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A la recherche de l’histoire du cinéma en France (1908-1919). Lieux, sources, objets

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Histoire de France

1914-1918 : la Grande Guerre du général Giraud

Henri-Christian Giraud est journaliste et historien. Ancien rédacteur en chef du Figaro Magazine, il a notamment publié De Gaulle et les communistes (Albin Michel) et Réplique à l'Amiral de Gaulle aux Editions du Rocher en 2004.

01/2014

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Histoire de France

Encyclopédie de la Grande Guerre 1914 1918. Histoire et culture, Edition revue et augmentée

Alors que l'on célèbre son centenaire, alors que d'autres affrontements tragiques lui ont succédé et sont plus proches de nous, à commencer par la Seconde Guerre mondiale, la Grande Guerre, ainsi dénommée dès 1915, reste étonnamment présente dans les sociétés occidentales contemporaines. A tel point que loin de se clore en 1918 ou 1919, l'histoire de ce conflit se poursuit jusqu'à nous. C'est même sur ce "mystère de la Grande Guerre" que Stéphane Audoin-Rouzeau et Jean-Jacques Becker ouvre leur préface à cette édition entièrement actualisée de leur encyclopédie de référence. Il y a dix ans en effet, ils réunissaient autour d'eux les meilleurs spécialistes mondiaux du sujet pour offrir en une centaine d'articles une approche nouvelle de la Grande Guerre, qui couvrirait tous les aspects : militaire, diplomatique et politique, démographique, économique, social, technique, religieux, artistique et plus largement culturel et permettrait ainsi une vision exhaustive de cet événement fondateur du XXème siècle. Les représentations des contemporains notamment, la manière dont ils se sont représenté la guerre et dont ils l'ont représenté, au coeur de ce projet historiographique, permettent une perspective neuve. "Une histoire totale de cette guerre (presque ? ) totale que fut la Grande Guerre".

01/2014

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Philosophie

Manuscrits de Bernau sur la conscience du temps (1917-1918)

L'existence des " Manuscrits de Bernau " de Husserl sur la conscience intime du temps fut révélée pour la première fois publiquement par Heidegger, en 1928 dans sa préface aux célèbres Leçons sur la phénoménologie de la conscience intime du temps. Ces Manuscrits, écrits par Husserl à Bernau (Forêt Noire) en 1917/18, sur la base d'une compilation faite par Edith Stein, sont restés inédits du vivant du philosophe, bien qu'ils aient été confiés, dans les années trente, à Eugen Fink en vue de la publication. Pour plusieurs raisons, dont la complexité des textes n'est pas la moindre, Fink n'en vient pas à bout, et après la guerre, y renonça. Husserl considérait en effet ces manuscrits comme son " ouvrage principal " qui, restés dans les cartons des Archives de Louvain, sont entrés dans la légende pour le milieu des phénoménologues , puisqu'ils étaient censés contenir les clés de l'oeuvre entière. Il aura fallu le travail persévérant de Rudolf Bernet et Dieter Lohmar pour que l'ouvrage (une sélection parmi la masse des manuscrits) paraisse enfin, en 2001, dans la collection des Husserliana. Cette édition critique est celle qui est publiée ici en traduction française. L'importance considérable de ces textes tient à ce qu'ils constituent proprement l'acte de naissance de la phénoménologie génétique, et conduisent par là à réexaminer et relativiser les analyses structurales et statiques auxquelles on a trop souvent réduit la phénoménologie, en en faussant l'" esprit ", en la figeant dans une scolastique. Car les " Manuscrits de Bernau " sont avant tout un exercice aigu du sens critique, de la pensée aux prises avec des problématiques aporétiques, de l'art de pratiquer des distinctions nuancées jusqu'au plus subtil, de la rencontre de choses essentiellement mobiles, bref, de la pratique de la philosophie telle qu'elle doit se donner à entendre aujourd'hui.

11/2010

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Histoire internationale

Impérialisme, guerre et lutte de classes en Allemagne 1914-1918

Paul Frölich avait conçu ce livre comme la première partie d'une oeuvre plus importante (10 Jahre Krieg und Bürgerkrieg.I. Der Krieg, " Dix ans de guerre et de guerre civile. I. La guerre "), qui aurait dû s'occuper des événements intervenus en Allemagne pendant et après la Première Guerre mondiale. Toutefois, il ne réussit à terminer que le premier volume (Der Krieg, " La guerre ") que nous présentons ici dans sa première édition française. Le livre s'ouvre sur les événements d'août 1914, qui représentent un tournant. Le capitalisme entre dans le XXe siècle ayant épuisé la phase de développement progressif des forces productives et ayant atteint le stade de l'impérialisme. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale transforme les rythmes insouciants de la Belle Epoque en détonations meurtrières. Comme l'écrit Erich Maria Remarque (A l'Ouest, rien de nouveau), " une génération a été détruite par la guerre, même si elle a réussi à échapper aux obus ". Cette guerre représente le commencement dramatique de ce que Lénine appela " l'époque des guerres e des révolutions ". Il ne s'agit plus de guerres bourgeoises pour la formation de marchés, mais de guerres impérialistes pour le partage de marchés et du monde tout entier en sphères d'influence. La lutte de la Bosnie pour son indépendance de l'Autriche, qui constitue le casus belli, ne change pas le caractère essentiellement impérialiste de la guerre. L'impuissance de la bourgeoisie à résoudre les causes de l'instabilité et les conflits de l'époque impérialiste est démontrée par le fait que l'effondrement des deux Empires – l'Ottoman, et l'Austro-hongrois – a ouvert, au carrefour entre Europe, Asie, Afrique, un arc de crise encore existant, allant des Balkans jusqu'au Moyen-Orient. Remarque avait raison : la destruction n'a pas été exclusivement physique. Le conflit emporte comme un ouragan les classes exploitées. D'autant plus que, en quelques jours à peine, l'édifice politique que les travailleurs avaient construit avec leurs luttes, grâce aux efforts et aux sacrifices de beaucoup – l'Internationale socialiste – a fondu comme neige au soleil. Après les grands discours, les affirmations solennelles et les ordres du jour, la plupart des partis socialistes se rangent du côté de leurs bourgeoisies respectives, allant jusqu'à théoriser que l'Internationale doit être considérée comme un instrument pour les périodes de paix, et " suspendue " en temps de guerre. C'est la plus flagrante trahison des aspirations de la classe ouvrière. Selon certaines sources, Lénine lui-même, à l'annonce du vote en faveur des crédits de guerre par la social-démocratie allemande – jusque là point de repère de l'ensemble du prolétariat européen – aurait exprimé son étonnement et son incrédulité. Un grand rendez-vous historique est manqué. Le désarroi des masses est énorme. Les courants internationalistes restent isolés et dans l'impossibilité de renverser la situation. A l'exception de la Russie. En effet, " quelque chose de nouveau " entre en scène " à l'est ". La Révolution d'octobre et les épisodes de fraternisation entre les troupes sur le front oriental deviennent l'exemple à suivre. Ce n'est pas un hasard. L'exception russe était due à la rupture précoce de Lénine et des bolcheviks d'avec les réformistes. Son analyse de l'impérialisme, du social-impérialisme et ses bases sociales dans l'aristocratie ouvrière – corrompue par les miettes de superprofits – explique la dynamique objective de la trahison social-démocrate. Le retard de la rupture avec les réformistes empêche les internationalistes allemands et de l'Europe de l'ouest de suivre l'exemple russe. La révolution reste isolée. Sur le côté oriental, elle accélère objectivement le développement de l'Asie, en amorçant les luttes de libération nationale dans les pays arriérés. Sur le côté occidental, elle ne trouve pas l'alliance naturelle avec le prolétariat le plus important et le plus avancé politiquement du monde : le prolétariat allemand. Pour cette raison, en Occident, la révolution doit reculer devant une contre-révolution interne qui, malheureusement, en vole traîtreusement le langage, les symboles et les drapeaux : le stalinisme. Pendant des décennies, le capitalisme d'Etat oriental se présente comme socialisme voire comme communisme. Mais finalement l'histoire a réclamé des comptes. La " rupture du maillon le plus faible de la chaîne impérialiste " se réfère à l'immense " crise de déséquilibre " représentée par une super-structure encore tsariste du développement capitaliste en Russie. En effet, la social-démocratie n'a même pas essayé de limer le maillon le plus fort, le maillon allemand ; au contraire, elle l'a renforcé, en déployant le prolétariat aux côtés de sa propre bourgeoisie. C'est là l'échec historique du réformisme, un échec qui n'admet pas d'appel. La question historique et politique centrale demeure la trahison de la social-démocratie en 1914. Comment cela a pu se produire ? Quelles en ont été les conditions ? Quelle la dynamique ? Comment peut-elle justifier sa trahison devant les masses ? C'est en répondant à ces questions que le travail de Paul Frölich prend toute son épaisseur. Internationaliste, connu pour sa superbe biographie de Rosa Luxemburg, Frölich nous offre une chronique politique autant sévère que documentée de ces événements. Depuis les causes de la guerre (l'impérialisme, le colonialisme, le militarisme) et les positions internationalistes et antimilitaristes de la IIe Internationale, jusqu'au " triomphe de la folie " déclenché le 28 juin 1914, à Sarajevo, par l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône autrichien, par les nationalistes bosniaques. De la social-démocratie impériale du 4 août (date du premier vote au Reichstag sur les crédits de guerre), à la paix sociale imposée grâce aux syndicats et à la suspension des lois de protection des travailleurs. Sur ce terrain, les dirigeants sociaux-démocrates vont même au-delà des requêtes du patronat, allant jusqu'à abolir les célébrations du Premier mai. Depuis les luttes de classe qui ont eu lieu en dépit de tout cela, au courage de Karl Liebknecht qui, lors du procès politique contre lui, s'érige en juge du gouvernement et de la bourgeoisie allemands. Liebknecht est condamné à quatre ans et un mois de prison et à six ans de privation des droits politiques. Une condamnation qui contribue à faire pousser des ailes aux radicaux de gauche et au groupe Spartakus, malgré l'emprisonnement à plusieurs reprises d'autres dirigeants du calibre de Rosa Luxemburg et Franz Mehring. On en arrive ainsi à la crise finale et aux révoltes de masse, à savoir à la débâcle politique et militaire de l'impérialisme allemand. Dans son travail, l'auteur ne saisit pas toujours entièrement les limites de l'action politique de la gauche social-démocrate (voir chapitre 3, l'allusion à " la grève générale politique de masse ", une thèse chère à Rosa Luxemburg). Dans le même chapitre, Frölich fait référence à la " thèse erronée d'Engels " contre l'insurrection et en faveur d'une action respectueuse des lois. De toute évidence, il ne savait pas que l'introduction de 1895 d'Engels aux Luttes de classe en France de 1848 à 1850, de Marx, avait été grossièrement falsifiée par l'élimination de plusieurs morceaux, et qu'elle avait été publiée à l'époque sous cette forme domestiquée dans le Vorwärts. C'est Karl Kautsky qui avait refusé à Engels la publication du texte complet. Mais, dans l'ensemble, le texte de Frölich est très valable. C'est une fresque fascinante du grand drame historique dans lequel les masses anonymes, trahies et trompées, sont envoyées à l'abattoir. Un massacre que l'auteur estime à hauteur d'environ 35 millions de victimes, en comptant, dans les différents pays, la chute de la natalité, les morts au front et les victimes des famines et des difficultés de toutes sortes à l'intérieur. Nous sommes certains que, en parcourant ces pages, aujourd'hui encore, même le lecteur politiquement engagé et non dépourvu de culture historique sera pris d'étonnement, d'indignation et, peut-être, de colère. C'est bien qu'il en soit ainsi. La force que la social-démocratie allemande aurait pu déployer contre la guerre et contre sa propre bourgeoisie est impressionnante : des centaines de milliers de membres du Parti, quatre millions d'électeurs, 110 représentants au Parlement ainsi que de nombreux journaux ayant une large diffusion parmi le prolétariat, ce à quoi il faut encore ajouter les organisations syndicales et les coopératives. Mais Frölich documente la progressive diffusion – dès avant le déclenchement du conflit – de positions opportunistes, social-impérialistes et colonialistes au sein du Parti et parmi ses cadres syndicaux. Il en analyse aussi ponctuellement les formulations et les prétentions théoriques, souvent basées sur la " défense des intérêts nationaux ". A une époque telle que la nôtre, caractérisées par des processus de renationalisation, par le localisme et le racisme, il s'agit là d'une leçon précieuse. Le bruit de la campagne en faveur de la guerre est assourdissant. Les journaux surchauffent les esprits. La chasse à l'étranger est lancée. Les chants de guerre accompagnent le départ des troupes : " A chaque balle, un Russe / A chaque coup de baïonnette, un Français / A chaque coup de pied, un Britannique ! " Parmi ceux qui vocifèrent, il y a aussi de nombreux travailleurs socialistes, entraînés dans le tourbillon. Une autre leçon à retenir. Le chapitre sur la guerre en tant qu'" affaire " est instructif. " Business as usual ", écrit Frölich au tout début du chapitre. Il explique les diverses méthodes par lesquelles " l'or était distillé à partir du sang humain ". Il documente aussi l'extraordinaire multiplication généralisée des profits, la grande arnaque financière de Daimler Motoren Werke à Stuttgart, les menaces de sabotage de cette même Daimler, les dons intéressés à la Croix-Rouge, les sociétés par actions de la bienfaisance. Parmi les autres exemples, le libéralisme commercial paradoxal et effronté de Thyssen qui, en pleine guerre, vend des boucliers à l'armée allemande à 117 reichsmarks la pièce, et à 68 reichsmarks au gouvernement néerlandais. Les hommes de confiance des grands industriels deviennent les conseillers des bureaux gouvernementaux. Les épisodes d'escroquerie que relate Frölich sont nombreux. Les impôts de guerre se répercutent principalement sur la consommation de masse. Le livre contient beaucoup d'affirmations qui font réfléchir. Rappelons-en deux. " Regardez le monde tel qu'il était avant la guerre, et vous verrez que c'était un monde qui était fait pour la guerre ", écrit Frölich au début du texte. Il parle d'économie mondiale, de concentration du capital, de blocs de puissances, d'armements, de partage des marchés... Si l'on fait une comparaison, comment le monde d'aujourd'hui se présente-t-il ? " Pour nous, aujourd'hui, il est clair que les deux questions que constituaient le maintien de la paix et la révolution, n'en faisaient qu'une. Lutte contre la guerre voulait dire lutte de pouvoir contre la bourgeoisie dans tous les pays, autrement dit lutte révolutionnaire. Aujourd'hui, il est tout aussi clair pour nous que la lutte révolutionnaire présuppose certaines conditions spirituelles, morales et organisationnelles. " Et encore : " Le désarmement était une utopie. A tout moment, il était possible d'en contourner les effets en créant de nouveaux moyens de guerre. " La critique de Frölich à l'égard des positions de Karl Kautsky est ponctuelle. Ce dernier imaginait un capitalisme sans l'impérialisme et sans politique de puissance. Une lutte véritable pour la paix et contre le militarisme n'est possible qu'à la condition d'être une lutte contre le capitalisme. En conclusion de son livre, Frölich affirme qu'il ne voit pas la paix dans l'avenir de l'Europe : " Certains Etats se sont effondrés. Sous les ruines de la guerre mondiale gisent les cendres des vieilles monarchies. Le monde a été partagé de manière différente. La France se considère comme la première puissance du continent européen, les Etats-Unis comme la première puissance du monde. Certains Etats impérialistes ont été détrônés. Les colonies ont fait un grand pas en avant sur la voie de leur libération. L'Allemagne et l'Autriche sont devenues elles-mêmes des colonies. ... Les peuples se sont laissés entraîner au massacre de masse dans le but de renverser le militarisme allemand qui menaçait tout le monde. Ce but "élevé" est atteint, et le monde, plus sinistre que jamais, regorge d'armements. Avant la guerre, les armées comptaient sept millions d'hommes ; elles en comptent onze millions après la guerre. ... On dit que ce sera la dernière guerre. La Société des Nations existe désormais. Les tribunaux d'arbitrage sont mis à contribution. Les peuples sont unis sur le papier par de sacro-saints traités qui n'engagent à rien. En vue de la prochaine guerre, les techniciens et les chimistes se mettent au travail et les Etats s'arment. ... Et pourtant ! La bourgeoisie s'est elle-même porté le coup le plus terrible en déclarant cette guerre. Dans l'immense empire de l'Est, la classe de l'avenir a déjà triomphé. Les vieilles puissances capitalistes sont grosses de la révolution. Et si aujourd'hui la bourgeoisie, dix ans après ce maudit 4 août, cherche encore une fois à prêcher la conciliation des classes en vue de l'extermination des peuples, alors retentira le cri de Karl Liebknecht, répété par des millions de voix : Contre la guerre, révolution ! " Les choses ne sont pas allées comme Frölich l'espérait. L'erreur de 1914-1918, sous d'autres formes, a déjà été répétée en 1939-1945. Elle ne doit plus se répéter. Voilà pourquoi elle doit être connue.

05/2014

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Histoire de France

L'Afrique dans l'engrenage de la Grande Guerre (1914-1918)

L’Afrique théâtre de guerre, les Africains acteurs de la Grande Guerre... Ce livre ne traite pas seulement de la participation des Africains à la Grande Guerre, même s’il rappelle tout ce que la France a dû aux soldats et aux paysans d’Afrique noire et d’Afrique du Nord dans sa lutte contre l’Allemagne et comment les mémoires contemporaines en ont été profondément marquées. Il démontre surtout que le continent africain fut le théâtre de conflits acharnés provoqués par la conquête des colonies allemandes et l’extraordinaire pugnacité des Allemands dans la défense de leurs possessions, Togo, Cameroun, et surtout Afrique de l’Est et Afrique du Sud Ouest ; ainsi leur héros en Afrique de l’Est, Paul-Emil Lettow-Vorbeck, réussi-t-il à tenir tête à des forces alliées dix fois supérieures, jusqu’au 25 novembre 1918. Il montre aussi comment la Grande Guerre représenta un tournant majeur dans l’histoire contemporaine de l’Afrique ; elle fait apparaître là, en Afrique du Nord, les premiers éléments des nationalismes ultérieurs, ailleurs en Afrique du Sud, elle enracine la ségrégation ; ailleurs encore, elle fait naître une prise de conscience raciale de la condition noire dont le Premier Congrès panafricain à Paris en 1919 est l’expression la plus spectaculaire. Au total, le livre couvre les différentes façons dont toute l’Afrique s’est trouvée prise au piège de l’engrenage de la guerre. Marc Michel est professeur émérite à l’Université de Provence, membre de l’Institut d’études africaines de cette Université. Il a enseigné plusieurs années en Afrique, puis à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et à l’Université de Clermont-Ferrand II. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire de l’Afrique, l’histoire coloniale et la décolonisation. Il est par ailleurs membre du Comité scientifique de l’Historial de la Grande Guerre à Péronne. ISBN

05/2013

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Ouvrages généraux

La Croatie face à ses destinées :. de la sujétion (1918) à l'émancipation (1991-1995)

L'année 1918 a marqué la fin de la Première Guerre mondiale, la disparition de l'Empire austro-hongrois et la création de nouveaux Etats en Europe, dont la formation du premier "Etat des Serbes, Croates et Slovènes" . D'emblée, cette création étatique est apparue ambiguë dans ses intentions et son fonctionnement. Les institutions étatiques de la Croatie qui avaient survécu sous la monarchie austro-hongroise ont été supprimées. Les conditions mêmes de l'unification déjà au terme d'une guerre tout comme après 1945 ont été équivoques. La tendance centralisatrice imprimée d'entrée a suscité des tensions et des courants centrifuges qui n'ont cessé de s'amplifier, à cause d'une répression devenue de plus en plus impitoyable et sanglante. Après la mort du maréchal président à vie de la Yougoslavie, Josip Broz Tito, en 1980, la crise s'est aggravée et a conduit à la dislocation de l'Etat yougoslave en 1991, avec le début des guerres d'agression sur les territoires des républiques de Slovénie et de Croatie. Cet ouvrage présente la complexité de la réalité politique, tant après l'année 1918 qu'au cours de la période 1991-1995 qui a vu l'Etat croate lutter pour son indépendance.

06/2023

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Histoire de France

Les écoutes de la victoire. L'histoire secrète des services d'écoute français (1914-1918)

Intercepter les communications, casser les codes utilisés et percer les intentions ennemies, c'est ce que parviennent à faire durant plus de quatre ans les services d'écoute français. Ils permettront ainsi au commandement de déjouer nombre d'attaques et de remporter, en 1918, la Victoire. De la bataille de la Marne à la signature du traité de Versailles, ces services vont être de tous les théâtres d'opérations, de toutes les batailles et de tous les combats. A la pointe des innovations technologiques, ils ne vont cesser d'évoluer pour continuer à intercepter, tout au long du conflit, des informations capitales et donner ainsi un "coup d'avance" aux armées françaises. Cette contribution essentielle est pourtant restée secrète : pendant la guerre, pour ne pas révéler à l'ennemi cet atout maître ; après l'Armistice, pour que cet avantage déterminant puisse être réutilisé en cas de nouveau conflit , puis enfin, dans les années 1950-1960 avec la disparition des principaux acteurs...

04/2019

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Première guerre mondiale

Weltkrieg. Un village alsacien à l'heure de la guerre mondiale 1914-1918

C'est la chronique de l'immense guerre mondiale vue depuis un minuscule village. C'est la chronique de quatre interminables années. C'est la chronique d'un Alsacien, Français de tout son coeur et Allemand de fait. C'est la chronique d'un paysan qui rêvait d'être typographe. C'est la beauté de la calligraphie et l'expressionnisme des couleurs. C'est l'impertinence du trait. C'est la puissance de l'ironie et du grotesque pour surmonter la tragédie. C'est une ode à la liberté et à la résistance. C'est la foi en l'avenir quand le présent est si terrible.

11/2021

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Critique littéraire

De Pierrefeu au champ d'honneur 1914-1918

Ils étaient cultivateurs, bouchonniers, boulangers... En août 1914, ils quittèrent leurs familles pour rejoindre leur régiment, résolus et déterminés à servir la Patrie. Ils devinrent presque tous fantassins, quelques-uns furent artilleurs, sapeurs ou marins ; pour nous ce sont "les poilus" de la Grande Guerre. A Noël, non seulement ils n'étaient pas revenus, mais vingt-et-un d'entre-eux avaient déjà perdu la vie dans les premiers combats de la guerre. Quatre-vingt-deux hommes ont leur nom gravé dans le marbre du monument aux morts de la commune de Pierrefeu-du-Var. Ils sont tombés sur les champs de bataille du nord-est de la France, dans les Balkans, en mer ou en Afrique. Beaucoup sont morts au combat "tué à l'ennemi" , d'autres n'ont pas survécu à leurs blessures, certains sont morts de maladie et enfin nombreux sont ceux qui furent portés disparus. Ce livre retrace le parcours militaire de chacun de ses hommes au travers de quatre-vingt-deux biographies, dans le seul but qu'ils ne tombent pas dans l'oubli et qu'ainsi ils ne meurent une seconde fois.

05/2014

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Histoire de France

Les batailles des monts de Champagne 1914-1918

à partir de documents d'époque et de dizaines témoignages inédits recueillis au début des années soixante- dix, Patrick Facon retrace l'histoire des batailles livrées en 1914 et 1918 pour la possession des Monts de Champagne, dont la ligne de crête domine et barre la plaine de Chalons. Des ba- tailles tombées dans l'oubli, bien moins connues que celles de Verdun, de Champagne, de la Somme, du Chemin des Dames certes, mais dont les noms (Cornillet, mont Blond, mont Haut, Casque, Téton, Perthois et mont Sans-Nom) n'en résonnent pas moins de façon sinistre dans l'histoire de la Grande Guerre.

12/2018

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Romans historiques

Anabase (Retour vers l'intérieur). 1914-1918

Eté 1914, dans un petit village de Champagne, Victor rencontre Lucie quelques jours avant de partir au front pour la Grande Guerre. C'est le coup de foudre mais la guerre va bouleverser leurs projets. Séparés par les événements, emportés par les aléas de l'Histoire, ils vont vivre cette période tourmentée chacun de son côté en espérant se retrouver à la fin du conflit. Basé sur les notes prises au combat d'un poilu, ce roman fait revivre, sous forme de chronique rurale, l'irruption d'une société mondiale dans les petits villages du début du XXe siècle.

03/2017

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Histoire internationale

La Grande Guerre oubliée. Russie, 1914-1918

La Marne, Verdun, le Chemin des Dames... On connaît tout ou presque de la Grande Guerre en France. Au même moment, à l'autre bout de l'Europe, 15 millions de soldats du tsar affrontaient seuls trois empires. Sait-on ce qu'ils ont expérimenté, pensé et subi, comment s'est organisé l'effort de guerre, combien la population a souffert des disparitions, des déportations et des occupations ? Il faut aussi imaginer une société civile s'imposer à un pouvoir qui la méprise par son engagement patriotique, économique et philanthropique ; un empire où les peuples aspirent à se libérer de la domination russe ; une capitale où les partis politiques trament la fin de l'autocratie. Enfin cette guerre "catalyseur de l'histoire", selon Lénine, débouche sur deux révolutions - Février et Octobre 1917 - qui enfantent la citoyenneté, bouleversent les campagnes et scellent le refus de combattre sur le front. Archives inédites, témoignages, documents iconographiques et audiovisuels d'époque permettent à cet ouvrage fondé sur la plus récente historiographie de ranimer une histoire à la fois singulière et profondément européenne.

10/2014

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Sciences politiques

1914-1918, cent ans après, la paix !

La réflexion sur la paix a été au coeur de l'action publique et de l'engagement intellectuel et militant de Daniel Durand pendant les trois dernières décennies. Elle a nourri son activité comme responsable national du Mouvement de la paix français, habitué des rencontres internationales. En écrivant aujourd'hui cet ouvrage de réflexions sur l'engagement pour la paix hier et demain, alors que l'on commémore le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, il s'efforce de montrer toutes les potentialités nouvelles dont disposent les humains pour construire un monde de paix durable. C'est un plaidoyer porteur d'un vigoureux optimisme pour ne pas avoir peur du monde de demain, de ses incertitudes mais, au contraire, pour en saisir toutes ses ressources.

05/2018

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Psychologie, psychanalyse

1914-1918, Françoise Dolto, veuve de guerre à sept ans

A l'heure où s'achève le centenaire de la Première Guerre mondiale, deux historiens se penchent sur le destin d'une petite fille extraordinaire née en 1908 dans une famille de la grande bourgeoisie parisienne. Cette petite fille, c'est Françoise Marette, "Vava" pour les intimes, et elle deviendra Françoise Dolto, la psychanalyste qui a changé le regard que nous portons sur l'enfance. Comme beaucoup d'enfants nés peu avant le conflit, Françoise vit la guerre de loin, repliée à Deauville en compagnie de ses frères et soeur et de leur gouvernante. A six ans, déjà épistolière de talent, elle multiplie les missives à tous les membres de sa famille. Ainsi, dit Manon Pignot, historienne de l'enfance, dans sa délicate analyse, "la guerre a fourni à cette petite fille incroyablement curieuse un contexte inattendu d'expression et d'intelligibilité du monde" qui est à l'origine de sa vision révolutionnaire de l'enfance. L'implication de l'enfant s'intensifie quand elle entretient avec Pierre Demmler, son oncle de vingt-huit ans, une intense correspondance et se considère, encouragée par ia famille, comme la fiancée et la future épouse du jeune capitaine. La mort au front, le 10 juillet 1916, de Pierre Demmler, fait de la jeune promise "une veuve de guerre à sept ans". Yann Potin, en historien et analyste des archives familiales, ouvre pour nous enveloppes et albums conservés par Françoise et la famille, interroge "la manière dont le deuil se cristallise, se fixe sur le papier, par les images, mais aussi se transmet malgré nous, par le truchement de la vie matérielle propre d'autant de petits reliquaires affectifs". Ainsi, l'expérience enfantine de la Grande Guerre a vraisemblablement nourri la pensée révolutionnaire de Françoise Dolto psychanalyste quand il s'est agi, plus tard, de soigner des enfants.

10/2018

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Histoire du cinéma

Naissance des cinémas militaires (1914-1939)

Des services cinématographiques militaires éclosent partout dans le monde durant la première guerre mondiale quand, au coeur du conflit, le cinéma, média alors tout à fait récent, s'engage au service des Etats et/ou des armées. Cet ouvrage propose dès lors une approche par cinématographie nationale et sur le temps long, 1914-1939, permettant de croiser temps de guerre et temps de paix, et d'analyser la production, la distribution et la circulation des images.

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Cinéma

Naissance des cinémas militaires (1914-1939)

Ouvrage coédité avec les Presses universitaires de Namur. S'inscrivant dans la dynamique du centenaire de la première guerre mondiale, cet ouvrage se penche sur la naissance des services cinématographiques militaires qui éclosent partout dans le monde quand, au coeur du conflit, le cinéma, média alors tout à fait récent, s'engage au service des Etats et/ou des armées. Le cinéma militaire, multiple, se décline selon les zones géographiques, l'espace-temps dans lequel il évolue et les genres à traiter, créant par conséquent de grandes disparités. Cet ouvrage propose dès lors une approche par cinématographie nationale et sur le temps long, 1914-1939, permettant de croiser temps de guerre et temps de paix. Si les articles se concentrent sur les structures spécialisées dans la production d'images filmées, tous appréhendent les questions transversales par l'analyse de la production, de la distribution et de la circulation de ces images.

01/2023

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Histoire de France

Dictionnaire des combattants de la Manche "morts pour la France" 1914-1918. 2 volumes, 2e édition

L'historiographie de la Grande Guerre s'est envolée à l'occasion des commémorations du 90e anniversaire de l'armistice. Mais les analyses de ce conflit divergent, les débats sont intenses, notamment autour de la notion de sacrifice. Pour certains historiens, les combattants sont présentés comme des victimes qui accomplissaient leur devoir sous la menace, pour d'autres les soldats étaient animés d'une grande ferveur patriotique ; prises de position trop radicales et en fait complémentaires sur la durée de la guerre. Notre ambition est de construire, à l'échelon d'un département, une histoire quantitative fine qui permette de révéler le fonctionnement des institutions militaires et de suivre le destin des individus qui vont laisser leur vie. Ce type d'analyse est rendu possible par la mise en ligne des fiches nominatives de tous les soldats (dites fiches MPLF) décédés durant le premier conflit mondial, et qui ont obtenu la mention «Mort pour la France». Les soldats de la Manche concernés sont au nombre de 17 228. Les informations, même succinctes, permettent des mesures originales. Elles éclairent les règles du recrutement. Les conscrits étaient traditionnellement affectés dans les régiments de leur région militaire, mais avec les saignées des premiers mois de la guerre, le recrutement va prendre une dimension nationale, lorsqu'il s'agira de combler rapidement les vides dans une unité, et dans un domaine spécialisé, notamment dans le génie et dans l'artillerie. L'analyse de ces fiches permet également de porter un regard neuf sur les conditions du décès des combattants - ainsi, la proportion de ceux qui décèdent de maladie n'est pas de 14 % comme l'indiquent certains auteurs, mais plutôt de 18 à 19 % - et sur l'importance du tribut payé par chaque région ou département. Un autre point fort réside dans l'utilisation d'un fichier, jusqu'alors demeuré fermé à la consultation, celui des soldats refusés pour la mention MPLF. Ils sont presque 900 dans le département de la Manche. La plupart, si l'on exclut les fusillés, les suicidés et les accidentés, sont des malades auxquels on a refusé tout droit car ils avaient contracté leur maladie avant le 2 août 1914. Mémoriser, c'est constituer des modèles pour tirer des leçons du passé, mais c'est aussi rendre justice à des combattants qui attendent depuis plus de 90 ans. Aussi, il ne s'agit pas de constituer un dictionnaire des glorieux soldats morts pour la patrie, mais plutôt, par l'aspect linéaire et répétitif des situations, de comprendre les mécanismes d'une tuerie, et de montrer l'absurdité de toutes ces disparitions.

05/2015

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Histoire de France

Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918. Tome 3, France sud-ouest

Cet ouvrage abondamment illustré est le troisième d'une collection déclinée en cinq tomes d'une étude qui se veut exhaustive sur les 10 000 hôpitaux militaires de la Grande Guerre. Situé à l'intersection de l'histoire et du monde des collections, ce volume devrait satisfaire la curiosité du plus grand nombre en faisant apparaître pour chaque formation hospitalière du sud-ouest une monographie historique sommaire, accompagnée d'un descriptif des marques postales connues et d'un indice de rareté. Cette collection ambitieuse proposera, à terme, à l'aide de dossiers thématiques, une Histoire générale des hôpitaux militaires et du service de santé dans la Guerre 1914-1918.

05/2011

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Histoire de France

Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918. Tome 4, France sud-est

Cet ouvrage abondamment illustré est le quatrième d'une collection déclinée en cinq tomes d'une étude qui se veut exhaustive sur les 10 000 hôpitaux militaires de la Grande Guerre. Situé à l'intersection de l'histoire et du monde des collections, ce volume devrait satisfaire la curiosité du plus grand nombre en faisant apparaître pour chaque formation hospitalière du sud-est une monographie historique sommaire accompagnée d'un descriptif des marques postales connues et d'un indice de rareté. Cette collection ambitieuse proposera, à terme, à l'aide de dossiers thématiques, d'un précis d'organisation et de fonctionnement, une histoire générale des hôpitaux militaires et du service de santé dans la Guerre 1914-1918.

03/2014

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Histoire de France

Clermont, une ville de l'Oise. Oise 1914-1918

Pour évoquer le département de l'Oise durant la Grande Guerre, on parle naturellement des combats du début et de fin du conflit. On évoque aussi les quartiers généraux de l'armée française, à Chantilly, Beauvais et Compiègne. En revanche, on ignore souvent que d'autres villes, comme Clermont, ont vécu de nombreuses péripéties de 1914 à 1918 : bombardements, réfugiés, camps de prisonniers. Le bourg a connu l'occupation allemande, puis l'installation d'unités de commandement d'un groupe d'armées, d'armées et de corps d'armée. Les généraux se succèdent comme les Français Foch, Franchet d'Esperey, Humbert, sans oublier le Britannique Haig et l'Américain Pershing.

02/2015

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Histoire de France

Mémoires de guerre. La vie malgré tout (1914-1918)

Le 6 août 1914, le 6e Hussards, régiment de cavalerie dans lequel Fernand Thomas effectue son service militaire lors de la déclaration de guerre, quitte Marseille. C'est le début d'un long chemin de souffrances, combats, nuits sans sommeil, épuisement. L'auteur affronte l'ennemi sur les différents fronts, Lorraine, Champagne, Belgique, et surtout Verdun, où il revient encore et toujours, comme si cette ville en ruines et les tranchées qui l'entourent étaient désormais, avec leurs promesses de mort, le lieu obligé de toute vie. A côté des mouvements d'un front à l'autre qui donnent à voir les mêmes horreurs, les mêmes paysages dévastés, l'auteur raconte le voyage libérateur, celui qui se fait d'âme à âme, à travers l'amitié, la bienveillance, la camaraderie, la musique. Le chemin entrepris se termine en Allemagne où l'auteur est interprète jusqu'à sa démobilisation en août 1919.

01/2015

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Romans historiques

Le cahier de l'absence. 08/1914-11/1918

"La guerre tue les hommes et révèle les femmes" dernière phrase de ce roman construit autour de deux témoignages, ceux de Georges et de Rose, son épouse. Georges a été, à sa demande, mobilisé en août 1914 en tant que spécialiste des réseaux téléphoniques et télégraphiques. Il travaille à l'arrière et dans les zones de combats. Dans ses lettres à son épouse il raconte son quotidien, une correspondance très personnelle qui livre le témoignage pertinent, critique, à la fois dramatique et plein d'humour, d'un civil au milieu des militaires dans une guerre devenue peu à peu ordinaire. Rose tient depuis longtemps un carnet de notes personnelles. Le départ de son époux transforme son quotidien. Son carnet de notes en devient le témoin. Les récits de ces deux êtres attachants et généreux se complètent et se croisent sans nécessairement s'interpeller.

04/2018

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Royaume-Uni

Mémoires de la grande guerre. Tome 2, 1915-1918

Ce second volume des Mémoires de la Grande Guerre s'ouvre en 1915, année de la démission de Churchill, et s'achève avec la victoire de 1918. C'est en tant que chef de bataillon réserviste que Churchill participe aux combats dans les tranchées des Flandres jusqu'en mai 1916. Nommé ministre de l'Armement en juillet 1917, il devient le Carnot de la Grande Guerre, tout en suivant le déroulement des opérations sur le terrain jusqu'à l'armistice final. Avec un ton épique, un style admirable et un humour omniprésent, Churchill nous livre des jugements bien tranchés sur les hommes politiques et les militaires de l'époque.

01/2022

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Histoire de France

La France mutilée. 1871-1918, la question de l'Alsace-Lorraine

Défaite de Sedan, siège meurtrier de Paris, guerre civile, perte de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine : le conflit de 1870-1871, l'"année terrible" de Victor Hugo, fut un véritable traumatisme pour toute une génération d'hommes politiques. Au premier chef, les 107 parlementaires, parmi lesquels Hugo, Gambetta, Clemenceau, Carnot, Schoelcher, favorables à une guerre à outrance pour la défense d'une République une et indivisible, qui refusèrent le 1er mars 1871 de voter l'amputation d'une partie du territoire français. La plupart d'entre eux poursuivit une carrière politique en France, ou bien au sein du Reich pour les représentants de l'Alsace-Lorraine annexée. Tous avaient nourri le même désir de revanche contre l'Allemagne. Une aspiration qui trouvera son aboutissement dans la déclaration de guerre de 1914. L'itinéraire de ces protestataires nous éclaire sur les événements politiques et militaires du premier XXe siècle. Où l'on voit que les questions d'organisation européenne et le combat pour la suprématie sur le continent étaient déjà des questions majeures il y a cent cinquante ans - même si nul n'envisageait, alors, de les régler pacifiquement.

10/2017

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Histoire de France

Nouvelle histoire de la France contemporaine. Tome 12, Victoire et frustrations 1914-1929

La chute de la Monarchie (1787-1792). La République jacobine (10 août 1792-9 Thermidor an II). La République bourgeoise (de Thermidor à Brumaire, 1794-1799). L'Episode napoléonien (1799-1815) : aspects intérieurs, aspects extérieurs. La France des notables (1815-1848) : l'évolution générale, la vie de la nation. 1848 ou l'apprentissage de la République (1848-1852). De la fête impériale au mur des Fédérés (1852-1871). Les débuts de la Troisième République (1871-1898). La République radicale ? (1898-1914). Victoire et Frustrations (1914-1929). La crise des années 30 (1929-1938). De Munich à la Libération (1938-1944). La France de la Quatrième République(1944-1958) : l'ardeur et la nécessité (1944-1952), l'expansion et l'impuissance (1952-1958), La France de l'expansion (1958-1974) : la République gaullienne (1958-1969), croissance et crise (1969-1974). La France de 1974 à nos jours. Documents pour la France du XXème siècle.

10/2005

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Histoire de France

Souvenirs croisés de la première guerre mondiale. Correspondance des frères Toulouse (1914-1916) et Souvenirs de René Tognard (1914-1918)

Les frères Jean et Louis Toulouse, ainsi que René Tognard, sont des combattants de la Grande Guerre. Les deux premiers se sont engagés dans l'infanterie, avant même d'être appelés ; le dernier, mobilisé dans les chasseurs à pied, a ensuite été volontaire pour l'aviation. Jean est né en août 1894, René en mars, quand Louis est d'octobre 1895. Les deux frères meurent en 1916, à quelques mois d'intervalle ; René Tognard décède soixante ans plus tard, après une carrière riche en expériences. Issus de la grande bourgeoisie pour les premiers, d'un milieu rural pour le suivant, la guerre va rapprocher ces deux mondes différents. Le partage d'événements similaires, éprouvants et terrifiants en sera la cause. Ces souvenirs croisés nous font réfléchir sur le tragique destin vécu par toute une génération. Il y a ceux qui sont morts à la guerre et ceux qui n'ont jamais pu l'oublier.

04/2008

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Première guerre mondiale

Tromper l'ennemi. L'invention du camouflage moderne en 1914-1918

En août 1914, les soldats français partirent au combat dans des tenues voyantes - pantalon rouge, capote bleue - qui en firent des cibles faciles. Inadaptées à la guerre moderne, elles provoquèrent une hécatombe. Contre toute attente, ce sont des artistes, et non des ingénieurs militaires, qui trouveront des solutions et jetteront les bases d'une nouvelle arme : le camouflage. Le bouleversement est considérable : il ne s'agit plus de faire peur avec un uniforme impressionnant mais de disparaître grâce à une tenue qui se fond dans le paysage. La guerre de position, qui maintient les troupes face à face, est pour beaucoup dans cette évolution : pour ne pas être repéré par l'ennemi, et survivre, il faut être invisible. Officiellement créée le 4 août 1915, la section de camouflage de l'armée française regroupe des artistes de tous horizons, particulièrement des décorateurs de théâtre rompus aux effets de trompe-l'oeil, et des peintres cubistes aptes à la déformation de la réalité. Elle emploie des milliers d'hommes et de femmes. Son organisation et ses techniques inspirent celles des autres armées belligérantes qui les développent avec leur génie propre. Grâce à plus de 300 documents rares ou inédits, Tromper l'ennemi fait revivre cette histoire étonnante et méconnue, celles de ces artistes français qui inventèrent le camouflage moderne et révolutionnèrent l'art de la guerre.

11/2022

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Beaux arts

Correspondance avec les artistes. 1903-1918

Ces lettres, en majorité inédites, forment la correspondance entre Guillaume Apollinaire et les artistes de son temps : peintres, sculpteurs, graveurs, affichistes, décorateurs, illustrateurs... Français et étrangers, ils sont plus d'une centaine à entretenir des relations professionnelles ou personnelles avec le poète d'Alcools et de Calligrammes, dont la critique d'art révèle un goût sûr aux convictions vigoureuses. Les échanges avec Chagall et Gontcharova sont pleins d'estime et d'admiration. Avec André Derain, le Douanier Rousseau, Max Jacob ou Giorgio de Chirico, le travail et l'amitié s'unissent dans un même élan créateur. Entre Apollinaire et Marie Laurencin, la peinture et la poésie épousent l'amour et les regrets. Quand la Grande Guerre disperse les milieux artistiques, les lettres soutiennent Braque, en péril dans les tranchées, et Kisling, évacué après sa blessure dans un corps-à-corps. Cette correspondance éclaire l'itinéraire et la personnalité des artistes les plus illustres, inventeurs de l'art moderne, sans négliger tous ceux qui, aujourd'hui oubliés ou méconnus, ont animé l'univers des ateliers, des galeries et des salons. Elle nous mène à travers l'Europe de la Belle Epoque, creuset du cubisme et de l'abstraction. Elle nous conduit dans un monde déchiré par la guerre, où chacun tente de protéger son art dans les nécessités de l'heure. Elle nous plonge dans l'art vivant du début du XX ? siècle.

11/2009

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Revues

BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ PAUL CLAUDEL 1980 - 1, N 77 - PIERRE CLAUDEL 1908-1979. Pierre claudel 1908-1979

Le Bulletin de la Société Paul Claudel existe depuis 1958 et paraît tous les quatre mois. Il publie des inédits et des études et rend fidèlement compte de l'actualité éditoriale et théâtrale claudélienne.

07/2023

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Histoire de France

De la Corse aux Balkans. Les Serbes en Corse (1914-1918)

Ce livre est un regard croisé sur l'histoire commune de la Corse, de la Serbie et plus largement des Balkans, entre hier et aujourd'hui. Il est aussi le témoignage de rencontres, de trajectoires de femmes et d'hommes engagés sur les chemins de la paix, de la culture et de la solidarité. Face aux nombreux conflits et guerres qui ne cessent d'agiter le monde, cet ouvrage contribue à interpeller et faire vivre une mémoire. Ne pas oublier, tirer les leçons de l'histoire et faire connaître ce front d'Orient qui durant la Première Guerre mondiale, a vu s'engager de très nombreux Corses avec d'autres combattants. Beaucoup n'en sont pas revenus et se trouvent inhumés dans les cimetières de Bitola (Ex Monastir), Skopje (Ex Uskub), Belgrade, etc. Pendant la même période, 5000 Serbes, fuyant les combats, trouvaient Chiavari...). De la corse aux balkans parle d'une des guerres les plus meurtrières au monde avec près de 20 millions de morts et autant de blessés. Il s'attache à retranscrire et restituer les liens de solidarité et d'humanité qui se mettent en place au milieu même de l'horreur.

11/2019