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Flore Vesco

Extraits

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Histoire ancienne

Qu'est-ce-que la Préhistoire ?

Découvertes de grottes, reconstitution de sites d'art pariétal, voire superproductions cinématographiques ou inscription au Patrimoine mondial : la Préhistoire fascine un public de plus en plus large. Mais, au-delà du spectaculaire, réducteur souvent, sait-on précisément ce qu'est la Préhistoire ? C'est à la fois une discipline et un champ de savoir. Champ de savoir, où commence-t-il ? Avec l'histoire de l'homme ? Mais s'agit-il de l'homme anatomiquement moderne, auquel cas elle débute il y a 100 000 ou 150 000 ans. Ou bien doit-on y inclure les premiers représentants du genre Homo et remonter alors à plus de 2 millions d'années ? Doit-on la faire débuter avec les premiers outils, il y a quelque 2,3 millions d'années, et y inclure alors les Australopithèques car ces outils pourraient être leur oeuvre ? Et où clore la préhistoire : selon l'opinion commune, elle s'arrête avec l'invention de l'écriture, mais celle-ci est apparue à des époques différentes selon les lieux, et elle était encore absente dans bien des sociétés il n'y a pas si longtemps. Faut-il prendre en compte des critères économiques, et extraire le Néolithique de la préhistoire ? Si les limites du champ sont encore discutées, que dire de la nature de la discipline ? Le lecteur va ici découvrir combien sont indissociables les objets de la discipline et les modes de pensée de celle-ci : concepts, outils, méthodes, modélisations. S'il va de soi que la plus grande rigueur est de mise au stade de la fouille, de la compilation des données et de leur analyse, leur exploitation fait une large place à l'interprétation. Plus encore qu'en histoire, les conclusions sont toujours susceptibles d'être reprises, reformulées, remises en cause. Qui a dit que la préhistoire n'était pas fascinante ?

02/2016

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Sociologie

Des valeurs

"Valeurs" : jamais ce terme n'a été aussi fréquemment invoqué, alors même qu'il est peu ou mal défini. Plutôt que de contourner ou de disqualifier la question, Nathalie Heinich l'aborde avec sérieux, au moyen des outils des sciences sociales, en adoptant une approche descriptive, compréhensive et résolument neutre. Elle montre ainsi que les valeurs ne sont ni des réalités ni des illusions, mais des représentations collectives cohérentes et agissantes. Contrairement à la philosophie morale, qui prétend dire ce que seraient de "vraies" valeurs, la "sociologie axiologique" s'attache à ce que sont les valeurs pour les acteurs : comment ils évaluent, opinent, pétitionnent, expertisent ; comment ils attribuent de "la" valeur, en un premier sens, par le prix, le jugement ou l'attachement ; comment les différents objets valorisés (choses, personnes, actions, états du monde) deviennent des "valeurs" en un deuxième sens (la paix, le travail, la famille) ; et comment ces processus d'attribution de valeur reposent sur des "valeurs" en un troisième sens, c'est-à-dire des principes largement partagés (la vérité, la bonté, la beauté), mais diversement mis en oeuvre en fonction des sujets qui évaluent, des objets évalués et des contextes de l'évaluation. L'analyse pragmatique des jugements produits en situation réelle de controverse, de différend impossible à clore, tels les débats sur la corrida, permet à l'auteur de mettre en évidence la culture des valeurs que partagent les membres d'une même société. On découvre ainsi que, contrairement à quelques idées reçues, l'opinion n'est pas réductible à l'opinion publique, pas plus que la valeur ne l'est au prix, ni les valeurs à la morale ; que les valeurs ne sont ni de droite ni de gauche ; et qu'elles ne sont ni des entités métaphysiques existant "en soi", ni des constructions arbitraires ou des dissimulations d'intérêts cachés.

03/2017

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Policiers

Alibis N° 59

Le numéro cinquante-neuf de la revue Alibis présente des nouvelles de provenances aussi variées que leur contenu. Le voyage commence au Québec avec « Le Cri des fillettes mortes » de Pierre-Luc Lafrance, texte récipiendaire du Prix Alibis 2016. Comment la chanson Hey Jude des Beatles peut réveiller de sombres souvenirs ? Vous le découvrirez en lisant… et alors, vous aussi entendrez ces terribles cris d'outre-tombe ! La deuxième nouvelle, « Barre bien la porte, mon ange » a voyagé entre plusieurs mains et dans la tête de nombreux auteurs puisqu'il s'agit d'un collectif (Louise Archer, Carmen Belzile, Carole Blanchette, Karine Dupont, Marie Gagné, Jocelyne Pelletier et Marie-Hélène Tremblay) dirigé par Benoît Bouthillette lors des Printemps Meurtriers 2016 de Knowlton. Deux nouvelles nous proviennent du Canada Anglais. La première, « Un seul petit instant » de Rick Mofina, raconte une fin de semaine au chalet d'un homme meurtri par le passé qui tentera tout pour défendre sa famille. Margaret Atwood nous offre la seconde, au titre énigmatique « Matelas de pierre », dans laquelle une croisière tourne au cauchemar. Cette nouvelle a remporté le Prix Arthur-Ellis en 2015. L'invité français du numéro, Yves-Daniel Crouzet, nous invite dans « Ils sont arrivés dans le soleil » pour des vacances à la plage qui ne seront pas de tout repos. Du côté des articles, Morgane Marvier nous fait vivre la cinquième édition des Printemps Meurtriers de Knowlton comme si nous y étions, photos à l'appui. Aussi, Pascale Raud partage avec les lecteurs son entrevue exclusive avec Richard Ste-Marie, auteur de polars maintes fois encensés par la critique. De nombreuses critiques de romans viennent clore ce cinquante-neuvième numéro qui vous fera voyager, sourire aux lèvres et la main sur votre arme de poing, juste au cas où…

01/2017

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Littérature française

OEUVRES. Tome 2, Les noces

Raymonde Roussel a-t-il voulu rivaliser avec " Le Roman de Rose ", ne serait-ce que par la longueur de ce roman en vers inédit ? Toujours est-il qu'avec leurs 20 000 alexandrins, dont 5 000 inachevés, " Les Noces " surgissent de l'horizon des premières années du XXe siècle comme un monument jusqu'à présent insoupçonné. Et un monument fascinant, à plus d'un titre. D'abord, avec son couple d'amoureux nous entraînant tour à tour " En bateau-mouche ", " Au bois de Vincennes " et " A l'ambigu ", ce roman en vers nous offre une irremplaçable collection de portraits et tableaux du Paris 1900. Par ailleurs, venant vraisemblablement clore dix années (1897-1907) de " prospection ", des " Noces " se présentent comme un panorama kaléidoscopique de tout ce que Roussel a déjà tenté sous la forme versifiée. Ainsi, y reconnaîtra-t-on décors, lieux, dialogues, tournures, cadrages..., apparaissant et disparaissant, mais pour être transformés, déformés ou abandonnés à l'intérieur de registres complètement nouveaux. Car " Les Noces " sont aussi à lire comme une épopée de la représentation, rendant compte du tourment de Roussel qui fait alors de celle-ci une question de vie et de mort. Enfin, inachevé parce qu'inachevable, ce roman en vers raconte l'histoire d'un grandiose échec. Et on ne peut qu'être pris par le vertige qui emporte cette œuvre d'un bout à l'autre, pour en faire l'équivalent d'un splendide naufrage laissant Roussel au bord de ses grandes trouvailles imaginaires. Au bord du rivage absolument inconnu qu'il va découvrir peu après avec les " Impressions d'Afrique " pour s'aventurer alors sur un continent de la poésie qui remet en cause l'existence de toute poésie.

07/1998

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Psychologie, psychanalyse

Essais sur la symbolique de l'esprit

Les Essais sur la symbolique de l'esprit viennent clore la trilogie entamée par La Vie symbolique, Psychologie et vie religieuse puis L'Ame et le Soi, Renaissance et individuation, dernier cycle des publications de Jung quant à la fonction religieuse de l'inconscient. On y trouvera deux textes parmi les plus importants de C. G. Jung, celui sur l'Esprit Mercure d'une part, celui sur l'interprétation du dogme de la Trinité de l'autre. A travers ces deux études, en effet, l'une principalement fondée sur la figure du spiritus rector de tout travail alchimique, l'autre sur l'un des mystères centraux de la révélation chrétienne, Jung dévoile les fondements les plus certains de sa position envers les phénomènes religieux : ni approbation béate comme on l'a cru souvent, ni croyance en une sorte de sacré nébuleux auquel il suffirait de s'abandonner pour goûter aux extases de l'âme. Au contraire. Comme Walter Otto l'avait bien fait ressortir, toute "manifestation sacrée" est à double tranchant et si l'imago Dei peut s'y donner à voir, c'est tout autant la puissance du Mal que l'on peut y découvrir. D'où l'exigence de tout un travail intérieur, d'une ascèse à proprement parler, que guide la lumière de la raison, sous peine de tomber dans l'aliénation de soi-même et, à la limite, par submersion sous l'inconscient, dans la psychose. De quoi dissiper bien des malentendus et prendre enfin conscience que toute l'oeuvre de Jung est aussi fondée sur un principe de raison nécessaire où on ne recherche pas tant la fusion que, dans la pensée même de l'Un, les séparations qui permettent de le penser.

05/1991

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Romans historiques

Le triomphe de l'entendement, Aufstand im Buchenwald

"Pendant une longue période, l'influence réelle de l'insurrection des détenus du camp de Buchenwald sur sa libération a fait l'objet après la guerre de controverses, souvent vives, notamment pendant la période de la guerre froide. Mais la remarquable étude de Georges Beauchemin nous semble clore la polémique en présentant les détenus pour ce qu'ils ont été réellement... " . Bertrand Herz Témoin de l'insurrection du 11 avril 1945 et auteur de la préface Mercredi 11 avril 1945 : libérés in extremis sur la montagne de Goethe. Hier, l'aviation mit un terme aux "marches de la mort" , puis le glas du canon gronda la nuit durant. Ce tonnerre ralluma, en bas dans Weimar et en haut chez les SS du camp de concentration de Buchenwald, la peur des hãftlinge. En matinée, les bourreaux parèrent au supplice des 21000 morts-vivants décharnés et terrorisés, parqués dans les blocks éteints. Soudain, au contact des tanks, toute la donne fut invertie. Alors, comme prévu, les brigades armées créées en secret par la résistance attaquèrent, prenant en tenaille les 6000 nazis effarés. A point nommé, car les SS s'apprêtaient à en finir, puis à fuir. Fonçant vers l'objectif du jour, la 4e DB dépassa alors, sans même la voir, la porte béante de l'Enfer... Un récit richement documenté, qui relate l'avant tragique, le pendant héroïque et l'après-coup de l'Aufstand (l'Insurrection) naguère décriée, de nos jours méconnue et demain... ! ? Né en 1952 à Montréal, Georges Beauchemin a fait sa carrière au sein du Gouvernement du Québec. Aujourd'hui retraité, ce grand amateur d'Histoire s'est inspiré du vécu de ses beaux-parents, tous deux résistants et déportés, pour écrire Le Triomphe de l'Entendement.

09/2020

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Histoire de France

Correspondance générale. Tome 15, Les chutes 1814-mai 1821 ; Supplément (1788-1813)

Après plus de quinze années de travail et, déjà, quatorze volumes publiés, voici le quinzième et dernier tome de la Correspondance générale de Napoléon Bonaparte. Intitulé " Les Chutes " , il couvre les périodes les plus noires, mais aussi à certains égards les plus passionnantes, de l'épopée. Il nous entraîne dans les pas de l'Empereur des plaines de Champagne au rocher de Sainte-Hélène en passant par l'île d'Elbe et Waterloo. Sur les 2 398 lettres publiées, 61 % ne figurent pas dans les éditions antérieures. Ces inédits apportent des éclairages nouveaux sur la fin de l'épisode napoléonien ainsi que sur l'exil final. Ce dernier volume propose également les " Suppléments " à la Correspondance générale pour la période 1784-1813, soit 378 lettres inédites, provenant pour l'essentiel de collections privées et qui n'avait pu être publié dans les volumes précédents. Avec ce volume 15, se sont finalement 40 500 lettres qui auront été publiées, sous la direction de la Fondation Napoléon. Si pour chacun des volumes, un historien était en charge de l'annotation des lettres, plusieurs auteurs ont pris part à l'élaboration de ce dernier tome, Vincent Haegele, Jacques Macé, Pierre Branda, Thierry Lentz ou encore François Houdecek. Plus de la moitié de lettres totalement inédites, retrouvées dans des fonds d'archives très récemment. Sortie du volume en même temps que les festivités prévues par la Fondation Napoléon, début mai, pour la fin de l'entreprise éditoriale. Ce volume XV vient clore l'édition de la Correspondance générale de Napoléon Bonaparte, entreprise depuis près de quinze ans par la Fondation Napoléon, en livrant de nombreuses lettres inédites sur la fin de l'aventure napoléonienne.

05/2018

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Religion

Normes canoniques sur les moyens d'éviter les litiges. Contexte culturel du Congo-Kinshasa

L'expérience humaine prouve qu'il est difficile ou quasi impossible de vivre sans conflits, soit d'idées, soit d'intérêts. Ces derniers sont source de tensions et même parfois de violences entre les membres de la communauté humaine. Ainsi, leur résolution paisible permet souvent à cette dernière d'avancer pacifiquement, harmonieusement et dans la justice vers un meilleur vivre ensemble. L'Eglise, comme toute autre société humaine s'efforce de vivre en harmonie interne mais elle n'est pas exempte du phénomène conflictuel parmi ses membres. La polarisation qui se vit dans les milieux ecclésiaux découle souvent des conflits qui ne sont pas bien résolus, du fait que l'Eglise ne possède ou n'utilise pas toujours les moyens appropriés d'éviter et de régler les litiges de ses membres. Pourtant le législateur manifeste son souci d'éviter ou de clore pacifiquement les litiges entre les membres de la communauté. Le canon 1446 présente ce principe fondamental, qui est aussi appliqué au mariage (cc. 1676 ; 1695) ; tandis que les canons 1713-1716 (voir aussi le canon 1733) indiquent certains mécanismes pratiques destinés à la résolution pacifique des litiges. En sus, par souci pastoral et pour pallier les problèmes canoniques qui sont liés au défi de résolution des conflits d'une part, et la sollicitude pastorale confiée à la responsabilité de la conférence des évêques d'autre part, cela a conduit au sujet de recherche suivant : "Normes canoniques sur les moyens d'éviter les litiges et leur application dans le contexte culturel du Congo-Kinshasa". Cet ouvrage se veut une contribution à la réflexion sur l'application des normes universelles (cc. 1714 ; 1733, § 2) dans le contexte particulier du Congo-Kinshasa.

09/2016

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Sciences historiques

La Corse d'Eugène Rosseeuw Saint-Hilaire. Nouvelles et autres écrits (1826-1831)

Avec cette première édition de l'oeuvre corse de Rosseeuw Saint-Hilaire, nous invitons le lecteur à plonger dans le tout début du xixe ? siècle insulaire. En huit nouvelles, dix "? lettres ? " et un essai qui parurent dans les grandes revues culturelles et littéraires de l'époque, le jeune professeur de rhétorique du collège d'Ajaccio poussait, pour la première fois, la porte du romantisme corse qui allait faire florès tout au long duxixe ? siècle. Bandits, vendettas, nature sauvage, peuple aux moeurs rudes mais nobles, tous les ingrédients y sont. Jusqu'au choix littéraire de la nouvelle pour donner à lire en quelques pages ce qui, sans doute par effet de mode, semble intéresser le public continental quand il s'agit de l'île et de son fameux empereur des Français, Napoléon Ier. Nous sommes en 1826 et le plus célèbre exilé vient de mourir. Il entre aussitôt dans la légende, et son île avec lui. Eugène Rosseeuw Saint-Hilaire n'est âgé que de 21 ans, mais il a déjà publié une oeuvre littéraire en quatre tomes inspirée par l'Italie. Il ne poursuivra cependant pas une carrière de romancier mais d'historien et s'illustrera par la rédaction d'une monumentale histoire de l'Espagne en 24 volumes. Ses travaux sur la Corse, bien que rapidement tombés dans l'oubli - car jamais rassemblés dans un ouvrage et parfois non signés -, furent pourtant lus par les grands auteurs du xixe ? siècle et surtout par un certain Mérimée, dont Rosseeuw Saint-Hilaire fut un précurseur sur de nombreux points et peut-être l'inspirateur... Mais, différence notable, Rosseeuw Saint-Hilaire passa trois années en Corse et put cultiver sa passion pour l'île et ses histoires avec plus de justesse que son illustre successeur qui n'y resta que quelques semaines et ne put rendre qu'une esquisse maladroite des moeurs insulaires.

03/2015

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Histoire de l'art

Une histoire du flou - Aux frontières du visible. AUX FRONTIÈRES DU VISIBLE

Peu avant sa disparition, Michel Makarius (1948-2009) préparait une histoire du flou dans les arts visuels, en particulier dans la peinture et la photographie, qui prenait son point de départ à la Renaissance et se prolongeait dans le monde contemporain, celui des installations vidéo de Bill Viola et des photographies du tchèque Josef Sudek. Les trois premiers chapitres de cet ouvrage, que son auteur n'aura pas eu le temps de mener à bien, constituent un essai autonome et stimulant où l'on retrouve la plume élégante de Michel Makarius. Forme souvent déconsidérée - vague ou indécise -, le flou n'est-il pas, suggère Makarius, comparable à la couleur dans le débat qui l'a longtemps opposé au dessin, soit une manière de déstabiliser notre perception pour exprimer ce qui échappe à la vision nette et à l'emprise de la rationalité ? Son propos ressort en particulier de ces quelques lignes de sa "Mise au point" introductive : "Notre approche de l'art par le biais du flou a pour vocation de dépasser une problématique strictement picturale pour mettre l'accent sur le statut de la représentation. Or la vision floue nous semble placée sur une ligne de crête : D'un côté, elle avalise la représentation du visible ; d'un autre, elle décrète ce visible irreprésentable ou représentable seulement de manière approximative. Etat intermédiaire d'une réalité qui se donne et se dérobe à la fois, le flou est le lieu où s'exerce une critique de la représentation par les moyens même de la représentation. L'altération du lien visuel exprime ainsi un rapport problématique au monde. Cette faille qui ne cesse de grandir au sein de l'histoire de la peinture vise donc, au-delà du visible, le réel représenté. Telle est la fonction critique de l'art enfin retrouvée".

10/2022

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Préhistoire

Le grand atlas Homo Sapiens. 3e édition

Immersion dans une époque fascinante avec cet atlas géographique qui retrace avec précision l'histoire du genre Homo. Cet ouvrage, élaboré avec le concours de l'institut Libreria Geografica, est le premier atlas géographique du peuplement humain sur Terre. Cette initiative a été rendue possible grâce aux recherches du professeur Telmo Pievani, philosophe et évolutionniste de renommée mondiale, et Valéry Zeitoun, membre du Centre de Recherche en Paléontologie - Paris, spécialiste de la phylogénie de Homo erectus et des cultures préhistoriques en Asie du Sud-Est. Ils nous font découvrir les ancêtres et les routes de migration du genre Homo qui se sont succédé depuis deux millions d'années. Les deux chercheurs reviennent également sur les dernières découvertes paléonthologiques. Ainsi, nous suivons les traces des premiers Homo sapiens hors d'Afrique, leur expansion en petits groupes, leur cohabitation avec les hommes de Néandertal, Denisova ou Florès dans l'Ancien Monde. A partir du Néolithique, nous les observons transformer les différents écosystèmes en domestiquant plantes et animaux. Au fil des pages, les Homo sapiens évoluent, se familiarisent et s'approprient le monde qui les entoure. Le grand atlas Homo sapiens nous enseigne comment la géographie, l'histoire, l'ethnologie et les sciences naturelles concourent à définir le cadre dont nous sommes les protagonistes. L'analyse des données les plus récentes issues de ces recherches scientifiques interdisciplinaires est servie dans ces pages par une très riche iconographie de cartes, schémas, photographies, tableaux chronologiques, reconstitutions en dermoplastie. En regroupant tous les indices archéologiques, paléontologiques et génétiques, ce livre nous explique d'où nous venons, comment nous nous sommes répandus dans le monde, et pourquoi nous sommes tout à la fois si différents et si unis.

10/2022

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Cuisine, hôtellerie

Technologie culinaire 1re, Tle Bac Pro Cuisine. Pochette élève, Edition 2022

Collection Mon métier, mes compétences : une collection complète et à jour, prenant en compte les spécificités de la création de la famille des métiers de l'hôtellerie-restautation. On traite dans cet ouvrage des compétences à traiter en classes de 1re et Tale pour la Technologie culinaire, telles que mises en évidence dans le vade-mecum publié en mars 2020. Il fait suite, pour le Bac pro Cuisine, à l'ouvrage de Technologie pour la seconde Famille des métiers de l'Hôtellerie-restauration. - Chacun des 18 chapitres du livre s'ancre dans un contexte professionnel réel et diversifié, avec l'accent mis sur les compétences métiers que les élèves doivent maîtriser à l'issue du diplôme. L'élève enrichit ses connaissances par le biais de Missions à réaliser, dont une d'atelier expérimental, et, à la fin, une page de synthèse lui est proposée pour retenir l'essentiel. - Pour clore chaque chapitre, des exercices d'évaluation sont proposés ainsi qu'une activité de co-intervention pour les professeurs qui ont des difficultés à la mettre en place. La dernière page de chaque chapitre est une nouvelle mise en situation sur un autre concept de restauration afin de revoir les notions vues dans un autre contexte et de se préparer activement à l'examen. - En fin d'ouvrage, des cartes le complètent. - La sous-épreuve de pratique professionnelle E31 est activement préparée dans l'ouvrage. L'ouvrage sera axé numérique : des exercices interactifs (QCM) seront proposés dans la partie Je m'évalue du chapitre, ainsi que des audios de vocabulaires anglais dans la partie Je retiens l'essentiel et des pistes d'approfondissement (documents Word ou Excel, liens vers des sites. . . ) au gré des dossiers pour diversifier l'enseignement et le rendre le plus attractif possible.

05/2022

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Critique littéraire

LES COLLECTIONS POLICIERES EN FRANCE. Au tournant des années 1990

Compiler la liste des éditeurs et de leurs collections reste tâche relativement aisée. En retracer la naissance et les évolutions devient plus complexe tant le travail est multiforme et, comme pour toute étude historique, sujet à controverse. Le premier intérêt que je trouve à ce livre est de permettre à chacun de nous de garder trace dans notre patrimoine de tout ce que le monde de l'édition a créé dans le domaine de la littérature policière depuis des années. Le second, de mieux en percevoir les évolutions présentes et à venir. Ces thèmes ne peuvent manquer d'intéresser tous les professionnels du livre. Ce panorama exhaustif des collections vivantes se conclue par un recensement complet de tous les titres disponibles depuis 1986. Une autre qualité de l'ouvrage de Jacques Breton me semble être son angle d'attaque original. Depuis dix ans, en effet, de nombreuses études sur les littératures policières ont fait florès, pratiquement toutes bâties sur la même structure : un dictionnaire de romanciers. Avec évidemment tout ce que la démarche comporte de subjectivité et de non-dit de la part de l'auteur qui a une tendance naturelle à occulter ce qu'il n'a pas lu ou à écarter ce qu'il n'aime pas. Aborder les littératures policières par le biais des collections est une façon différente d'étudier le problème, une indispensable vision qui cerne la question de façon complémentaire, mais surtout un moyen de proposer d'autres points de repère intéressants et utiles pour tous ceux et toutes celles qui, chaque jour, sont questionnés par un public qui veut qu'on l'aide à choisir. Ce Panorama des Littératures Policières me semble tout à fait approprié à répondre à cette fonction. Claude Mesplède

01/1992

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Anglais apprentissage

Le Royaume-Uni à l'épreuve de la crise 1970-1979. Textes en français et anglais

Les années 1970 sont dominées au Royaume-Uni par la problématique de la "crise". Multiforme, celle-ci renvoie tout à la fois à de graves difficultés économiques, à un climat social fait de tensions et d'affrontements, à une instabilité et une polarisation politiques grandissantes, enfin à une forme d'impuissance récurrente des gouvernements successifs. Elle est également manifeste par la présence d'une quasi-guerre civile sur le territoire britannique à travers les "troubles" nord-irlandais. Elle s'illustre aussi par la multiplication des interrogations identitaires sur la "britannicité" une fois la page de la décolonisation tournée, et qui s'expriment tout autant par le renouveau nationaliste dans la "périphérie celtique", dans la relation compliquée à l'Europe ou autour des modalités du vivre ensemble au sein de la société multiculturelle émergente. Les élites et les médias vont s'interroger sans fin sur le "British disease", et les rhétoriques du "déclin" et de "l'éclatement" du pays, voire du "no future", vont faire florès, faisant écho à une perception extérieure selon laquelle le Royaume-Uni aurait remplacé l'ancien Empire ottoman dans le rôle de "l'homme malade de l'Europe". Si les discours pessimistes, aux accents parfois "fin de siècle", dominent la période c'est parce que celle-ci clôt un cycle bien balisé fait de deux décennies et demie de croissance économique, de progrès social et de relative stabilité politique, pour ouvrir sur une ère nouvelle aux contours flous et pleine d'incertitudes. La fin de ce que l'on a appelé le "consensus" social-démocrate et keynésien, forgé après la Seconde Guerre mondiale, apparaît progressivement manifeste, mais le nouvel ordre social est encore en gestation. Les années 1970 constituent une période charnière autour de laquelle s'articule l'histoire britannique contemporaine.

08/2016

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Développement durable-Ecologie

Aux sources de l'histoire animale

Comment écrire l'histoire animale, c'est-à-dire du côté des animaux ? Cette interrogation en amène aussitôt une seconde : cette histoire animale, avec quels documents la bâtir ? L'expérience montre que la question des sources et de leur traitement est l'obstacle premier à une approche animale, l'aspect qui, avec le croisement disciplinaire, intimide le plus les chercheurs volontaires. Cette affaire forme déjà barrage pour les disciplines aux documents imposés, contraints, restreints comme l'archéozoologie, la génétique historique, l'histoire, la littérature qui, souvent, sont obligées d'adapter leur démarche à ce qui reste. Mais, même les disciplines comme l'ethnologie ou la sociologie, qui construisent d'abord leur problématique, leur épistémologie pour choisir ensuite leurs sources parmi les multiples possibles, butent sur l'"avec quoi ? " et le "comment faire ? " parce quelles n'en ont pas l'habitude. Que le lecteur soit rassuré : ce livre n'est pas un fastidieux répertoire de sources, mais un traité pratique des méthodes à employer ; de façon à réfléchir à l'"avec quoi ? ", à montrer et à suggérer des pistes et des manières de faire, à encourager les initiatives, tout en donnant l'occasion de penser concrètement les programmes, les problématiques, les épistémologies. Parce que l'histoire animale est entendue non comme une discipline mais comme un dynamisme dans le temps et l'espace, d'hier et d'aujourd'hui, ce livre s'adresse aux archéologues et aux historiens, tout autant qu'aux géographes, aux littéraires, aux ethnologues, aux sociologues, aux philosophes, ou encore aux paléogénéticiens, aux éthologues et aux vétérinaires. Et aux passionnés d'animaux. Contributions de : Eric Baratay, Nicolas Baron, Corinne Beck, Farid Benhammou, Clotilde Boitard, Christophe Chandezon, Jérémy Clément, Martine Clouzot, Marie-Amélie Forin-Wiart, Fabrice Guizard, Michel Jourde, Florent Kohler, Michel Kreutzer, Augustin Lesage, Rémi Luglia, Ludovic Orlando, Emmanuel Porte,Violette Pouillard et Flora Souchard.

09/2019

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Policiers historiques

Topographie de la terreur

Gerhard Lenz, commissaire à la KriPo à Berlin, doit enquêter sur une série d'assassinats dont les mises en scène semblent ritualisées. Une investigation qui le conduira dans le dédale des administrations du Reich et lui fera découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse gardé secret par les autorités... Un commissaire du Reich se dresse face à l'hydre nazie Berlin 1943. Après la défaite de Stalingrad, le régime nazi a décrété la guerre totale et s'est engagé dans une logique de répression sans bornes. Dans cette atmosphère délétère, Gerhard Lenz, commissaire à la Kriminal Polizei, ne doit son maintien au sein de la " Kripo " qu'à ses distinctions obtenues lors de la Première Guerre mondiale et à ses états de service d'avant l'avènement du nazisme. Mais, de fragile, sa position devient intenable quand Flora, la jeune Juive qu'il aime, lui annonce qu'elle attend un enfant de lui. Occupé à assurer la clandestinité de la jeune femme, il est amené à enquêter sur l'assassinat d'un psychiatre membre du NSDAP retrouvé chez lui dans une mise en scène ritualisée. Ce sera l'occasion pour lui de découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse gardé secret par les autorités et de mettre à l'épreuve son courage dont jusqu'alors il se considérait dépourvu face au nazisme. Car, au fil de cette enquête qui le conduira dans le dédale des administrations de la mort et sur les traces des clandestins survivant encore à Berlin, il finira par éprouver de la sympathie pour l'assassin, une faiblesse qui pourrait causer sa propre perte. Surtout après la découverte d'un deuxième assassinat, manifestement perpétré par le même auteur. S'engage alors une course contre la montre qui pourrait non seulement lui coûter la vie, mais également celle de ceux qu'il aime.

01/2023

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Littérature française

Adikou

Elle sait à peine prononcer son nom, Adikou, que la narratrice décrit tour à tour comme un lézard et comme un vautour, un double et une étrangère. Sa lignée est floue, son histoire familiale trouble. Pourtant le monde entier voudrait qu'elle donne son origine, coche noire, ou blanche, ou bien fifty-fifty. Qu'elle accepte de se ranger. Alors, un lourd jour d'été, Adikou n'y tient plus. Elle s'échappe, prend la route du Togo, pays du père dont elle sait si peu de choses, et la narratrice n'a d'autre choix que de la suivre. C'est un départ qui fait écho à d'autres : une dégringolade du Nord vers le Sud des Etats-Unis lors d'un séjour d'étude, une tentative de retour à la source avec une ONG humanitaire. Mais cette fois-ci, elle est décidée à y séjourner aussi longtemps qu'il faudra pour trouver quelque chose d'elle-même. Un nom, une famille, une trace, une présence. Ou peut-être simplement un air plus respirable. Lomé ne sera qu'un début, un avant-goût moite et poussiéreux d'avancées vers des zones toujours plus mouvantes. Territoires intérieurs, qui la renvoient vers son insoluble lien au métissage. Territoires familiaux et géographiques, en quête des origines d'un père qui a depuis longtemps fui son pays. Territoires historiques marqués par l'esclavage puis la colonisation. Dans ce road trip initiatique, l'identité est une affaire d'interstices, de miroirs brisés et de parentés inventées - et la littérature son territoire d'affirmation. Un premier roman dans lequel l'appartenance s'exprime dans sa complexité et à travers une langue puissante, charnelle, à la fois âpre et douce, intérieure et comme à distance d'un " soi " introuvable. Une voix qui va compter.

01/2024

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Rome

Les larmes de Rome. Le pouvoir de pleurer dans l'Antiquité

La version poche d'un ouvrage devenu référence. Dans la Rome antique, les larmes étaient même un adjuvant du politique, l'arme des orateurs et le moyen de se distinguer du vulgaire. Une originale plongée dans la société de conquérants impitoyables, mais sentimentaux ! Aussi surprenant que cela puisse paraître, les larmes coulent en abondance chez les Romains. Les empereurs, le peuple, les sénateurs, les soldats pleurent. Débats publics, procès ou ambassades, tout est prétexte aux déversements d'émotions. Plus que les Grecs, déjà grands pleureurs, les Romains ont la larme facile. La variété du vocabulaire latin vient l'attester. Les verbes flere, deflere, lacrimare, deplorare, complorare, gemere, lugere, complangere, plangere, queri, désignent tous l'action de pleurer, de se lamenter, parfois de manière bruyante et spectaculaire, gestes à l'appui : on se frappe la poitrine, on lacère ses vêtements, on griffe son visage, on se roule par terre. Les Romains s'épuisent à pleurer, leurs yeux s'y abîment. Souvent dépeints en conquérants impitoyables (ce qu'ils étaient), les Romains sont trop rarement montrés dans leurs moments de fragilité ou d'égarement. Les Romains construisent des routes, des ponts et des villes, ils bâtissent un Empire, mais ne s'abaissent pas à pleurer, pense-t-on. Leur mauvaise réputation de rudesse a jusque-là découragé toute enquête générale sur leurs larmes, là où les lamentations des héros grecs ont déjà fait couler beaucoup d'encre. Dans cette histoire inversée de la force romaine, il faut accepter de ne pas s'y reconnaître, de perdre pied. Les comportements sociaux des Romains, souvent ponctués de larmes, nous dépaysent. Le parcours que propose ce livre est ainsi celui d'un paradoxe : saisir l'étrangeté de ces larmes d'hier si semblables aux nôtres, c'est aussi comprendre qu'elles n'ont pourtant rien de celles d'aujourd'hui.

12/2023

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Essais généraux

A l'aube de la 6e extinction. Comment habiter la terre

"Juillet 2019, il fait 42, 6 c° au parc Montsouris à Paris, dans le Languedoc on enregistre 46°c à l'ombre. C'est une fournaise. Quelques mois plus tard, des tempêtes de feu ravagent l'Australie et on s'émeut de voir la faune et la flore dévorées par les flammes. Ce fameux mois de juillet 2019 aura été le plus chaud enregistré sur terre depuis que les relevés météorologiques existent. Le réchauffement climatique n'est plus une hypothèse, c'est un fait vérifiable par tous : la banquise arctique a perdu 96% de sa surface en 35 ans, le permafrost, cette bande de gel qui ceinture le grand Nord, recule, et chaque année le niveau des océans montent un peu plus. Mais le climat et ses effets spectaculaires ne sont que la face la plus visible d'un bouleversement de bien plus grande ampleur qui concerne la vie elle-même. Au cours de sa longue existence, notre planète a connu plusieurs grandes crises majeures, qui, à chaque fois, ont transformé en profondeur le vivant et entraîné l'extinction de la majorité des espèces. Mais l'image d'Epinal qui montre un dinosaure regardant, l'oeil inquiet, une météorite s'écraser sur la terre et provoquer son extinction brutale est un mythe. Les crises de la biodiversité avancent masquées, en silence. Ces trente dernières années, un quart des oiseaux d'Europe ont disparu et pourtant nous n'avons pas marché sur des cadavres d'oiseaux le long des routes et des chemins. Aujourd'hui, tout laisse à penser que nous sommes à l'aube d'une sixième extinction qui arrive à une vitesse foudroyante : on estime que 500 000 à un million d'espèces sont en train de décliner et que d'ici quelques décennies elles pourraient s'éteindre. L'homme et sa consommation sans cesse croissante d'espace et d'énergie en est la première cause. Si rien n'est fait, cette nouvelle crise majeure de la biodiversité aura bien lieu, et l'humanité, dont la survie et la prospérité dépendent de l'équilibre de des écosystèmes, pourrait elle aussi disparaître". Bruno DavidPlus qu'un cri d'alarme, Il n'y a pas de planète B est un plaidoyer pour le vivant sous toutes ses formes et un guide pratique, à hauteur d'homme, pour éviter le naufrage, posant ainsi les jalons d'une éthique pour la planète, sans moralisme ni culpabilisation. Est-il trop tard ou pouvons-nous éviter le pire ? la réponse est entre nos mains.

03/2022

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Dictionnaire français

Le bouquin des dictons

Dans son sens littéral, le mot "dicton" vient de ce qui se dit, le "dit-on". Cette forme brève n'a pas, comme le proverbe, une valeur morale ou éducative. Empreints depuis l'origine de superstitions et de croyances populaires, les dictons ont servi aux hommes de repères dans leur rapport à l'univers et à leur propre destinée. Fruits de leur imagination et de leur sagesse, ils ont été pour eux autant de moyens de se situer dans le temps et dans l'espace. Nés aux environs de l'an mil, transmis tout d'abord par la tradition orale avant d'être diffusés par les almanachs, ils accompagnent les fêtes relieuses, illustrent l'histoire réelle ou imaginaire de chacun des saints du calendrier dont on espère la protection ; ils suivent les mouvements de la nature, la vie de la flore et de la faune ; ils aident les paysans à prévoir le temps, à s'adapter au rythme des saisons, à se prémunir des maladies - des maux de dents à l'épilepsie ; ils offrent autant de conseils ou de recommandations pour l'alimentation, l'hygiène et la santé. Ils servent à mieux comprendre et interpréter les phénomènes météorologiques et à percer les secrets de l'univers, souvent perçus comme menaçants et incontrôlables. Les dictons ont aussi vocation à illustrer les modes de vie, les manifestations organiques, les façons de se nourrir, de se vêtir et de se comporter. Ils parlent, d'une manière souvent crue et imagée, d'amour et de sensualité, de sexualité, de débauche et de plaisir. Ils jalonnent ainsi chaque étape de l'existence, de la naissance à la mort. "Le dicton permet de dire tout en n'engageant rien, pour le plaisir de parler, écrit Agnès Pierron dans sa préface. Il fait jaillir l'étincelle du banal. Par son existence même, le dicton proclame son autonomie. Il circule comme un électron libre, intouchable". Conçu en trois parties - le calendrier, la nature, l'homme -, ce recueil offre un large répertoire des dictons se rapportant aux thèmes qui les ont inspirés. Chacune de ces parties propose un éventail d'entrées auxquelles sont associées ces expressions, accompagnées d'explications et d'anecdotes historiques. L'ouvrage permet de découvrir, au jour le jour et sur tous les sujets touchant directement à la vie des hommes, toute la richesse d'un patrimoine linguistique dans lequel l'humour, la fantaisie, la frivolité tiennent une large place, lui conservant par là-même une fraîcheur et une vitalité inépuisables.

11/2013

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Beaux arts

Les fleurs. Par les grands maîtres de l'estampe japonaise

Ce coffret met à l'honneur le thème des fleurs, et plus généralement de la nature, si importants dans l'art japonais, à travers une sélection des plus célèbres estampes du genre ancestral du kachô-ga, ces " images de fleurs et d'animaux " , de l'époque d'Hokusai au début du xxe siècle. Dès le début du xixe siècle, face à la politique d'isolationnisme du pays, les Japonais aspirent à plus de liberté, et trouvent dans la nature une échappatoire à la claustration ambiante et à l'asphyxie qui les menace à terme. Renouer avec la nature, écouter le rythme des saisons, admirer les fleurs de pruniers ou de cerisiers, goûter la fraîcheur du soir, contempler les premières neiges, ou surprendre l'envol des grues ou des oies sauvages sont autant d'occasions de longs voyages ou de simples promenades. Hokusai et Hiroshige saisissent cette évolution de la société japonaise, qu'ils transcendent dans leurs magnifiques estampes de fleurs. Conjuguant réalisme et spiritualité, observation directe et interprétation tout empreinte de shintoïsme et de bouddhisme, Hokusai (1760-1849), et Hiroshige (1797-1858) portent à sa perfection la représentation d'une nature magnifiée. Partant tous deux de l'observation de la faune et de la flore, ils en expriment, par des styles différents, la permanence et l'état d'éternel recommencement, en même temps que le caractère fragile et éphémère. Aucun grand maître de l'estampe n'a capturé aussi bien l'âme de la nature japonaise qu'Hokusai. Pour Edmond de Goncourt, c'est " le peintre universel qui, avec le dessin le plus vivant, a reproduit l'homme, la femme, l'oiseau, le poisson, l'arbre, la fleur, le brin d'herbe [... ] qui a fait entrer, en son oeuvre, l'humanité entière de son pays " . Ces deux grands noms de l'estampe vont inspirer nombre d'artistes, ceux notamment du mouvement shin-hanga (" nouvelles gravures "), tels Imao Keinen (1845-1924) ou Ohara Koson (1877-1945), qui vont à leur tour célébrer les fleurs et la nature, et se passionner pour leurs plus infimes variations, puisant dans leurs formes et leurs textures une formidable source d'inspiration graphique Cette sélection des plus belles estampes dédiées aux fleurs ne se veut pas simplement descriptive mais elle révèle comment les artistes les rêvent, les fantasment et leur donnent une force symbolique propre. Les fleurs deviennent ainsi l'expression des émotions, mais aussi celle d'un rapport profond avec la nature, plus que jamais au coeur des questionnements actuels.

05/2019

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Littérature étrangère

Benoni

Benoni est le premier volet d'un dyptique qui tient une place à part dans l'oeuvre de Knut Hamsun. Sans doute y retrouve-t-on la grande nature du Nordland, ses forêts, sa faune et sa flore, la mer, les nuits translucides de ses étés, la pesanteur de ses journées d'hiver ; de même y renoue-t-on connaissance avec un type d'analyse psychologique qui a fait école depuis, où tout n'est que suggéré par approches de biais, demi-teintes, gestes ébauchés et retenus, élans du coeur arrêtés d'une parole. Cependant, Knut Hamsun y aborde de front, pour la première fois, ce qui deviendra une des préoccupations majeures de toute son oeuvre, un des problèmes essentiels aussi de la société scandinave : l'affrontement entre une culture rurale traditionnelle avec son éthique et ses valeurs typiques, et le monde de la ville, le capitalisme, l'argent. Autour de Mack de Sirilund gravite un microcosme qui accuse fortement le contrecoup de cet antagonisme : l'argent, nouveau maître, fustige insolemment parvenus aussi bien que mainteneurs de traditions, sans que l'on sente percer encore l'option résolument conservatrice que Knut Hamsun adoptera un jour. En second lieu, si l'amour joue, ici comme dans les autres romans hamsuniens, un rôle de premier plan, c'est en un camaïeu de gris qui a quelque chose de poignant dans son mélancolique bilan d'échecs et de ratés : Benoni et Rosa, Svend et Ellen, Nikolaï et Rosa font tour à tour l'expérience navrante de l'impossibilité d'aimer et d'être aimé sans retour. Violence ou timidité, cynisme ou naïveté, mépris ou sensualité, rien ne paraît devoir triompher d'obstacles insurmontables jamais dits, qui font de ce livre un lamento pudique et feutré. Enfin, en bon Scandinave conscient des très lointains tropismes de son peuple, Hamsun a mis en scène ici, plus clairement que nulle part ailleurs, le seul vrai personnage de son oeuvre, ce Destin inexorable et fantasque qui se plaît cruellement à flétrir les corps comme il ride les coeurs. Régis Boyer Né en 1859 en Norvège, Knut Hamsun était fils de paysans et autodidacte. Ses premiers écrits passèrent inaperçus, et il dut émigrer aux Etats-Unis. Peu après son retour, en 1890. la Faim lui apporta la célébrité. De nombreux romans suivirent. Benoni, et Rosa, le second volet du dyptique, ont été publiés en Norvège en 1908. Knut Hamsun obtint le Prix Nobel en 1920. Son talent s'est exprimé également à travers des récits de voyages, contes, nouvelles et pièces de théâtre. Il est décédé en 1952.

06/1980

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Littérature étrangère

L'île aux paons

Au milieu de la Havel, cette rivière qui coule à l'ouest de Berlin, se dresse l'île aux Paons. C'est là que les visiteurs qui décident de fouler cette terre pleine de mystères peuvent croiser Marie, la demoiselle du château, née à l'aube du XIXème siècle. Les années passent mais ni Marie ni son frère Christian ne grandissent ; dans l'ombre des hauts fonctionnaires et du jardiner de la cour, ces deux nains vivent au rythme des événements qui touchent le royaume de Prusse. Les guerres napoléoniennes sont terminées, l'île aux Paons est resplendissante. On y cultive des fleurs, des cerises, des fraises, on y entretient une pépinière, et l'on commence à y planter des figuiers et des framboisiers. On installe également une somptueuse palmeraie chauffée, puis une ménagerie. Au gré des expéditions royales et scientifiques, des animaux exotiques débarquent sur l'île ainsi que de nombreuses curiosités : aux paons s'ajoutent des kangourous, des fauves, des pachydermes, des élans, des marmottes, des lamas, mais aussi un géant boiteux et un jeune sauvage des îles Sandwich, l'architecte Schenkel et le paysagiste Lenné, des scientifiques, des artistes qui se mêlent à la faune et la flore. Marie, quant à elle, apprend à vivre malgré les regards étonnés et parfois malveillants des nouveaux venus. Se réfugiant un temps dans une relation incestueuse avec Christian, elle tombe amoureuse de Gustav, le neveu du jardinier de la cour. Leur relation est trop difficile à assumer pour Gustav qui n'a pas le courage d'accepter ses sentiments pour une naine ; mais Marie tombe enceinte. Elle refuse que le père du bébé approche son fils, c'était sans compter sur la méchanceté de Gustav qui revient pour récupérer l'enfant et l'éloigner de sa mère, au moment où l'île - victime de la folie et de l'indifférence cynique de son roi - sombre peu à peu dans le délabrement. Restée seule en ces lieux où ne passent plus que de rares visiteurs, hantée par les souvenirs de son fils disparu et de son frère assassiné, Marie tente alors de faire perdurer le mythe de cette terre fantasque en attendant la mort... C'est avec beaucoup de grâce que Thomas Hettche nous fait découvrir la mystérieuse île aux Paons, ses habitants et les secrets qu'elle protège. D'une plume délicate il donne vie à d'extraordinaires personnages confrontés à la passion, la différence et la violence de l'histoire.

02/2017

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Anglais apprentissage

Figures de la décomposition familiale dans le roman contemporain américain

Pendant deux décennies, celle qui clôturait le vingtième siècle et celle qui ouvrait le second millénaire, Jonathan Franzen (1959-), Jeffrey Eugenides (1960-), Rick Moody (1961-), David Foster Wallace (1962-2008) et Jonathan Lethem (1964-) ont formé une nouvelle génération d'écrivains parfois qualifiée de "fabuleuse" et animé l'une des scènes littéraires américaines les plus stimulantes. Amis, anciens étudiants de la même université, publiés dans les mêmes revues ou maisons d'éditions, ils ont comme composé une famille intellectuelle et artistique tout en manifestant un intérêt commun pour les "structures familiales" que Roland Barthes jugeait "solidaires des formes narratives". Leurs oeuvres majeures, The Corrections (2001), Middlesex (2002) Purple America (1999) Infinite Jest (1996) et The Fortress of Solitude (2003) ont accompagné la déconstruction de la famille occidentale traditionnelle et l'intranquillité qu'ont pu générer ces bouleversements. Romans de l'inceste et de l'hermaphrodisme, de l'impossible rituel familial, du père mort et de la mère malade, du suicide parental, de l'absence ou de la condition d'orphelin, ils ont tous foré dans une veine tragique pour signifier les désoeuvrements inédits de l'homme contemporain, bien souvent post-hamletien. Nourris de culture et de musique populaires, héritiers du postmodernisme métafictionnel, cultivant un penchant pour l'ironie et les procédés parodiques, ces écrivains ont toutefois tempéré la représentation d'une défamiliarisation trop inquiétante par des effets comiques, proches de la bande dessinée et du dessin animé. Dotant leurs récits d'une facture familière, accueillante voire même hospitalière, ils espéraient ainsi, comme l'écrivait David Foster Wallace, et malgré son suicide en 2008, "chanter pour la génération future" et la préserver ainsi des désenchantements de leur propre "génération perdue"

02/2018

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Littérature française

Françoise en dernier

Françoise a dix-sept ans à l'été 1997 et elle va où elle veut. Elle fait comme bon lui semble. Elle a volé pour la première fois à neuf ans et ne s'est plus arrêtée. Elle vole parce qu'elle le peut. Toutes sortes de choses, une sloche dans un dépanneur, des bombes aérosol pour taguer les wagons de train dans la gare de triage, où elle entre par un trou dans la clôture. Parfois, quand elle est seule, explorant une maison qu'elle squatte alors que ses propriétaires sont en vacances, elle repense au renard enragé qui a mordu son frère et lui est passé entre les jambes sans la blesser. L'édition d'avril 1963 du magazine Life raconte l'épreuve d'Helen Klaben et de Ralph Flores dans les forêts du Yukon, là où ils ont survécu quarante-neuf jours avant d'être secourus in extremis. Françoise l'a trouvée au salon de coiffure du coin. C'est la plus belle chose qu'elle possède. Un matin, sa truelle dans son sac à dos et une chanson de Banlieue Rouge en tête, elle met les voiles. Elle connaît le reportage par coeur, mais, maintenant, elle veut savoir ce qu'a véritablement ressenti Helen Klaben quand l'avion où elle avait pris place a commencé sa descente incontrôlée vers la cime des épinettes noires. Françoise en dernier est l'histoire d'une jeune femme qui refuse de se faire dicter la voie à suivre, même si elle sait qu'elle ne regarde pas toujours dans la bonne direction. C'est un voyage en autostop, en train, à pied, qu'elle entreprend le sourire en coin, les canines aiguisées et un feutre noir dans la poche de son jeans, pour signer son nom, pour laisser des traces. On part toujours à la recherche de quelqu'un, pas nécessairement de quelqu'un d'autre.

03/2020

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Littérature française

Camus l'archipel. Ressac sur Patmos

Ami lecteur, ces quatre ou cinq dialogues vont-ils mettre un terme a? mon oeuvre ? Celle-ci de?passe aujourd'hui une trentaine de volumes. Ma plume s'acharnera-t-elle a? de?border un chiffre qui pour- rait clore toute une vie – la mienne ? Je vais laisser faire cette plume, ce pre?cieux outil. Car si je me penche sur ce tsunami charriant l'encre du rhapsode, je retrouve les lieux et les e?poques ou? l'e?norme vague a e?te? conc?ue. Les textes ont e?te? e?crits, soit a? Oran, soit a? Rabat et Casablanca, au diapason des personnages qui les hantaient. Lorsque j'ai quitte? ces rivages pour m'e?tablir a? Nice, ma plume a poursuivi son travail d'entrailles a? la mode du Maghreb, puis elle a entame? les oeuvres d'un versant supple?mentaire–oeuvres dont le de?cor a e?te? Paris. A part Louis XIV et la Reine Christine (Greta Garbo) qui, tels des spectres, se tiraient d'une immense tapisserie surplombant mon lit, les personnages n'en e?taient pas moins originaires du Maghreb : Pieds-noirs, Oraniens, depuis les Aure?s jusqu'au De?troit – jusqu'aux ergs mouvants du de?sert. Un de?tail, cependant : a? Paris, ma plume rencontrait bien moins de Parisiens que d'Africains–cette fois elle se laissait caresser par l'argot, surtout quant a? l'accent ou le de?bit. Pour le fond, il s'agissait surtout de donner une vieille fesse?e a? ceux qui avaient jadis complote? contre moi – autant les assassins patente?s de l'e?poque coloniale que les jaloux litte?raires, assoiffe?s des lauriers qui ne m'ont pourtant jamais coiffe?. Cette petite revanche, ce knout miniature, parfaitement justifie?s, me permettaient une migration qui, sur la Co?te d'Azur, me donnait l'illusion de me trouver chez moi, en Afrique, dans mon royaume. J'y suis donc, et j'y reste...

10/2020

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Sciences de la terre et de la

Croiser les sciences pour lire les animaux

Plus aucune science ne peut penser les animaux à elle seule, ni prétendre pouvoir faire le tour de la question : pour mieux lire les animaux, il faut croiser les sciences. C'est devenu une évidence entre les différentes sciences de la nature, où des croisements ont déjà donné naissance à des hybrides devenus disciplines à part entière, telle l'écologie comportementale ; c'est aussi vrai entre les sciences humaines, qui ont investi, depuis quelques décennies, le versant humain des relations avec les animaux. Cet ouvrage propose un troisième croisement, novateur ; difficile, car peu pensé, peu usité, entre les sciences dites "de la nature" et les sciences dites "humaines". Il s'agit de montrer que les questions, les concepts et les méthodes de ces dernières peuvent apporter beaucoup à la connaissance des animaux eux-mêmes, à l'étude de leurs capacités qui sont de plus en plus reconnues comme étant riches et complexes. Il y a profit - et donc un besoin - à croiser les sciences de la vie - génétique, physiologie, éthologie, écologie, neurosciences - avec les sciences de l'homme - archéozoologie, histoire de l'art, histoire, littérature, anthropologie, sociologie, ethnologie - pour décrypter ; saisir et penser davantage les animaux - en somme, passer sur le versant animal. Rassemblant des spécialistes de ces disciplines, ce livre s'adresse aux archéologues, aux historiens, aux géographes, aux littéraires, aux anthropologues, aux sociologues, aux philosophes, comme aux généticiens, aux zoologues, aux éthologues, aux écologues, aux vétérinaires. Et aux passionnés d'animaux. Contributions de : Eric Baratay, Nicolas Baron, Alain Boissy, Clotilde Boitard, Dalila Bovet, Christophe Chandezon, Jérémy Clément, Martine Clouzot, Hossein Davoudi, Fabienne Delfour, Antoine Fages, Armelle Fémelat, Fabrice Guizard, Michel Jourde, Florent Kohler Michel Kreutzer, Nicolas Lainé, Gérard Lebouchec Augustin Lesage, Sophie Lumineau, Matthias Macé, Marjan Mashkour, Nelly Ménard, Fatemeh Azadeh Mohaseb, Ludovic Orlando, Emmanuel Porte, Violette Pouillard, Patrice Régnier ; Hélène Roche, Ana S. Rodrigues, Flora Souchard, Jean Trinquiez Margaux Spruyt et François Vallat.

10/2020

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Littérature étrangère

Journal (1918-1920)

25 juillet 1920, Nelly Ptachkina tombait dans la cascade du Dard, au pied du Mont-Blanc. Elle avait dix-sept ans et laissait un journal, édité ensuite par sa mère, dans les années 1920. Joseph Kessel en publia des extraits dans ses Souvenirs d'un commissaire rouge. Le Journal (1918-1920) recouvre la chronologie de la guerre civile depuis son déclenchement jusqu'aux débuts des conflits russo-polonais, lesquels entraîneront la guerre soviéto-polonaise. Mue essentiellement par la nécessité d'une introspection liée à la construction de sa personne, Nelly utilise ses notes pour rédiger de véritables "rapports" sur son état intérieur face à ces complexes bouleversements historiques. Elle ignore alors, mais plus pour très longtemps, que vivre et s'observer, pour elle, sera synonyme de se penser comme témoin historique. D'une maturité peu commune et d'une indépendance d'esprit absolue, Nelly, dont la personnalité est peu à peu façonnée par la présence constante de la mort et la perspective de la destruction du monde familier, reste cependant attachée à une Russie dont elle n'a pas encore compris ni accepté la disparition. Mais, face aux pogroms qui déchirent l'Ukraine et à l'explosion de la violence, l'émigration devient salut, même si c'est le coeur lourd qu'elle se sépare des paysages familiers. Images vues comme à travers le trou de la serrure, de façon parcellaire, fragmentée, floue: c'est ainsi que la révolution et la guerre civile apparaissent à un individu isolé, aux familles jetées dans la tourmente et, à plus forte raison, à une adolescente pensant son devenir dans un monde déstructuré. Mais l'acte de l'écriture implique une volonté magistrale : c'est de cette volonté que Nelly sera porteuse, érigeant la vie privée en acte de résistance et l'écriture de soi en un document contribuant à l'élaboration d'une micro-histoire du XXe siècle.

10/2011

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Informatique

L'intelligence artificielle pour les développeurs. Concepts et implémentations en Java, 2e édition

Ce livre sur l'Intelligence Artificielle s'adresse particulièrement aux développeurs et ne nécessite pas de connaissances mathématiques approfondies. Au fil des chapitres, l'auteur présente les principales techniques d'Intelligence Artificielle et, pour chacune d'elles, les inspirations, physiques voire mathématiques, puis les différents concepts et principes (sans entrer dans les détails mathématiques), avec des exemples et figures pour chacun de ceux-ci. Les domaines d'application sont Illustrés par des applications réelles et actuelles. Chaque chapitre contient un exemple d'implémentation générique, complété par une application pratique, développée en Java. Ces exemples de code étant génériques, ils sont facilement adaptables à de nombreuses applications Java 10, sans plugin extérieur. Les techniques d'Intelligence Artificielle décrites sont : - Les systèmes experts, permettant d'appliquer des règles pour prendre des décisions ou découvrir de nouvelles connaissances ; - La logique floue, permettant de contrôler des systèmes informatiques ou mécaniques de manière beaucoup plus souple que les programmes traditionnels ; - Les algorithmes de recherche de chemin, dont le A très utilisé dans les jeux vidéo pour trouver les meilleurs itinéraires ; - Les algorithmes génétiques utilisant la puissance de l'évolution pour apporter des solutions à des problèmes complexes ; - Les principales métaheuristiques, dont la recherche tabou, trouvant des optimums à des problèmes d'optimisation, avec ou sans contraintes ; - Les systèmes multi-agents, simulant des foules ou permettant des comportements émergents à partir de plusieurs agents très simples ; - Les réseaux de neurones (et le deep learning), capables de découvrir et de reconnaître des modèles dans des suites historiques, des images ou encore des données. Pour aider le lecteur à passer de la théorie à la pratique, l'auteur propose en téléchargement, sept projets Java (réalisés avec NetBeans), un par technique d'Intelligence Artificielle. Chaque projet contient un package générique et un ou plusieurs packages spécifiques à l'application proposée. Le livre se termine par une bibliographie, permettant au lecteur de trouver plus d'informations sur ces différentes techniques, une sitographie listant quelques articles présentant des applications réelles, une annexe et un index.

01/2019

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Enseignement primaire

Parés au décodage ! CP cycle 2. Fichier 2, d'apprentissage du code, Edition 2020

Conformes aux repères 2018 et développée par des orthophonistes spécialistes des difficultés d'apprentissage. Le Fichier 1 s'étend de la période 3 à la période 5 pour pour travailler les 4 domaines de compétence qui permettent l'accès à la lecture et à l'écriture : la reconnaissance des lettres, la conscience phonologique, le décodage et l'encodage. Une démarche progressive et identique dans toutes les leçons : - le repérage du graphème ; - le lien avec les activités de manipulation ; - le travail sur le phonème ; - le décodage et la lecture progressive de syllabes, de mots et de phrases ; - l'encodage et la production d'écrit ; - une activité ludique pour faire le lien avec les jeux de consolidation. Une temporalité différente La méthode s'articule en plusieurs temps, permettant de soutenir l'attention en évitant le décrochage attentionnel, et de placer l'élève au coeur d'une démarche d'apprentissage active avec : - des temps en classe entière, - des temps dédiés à la manipulation en autonomie, - des temps de travail individualisé sur fichier, - et un temps d'automatisation efficace au travers de petits jeux de groupe. La différenciation Elle constitue un élément-clé de la méthode et dans tous les supports proposés, trois niveaux de lecture sont systématiquement proposés : - le premier en police OpenDys ; - le deuxième avec une alternance de couleurs facilitant le déchiffrage syllabique ; - le troisième sans alternance de couleurs mais avec les lettres muettes grisées. Des évaluations régulières - A la fin de chaque période, un temps de révision est proposé afin de permettre aux enfants de consolider leurs acquis avant les congés scolaires. - On trouvera également à la fin de chaque période des textes différenciés. - Une page d'évaluation est proposée dans le guide du maître à la fin de chaque demi-période. - Une évaluation finale permet de clore l'année et de cerner précisément les compétences développées et le niveau de chaque élève.

06/2020