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Hàm Nghi, prince d'Annam (1871-1944). L'art en exil

Extraits

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Musique, danse

En route pour l'exil. Les Rolling Stones 1971, la fin de l'insouciance

Robert Greenfield est le seul journaliste à avoir suivi les Rolling Stones dans leur intimité sur la fameuse tournée d'adieu à l'Angleterre en mars 1971. Après avoir tout noté sur le vif, il combine ici reportage et analyse dans ce qu'il annonce comme son livre ultime sur le groupe. Pour les Stones, c'est alors la fin de l'insouciance, mais ils ne le savent pas encore. Témoin privilégié des événements cruciaux qui marquent le crépuscule d'une époque, l'auteur suit Keith Richards et Mike Jagger dans leur complicité au bord du précipice. Ceci au moment même de leur exil fiscal sur la Côte d'Azur où, reclus dans la cave de leur villa et avec des moyens techniques rudimentaires, ils donnent naissance à leur chef-d'oeuvre Exile on Main Street. Robert Greenfield les accompagne ensuite à Los Angeles et à la Jamaïque. Il raconte tout en détail dans ce livre parfois à peine croyable.

09/2017

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Littérature française

Lettres à Gerda. Septembre 1945 - Novembre 1946 - <em>précédé de</em> Carnets du retour en France (1945)

André, jeune instituteur, mobilisé en 1939, a été fait prisonnier par les Allemands en mai 1940. Après avoir traversé l'Allemagne, il va se retrouver finalement dans la région de Berlin pour être employé par un entrepreneur privé (électricien). A partir de mi-1942, il a une liaison clandestine avec Gerda, nièce de son employeur, institutrice dans la région de Bad-Freienwalde (à environ 60 km de Berlin). En mai 1945, André regagne seul la France et reste plusieurs mois sans nouvelles de Gerda. Ce n'est qu'en janvier 1946 qu'il va enfin recevoir plusieurs lettres. Ils vont alors continuer cet échange épistolaire plus régulièrement, non sans difficultés. Gerda est finalement autorisée à se rendre en France en décembre 1946 et ils se marient en janvier 1947. L'ouvrage comporte le journal du retour en France d'André (avril-octobre 1945) et les 62 lettres écrites à Gerda entre septembre 1945 et novembre 1946.

07/2022

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Critique littéraire

Batailles d'écrivains. Littérature et politique, 1870-1914

L'implication des écrivains français dans la politique du tournant du siècle dernier n'est pas ignorée, l'exemple d'Emile Zola est là pour en témoigner, mais elle est couramment considérée comme une part marginale de leur activité et comme une composante finalement mineure de leur œuvre. Le présent ouvrage, en soulignant l'étendue de leurs engagements, l'ardeur de leurs convictions, l'importance qu'ils y attachaient montre au contraire qu'un tel investissement répondait à la conception même qu'ils se faisaient du métier littéraire. On trouvera ici la synthèse des grands clivages portant sur les questions fondamentales de l'époque en même temps que la mise en évidence de la spécificité des itinéraires particuliers. On percevra enfin la manière dont les écrivains du temps ont alimenté les grands débats à venir, les nôtres en particulier, sans que soient négligées les caractéristiques propres des contextes au sein desquels ils avaient à se situer.

11/2003

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Histoire de France

La France à l'heure allemande. 1940-1944

Pendant quatre ans, les Français ont vécu sous la domination de l'Allemagne nazie. A cette situation extraordinaire, ils se sont adaptés de différentes façons, quelques-uns en refusant, la majorité en pliant et en subissant, d'autres, assez nombreux, en faisan des accommodements ou en recherchant une entente avec le vainqueur. Voici un ouvrage qui embrasse pour la première fois l'ensemble des réactions de la société française à la présence de l'occupant : le gouvernement de Vichy, les groupements politiques, l'opinion, l'Eglise, les patrons, les banquiers, les éditeurs, les écrivains... On y voit la diversité et l'évolution des comportements, de l'engagement dans la collaboration jusqu'aux formes quotidiennes, affichées ou subreptices, de la cohabitation avec le vainqueur - la recherche de travail ou de commandes, l'apprentissage de l'allemand, les contacts avec l'occupant, la fréquentation des concerts, des conférences, des expositions qu'il organise. Placés dans une situation extraordinaire, les Français ont dû tracer la ligne de l'acceptable et de l'inacceptable, faire le départ du digne et de l'indigne, du bon et du mauvais, en se référant à l'image qu'ils avaient d'eux-mêmes, de leur pays, de ses intérêts, de leurs intérêts. De ce que leur réponse a été hésitante, divisée, sanglante au débouché de l'Occupation, il est resté une déchirure à vif.

12/1995

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Déportation

Paroles et images des enfants d'Izieu (1943-1944)

A travers des documents d'archives (photos, lettres, dessins...) et de nombreux témoignages, ce livre retrace en en images l'histoire des enfants réfugiés à la Maison d'Izieu jusqu'au drame de leur déportation, le 6 avril 1944 " cher papa, je viens de recevoir ta carte qui ma fait un grand plaisir et le colis. Je suis bien arrivé à Izieu il fait très beau ici a Izieu et ici c'est joli " Georges Halpern, 7 ans En mai 1943, avec une quinzaine d'autres enfants juifs, le petit Georgy s'installe à la villa Anne-Marie, une grande bâtisse située sur les contreforts du Jura, dans l'Ain, commune d'Izieu. Grâce à l'action de l'Ouvre de Secours aux enfants et en particulier de l'une de ses membres, Sabine Zlatin, qui en prend la direction, la maison va offrir en ces temps de guerre un refuge temporaire à 105 jeunes âgés de 3 à 17 ans, originaires de toute l'Europe, pour quelques semaines ou mois : c'est la " colonie des enfants réfugiés de l'Hérault ". Un an plus tard, le 6 avril 1944, sur ordre de Klaus Barbie, la Gestapo de Lyon rafle la maison : 44 enfants et 7 adultes sont arrêtés et déportés. Seule l'une des encadrantes reviendra d'Auschwitz. Derrière eux, les pensionnaires d'Izieu ont laissé des dessins, cahiers d'écolier, lettres, photos... Ces témoignages, d'autant plus fragiles et bouleversants qu'ils sont rares, disent le traumatisme de la vie à l'écart, loin des proches, mais aussi les moments de complicité partagés, les rêves et les espoirs d'alors : les jeux, les repas, les soins, les promenades, les rencontres... A travers la reproduction de ces documents, rassemblés après le drame par Sabine Zlatin puis confiés à la Bibliothèque nationale de France en 1994, ce livre retrace ainsi, au fil des images qui nous sont parvenues, l'aventure humaine que fut la Maison d'Izieu, au plus près de ceux qui y ont pris part.

03/2022

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Sciences historiques

Jeunes résistants en Loire-Atlantique

En remettant officiellement à la Ville de Nantes la Croix de compagnon de la Libération, le 14 janvier 1945, le général De Gaulle salue l'engagement de la ville dans la lutte pour la Libération. Plus que le nombre de Résistants, infime rapporté à la population, les événements qui s'y sont déroulés font de Nantes et plus largement du département l'un des carrefours de la Résistance : qu'il s'agisse de la mobilisation des étudiants le 11 Novembre 1940, de la première liaison radio entre la France occupée et Londres la nuit de Noël 1940, de la première exécution massive d'otages en octobre 1941, des procès et des exécutions en série de militants communistes en 1943, de la mobilisation des maquisards en juin 1944 ou de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire en mai 1945 qui marque la fin de la guerre en Europe. Les jeunes y ont pris toute leur place. Dans tout le département, comme d'ailleurs dans d'autres régions de France occupée, de 1940 à 1945, des hommes et des femmes, certains à peine sortis de l'adolescence, ont refusé le joug hitlérien et pétainiste : ils sont des centaines à l'avoir payé de leur vie, fusillés, massacrés dans une cave ou une forêt, morts exténués ou bien exécutés dans un camp de concentration. Les plus jeunes avaient 15 ou 16 ans, tels Claude Leguiader fusillé alors que son oncle était en train de mourir en camp, ou Francis Guibert mort à Sandbostel en mai 1945. Le Nazairien André Le Moal, otage fusillé en octobre 1941, avait 17 ans, tout comme Robert Geffriaud, abattu en forêt de Saffré le 28 juin 1944. Et comment ne pas rappeler le sacrifice de toutes ces jeunes Nantaises déportées à Ravensbrück.

05/2014

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Histoire de France

La République imaginée (1870-1914)

La France de 1870 à 1914 entame un temps de la politique qui se confond largement avec la République. Après une première décennie marquée par la guerre étrangère et intérieure, la domination des monarchistes et des combats pour la liberté, celle-ci s'affirme comme une possibilité de démocratiser le pouvoir et la société. La dynamique politique qui s'instaure à partir de 1878 dans la jeune IIIe République ne se limite pas en effet à la vie des institutions, à la pratique gouvernementale ou à l'exercice du suffrage. Des questions nouvelles sont posées aux Français qui s'en emparent et imaginent leur République. Les ambiguïtés des républicains n'en demeurent pas moins fortes comme le montre la tentation de répression des mouvements sociaux, des avant-gardes intellectuelles ou des luttes civiques. Les oppositions nationalistes et même antisémites, restent elles aussi toujours vives et menacent à plusieurs reprises, comme durant la crise boulangiste et pendant l'affaire Dreyfus, ce processus fondamental de démocratisation qui irrigue une société, un pays, des univers, et que restituent discours, articles et œuvres d'art. La République imaginée raconte et explique ce moment politique de la France qui, par sa richesse, sa profondeur et sa complexité, constitue un volet essentiel de la France contemporaine et de sa modernité sociale autant que culturelle. Bornée pourtant à l'origine par la guerre de 1870 et la Commune et à la fin par le conflit européen déclenché en 1914, la France de 1870 à 1914 est parvenue à s'extraire de ces engrenages, inaugurant une "Belle Epoque " qu'avait préparée une riche "fin de siècle". L'ouverture au monde - que ne résumait pas une colonisation impériale et destructrice - l'expérience politique, les engagements démocratiques, les expériences sociales, la découverte des espaces et des temps fondent une histoire à écrire et décrire ici. Elle est constitutive du présent et de l'avenir.

07/2010

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Critique littéraire

Avec Elsa Triolet. 1945-1971

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, ayant perdu ses camarades de jeunesse, fusillés ou disparus en déportation, alors que lui-même est rescapé du camp de concentration de Mauthausen, Pierre Daix rencontre Elsa Triolet. Au temps des premières désillusions, elle devient sa bonne fée, sa conseillère et favorise son entrée à la direction des Lettres françaises. Au fil des pages du récit, l'auteur révèle la place qu'a eue Elsa Triolet dans les relations agitées entre le parti communiste français et l'Union soviétique, et comment elle a su, dans ces moments de fortes tensions, imposer à son compagnon Louis Aragon le comportement le plus juste, le plus digne, tout en poursuivant une oeuvre romanesque riche, émancipée, qui fut couronnée par le prix Goncourt. En dépit de son engagement politique, Pierre Daix ne cherche pas à atténuer ses sympathies, ni ses inimitiés à l'intérieur du Parti. Il rend hommage à Maurice Thorez et parle sans détour de ses affrontements avec Georges Marchais. Cette vision organique de l'appareil communiste constitue, à côté du remarquable portrait d'Elsa Triolet, la double face de ce témoignage unique.

06/2010

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Littérature française

Journal. Tome 1, 1971-1994

A mesure que paraissent, dans La Revue littéraire, les pages du Journal, Richard Millet brûle les cahiers qui les rassemblent. Cette destruction est la condition pour qu'il accepte de livrer les traces de ce qui constitue une trajectoire : celle d'un écrivain qui a longtemps eu du mal à se dire tel, taisant des expériences fondamentales (découverte tardive de la sexualité, expérience de la ruralité, travail en usine, rencontre avec le Démon), en effaçant d'autres, comme la guerre du Liban, pour des raisons sur lesquelles il reviendra un jour. On n'aura cependant pas là le " making off " d'une oeuvre ; ce qu'on lira ici c'est un texte en mouvement, le récit d'une expérience qui fait du journal une tentative pour exister non pas littérairement, mais dans ce dehors absolu qu'on appelle la vie. Ce journal commence en 1971, et se poursuit jusqu'en 1994. La guerre, la sexualité, la solitude, l'amour, la maladie, la musique, la littérature, la distance entretenue avec un monde que l'écriture apprend à aborder de biais, en constituent les grands thèmes. Richard Millet est l'auteur de plus de quatre-vingt livres, dont, récemment, Tuer (2015), Province (2016), La Nouvelle Dolorès (2017) et Déchristianisation de la littérature (2018) publiés aux Editions Léo Scheer.

02/2018

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Aquitaine

Les bouscatiere (t2) 1870-1914

Les Bouscatiere vivent avec leur temps, epoque doree pour les bourgeois installes sur le Bassin d'Arcachon dans ces villas balneaires de plus en plus nombreuses. Ceux-ci privilegient la Ville d'Hiver ou le Grand Hotel, s'invitent a des bals et des chasses au renard, se chicanent sur la politique et se reconcilient en parlant finances. Mais la vie est dure pour les servantes, les gemmeurs, les parqueurs, les pecheurs, les ouvriers... . Ils font la greve, creent des syndicats, mais les patrons toujours aussi exigeants. Le 1er aout 1914 le tocsin annonce la fin d'une epoque.

05/2023

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Sciences historiques

Frontières d'acier. Histoire de la fortification permanente en Lorraine et en Alsace (1871-1945)

Longtemps partagées entre la France et l'Allemagne, la Lorraine et l'Alsace abritent un patrimoine fortifié hors norme, qui concentre à lui seul toutes les évolutions technologiques des XIXe et XXe siècles. En rupture avec les critères architecturaux classiques, la discrète fortification contemporaine est éloignée des centres urbains et semi-enterrée. Est-ce pour ces différentes raisons qu'elle est l'objet d'un profond malentendu mémoriel et historique ? Ou cette méconnaissance est-elle due à des raccourcis simplificateurs, aux traumatismes des défaites ? Pour la première fois, ce livre propose une synthèse détaillée de l'histoire technique, humaine et guerrière des grands ensembles fortifiés, successivement édifiés par les Français et les Allemands entre la guerre de 1870 et la Libération. Un livre indispensable pour redécouvrir l'histoire d'une terre déchirée par les plus grands conflits du XXe siècle.

03/2015

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Histoire de France

La campagne des Ardennes . 1944-1945

350 photos et documents inédits font revivre ces 52 jours intenses et éprouvants. Des cartes détaillées permettent de suivre les différentes phases de la bataille. De nombreux témoignages vécus apportent un nouvel éclairage sur l'action militaire et la vie quotidienne des civils. Le 16 décembre 1944, à 5h30 du matin, commence la campagne des Ardennes, dernière mais redoutable offensive de la Wehrmacht. C'est la plus grande opération terrestre et aérienne de l'armée américaine lors de la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, les vestiges des combats qui ont ravagé les Ardennes sont encore bien visibles : ici une borne, là une plaque du souvenir, un char allemand abandonné au cours de la lutte ou un tank américain conservé pour honorer ceux qui permirent la libération... Précis et rigoureux, ce livre se révèle un outil indispensable pour découvrir l'ensemble des combats, situer l'importance des enjeux tout en conservant au récit sa dimension humaine.

01/2021

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Histoire de France

La France de Vichy. 1940-1944

Est-il aujourd'hui possible d'écrire une histoire politique du régime de Vichy ? Un universitaire américain, Robert O. Paxton, répond ici par l'affirmative : refusant de prendre au pied de la lettre la kyrielle des témoignages pro domo dont la littérature politique s'est enrichie, passé La guerre et la libération, il a appuyé toute son étude sur les écrits contemporains des événements et surtout mise à profit la richesse des archives allemandes et américaines qui remettent en question, sur tant de points, les assertions de ceux qui avaient voulu, à la faveur d'une défaite nationale et sous l'œil de l'occupant, entreprendre une nouvelle restauration. Cet ouvrage iconoclaste est devenu un classique. La présente édition a été revue, corrigée et augmentée en fonction des recherches les plus récentes.

11/1999

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Histoire de France

La ligne de démarcation. 1940-1944

La ligne de démarcation, imposée en juin 1940 par les Allemands sur près de 1 200 kilomètres, a constitué l'un des signes les plus insupportables de l'Occupation pour les Français, littéralement renvoyés dos à dos dans leur propre pays. Tour à tour assouplie ou durcie, elle devint également un élément de chantage politique envers le régime de Vichy. A l'aide de sources multiples, françaises et étrangères, et d'une cartographie renouvelée, l'auteur éclaire toutes les implications de la ligne de démarcation dans les domaines politique, économique et social. Au fil des pages s'enchaînent des centaines de récits mettant en scène aussi bien les passeurs clandestins qui ont risqué leur vie que les résistants et les Juifs traqués, ou les gens ordinaires dont les familles séparées s'efforçaient de survivre.

03/2010

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Suisse

Boncourt, un dilemme suisse 1942-1944

A l’été 1942, la borne 239 de Boncourt (JU) à la frontière entre la France et la Suisse devient pour les autorités fédérales la porte du refoulement des «indésirables», notamment des juifs fuyant la barbarie nazie. Une poignée d’habitants de ce village n’écoutant que leur conscience, facilite leur passage clandestin. A l’automne 1944, par un retournement surprenant de la politique envers les réfugiés, la même borne frontière 239 devient la porte d’entrée de 13 500 enfants français réfugiés de guerre, en provenance du Territoire de Belfort et du Doubs, venus chercher asile en Suisse. A travers la mise en miroir de ces deux faits historiques contraires qui se sont déroulés à Boncourt, ce récit nous plonge au coeur des dilemmes partagés autant par l’administration bernoise, la Croix-Rouge suisse, que de simples citoyens durant les années noires de la Seconde Guerre mondiale.

11/2022

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Vichy

Le régime de Vichy. 1940-1944

Né de l'écrasement des armées françaises par les troupes allemandes, l' "Etat français" apparu à l'été 1940 sous la figure tutélaire du maréchal Pétain imposa à la France coupée en deux sa "Révolution nationale" . Celle-ci reposait sur une idéologie composite, pour partie inspirée par la pensée d'extrême droite. Le rejet de la démocratie et l'antisémitisme d'Etat furent deux marqueurs de cette dictature unique dans l'histoire du XXe siècle en France. Le régime de Vichy opta pour la collaboration avec une Allemagne nazie perçue comme maîtresse du continent européen. Des rafles de juifs de l'été 1942 à l'Etat milicien du premier semestre 1944, la dérive fascisante de Vichy était comme inscrite dans ce choix premier. En montrant la complexité d'un régime aux acteurs multiples et aux orientations parfois contradictoires, cet ouvrage saisit l'ensemble de la vie politique, économique et sociale de la période, depuis les réformes portées par le régime jusqu'aux conditions de vie des Français occupés.

06/2023

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Histoire internationale

Le Ghetto de Wilno. 1941-1944

Il y avait plus de 60 000 Juifs à Wilno (actuelle Vilnus) à l'arrivée des nazis en 1941. Trois ans plus tard, ils n'étaient plus que 2 000. Avrom Sutzkever était l'un d'eux. Le 27 février 1946, il témoigna devant le tribunal de Nuremberg des atrocités commises par les nazis dans le ghetto de Wilno. Chef-d'oeuvre oublié de la littérature yiddish et témoignage de première importance, Le Ghetto de Wilno est une contribution essentielle à l'histoire des Juifs d'Europe de l'Est entre 1941 et 1944. Sutzkever y raconte l'horreur et la mort, avec le souci de restituer la sincérité du témoin tout en gardant le recul de l'observateur neutre. Il donne à voir les tentatives désespérées d'une poignée de résistants pour sauvegarder les trésors de la Jérusalem de Lituanie.

04/2014

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Histoire de France

Un convoi de femmes. 1944-1945

Le 31 janvier 1944, sur le quai de la gare de Compiègne, un millier de femmes attendent. Membres d'organisations secrètes, simples proches de résistants, passantes raflées dans la rue, prostituées soupçonnées d'avoir voulu contaminer l'armée allemande, elles forment un convoi à destination du camp de Ravensbrück. Dès lors, leur identité se résumera à un simple matricule. Pour les plus déterminées, les travaux forcés seront encore l'occasion d'actions de sabotage infimes permettant, à leur échelle, d'enrayer l'effort de guerre du Reich. Les plus faibles disparaîtront dans ce mouroir à ciel ouvert. Les plus âgées seront enfin, devant l'avance des armées alliées, exterminées dans des chambres à gaz. Pour la première fois, une étude reconstitue le destin individuel de chacune de ces détenues. Leurs parcours croisés apportent un précieux éclairage sur le fonctionnement de la machine de destruction nazie.

06/2014

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Histoire internationale

Le ghetto de Wilno. 1941-1944

Le 27 février 1945, Avrom Sutzkever témoignait devant le tribunal de Nuremberg des atrocités commises par les nazis dans le ghetto de Wilno. Son témoignage, capital, entrera dans l'histoire, tant la parole des victimes fut rare lors du procès. C'est dire l'importance que revêt le récit qu'il a laissé de sa vie quotidienne entre 1941 et 1944. Jeune poète, il décrit dans ce texte l'horreur et la mort comme faisant partie de l'ordinaire, avec la volonté de restituer la sincérité du témoin tout en gardant le recul d'un observateur neutre. Avrom Sutzkever donne notamment à voir les tentatives désespérées d'une poignée de résistants pour sauvegarder les trésors de la Jérusalem de Lituanie tandis que subsiste au sein du ghetto une vie culturelle foisonnante mais clandestine, ultime rempart devant la barbarie. Chef-d'ouvre oublié de la littérature yiddish et document historique de première importance, Le Ghetto de Wilno mêle une écriture de l'immédiateté, guidée par l'urgence de raconter, à l'évocation sensible et dramatique d'un monde plongé dans l'abîme.

04/2013

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 2, 1944-1948

Au lendemain de la mort de Camus (1960), les Éditions Gallimard souhaitent inscrire son ouvre au catalogue de la Pléiade. Deux volumes sont prévus. Roger Quilliot, chargé d'établir l'édition, fait ouvre de pionnier ; il consulte tous les manuscrits alors disponibles et rassemble quantité de « Textes complémentaires ». Le premier volume, Théâtre, récits, nouvelles, paraît dès 1962 ; le second, Essais, en 1965. Mais dans son introduction de 1962 Quilliot songe déjà à l'avenir : « Je me suis seulement efforcé de rendre à Camus, pour les années à venir, l'homme vivant qui lui était dû et que d'autres, sans nul doute, voudront parfaire. » De fait, la connaissance de l'ouvre de Camus n'a cessé de progresser. Des textes épars ont été rassemblés et édités. Les Carnets, mais aussi des récits restés inédits, comme La Mort heureuse et Le Premier Homme, ont été révélés. Bien des questions soulevées par Camus se posent toujours, mais si leur thématique (la décolonisation, le terrorisme et sa répression, etc.) nous paraît familière, le rappel du contexte historique est de plus en plus indispensable à leur compréhension. D'autre part, les informations apportées par les publications posthumes incitent à s'interroger sur la meilleure organisation possible de l'ouvre de Camus. L'édition des années 1960 plaçait d'un côté la « fiction », de l'autre la « réflexion », mais comment, par exemple, ne pas tenir compte du fait que l'on trouve dans les Carnets plusieurs plans structurant l'ouvre en « séries » (l'Absurde, la Révolte, etc.), chacune de ces séries comprenant des ouvrages appartenant à des genres littéraires différents, fictionnels ou réflexifs ? Une édition des Ouvres complètes devait donc être présentée au plus près de ce que nous savons des intentions de l'auteur. C'est la chronologie de publication des ouvres, tous genres confondus, qui a été retenue comme principe de classement, et ce sont les ouvrages publiés du vivant de Camus qui figurent en premier lieu dans chaque tome. Enfin, des écrits posthumes sont rassemblés à la fin de chaque volume, en fonction de leur date de rédaction.

04/2006

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Critique littéraire

Lettres au petit Franz (1943-1944)

François Sentein raconte dans les Nouvelles minutes d'un libertin, publiées aux mêmes éditions, sa rencontre avec un improbable voleur de livres, en particulier d'éditions originales des classiques, surnommé Corneille. Avec Jean Genet, alias Corneille, se noue très vite une relation amicale, et Sentein discerne immédiatement les capacités littéraires d'un jeune malfrat qui n'a jusqu'alors rien publié. Il lira tout le premier théâtre, détruit depuis, de Genet, et assistera à la composition de Notre-Dame-des-Fleurs qu'il corrigera et ponctuera. Dans les quelques années qui précèdent sa gloire littéraire, Genet est comme l'on sait menacé de relégation, et c'est de prison qu'il s'adresse surtout à Sentein, seul à l'aider ou presque, prenant soin des moindres demandes d'un ami plutôt exigeant. Annotées par Claire Degans avec l'aide de François Sentein, ces lettres offrent pour la première fois une vision directe, et extrêmement émouvante, des débuts d'un des plus grands écrivains de notre siècle.

10/2000

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Histoire de France

Journal des années noires. 1940-1944

Jean Guéhenno a tenu ici le "journal de nos communes misères" sous l'Occupation, d'un côté en simple témoin, qui n'était pas "dans le secret des dieux", de l'autre en professeur de liberté. S'agit-il d'une lointaine histoire qui ne peut plus rien nous dire ou d'" événements qui resteront jeunes" ? Le livre est dédié à ceux de ses anciens élèves qui se sont engagés à mourir pour que revive la liberté.

07/2014

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Histoire régionale

Jura 1940-1944. Territoires de Résistance

Le Jura fait partie de ces rudes terres, symbole des bastions qui, à toutes les époques, ont lutté contre l'envahisseur. Comme les contreforts alpins, le Haut Jura et ses forêts de résineux ont été lieu de refuge pour les maquis. Ils s'y sont développés et ont tenu en échec l'occupant. Les espaces ruraux peu peuplés et isolés ont été eux aussi propice à la clandestinité. Cette diversité géographique était encore amplifiée par la ligne de démarcation ; le Jura fut le seul département français divisé en trois entités : zone libre, zone occupée et zone interdite. La Résistance, qui s'y est développée au cours de la Seconde Guerre mondiale, est la pierre angulaire de cette recherche dans laquelle les territoires jurassiens ont été largement pris en compte. La Résistance a été, ici comme ailleurs, bien antérieure aux emblématiques maquis. Elle a commencé dans le tissu urbain et dans les nombreux bourgs et villages qui constituent le socle de la Franche-Comté. Ce livre met en exergue des partisans, souvent méconnus, qui dans leurs territoires ont fait que la Résistance soit avant tout populaire. Cet ouvrage, loin des clichés, est une réflexion sur ce que furent les résistants, avec leurs grandeurs et leurs faiblesses, leurs organisations, leurs combats, leurs drames et enfin leurs espoirs. La maîtrise de l'ouvrage et la richesse de sa documentation permettent de renouveler la connaissance de la Résistance dans le Jura. Pour ces raisons, ce livre, que les Jurassiens devront lire, mérite d'être connu bien au-delà du département. FRANCOISMARCOT

03/2023

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Sciences historiques

Il était une fois les Schneider (1871-1942)

" Mon premier est un industriel ; lui et son frère achètent le Creusot en 1836 ; il culmine et chute avec le Second Empire. Mon deuxième est un industriel ; il succède à son père : le canon de 75 c'est lui, pas une seule grève en vingt-sept ans de règne, sept enfants de deux mariages. Mon troisième est un industriel ; expositions, techniques, guerres : tout est devenu universel. Il s'agit d'Eugène Schneider. Il, mon grand-père ; du XXe siècle ; d'un titre aujourd'hui disparu : celui de maître de forges. E.B.

09/2007

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Déportation

Yzkor. Une famille juive en France entre 1940 et 1944

Manek Fajnkuchen naît le 24 août 1908 à Przedborz. En 1929, il fuit l'antisémitisme de sa Pologne natale et rejoint son frère aîné à Lens. Le 17 juillet 1944, il est arrêté, remis aux Allemands qui lui font prendre, ironie terrible de l'histoire, le chemin du retour vers la Pologne. Destination finale : Auschwitz. Ce texte est le fruit d'un travail de recherche mené par Franck Fajnkuchen, petit-fils de Manek, portant sur le parcours de son grand-père et de 50 membres de sa "tribu familiale" entre Lens, Périgueux et Lyon, de 1940 à 1944. Deux ans de recherches, d'analyse de documents d'archives et d'entretiens ont été nécessaires à la réalisation de ce récit. Au-delà d'un travail de mémoire familiale, ce texte rend compte, à l'échelle d'une famille élargie de 50 membres, du destin de Juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Il permet de suivre pas à pas le parcours de chacun des membres de cette famille et décrit la manière dont la conscience du risque d'être arrêté et déporté s'est progressivement construite, induisant des mécanismes d'adaptation. L'auteur, né en 1969 à Lille, ophtalmologiste, a coordonné et collaboré à de nombreux ouvrages de médecine. Le tapuscrit a fait l'objet d'une relecture par deux historiens (Bernard Reviriego et Christophe Woehrle) et par le comité scientifique de la Fondation Mémorial de la Shoah qui en a soutenu l'édition. Ce récit, dont l'objet dépasse le cadre de la monographie familiale, s'inscrit dans la collection "Histoire & Mémoires" des éditions Secrets de Pays.

08/2021

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Histoire de France

En territoire occupé. Italiens et Allemands à Nice, 1942-1944

En novembre 1942, à l'issue du débarquement allié en Afrique du Nord, les puissances de l'Axe décident d'envahir la zone libre, au sud d'une ligne allant de la frontière espagnole jusqu'à Mont-de-Marsan et de là, approximativement, jusqu'à Genève. Cet espace était devenu le lieu de refuge des populations d'origine diverse qui fuyaient les combats ou les persécutions du Reich. L'occupation italienne de Nice, jusqu'à la chute de Mussolini à l'été 1943, est à la fois synonyme de vexations et de menaces annexionnistes, mais aussi, paradoxalement, de protection exercée par les autorités italiennes sur les Juifs, au point parfois d'entrer en conflit avec les autorités de Vichy. L'occupation allemande, qui lui succède en septembre 1943, consiste au contraire à mettre brutalement au pas l'ensemble de la population. Le cas du chef-lieu des Alpes-Maritimes constitue donc un laboratoire où les archives municipales, préfectorales, diplomatiques, permettent de décrypter au plus près un jeu complexe d'alliances et de rivalités entre les trois puissances en place et les hommes qui les représentaient. Il éclaire également l'évolution de l'opinion publique, ainsi que l'organisation de la Collaboration et de la Résistance, sous les deux régimes.

02/2012

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Histoire de France

Midi rouge, ombres et lumières. Tome 3, Résistance et Occupation (1940-1944)

Ce troisième tome de Midi rouge, qui fait suite aux deux précédents consacrés aux années 1930 et à la prise en main du département par Vichy en 1940-1942, offre un tableau d’ensemble de Marseille et des Bouches-du-Rhône de 1940 à juin 1944. Il revient sur la création de la Résistance dès 1940, décrit son affirmation, évoque l’Occupation à partir de 1942, l’évolution des pouvoirs de Vichy en 1943-1944 et la vie quotidienne des Provençaux. La Résistance commence très tôt à Marseille. Dès l’été 1940, s’organisent des départs maritimes clandestins vers l’Afrique du Nord. Des groupes très divers tentent de protéger les persécutés, en particulier dans le camp des Milles, lors des déportations de l’été 1942. Les grands mouvements de Résistance et les réseaux se développent rapidement. Après l’Occupation en novembre 1942, les quartiers nord du Vieux-Port de Marseille sont détruits par les Allemands, les suspects raflés par la police française, les jeunes envoyés en Allemagne pour le STO. La Milice et le PPF de Simon Sabiani tiennent le haut du pavé, en lien avec la Gestapo. Par ailleurs, la population provençale souffre de plus en plus des pénuries. En 1943, la Résistance, fortement réprimée, se regroupe, s’engage dans l’action armée, avec les Groupes francs et les FTP, et organise de grandes grèves en mars et mai 1944. Mais, en juin 1944, la montée au maquis dans les collines du nord du département est réprimée par de véritables massacres. La Libération approche. « Robert Mencherini dissèque ces années de « révolution nationale » où les Bouches-du-Rhône doivent se passer de la République. Au plus fort de l’Etat français, l’historien décortique chaque pièce du puzzle pétainiste et en mesure l’influence ». La Provence, à propos du tome 2.

04/2011

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Sciences historiques

L'asile en procès. Le scandale d'Evere (1871-1872) et la prise en charge de la folie en Belgique

24 octobre 1871, 3 heures du matin, maison de santé d'Evere. Laurent Dumoulin, interné la veille dans cet établissement destiné à l'accueil de ceux que l'on dit alors "aliénés" , est pris d'un accès de fureur. Se sentant menacé par ses compagnons de chambrée, il terrasse deux de ceux-ci, qui trouvent la mort sous ses coups. Les conséquences dramatiques de cette rixe mènent à l'ouverture d'une instruction judiciaire, qui met en évidence une longue série de défaillances dans la gestion de l'asile. Au fil de cet ouvrage, l'histoire de la maison de santé d'Evere est retracée, depuis ses débuts exemplaires peu de temps après la promulgation, en 1850, de la première loi belge en matière de prise en charge des aliénés, jusqu'aux poursuites. Un instantané de l'asile est reconstitué au moyen du volumineux dossier judiciaire de ce que l'on a rapidement nommé "l'affaire d'Evere" ainsi que d'autres sources, parmi lesquelles les archives de l'établissement. Une place importante est laissée aux témoignages, qui offrent un éclairage brut sur ce que pouvait être le quotidien dans cette institution au début des années 1870. Ce que révèle l'enquête, largement médiatisée, émeut profondément l'opinion. L'affaire fait scandale et la seule réponse judiciaire apparaît tout à fait insuffisante. Les médecins aliénistes saisissent l'occasion pour faire valoir des revendications qu'ils portent depuis quelque temps déjà et auxquelles les abus constatés à Evere semblent donner raison. L'aile progressiste du parti libéral tente quant à elle d'imposer une réforme ambitieuse, qui aurait pour effet de responsabiliser davantage l'Etat belge dans la prise en charge des aliénés. Depuis le procès de l'affaire jusqu'à la promulgation de la nouvelle loi en 1873, ce sont donc aussi les multiples réactions provoquées par le scandale qui sont envisagées.

12/2019

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Animaux, nature

Montpoupon. Splendeur d'un équipage, 1873-1949

"Contempler de l'intérieur, en quelque sorte, la vie de l'équipage de Montpoupon dont l'efficacité, l'élégance, l'esprit sportif et le brio marquèrent pendant plus de trois quarts de siècle l'histoire de la vénerie en France, est un privilège. C'est donc un événement que la publication de son histoire rédigée par Mme Bernard de la Motte Saint-Pierre qui fut dès son mariage au premier rang des responsables de cette magnifique entreprise" (Stanislas de Chaudenay). Illustré de très nombreuses aquarelles et dessins de Karl Reille, Pierre et Jean de la Verteville, etc. , de photos et de centaines de documents d'archive, cet album retrace la mémoire d'un des plus prestigieux équipages du siècle passé. Livre neuf toilé.

10/2017

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Beaux arts

Exposer l'histoire contemporaine. Spoliés ! L'"aryanisation" économique en France 1940-1944

Certains musées d'histoire et de société font le choix audacieux de s'adresser au grand public en présentant des expositions qui traitent de sujets encore sensibles dans la France d'aujourd'hui. C'est le cas de l'exposition Spoliés ! L'"aryanisation" économique en France 1940-1944 proposée à Grenoble en 2010-2011 par le musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère - Maison des Droits de l'homme. Cet ouvrage saisit dans leur sincérité et dans leur ambiguïté parfois, tous les discours que provoqua cette exposition sur l'aryanisation, c'est-à-dire l'expropriation totale légale des Juifs orchestrée par le régime de Vichy. L'originalité de la démarche tient au fait que les deux auteurs, chercheurs en muséologie, mettent en évidence la portée sociale du rôle d'une exposition d'histoire contemporaine sur des publics qui ne sont ni des experts ni des spécialistes, mais des "curieux assidus", globalement intéressés par la Seconde Guerre mondiale. Leur approche, qualifiée d'évaluation muséologique, est en cela plus proche d'une analyse critique des effets de l'exposition sur le grand public que d'une simple étude de satisfaction des visiteurs.

07/2014