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Charles Vuillermet (1890-1918). Carnets et dessins d'un officier savoyard dans la Grande Guerre

Extraits

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Première guerre mondiale

Ma guerre d'Orient, 1917-1919

Natif du Doubs, Joseph Jacquot était de constitution trop faible pour être mobilisé. Les hécatombes des trois premières années de guerre ont finalement amené l'armée à le déclarer "bon pour le service" en mars 1917. Dès son incorporation, ce paysan pauvre et peu lettré a entretenu une abondante correspondance avec les siens. Muté dans l'infanterie coloniale après un bref passage aux 60e et 35e RI, il fut envoyé sur le front d'Orient en 1918. Il y participa à l'offensive victorieuse du 15 septembre, qui devait décider du sort de la guerre. Très vite, des villes aux noms étranges apparurent dans ses lettres : Naoussa, Vladovo, Ujverbasz, Széged... Un véritable choc culturel pour ce jeune Comtois qui n'avait jamais quitté sa terre natale ! Retranscrit et commenté, le témoignage du soldat Jacquot nous fait prendre la mesure de l'immense brassage d'êtres humains que fut la Grande Guerre. Tout en apportant des informations inédites sur un front oublié, il nous plonge aussi dans l'univers des paysans français, dont l'ouverture au monde s'est faite dans des circonstances dramatiques.

05/2021

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Beaux arts

Voir et montrer la guerre. Images et discours d'artistes en France (1914-1918)

Fonction des arts graphiques en France pendant la Première Guerre mondiale.

12/2013

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Histoire de France

Le Havre 1914-1918. Les carnets d'Edmond Derome

Imprimeur, bibliophile et fin lettré, le havrais Edmond Derome (1881-1976), a rédigé, durant la Grande Guerre, un journal quotidien jusqu'alors resté inédit. Quoiqu'écrit, suivant ses propres termes, sans "aucune prétention littéraire" et dans l'unique but "de conserver fidèlement, pour [lui] seul, des souvenirs précieux autant que douloureux" , la lecture de ce journal fait entrer Edmond Derome dans le cercle des écrivains havrais. S'il existe d'autres témoignages situant Le Havre dans la première guerre mondiale, Edmond Derome est un des rares à avoir raconté au quotidien, de 1914 à 1919, la vie de la cité portuaire, base arrière des troupes alliées, partagée entre nouvelles et rumeurs du front et interrogations autour d'une guerre qui semble n'en pas finir. Ce témoignage vivant et angoissant, initiatique même, apporte un éclairage sur la vie locale dans un Havre bouleversé par l'afflux des troupes et les effets de la guerre, quoique situé à plusieurs centaines de kilomètres du front. Transcrit et annoté, agrémenté de plus de cent cinquante illustrations, cet ouvrage reproduit en outre pour la première fois l'intégralité des aquarelles de l'artiste havrais Jean Biette qui, durant la Grande Guerre, peignit avec finesse des scènes de la vie havraise. Cette collection d'une quarantaine de vues, conservée à la Chambre de Commerce du Havre, rend leurs couleurs aux scènes brossées par Edmond Derome.

10/2014

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Critique littéraire

Correspondance croisée, 1890-1917. Tome 3 : 1906-1912

La correspondance croisée de Pierre Louÿs et de son frère Georges fait dialoguer un écrivain qui vivait au cœur des cercles littéraires et artistiques de Paris et un haut fonctionnaire qui occupa les postes diplomatiques les plus importants de son époque. Ces lettres nous fournissent d'intéressants commentaires sur les amitiés littéraires et artistiques de Louÿs avec Mallarmé, Heredia, Régnier, Gide, Valéry, Debussy, Oscar Wilde ; les lettres de Georges donnent à cet échange une dimension historique et politique. Les grands événements de la fin du XIXe siècle défilent devant nos yeux avec de savoureux commentaires souvent très informés : le scandale de Panama, le procès d'Oscar Wilde, l'affaire Dreyfus, Fachoda, la crise marocaine, la crise des Balkans et la Première Guerre mondiale.

06/2015

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Littérature française

Miroir de Janus. Carnets V, 1980-1981

Le journal est le lieu particulier où un écrivain se retranche et se livre. Dans ses carnets, Louis Calaferte nous entretient de ce qui n'apparaît que peu ou pas du tout dans le reste de l'oeuvre : Dieu, les rêves, la vie intérieure, l'archaïque et le cosmique, l'amour de sa femme et de certains écrivains. C'est le moment du secret et de la confession : "Ainsi que je m'y attendais, on m'a fait le reproche de me situer en marge du monde social. Impossible de faire entendre à ces esprits farcis d'actualité que l'aventure intérieure est mon seul objet et qu'en s'efforçant de le cerner du plus près on risque fort d'atteindre à l'universel, selon le mot de Gide. Quant à la retraite dans laquelle j'ai choisi de vivre, je mesure à quel point elle est en tout étrangère à cette faune dont l'épisodique fréquentation ne m'engagerait cependant guère à réviser mon attitude".

10/1993

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Histoire de France

La guerre sans haine. Carnets

Aucun grand capitaine de la Seconde Guerre mondiale n'a écrit de récit aussi clair et aussi percutant sur la stratégie militaire que Rommel dans ses Carnets. Soucieux de tirer les leçons de ses campagnes, il rend compte mieux que quiconque du Blitzkrieg puis des combats dans le désert. En lisant ses textes, on entre au coeur de sa réflexion stratégique, toujours ancrée dans l'action. On découvre un chef de guerre qui s'est constamment affranchi des règles traditionnelles pour surprendre l'ennemi et le prendre de vitesse, mais aussi un homme pour qui les combats devaient épargner le plus possible les civils et éviter les représailles. A la fois craint et estimé par les Alliés, notamment britanniques, qui ont contribué à bâtir sa " légende ", il demeure un soldat discipliné, que sa formation a toujours empêché de remettre en cause le pouvoir du Führer. Bien que sa mort ordonnée par Hitler ait interrompu ce récit, ce témoignage n'en reste pas moins capital pour l'histoire. Les Carnets du maréchal Rommel, indisponibles depuis cinquante ans, sont ici présentés dans une édition commentée et annotée se fondant sur les apports les plus récents de l'historiographie.

06/2010

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Première guerre mondiale

Paul Berge, de Perpigan à la Roumanie. Itinéraire d'un officier français 1914-1917

Ce récit raconte l'itinéraire franco-roumain d'un jeune officier français du début du XXe siècle, Paul Berge, originaire de Perpignan, qui participera en 1916 à la mission militaire française en Roumanie dite "mission Berthelot" , décidée par le haut commandement français après l'effondrement de l'armée roumaine face aux forces allemandes et austro-hongroises. Une mission technique militaire française menée sous la conduite du général Berthelot qui avait pour but de reformer l'armée roumaine et de tenir ainsi sur le front de l'Est, afin de soulager Verdun et la Somme, en y fixant des divisions allemandes. Bourgeois catholique par la naissance et l'éducation, Paul Berge choisira de s'engager dans cette guerre et cette mission et d'y lier son destin, participant à sa modeste place à l'avènement de l'Europe moderne : écroulement des grands Empires, droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, triomphe de l'Etat-nation. Un idéal qui a guidé nombre de jeunes hommes de sa génération et qui reste, pour de nombreux peuples, encore de nos jours, un désir légitime non encore atteint. Cent ans plus tard, le souvenir de Paul Berge, mort au combat aux côtés de ses camarades roumains, est encore prégnant sur cette terre où il laissera sa vie.

06/2022

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Histoire de France

1914-1918, une guerre des images. France-Allemagne

Qu'ont vu de la Grande Guerre les Français et les Allemands? Si la mémoire collective insiste sur les notions de censure et de propagande, il ne faut pas oublier une autre réalité : le besoin de voir la guerre a été très fort, aussi bien en France qu'en Allemagne. Jamais autant de cartes postales n'ont circulé, jamais autant de journaux illustrés n'ont été achetés et les salles de cinéma ont connu une fréquentation jusqu'alors inédite. Entre 1914 et 1918, des deux côtés des tranchées, des photographes, des cinéastes et des dessinateurs ont tenté de saisir le combat, de montrer la victoire en train de se dessiner et de représenter l'ennemi. s'il s'agissait pour ces hommes de témoigner de leur expérience du front, ils ont aussi participé à la construction visuelle de l'histoire et de la mémoire du conflit. Les documents présentés et analysés dans cet ouvrage, réalisé grâce au fonds de l'AFP (Agence France-Presse) et de la DPA (Deutsche Presse-Argentur), proposent une plongée inédite dans l'univers visuel des Français et des Allemands de cette époque.

05/2014

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Romans historiques

Entre les lignes & en quête d'Isabelle. Charles, Alsacien-Lorrain 1914-1918

En 1871, l'Allemagne annexe l'Alsace et la Lorraine, sans réussir à conquérir le coeur et l'esprit de beaucoup de ses habitants. En décembre 1917, Charles, 19 ans, né en Lorraine, est enrôlé contre son gré pour rejoindre les rangs de l'armée allemande. Comme 380 000 hommes des régions annexées, il sera contraint de porter l'uniforme vert-gris. Au printemps 1918, les grandes offensives menées par l'Allemagne, conduiront Charles, jusqu'à la bataille de bois Belleau, "dans la gueule du loup" à 80 kilomètres de Paris, où les alliés arrêteront les troupes allemandes et les pourchasseront jusqu'à la victoire finale. Dans la tourmente des combats, non loin du Chemin des Dames, Charles rencontrera une jeune fille à Laon. Mais les lignes de la guerre et de l'amour pourront elles suivre la même destiné ? 50 ans plus tard, à l'aide de ses journaux de guerre, Charles décidera de raconter son histoire. Il faudra attendre encore 50 ans pour que son travail soit achevé par sa petite-fille.

05/2020

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Histoire de France

La guerre en photos vue des deux côtés. 1914-1918

La guerre de 1914-1918, dont on célèbre le centenaire, a mis aux prises 60 millions de soldats dans le monde, dont 9 millions sont morts et 20 millions blessés. A la Triple Entente, qui comprenait la France, le Royaume-Uni et la Russie (sans compter leurs puissances coloniales et les dominions, et sans parler de la Belgique et de la Serbie, envahies), vinrent s'ajouter, au long des combats, le Japon, l'Italie, le Portugal, la Roumanie, enfin les Etats-Unis d'Amérique. Pour leur part, les Empires Centraux étaient faits de l'Allemagne, de l'Autriche-Hongrie, puis de l'Empire ottoman et de la Bulgarie. Le fil conducteur de notre ouvrage, plus que la chronologie (dont il est néanmoins fait mention), c'est, au jour le jour et du matin au soir, la vie du soldat. Une existence qui, après quelques mois de combats au corps à corps hérités d'une autre guerre, se passe sous terre, dans la tranchée, dans la boue et avec la vermine. C'est surtout, en dehors de quelques assauts qui durent peu mais font nombre de victimes, l'inaction, qu'on tue en jouant aux cartes, en se racontant des histoires ou en fabriquant des objets avec ce qu'on a sous la main, bois ou métal. Réalisé à partir d'une documentation iconographique riche de 20 000 photos, dont plus de 6 000 sont de source allemande ce qui est rare, cet ouvrage, avec plus de 400 illustrations, installe, en vis-à-vis, les camps adverses. C'est la guerre vue des deux côtés : dans les pages paires, le camp des Alliés ; dans les pages impaires, les Prussiens et les Austro-Hongrois. Libre de tout parti-pris, ce livre propose une façon nouvelle et originale de raconter une guerre qui s'est inscrite dans la mémoire collective des peuples.

04/2014

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Sciences historiques

Reims dans la Grande Guerre

Reims est l'une des trois villes martyres de la première guerre mondiale avec Arras et Verdun. Déclarée « Ville ouverte » dès le 3 septembre 1914, elle est occupée par les forces allemandes jusqu'au 12 du même mois. Le 19 septembre, la cathédrale, bombardée par les Allemands, est incendiée et devient le symbole de la barbarie. On lit dans les colonnes de La Croix : « Ils ont bombardé la cathédrale de Reims?! Ils l'ont incendiée?! Ils ont fait cela, les barbares?! Ils se sont acharnés, sans raisons militaires?! » S'ensuivent quatre années de bombardements qui conduisent à la destruction d'une grande partie de la ville. Michel Thibault retrace ces épisodes douloureux et nous montre, grâce à une sélection d'images étonnantes, les désastres liés aux bombardements subis. Mais il raconte également comment les Rémois ont continué à vivre. De nombreuses cartes postales et photographies témoignent de la persévérance et du courage des habitants. Un bel hommage leur est ici rendu, ainsi qu'à tous les militaires qui se sont battus pour les défendre. Michel Thibault, né à Reims de parents et grands-parents rémois, dispose d'une importante collection de cartes postales et documents iconographiques rassemblés depuis de nombreuses années. Ce passionné d'histoire locale participe régulièrement à des expositions et a déjà, à son actif, treize ouvrages. Son but est de conserver la mémoire des monuments, des événements, des lieux, des industries et commerces, en un mot du prestigieux passé de la ville qu'il aime.

01/2014

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Histoire de France

Permissionnaires dans la Grande Guerre

Quand la guerre commence, en août 1914, personne n’imagine laisser les combattants rentrer chez eux avant la victoire. Avec le prolongement du conflit, moral et certitudes vacillent : la question de l’endurance des populations se pose avec force dans une guerre qui devient totale. À partir de 1915, quelques jours de permission à l’arrière permettent aux combattants d’échapper aux tranchées et aux horreurs de la guerre. Moment d’émotion familiale et de retrouvailles amoureuses, la permission est aussi un temps de distractions dans un Paris où le contraste avec le front est saisissant. Commis voyageur du front à l’arrière, le permissionnaire vient rappeler aux civils le sacrifice combattant et devient une figure-clé des représentations du temps de guerre. Dans une approche globale et neuve des sociétés durant la Grande Guerre, Emmanuelle Cronier embrasse d’un même regard les aspects militaires et logistiques, la culture politique républicaine, l’intimité des familles et des couples, le quotidien des permissionnaires et les multiples transgressions indissociables de la figure du « poilu » à l’arrière.

10/2013

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Histoire de France

Paris dans la Grande Guerre

Mobilisés en pleurs devant la gare de l'Est, femmes dans les usines d'armement, scènes de saccage des magasins supposés allemands, zeppelins échoués aux Champs-Elysées... Les photographies rendent tangibles les réalités multiples de la Grande Guerre à Paris. La ville est confrontée à la pénurie, au deuil de ses enfants tombés au front ; elle est touchée dans sa chair par les bombardements et se voit exhortée à garder la tête haute face à l'adversité. Les contingents en partance pour le front y croisent ceux qui en viennent, blessés ou permissionnaires. Pourtant, les théâtres, les cinémas et les grands cafés continuent d'accueillir une vie mondaine, oisive et frivole. Gardienne de l'honneur national et capitale des plaisirs, Paris oscille en permanence entre les deux images, morale et futile, que le front lui renvoie.

02/2014

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 12, 1913-mars 1914

L'année 1913 voit se poursuivre la série des petits cahiers cartonnés répertoriés de K à Q. Valéry consacre de nombreux passages à l'entreprise des Cahiers pour tenter de faire le point sur ses desseins et ses méthodes. C'est déjà le ton de ce qu'il appellera plus tard les "Mémoires de Moi". Investi depuis des années dans l'élaboration de ce qu'il nomme "My Psychology", il revient, avec le but affirmé de "se faire des concepts plus purs", sur des notions déjà examinées : le rêve. la mémoire, l'imagination, la surprise. mais aussi le hasard. Il revendique l'opposition entre sa démarche et celle du philosophe. et désigne connue l'aboutissement de sa réflexion la représentation du "fonctionnement d'ensemble" du vivant "monde, corps, esprit". Esquissant un autoportrait assez explicite, il analyse en moraliste un Ego cherchant en lui la généralité de l'humain. Ce qui frappe c'est l'attention accordée à la question religieuse. l'abondance et la régularité des réflexions dans les Cahiers de cette période. Faut-il y voir un écho des discussions nées de la crise moderniste qui secoue alors le monde catholique ? Ou y repérer une tentative d'interroger le mystère du croire ? Valéry d'autre part réfléchit depuis quelque temps à l'édition possible de ses anciens poèmes, mais le retour à l'écriture poétique n'est pas encore installé. C'est la guerre qui amènera le futur auteur de La Jeune Parque à se réfugier dans un labeur de "moine du Ve siècle". Avant 1911, nulle trace de l'élaboration du poème dans les Cahiers. Si des passages traitent de la poésie, c'est pour préciser un idéal plus que pour définir un but précis. Joint à ces Cahiers, un petit carnet ouvert en août 1914 est un document remarquable par sa variété. Elément parallèle des chantiers valéryens, il contient le premier jet de passages développés ensuite dans les Cahiers. D'août à octobre 1914. Valéry tient aussi un journal, ce qui est rare chez lui. Il note non pas ses réflexions sur un moment tragique, mais des détails de son vécu. Mais surtout le carnet apporte des éléments éclairant la genèse du grand poème. Complément bref du dossier de brouillons, il contient des bribes de vers qui cherchent leur forme définitive et trouveront leur place dans les diverses séquences de La Jeune Parque.

04/2012

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Première guerre mondiale

La guerre des gaz (1914-1918). Les pharmaciens français dans l'action

La guerre chimique sur le front occidental de 1914 à 1918. La participation des pharmaciens à la protection des combattants et à la mise au point de nouveaux toxiques (agressifs chimiques). "La France n'a pas de chimistes, elle n'a que des pharmaciens." Telle est la célèbre phrase, assassine, qui émanerait du chimiste allemand Haber, l'instigateur de la guerre chimique allemande. Même si cette phrase n'a pas été prononcée, elle repose sur des vérités : le faible nombre des chimistes dans notre pays et la modestie de son industrie chimique. Ces deux arguments auraient influencé les décideurs allemands. La France ne devait pas pouvoir réagir efficacement une attaque chimique ! Beaucoup plus tard, remettant la cravate de la Légion d'honneur à une illustre membre du corps professoral pharmaceutique, le Grand Chancelier de l'Ordre devait s'exprimer ainsi : "On peut dire sans exagération que vous avez puissamment contribué à la victoire de 1918 : vous avez en effet sauvé notre armée d'un terrible danger, et vous lui avez fourni les moyens d'une riposte éclatante". Que s'est-il passé ? Le déclenchement de la guerre chimiques donné un nouvel essor aux activités des pharmaciens aux armées. C'est eux que l'on doit les premières identifications du toxique employé le 22 avril 1915, et les premières mesures de protection contre lui. Ils participent étroitement l'activité des laboratoires divisionnaires de toxicologie, des centres médico-légaux, et celle des organismes centraux de recherche de nouveaux moyens de protection mais aussi d'agression : les services chimiques français. Ce livre est le fruit de plus de vingt années de recherche effectuées par trois pharmaciens, en même temps historiens et spécialistes du sujet, dont deux docteurs ayant consacré leur thèse à cette thématique. Il apporte une nouvelle vision de ce qu'a été la guerre chimique, tant en France que du coté ennemi. Riche de plus de quatre cent pages et de plus de six cent illustrations issues d'archives officielles et de collections privées : beaucoup de photographies totalement inconnues, mais aussi des dessins et des cartes, il offre un panorama aussi complet et renouvelé que possible de cette "guerre dans la guerre", et se prolonge par quelques pages consacrées à la situation de l'arme chimique entre les deux guerres, et par une très riche annexe sur la protection individuelle allemande contre les gaz.

07/2021

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Histoire de France

Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918. Tome 3, France sud-ouest

Cet ouvrage abondamment illustré est le troisième d'une collection déclinée en cinq tomes d'une étude qui se veut exhaustive sur les 10 000 hôpitaux militaires de la Grande Guerre. Situé à l'intersection de l'histoire et du monde des collections, ce volume devrait satisfaire la curiosité du plus grand nombre en faisant apparaître pour chaque formation hospitalière du sud-ouest une monographie historique sommaire, accompagnée d'un descriptif des marques postales connues et d'un indice de rareté. Cette collection ambitieuse proposera, à terme, à l'aide de dossiers thématiques, une Histoire générale des hôpitaux militaires et du service de santé dans la Guerre 1914-1918.

05/2011

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Cinéma

1914-1918 Grande guerre ou contre-révolution ? Ce que disent les imaginaires

Les représentations a posteriori - romans, nouvelles, films, oeuvres théâtrales, peintures, oeuvres plastiques, bandes dessinées - de la Première Guerre mondiale sont nourries d'imaginaires singuliers et intimes, que l'histoire n'a pas nécessairement voulu ou su interpréter pour ne pas faillir aux orientations d'une thèse, sinon dominante, du moins majoritairement partagée au moins jusqu'aux années soixante, celle du consentement patriotique des combattants. Cette querelle, confrontée à celle de la "brutalisation" avère, de surcroît, la nécessaire opposition de classe au sein même de la nation française qui a présidé à l'initiation de ce conflit avec ce nouvel ennemi héréditaire venu remplacer l'Angleterre : l'Allemagne de Bismarck. En effet, sur la scène nationale, tandis que se jouait une guerre des paradoxes, entre le colonialiste pacifique Jaurès et l'anticolonialiste guerrier Clemenceau, le peuple des ouvriers, employés, paysans se préparait, au parterre, à faire front pour protéger la bourgeoisie et l'aristocratie des villes, non pas tant des Allemands, que de la tentation révolutionnaire perpétuelle de tous ces anciens communards qui les avaient tourmentés durant tout le XIXe siècle. Les célébrations du Centenaire terminées, il est grand temps d'examiner ce que disent aujourd'hui de la guerre ces propositions, comme autant de métamorphoses poétiques de la mémoire souvent délaissées au lendemain des grands événements de l'Histoire, au profit des archives officielles et de la parole autorisée, puis des contenus explicites des témoignages individuels. Non pas seulement à travers les sujets qu'elles abordent, aux contenus qu'elles dévoilent, mais à l'anatomie, à l'histologie, pour ainsi dire, de la parole qui les énonce, ses bruissements, ses frémissements et tout ce qu'elle nous murmure au creux de l'oreille, et qu'il nous faut comprendre à l'aune de nos convictions, des résonances de nos histoires individuelles, familiales, collectives, de notre culture, de nos convictions et croyances, de nos engagements idéologiques, sans craindre aucunement d'aller au rebours d'un certain mode officiel de fabriquer l'Histoire.

01/2019

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Histoire de France

Alfred Dreyfus officier en 14-18. Souvenirs, lettres et Carnet de guerre

Bien qu'âgé de 55 ans en 1914, l'officier A. Dreyfus est mobilisé durant toute la Grande Guerre. Si son dossier militaire permet de connaître tous ses états de service, son itinéraire est ici reconstitué grâce à des archives familiales, son carnet de guer

10/2011

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Histoire de France

Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-1918. Edition du centenaire

En 1914, Louis Barthas a trente-cinq ans. Tonnelier dans son village de l'Aude - Peyriac-Minervois -, il est mobilisé au 280e d'infanterie basé à Narbonne. Il fera toute la guerre comme caporal. Il connaîtra le secteur sinistre de Lorette. Verdun, la Somme, l'offensive du Chemin des Dames ; la boue, les rats et les poux ; les attaques au-devant des mitrailleuses et les bombardements écrasants : les absurdités du commandement, les mutineries de 1917, les tentatives de fraternisation. Au front, Barthas note tout ce qu'il voit, tout ce qu'il ressent. De retour chez lui, survivant, il va rédiger au propre son journal de guerre, à l'encre violette, sur dix-neuf cahiers d'écolier. Sens de l'observation précise, lucidité, émotion et humour mêlés révèlent chez le caporal tonnelier un talent d'écrivain qui n'est gâté par aucune recherche d'effets littéraires. Le livre, présenté par Rémy Cazals, est devenu un classique - plus de 100 000 exemplaires vendus - depuis sa première édition en 1978, réalisée avec l'aide des petits-enfants de Louis Barthas et de la Fédération audoise des oeuvres laïques.

10/2013

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BD tout public

La Grande Guerre dans la BD. Un siècle d'histoires

Depuis 1914, des milliers de pages de bande dessinée ont paru qui prennent pour sujet la guerre de 14-18. Luc Révillon, historien spécialisé dans la bande dessinée, a lu et décrypté des centaines d'albums, de journaux et d'ouvrages de référence. Depuis les illustrés d'époque jusqu'à l'engouement éditorial à l'approche du Centenaire, cette somme remarquable d'érudition donne à voir une autre histoire de la Grande Guerre.

11/2014

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Sciences historiques

Saône-et-Loire dans la Grande Guerre

Dès la mobilisation du 2 août 1914, les soldats de Saône-et-Loire se préparent à partir pour le front. Avec 21?237 morts et des milliers de blessés, le département paie un lourd tribut tout au long du conflit. A l'arrière, la population est régulièrement sollicitée pour contribuer à la victoire. Terre d'asile pour les réfugiés, la Saône-et-Loire consacre son économie à l'effort de guerre, à l'image des usines Schneider qui participent à la Défense nationale. Or, la pénurie de travailleurs civils nécessite l'emploi d'étrangers, de prisonniers de guerre, de mobilisés et de femmes. Tous sont placés sous contrôle car aucun défaitisme ne doit saper l'Union sacrée. Mais à l'adhésion du début succèdent les premiers mouvements sociaux suivis d'une grande lassitude. Les pertes humaines au front, la durée du conflit, la cherté de la vie et les restrictions sont autant de motifs d'exaspération. Un remarquable travail d'archives et une sélection de documents anciens permettent à Franck Métrot et Pierre Prost de revenir sur ce qu'a traversé la population de Saône-et-Loire pendant la Grande Guerre. Ils évoquent aussi comment, une fois la paix revenue, chaque commune a voulu honorer le sacrifice de ses enfants au travers des monuments aux morts qui témoignent encore aujourd'hui du traumatisme que fut la première guerre mondiale.

10/2014

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Histoire de France

La Grande Guerre en demi-teintes. Mémoires d'un poète anglais - Artois, Somme, Flandre (1916-1918) suivi d'un supplément d'interprétations et variations poétiques

Undertones of war est un classique anglais de la Grande Guerre. Salué comme le meilleur récit de son genre, ce texte a été publié à Londres en 1928 et le voici traduit pour la première fois en français. Le poète Edmund Blunden y relate son expérience dévastatrice de la guerre de tranchées en France et en Belgique. Il prend part aux batailles meurtrières de la Sommes, Ypres et Passchendaele, où il décrit cette dernière comme "le massacre, non seulement des soldats mais aussi de leur foi et de leurs espoirs". Dans une écriture poétique mais sans emphase, il raconte la ténacité, l'héroïsme et le désespoir des hommes de son bataillon. Ce texte est enrichi de 31 poèmes de l'auteur composés sur le front.

11/2018

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Romans historiques

Prussien malgré lui. Récit de guerre d'un Lorrain 1914-1918

Publié en allemand à Metz en 1931, neuf ans après une première diffusion dans la presse germanophone, au lendemain de la Première Guerre mondiale, Prussien malgré lui raconte le destin de Paul Lorrain, originaire de Sierck. Employé de la firme métallurgique de Wendel à Moyeuvre, il est mobilisé au premier jour de la Grande Guerre. Prussien "malgré lui", il reste fidèle à la devise de ses pères : "Français ne puis, Allemand ne veux, Lorrain suis." Il sera mortellement blessé en 1915 dans la bataille d'Argonne. OEuvre d'un pédagogue soucieux de faire comprendre l'arbitraire des frontières et la tragédie des guerres, cette fiction allégorique conduit le héros à travers une série d'épreuves à la découverte du sens de sa vie et de sa mort. La réconciliation en est le maître-mot. Il ne s'agit pas d'une mortification personnelle mais d'une aptitude à privilégier le bien commun, lequel est anéanti par la guerre. L'auteur écrit : "Ce n'est pas l'ennemi qui est haïssable, c'est la guerre." Paul Lorrain, très enraciné dans sa terre natale, parvient à se dépasser pour atteindre une dimension universelle : il sublime son identité première et se montre capable de prophétiser la réconciliation des frères ennemis, l'Allemagne et la France - même s'il faudra encore sacrifier une nouvelle génération à la barbarie nazie, victime "malgré elle".

10/2013

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Romans historiques

Les Mariés de l'an 9. Deux destins dans la Grande Guerre

Le 22 juin 1909, Hippolyte Carbonneau épouse Rose Eyguesier à Aix-en-Provence. Le ciel n'a jamais été plus bleu mais personne ne peut alors imaginer " l'inimaginable tragédie " à venir. Le 3 août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. Hippolyte, pour sa conduite au feu et ses quatre blessures, sera promu sous-lieutenant, lieutenant et plus tard capitaine. Cette carrière assez rare est le premier fait notable chez lui. Par ailleurs, il accepte son sort avec stoïcisme, même aux moments les plus durs. Et pourtant sa sensibilité perce souvent dans son carnet de marche qui sert de trame à tout le récit. C'est ce destin hors norme que nous présente ce roman. Hippolyte est un héros authentique de la Grande Guerre et son épouse, Rose, l'accompagne chaque jour dans sa redoutable ascension vers les plus hautes valeurs humaines.

05/2014

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Littérature française

Un pays et des hommes. Carnet de route (1915-1919)

Un pays et des hommes 1915-1919 est l'extrait de l'important Carnet de route de Charles Baudouin (1893-1963) qui couvre les années 1910 à 1963. Le jeune philosophe nancéen arrive à Genève à 22 ans, en octobre 1915, pour enseigner à l'Institut J.-J. Rousseau. Ecole des sciences de l'éducation. Devenu psychanalyste, il fonde en 1924 l'Institut de psychagogie et publie de nombreux ouvrages de psychologie (souvent réédités). Connu aujourd'hui comme un précurseur de la multi-thérapie, il l'est moins comme écrivain et poète malgré la publication de son vivant de romans et de poésies. L'édition d'une partie du manuscrit Un pays et des hommes récrit en 1929, puis en 1942 et en 1952, dévoile un processus d'écriture, mais aussi une réalité à chaque fois retrouvée, complétée, analysée au fil du temps : celle des années de guerre vécues depuis Genève et en parcourant la Suisse. Un précieux témoignage sur le contexte culturel et politique en temps de guerre, sur les personnalités souvent réfugiées ou pacifistes, telles que Romain Rolland et Stefan Zweig, qui ont marqué l'histoire locale d'un pays traversé par des tensions partisanes, mais aussi des espoirs d'un monde pacifié dont Genève sera le symbole. Trois auteures complètent par trois études, historique, sociale et littéraire, ce document passionnant et jusque-là inédit.

11/2014

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Histoire de France

Histoire de l'ambulance 1/14 durant la Grande Guerre (1914-1916)

Août 1914. Joseph Brenac, médecin dans le civil, rejoint l'ambulance 1/14. Il s'agit ici d'une formation sanitaire, située à proximité du front, en charge de prodiguer les premiers soins, puis d'assurer le suivi des blessés et des malades qui ne requièrent pas un retrait à l'arrière. Cette ambulance est successivement dans les Vosges, la Somme, la Champagne, l'Alsace et enfin Verdun en 1916. Joseph Brenac prend sur la période 240 photos, rassemblées dans un album, mais avec peu de légendes. Bertrand de Lamberterie, son petit-fils, a entrepris de reconstituer l'histoire de l'ambulance 1/14, à partir de ces photos ainsi que des journaux des marches et opérations (JMO) des différentes unités du 14e corps d'armée et la 28e division à laquelle est rattachée l'ambulance. Ce livre couvre toute la période 1914-1916, en mettant l'accent sur deux épisodes : la Somme entre septembre 1914 et août 1915, et Verdun durant toute la bataille de 1916. Dans la Somme, l'ambulance réside à Morcourt, un village-refuge bien abrité du front où l'on découvre qu'un de ses habitants, Auguste Lematte, a tenu un journal de guerre dont les écrits sont étonnamment illustrés par les photos de Joseph Brenac. A Verdun, on peut suivre au jour le jour la vie de l'ambulance, non seulement avec les photos de Joseph Brenac, mais aussi par les carnets de guerre de son ami Louis Duvernay, un autre médecin de l'ambulance. On apprend ainsi que l'abbé Thellier de PoncheviIle, aumônier-brancardier à la 28e division et auteur de l'ouvrage Dix mois à Verdun, partageait lui aussi la vie de ces médecins. Ces deux épisodes de l'ambulance dans la Somme et la Meuse ont déjà fait chacun l'objet, d'une exposition à l'occasion des cérémonies du centenaire, avec le soutien des maires de Morcourt (Somme) et de Belrupt-en-Verdunois (Meuse). C'est sous l'impulsion de ces deux maires que le projet d'écrire ce livre est né.

11/2018

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Sciences historiques

La Meurthe-et-Moselle en 1914-1918

Après son livre intitulé 1914-1918 dans la Marne, Stéphanie Couriaud, arrière-petite-fille de Poilu, s'intéresse cette fois à la Meurthe-et-Moselle pendant la première guerre mondiale. Situé à proximité de l'Allemagne, le département souffre beaucoup dès le mois d'août 1914. De nombreux villages sont alors occupés par les Allemands avant d'être incendiés, comme Anthelupt, Rambervillers ou encore Nomény. L'auteure vous invite à découvrir en images ces quatre années de guerre. Elle rend au passage un vibrant hommage aux hommes et aux femmes qui ont dû affronter le terrible conflit, à l'image de sœur Julie qui, tenant tête à l'ennemi, préserva d'une mort certaine les blessés de l'hôpital de Gerbéviller.

06/2013

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Vie chrétienne

Lettres japonaises, 1890-1893

Lettres japonaises, 1890-1893 / Lafcadio Hearn ; traduction de Marc Logé Date de l'édition originale : 1928 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Histoire de France

Paroles de poilus. Lettres et carnets du front (1914-1918)

Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans et étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, ouvriers ou bourgeois. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers... Voyageurs sans bagages, ils durent quitter leur femme et leurs enfants, revêtir l'uniforme mal coupé et chausser les godillots cloutés... Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal. Plus de quatre millions subirent de graves blessures. Huit mille personnes ont répondu à l'appel de Radio France visant à collecter les lettres, jusqu'ici éparpillées, de ces poilus. Cet ouvrage en présente une centaine. Des mots écrits dans la boue et qui n'ont pas vieilli d'un jour. Des mots déchirants, qui devraient inciter les générations futures au devoir de mémoire, au devoir de vigilance comme au devoir d'humanité...

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Critique littéraire

Correspondance 1890 - 1913

Demeurée inédite à ce jour, la correspondance croisée entre Pierre Louis (1870-1925) et Henri de Régnier (1864-1936), procure un étonnant témoignage sur la vie intime et littéraire des deux hommes. Il y est question de leurs amis et relations communes, parmi lesquels André Gide. On y suit également avec passion toute l'évolution de la seconde génération symboliste : les revues de l'époque, le salon de Mallarmé, celui de Heredia, etc. Au hasard des lettres, on retrouve les noms de Schopenhauer, Barrès, Sarah Bernhardt, Jacques-Emile Blanche, Wagner, Judith Gautier, Oscar Wilde, Montesquiou, Debussy, Edmond de Goncourt, Jean de Tinan, Toulet, Léon Blum, Moréas, le Sâr Péladan, Polaire... On trouvera également des lettres de voyage : Louÿs à Séville, Alger et Constantine ; Régnier à Venise. Appelée à devenir la femme d'Henri de Régnier et la maîtresse de Pierre Louis dont elle eut un fils, Tigre, la figure de Marie de Heredia plane sur cet échange épistolaire comme l'élément secret et déterminant des courbes d'une amitié brisée. Intense et complexe, cet échange entre deux écrivains de talent qui ont marqué leur temps dessine le tableau saisissant du monde intellectuel à la veille de la Première Guerre mondiale.

04/2012