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Alexandre Pouchkine, Nicolas Gogol, Léon Tolstoï, Anton Tchekhov

Extraits

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Poches Littérature internation

2 nouvelles de Pétersbourg

"Fuyez, pour Dieu, fuyez au loin le réverbère ! Et vite, aussi vite que vous pouvez, passez au large. Heureux encore si vous vous en tirez avec une coulée de son huile puante sur votre élégant manteau. Mais outre le réverbère tout respire l'imposture. Elle ment à longueur de temps, cette Perspective Nevski, mais surtout lorsque la nuit s'étale sur elle en masse compacte et accuse la blancheur ou le jaune pâle des façades, quand toute la ville devient éclair et tonnerre, quand des myriades d'attelages débouchent des ponts, quand les postillons hurlent sur leurs chevaux lancés au galop, quand le démon lui-même allume les lampes uniquement pour faire voir les choses autres qu'elles ne sont". Classiques de la littérature russe, La Perspective Nevski et Le Manteau sont deux entrées exemplaires dans l'oeuvre de Gogol et ouvrent, magistralement, à sa Saint-Pétersbourg spectrale et cruelle.

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Disques et K7 Littérature

Le journal d'un fou. 1 CD audio

Le Journal d'un fou traite de la frontière incertaine entre folie et raison. Le héros, Poprichtchine, est un misérable fonctionnaire pétersbourgeois appartenant au petit prolétariat de la bureaucratie russe, qui lutte contre la perte de son privilège d'homme et de son identité même. Ecrasé, banni de la «vraie vie», puni d'avoir rêvé, puni d'avoir aimé la fille de son supérieur, puni de n'avoir pas accepté sa case sur l'échiquier social et de s'être révolté, Poprichtchine s'enfuit par la porte du délire psychotique. Jean Desailly restitue d'une manière vivante et intense les errances du petit fonctionnaire Poprichtchine, ses délires puis son basculement dans la folie et nous fait pénétrer dans le monde étrangement inquiétant de Gogol. L'écoute en classe de ce CD est autorisée par l'éditeur.

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Littérature russe

Veillées de l'Ukraine - Veillées du hameau près de Dikagnka

Nicolas Gogol, le grand écrivain d'origine ukrainienne, nous raconte des histoires à la fois drôles et surréalistes. Elles témoignent de la vie des petites gens en Ukraine du temps des tsars et des guerriers cosaques. Ecrites entre 1830 et 1843, ces nouvelles ont été les premières créations importantes de Nicolas Gogol, et ont lancé sa carrière de romancier. La traduction est d'E. Halpérine-Kaminsky (1890). Un véritable document sur les moeurs des Ukrainiens d'avant l'époque communiste, leur mode de vie, leur culture particulière. Des textes hauts en couleur, drôles et poétiques, avec des personnages truculents qui vivent des aventures abracadabrantesques. Des histoires qui aident à mieux comprendre "l'âme slave" et l'Ukraine d'aujourd'hui.

07/2022

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Littérature russe

2 nouvelles de Pétersbourg

"Fuyez, pour Dieu, fuyez au loin le réverbère ! Et vite, aussi vite que vous pouvez, passez au large. Heureux encore si vous vous en tirez avec une coulée de son huile puante sur votre élégant manteau. Mais outre le réverbère tout respire l'imposture. Elle ment à longueur de temps, cette Perspective Nevski, mais surtout lorsque la nuit s'étale sur elle en masse compacte et accuse la blancheur ou le jaune pâle des façades, quand toute la ville devient éclair et tonnerre, quand des myriades d'attelages débouchent des ponts, quand les postillons hurlent sur leurs chevaux lancés au galop, quand le démon lui-même allume les lampes uniquement pour faire voir les choses autres qu'elles ne sont". Classiques de la littérature russe, La Perspective Nevski et Le Manteau sont deux entrées exemplaires dans l'oeuvre de Gogol et ouvrent, magistralement, à sa Saint-Pétersbourg spectrale et cruelle.

09/2023

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Poches Littérature internation

Il faut aimer la Russie

Publiées en Russie en 1846, traduites aux éditions Grasset en 1957, ces Lettres spirituelles et familières ont été écrites entre 1843 et 1846. Elles témoignent d’une passion nouvelle pour Gogol, le christianisme. Il y évoque la place de l’Eglise en Russie, l’importance de la morale orthodoxe pour l’humanité, l’influence de la foi sur son ouvre. C’est aussi l’occasion pour lui de parler de littérature et de revenir sur sa vie intime. Il évoque son amitié avec Pouchkine, son rapport aux femmes, à la maladie, à la mort ; il défend l’importance de la poésie dans une société où règne la vulgarité, se livre, pendant sept pages, à un éloge du lyrisme, s’indigne que plus personne ne déclame de poèmes en public. Gogol considérait ce recueil comme son testament. Parues six ans avant sa mort, ces lettres sont sa dernière publication majeure. Moralisateur et mystique, mais aussi brillant et cultivé, original souvent, passionné toujours, tel est le dernier Gogol qui se révèle dans ce livre. La confession d’un des écrivains les plus novateurs du XIXe siècle.

03/2016

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Poches Littérature internation

Tarass Boulba

Récit historique, épopée et extraordinaire roman d'aventures tout à la fois, Tarass Boulba est l'oeuvre de Gogol la plus lue et la plus souvent traduite. Véritable plongée au coeur de l'Ukraine du XVIIe siècle, ce roman retrace, à travers l'histoire d'un chef cosaque haut en couleur et de ses deux fils, le destin d'une communauté en lutte, d'un côté, contre l'occupation polonaise, et, de l'autre, contre les agressions tatares. Par-delà les expéditions guerrières, les chevauchées dans la steppe et le récit des séjours au camp - cette étrange république où l'on festoie autant que l'on s'entraîne -, le romancier met en scène une idylle interdite, celle qui unit le fils cadet de Tarass Boulba à une jeune Polonaise... Nul mieux que Gogol n'a su faire jaillir avec tant d'acuité l'éclat de ce " siècle à demi sauvage", ainsi que l'a noté Henri Troyat : "Malgré l'horreur de ce drame, tout éclaboussé de sang, une sorte d'optimisme s'en dégage. [...] La robuste santé des protagonistes, la simplicité de leurs passions, la grandeur homérique de leurs exploits, la beauté des paysages qu'ils traversent, tout cela, mystérieusement, réconforte le lecteur [...]. Au vrai, Tarass Boulba est un roman écrit par un peintre.

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Pléiades

Oeuvres complètes

"Pour la première fois en France, la Pléiade réunit en un volume toutes les oeuvres littéraires et théâtrales de Gogol et, parmi le reste de ses écrits, tout ce qui est essentiel pour suivre ou illustrer l'évolution si singulière de l'auteur - de la satire à l'apostolat et du rire au "mysticisme" - et pour en mettre en évidence la continuité, sans recourir nécessairement ou uniquement à des interprétations pathologiques, apocalyptiques ou gratuitement psychanalytiques. Gogol, en tant que père de la nouvelle, du roman et du théâtre russes tels qu'ils se sont imposés après lui dans la littérature universelle, est assez bien connu par de nombreuses traductions (entre lesquelles on n'a eu que la peine de choisir quand on n'a pas eu recours, notamment pour le cycle ukrainien, à des traductions nouvelles). Le Gogol seconde manière, celui du "grand dessein", avec ses ambitions religieuses de réformateur moral de son pays, est beaucoup moins connu : ce sont des traductions inédites que celles des Passages choisis de ma correspondance et de la Confession d'un auteur par José Johannet. Entre ces deux Gogol de style si différent, il y a une profonde mais émouvante unité : c'est elle qui ressort, d'une étape à l'autre, de la composition chronologique et progressive de ce volume. Pour l'illustrer, on s'est référé avant tout au témoignage de l'auteur lui-même dans ses lettres privées, accessoirement au témoignage de ses contemporains, par d'abondantes citations pour lesquelles ont été, à dessein, largement développées la Chronologie et les Notes. C'est ainsi un portrait global et mobile de l'homme et de son oeuvre - rigoureusement inséparables dans son cas, ou plutôt de plus en plus étroitement liés jusqu'au drame final qui les sépare, - une véritable somme du phénomène Gogol, qu'offre ce volume". Michel Aucouturier, 1966.

05/2005

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Autres langues

Le Journal d'un fou. Le Nez. Le Manteau

Un tailleur de plumes ministérielles sombre lentement dans la folie, un barbier découvre un nez dans une miche de pain, un fantôme à la recherche d'un manteau volé... Avec un talent inégalé, Gogol mêle fantastique et satire dans ses contes absurdes où le rire cède peu à peu la place à l'angoisse. Trois des plus célèbres nouvelles de la littérature russe.

02/2016

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Autres langues

LE PORTRAIT. Bilingue

Notes du traducteur

09/1998

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Théâtre

Théâtre complet

Cette édition rassemble, dans des traductions inédites ou entièrement revues, l'intégralité des oeuvres dramatiques de Nikolaï Gogol (1809-1852) : non seulement ses trois grandes pièces, Le Mariage, Les Joueurs et Le Révizor (proposé ici dans ses deux versions, celle de 1836 et celle de 1842), mais aussi les fragments de son premier projet de comédie, Le Saint-Vladimir de troisième classe, ainsi que d'autres pièces courtes ou inachevées. Ce volume de Théâtre complet est enrichi d'articles, de lettres et de petites pièces évoquant les conditions d'écriture et de réception du Révizor, ainsi que d'extraits de la correspondance de l'auteur qui viennent éclairer son travail et sa conception du théâtre.

10/2006

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Littérature russe

Le journal d'un fou. Suivi du Portrait et de La perspective Nevsky

Comment Poprichtchine, petit fonctionnaire du ministère qui taillait sagement des plumes pour Son Excellence, a-t-il pu sombrer dans la folie ? Son coup de foudre pour la fille de son supérieur, dont la voix de canari le bouleverse, semble annoncer son déclin. Puis viennent les hallucinations auditives et visuelles sur la conversation de deux petits chiens et sur les lettres qu'ils échangent. Enfin, sa conviction d'être Ferdinand VIII, roi d'Espagne, le conduit tout droit à l'asile... Dans "Le Portrait "et" La Perspective Nevsky", des personnages rêveurs et déracinés connaissent eux aussi un destin déchirant. A travers ces trois nouvelles, Gogol brosse le portrait brillant et singulier de personnages souvent empreints d'angoisse.

03/2021

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Littérature russe

Le nez. Suivi du Manteau

Les nez ne mènent pas une existence paisible à Saint-Pétersbourg : ils peuvent se perdre et se retrouver n'importe où, comme dans le pain du barbier Iakovlevitch, qui fait tout pour se débarrasser de l'intrus avant qu'on ne l'accuse. De son côté, le pauvre Kovaliov tente de récupérer par tous les moyens son nez disparu. Mais celui-ci, décidément très indépendant, préfère devenir conseiller d'Etat et porter de beaux uniformes brodés d'or plutôt que de reprendre sa place initiale. Tirés des Nouvelles de Pétersbourg, "Le Nez" et "Le Manteau" surprennent par leur humour. Les rebondissements incongrus et le style désopilant de Gogol font de la lecture de ces nouvelles un véritable plaisir.

03/2021

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Littérature russe

Pages du journal d'un fou

Nicolas Gogol (1809-1852) a vingt-cinq ans lorsqu'il entreprend d'écrire la nouvelle Pages du Journal d'un fou (selon le titre original qu'il lui donna, ici restitué). Cette prose parut pour la première fois un an après sa rédaction, en 1835. Ecrite à la première personne, elle se présente sous la forme de pages, semble-t-il retrouvées, d'un journal intime tenu par un petit fonctionnaire pétersbourgeois de quarante-deux ans dont le nom complet – Aksenti Ivanovitch Poprichtchine – ne nous est révélé qu'à la fin. On y voit, entre drôlerie et réalité des plus tragiques, une éblouissante mise en lumière de l'évolution de la folie (et du sens qu'elle donne au réel), allant du 3 octobre d'une année non spécifiée a une date pour le moins délirante, le narrateur ayant perdu jusqu'à la notion du temps. Gogol est le premier, du moins dans la littérature russe, à avoir ainsi donné vie aux "petites gens", et ouvert la porte à la cohorte des invisibles qui peuplent les villes. Le monde, sans bonté, se refusant au sens que la folie lui donne, apparaît lui-même fou, grotesque, sinon comme chez Kafka, absurde. Dostoïevski, qui lui vouait une grande admiration, aurait dit : "Nous sommes tous sortis du Manteau de Gogol ! " Et avec Andrei Biély, qui lui consacra un ouvrage en 1934, on peut dire qu'il a élevé la prose au rang de la poésie.

04/2021

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Littérature russe

Tarass Boulba

Récit historique, épopée et extraordinaire roman d'aventures tout à la fois, Tarass Boulba est l'oeuvre de Gogol la plus lue et la plus souvent traduite. Véritable plongée au coeur de l'Ukraine du XVII ? siècle, ce roman retrace, à travers l'histoire d'un chef cosaque haut en couleur et de ses deux fils, le destin d'une communauté en lutte, d'un côté, contre l'occupation polonaise, et, de l'autre, contre les agressions tatares. Par-delà les expéditions guerrières, les chevauchées dans la steppe et le récit des séjours au camp - cette étrange république où l'on festoie autant que l'on s'entraîne -, le romancier met en scène une idylle interdite, celle qui unit le fils cadet de Tarass Boulba à une jeune Polonaise... Nul mieux que Gogol n'a su faire jaillir avec tant d'acuité l'éclat de ce "siècle à demi sauvage", ainsi que l'a noté Henri Troyat : "Malgré l'horreur de ce drame, tout éclaboussé de sang, une sorte d'optimisme s'en dégage. [... ] La robuste santé des protagonistes, la simplicité de leurs passions, la grandeur homérique de leurs exploits, la beauté des paysages qu'ils traversent, tout cela, mystérieusement, réconforte le lecteur [... ]. Au vrai, Tarass Boulba est un roman écrit par un peintre".

05/2023

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Littérature russe

Le nez

Près de dévorer son pain, un barbier y découvre un nez. L'aurait-il coupé par inadvertance à quelqu'un ? Mieux vaut en tout cas ne pas laisser de preuve. Il s'empresse de le jeter dans la rivière. Or, un commandant, qui plus est conseiller d'Etat, se réveille un matin privé de nez. Soudain, il aperçoit le fugitif dans un carrosse qui sillonne la ville. Ledit fugitif porte un costume brodé d'or, semblable à celui d'un haut fonctionnaire... Serait-ce là l'oeuvre du diable ? L'inquiétude gagne le propriétaire et, avec lui, le lecteur. Sous la description lucide de la vie des hommes d'Etat, le cauchemar étend son emprise sur le réel. L'humour corrosif de Gogol bat son plein. Et si le nez n'était pas le nez mais quelque autre éminence du corps mâle ? Toute vanité en serait d'autant plus bafouée.

06/2024

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Littérature française

Appartenance. La femme, la fille et la petite fille de Léon Tolstoï se racontent...

"Aucune de nos enfants n'apporta autant de sens à notre existence, ne nous offrit autant d'aide, d'amour, de diversité. Intelligente, vive, douée, joyeuse et aimante, elle sut toujours créer une atmosphère de bonheur autour d'elle. Elle fut aimée par sa famille, ses amis, les étrangers, tout le monde" . C'est sur la base de ces quelques lignes de l'épouse de Tolstoï qui décrivent Tatiana, leur fille aînée, qu'est bâti ce récit qui retrace, à l'aide de lettres et de citations, l'atmosphère de la grande demeure de Iasnaïa Poliana. Les rapports y sont souvent animés et parfois tendus, la vie continue malgré maints problèmes, présages d'une époque de privations, de séparations et de fuites vers des horizons plus sereins. Le patriarche meurt en abandonnant ses droits d'auteur au peuple russe. Ses descendants, sans le sou, se dispersent, Tatiana et sa fille campent quelques années dans la chambre d'un cocher à Moscou avant de parvenir à quitter leur pays. L'épopée continue avec la narration des conférences de Tatiana sur son père à travers l'Europe, des échanges inespérés avec des intellectuels français, des débuts de sa fille Tania sur les planches et, pour finir, du hasard qui les conduit vers l'Italie. Un nouveau chapitre qui s'ouvre, inattendu, présage de quiétude. Mais toujours, présente, une profonde nostalgie pour leur terre... Arrière-petite-fille de Léon Tolstoï et de Giuseppe Giacosa (librettiste des opéras de Puccini), Marta Albertini retrace l'histoire de sa famille russe avant, pendant et après la révolution de 1917 : un acte d'amour envers trois femmes, en particulier sa Baboushka Tatiana dont elle évoque la vie courageuse malgré les nombreux obstacles rencontrés tout au long de son chemin.

06/2021

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Musique, danse

Anton Bruckner

Sous ses allures de paysan autrichien un peu lourdau et snobé par la bourgeoisie viennoise, Anton Bruckner (1824-1896) cache un organiste de renom dont les 10 Symphonies forment un monument à l'égal de celles de Beethoven. Admirateur de Wagner et contemporain de Brahms, ce "simple" maître des écoles, qui garda son accent grossier, s'impose comme un grand romantique, aussi bien dans sa musique que dans ses amours malheureuses. Passant par Linz et Vienne, il retourna à l'Abbaye de Saint-Florian où il avait étudié et où il repose désormais. Son catalogue d'oeuvres comprend également quelques pièces pour clavier et de nombreuses oeuvres chorales, dont un Requiem et trois Messes.

10/2014

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Littérature française

Lo nas e Lo manteu : doas novelas de Sent-Petersborg

Deux nouvelles fantastiques de Gogol traduites en occitan par Jean-Pierre Reydy : Le Nez (1836) et Le Manteau (1843). [oc] Gògol, que moriguet en 1852 a 43 ans, arrendut de junes, d'una vita facha de dobtes literaris mai religios, entre neurastenia e exaltacion sempre, escriguet Lo Nas en 1834, Lo Manteu, entre dos tres còps, quauquas annadas tardier. Si Lo Nas, juec literari, dins lo biais fantastic de long de texte, a de que nos far rire e nos balha gran enveja de planher lo que tot d'un còp li manca çò que li servia per sentir mai sinar, Lo Manteu, òm l-i ritz en chena, a de que nos esmòure tant es retrach d'un esser a qu'un tot mai tots manquen, un paubre diable de vita essuercha que lo fantastic - sa tòrna - sus la fin vai venir venjar, far reparacion tan pauc sia a tant de miseria umana. Essenciau 'queu texte per la literatura russa. "Som tots sortits dau Manteu de Gògol" , çò-ditz Torgueniev, mots que tòrna prener lo grand Dostoievsqui. Veiqui çò que Gogòl disia de se-mesma : "An beucòp parlat sus ieu, mas degun a pas jamai definit mon esser vertadier, manca Poshquin. Me disia totjorn que degun escriveire sabia tan be far sentir la platituda de la vita, far ressortir tan fòrt la desconvenencia de l'òme vulgar, far espetar plen uelh totas las besilhs, los petits res que de costum nos eschapen". Jan-Peire Reidi nos balha 'qui d'aquilhs dos textes - ente la vita sociala se juega en mala comedia - 'na crana version lemosina, après aver revirat La Filha dau capitani de Poshquin que meritaria plan maitot l'edicion. Que 'na lenga, literariament, viu de creacions soas e de reviradas. Es de bon remarcar que lo Lemosin Danis Ròcha - que avia maitot publijat daus contes tradicionaus de chas nos dins 'na plan bona lenga - reviret prumier en frances tota l'òbra de Tchecòv (emb la benediccion de l'autor) e Josep Migòt, autre Lemosin, de las novelas dau mesma Tchecòv en lenga nòstra. D'ente tant d'interes lemosin per la literatura russa ?

10/2017

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Littérature étrangère

Le visage de Gogol

Un enfant écrase une feuille morte entre ses doigts. Il retrouve dans le creux de sa main un peu de poussière brune. La poussière s'envole. C'est la vie de Nikolaï Gogol qui commence en Ukraine, au début du XIXe siècle, qui se poursuit à l'école de Niejine, à Saint-Pétersbourg, en Allemagne, à Paris et à Vienne, à Rome où il entreprend Les Ames mortes, d'après une idée de son ami Pouchkine. Il y a les années d'errance en Europe, les préparatifs de départ pour la Terre Sainte, Jérusalem, et la mort à Moscou, dix jours après avoir brûlé la seconde partie des Ames mortes, en proie à la folie. Il en est le propre narrateur, c'est la voix de Nikolaï Gogol que le lecteur entend, sous l'espèce d'une confession satirique, ponctuée de longs monologues intérieurs douloureux ou rêveurs. C'est son visage, enfin, celui d'un homme à jamais partagé : plaisanterie ou sérieux ? Réel ou imaginaire ? Vérité ou mensonge ? Bien ou mal ? Et tout le talent de Kjell Johansson consiste à laisser le lecteur, lui aussi, dans l'impossibilité de faire la part de ce qui relève de la pure imagination du romancier suédois ou de celle du romancier russe, qu'il lui aurait donc prêtée, en même temps que cette vie, cette voix, et ce visage.

06/1993

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Littérature étrangère

La tête de Gogol

" L'une des grandes victoires de la Révolution, c'est l'égalité absolue de tous les citoyens de la République devant la mort. [...] Aucun privilège, on ne meurt que par la guillotine. " Dans cette fantasmagorie sur le thème de la révolution, française et russe, se pose de façon cruciale la question du mal dans l'Histoire. Grotesques et délirants, les épisodes sanglants des siècles derniers défilent. Selon la légende, la tête de Gogol aurait disparu de sa tombe ; à partir de cette allégorie de la tête coupée, les destins se croisent : celui de Marie, la future Madame Tussaud, qui transporte dans son panier les têtes coupées dont elle fait ensuite de belles effigies en cire ; celui de Katia, jeune lieutenant, chargée de transporter la tête de Hitler de Berlin à Moscou, et qui rencontrera Staline. L'originalité de ce roman est de chercher à comprendre l'esprit de la révolution en se tournant vers la France. Le lecteur est entraîné par le souffle d'un imaginaire foisonnant et, dans le même temps, plongé dans un questionnement très contemporain.

02/2005

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Littérature française

Le secret de Tchekhov

La narratrice, une certaine Tatiana Richardeau, d'orgine russe et spécialiste de littérature, est la fille de l'homme de confiance d'Alexei Souvorine, l'éditeur de Tchekhov. Le livre est censé être écrit, dans les années 50, un demi-siècle après la mort de l'écrivain (en 1904). Tatiana va avec son fils Lev déterrer un coffre que son père avait, sur l'ordre de Souvorine, enseveli dans sa propriété de Crimée. Dans le coffre, ils trouvent: un mémoire biographique de Souvorine sur la vie de Tchekhov, un journal de Tchekhov lui-même et une correspondance passionnée entre l'auteur et l'éditeur. Trois voies pour accéder au secret de Tchekhov. Le roman, présenté à la fois comme une enquête littéraire au cœur de l'URSS stalinienne et une biographie extraordinairement ingénieuse, permet de reconstituer la vie de l'auteur de La Cerisaie et d'Oncle Vania. Toutes les figures de la littérature russe, de la vie théâtrale, de l'entourage familial de Tchekhov resurgissent sous le regard de l'enquêtrice imaginaire et surtout sous la plume d'une des plus grandes spécialistes de la littérature russe.

02/2005

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Littérature étrangère

Le lecteur de Tchekhov

Valéri Iskhakov a imaginé une fantaisie littéraire dans une Russie d'aquarelle traversée par le kitch de la péréstroïka. Dans le sillage du Nabokov de Feu pâle, réalité et fiction s'entremêlent avec un humour qui peut tourner au drame.

04/2008

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Poches Littérature internation

Le marteau de Tchékhov

Alberto Nessi s'attache à raconter la vie ouvrière ou proche de la terre des "gens de peu". Ses portraits-destins sont faits de rêves, désirs refoulés, impatiences et colères rentrées, le Tessin étant suspendu entre ses racines rurales et une modernité aliénante. Les images, rythmes ou répétitions, colorent ces pensées esquissées et dialogues intérieurs d'une tonalité affective comme dans ces deux nouvelles : "Le Marteau de Tchékhov" (2013) et "Mon oncle anarchiste" (1992).

04/2014

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Lecture 6-9 ans

Le Petit Nicolas Tome 8 : La leçon de code

Le papa policier de Rufus est venu à l'école donner une leçon de code de la route à tous les enfants. Sur leurs petits vélos, Nicolas et ses copains sont surexcités ! Même la police à du mal à calmer la petite bande de Nicolas !

05/2012

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Poches Littérature internation

La fuite de Tolstoï

Tolstoï a quatre-vingt-deux ans. Dans la nuit du 27 au 28 octobre 1910, il quitte la propriété familiale de Yasnaïa Poliana. Sans prévenir sa femme ni ses enfants, il s'enfuit seul dans l'hiver glacial. Après quatre jours d'errance, il échoue dans la petite gare d'Astapovo, où il meurt une semaine plus tard. Comment expliquer cette fuite ? Alberto Cavallari mène l'enquête grâce aux journaux des rares témoins directs et à Tolstoï lui-même qui, dans la gare, écrira sur son geste.

01/2010

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Critique littéraire

Le Roman de Tolstoï

Léon Tolstoï nous a quittés il y a cent ans, et plus que jamais il demeure dans notre mémoire. Vladimir Fédorovski présente ici un véritable roman de la vie du géant de la littérature russe : celui d'un homme en avance sur son temps, tiraillé entre les plaisirs de la chair et ses aspirations spirituelles. A partir des archives et de témoignages rares, dont certains inédits, l'auteur a mené une minutieuse enquête, bousculant les idées reçues et dévoilant des secrets à demi enfouis. Des débauches tsiganes de sa jeunesse à sa romance avec une cosaque du Caucase, de sa passion fougueuse pour une humble paysanne aux aléas de sa vie conjugale avec la volcanique Sophia Andreïevna, l'existence de Tolstoï fut dominée par une quête inlassable de l'amour, en une complète et déchirante contradiction avec ses élans mystiques. A la lumière de son Journal, surgit l'image inattendue d'un écrivain érotique par excellence. Guerre des sens, paix de l'âme : voici Tolstoï au coeur d'un dilemme moderne, au sein duquel sa sensualité débridée et sa soif de transcendance se livraient un lumineux, harassant et fécond combat.

03/2010

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Biographies

Tolstoï. Une vie philosophique

Tolstoï philosophe ? Inspiré par la mystique chrétienne et les sagesses orientales, mais aussi par Schopenhauer, Maistre, Pascal, Rousseau et même par les théoriciens anarchistes, la création artistique du grand homme est indissociable d'un questionnement permanent sur la morale et l'enseignement qui doivent guider les hommes. Joachim Imad signe cette biographie intellectuelle riche pour mieux rendre justice à la profondeur philosophique d'un auteur majeur de l'histoire russe. 1910. Tolstoï n'est plus. Et le monde entier salue le grand auteur de la terre russe. Si Guerre et Paix et Anna Karénine sont déjà entrés au panthéon de la littérature, son oeuvre immense ne se limite pourtant pas à la force romanesque de ses épopées. Ecrivain et prophète, Léon Tolstoï le fut tout autant. Qui était ce comte antirévolutionnaire révolté par l'injustice sociale ? Ce chasseur passionné transfiguré en défenseur de la cause animale ? Ce soldat du Caucase devenu l'apôtre de la non-violence ? Quelle était sa philosophie ? Etait-il un moderne ou un réactionnaire ? Comment son obsession de la mort a-t-elle façonné une métaphysique propre ? Comment a-t-il pensé la nature, l'art, l'histoire ? Sa pensée méritait d'être enfin étudiée. Joachim Le Floch-Imad rend justice à la philosophie d'un homme qui prônait le retour ascétique à la nature et à la foi des gens simples. Et, avec style et érudition, il explore l'extraordinaire richesse d'une doctrine qui continue d'étonner. Du nihilisme radical de sa jeunesse à sa révolution morale, du sommeil spirituel à la soif de religiosité, Tolstoï répond à son pessimisme premier par l'homme divinisé et aspire à ce que le Royaume de Dieu soit ici-bas réalisé. Prédicateur et anarchiste, il s'en prend à l'Eglise et au tsar. Et finit excommunié. Alors, il revêt des habits de moujik et fauche avec les paysans dans une simplicité retrouvée. Romancier, philosophe, moraliste, il laisse en héritage une oeuvre considérable qui, un siècle après sa mort, continue d'offrir des clés quant à notre place et à notre destinée dans ce monde. Un ouvrage magistral. Une étude passionnante.

06/2023

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Littérature française

Oeuvres complètes, 1835. André ; Leone Leoni

André. Sixième de la production sandienne, André (1835) est né en marge du Secrétaire Intime. Conçu à Paris, "rêvé" à Venise, écrit à Venise et à Nohant, le roman raconte l'histoire tragique d'un aristocrate et d'une grisette "pas comme les autres". Roman des fleurs, premier roman "intimiste" de G. Sand, il propose déjà nombre de thèmes chers à la romancière. Dostoïevski le comptait parmi les meilleures oeuvres de G. Sand. Leone Leoni. Juliette Ruyter rapporte à don Aleo, qui l'aime et qui veut l'épouser, l'histoire de sa passion pour un aristocrate libertin, joueur et escroc qui l'a conduite à accepter des situations et des actes de plus en plus blâmables. Alors qu'au matin, son récit paraît l'avoir délivrée, il suffit d'un appel de Leoni pour soumettre à nouveau Juliette à son pouvoir. Ecrit à Venise "en quatorze jours", ce roman de la passion inapaisable occupe une place particulière entre André et Jacques. Outre la présence de Venise, on y trouve la trace de la crise profonde vécue par George Sand en janvier et février 1834. En 1853, dans la notice pour les Oeuvres illustrées, George Sand écrira qu'elle a conçu l'oeuvre comme un parallèle inversé de Manon Lescaut, la présentera comme une étude morale, dont le mérite tient à la vérité des caractères. Mais le dénouement qui laisse Juliette poursuivre lucidement un destin malheureux appelle le lecteur à s'interroger sur le sens de l'oeuvre.

10/2017

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Histoire ancienne

Alexandre

La moitié de l'humanité célèbre encore Alexandre le Grand à travers la Bible, le Coran, le folklore, les lettres classiques, le roman, le cinéma. C'est que ce mystérieux personnage, entré vivant dans la légende, n'est mort ni dans les mémoires ni dans les cœurs. Autant de générations, autant d'avis sur lui. Après une enquête de quinze années sur le terrain et en faisant valoir quelques textes et quelques faits nouveaux, Paul Faure présente non la biographie d'Alexandre, mais sept points de vue très contrastés sur les diverses péripéties de son existence : ceux de l'historien, du psychologue, de l'admirateur antique, du moraliste, du théologien, du sociologue, du pragmatiste. Sept façons de le voir naître, se former, lutter, aimer et finir solitaire, à 32 ans, après avoir conquis la moitié du monde.

08/1994

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Littérature russe

Au royaume des femmes. et autres nouvelles

Dans l'infinie diversité de la poétique tchékhovienne de l'Après-Sakhaline, à laquelle appartiennent les nouvelles de ce recueil, se retrouve un même schéma de la recherche de la vérité, credo de Tchekhov dont le seul but est de "montrer aux Russes combien ils vivent mal" . Cet aspect moral et métaphysique de vie comme fondement de la dignité humaine se place au-dessus du seul contexte sociohistorique, il met l'accent sur l'importance des événements qui prévalent sur la fixité des conventions humaines. Il les entraîne à une libération tournant le dos au quotidien pour échapper au mensonge que l'on fait aux autres mais plus encore à soi !

01/2022