Recherche

Chartreuse

Extraits

ActuaLitté

Alpinisme, escalade

Ma voie. De la résistance au grand alpinisme

Le parcours exceptionnel d'un pionnier de l'escalade ! Serge Coupé, ce Chambérien pionnier de l'escalade dans les massifs de la Chartreuse, du Vercors, de l'Oisans, de l'Himalaya, est un monument de l'alpinisme d'après-guerre. Il a pris le temps d'écrire, et de bien écrire, nous laissant un témoignage magistral sur son engagement dans la Résistance, puis sa participation active au grand alpinisme au temps des secours à dos d'homme. Vingt ans d'ascensions dans le style de l'époque - sans hélicoptère, sans téléphone portable, sans professionnels du sauvetage -, un alpinisme terriblement concret face à l'accident, le secours, la mort. Les grands noms de l'alpinisme - Louis Lachenal, Lionel Terray, Gaston Rébuffat, Guido Magnone, Maurice Herzog, etc. -, Serge Coupé les a tous connus. Honnête et humble, il présente ces grandes personnalités au fil du récit sous un éclairage un peu différent, plus réaliste. Virtuose du rocher et alpiniste rapide, Serge Coupé a porté l'escalade au plus haut niveau dans les années d'après-guerre. Très actif, il a répété toutes les grandes voies de l'Oisans et a tracé plus d'une vingtaine de voies nouvelles dans le calcaire des Préalpes. En mai 1955, en compagnie de Couzy, Terray, Magnone, Franco et d'autres grands alpinistes, il réussit l'ascension du Makalu (8 463 m), le cinquième 8000, un sommet encore vierge, une des plus belles réussites de l'himalayisme français. En 1957, rassasié d'aventures, il met un terme à sa carrière d'alpiniste pour se consacrer à sa famille et à son travail à l'office H. L. M. de Chambéry.

03/2024

ActuaLitté

Régionalisme

Châteaux forts de l'Isère. Grenoble et le Nord de son arrondissement

Le Moyen Age constitue un épisode presque mythique de notre passé, dans le creuset duquel l'alchimie de l'Histoire jeta toutes les bases de notre civilisation moderne. Le témoin le plus éloquent de cette époque est sans conteste le château fort, cet acteur essentiel des contes de notre enfance, qui évoque dans l'inconscient collectif l'autorité brutale d'un univers farouche tout autant que l'idéal chevaleresque et l'amour courtois. Avec l'Eglise, il représente toutes les valeurs morales de ce lointain passé, en même temps que sa principale expression architecturale. Et c'est à l'abri de sa silhouette dressée que s'est construite la société féodale et que se sont mis en place la plupart des villages et des coutumes qui allaient parvenir jusqu'à nous. L'Isère semble aujourd'hui pauvre en châteaux forts, mais le cœur de l'ancienne principauté dauphinoise recèle au contraire un grand nombre de vestiges, pour la plupart méconnus car dissimulés à présent au regard des hommes. L'ouvrage qui vous est présenté vous propose de les retrouver et vous offre la clé pour pénétrer dans l'intimité de ces fascinantes constructions castrales, dont le monde féodal a laissé de très nombreuses empreintes dans ce département. Ce livre décrit le panorama castrat de 134 communes situées dans le bassin grenoblois, la vallée de la Gresse, le Grésivaudan, la Chartreuse, Belledonne, le Voironnais et la Bièvre. Ce sont au total plus de 560 châteaux forts, maisons fortes, mottes castrales, oppidums antiques et manoirs Renaissance qui sont décrits : un inventaire exhaustif illustré de photographies et de dessins de reconstitution réalisés par l'auteur. Sont également évoqués, de façon plus succincte, les principaux châteaux du reste du département, soit 140 sites au total.

01/2006

ActuaLitté

Littérature française

L'attentat de Sarajevo

1957. Georges Perec a vingt-et-un ans. Il est un étudiant (en histoire) qui n'étudie plus. Il voudrait écrire, n'y parvient guère. En juin 1956, il commence une psychanalyse. Fin juillet 1957, il part pour la Yougoslavie. Le 8 septembre, à peine revenu, il rédige dans l'urgence un roman tout imprégné de son expérience yougoslave, L'Attentat de Sarajevo. C'est un galop d'essai mené au galop. C'est, littéralement, son premier "Cinquante-trois jours". Tel Stendhal dictant La Chartreuse de Parme en cinquante-deux jours, il dicte le livre à une de ses anciennes camarades du lycée d'Etampes. Le tapuscrit, perdu, n'a été retrouvé qu'après sa mort. Lecteur, c'est avec un Perec inattendu que tu vas faire connaissance. Frôlant le roman d'analyse psychologique, esquissant une histoire d'amour et de jalousie, c'est avec le scénario Hamlet que se débat l'auteur-narrateur, un "je" quasiment au premier degré, oscillant entre récit autobiographique et fiction. L'attentat de 1914 fit s'embraser l'Europe ; celui de 1957 reste un fantasme, dont le narrateur, en bon flaubertien, ne serait sans doute pas loin de penser que c'est "ce que nous avons eu de meilleur". Dans les multiples branches de l'arbre Perec, beaucoup de lecteurs se sont délectés à grimper ou se nicher. En voici une des racines. Elle plonge loin-dans des terreaux que Perec n'a plus guère remués par la suite. Ce roman se trouve publié près de soixante ans après sa rédaction. L'édifice Perec est dorénavant bien connu. Il nous importe donc de mieux savoir sur quelles fondations il s'est construit. Claude Burgelin.

05/2016

ActuaLitté

Cuisine de l'est

Voyage gourmand dans les Alpes. Italie, Autriche, Suisse, France. Recettes, rencontres et adresses incontournables

Ce tour du monde alpin en 80 recettes est un régal pour les papilles comme pour les yeux. A savourer à pied, à skis, en train, en auto, à table et aux fourneaux. Pendant six ans, la journaliste canadienne Meredith Erickson a sillonné l'arc alpin de la Suisse à l'Italie et de l'Autriche à la France en voiture, à pied, à skis, en funiculaire ou en téléphérique, pour établir leur inventaire gourmand. Son objectif : inciter les gourmets à respirer le bon air des cimes et diriger les sportifs vers les meilleures tables. Le récit de ses pérégrinations est savoureux à plus d'un titre. Partout elle a déniché les lieux, rencontré les personnes qui font vivre le patrimoine culinaire et animent la créativité gastronomique alpine. En plus de ses anecdotes de voyage, ses astuces et ses adresses préférées, Meredith a sélectionné des recettes aussi bien dans les chalets d'alpage qu'auprès des chefs étoilés. Sa carte de 75 recettes propose un mélange éclectique de plats traditionnels et contemporains : quenelles de radicchio et de speck, soupe de la Valpelline, schnitzel, bombardino, raclette, rösti, truite pochée à la roussette de Savoie, soufflé à la chartreuse... servis avec les meilleurs vins des Alpes... et une foule de curiosités appétissantes, voire légèrement "décadentes" . En France, elle a goûté aussi bien la cuisine de l'alpage du Mouet dans le Chablais que celles de Laurent Petit au Clos des Sens, de René et Maxime Meilleur à La Bouitte ou de Jean Sulpice à l'Auberge du père Bise... Bouclant son périple à L'Alpe d'Huez, elle termine son livre par un dessert de sa création : un Paris-Brest blanc à pois rouges, hommage au maillot de meilleur grimpeur du Tour de France !

11/2021

ActuaLitté

Régionalisme

J'aime pas la polente... Les chants du coeur de Grand Louis sous le ciel de Savoie

Les années ont passé grand train. P'tit Louis n'est pas devenu " le grand moutardier du pape ". (Est-il seulement devenu grand ?) Aujourd'hui, c'est un homme mûr. Mais à cet âge où le poids des ans vous entraîne en douceur vers un demi-sommeil, il laisse Joséphine entrer dans sa vie et dans son cœur. Elle entend bien s'y pelotonner tout à sa guise, au sortir d'une séparation tumultueuse, pour y laper amour et considération. Hélas ! comme disait Mémé, " il y a un hic " : leur très grande différence d'âge. Il n'en faut pas plus pour aviver les rancœurs de familles aux courtes vues, les jalousies de collègues de travail que le bonheur dérange, les commérages au vitriol du voisinage. Le temps n'est pas si loin des charivaris braillards où l'on malmenait les amoureux qui s'en allaient au mariage par des sentiers nouveaux. P'tit Louis se remémore avec une once de nostalgie la Savoie traditionnelle, les ruelles en terre battue de son vieux village où l'on accueillait les veufs qui avaient le culot de se remarier avec une belle jeunesse en faisant barricade à grand tintamarre, avec force pétards, crécelles et autres boîtes. Mais Grand Louis est envoûté. Il n'a jamais vraiment quitté P'tit Louis, ni perdu de vue les rêves, les espoirs, les audaces de l'enfance. Il nous entraîne, avec Joséphine, dans une quête éperdue et épuisante du bonheur, à travers les paysages magiques des terres de Savoie, de la Chartreuse, de la vallée de l'Ain ou du Vieux Lyon. Est-ce Joséphine qui grandit ? Est-ce le vieil ours mal léché qui laisse P'tit Louis éclairer son chemin ? Qu'importe ! Ils marchent main dans la main. On verra bien !

09/2008

ActuaLitté

Guides de France

Les plus beaux raids VTT en France

Une sélection des plus beaux raids de France pour ceux qui rêvent de s'évader quelques jours à VTT. Un raid à VTT, c'est d'abord une aventure avec un grand A, une marmite d'air frais, de l'adrénaline et un petit sac à dos ! C'est aussi bien sûr une belle itinérance à travers paysages, territoires et terroirs, sentiers et chemins, le tout enrichi de multiples rencontres ou de bons moments à partager entre amis. Choisir un itinéraire est une affaire d'envie, de rêve, mais aussi de forme du moment, du type de sentiers que vous aimez. La destination variera aussi en fonction de la saison. Grâce à ce guide vous pourrez choisir, à travers - presque - toute la France, de beaux itinéraires qui marqueront à jamais votre votre vie de vététiste. Il vous faudra cocher dans votre " bucket list " à chaque réalisation, que du bonheur ! Nous vous proposons dans ce guide, 17 itinéraires d'envergures, parmi les plus beaux de France : - Vosges : le tour de la Bresse, 3 jours - Jura : la traversée du Jura, 6 jours - Massif central : le tour du puy de Sancy, 3 jours - Cévennes : le chemin de Stevenson, 5 jours - Pyrénées : - Le chemin des Bonhommes (Foix-Espagne), 6 jours - Le tour de l'Ariège, 3 jours - Alpes du Nord : - La traversée du Vercors, 6 jours - Thonon-les-Bains - Grenoble, 6 jours - La traversée de la Chartreuse, 2 jours - La traversée de l'Oisans, 3 jours - Alpes du Sud : - Le tour du Dévoluy, 2 jours - Le tour du Queyras, 4 jours - La TransUbaye, 3 jours - Provence : - La Transverdon, 5 jours - Sisteron - Fréjus, 5 jours - Sisteron - Nice, 6 jours - Aix-en-Provence - Cassis - Toulon, 6 jours la liste de vos envies .

05/2016

ActuaLitté

Beaux arts

Goya. L'énergie du néant

De sa naissance en 1746, en Aragon, jusqu'à sa mort en 1828, à Bordeaux, ce livre raconte les quatre-vingt-deux années de la vie d'un des plus grands peintres de notre temps. Faisant dès l'enfance connaissance avec Zapater qui deviendra son ami de coeur, Goya fait le voyage à Madrid espérant remporter un des concours. Il échoue deux fois, mais, habile stratège, va s'incruster dans la famille de son maître, un certain Bayeu, se fiançant avec sa soeur. Il part alors pour Rome, fait mousser son "succès" à l'Académie de Parme et présente sa candidature pour peindre l'un des choeurs de la basilique du Pilar. Sa carrière débute avec cette fresque... Une seconde période s'ouvre par son mariage et se poursuit à la Chartreuse de l'Aula Dei, puis dans d'autres églises aragonaises qu'il décore ; mais Bayeu l'appelle définitivement à Madrid qui devient sa seconde patrie. Il peint une trentaine de tableaux pour la Fabrique des Tapisseries. C'est le début de sa troisième carrière. Approchant de la quarantaine il réalise des chefs-d'oeuvre : L'Aveugle à la guitare ou Lia Vue de Madrid. Traversant une période de dépression, le peintre part rejoindre Don Luis, frère du roi. Cette fois, c'est, pour Goya, la révélation. Commence la quatrième période de sa vie : il révèle son génie du portrait. Mais, foudroyé par une attaque qui le laisse sourd et diminué, il passe des mois au lit en proie à des visions sataniques. Vient la dernière période, celle de sa liberté intérieure, avec la publication des Caprices. Nommé peintre de la chambre du roi, cet homme malade va connaître son triomphe. Cette biographie, doublée d'un essai littéraire, est aussi une véritable plongée dans l'Espagne du XVIII siècle. Michel del Castillo y fait revivre Goya dans son intimité d'artiste et cette Espagne qui coule dans ses veines.

09/2015

ActuaLitté

Beaux arts

Louis Janmot. Peintre de l'âme

Décrire l'univers céleste tel qu'il serait visible depuis les espaces intersidéraux, telle est l'ambition de Génération divine (1844), peinture qui sera placée en tête du Poème de l'Ame (1835-1855). Sans même connaître le peintre lyonnais Louis Janmot, Eugène Delacroix en détecte le talent singulier et l'impose à l'Exposition universelle de 1855. Dans sa patrie lyonnaise, Janmot avait peint à fresque des sujets eucharistiques, à l'église Saint-Polycarpe et à l'Antiquaille (1846) (disparus). Il subsiste de cette époque un beau portrait du Père Lacordaire (1846), posant sur un sommet de la Chartreuse. Le seul décor religieux de Janmot en place se trouve à l'église Saint-François-de-Sales (Lyon, 1859) et à l'Hôtel de ville de Lyon, une allégorie de Lyon pour le Plafond du Salon de l'Empereur (1861). Lors d'une difficile installation à Paris, l'artiste obtient deux décors pour Saint-Etienne-du-Mont (1866). Il se fixe alors dans un petit domaine, qui, situé à Bagneux, domine si bien Paris que l'armée prussienne, assiégeant Paris, s'installe chez Janmot ! Le peintre, récemment veuf, et ses six enfants rejoignent alors en hâte la belle-famille de l'artiste, en Algérie, où l'artiste dessine de très beaux Paysages (1870-1871). Vers 1875, Janmot expose de nouveau à Paris le Poème de l'Ame qui semble avoir inspiré ses noirs à Odilon Redon. Après 1880, un industriel érudit de Saint-Etienne, Félix Thiollier, entreprend une édition photographique du Poème de l'Ame qui s'ouvre par une photographie de Janmot, calé comme pour l'éternité dans un vaste fauteuil, Cependant, il faut attendre les petits enfants du peintre pour que l'un d'eux, Aloys de Christen, dès l'après-guerre, parvienne à sauver le Poème de l'Ame de l'indifférence des sept enfants du peintre, en l'offrant au musée de Lyon (1950).

01/2020

ActuaLitté

Rhône-Alpes

Alpes. Explorer la région

Un guide Lonely Planet 100% testé sur le terrain, et riche en secrets locaux, pour découvrir le meilleur des Alpes françaises Le seul guide qui couvre l'ensemble des Alpes françaises, de la Haute-Savoie à la Provence. Une maquette renouvelée pour des guides de voyage toujours plus inspirants ! 10 suggestions d'itinéraires sans voiture, d'un grand week-end à 15 jours. Des vidéos à lancer sur votre smartphone pour avoir un avant-goût des plus beaux sites de la région. Un cahier détachable avec deux itinéraires pour découvrir les Alpes à vélo : l'un à basse altitude entre lacs et préalpes ; l'autre dans la haute montagne sur les routes empruntées par le tour de France. Une couverture de l'ensemble des Alpes : la Haute-Savoie, la Savoie, l'Isère et la partie du Vercors située dans la Drôme, les Hautes-Alpes, les Alpes provençales et maritimes (Digne, Sisteron et la vallée de l'Ubaye dans les Alpes de Haute Provence ; le parc du Mercantour dans les Alpes-Maritimes). Tous les plus beaux sites naturels : les glaciers du Mont-Blanc, le parc national de la Vanoise, le massif de la Chartreuse, la vallée des Merveilles, le glacier de la Meije, le parc naturel du Queyras... Les lacs alpins, propice à la rêverie, au farniente ou aux activités nautiques : le lac Léman, le lac du Bourget, le lac d'Annecy, le lac de Serre-Ponçon, le lac d'Aiguebelette... et les innombrables lacs d'altitude ! Toutes les stations où profiter de la montagne été comme hiver : les Trois-Vallées, Tignes-Val-d'Isère, l'Alpe-d'Huez, les Deux-Alpes, Villard de Lans, Serre-Chevallier, Avoriaz, La Clusaz, etc. Les cités historiques - Grenoble, Annecy, Chambéry, Chamonix, Briançon, Embrun... - et les villages de caractère - Saint-Véran, Bonneval-sur-Arc, Hauteluce... Un chapitre complet sur les activités de plein air : randonnée, canyoning, vélo, etc. Et désormais, pour tous les guides de la collection Explorer la région, la géolocalisation de l'ensemble des sites et adresses.

03/2022

ActuaLitté

Nord-Pas-de-Calais

Tout sur le Nord et le Pas-de-Calais

C'est un pari fou, mais réussi, pour Vera Dupuis et Samuel Dhote que cette sélection de trésors patrimoniaux du Nord et du Pas-de-Calais choisis parmi les nombreuses richesses d'une région attachante. Ce guide en présente une cinquantaine, depuis la métropole lilloise jusqu'à la Côte d'Opale, en passant par les monts de Flandre jusqu'au plat pays. Tout comme dans le Calaisis, l'Audomarois, l'Artois, le bassin minier, le Valenciennois, le Cambrésis, l'Avesnois et le Boulonnais, le patrimoine y est bien valorisé et réserve de belles surprises. En plus de la présentation de sites, liés au paysage façonné par le temps, aux rebondissements de l'histoire, à la volonté de l'homme bâtisseur, cet ouvrage propose également des parcours thématiques : monuments incontournables, musées, jardins remarquables, hauts lieux historiques, art contemporain, découverte nature, patrimoine industriel. Vous saurez tout sur : Anneau de la Mémoire (Ablain-Saint-Nazaire) ; Grand'Place, place des Héros, abbaye bénédictine Saint-Vaast (Arras) ; Ecomusées (Avesnois) ; Centre 1415 (Azincourt) ; Site gallo-romain (Bavay) ; Petite ville de Flandre (Bergues) ; Ville haute (Boulogne-sur-Mer) ; Choeur de Lumière Anthony Caro (Bourbourg) ; Vitraux de l'église (Bouvines) ; Les Bourgeois de Calais (Calais) ; Château de Selles, abbaye de Vaucelles (Cambrai) ; Mont Cassel (Cassel) ; Peintres (Côte d'Opale) ; Villa Cavrois (Croix) ; Hôtel de Ville, beffroi, musée de la Chartreuse (Douai) ; Lieu d'Art et d'Action Contemporain (Dunkerque) ; Château (Esquelbecq) ; Jardins remarquables (de Flandre en Artois) ; Ancienne place forte (Gravelines) ; Château (Hardelot) ; Villas Belle Epoque (Lambersart) ; Musée Matisse (Le Cateau-Cambrésis) ; Louvre-Lens (Lens) ; Cité Vauban (Le Quesnoy) ; Centre historique minier (Lewarde) ; Grand'Place, Vieille-Bourse, hospice Comtesse, hôtel de ville, palais des Beaux-Arts, maison natale Charles de Gaulle, institut pour la photographie, citadelle (Lille) ; Abbaye bénédictine (Maroilles) ; Reconstruction par A. Lurçat (Maubeuge) ; Ville fortifiée (Montreuil-sur-Mer) ; Maison Wilfred Owen (Ors) ; Musée de la Piscine, cimetière (Roubaix) ; Mont Noir (Saint-Jans Cappel) ; Musée Sandelin, ruines de Saint-Bertin (Saint-Orner) ; Institut du monde arabe (Tourcoing) ; Château (Trélon) ; Musée (Valenciennes) ; Musée de Plein Air, musée d'Art moderne (Villeneuve d'Ascq) ; Paris-Roubaix (Wallers-Arenberg) ; Villas Belle Epoque (Wimereux) ; Coupole (Wizernes).

05/2021

ActuaLitté

Acteurs

Gérard Philipe

Il y a cent ans naissait Gérard Philipe. Un acteur de légende qui s'est imposé comme le symbole du romantisme de l'après-guerre. Au cinéma, il a joué de grands classiques tels que L'Idiot, La Chartreuse de Parme, Le Rouge et le Noir... Il a surpris dans La Beauté du diable, étonné dans Le Diable au corps, osé dans Les Liaisons dangereuses, subjugué dans Les Grandes Manoeuvres, et connu un triomphe mondial dans Fanfan la Tulipe qui restera à jamais une référence du cinéma français. Au théâtre, il s'impose dès ses débuts. Albert Camus et Jean Giraudoux lui font confiance. Sa rencontre avec Jean Vilar apporte un changement radical de la scène française. Gérard flamboie dans Le Cid, Lorenzaccio, Richard II, Ruy Blas... Et son nom reste à jamais lié au TNP et au festival d'Avignon. Le souvenir de son talent résonne encore sur les murs du Palais des Papes. Mais l'éclosion de son talent repose aussi sur des doutes et des écueils. Une enfance durant laquelle il s'éloigne de son père - de plus en plus impliqué dans une politique collaborationniste - pour se rapprocher de sa mère, éprise de théâtre. Une volonté farouche de défendre les droits des acteurs le pousse à devenir président de leur syndicat. Ses prises de position font parfois grincer des dents sans jamais ternir son prestige. Gérard Philipe c'est aussi ses erreurs qu'il assume, ses choix audacieux et sa volonté de dévorer la vie à pleine dents. Disparu à 37 ans, il reste le symbole de l'éternelle jeunesse. Toutes les facettes de cette personnalité marquante sont présentées dans cet ouvrage, hommage à un homme de talent et de courage. De nombreux témoignages apportent un regard nouveau sur le Gérard de l'ombre et le Philipe de la lumière. Philippe Noiret, Michel Bouquet, Georges Wilson et tant d'autres admirent qu'ils leur devaient beaucoup. Il fut la référence de toute une génération, il reste un exemple au parcours hors norme. Un destin rare qui a laissé une trace éclatante dans le ciel de l'art dramatique.

11/2022

ActuaLitté

Religion

Belley

Le diocèse de saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars, patron de tous les curés du monde, est un diocèse à l'histoire particulièrement originale. D'étendue limitée en ses origines, il englobe, depuis le Concordat, de vastes parties lyonnaises et des régions savoyardes. Ses villages ont été, tour à tour, en rapport avec la cité de Blandine et avec le siège de saint François de Sales. Les chartreuses s'y sont multipliées, des congrégations comme celle des Maristes y sont nées, des expériences scolaires comme celle de l'abbé Demia y prennent une valeur annonciatrice. Ce diocèse de Jean-Pierre Camus, énergique évêque du XVIe siècle, retint dans une de ses plus pauvres paroisses, saint Vincent de Paul ; M. Emery, la Sœur Rosalie, saint Pierre Chanel, le premier martyr d'Océanie, sont originaires de ces terres qui voient aujourd'hui affluer des pèlerins du monde entier dans le modeste village d'Ars. La seule synthèse sur l'histoire du diocèse réalisée par le chanoine Alloing en 1938, est devenue introuvable en raison de la modicité de son tirage. Depuis le temps où fut élaboré cet ouvrage, le visage de l'Eglise a beaucoup changé et ce renouvellement n'a pas encore été scientifiquement étudié ; les méthodes de recherches en histoire religieuse ont considérablement évolué. Il convient désormais de retracer l'histoire du peuple chrétien en intégrant la sociologie religieuse, l'influence des facteurs économiques, le poids des mentalités. Le présent livre a été conçu par deux auteurs enracinés clans les pays de l'Ain, dans la région lyonnaise et la terre savoyarde. Ils y ont enseigné et y poursuivent des recherches. Gabrielle Trenard est l'auteur d'un ouvrage apprécié sur le Bugey, Louis Trenard, professeur d'Université, a consacré son doctorat ès-lettres à l'histoire sociale des idées à Lyon, depuis le temps de l'Encyclopédie jusqu'au romantisme. Tous deux collaborent aux revues de cette région. Pour ce travail, ils ont bénéficié de la compétence de spécialistes et, pour la période contemporaine, d'acteurs et de témoins qui ont aimablement. contrôlé la rédaction des divers chapitres. Cette publication constitue, à dessein, l'une des manifestations commémorant, en 1978, le 8e centenaire de la mort d'Anthelme de Chignin, chartreux de Portes, évêque de Belley qui demeure, clans la région où il vécut, un saint très populaire.

01/1978

ActuaLitté

Du XVIe au XIXe siècle

Du monde au désert, l'aspiration à la solitude au XVIIe siècle

Dans la première moitié du xviie siècle, un véritable engouement apparaît pour la vie contemplative et solitaire, en dehors des ordres constitués. Cet engouement touche des femmes du siècle, d'anciens militaires, des laïcs, avocats, chevaliers, seigneurs de province, clercs qui tout en souhaitant mener une vie intérieure plus dense et plus contemplative, ne s'engagent pas dans les ordres monastiques. Ils se retirent du monde, totalement ou partiellement, dans des lieux isolés, parfois éloignés des villes et s'engagent au silence, à la prière et à la conversion de leurs moeurs. Ils rejoignent les solitaires de Port-Royal, comme Pierre-Thomas du Fossé, ou fondent, pour certains, des résidences, comme ce fut le cas de Jean de Bernières-Louvigny, Trésorier du roi de France, membre laïc du Tiers-Ordre franciscain et qui fonda, à la fin de sa vie, l'ermitage de Caen. Cet univers de l'entre-deux, du monde au désert, se constitue de façon pérenne dans un contexte encore marqué par le souvenir de la Ligue et bientôt confronté à la Fronde. Il s'élabore dans une période où le sentiment religieux s'individualise et s'approprie la mystique Rhéno-flamande et la Devotio moderna dont la chartreuse de Paris - qui fut une des grandes inspiratrices du désir de retrait du monde - favorisera la diffusion en français. Ces nouveaux convertis s'attachent donc à la contemplation mais aussi à la doctrine de la pauvreté volontaire, dans la mouvance franciscaine, comme Gaston de Renty qui se retirera de la vie militaire, en Normandie, pour se consacrer aux pauvres. Tous sont attirés par la doctrine de l'abandon véhiculée par les écrits de Benoît de Canfield, de Surin et plus tard de Madame Guyon, ce qui vaudra à certains d'entre eux la méfiance de l'autorité ecclésiale, voire la condamnation pour quiétisme. Il s'agit avant tout de fortes personnalités qui iront jusqu'au bout de leur projet, parfois en marge des institutions, comme Jean de Labadie. L'aspiration à la solitude, à travers ses modèles institutionnels, leur dépassement et sa réinvention permanente pose ainsi la question de la liberté de l'homme face aux enjeux de sa foi et de son engagement sociétal dans un XVII e siècle commençant, marqué, comme le soulignait Henri Bremond, par l'invasion mystique. Et au-delà des cas de figure étudiés au cours de la première journée, c'est toute une tradition esthétique du retrait du monde qui se laisse percevoir et qui perdurera dans les milieux laïcs où progressivement retraite et contemplation de la nature se rejoignent laissant un patrimoine architectural et pictural riche qui évoqué dans la troisième partie de ce livre. Conseil scientique : Nathalie Nabert, Institut Catholique de Paris, CRESC, Pascal Pradié (osb), CRESC, attaché de recherches au CNRS, CRAHAM, Jean-Robert Armogathe, Ecole Pratique des Hautes Etudes, président de la Société d'étude du XVII e , Gérard Ferreyrolles Paris IV-Sorbonne, Philippe Luez, Conservateur général du patrimo

04/2021

ActuaLitté

BD tout public

Dans ma maison de papier

La grand-mère, la petite fille et la mort... Basée sur une pièce de théâtre de Philippe Dorin (Dans ma maison de papier, j'ai des poèmes sur le feu, ed. L'Ecole des loisirs), Dans ma maison de papier est un huis-clos à trois personnages qui se joue des contraintes de temps et d'espace. La mort vient rendre visite à une vieille dame, il est temps... Tel Antonius Block dans Le septième sceau d'Ingmar Bergman, la vieille dame (nommée Emma), engage un dialogue avec le funeste visiteur. Est-ce pour retarder l'échéance ou n'est-ce, l'espace d'un instant, que le questionnement métaphysique sur sa vie passée et son sens ? Une petite fille du nom d'Aimée, apparaît, les souvenirs affluent, la curiosité de l'enfant se déploit, les lieux changent... la mort attend. Qu'ont en commun les personnages d'Aimée et Emma ? Leur complicité, à la fois ludique et fusionnelle, teinte d'émotions positives ce face-à-face avec la mort. Pierre Duba est auteur de bandes dessinées et réalisateur de films. Il est né en 1960 à Bradford, en Angleterre. Il a grandi en Alsace. Après quelques années de travail en usine, il entre à l'école des Arts Décoratifs de Strasbourg en 1981. Il s'oriente ensuite vers l'illustration et la bande dessinée. Son travail reconnu comme l'un des plus original de la bande dessinée contemporaine lui a valu plusieurs prix et distinctions. Pierre Duba fait partie des auteurs qui réinventent la bande dessinée. Son dessin libre, affranchi de toute notion de style, toujours en mouvement, invente pour chaque livre un univers personnel et particulier. Sa recherche sur l'image l'a conduit à la réalisation de films qui prolongent ses livres dans un autre rapport au temps et au monde sonore. De livres en films, que ce soit adaptation littéraire (Quelqu'un va venir de Jon Fosse, Un portrait de Moitié-Claire de Philippe Dorin), fiction (Antoinette, L'Absente), traces de voyages (Kyôto-Béziers, A Kyôto) où réflexion autobiographique (Sans l'ombre d'un doute), il poursuit une recherche artistique exigeante qui rend son ouvre surprenante et inclassable. Philippe Dorin est né en 1956 à Cluny. De 1980 à 1988, il apprend son métier d'auteur de théâtre au Théâtre Jeune Public de Strasbourg. En 1994, il rencontre Sylviane Fortuny. Ensemble, ils fondent la Compagnie Pour Ainsi Dire. Ils créent leur premier spectacle en 1997. Depuis, ils ont créés huit spectacles, dont L'hiver, quatre chiens mordent mes pieds et mes mains qui obtient en 2008 le Molière du spectacle jeune public. Leurs spectacles tournent largement en France, mais aussi au Québec, en Suisse, en Belgique, en Russie et à La Réunion. Par ailleurs, Philippe Dorin collabore avec d'autres compagnons metteurs en scène, tel que Ismaïl Safwan, Michel Froehly, Thierry Roisin et Christian Gangneron. En 2004/2005, il est auteur engagé au Théâtre de l'Est parisien dirigé par Catherine Anne. En 2006, il est en résidence à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon. En 2009, il est Président du Prix d'écriture théâtral de la Ville de Guérande. La plupart de ses pièces sont éditées à L'école des loisirs - théâtre et Les Solitaires intempestifs.

02/2014

ActuaLitté

Architecture

Le bois dont on fait les villes

Une architecture résilience voir actuellement le jour avec des bâtiments nouvelle génération dont la structure et l'ossature bois séquestrent le carbone, remplissant ainsi l'une des conditions de la transition écologique. Présent dans la cité depuis des temps anciens, le bois se développe à présent dans les villes à très grande échelle grâce à des technologies innovantes qui facilitent la mise en oeuvre de ce matériau. Le bois d'oeuvre requalifie les métiers du bâtiment à tous les échelons - le scieur, le transformateur, l'architecte et l'ingénieur - et interroge les modes constructifs conventionnels. En France, l'industrie du bois est-elle suffisamment bien implantées sur nos territoires pour développer ses savoir-faire séculaires et proposer d'autres solutions que les modèles standards ? La gestion raisonnée de ses forêts lui permet-elle de répondre à la demande et de concurrencer les importations de résineux du Nord de l'Europe ? Cette enquête de terrain permet de mieux comprendre le changement de paradigme issu des politiques urbaines qui s'impose aussi bien au secteur du bâtiment qu'aux maîtres d'oeuvre. L'usage du bois dans le bâti et les questions qu'il soulevé montrent que l'architecture est à la croisée des chemins entre les débats critiques et les nouveaux procédés industriels de construction. Cet ouvrage initié par l'agence Leclercq Associés, pionnière au tournant des années 2000 dans la réalisation d'équipements sportifs et éducatifs d'envergure, permet à François Leclercq, Paul Laigle et Charles Gallet, ses associés, de retracer leur expérience à travers cinq réalisations phares. Celles-ci s'inscrivent dans la première et la seconde génération des ouvrages en bois et questionnent la dimension contemporaine et prospective dans la maîtrise d'oeuvre. Eu même temps, elles sont la preuve des ressources de la filière sèche, synthèse entre l'artisant et l'ingénierie, un mode constructif balbutiant en France à cette époque. Porter l'éco-construction à son meilleur niveau relevait donc d'un défi, à fortiori dans le cadre de la commande publique. Mais cet ouvrage permet aussi - en donnant la parole à des histoires, à des chercheurs, aux acteurs de la sylviculture et de la recherche forestière et à des industriels du bois - d'appréhender le contexte de notre territoire à la fois riche d'un savoir-faire séculaire et miné par une industrie en perte de vitesse depuis quarante ans. Difficilement soutenable, ce paradoxe s'est invité dans la réflexion : existe-t-il en France un example de mise à l'épreuve du bois dans la construction qui tienne lieu de référence dans le développement économique et urbain d'une région ? La réponse se trouve en Isère. L'expérience menée par le CAUE de Grenoble met en lumière des avant-gardes urbaines inspirées par de ombreux voyages d'études dans le Vorarlberg, laboratoire écologique et fief du mouvement des Baukunstler (architectes-artistes). Cette investigation entre Vercors et Chartreuse a donné lieu à une campagne photographique menée par Cyrille Weiner, elle vient compléter les images des réalisations-bois de Leclercq Associés qu'il fixe depuis vingt ans. Ses photographies et les textes de Michèle Leloup éclairent les enjeux de la filière bois confrontée à de multiples défis écologiques, forestiers, économiques, industriels et constructifs.

02/2022