporains s'étant prêté au jeu : ALFRED, Olivier BALEZ, Fred BERNARD, BOUCQ, BUCHE, CHABOUTE, Glen CHAPRON, COSEY, Nicolas DEBON, Jean-Yves DELITTE, DROUIN, ESPE, David EVRARD, Amélie FLECHAIS, KERAMIDAS, Malo KERFRIDEN, Timothé LE BOUCHER, LOUSTAL, MISS PRICKLY, Mélissa MORIN, PHILAN, Jean-Marc ROCHETTE, Olivier SUPIOT, Didier TARQUIN, TEBO, Ronan TOULHOAT et Olivier VATINE. Il en résulte de ces dialogues artistiques vingt-huit diptyques, pour une soixantaine d'oeuvres au total, présentés au couvent Sainte-Cécile à Grenoble dans une exposition conçue par par le Fonds Glénat pour le patrimoine et la création, à découvrir du 6 décembre 2019 au 14 mars 2020.

12/2019

ActuaLitté

Droits des étrangers

Droit des étrangers / droit de l'asile : entre attraction et répulsion. Actes du colloque de l'Université d'Evry (Université Paris-Saclay) du 4 mars 2020

Le droit de l'asile relève du droit des étrangers dans son sens le plus générique dans la mesure où il s'applique a des personnes qui par hypothèse ne sont pas des nationaux. Pour autant, il se caractérise par des finalités et un corpus juridique qui lui sont propres. Cette dissociation est-elle si importante ? Y-a-t-il lieu de cultiver cette singularité alors que la porosité entre ces deux disciplines - phénomène qui n'est pas nouveau mais qui s'est progressivement renforcé - s'affiche désormais avec force 7 Cette réalité n'est-elle pas de nature à affaiblir le droit d'asile et ses objectas particuliers ? Le présent ouvrage, réalise sous la direction scientifique de Claire Brice-Dalajoux, Maître de conférences en droit public, rassemble les actes du Colloque qui s'est tenu a la faculté d'Evry (Université Paris-Saclay) le 3 mars 2020 au sujet de la relation d'attraction/répulsion entre ces deux branches imbriquées du droit, ses causes, ses réalités et ses enjeux. Les contributions ici réunies - émanant principalement de juristes universitaires mais également de personnalités sollicitées eu titre de leur expertise ou de leur expérience professionnelle particulière - ont permis d'interroger ces questions sous divers angles. Après avoir mis en relief ce qui différencie clairement ces deux disciplines dans leurs sources et leurs finalités, une approche historique s'est attachée a ciseler leur imbrication. Les soubassements de celle-ci ont ensuite été recherchés, de façon générale mais aussi plus spécifiquement à travers l'influence du droit de l'Union européenne, aujourd'hui déterminant dans le contenu du droit de l'asile français. Quant aux manifestations de cette porosité, elles ont été explorées tant en droit interne qu'en droit belge. A cette occasion, a également été interrogée la nature des protections humanitaires que proposent nombre d'Etats européens. Pour conclure, deux regards différents nous éclairent sur les enjeux que sous-tendent ces liens incestueux. Ont contribué a cette publication Corinne Balleix, Claire Brice-Delajoux, Pascal Brice, Catherine-Amélie Chassin, Thibaut Fleury-Graff, Luc Leboeuf, Yves Pascouau et Serge Slama. Qu'ils soient remerciés pour leur précieuse collaboration ainsi que le Centre de recherche Léon Duguit (CRLD) qui a permis a cet ouvrage de voir le jour.

08/2021

ActuaLitté

Histoire littéraire

La fabrique des Rougon-Macquart. Volume VIII, 1 ; L'Argent ; Le Docteur Pascal. Volume VIII, 2 ; La débâcle

Ce volume présente les dossiers de L'Argent (1891) et du Docteur Pascal (1893), celui de La Débâcle (1892), le plus long de la fresque (1244), constituera à lui seul, le dernier volume de La Fabrique des Rougon-Macquart. Zola n'avait pas prévu d'écrire un roman sur la Bourse, monde qui lui était inconnu. Mais l'énorme scandale de la faillite de l'Union générale, qui ruina des milliers de petits et de gros épargnants, le poussa à écrire une oeuvre centrée sur l'homme d'affaires Saccard. Celui-ci crée, avec l'appui des milieux catholiques, une banque, l'Union générale, lutte contre la banque juive de Gundermann, s'emploie, aidé par l'ingénieur Hamelin, à mettre en valeur le Proche-Orient, mais fait une retentissante faillite, qui le conduit à l'exil. La question de l'argent, force de mal et de bien, "levier qui soulève le monde. Il n'y a que l'amour et l'argent" (Ebauche), amène Zola à poser la question juive et à s'intéresser au socialisme. Le Docteur Pascal, vaste résumé et commentaire de la fresque, la clôt sur le plan familial et scientifique. Double et porte-parole de son créateur, le docteur Pascal, biologiste réputé, a passé sa vie à étudier sa famille et son hérédité. Il en a dressé l'arbre généalogique. Sa méthode est celle du romancier : "Tout dire, pour tout connaître et tout guérir." L'oeuvre est aussi le récit des amours du docteur vieillissant avec sa jeune nièce, Clotilde, hymne de l'auteur à son amante Jeanne Rozerot : "A ma bien-aimée Jeanne, à ma Clotilde, qui m'a donné le royal festin de sa jeunesse et qui m'a rendu mes trente ans, en me faisant le cadeau de ma Denise et de mon Jacques, mes chers enfants pour qui j'ai écrit ce livre", etc. Le savant meurt, mais la vie triomphe : Clotilde donne naissance à un garçon ; le récit se termine sur une vision d'espoir, l'image de la jeune femme allaitant son fils, nouveau messie.

11/2022

ActuaLitté

Biographies

D'ici et d'aventures, Henry de Monfreid

Né Henri à La Franqui (Leucate) le 14 novembre 1879, Henry de Monfreid est le fils du peintre George Daniel de Monfreid et d'Amélie Bertrand. Sa famille maternelle est ancrée sur la côte languedocienne, où il passe les sept premières années de sa vie. Après des études à Paris, puis à Carcassonne, il exerce divers métiers et cherche sa voie. En 1911, il décide finalement de partir pour l'Afrique de l'Est, arrive à Djibouti et travaille pour une entreprise française qui achète des peaux et du café en Ethiopie. Peu à peu, il s'habitue à son nouvel environnement, puis se fixe à Obock, de l'autre côté de la baie de Djibouti. Durant plusieurs années, il navigue en mer Rouge et se livre à de multiples trafics avec l'Arabie et l'Egypte (armes, haschich, perles...). Il se marie en 1913 avec Armgart Freudenfeld, qui ne le rejoint en Afrique qu'en décembre 1916. Dans l'entre-deux-guerres, Henri poursuit ses opérations commerciales et achète des terrains en Ethiopie où il crée une centrale hydroélectrique à Diré-Daoua et une plantation de café à Araoué. En 1931, il publie son premier ouvrage Les Secrets de la mer Rouge, dont le succès est immédiat. Un certain nombre d'autres livres vont suivre jusqu'en 1939 - Très critique à l'égard du négus, Monfreid est expulsé d'Ethiopie en 1933 - Il n'y retourne qu'avec les troupes d'occupation italiennes à partir de 1936 - Proche de l'Italie fasciste, il est fait prisonnier par les troupes anglaises en mai 1942 et déporté au Kenya, où il reste interné jusqu'en 1946. De retour en France en 1947, à l'âge de 68 ans, accompagné de sa seconde épouse, Madeleine Villaroge, il s'installe à Ingrandes. Il se consacre alors à la littérature et donne des conférences sur l'Ethiopie et l'Afrique de l'Est. Néanmoins, il passe chaque été à La Franqui où il a fait construire une petite maison. Décédé dans l'Indre le 13 décembre 1974, il est enterré au cimetière de Leucate.

04/2024

ActuaLitté

Critique littéraire

Pierre et Blanche. Souvenirs sur Pierre Jean Jouve et Blanche Reverchon

Blanche Reverchon tient dans l'œuvre d'Henry Bauchau un rôle majeur. Elle est la double initiatrice, celle qui le mène à la psychanalyse et à l'écriture. C'est en 1948 qu'Henry Bauchau, traversant une période de difficultés (il vit avec Laure, mais sa première femme ne consent pas à divorcer ; son affaire d'édition et de distribution de livres périclite), entre en analyse avec elle. Dès La déchirure (1966), elle apparaît sous les traits de la Sybille, deviendra un personnage récurrent de bien des poèmes, et, au moins en partie, inspirera d'autres figures (Diotime, Véronique dans L'enfant bleu...). Au-delà de sa première psychanalyse, Bauchau restera toute sa vie dans une relation d'amitié avec Blanche, et dans une profonde reconnaissance pour son don de l'écoute. Blanche Reverchon est également la seconde épouse de Pierre Jean Jouve, l'auteur de Paulina 1880, écrivain admiré par Bauchau. Entre 1956 et 1971, le couple Bauchau va à plusieurs reprises retrouver les Jouve pour un séjour d'été à Sils Maria, ou recevoir leur visite à Montesano. En 1971, pour un Cahier de l'Herne, Bauchau consacre un long article à Jouve. Il a par la suite évoqué Jouve ou son œuvre dans diverses circonstances, mais c'est bien la figure de Blanche qui demeure prépondérante à ses yeux, malgré la discrétion et le silence qui la caractérisent. Anouck Cape mène ici à bien un projet déjà ancien de Bauchau qui, dès le milieu des années 1980, souhaitait évoquer sa rencontre avec la Sybille, puis les moments où il a côtoyé le couple Jouve. Le livre débute par un entretien (juin 2011) avec Bauchau, puis propose, dans sa version intégrale inédite (celle du Cahier de l'Herne était incomplète), l'étude consacrée à "Pierre Jean Jouve en Engadine", ainsi que divers documents, souvenirs, notes, interventions, et s'achève par une correspondance. Ces divers éléments composent un "dossier", un ensemble d'archives variées dont Pierre Jean Jouve est le sujet le plus visible, et dont Blanche Reverchon est bien évidemment aux yeux de Bauchau, l'élément le plus essentiel.

10/2012

ActuaLitté

Critique Roman

Les clés de la Terre du Milieu

"Pourquoi faire reparaître en 2022 un livre publié il y a cinquante ans, alors que de nombreux ouvrages ont paru sur l'oeuvre de J. R. R. Tolkien, comme le désormais classique J. R. R. Tolkien, auteur du siècle, de Tom Shippey (Bragelonne, 2016) et le Dictionnaire Tolkien (Bragelonne, 2019) ? En 1972, on ne connaissait d'ailleurs ni Le Silmarillion, publié par Christopher Tolkien en 1977, ni les Contes et légendes inachevés (1980)... et pourtant, Paul Kocher (1907-1998), ancien professeur à Stanford, bon connaisseur des littératures des XVIe-XIXe siècles, nous propose dans ce livre une irremplaçable vue d'ensemble de l'oeuvre telle qu'elle était connue à la fin de la vie de J. R. R. Tolkien (1892-1973). A partir du Seigneur des Anneaux, il livre une interprétation éclairant aussi bien Le Hobbit que des textes moins connus mais fondamentaux, comme l'essai sur le merveilleux et la Fantasy (Du conte de fées), les " contes " Feuille, de Niggle et Smith de Grand Wootton, sans oublier le malicieux Fermier Gilles de Ham, ou encore le saisissant Retour de Beorhtnoth et les textes d'inspiration médiévale (Imram, Le Lai d'Aotrou et Itroun - inédits en français à ce jour), jusqu'au recueil poétique intitulé Les Aventures de Tom Bombadil. Toute la cohérence de l'oeuvre " vivante " de J. R. R. Tolkien apparaît sous la plume de Paul Kocher, qui nous montre qu'elle est traversée par une réflexion sur l'héroïsme et la liberté, l'usage mesuré de la force, sur la faiblesse paradoxale du mal et la fascination du pouvoir - à mille lieues du faux procès de " manichéisme " ; ou encore par un dosage savant entre le merveilleux et le familier qui permet d'entrer dans ce monde inventé ; par une mélancolie visible dans le destin des elfes quittant la Terre du Milieu ; par une méditation sur la vie humaine symbolisée par des peuples aussi semblables et différents que les nains et les elfes, les ents et les hobbits... certaines analyses concernant Aragorn ou Sauron, l'Anneau et la nature du mal n'ont jamais été dépassées mais ont été copiées et répétées maintes fois depuis. De nombreuses hypothèses et intuitions - même si l'auteur de ces lignes ne souscrit pas à l'intégralité des réflexions - se sont révélées justes depuis la parution de ce livre. Ce texte essentiel, qui a d'ailleurs reçu un Mythopoeic Scholarship Award, les lecteurs francophones peuvent aujourd'hui le découvrir dans une édition enfin complète (l'important chapitre 7 ainsi que presque toutes les notes ayant été omis dans l'édition précédente, de 1981), dans une traduction revue par Agnès Marot et complétée par Aurélie Brémont, Vincent Ferré et Pauline Loquin". Vincent Ferré

02/2022