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Karl Kraus

Extraits

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Histoire et Philosophiesophie

L'âge d'or de l'empirisme logique. Vienne-Berlin-Prague 1929-1936 Textes de philosophie des sciences

Les premiers représentants de ce qu'il est aujourd'hui convenu d'appeler l'" empirisme logique " furent contemporains des bouleversements scientifiques du début du XXe siècle. Ils en tirèrent la conviction que la philosophie ne peut pas être une discipline autonome traitant de questions éternelles et qu'elle doit travailler en étroite liaison avec les savoirs positifs. Aussi abandonnèrent-ils la posture du penseur solitaire pour privilégier les échanges et la réflexion collective, favorisée par la constitution de groupes comme le Cercle de Vienne ou la Société de philosophie empirique de Berlin. Cependant, contrairement à ce que peuvent laisser penser certaines présentations réductrices, les empiristes logiques n'ont jamais constitué une école ni professé une doctrine commune et ils eurent même parfois entre eux les controverses les plus vives. Les textes ici réunis - inédits en français pour la plupart - furent rédigés par Philipp Frank, Hans Reichenbach, Otto Neurath, Rudolf Carnap, Moritz Schlick, Herbert Feigl, Albert Blumberg et Carl Hempel, auteurs qui diffèrent les uns des autres tant par leur style que par les positions qu'ils défendent. Ces textes témoignent de la richesse d'un mouvement dont on redécouvre aujourd'hui l'actualité et la pertinence pour les débats philosophiques contemporains et qui connut son âge d'or entre 1929 - date de la publication du Manifeste du Cercle de Vienne - et la veille de la Seconde Guerre mondiale.

05/2006

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Musique, danse

So Much Things to Say. L'histoire orale de Bob Marley

Le livre de référence sur Bob Marley, l'icône de la Jamaïque et du reggae, l'une des personnalités les plus influentes du XXe siècle. Elevé dans une campagne profonde par un grand-père myalman, un guérisseur charismatique, puis dans les bidonvilles de Kingston, enfant rejeté par les gamins de son quartier et par sa famille, Marley, auteur de chansons qui ont inspiré des millions de personnes, est devenu la première star universelle issue d'un pays du tiers-monde. So Much Things to Say n'est pas une biographie musicale classique mais un projet original et audacieux qui raconte Marley comme nul autre ne l'avait encore fait : à travers les yeux et les mots de ceux qui l'ont le mieux connu. Roger Steffens, qui a voyagé avec les Wailers et connu Bob Marley, a interviewé pendant quarante ans plus de soixante-dix de ses proches, dont beaucoup se livrent ici pour la première fois. La vie de l'artiste est racontée chronologiquement à travers les récits et témoignages mêlés de sa mère Cedella Booker, de ses amis musiciens Peter Tosh, Bunny Wailer, Tyrone Downie, Junior Marvin ou encore Earl " Wya " Lindo, des producteurs Chris Blackwell et Coxsone Dodd, de ses enfants Ziggy et Stephen, de Rita son épouse, et surtout de son grand amour Cindy Breakspeare, Miss Monde 1976.

10/2018

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Suspense romantique

Dernière chance

Lorsque la justice n'a plus rien à vous offrir, tournez-vous vers la Dernière Chance. Après treize années de service dans la Dernière Chance, l'agent Marlon Walker pensait avoir tout vu... ou presque. Car lorsque le fils du Haut-Commissaire est assassiné après avoir été violemment besogné dans les toilettes d'un club des bas-fonds de la ville et que Marlon se retrouve avec Owen, le secrétaire de l'agence, pour enquêter, il sait que cette affaire risque bien d'être particulière. Et pour cause : Carl, ou plutôt Charalampos Pandrious, était un adepte du BDSM. De bien vilaines lettres pour Marlon qui, en plus d'avoir des préjugés longs comme le bras sur la question, n'y comprend finalement pas grand-chose. Heureusement, Owen, lui, semble plus renseigné sur le sujet. Et si Marlon et lui ne s'entendent pas, ce n'est pas une raison pour foutre en l'air la mission. Enfin, ce n'est pas que Marlon le juge inapte - quoique, ça se discute -, c'est juste que le gamin l'a toujours perturbé, et ce rapprochement forcé ne va rien arranger. Ou pas. Parce que ce n'est pas seulement Owen que Marlon va apprendre à découvrir, mais aussi une part de lui-même qu'il ignorait jusque-là.

12/2022

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Science-fiction

Lothar Blues

Seconde moitié du XXIe siècle. La mégapole de Bruxbourg, capitale d'une Europe qui semble riche et apaisée, exerce un pouvoir discret mais implacable. La production de robots, similis et quasis, a résolu la plupart des problèmes sociaux. Les humains ne travaillent que quelques heures par semaine. Pour ces travailleurs assistés, c'est la société des loisirs ; pour les chômeurs, la garantie d'une rente d'État ; pour les délinquants et les marginaux, la sanction du travail " solidaire ". Mais ce monde stable est à la veille d'éclater. Certains États aspirent à l'indépendance. Deux mouvements le déchirent : Karel Burr exige la suppression des robots, supposés aliéner l'homme ; Liesenstein réclame l'abolition du travail humain. Des excentriques veulent affranchir les similis et les quasis. Noura M'Salem, créateur d'environnements virtuels, déprimé, vient de retrouver son vieux robot, Lothar, qui fut son éducateur et devient son thérapeute. En sa compagnie, Noura tente de comprendre les raisons de la disparition volontaire de ses parents : son père, Eliah, narcopsychiatre, s'est fait recycler en 2047, et sa mère, Sarah, s'est réfugiée dans un monastère virtuel. Lothar Blues vient enrichir le cycle de l'auteur sur l'avenir européen qui comprend Le dormeur s'éveillera-t-il ?, L'Homme à rebours et Cette chère humanité (prix Apollo).

03/2008

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BD jeunesse

La Street Tome 1 : En mode bolide

Moi, c'est Carl, j'ai 11 ans. Dans la vie, y a ceux qui marchent et ceux qui courent. Moi, je roule : grâce à Bernard, mon fauteuil de warrior ! Avant, ma mère et moi, on vivait à la campagne. Elle me faisait cours à la maison et je me baladais dans les champs avec mon carnet à dessins, cool la vie, quoi. Mais c'est la grosse panique quand ma mère décide brusquement qu'on doit déménager ! On se retrouve dans un appart' à Paris avec Oumtiti, mon mouton apprivoisé. Au début, j'angoisse à l'idée de retourner au collège, de parler aux autres... La ville, ça me paraît trop trop hostile... Heureusement, très vite, je rencontre Miel et Orel. Eux aussi, ils roulent : en rollers et en skate ! On devient super potes, on trouve des baby-sitters pour promener mon mouton, et on découvre une planque géniale dans un hangar abandonné. Alors quand ma terreur de grand-mère débarque, et que le proprio à face de poire nous dénonce pour détention illégale de mouton, on ne se laisse pas faire : pas question de renoncer à notre vie de rêve ! Et à nous trois, malgré les parents qui nous collent un peu trop et les galères du collège, on devient vit... les rois de la Street !

02/2020

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Rêves

Le lexique amoureux de la psyché. Rêver pour mûrir. Tome 2 : Dictionnaire des images symboliques

Cet essai est un lexique composé de deux dictionnaires amoureux, le premier volume portant sur le langage de la psychologie des profondeurs et le second portant sur le langage de l'inconscient, tous deux permettant de comprendre une thérapie par l'imaginaire en action (TIA). Ce second volume est un outil simple et indispensable pour la compréhension des scénarios de rêves. Ainsi, un interprète pourra proposer au rêveur une version convaincante de la signification des interventions de son imaginaire. Avec ses 556 symboles regroupés en 25 catégories, ce volume permet d'interpréter de multiples scénarios rêvés par des patients de diverses cultures et de démontrer l'universalité de la symbolique de l'inconscient, prouvant aussi bien que l'emploi du lexique assure l'efficacité du protocole d'interprétation.Il en ressort clairement que l'effet recherché par tout rêve éveillé est d'accomplir l'une de ces unions de contraires dont Carl Gustav Jung nous a révélé l'importance pour l'individuation de chacun, c'est-à-dire sa maturation. Un patient n'est plus vu comme devant guérir d'une maladie mentale, mais comme devant mûrir en dépassant des blocages. Enfin, l'exploitation de la trame d'interprétation sur des rêves paradigmatiques illustre la pertinence de la thérapie par l'imaginaire en action, menant aux célèbres rêves de René Descartes et à "rêver pour mûri?".

03/2022

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Jeux

Le monde selon Final Fantasy. Le RPG japonais comme mythe moderne

En trente-cinq ans d'existence, Final Fantasy a su capturer l'imagination d'un public toujours plus large ; difficile pourtant d'en expliquer la raison. L'aventure du RPG japonais, dont la saga de Square Enix est sans nul doute le plus prestigieux ambassadeur, a décidément quelque chose de particulier dans le monde du jeu vidéo, et peut-être même celui de la fiction. Il n'est pas nécessaire de se focaliser sur les nombreux emprunts à la mythologie, ses dieux et ses bestiaires pour voir en Final Fantasy une énième tentative d'écrire le grand récit de l'humanité. Au travers des siècles, nous n'avons cessé de nous raconter l'homme dans toute sa complexité, en utilisant le récit comme la forme la plus à même de transmettre les idées les plus subtiles. Final Fantasy, en faisant briller ces éléments et structures universelles communes à bien des civilisations, nous raconte encore une fois à quel point l'existence elle-même a tout d'une fantaisie, que l'imagination est un langage exprimant une vérité qui, peut-être, nous dépasse, mais dont l'art se fait le canevas. A travers les travaux de Carl Gustav Jung, Joseph Campbell, Erich Neumann, Mircea Eliade ou encore Jordan Peterson, ce livre tâchera de faire émerger l'essence de Final Fantasy, qui est à certains égards, un récit mythologique moderne.

12/2022

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Economie

Les ondes longues du développement capitaliste. Une interprétation marxiste

Aboutissement de trente ans de recherche sur l'évolution du capitalisme comme forme de civilisation, cet ouvrage replace dans une perspective historique ses principales tendances économiques et sociales et ses relations avec les facteurs politiques. Il en analyse les différentes périodes et leurs fonctionnements spécifiques. alternance de phases expansives et phases récessives. Ernest Mandel introduit ici le concept novateur d'onde, plus exactement d'onde longue en lieu et place de celui de cycle. Un des éléments les plus importants de sa théorisation concerne les conditions de passage à une nouvelle phase expansive. Il traite, entre autres, de la dynamique du taux de profit. de la régulation du système. des révolutions technologiques et des cycles de la lutte des classes. Il y a. selon lui. une dialectique entre les facteurs objectifs du développement historique (les lois de l'économie) et les facteurs subjectifs (les mouvements sociaux, les secousses politiques. les révolutions) qui ont une relative autonomie. L'auteur nous propose une actualisation des travaux de Kart Marx en termes, non pas d'économie, mais bien de critique de l'économie politique qui s'organise autour de perspectives de rupture avec l'ordre/désordre du monde dominant. Dans sa postface, Michel Husson illustre les analyses de l'auteur à la lumière de la phase néolibérale actuelle du capitalisme.

11/2014

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Science-fiction

Il sera... Tome 6 : Face au Soleil

Ce sixième tome marque, notamment, le retour de la redoutable et tant redoutée Sandrila Robatiny. Mais également le retour des difficultés pour Bartol... En effet, ce dernier aura le malheur de faire la connaissance de Kall Mhoxxor, personnage le plus influent de Mercure, déterminé à obtenir ce qu'il veut de lui et dont les moyens semblent illimités pour arriver à ses fins. Notre héros parviendra-t-il à échapper à ce sinistre individu ? Avec une température oscillant entre -185 et + 430°C, ainsi qu'une atmosphère quasi inexistante, cette planète n'était déjà pas des plus accueillantes ! Les difficultés seront diverses pour Bartol. N'oublions pas qu'il est l'heure pour lui de prendre une décision : assumer son choix sentimental ou faire machine arrière. Cette situation n'a que trop duré... Que fera-t-il finalement ? Son courage sera-t-il à la hauteur de ses espérances ? Et en toile de fond, comme une question restée en suspend dans tous les esprits, ce que tout le monde attend : le prochain départ du gravitant Symbiose. Nombreux sont ceux qui ont manifesté l'envie de faire partie du voyage, mais combien pourront réellement partir ? Et quand ce fameux départ aura-t-il lieu ? Les questions restent nombreuses, mais... il s'agira surtout d'être là à temps !

12/2021

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Stratégie d'entreprise

Darwinisme numérique. De Clausewitz à la digitalisation des entreprises

Le monde change à un rythme rapide. Il offre un nombre infini d'opportunités - et de risques. En d'autres termes, il est devenu disruptif. Comment une entreprise peut-elle survivre, et même prospérer, au milieu de ces bouleversements ? Elles doivent avoir une stratégie gagnante pour obtenir un avantage concurrentiel et la capacité de la renouveler à mesure que l'environnement évolue. Pour cela, Naully Nicolas nous guide dans la compréhension de la transformation numérique à travers le prisme de l'histoire et en particulier avec le traité de stratégie militaire publié en 1832 et écrit par Carl von Clausewitz, "De la guerre". Clausewitz est un général prussien qui participe à la campagne de Russie en 1812 puis aux campagnes qui conduisent à la défaite finale de Napoléon à Waterloo. Son ouvrage est considéré par les experts militaires comme une base majeure de la théorie stratégique moderne. Ses idées restent largement enseignées dans les écoles militaires et sont, plus que jamais, une lecture essentielle pour tout leader dans le domaine du numérique. Naully explique comment y parvenir en se concentrant sur ces quatre éléments : Pourquoi les entreprises échouent-elles dans leur transformation numérique ? Comment les capacités organisationnelles et la culture doivent-elles évoluer ? Quelles sont les nouvelles compétences que les dirigeants doivent acquérir ? Quelles sont les opportunités disruptives que le numérique peut apporter ?

03/2022

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Philosophie

Ce que l'homme fait à l'homme. Essai sur le mal politique

Au XXe siècle, les "camps" où des Etats et des régimes politiques programmèrent l'anéantissement de l'homme ont révélé la "condition inhumaine". L'histoire a pris le visage non plus du destin, mais de la terreur. D'où la question : avons-nous vu surgir ici la figure exceptionnelle du mal, du mal dans une violence et une horreur sans précédent ? Ou bien avons-nous affaire ici, comme l'affirme Hannah Arendt, à la banalité du mal, tout simplement ? C'est de cette expression, dont le sens a été usé avant même d'avoir été compris, que part Myriam Revault d'Allonnes pour tenter d'approcher ce que l'homme peut faire à l'homme, c'est-à-dire la virtualité toujours présente du mal politique. Pour comprendre le présent de ce mal, il faut rouvrir le passé, remonter au mal radical selon Kant, revenir aussi au lien entre le tragique et la capacité d'institution politique chez Aristote, puis relire les Modernes : tels Hobbes et deux de ses grands commentateurs, Carl Schmitt et Leo Strauss. On trouvera dans cette lecture inédite, comme un fil conducteur, l'idée d'une humanité dénuée de toute prétention à l'innocence, d'une humanité rendue au mal de la liberté (de sa liberté) et donc à sa puissance d'agir.

09/1995

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Géopolitique

Les grands théoriciens de la géopolitique. 2e édition

Une histoire des idées géopolitiques par ses principaux théoriciens 3e édition mise à jour de ce manuel de préparation de concours (IEP, écoles de commerce, concours administratifs) Un ouvrage synthétique et complet La géopolitique a une histoire. Faite d'audaces théoriques et de vives controverses, celle-ci n'avait jamais été retracée dans son intégralité. C'est désormais chose faite grâce à cet ouvrage qui en dresse la généalogie intellectuelle en s'attachant à l'oeuvre de ceux qui, depuis les fondateurs (Ratzel, Mahan, Mackinder, Spykman) jusqu'aux auteurs les plus contemporains (Huntington, Nye, Lacoste, Luttwak), ont contribué à en infléchir le cours. C'est également l'occasion de mettre en lumière l'apport déterminant quoique largement ignoré d'auteurs comme Jean Gottmann ou Carl Schmitt, et d'introduire le lecteur francophone aux dernières tendances de la discipline (critical geopolitics anglo-saxonne). Plus qu'une simple galerie de portraits, c'est donc un véritable panorama critique de l'histoire des idées géopolitiques qui est ici proposé. Grâce à de nombreux extraits traduits pour la première fois en français, ce sont tous les concepts cruciaux de la discipline qui se trouvent explicités et mis en perspective : Heartland, Rimland, Lebensraum, Grossraum, etc. Il en ressort le visage inédit d'une discipline dont le foisonnement n'a d'égal que la diversité.

06/2024

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Policiers

Une aventure de Wilde et Chase : A la poursuite de l'Atlantide

Depuis la nuit des temps, la cité engloutie de l'Atlantide fascine les esprits. Nina Wilde, une jeune archéologue new-yorkaise, le sait mieux que personne : ses parents, morts en mission au Tibet, ont donné leur vie pour la trouver. Après des années de recherches, Nina est parvenue à localiser l'Atlantide. Hélas, elle est désavouée par ses pairs. Alors, quand le célèbre mécène Kristian Frost propose de financer son expédition, elle saisit sa chance. En compagnie d'Eddie Chase, un ancien agent des services secrets britanniques, et de la sublime Kari, la fille de Frost, elle s'embarque dans une folle aventure archéologique. Mais le sinistre Giovanni Qobras a juré de trouver l'Atlantide avant elle et de s'emparer du secret qu'elle recèle depuis plus de onze mille ans... Une course poursuite s'engage pour le salut de l'humanité. Ce secret, en effet, ne doit pas tomber entre de mauvaises mains... De l'Iran au Brésil, des fonds de l'océan aux sommets de l'Himalaya, la quête de l'Atlantide mène à tout. A la mort, à l'amour... aux mystères les mieux protégés ! Passionné de cinéma, notamment d'espionnage et d'aventure, Andy McDermott revisite les grands mythes de l'histoire. A la poursuite de l'Atlantide est le premier opus des aventures de Wilde et Chase.

04/2018

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Cinéma

24 heures chrono. Le choix du mal

En 24 heures toujours, Jack Bauer, qui travaille plus ou moins pour une unité anti-terroriste fictive, doit faire face aux pires menaces que l’Amérique a jamais connues – bombes nucléaires, armes biologiques, gaz innervant, guerre mondiale –, dans huit saisons qui sont huit « journées en enfer » et sur fond de conspirations au plus haut niveau. Ses méthodes sont contestables, son efficacité redoutable. Êtes-vous prêt, comme lui, à vous salir les mains ? Quel prix accepteriez-vous de payer pour sauver des milliers de personnes ? Torturer ? Tuer ? Ce qui est habituellement condamnable devient-il acceptable si les enjeux sont suffisamment élevés ? 24 heures chrono est un casse-tête moral, qui produit plus d’un dilemme par heure. Une série sur la sécurité nationale mais aussi une tragédie sur le sacrifice, des autres et de soi. Du temps réel à l’héroïsme, de l’urgence à l’état d’exception, du modèle christique aux questions éthiques, de la représentation de la justice à la dialectique de l’Empire et des barbares, du bon usage de la torture à la politique étrangère américaine, du marquis de Sade à Carl Schmitt, de la propagande au divertissement, ce livre montre que, loin d’être la caricature qu’on en fait souvent, cette série est une oeuvre riche qui renferme un message important sur le choix du mal.

08/2012

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Revues

Littératures N° 89/2023 : Géographie sensible

De Virgile aux plus récents ouvrages de David Bosc et de Jean-Yves Laurichesse, cet ouvrage offre une lecture de la sensibilité paysagère ouvrant largement l'empan géographique, temporel et culturel. Cet ouvrage offre un parcours écopoétique ouvrant largement l'empan géographique, temporel et culturel. Le paysage antique épousant les états d'âme successifs de Virgile ; Chateaubriand, Stendhal, Georges Sand et Fromentin sur leur terrain de chasse - au gibier, mais aussi et surtout aux savoirs et aux sensations ; Alphonse Karr en mystagogue du jardin ; Jeanne Bemer-Savan, Georges Saint-Clair et les héros de Bosco, tous sens ouverts aux stimuli de leur environnement dans une fusion quasi mystique ; Delteil construisant une très originale et sensible pensée "de Midi" aux accents orientaux ; Hemingway dérivant entre enfer et paradis sous les ciels cubains ; Romain Gary en précurseur de la conscience écologique ; les éloquentes voix équines chez Claude Simon et Jean Giono ; la Micheline d'Escarpit sur les pas de Thérèse Desqueyroux parmi les vignobles bordelais et les pins landais ; Michon sur ceux de Flaubert dans le vitrail de la cathédrale de Rouen ; la "poétique de la broussaille" de Gisèle Fournier ; David Bosc réinventant la Provence en la pimentant de japonisme ; et Jean-Yves Laurichesse, de paysages en tableaux et de tableaux en paysages : autant de belles traces à suivre au coeur du monde sensible.

03/2024

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Littérature anglo-saxonne

Le magicien

Une existence hors du commun adossée à une histoire familiale extraordinaire, une oeuvre littéraire majeure couronnée par le Prix Nobel, et la traversée de toutes les tragédies politiques de la première moitié du XXème siècle - voilà comment on pourrait résumer la vie de Thomas Mann en quelques mots. La prouesse du Magicien consiste à nous faire vivre de l'intérieur - comme seul le roman peut le faire - cette vie exceptionnelle. Thomas Mann naît dans une famille de riches bourgeois hanséatiques dont il fera le portrait dans Les Buddenbrook, son premier roman qui fut aussi son premier succès. Mais le déclin de sa famille tout autant que sa quête d'un ailleurs le mène à Munich, où il épouse la riche et fascinante Katia Pringsheim. Avec et grâce à elle, il construit patiemment une oeuvre protéiforme en même temps qu'un paravent de vie confortable qui le protège de ses démons : son attirance pour les hommes. Pour ses six enfants nés entre un voyage à Venise et un séjour dans un sanatorium - qui seront transposés dans La Mort à Venise et La Montagne magique - il restera à jamais ce magicien enfermé dans son bureau qu'il est interdit de déranger. Colm Tóibín raconte avec le même bonheur la naissance de quelques chefs-d'oeuvre de la littérature européenne que l'existence d'abord agitée, puis tragique, d'une grande famille, mais il excelle surtout dans l'évocation de la vie intérieure du romancier. Sa mue de grand bourgeois conservateur en intellectuel engagé face à la montée du nazisme, puis dans la douleur de l'exil, est dépeinte avec la même intensité que sa solitude et sa difficulté à être aimé. Heinrich, Klaus et Erika Mann, Christopher Isherwood, Bruno Walter, Alma Mahler et Franklin Delano Roosevelt peuplent la vie du grand écrivain et deviennent ici autant de personnages romanesques. Colm Tóibín entretisse tous ces fils littéraires, intimes, historiques et politiques dans une grande fresque qui se confond avec l'émouvant roman d'une vie : celle d'un génie littéraire et d'un homme seul qu'on appelait le magicien. Traduit de l'anglais (Irlande) par Anna Gibson

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Sciences politiques

L'espionne. Virginia Hall, une Américaine dans la guerre

Virginia Hall fait partie des héroïnes oubliées de la Seconde Guerre mondiale. Cette Américaine à la beauté envoûtante et au caractère rebelle fut l'une des plus grandes espionnes en France. La Gestapo de Lyon la considérait comme "l'agent allié le plus dangereux". Klaus Barbie aurait donné n'importe quoi pour mettre la main sur cette "garce"... Rien ne laissait présager un tel destin. Fille d'une riche famille de Baltimore, Virginia Hall est secrétaire dans les ambassades américaines durant les années 1930. Amputée de la jambe gauche à la suite d'un accident, elle se voit barrer l'entrée dans une carrière diplomatique. Elle démissionne de l'administration américaine lorsque la guerre se profile en Europe, préférant vivre sa vie. Alors que les États-Unis restent neutres, elle s'engage dans l'armée française peu avant la débâcle de juin 1940. Réfugiée à Londres, Virginia est recrutée par les services secrets britanniques (SOL). Elle est la première femme envoyée en France pour une longue mission d'espionnage. Officiellement, elle s'installe à Vichy et à Lyon comme reporter américaine. En réalité, elle prend contact avec la Résistance, transmet de précieux renseignements à Londres, organise des évasions spectaculaires, cache les agents de passage. Virginia, multipliant les fausses identités, devient le relais incontournable du SOE. Traquée par un agent double et par la Gestapo, elle échappe par miracle aux arrestations, traversant à pied les Pyrénées à la fin de 1942. Bien que se sachant "grillée", elle revient en France pour préparer le Jour J. Au printemps 1944, les services secrets américains (OSS) lui demandent d'organiser l'insurrection des maquis au centre de la France. Sous le nom de code de Diane, l'espionne se transforme en fermière, financière, opératrice radio, chef de commando. Virginia sera ensuite l'une des premières recrues féminines de la CIA, créée dans le contexte de la guerre froide. Elle décède en 1982, sans jamais avoir dit mot de ses exploits passés. Au terme d'une enquête menée aux États-Unis, en Angleterre et en France, l'histoire incroyable de Virginia Hall peut aujourd'hui être racontée. C'est le roman vrai d'une femme blessée et combative, plongée dans la tourmente.

10/2007

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Histoire de France

Les larmes de la rue des Rosiers

Rue des Rosiers : le quartier juif de Paris. Il remonte au Moyen Âge. À partir du XIXe siècle, beaucoup de juifs d'Europe de l'Est, fuyant l'antisémitisme, y ont posé leurs valises. Ils l'ont appelé le Pletzl, la " petite place ", en yiddish. Aujourd'hui, le Pletzl s'est " modernisé ". Mais ses murs n'ont oublié ni les joies du passé ni les malheurs endurés. Ils parlent pour peu qu'on sache les écouter. Comme parlent les anciens, dont les parents s'étaient enracinés sur ces quelques hectares parisiens. Avant-guerre, ils avaient connu un village chaleureux, avec ses odeurs de charcuterie, de fromage fermenté et de hareng mariné, ses paliers vétustes et surpeuplés, ses ateliers... L'Occupation leur a volé leur enfance, leur adolescence. Au 36, rue des Rosiers, le père de Suzanne Malamout, Joseph, ouvrier boulanger, venait de Russie, sa mère, Malka, de Roumanie. Ils furent assassinés à Auschwitz, ainsi que trois des cinq frères de Suzanne et ses deux soeurs. Des parents de Victor, Maurice et Régine Zynszajn, épiciers au 54, il ne reste que quelques lettres écrites à Drancy, avant leur départ pour une " destination inconnue ". Egalement déportés, le père de Léa Stryk-Zigelman, Salomon, maroquinier à domicile, 9, rue des Guillemites ; celui de Sarah Romen-Traube, Jacob, poissonnier sous le porche du 27, rue des Rosiers ; celui de Clément Lewkowicz, Hersz, boucher au numéro 12, arrêté avec sa fille, Rosette, 12 ans. Mordka, le père de Milo Adoner, disait à ses six enfants : " Il faut rester ensemble." Milo est le seul survivant de la rafle qui vida le 10-12, rue des Deux-Ponts, de sa cinquantaine de familles. Jacob, le père d'Alexandre Halaunbrenner, 25, rue des Rosiers, fut fusillé pour acte de résistance. Son frère, Léon, 14 ans, mourut en haute Silésie. Ses deux petites soeurs, Mina, 9 ans, et Claudine, 5 ans, furent raflées par Klaus Barbie, à Izieu...Des histoires dramatiques qui scellent un chapitre de l'Histoire de France. " Une description de la rue des Rosiers et des rues avoisinantes... bouleversante de vérité vécue et partagée ", écrit Elie Wiesel.

03/2010

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témoignages personnels

L'enfant d'Izieu

Le destin bouleversant d'un enfant rescapé de la maison d'Izieu " Ne viens pas avec moi, je ne suis plus ta mère, va avec cette femme ? ! ? " C'est ainsi que Tauba, jeune juive en fuite dans la France de 1943, sauve son enfant de la déportation dans le camp de Bergen-Belsen. Pétrifié, Samuel, alors âgé de six ans, suit l'inconnue et arrive, quelques jours plus tard, dans un centre d'entraide à Chambéry. Désespéré, complètement perdu, il est ensuite pris en charge par un homme qui le fait monter aux côtés d'un autre enfant dans une carriole accrochée derrière un vélo. Kilomètre après kilomètre, cet étrange équipage fend en silence le matin glacial, grimpe un col escarpé et, au cours de l'après-midi, parvient à la maison d'Izieu où Samuel, comme 44 autres enfants juifs persécutés, trouve refuge auprès de Sabine et Miron Zlatin. L'hiver est rude en ce mois de novembre 1943, et les jeunes pensionnaires traversent des jours difficiles. Pourtant, ils vont à l'école, fêtent Noël, écrivent des lettres à leurs parents pour ceux qui leso nt encore, dessinent et essayent tant bien que mal de vivre leur vie d'enfant. Mais le répit sera de courte durée : le 6 avril 1944, des hommes de la Gestapo mandatés par Klaus Barbie débarquent et raflent les petits. Tous seront déportés et gazés. Tous, sauf Samuel, que des voisins parisiens qui le connaissaient sont venus chercher à peine quelques semaines plus tôt. Miraculeusement rescapé, Samuel Pintel se fait une promesse : il n'oubliera jamais ces enfants assassinés. Il parlera d'eux. Son récit bouleversant raconte le quotidien d'un enfant juif pendant la guerre et perpétue le souvenir de cette maison d'Izieu, à jamais lieu de mémoire et symbole de la barbarie nazie. L'auteur Né en 1937, Samuel Pintel a exercé comme ingénieur dans le domaine spatial. Durant vingt-cinq ans, il a été secrétaire général de l'association Maison d'Izieu Mémorial des enfants juifs exterminés. Il est actuellement secrétaire général de l'amicale des Anciens Déportés de Bergen-Belsen et parcourt la France pour faire vivre la mémoire des enfants déportés.

03/2024

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Littérature française

Le testament Aulick

Alexandre Plainlevé est depuis son plus jeune âge passionné par l'Histoire et les traces laissées par les anciens vivants. Enfant, il adore mener des explorations dans le grenier de sa grand-mère et est particulièrement fasciné par tout ce qui est militaire. Devenu professeur d'Histoire, il tâche d'intéresser des classes parfois difficiles à sa matière en apportant lors de ses cours des objets du temps passé. A Montpellier, où il a été nommé après plusieurs années d'enseignement et un divorce express, il vit seul, peu ancré dans le temps présent, rédigeant quelques ouvrages pour un petit éditeur. Il chine chez les brocanteurs et notamment chez M. Licorne, un homme assez sauvage à qui il a donné ce sobriquet car sa boutique capharnaüm est encombrée de représentations sous toutes ses formes de l'animal fabuleux. Habituellement renfrogné, l'antiquaire adresse un jour la parole à Alexandre : il l'a vu parler de son livre à la télévision et le félicite d'avoir traité du problème de la responsabilité et de l'engagement en temps de guerre. Il lui soumet une énigme en lui montrant barrette de décorations allemandes de la Première Guerre mondiale qui comprend également une médaille russe impériale. Une aberration historique ! S'il en perce le secret, l'objet sera à lui. Extrêmement intrigué, Alexandre fait des recherches et découvre tout un épisode de la Première Guerre mondiale qu'il ignorait. M. Licorne lui offre alors la médaille qu'il lui avait promise et lui fait don également d'une bible et des photos faisant partie du même lot. Cette bible recèle des feuillets écrits de la main d'un Allemand emprisonné. Alexandre les soumet à une de ses collègues germaniste, Clara, et ils sont électrisés par ce qu'ils découvrent : une confession rédigée par un ancien officier devenu diplomate du IIIe Reich, à la veille de son exécution en 1946. Karl Aulick, soldat en 1914-1918 puis lieutenant d'Hitler, y déroule le parcours qui l'a mené dans un cachot de Budapest à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Au fur et à mesure de la traduction de ce testament, une histoire d'amour se noue entre les deux enseignants et d'autres secrets – à propos de Clara ou du mystérieux M. Licorne – viennent au jour…

11/2016

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Indiens

Sur la piste des Sioux

Le musée des Confluences présentera du 15 octobre 2021 au 28 août 2022 une exposition consacrée à l'image de l'Indien d'Amérique du Nord, intitulée "Sur la piste des Sioux" . A partir des premiers témoignages sur les différentes nations indiennes, rapportés par exemple par Théodore de Bry ou George Catlin, la figure de l'Indien fascine et nourrit un vaste imaginaire. Entre 1882 et 1912, William F. Cody, dit Buffalo Bill, figure mythique de "l'Ouest américain" , marque un tournant dans l'élaboration de cette figure avec la création d'une des premières tournées d'ampleur internationale, le Buffalo Bill's Wild West. Spectacle étonnant pour l'époque, William F. Cody et sa troupe composée d'Indiens Lakotas recréent des scènes de la vie des pionniers telles que la chasse au bison, l'attaque d'une diligence ou d'une cabane par les Indiens, ... Cette attraction populaire qui a sillonné toute l'Amérique du Nord et l'Europe de l'Est, fige ainsi pour près d'un siècle une image réductrice et "spectaculaire" du nord-amérindien. Cette vision de l'Indien "sauvage" , souvent barbare, est nourrie par une iconographie stéréotypée, diffusée en Europe mais également reprise par le cinéma et les studios d'Hollywood. Avec le temps, un nouveau regard sur les populations amérindiennes se pose et à partir des années 1970, on assiste à une inversion des valeurs. L'Indien incarne une forme d'humanité perdue, en phase avec son environnement. Ces visions fantasmées des populations amérindiennes, construites sur quelques clichés, sont explorées et interrogées dans cette exposition, elles se confrontent à l'histoire réelle de ces peuples sur le continent américain. L'exposition s'appuie sur une collection de costumes amérindiens exceptionnels, datant de la fin du 19e - début du 20e siècle, portés par les Indiens Lakotas qui accompagnaient Buffalo Bill dans ses tournées mondiales. Des peintures et des photographies d'Edward Sheriff Curtis, George Catlin, Karl Bodmer, Gertrude Käsebier, etc. seront présentées comme les premiers témoignages artistiques qui circulèrent en Europe. Une part importante de l'exposition sera également consacrée au cinéma, les westerns ayant largement contribués à diffuser et ancrer la représentation actuelle de l'Indien. Des coupures de presse, des chromolithographies et des jouets viendront aussi illustrer comment l'image de l'Indien s'est diffusée et popularisée. Enfin, quelques oeuvres amérindiennes contemporaines seront exposées proposant une réflexion sur cette image caricaturale véhiculée au fil du temps.

11/2021

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Indépendants

"C'est le Québec qui est né dans mon pays !". Carnet de rencontre d'Ani Kuni à Kiuna

"La vérité, c'est que je suis Québécoise, que ma famille habite leur territoire traditionnel depuis plus de 200 ans et, pourtant, je ne connais pratiquement rien d'eux et je n'en connais aucun. La vérité, c'est que j'ai honte de moi. Honte de nous". C'est au contact des Maoris de la Nouvelle-Zélande qu'Emanuelle Dufour réalise l'ampleur de son ignorance à l'égard des Premiers Peuples du Québec. A son retour, elle entreprend un long cheminement pour aller à la rencontre des réalités autochtones et entamer un dialogue plus que jamais nécessaire. Que révèlent le silence sur les pensionnats autochtones dans les manuels d'histoire et les clichés sur les "? Indiens ? " dans la culture populaire ? Comment a été vécue la crise d'Oka par les Autochtones ? Racontée à partir de sa propre expérience mais aussi celle de nombreux Autochtones et Allochtones, cette oeuvre polyphonique explore les legs de notre inconscient colonial et fait surgir des histoires trop longtemps restées dans l'ombre. "C'est le Québec qui est né dans mon pays ! " nous dit Anna Mapachee, afin de renverser le miroir de notre histoire coloniale. Si le racisme systémique façonne toujours la condition autochtone, ce carnet de rencontres témoigne aussi du travail entamé par les communautés pour se réapproprier leurs langues, leurs savoirs ancestraux et leurs identités, entre autres à l'Institution Kiuna d'Odanak, "une école faite pour nous autres" . Et vous, êtes-vous prêt. e. s à explorer votre partie de l'histoire ? Avec les témoignages et citations autorisés de Kim Angatookalook et Tristan André-Angatookalook, Michèle Audette, Terry Awashish, Eve Bastien, Lise Bastien, Louis-Xavier Bérubé, Marie-Eve Bordeleau, Jimmy-Angel Bossum, Marie-Pierre Bousquet, Sébastien Brodeur-Girard, Diane Cantin, Mikayla Cartwright, Kakwiranó : ron Cook, Emma Cuchio Antonio, Guillaume Dufour, Ellen Gabriel, Julie Gauthier, Claude Hamelin, Prudence Hannis, Sarah Hornblow, Paige Isaac, Institut Tshakapesh, Jacques Kurtness, Marcel Lalo, Léa Lefevre-Radelli, Pierre Lepage, Monica Lopez, Anna Mapachee, Lucie Martin, Pierre Martineau, Rita Mestokosho, Uapukun Mestokosho, Melissa Mollen Dupuis, Caroline Nepton Hotte, Jennifer O'Bomsawin, Annick Ottawa, Ghislain Picard, Murrray Sinclair, Geneviève Sioui, Louis-Karl Sioui-Picard, Lou Maïka Strauss et Martin Strauss, Jean-Yves Sylvestre, Myriam Thirnish, Pamela Rose Toulouse, Jacques Viens, Florent Vollant, Stanley Vollant et Xavier Vollant, Jesse Wente et plusieurs autres.

10/2021

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Jardinage

L'humeur paysagère

Quatre-vingt-dix jardins visités ou revisités, à Paris et en Ile-de-France, précédés de la remémoration d'une douzaine de paysages fondateurs ! Ceux-ci formant comme un voyage dans le passé depuis les jardins potagers d'une enfance ballottée entre la ville et la Bretagne, jusqu'aux grands paysages de l'Himalaya et du Japon en passant par les jardins italiens. L'ensemble est très éclectique. Les divers genres de jardins conçus depuis la Renaissance s'y trouvent tous présents, dans un choix personnel mais permettant de dresser un panorama des styles comme des idées. On peut suivre, dans un va-et-vient constant entre des lieux d'époques différentes, la relation changeante des hommes à la nature, pendant un peu plus de cinq siècles. Des parcs de châteaux, "classiques" ou "paysagers", à Fontainebleau, Chantilly, Versailles, Meudon, Sceaux, Saint-Cloud, Bagatelle, Ferrières, Boulogne..., des lieux uniques laissés par des hommes uniques, Chateaubriand ou Albert Kahn..., arpentés ou associés à des hommes aussi divers que Louis Franchet d'Espèrey et Karl Marx, Ingmar Bergman et Gaspar David Friedrich, Casanova et Sacha Guitry, des parcs et squares de Paris créés au XIXe siècle et tout le bazar du XXe, élégants jardins des années trente et cités-jardins, potagers de banlieue et "espaces verts" de grands ensembles..., jusqu'aux territoires végétaux les plus actuels, friches et coulées vertes dans les interstices ou jardins "partagés" dans les dents creuses de la ville. Aujourd'hui, on jardine à tout va pour se rassurer face à l'angoisse écologique. On fait semblant de sauver la planète en cultivant des carottes au pied de son immeuble. On programme de grands parcs urbains pour essayer d'être ensemble malgré une société du chacun pour soi. On fabrique des zones "naturelles" pour préserver des essences ou faire des classes de biologie pour citoyens ignorants. Ca part dans tous les sens, toutes les fonctions, toutes les formes. On s'y perd à coup sûr en essayant de résumer les cent dernières années sous une étiquette, comme on avait pu le faire pour les siècles précédents. Mais en mélangeant les époques, on fait de belles promenades, le corps et l'esprit surpris sans cesse par le côtoiement de l'héritage et de l'inclassable, et par la possibilité de penser notre époque en pensant ce qu'on a sous les yeux, que le constat soit tour à tour celui de la jubilation ou de l'accablement.

01/2015

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idéologie politique

Les éminences grises du nazisme

Nombreux sont ceux à avoir contribué, dans l'ombre des principaux représentants du nazisme, à l'ascension d'Hitler et au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Ces éminences grises ont été des artisans puissants des horreurs engendrées par le régime hitlérien. Dietrich Eckart a fait du premier parti nazi, groupuscule que l'on croyait sans grand avenir, une force de déstabilisation majeure de la république de Weimar, à constituer un programme politique, à donner à Hitler la possibilité de s'affirmer en tant que Führer. Otto Dietrich, secrétaire d'Etat à la propagande de 1937 à 1945, joua un rôle majeur dans le contrôle de la presse. Dans la gestion des affaires du parti, des revenus de ses journaux et maisons d'édition, Max Amann occupera des fonctions prépondérantes. Plus orienté vers les milieux de la finance et de l'industrie, Kurt von Schröder, financier de l'ombre du parti nazi et de la SS, sera présent aux heures cruciales de l'accession au pouvoir. Du côté des militaires, plusieurs officiers ont eu leur part au sein de la Reichswehr puis de la Wehrmacht : Walter von Reichenau, dans le sillage du ministre de la Guerre von Blomberg, est de ceux-là. Autre catégorie ayant exercé une influence sinistre : les médecins. Karl Brandt fut, en tant que préconisateur de l'euthanasie et de diverses expérimentations humaines dans les camps de concentration, une autorité médicale suprême du IIIe Reich. Ernst Grawitz, dignitaire de la SS, fut un invraisemblable directeur de la Croix-Rouge allemande, en même temps que l'inspirateur de Heinrich Himmler en matière d'extermination de masse. Inge Viermetz fut responsable de Lebensborn. Dans ce dernier domaine, sur le plan froidement administratif de l'organisation des camps de la mort et de l'exploitation "économique" de la Solution finale, l'obergruppenführer Oswald Pohl, "gestionnaire" de la SS, déploiera tous ses "talents" ... La "justice" du IIIe Reich, quant à elle, a trouvé son exécuteur des basses oeuvres avec Roland Freisler, magistrat nazi fanatique, à la tête du "Tribunal du peuple" , oublié car mort prématurément lors d'un bombardement allié aux derniers jours de la guerre... Un ouvrage remarquablement documenté, qui replace en pleine lumière ces personnages de l'ombre. Historien et journaliste, Gérard Chauvy collabore au Progrès de Lyon. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur le nazisme et la Seconde Guerre mondiale. Il a récemment publié L'Abwher. Les services secrets allemands (1939-1945).

07/2024

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Littérature étrangère

Lettres du Danemark. 1931-1962

Karen Blixen avait l'habitude de dire que son cour était resté au Kenya, «enterré à Ngong Hills» avec Denys Finch Hatton, mais l'écrivain que nous connaissons n'en est qu'au début de sa carrière lorsqu'elle doit rentrer au Danemark, en 1931. Après le volume des Lettres d'Afrique, ces Lettres du Danemark couvrent donc les trente dernières années de la vie de Karen Blixen, et présentent un double intérêt pour le lecteur français. D'une part, ce choix de lettres, établi par Carl-Gustaf Bjurström, permet de mieux comprendre le caractère très complexe d'une femme hors du commun, qui parle librement de ses sentiments et de ses difficultés. D'autre part, de nombreuses lettres nous permettent de suivre les ambitions littéraires de Blixen, d'accompagner le triomphe des Sept contes gothiques aux Etats-Unis et la très longue rédaction de La ferme africaine. Dans la deuxième partie de l'ouvrage, de nombreuses lettres s'adressent aux jeunes poètes et intellectuels danois dont Karen Blixen aimait s'entourer - éclairant ainsi la période la plus controversée de sa vie -, puis à quelques membres de l'aristocratie danoise. Malgré la diversité des destinataires, quelques thèmes - l'Afrique, les ennuis de santé, les problèmes d'argent et d'héritage, mais surtout la difficulté d'écrire - sont récurrents et l'ensemble constitue un témoignage passionnant sur un des écrivains les plus populaires du XXe siècle.

06/2002

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Musique, danse

Oeuvres de mémoires. Les von Scherer : histoire d'une famille européenne entre Orient et Occident (1784-1984)

Du côté maternel, l'auteur descend d'une famille cosmopolite versée dans les lettres, la musique et les arts. Sa grand-mère l'initie aux archives des Scherer et lui raconte la vie des aïeux dans le contexte de leur époque: les campagnes napoléoniennes de Carl von Scherer, chirurgien militaire; l'activité financière et politique de son fils Hermann à Francfort, Vienne et Smyrne comme conseiller ministériel du gouvernement autrichien pour les affaires du Levant; son mariage avec une Levantine qui l'introduit dans les Echelles. Le cousin Bohn dégage l'autel de Pergame destiné à un musée de Berlin. La naissance douloureuse de la République turque dérange le consul Armao. Des concerts à Genève et Paris mettent en scène la cantatrice Marguerite Scherer, la claveciniste Wanda Landowska et les musicologues Robert Godet et Aloys Mooser. Des personnages connus se mêlent aux Scherer: Bernhard von Bülow, Sarah Austin, Paderewski, André Citroën, Winaretta de Polignac, Adolphe Pictet, George Sand, Marie d'Agoult, Liszt, Wagner, Proust et Debussy, les Brancovan, Templeton Strong, Camille Claudel, Emile de Ribaupierre, les rois du Wurtemberg, protecteurs discrets des deux Scherer, et don Carlos VII, duc de Madrid. Des alliances avec les familles arméniennes Topuz et Balladur ajoutent une dimension multiculturelle à un temps marqué par la désaffectation du cimetière catholique de Kemer à Smyrne, par les génocides et le racisme, le nationalisme, les guerres et les déplacements de populations.

02/2012

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Littérature française

A la recherche de ta vie perdue

Au terme d'une vie professionnelle agitée mais dont l'issue a été favorable, l'auteur jouit d'une tranquillité bien venue qu'il partage en famille et en s'adonnant enfin à ses passions. Ce bonheur béat ne va pas durer : sa fille Stéphanie déclenche un cancer et disparaît après un an et demi de combat acharné contre la maladie. Sa vie bascule. Il doit faire face à la plus violente des séparations. Malgré une aptitude naturelle à la résilience, rien ne peut adoucir ce manque lancinant qui le ronge. Il ne peut se résoudre à cette disparition définitive, conforté par une sensation de plus en plus forte de sa présence près de lui. Même s'il ne sait faire la part entre fantasmes et réalité, il n'a qu'un but : la retrouver. Ce ne sera pas grâce à une foi religieuse dont il est si éloigné. Lui, le pragmatique, le sceptique, va devoir affronter les méandres de l'inconnu et de l'impalpable dans une quête spirituelle, laïque et scientifique, quitte à bousculer ses préjugés. L'incroyable dénouement dépasse ses plus folles espérances. A l'instar du psychiatre Carl Jung répondant à une question sur sa foi, il n'a plus besoin de croire. Il SAIT dorénavant, loin de tous les dogmes religieux, d'où qu'ils viennent. Cette histoire est autobiographique. Tout ce qui y est décrit est strictement véridique.

01/2020

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Religion

Jean-Paul II

Prague, 21 avril 1990. Cinq mois plus tôt, le mur de Berlin est tombé. Enfin... A la foule qui se presse dans la capitale tchèque, Jean-Paul II lance, heureux "Vous avez vaincu la peur ! ". Une phrase qui résonne comme un écho aux propos qu'il avait tenus lors de sa messe d'intronisation, près de douze ans plus tôt, devant 1 milliard et demi de téléspectateurs : "Frères et soeurs, n'ayez pas peur d'accueillir le Christ [...]. N'ayez pas peur ! ". Evèque à 38 ans,cardinal à 47ans, Karol Wojtyla, devenu 58 ans le premier pape polonais de la chrétienté, a marqué à jamais l'histoire de la papauté : par ses innombrables voyages pastoraux, par une force morale hors du commun. par ses très nombreuses béatifications et sanctifications, mais aussi par sa recherche inlassable de la réconciliation entre tous les chrétiens et au-delà, de l'apaisement des relations entre les trois religions du livre. Mais derrière le Saint-Père se cache aussi un homme, à la rencontre duquel cet ouvrage nous emmène. Chaque épisode de cette biographie de Jean-Paul II est clairement identifié par un lieu et une date dans un ordre chronologique. De plus, un index détaillé permet de retrouver immédiatement le renseignement que l'on recherche. C'est donc un liure que l'on peut dévorer d'une seule traite, mais que l'on peut aussi consultera tout moment.

10/2019

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Policiers

Le 47e Samouraï

Vétéran de la guerre du Vietnam, l'ancien marine et tireur d'élite Bob Lee Swagger coule une retraite paisible dans l'Idaho lorsqu'il reçoit la visite de Philip Yano, un Japonais porteur d'une étrange requête. En 1945, lors de la sanglante bataille d'Iwo Jima, leurs pères respectifs, soldats dans des camps opposés, se sont affrontés. C'est le major Earl Swagger qui a vaincu le capitaine Yano. Philip Yano cherche aujourd'hui à retrouver le sabre de son père, afin d'honorer sa mémoire. Touché par cette demande, Bob Lee décide de l'aider. Il ignore encore que cette quête le conduira jusqu'au Japon, où le mystérieux sabre est l'objet de toutes les convoitises. En particulier celle du Shogun, maître du marché de la pornographie nippone et chef d'un gang de yakuzas ultranationalistes. C'est le début d'une plongée dans les bas-fonds de Tokyo, son monde du crime gouverné par des codes anciens, où politiciens corrompus et tueurs impitoyables, pétris de l'esprit des samouraïs, se partagent argent, sexe et pouvoir. Un monde fermé dans lequel le gain Bob Lee Swagger ne pourra s'immiscer qu'en adoptant la même arme que ses adversaires : la voie du sabre. Hommage aux grands maîtres du cinéma japonais, Le 47e Samouraï est un véritable tour de force, qui réussit avec brio la synthèse entre le film de samouraï et le thriller américain.

09/2008

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Psychologie, psychanalyse

Jung et la gnose

Médecin de l'âme et homme de culture, Carl Gustav Jung (1875-1961) s'est intéressé à la gnose dès les années 1910 alors qu'il effectuait des recherches sur les mythologies, mystères et croyances populaires. Son intuition lui disait que cette littérature étrange et difficile détenait un trésor d'images symboliques dont il lui fallait comprendre la signification. Peu après confronté à une crise intérieure (1913) dont il fit le récit dans Le Livre Rouge, Jung en vint à considérer les gnostiques comme les premiers explorateurs de l'inconscient, découvrant le monde des archétypes qui leur inspira leurs visions et leurs mythes. Comme les alchimistes plus tard, ces visionnaires l'ont souvent guidé dans l'élaboration de la psychologie analytique, "gnostique" en ce qu'elle restitue une plénitude de sens à la vie désorientée de l'homme contemporain. Jugées hérétiques par les premiers auteurs chrétiens, les gnoses dont l'origine est incertaine (Syrie, Iran, Judée ?) laissaient libre cours à l'imagination créatrice et avaient du salut une vision aussi proche des initiations antiques que du christianisme. Valorisant la découverte de soi à travers l'expérience personnelle du divin, leur enseignement ne pouvait laisser Jung indifférent. Fut-il lui-même "gnostique" comme l'en accusèrent Martin Buber et certains théologiens chrétiens ? S'il le fut, c'est à sa manière : afin de répondre aux exigences spirituelles de son temps désireux de "savoir" plutôt que de croire.

12/2017