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Joris Chamblain, Pacotine

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Royaume-Uni

Churchill, sa vie, ses crimes

Les monographies sur Winston Churchill disponibles en langue française, si elles fournissent de précieux éléments historiques et biographiques, versent souvent dans l'hommage au " grand homme " avec une certaine complaisance voire une admiration pour son action politique. Ce livre prend le parti inverse et rappelle que la mémoire des grandes figures historiques est toujours une entreprise collective, conflictuelle et déterminée par notre présent. Tariq Ali, historien et écrivain britannique reconnu, nous invite à repenser l'action politique de Churchill du point de vue des populations et des Etats qui en ont subi les conséquences. C'est aussi le portrait d'une époque, celle de l'empire britannique déclinant, de l'Europe en guerre et de la décolonisation, qui a façonné le monde dans lequel nous vivons. Ce livre, largement documenté, fait le point sur la bibliographie existante et offre un regard inédit sur le sujet. C'est pour nous un ouvrage de fonds dont la traduction en français représente un coût financier important pour une maison comme la nôtre. C'est pourquoi nous sollicitons le dispositif d'aide à la traduction du CNL. Tariq Ali s'attaque dans ce livre à l'image, toujours célébrée, de Churchill. Dans sa longue carrière de journaliste, d'aventurier, d'homme d'Etat et d'historien, le nationalisme et l'impérialisme constituent le fil directeur, avec des conséquences désastreuses. Jeune homme, il participe aux batailles en Afrique du Sud, au Soudan et en Inde, qui visent à maintenir l'ordre impérial. Comme ministre lors de la Première Guerre mondiale, il est responsable d'une série d'erreurs catastrophiques conduisant à des morts par milliers. Ses efforts pour écraser les nationalistes irlandais sont autant de plaies qui ne sont toujours pas cicatrisées. Endossant le rôle de défenseur de son pays pendant la Deuxième Guerre mondiale, la période la plus période la plus vénérée de sa carrière, il n'a pas hésité à sacrifier des territoires lointains : Tariq Ali évoque ainsi l'attaque brutale contre la résistance grecque, la famine au Bengale qui a coûté la vie à plus de 3 millions d'Indiens, l'assaut aérien contre les civils à Dresde et Hambourg, et son insistance sur l'utilisation d'armes nucléaires au Japon. Comme leader une fois la paix revenue, alors même que l'Empire s'écroulait, Churchill n'a jamais renoncé à sa philosophie impériale et il est l'un des architectes du monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. Il reste l'idole de personnages comme Boris Johnson, George W Bush et Donald Trump. Son bilan est terrible, amplement documenté dans l'acte d'accusation de Tariq Ali. Tariq Ali s'attaque dans ce livre à l'image, toujours célébrée, de Churchill. Dans sa longue carrière de journaliste, d'aventurier, d'homme d'Etat et d'historien, le nationalisme et l'impérialisme constituent le fil directeur, avec des conséquences désastreuses. Jeune homme, il participe aux batailles en Afrique du Sud, au Soudan et en Inde, qui visent à maintenir l'ordre impérial. Comme ministre lors de la Première Guerre mondiale, il est responsable d'une série d'erreurs catastrophiques conduisant à des morts par milliers. Ses efforts pour écraser les nationalistes irlandais sont autant de plaies qui ne sont toujours pas cicatrisées. Endossant le rôle de défenseur de son pays pendant la Deuxième Guerre mondiale, la période la plus période la plus vénérée de sa carrière, il n'a pas hésité à sacrifier des territoires lointains : Tariq Ali évoque ainsi l'attaque brutale contre la résistance grecque, la famine au Bengale qui a coûté la vie à plus de 3 millions d'Indiens, l'assaut aérien contre les civils à Dresde et Hambourg, et son insistance sur l'utilisation d'armes nucléaires au Japon. Comme leader une fois la paix revenue, alors même que l'Empire s'écroulait, Churchill n'a jamais renoncé à sa philosophie impériale et il est l'un des architectes du monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. Il reste l'idole de personnages comme Boris Johnson, George W Bush et Donald Trump. Son bilan est terrible, amplement documenté dans l'acte d'accusation de Tariq Ali.

05/2023

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Romans historiques

LES RÉCITS D'ADRIEN ZOGRAFFI. Tome 2

Figure assez connue de la littérature de l'entre-deux-guerres, Panait Istrati tombe dans un oubli quasi complet pendant plusieurs décennies ; son oeuvre est interdite en France durant la guerre et en Roumanie durant le régime communiste. Rattrapé par la misère, malade et seul, il tente de se suicider à Nice en janvier 1921. Il est sauvé et on trouve sur lui une lettre non envoyée qu'il avait écrite à Romain Rolland. Celui-ci en est averti et lui répond promptement en l'encourageant dans sa démarche d'écrivain. Durant des séjours en Union Soviètique, il devine, derrière l'accueil réservé aux hôtes étrangers, la réalité de la dictature stalinienne, qui lui inspire l'écriture de Vers l'autre flamme, confession pour vaincus, ouvrage coécrit avec Boris Souvarine et Victor Serge dans lequel, il dénonce sans concession l'arbitraire du régime soviétique. Selon Louis Janover, "Istrati décrit l'exploitation impitoyable des travailleurs par une bureaucratie prête à tout pour défendre ses privilèges" . L'ouvrage, contient la fameuse réplique d'Istrati à l'un des leitmotifs de l'argumentaire communiste ("on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs"), à savoir : "Je vois bien les oeufs cassés, mais où donc est l'omelette ? " Extrait : Il voulut répondre, mais elle le quitta. Cloué sur place, Adrien la suivait du regard ; elle allait droit devant elle, tout droit, comme sa vie avait été droite, simple, douloureuse ; quant au seul écart dont elle s'était rendue coupable, elle ne le regrettait pas, encore qu'il lui coûtât cher. Avec son cachemire sur la tête, sa blouse en tissu bon marché, son mouchoir à la main droite, elle soulevait légèrement de sa main gauche la jupe trop longue qui ramassait la poussière, et elle tenait les yeux fixés devant ses pieds, comme si elle eût cherché quelque chose -- quelque chose qu'elle n'avait pas encore perdu, quelque chose qu'elle était en train de perdre.

10/2022

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Romans historiques

LES RÉCITS D'ADRIEN ZOGRAFFI. Tome 3

Figure assez connue de la littérature de l'entre-deux-guerres, Panait Istrati tombe dans un oubli quasi complet pendant plusieurs décennies ; son oeuvre est interdite en France durant la guerre et en Roumanie durant le régime communiste. Rattrapé par la misère, malade et seul, il tente de se suicider à Nice en janvier 1921. Il est sauvé et on trouve sur lui une lettre non envoyée qu'il avait écrite à Romain Rolland. Celui-ci en est averti et lui répond promptement en l'encourageant dans sa démarche d'écrivain. Durant des séjours en Union Soviètique, il devine, derrière l'accueil réservé aux hôtes étrangers, la réalité de la dictature stalinienne, qui lui inspire l'écriture de Vers l'autre flamme, confession pour vaincus, ouvrage coécrit avec Boris Souvarine et Victor Serge dans lequel, il dénonce sans concession l'arbitraire du régime soviétique. Selon Louis Janover, "Istrati décrit l'exploitation impitoyable des travailleurs par une bureaucratie prête à tout pour défendre ses privilèges" . L'ouvrage, contient la fameuse réplique d'Istrati à l'un des leitmotifs de l'argumentaire communiste ("on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs"), à savoir : "Je vois bien les oeufs cassés, mais où donc est l'omelette ? " Extrait : Il voulut répondre, mais elle le quitta. Cloué sur place, Adrien la suivait du regard ; elle allait droit devant elle, tout droit, comme sa vie avait été droite, simple, douloureuse ; quant au seul écart dont elle s'était rendue coupable, elle ne le regrettait pas, encore qu'il lui coûtât cher. Avec son cachemire sur la tête, sa blouse en tissu bon marché, son mouchoir à la main droite, elle soulevait légèrement de sa main gauche la jupe trop longue qui ramassait la poussière, et elle tenait les yeux fixés devant ses pieds, comme si elle eût cherché quelque chose -- quelque chose qu'elle n'avait pas encore perdu, quelque chose qu'elle était en train de perdre.

10/2022

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Romans historiques

LES RÉCITS D'ADRIEN ZOGRAFFI. Tome 4

Figure assez connue de la littérature de l'entre-deux-guerres, Panait Istrati tombe dans un oubli quasi complet pendant plusieurs décennies ; son oeuvre est interdite en France durant la guerre et en Roumanie durant le régime communiste. Rattrapé par la misère, malade et seul, il tente de se suicider à Nice en janvier 1921. Il est sauvé et on trouve sur lui une lettre non envoyée qu'il avait écrite à Romain Rolland. Celui-ci en est averti et lui répond promptement en l'encourageant dans sa démarche d'écrivain. Durant des séjours en Union Soviètique, il devine, derrière l'accueil réservé aux hôtes étrangers, la réalité de la dictature stalinienne, qui lui inspire l'écriture de Vers l'autre flamme, confession pour vaincus, ouvrage coécrit avec Boris Souvarine et Victor Serge dans lequel, il dénonce sans concession l'arbitraire du régime soviétique. Selon Louis Janover, "Istrati décrit l'exploitation impitoyable des travailleurs par une bureaucratie prête à tout pour défendre ses privilèges" . L'ouvrage, contient la fameuse réplique d'Istrati à l'un des leitmotifs de l'argumentaire communiste ("on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs"), à savoir : "Je vois bien les oeufs cassés, mais où donc est l'omelette ? " Extrait : Il voulut répondre, mais elle le quitta. Cloué sur place, Adrien la suivait du regard ; elle allait droit devant elle, tout droit, comme sa vie avait été droite, simple, douloureuse ; quant au seul écart dont elle s'était rendue coupable, elle ne le regrettait pas, encore qu'il lui coûtât cher. Avec son cachemire sur la tête, sa blouse en tissu bon marché, son mouchoir à la main droite, elle soulevait légèrement de sa main gauche la jupe trop longue qui ramassait la poussière, et elle tenait les yeux fixés devant ses pieds, comme si elle eût cherché quelque chose -- quelque chose qu'elle n'avait pas encore perdu, quelque chose qu'elle était en train de perdre.

10/2022

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Littérature française

Le plus beau lundi de la vie de Jacob Stern tomba un mardi

Noah, 10 ans, entra dans la vie de Jacob avec la force d'une tempête. Une rencontre qui changera tout et qui donnera la plus improbable des amitiés. Une étude des plus sérieuses a démontré que l'on se fait une idée des gens en quatre secondes et cinquante centièmes. Quatre secondes et cinquante centièmes. C'est le temps que Noah, enfant métisse de 10 ans, a pour convaincre chaque personne du voisinage qu'il sera le prochain président des Etats-Unis. C'est peu, quatre secondes et cinquante centièmes, mais ce fut suffisant pour Jacob Stern, vieil homme de confession juive de soixante-quinze ans. Noah venait d'entrer dans la vie de Jacob avec la force d'une tempête, l'abreuvant de jolis mots et de belles espérances. Une rencontre entre deux générations, deux visions du monde et de l'avenir. Un vieil homme qui a perdu goût à la vie et en proie au vide destructeur, et un enfant ambitieux, lumineux, au discours d'un politicien de cinquante ans. Ils n'ont en commun que les souvenirs qu'ils ont créés ensemble autour de donuts au chocolat et de grands verres de lait. Souvenirs que Jacob oubliera un jour et que Noah ressassera toujours. Une rencontre qui changera tout et rien. Elle ne ralentira pas la perte de mémoire de Jacob, elle ne rendra pas forcément Noah président. Mais elle leur fera réaliser que rien n'est écrit. Et qu'il suffit de le comprendre assez tôt pour ne pas subir sa vie, mais au contraire la construire. Un roman qui nous montre qu'on ne peut réellement connaître un homme sans avoir entendu chaque versant de son histoire. Les gens ne sont pas toujours ce que l'on croit. Le monde n'est ni noir ni blanc, il est teinté de nuances et de choix difficiles. Jacob le sait que trop bien, Noah le saura bientôt. Un livre d'une humanité bouleversante sur la fragilité de la mémoire et de l'âme humaine.

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Contes et nouvelles

Nouvelles énigmatiques. Trois nouvelles

L'énigmatique noyade... : L'été touche à sa fin et les joyeuses baignades à Biarritz s'achèvent par mort d'homme. Après une interpellation infondée, les coupables seront vite démasqués par la démonstration du mobile : une fortune colossale, le prix du vaccin HIV. Aidée par son père et un commandant de Gendarmerie, Gabrielle, étudiante en médecine, se retrouvera à la tête de ce patrimoine mobilier. Epousera-t-elle le beau commandant ? Le suicide de Dédé : Dédé s'est suicidé ! Ce drame bouleverse un paisible village de la Creuse. Mais s'agit-il vraiment d'un suicide ? Une enquête policière est rapidement diligentée. Si les rouages de l'instruction judiciaire sont décrits avec rigueur, l'humour n'est jamais absent, ni les sentiments qui sont évoqués par petites touches émouvantes : la tendresse éplorée d'une fiancée, l'affection fraternelle parfois mise à mal, le respect filial, l'amour maternel lucide. Au-delà d'un fait divers local c'est bientôt la menace d'un crime à l'échelle planétaire qui se devine tandis que planent les rapaces au-dessus du village. L'auteur tire les ficelles d'un récit subtilement articulé. Non sans compassion pour Boris, son anti-héros, il nous entraîne dans le parcours erratique de ce dernier, rongé par le remords, la crainte de la justice puis le désespoir. Le rideau tombera brusquement. Kat ou les missions d'une chatte : Bien curieux animal que cette petite chatte anthropomorphisée, née de l'imagination fertile de l'auteur. Trouvaille - c'est son nom - charmante, espiègle et futée, un peu loubarde, nous entraîne dans ses tribulations dont rapidement elle perdra le contrôle. Blessée, terrifiée, la chatte sera instrumentalisée par des criminels français et ukrainiens. Suspense et humour animent ce conte drolatique d'où la note de tendresse n'est pas absente. Trouvaille va-t-elle rencontrer l'affection à laquelle son petit coeur de chatte aspire ? Michel Petit, Maître en Droit nous présente ici son troisième livre.

01/2022

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Histoire de France

Nom de code : Brutus. Histoire d'un réseau de la France libre

Si la mémoire collective a retenu les noms de certains mouvements de résistance intérieure - Combat, Franc-Tireur, Libération -, il n'en est pas de même du réseau Brutus, fondé pourtant dès septembre 1940. L'historien Jean-Marc Binot et Bernard Boyer, fils d'un des chefs du réseau, dépeignent enfin avec précision ce qui fut l'un des premiers groupes des services secrets de la France libre. Créé par Pierre Fourcaud, alias Lucas, le réseau Brutus a ceci de particulier qu'il regroupe des hommes et des femmes aux horizons et aux idées politiques différents, symbole d'une résistance unie dont le seul but est de combattre l'Allemagne et le régime de Vichy. Boris Fourcaud (le frère de Pierre), sous le pseudo de Froment, et un jeune avocat marseillais, André Boyer, alias Brémond, vont patiemment tisser une véritable toile d'araignée à travers toute la France, afin de récolter un maximum de renseignements au profit des Alliés. Visionnaires, les deux hommes lancent l'idée d'un organe fédérant les mouvements de résistance, les partis poli-tiques et les syndicats, sous l'autorité du général de Gaulle, projet qui aboutit à la constitution du Conseil national de la Résistance en 1943. André Boyer devient alors le chef du réseau Brutus. Tout au long de la guerre, malgré le danger, les arrestations, les agents infiltrés par l'Abwehr, le réseau Brutus transmet à Londres l'emplacement des unités allemandes, le détail des fortifications du mur de l'Atlantique, les positions des rampes de V1, les résultats des raids aériens... Plus de soixante ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, il était temps de rendre ce bel hommage aux hommes et aux femmes qui ont lutté pour l'honneur de leur pays jusqu'au sacrifice de leur vie, et de faire revivre leur épopée à partir de témoignages exceptionnels et d'archives encore jamais exploitées.

04/2007

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Généralités

Samizdat. Publications clandestines et autoédition en Europe centrale et orientale (années 1950-1990)

Acronyme russe signifiant "autoédition" , le mot samizdat désigne les livres et publications édités clandestinement dans les pays du bloc communiste, essentiellement des années 1950 à la fin des années 1980. Ces samizdats furent diffusés grâce à des réseaux d'auteurs, de dactylographes, de relieurs et de lecteurs. Cet ouvrage propose pour la première fois en langue française une histoire synthétique de ce qui fut à la fois une pratique de l'écrit et un phénomène de société majeur dépassant les frontières. Après avoir défini le samizdat, son émergence et son développement, ses dénominations (autoédition, édition clandestine, souterraine, alternative), les auteurs abordent à la fois : la diversité thématique du samizdat (samizdat religieux, politique, écologique, artistique, homosexuel, féministe...) ; sa chronologie (le "proto-samizdat" avant 1945, son émergence dans les années 1950, son âge d'or dans les années 1970 et 1980, le samizdat tardif), sa matérialité (impression, papier, reproduction, prix, diffusion...) ; sa diversité étatique et linguistique (URSS, Ukraine, Biélorussie, Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie, Républiques baltes, Pologne, Tchécoslovaquie, RDA, Hongrie, Yougoslavie, Bulgarie) ; et sa parenté avec d'autres phénomènes de l'édition ou de l'autoédition (le tamizdat, édité à l'extérieur des frontières et réintroduit clandestinement, la presse de l'émigration, le magnitizdat - autoédition sur bandes magnétiques ou cassettes audio, etc.). A l'heure où la liberté d'expression subit de nouvelles attaques, en Russie comme dans d'autres régimes autoritaires, cette réflexion sur le samizdat comble non seulement un vide historiographique, mais nous alerte également sur l'impérieuse nécessité de maintenir le livre libre. Sous la direction de Hélène Camarade, Xavier Galmiche et Luba Jurgenson : Cécile Vaissié, Galia Ackerman, Dzianis Kandakou, Yalchin Mammadov, Claire Mouradian, Atinati Mamatsashvili, Antoine Chalvin, Eric Le Bourhis, Agnieszka Grudzinska, Jan Rubes, Sylvie Le Grand, András Kányádi, Daniel Baric, Jakub Mikulecký, Yasha Klots, Maria Delaperrière, Mateusz Chmurski, Marco Biasioli, Boris Czerny, Jaromír Typlt, Carola Hähnel-Mesnard, Andrea Bátorová, Kathy Rousselet, Petr Ku el, Jan Olaszek, Miroslav Michela, Mathieu Lericq, Susanne Schattenberg, Manuela Putz, Claudia Pieralli, Ann Komaromi.

05/2023

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Histoire de la peinture

Lettres à Tolstoï et à sa famille

Cela commence, en octobre 1880, comme une scène de roman : la visite du grand homme à l'atelier du jeune peintre, qui dès lors nouera avec son aîné les liens d'une amitié qui durera près de trente ans. C'est ainsi qu'Ilia Répine, destiné à devenir l'artiste russe le plus célèbre du XIXe siècle, fit la connaissance de Léon Tolstoï, qu'il fut admis dans le cercle de sa famille et fit de fréquents séjours dans le fameux domaine d'Iasnaïa Poliana : il y puisera, au fil de ses souvenirs, la matière de merveilleux croquis de la vie russe où Tolstoï se révèle dans toute son énergie et sa sensibilité - travail aux champs, cavalcades en forêt, courses en traîneau dans un paysage de neige... C'est ainsi, également, qu'il fit la connaissance de la jeune Tatiana et qu'il entretint avec elle une correspondance où l'on peut suivre tous les méandres d'une inclination amoureuse qui ne dit pas son nom, un marivaudage nourri de confidences où défile la bonne société de l'époque, mécènes, artistes, politiques : Répine s'y livre totalement, dans son caractère mouvant, enthousiaste, séducteur, à l'image de l'oeuvre prolifique qu'il nous a laissé, relevant aussi bien de la peinture d'histoire que des scènes de genre, des portraits officiels que des représentations intimistes, excellant toujours dans une variété de styles stupéfiante, à laquelle ces lettres constituent une excellente introduction. Un témoignage de premier ordre, pour la première fois traduit en français, tant sur la vie du grand écrivain que sur le travail du peintre, que l'on voit peu à peu s'émanciper de cette figure tutélaire, et affirmer, face au rigorisme chrétien de son mentor, un amour "païen" de la vie et de l'art. Laure Troubetzkoy, ancienne élève de l'ENS Sèvres, est agrégée de russe et professeure émérite à Sorbonne Université. Elle a notamment traduit Boris Pasternak (Fragments de prose des années 1920, Gallimard, 1990) et Vladimir Nabokov (Lettres à Véra, Fayard, 2017).

09/2021

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Chanson française

Brassens l'appelait Socrate

Capitaine d'industrie à l'âme d'artisan, Jacques Canetti a su déceler et révéler les talents immortels de la chanson française : Piaf, Trenet, Brassens, Brel, Vian, Félix Leclerc, Béart, Anne Sylvestre, Higelin... Françoise, sa fille, raconte l'histoire - digne d'une aventure - d'un pionnier de la production musicale. Jacques Canetti, un producteur musical au flair infaillible Georges Brassens l'appelait " Socrate ". Et pour cause : Jacques Canetti, " accoucheur " de talents, a dessiné les contours du métier de directeur artistique et producteur musical indépendant ! Capitaine d'industrie à l'âme d'artisan, Jacques Canetti a su rencontrer les monuments de la chanson française, bien avant qu'ils ne le deviennent : Piaf, Trenet, Brassens, Brel, Vian, Félix Leclerc, Guy Béart, Anne Sylvestre, Jacques Higelin, Serge Reggiani... Dans tous ces artistes encore inconnus du grand public, il a su déceler l'incroyable talent à venir - futurs points de repères de toutes les générations françaises. Loin des considérations marchandes, Canetti a mené sa barque en fonction de trois mots-clefs : joie, confiance et enthousiasme. Jeanne Moreau fut d'ailleurs la première à s'en remettre à son flair. " Mais quand Canetti dort-il ? ", se demandait Boris Vian. A juste titre : ce démiurge a créé un théâtre parisien, Les Trois Baudets, construit le catalogue discographique de Polydor et Philips, lancé les " Tournées Canetti " sur les routes de France, mis sur pied une " coopérative d'artistes " pendant la guerre et, plus tard, sa propre maison de production. Mais ce pionnier fut aussi l'un des grands artisans de l'économie naissante de l'entertainment, porté par la radio et les techniques nouvelles de pressage de disques et de communication. En somme, la vie de Jacques Canetti (1909-1997) fut une incroyable aventure, ici racontée par sa fille Françoise, témoin dès sa prime enfance de l'enthousiasme de son père - et du défilé ininterrompu d'artistes dans le salon familial.

09/2022

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Déportation

Histoire d'Ivan Tsarawitch. La lanterne magique des enfants d'Izieu

Réalisée en 1943-1944 par un groupe d'enfants juifs réfugiés à la Maison d'Izieu, cette bande dessinée d'une grande qualité graphique, reproduite en fac-similé sous la forme d'un leporello, fait revivre un moment de suspens : une histoire racontée un soir d'été à la bougie, comme une parenthèse au milieu des traumatismes de la guerre " On fait des films. Mois, je les colores puis un autre qui les désine on a déjà aloa avec Tarzan, poursuite du bandit. Ses jolis. Ces un cuissetôt qui a fait le cinéma. Il est bien. " Lettre de Joseph Goldberg à sa mère, août 1943 Le 6 avril 1944, la " colonie des enfants réfugiés de l'Hérault ", ouverte au printemps 1943 sur les contreforts du Jura, à Izieu, est arrêtée sur ordre de Klaus Barbie. Déportés vers les camps de la mort, les 44 enfants et 7 adultes arrêtés ce jour-là, tous juifs, laissent derrière eux lettres, carnets, dessins... ; autant de traces du quotidien partagé, rassemblées après la rafle par la directrice de la colonie, Sabine Zlatin. En 1994, elle choisit de les léguer à la Bibliothèque nationale de France. Parmi ces documents, des rouleaux de papier illustrés accompagnés de scénarios révèlent tout particulièrement l'extraordinaire créativité de ces enfants : conçues comme de véritables films, ces longues bandes dépassant parfois 2 mètres, constituées de feuilles de cahiers d'écoliers découpées puis assemblées, étaient passées image par image devant une bougie, selon le principe de la lanterne magique. Ivan Tsarawitch est l'une de ces histoires du soir, qui nous entraîne dans la plaine du Turkestan, en pleine guerre contre les Tatares... Reproduit pour la première fois sous forme de fac-similé, ce conte offre un témoignage poignant de la vitalité des veillées de l'été 1943 à Izieu, et plus largement des moments de joie, de complicité et d'insouciance avant la tragédie.

03/2022

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Terrorisme

Hyper-Héros. L'histoire de l'homme à la casquette

Après les best-sellers Le Code d'Esther et le Secret de la Ménorah, Yohan Perez vous livre une enquête inattendue sur l'attentat de l'Hyper Cacher, avec un témoignage inédit, accompagné pour cette nouvelle aventure de Camille Salomon, autrice engagée de romans jeunesse. Le 9 janvier 2015 en début d'après-midi, soit deux jours après le drame tragique de l'attentat contre Charlie Hebdo qui a mis la France en émoi, un terroriste de la même sphère djihadiste que les frères Kouachi rentre dans un supermarché cacher, porte de Vincennes, pour y commettre l'irréparable. Son but ultime : assassiner le plus de personnes possibles... Quatre hommes perdront la vie : Yohan Cohen, 20 ans, Philippe Braham, 45 ans, François-Michel Saada, 64 ans, Yoav Hattab, 21 ans. Le 20 janvier, Lassana Bathily, sera hissé au rang de héros national et naturalisé français pour acte de bravoure, pour avoir sauvé des otages. Il sera surnommé par la presse "Le héros de la Porte de Vincennes" . En parallèle, une rumeur avec des vidéos et des photos à l'appui circulera sur les réseaux sociaux, concernant l'étrange comportement d'un homme portant une casquette, qui sera très vite soupçonné, d'après une thèse complotiste, d'être un complice du terroriste. Et si cet homme était celui qui avait permis de mettre fin à cette prise d'otages en sauvant de nombreuses vies ? Et si cet homme était le vrai héros de cette journée ? Etes-vous prêts à vivre ces moments en immersion dans le huis clos de l'Hyper Cacher ? Alors suivez nous ! Grâce au témoignage inédit de l'homme à la casquette, ce héros de l'ombre et à l'analyse de quatre éminents intellectuels, nous tenterons de comprendre comment se forge l'esprit des héros. Avec la participation de Mariacha Drai, Raphaël Enthoven, Boris Cyrulnik et du Rabbin Merovah Zerbib.

12/2021

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Musique, danse

La catastrophe apprivoisée. Regards sur le jazz en France

Le projet "Histoire du Jazz en France", a réuni pendant trois années un grand nombre de chercheurs, dans et hors l'université, en France et à l'étranger. Plusieurs rencontres ont permis de confronter les points de vue et de préciser ce que pourrait être une histoire générale du jazz en France. Ce premier volume réunit les plus significatifs des travaux issus de ces débats. Quatre champs complémentaires se sont dégagés. Le premier est chronologique : les années 1920, particulièrement fécondes pour la réflexion. Qu'il s'agisse de l'effet d'étrangeté provoqué par l'orchestre militaire de James Reese Europe, de la danse, du rôle de "Bricktop" sur la scène parisienne, du lien au jazz d'un écrivain comme Pierre Mac Orlan ou des relations à la France de l'orchestre anglais le plus célèbre de l'époque, celui de Jack Hylton, cette décennie apparaît bien comme celle de toutes les naissances, d'un intense foisonnement créé par l'irruption du nouveau-né. Médiateurs et médiations ensuite : le jazz ne s'est pas seulement imposé par ses musiciens mais par tous ceux qui l'ont fait connaître. Outre des réflexions sur la nature de ces médiations et sur les rapports du jazz et de la philosophie, on retrouve la radio sous l'Occupation et l'action d'Hugues Panassié, Charles Delaunay, Boris Vian ou Sim Copans. La musique et les musiciens ne sont pas pour autant oubliés. Django Reinhardt, André Hodeir, Bernard Peiffer, Barney Wilen, Michel Petrucciani, Martial Solal en premier lieu, mais aussi les grandes formations de l'après-Deuxième Guerre mondiale. Les régions enfin : la France ne se réduit pas à Paris, même si la capitale attire la lumière avec un naturel toujours renouvelé. La tâche est ardue, tant les traces sont rares, les sources réduites. Elle est ici abordée pour la Bourgogne, la région lilloise et Marseille. Premier volume de la collection "Jazz en France", cet ouvrage se propose de poser des jalons, d'ouvrir des pistes nombreuses pour une histoire plus vaste, encore à écrire.

04/2013

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 807, mars 2024 : Où va l'Argentine ?

Où va l'Argentine ? Alors que son avenir politique est incertain, la production cinéma prolifique de ce pays étonne, et passe par l'invention de méthodes de travail alternatives. Deux films très différents mais aussi voyageurs et fantasques l'un que l'autre, Eureka de Lisandro Alonso et Los delicuentes de Rodrigo Moreno sortent sur les écrans ce mois-ci : les Cahiers rencontrent leurs réalisateurs ainsi que le bouillonnant collectif El Pampero Cine, s'entretiennent avec plusieurs cinéastes et figures clefs de la culture cinéphile argentine, et proposent un petit dictionnaire de 21 cinéastes qui comptent pour ce siècle. Dans un numéro décidément cosmopolite, le cahier critique met à l'honneur le mélodrame posthume de Terence Davies, Les Carnets de Siegfried, ainsi que l'épopée du cinéma indépendant du nouveau-venu Sean Price Williams The Sweet East ou encore le Guinéen Nome, aux côtés d'une veine documentaire française en verve avec Karim Dridi, Nicolas Philibert et le premier film de l'écrivaine Christine Angot. L'exploration des liens entre féminisme et cinéma esquissés dans le numéro de février se prolonge avec une conversation entre Marcos Uzal et Alice Leroy autour de l'incidence de #MeToo et de la mise en cause de la "politique des auteurs" qu'ont forgée les critiques des Cahiers des années 1950, mais aussi avec les portraits de deux Allemandes inventives mises à l'honneur en festival, Claudia von Alemann et Monika Treut, ainsi que la revisitation, DVD et livre à l'appui, du dispositif scopique du Voyeur de Michael Powell. En contrepoint de toute l'actualité cinématographique, ressorties et séries comprises, ce numéro offre une plongée revigorante dans l'oeuvre encore trop peu connue de l'auteur d'Au bord de la mer bleue (1936), Boris Barnet, qui, écrit Marcos Uzal, "a traversé quarante-cinq ans de l'histoire soviétique sans se départir d'une allégresse vitale qui l'écarta des mouvements sérieux et majeurs sur lesquels s'écrivent les histoires officielles" .

03/2024

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Photographes

Georgia

Georgia, c'est le nom du bateau dans lequel embarqua en 1906 un certain Ljubisa Danilovic, jeune Monténégrin rêvant d'un ailleurs plein de promesses. C'est à Butte, ville minière des Etats- unis, dans le Montana, qu'il débarqua finalement, comme nombre de Monténégrins ou d'Italiens à l'époque. De cet homonyme dont il ne sait rien, à part la mention de son nom sur un document d'époque listant les passagers du Georgia, Ljubisa Danilovic imagine en 2021 le trajet qui le mènera de son Monténégro natal aux Etats- Unis, refaisant ainsi un voyage en tous points comparable à ceux que doivent aujourd'hui entreprendre des milliers de migrants à travers le monde. En mêlant dans cet ouvrage des photographies de la ville de Butte, d'un Monténégro n'offrant pas d'horizon aux jeunes adultes rêvant d'ailleurs, d'un Monténégro nostalgique de son enfance, des migrants rencontrés à Paris, Calais ou Sarajevo, et d'autres yant passé leur vie loin de leur pays de nais- sance... , Ljubisa Danilovic parle d'une même voix de la petite histoire mais bien sûr aussi de la Grande Histoire. fdsddfdsqsdwSed que net, volupta testiae voluptae sed et qui temporrum volent ut iurerum quatempor asimet lantistectia dolectem res minc tusci quam et hit quiamusame volo to que nus etur rest eaquaessi cuptat enimost isimuscit quamendel modi odisquiat re officil iquibus, sapero inissint lacerisquis del ipsamus nessit, tem numenis aut voloreh enihili quibus rectium dem ium es eumquos eveles intiunt et ate et doluptis nonsed essitatem none et mo dolenim eaquatenda consed maiosam soluptas et eiunto ex explatem. 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07/2022

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Scolaire lycée général et tech

Sciences Numériques et Technologie 2de. Edition 2019

Un manuel conçu par une équipe pluridisciplinaire, des auteurs experts dans leurs domaines (enseignants de lycée, ingénieurs, informaticiens, sociologues, chercheurs) Un ouvrage complet et accessible, véritable outil de formation adapté à la diversité des profils des élèves - Une organisation claire : 7 chapitres correspondant aux 7 thèmes du programme, couvrant tous les contenus et capacités du programme - Une entrée dans le chapitre stimulante : une bande dessinée pour permettre aux élèves de découvrir de manière ludique une des problématiques du thème - Des doubles pages Activités : des documents et des activités variés proches du quotidien des élèves, pour faciliter l'acquisition des notions de manière progressive - Des pages " Controverse " et " Le monde de demain " pour amener les élèves à s'interroger et à débattre sur des questions liées aux thèmes des chapitres - Un bilan du chapitre : une synthèse pour retenir l'essentiel, des exercices pour tester ses connaissances et pour s'entraîner - " La page du codeur " pour travailler avec le langage Python - Le " Fab Lab " pour aider à la mise en oeuvre de projets - Une rubrique " Hygiène numérique " pour amener les élèves à adopter les bons réflexes dans leur pratique du numérique au quotidienRetrouvez sur la page dédiée à votre manuel de Sciences numériques et technologie 2de : - l'intégralité de l'ouvrage à feuilleter - un extrait du manuel numérique - toutes les ressources en un clic - vos offres gratuites " SPECIAL REFORME LYCEE 2019 " et " OFFRE ENSEIGNANT ".

05/2019

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Actualité médiatique internati

Hacking Justice - Julian Assange. Le combat pour la liberté d'informer

Ce livre de 324 pages est composé de textes, entretiens inédits et d'une bio-chronologie très détaillée de Wikileaks et son fondateur (50 pages). Julian Assange a dévoilé des millions de documents militaires confiés par des lanceurs d'alerte dénonçant les crimes de guerres des Etats-Unis pour qui il devient l'ennemi public n°1. S'il est extradé, il risque 175 ans de prison. Le film "Hacking Justice" ainsi qu'un entretien inédit avec Julian Assange est offert en VOD sur la plateforme cinemutins. com via un code unique inséré dans le livre.

11/2022

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Littérature française

Végâneries

Alain PAUCARD : Le féminisme ne suffit plus Jacques ABOUCAYA : Comment je suis devenu végan Jean BERTEAULT : Prescription de véganine Arnaud BORDES : Délivrance Michel BOUVIER : Le boeuf clandestin François CERESA : Robert le Végan Philippe DUMAS [sans titre] Jean DUTOURD : Cheval Alfred EIBEL : Vegane : à l'arbordage Charles-Henri D'ELLOY : Parigot, tête de veau ! Bertrand FOSSAT : El Extasio, sonnet vegan Alain GERBER : [sans titre] Olivier GRIETTE : La morale, une et indivisible Pierre GUINGAMP : J'exagère ? Philippe LACOCHE : La grosse carpe vegan qui pue la vase Bruno LAFOURCADE : La nouvelle arche Bernard LECONTE : Supervegan Bernard LE SAUX : Les enfants de William Kramps Boris MOISSARD : Le Cu Cul Clan Alain PAUCARD : Fake news David PERINI : Le général Vegan s'en va-t-en guerre ! Jean-Jacques PERONI : Au nom du pâté, du figatelli et du saint-nectaire Xavier RAUFER : Vegans, végétariens en peau de lapin (si j'ose dire...) Ivan RIOUFOL : Mangez un vegan ! Philippe de SAINT-ROBERT : Malthus, nous voilà ! Olivier SARRADE-LOUCHEUR : Le protocole de Panurge Gérald SIBLEYRAS : Vegan en pot Trez : [sans titre] Jean TULARD, de l'Institut : Napoléon végan ? & Pensées ronchons AUTEUR Alain Paucard est né et ne vit qu'à Paris. Après avoir publié des polars sous le pseudonyme d'Humphrey Paucard, il entame une oeuvre sous son nom, de quarante livres à ce jour, qui traitent aussi bien de son intérêt pour Paris que de sa lutte contre la Modernité (Les Criminels du béton ; Manuel de résistance à l'art contemporain,...). Il écrit également des romans (huit, dont Tirez sur l'architecte) et des souvenirs parisiens (Paris c'est foutu). Chroniqueur du Guide des films de Jean Tulard, il a également traité du cinéma, en évoquant Michel Audiard, Jean Gabin, Sacha Guitry et la Série B. Enfin, il ne néglige pas un certain penchant pour les questions plus intimes (Eloge du cocu). Il fonde en 1986 le Club des Ronchons, dont le président d'honneur sera Jean Dutourd (1920-2011). Le règlement intérieur stipule que les réunions sont interdites "aux femmes, aux enfants, aux animaux et aux plantes vertes" , ce dernier ajout à la demande de Jean Tulard. Le Club des Ronchons est fondamentalement opposé à l'idée totalitaire du Bonheur.

11/2020

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N°286, octobre 1976

N.R.F. , "Comment s'accorder sur ce que représente une lettre ? Est-ce le premier pas..."André Suarès, Lettres à Marie Dormoy ; Lettres à sa soeur Léon Bloy, Lettres au baron Albert Lumbroso John Cowper Powys, Lettres à Llewelyn Powys Gustave-Charles Toussaint, Lettres à Jean Paulhan Paul Valéry, Lettres à Jean Paulhan Pierre Reverdy, Lettres à Jean Paulhan Giuseppe Ungaretti, Lettres à Jean Paulhan Marcel Proust, Lettres au baron Albert Lumbroso ; Lettre à Julien Benda André Malraux, Lettres à Marcel Arland Francis Jammes, Lettre à Jean Paulhan André Harlaire, Lettre à Marcel Arland Max Jacob, Lettres à Jean Paulhan ; Lettres à Jean Denoël Joë Bousquet, Lettres à Francine Georges Rouault, Lettres à Marcel Arland Jean Schlumberger, Lettres à Marcel Arland Paul Claudel, Lettres à Jacques Borel Jean Paulhan, Lettre à Paul Eluard ; Lettre à Pierre Drieu la Rochelle ; Lettre à Gonzague Truc ; Lettre à Jean Fautrier ; Lettre à Jean Guéhenno ; Lettre à Henri Pourrat ; Lettre à Marcel Jouhandeau Jacques Audiberti, Lettre à Marcel Arland ; Lettre à Jean Paulhan André Gide, Lettre à Anne Heurgon Gaston Chaissac, Lettre à Gaston Gallimard ; Lettre à Louis Cattiaux ; Lettre à la Galerie de France Henri Matisse, Lettre à Henry Clifford Jacques Chardonne, Lettres à Marcel Arland Georges Braque, Lettres à Jean Paulhan Albert Camus, Letttres à Pierre Moinot Henri Thomas, Lettres à Dominique Aury ; Lettres à Marcel Arland Michel de Ghelderode, Lettres à Alain Bosquet Jean-Philippe Salabreuil, Lettres à Marcel Arland Yves Régnier, Lettre à Marcel Arland Janine Aeply, Lettre à Dominique Aury Armen Lubin, Lettre à Jacques Brenner Georges Perros, Lettres à Marcel Arland ; Lettres à Jean Grosjean Dominique Aury, Lettres de Cécile à Georges pour un roman collectif Michel Léturmy, Lettre à un évêque Jean Bastaire, Lettre à une comédienne Guy Rohou, Lettre à Irène et François Gachot sur le marron du Balaton Boris Schreiber, Lettre à son père Jean Blot, Lettre à Marcel Arland sur un péché véniel (ou sur les spectacles qu'on se donne) André Dhôtel, Lettre au jeune Martinien Alain Bosquet, Lettre à Marcel Arland Jacques Chessex, Lettre à Bertil Galland sur la rencontre d'une prairie Jude Stéfan, Lettre aux soeurs Julia Kristeva, Lettre à Dominique Aury Roger Judrin, Lettre sur la lettre.

10/1976

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Philosophie

De Marx et du marxisme

Du génie effervescent de Kostas Papaioannou, mort à cinquante-six ans, en 1981, les historiens qui feront un jour l'histoire intellectuelle des années soixante retiendront en priorité, avant les beaux travaux sur la philosophie et l'art grec, sur la peinture byzantine, sur Hegel, sur Baudelaire et la modernité, la grande série d'essais régulièrement publiés pendant dix ans dans Le Contrat social, la revue de Boris Souvarine, et qui ont fait de lui l'un des savants les plus avertis de Marx et du marxisme et l'un des philosophes de premier plan engagé dans la critique du phénomène totalitaire. C'est cette série qu'en cette année du centenaire de la mort de Marx on trouvera ici réunie, précédée d'une importante présentation de Raymond Aron, et classée dans un ordre qui lui donne toute son actualité. Un premier groupe concerne le Marx philosophe des célèbres écrits de jeunesse. Un second porte sur les classes et la lutte des classes, cœur de la sociologie de Marx, qui constitue, aux yeux de l'auteur, la part centrale de son oeuvre, l'histoire et la logique conduisent ensuite aux relations entre léninisme au pouvoir. Les articles sue la politique étrangère, qui tournent autour de la russophobie de Marx et de l'expansion planétaire du capitalisme, apportent une sorte de conclusion. Le Marx qui se dégage de ces études ne se laisse pas enfermer dans une formule ou un slogan - et c'est là leur vertu. Sous leur apparence scientifique, elles sont inspirées, comme le souligne Raymond Aron, par la conscience angoissée de notre époque et l'inlassable dénonciation de la transfiguration de Prométhée en dieu protecteur de la société du mensonge, " transfiguration dont Marx ne fut ni tout à fait innocent ni le seul responsable. " C'est cette tension qui donne aujourd'hui encore tout son à-propos à cette vie de travail : la confrontation savante et passionnelle au " noir gaillard de Trèves ", comme l'appelait Engels, de celui dont Octavio Paz, dans le poème qu'il lui a consacré, célébrait " la conversation de grand fleuve et le rire de réconciliation ".

07/1997

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Musique, danse

J'ai rendez-vous avec vous. L'intégrale de ses chansons enregistrées, paroles et musiques - 136 textes et partitions

Ses mots exquis et bourrus à la fois, sa tendresse retenue, son ironie délicieuse, son humour volontiers féroce, son sens naturel de la tolérance, son goût irrépressible de la liberté, ses chants d'amour insolents : telles sont les richesses de l'oeuvre de Georges Brassens, de ses chansons réunies dans J'ai rendez-vous avec vous. "Meilleur poète" de son époque pour Gabriel Garcia Marquez, "chanteur de blues" pour Boris Vian, véritable "vaccin contre la connerie" pour Maxime Le Forestier, Brassens est devenu un auteur intemporel et universel : il est d'ores et déjà traduit et chanté dans plus de quarante langues. "Brassens, a écrit son ami romancier René Fallet, s'est réfugié dans un total amour des mots." Appréciation exacte, mais insuffisante. Car ce fou de la langue française nourrissait aussi une profonde passion pour la musique, comme l'atteste la beauté ses mélodies. Toujours, en privé et en public, il se refusait à séparer ses mots et ses notes. Brassens en rêvait, J'ai rendez-vous avec vous le réalise : les paroles et les musiques de ses chansons sont publiées ensemble dans un seul et même volume. Pour rendre ces musiques vivantes et accessibles à qui voudrait les jouer, Yves Uzureau, compositeur et guitariste, a commis l'inattendu : d'une part, il signe un roman-méthode ludique, permettant à tous d'appréhender musicalement chaque chanson du Sètois ; d'autre part, s'éloignant de l'habituel solfège, il livre un système inédit de tablatures pour guitare qui permettra à chacun, même au néophyte, de devenir un interprète actif des chansons de Brassens. De ce fait, et c'est là son originalité, J'ai rendez-vous avec vous n'est pas un volume tout à fait semblable aux autres titres de la collection BOUQUINS : il n'est pas seulement à lire, il est aussi à écouter et à faire écouter. " Pour moi, expliquait volontiers Georges Brassens, une chanson, c'est une chose qui fait que n'importe qui, à un moment, se lève et se met à chanter pour une oreille quelconque, sans trop d'artifice. "

10/2016

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Actualité médiatique France

Le 1 des libraires Jeudi 18 novembre 2021 : Le pouvoir des contes. Avec La Bibliothèque idéale du 1 : Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry

Du Petit Poucet à Aladin en passant par La Petite Sirène, nous avons tous été bercés par des histoires empreintes de merveilleux où l'enfant apprend à triompher de ses peurs. Ce 1 des libraires se penche sur leur rôle dans notre construction psychologique comme sur leur profond impact culturel. En seconde feuille, la " Bibliothèque idéale " se penche sur le plus célèbre des contes modernes : Le Petit Prince. Un numéro en partenariat avec le Salon du livre et de la presse jeunesse 2021. Conçu avec la complicité de libraires, auteurs et spécialistes, le 1 des libraires est une collection qui, cinq fois par an, interroge l'époque par la littérature. Elle est pensée comme un double feuillet et contient une grande affiche illustrée. Pour son partenariat avec le salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil, le numéro sera mis en avant lors du salon, dans les suppléments du SLPJ (Telerama) et le SLPJ communiquera sur cette parution (coup de coeur sur son site, com sur ses réseaux sociaux). Le 1 des libraires tiendra un stand quotidien et organisera également une conférence autour des contes le samedi et une conférence le jeudi 2 novembre pour les pro. La 1ère feuille "Faut-il croire aux contes de fées ? " . En associant les regards d'auteurs, d'éditeurs, de libraires, de chercheurs, le 1 revient sur le rôle des contes dans nos constructions mentales et dans notre morale (et celles qu'il faudrait abattre ou déconstruire). > Entretien avec Bernadette Bricout, chercheuse en littérature, spécialiste des contes > Nouvelle inédite de l'écrivaine Ursula K. Le Guin > Le choix des libraires > Pourquoi illustrer les contes ? Un article de l'historien François Fièvre > L'éternelle jeunesse des contes, une enquête de Lou Héliot Dans la bibliothèque idéale du 1, en seconde feuille du numéro, retrouvez Le Petit Prince. L'oeuvre est analysée par des écrivains contemporains et se déplie en une affiche illustrée à collectionner. Signatures 2020 : Lola Lafon, Nicolas Mathieu, Camille Laurens... > Le regard inédit de Dany Lafferrière > Entretien avec le psychiatre Boris Cyrulnik > Histoire du livre par Julien Bisson > La vie de Saint-Exupéry illustrée par Jochen Gerner > Grande affiche à collectionner illustrée par le dessinateur Alex Alice

11/2021

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Poésie

Un cursif ABC. 26 poèmes dans la caboche d’une élève de cp

Ce petit objet littéraire est une véritable déclaration d’amour au CP. Un cursif ABC, sous-titré 26 poèmes dans la caboche d’une élève de CP, fait du quotidien de millions d’écoliers âgés de 6 à 7 ans le sujet d’un recueil de poésie. Les poèmes rendent un hommage appuyé à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Ils célèbrent également les moments de vie inimitables de cet âge : les premiers "meilleure copine et meilleur copain", les confidences durant les récrés, le retour chez soi le soir auprès des parents... En une année de CP et 64 pages, on apprend bien des choses sur nos affreux et gentils gamins. La classe louée et chantée dans ce recueil est un CP d’aujourd’hui : on s’y prend pour son héros, on y abat des cartes de son jeu préféré, on y lève parfois effrontément les yeux au ciel et on y dit des mots pas beaux, mais aussi beaucoup de jolis mots, pour faire rire et rêvasser. On lance aussi, parce qu’on s’est trompé, des mots inventés. Les 26 lettres de l’alphabet, sans lesquelles tous ces mots n’existeraient pas, ont servi de charpente à l’ouvrage. Passées en revue sous forme d’abécédaire, elles sont au coeur du travail mené par l’auteur, un scribouillard, et par l’illustrateur, un gribouilleur. Toutes ont droit à un poème et toutes ont droit à un dessin. 26 lettres, 26 poèmes, 26 dessins. Les dessins, parlons-en. Ils sont "origéniaux", comme tous ceux que trace Pierre François Rault. Réalisés au feutre d’artiste à l’encre de Chine, ils en font voir de toutes les formes aux lettres de l’alphabet, faisant virevolter pleins et déliés. Ils accompagnent avec malice les poèmes sensibles et pleins d’humour de Jean-Baptiste Verrier. Le travail de ce duo est réhaussé d’une préface toute de finesse et de tendresse, délivrée par une enseignante de CP, la "maîtresse" de la fille aînée de l’auteur durant l’année scolaire, lui ayant inspiré l’écriture des poèmes. L’ouvrage est dédié aux quinze élèves de cette classe et trouvera un public naturel auprès des parents comme des enfants rêveurs.

11/2022

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Albums 3 ans et +

Expliquer la mort aux enfants. 28 contes-thérapies pour aider les enfants à traverser un deuil ou les y préparer

Votre enfant traverse un deuil et vous souhaitez l'aider à traverser cette étape en lui parlant du Paradis et des merveilles qu'il contient ? Ou alors votre enfant s'apprête à perdre un être cher et vous souhaitez le préparer à cette étape en le rassurant sur ce qu'il se passe après la mort ? L'association Les histoires d'Angélique se met à la hauteur des enfants pour les emmener dans de fabuleux voyages où l'imaginaire et la bienveillance sont toujours au coeur de ses ouvrages. Ce livre sous forme d'histoire illustrée va aider votre enfant à trouver lui-même ses réponses sur la mort et à comprendre que c'est une étape naturelle pour chaque personne. Il est conçu de sorte à ce que la lecture soit facile pour votre enfant et qu'il se sente rassuré grâce aux histoires et aux nombreux dessins. A travers 28 contes racontant des histoires d'animaux, d'adultes et de grands-parents, votre enfant découvrira ce que peuvent vivre nos chers défunts lorsqu'ils montent au Ciel, et il ira de surprise en surprise pour son plus grand bonheur. Chaque histoire permet à votre enfant de voir son être cher (être humain ou animal) dans une ambiance fantastique et peuplée d'anges où il n'aura plus envie d'être triste ou inquiet pour lui ! Il pourra ainsi se bercer de ces jolis contes chaque fois qu'il aura envie de plonger dans la beauté du Paradis pour y imaginer son défunt. Si votre souhait est de rassurer votre enfant sur le devenir de son être cher disparu ou en partance, alors le livre d'Angélique jouera son rôle à merveille en le rassurant et en lui montrant que ses chers défunts seront toujours à ses côtés à tout instant de la vie... L'association Les histoires d'Angélique se met dans la lignée des meilleurs spécialistes de l'enfance tant psychologues que pédopsychiatres pour aider les enfants à surmonter les épreuves difficiles à travers des contes thérapeutiques et en leur faisant garder un regard toujours positif sur la vie.

08/2021

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littérature ukrainienne

Hommage à l'Ukraine

Le 24 février 2022, quand l'armée russe a envahi l'Ukraine, la stupeur et la tristesse ont saisi le monde entier. Ont commencé à affluer dans nos médias des noms qui, jusqu'ici, ne nous étaient guère familiers, teintés de la couleur des combats et de la tragédie : Boutcha, Marioupol, Kharkiv, la mer d'Azov, Dnipro... Mais que connaissons-nous vraiment de ce pays voisin ?

Terre d'au-delà des Carpates, où les rivières coulent à travers des forêts et des steppes, l'Ukraine est aussi un pays à la culture millénaire, doté d'une scène littéraire foisonnante, encore trop peu connue en France. Nous avons donc demandé à quinze autrices et auteurs ukrainiens, de tous âges, tous milieux et toutes régions, russophones et ukrainophones, de nous raconter le lieu qui, pour eux, symbolise "leur" Ukraine. Ainsi, Kateryna Babkina nous parlera de Bakota, un village partiellement englouti par un lac de barrage dans la région de Ternopil. Artem Tchekh confrontera la Polésie, région du nord de l'Ukraine où il combat aujourd'hui et celle de Tcherkassy où il a grandi, l'enfance et l'âge adulte, la guerre et la paix.

Le poète Boris Khersonsky évoquera la ville d'Odessa tandis que Lyubko Deresh nous entraînera dans la péninsule de Trakhtemyriv, sur le Dniepr, connue pour être l'Atlantide ukrainienne. Anastasia Levkova racontera la Crimée à travers les témoignages qu'elle a recueillis des Tatars de Crimée réfugiés en Ukraine depuis l'annexion de 2014. Petro Yatsenko brossera le portrait de Kriukivshchyna, une de ces villes cossues de la banlieue ouest de Kyiv qui représentaient une forme de rêve ukrainien et qui se sont retrouvées confrontées en quelques jours à la violence de l'invasion russe. Et bien d'autres encore...

Dirigé par Emmanuel Ruben et remarquablement traduit par Iryna Dmytrychyn, ce recueil de textes inédits permettra aux lecteurs français d'appréhender l'Ukraine contemporaine à travers la littérature. Traduit de l'ukrainien et du russe par Iryna Dmytrychyn Préface d'Emmanuel Ruben et Iryna Dmytrychyn Ouvrage publié sous la direction d'Emmanuel Ruben

10/2022

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Lorraine

Lorraine. Avec 1 Plan détachable

Toutes les clés pour découvrir Metz, Nancy et la Lorraine le temps d'un court séjour Un guide tout en couleurs, ultrapratique et richement illustré pour découvrir Metz et Nancy, la Lorraine et les Vosges, la vallée de la Meuse Une présentation complète des deux grandes villes de la région. A Metz, le centre Pompidou, la cathédrale, la vieille ville chargée d'histoire et une foule de bonnes adresses (nouvelles et secrètes, ou bien établies). A Nancy, la place Stanislas, rendue aux piétons, la villa Majorelle (musée de l'Ecole de Nancy - Art nouveau), le musée des Beaux-Arts, la vieille ville. Un traitement approfondi de la vallée de la Meuse avec Stenay, Saint-Mihiel (bibliothèque bénédictine, route Ligier Richier), Verdun (et les sites de la Grande Guerre), Commercy (berceau de la madeleine), Vaucouleurs (musée Jeanne-d'Arc). Une présentation du patrimoine industriel : le haut-fourneau U4, à Uckange, le carreau Wendel, à Petite-Rosselle, à la frontière allemande, et le musée des Hautes Mynes du Thillot, dans le sud des Vosges lorraines. Des coups de coeur et des pépites dans toute la région : le château de Haroué, dans le Saintois et le théâtre du Peuple à Bussang, dans le sud des Vosges lorraines ; le coeur de ville fortifié de Toul ; le pays de Bitche, le " Petit Canada ", dans les Vosges du Nord, le pays de Sarrebourg, avec de jolis villages perdus au pied des Vosges, le pays des Etangs, dans le PNR de Lorraine. L'artisanat de la région : l'Imagerie d'Epinal (imprimerie historique) ; les ateliers des luthiers et le musée de la Lutherie à Mirecourt... Une large place accordée aux activités : randonnée dans les parcs de la région, ski à La Bresse, balades et loisirs nautiques au lac de Gérardmer, thermalisme à Vittel et Contrexéville... Des routes touristiques, comme la route des Crêtes (historique) et la route touristique des Côtes de Toul (pour déguster l'AOC Côte de Toul) Des pages thématiques pour organiser son voyage au plus près de ses envies : les meilleures activités avec des enfants, les sites historiques, les activités de plein air... Une carte pour chaque chapitre et un plan détachable de l'ensemble de la région

04/2022

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Espagnol apprentissage

Emprunts et transferts culturels dans le monde luso-hispanophone. Réalités et représentations

Le présent volume est le fruit des recherches du groupe " Culture et histoire dans le monde luso-hispanophone " dans le cadre du Contrat quadriennal 2009-2012 de l'Equipe d'Accueil Romania (EA 3.165). Il recueille les communications du colloque international " Emprunts et transferts culturels dans le monde luso-hispanophone : réalités et représentations ", organisé les 27 et 28 mai 2010, à l'Université Nancy 2. Ce colloque a abordé l'étude des emprunts et des transferts culturels dans le sens de l'Europe vers la péninsule Ibérique, ainsi que vers l'Amérique latine.. travers les échanges commerciaux, les voyages, la christianisation, les manifestations artistiques et culturelles ou encore le mouvement des idées, les pays d'Europe ont apporté des savoirs et ont constitué des modèles, souvent dans une libre interaction, parfois aussi imposés par la force, comme ce fut le cas lors de la conquête du Nouveau Monde ou des guerres d'annexion. Tout transfert implique un véritable transport d'un lieu à un autre, le lieu d'origine pouvant servir de modèle ou, au contraire, de repoussoir. Le transfert ne s'opère que si un certain nombre de conditions sont rassemblées. La culture réceptrice sélectionne les apports extérieurs en fonction de ses pierres d'attente et les transforme pour répondre à la problématique locale. Ainsi, depuis la Conquête, l'Espagne a imposé sa marque culturelle sur l'Amérique latine hispanophone. Dans le roman historique en Espagne et au Portugal, les modèles européens se sont adaptés aux demandes de la société elle-même et aux préoccupations de ses écrivains comme réponses aux questions qui accompagnaient le système politique libéral. La culture introduite par les colons espagnols fut adoptée et transformée par les populations locales en fonction de leur vision du monde. Durant tout le XIX' siècle, la France a constitué un modèle pour les intellectuels de la péninsule Ibérique et de l'Amérique latine. Cette influence s'est poursuivie au XXe siècle, notamment dans les années vingt, où Paris devint le lieu de rencontres et d'échanges incontournable pour l'intelligentsia. Récemment encore, l'Espagne a mis à l'honneur des auteurs français, comme Boris Vian.

07/2011

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Psychologie, psychanalyse

Françoise Dolto. Archives de l'intime

La publication de ces archives marque un moment décisif dans la vie posthume de Françoise Dolto (1908-1988). Dans sa préface, sa fille Catherine, exécutrice testamentaire, revendique la place d'ayant droit /ayant devoir et revient sur la relation mère-fille, placée sous le signe de l'amour et de l'échange. Avec ses frères, elle a choisi, pour le centenaire de la naissance de Françoise Dolto, le 6 novembre 2008, de mettre à la disposition de ses lecteurs un impressionnant fonds d'archives personnelles que Françoise Dolto avait conservées et organisées: journaux intimes, correspondances, dessins de jeunesse, manuscrits scientifiques, agendas quotidiens, albums de photographies, objets familiers, journal de naissance des enfants, dessins commentés de ces derniers... Dévoilées, retranscrites, ces archives permettent de dresser un portrait inattendu, accompagné de fragments d'un récit autobiographique inédit, au cours duquel Françoise Dolto commente son itinéraire personnel et sa vie intime. Le personnage de Boris Dolto, Russe de Crimée émigré, médecin fondateur de la kinésithérapie en France, apparaît ainsi à ses côtés comme compagnon essentiel d'une vie consacrée à saisir l'énigme de la maternité et de l'éducation et, au-delà, de la construction du sujet humain. L'ordre choisi par Yann Potin, historien et archiviste, est à la fois chronologique - l'enfance, les études, la rencontre de la psychanalyse et de l'amour, la maternité - et thématique - les signes d'identité, le corps et ses empreintes, la transmission familiale, l'écriture de soi, les origines imaginaires du moi. Les précieuses contributions de Muriel Djéribi-Valentin et de Jean-Pierre Winter, familiers de l'œuvre, éclairent l'originalité de la pensée. Manon Pignot revient, quant à elle, en historienne, sur "l'enfance en guerre" de la jeune Françoise. L'ouvrage décline ainsi les différentes strates de la mémoire, à la recherche des traces de la vie intérieure au sein des documents d'archives rassemblés. Le travail scientifique de Françoise Dolto et sa pratique si singulière, l'expérience de la vulgarisation et de la médiatisation sont abordés à partir de ce paysage intérieur, comme une quête de l'universel et de l'altérité.

12/2008

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Littérature française (poches)

Les bouteilles se couchent

Il entra dans le bistrot de la rue du Four, l'éternel bistrot. Assis sur les tabourets en fer rouge, devant le comptoir humide, c'étaient les mêmes que tout à l'heure, que cet après midi, que d'habitude...Guy restait tranquille, dans son coin, là depuis toujours, attendant de se soûler pour raccourcir la nuit, jouant on ne savait quel amour avec une petite fille venue comme exprès de sa famille pour entourer de ses bras encore vierges le visage calme et maigre de son Guy. Depuis la publication du témoinage de Jean-Michel Mension La Tribu, on tonnait mieux la préhistoire de l'aventure situationniste, en particulier la période 1952-1953 au cours de laquelle Debord et ses camarades lettristes se retrouvaient dans un bistrot de la rue du Four, Chez Moineau. Mais hormis les photos désormais célèbres d'Ed van der Elsken, on dispose de peu de documents d'époque susceptibles d'évoquer l'atmosphère de ce point de ralliement de la bohème artistique et de la jeunesse délinquante de Saint-Germain-des-Prés. Dans sa correspondance, Debord cite parfois le roman où l'un des membres du groupe, Patrick Straram, avait mis en scène toute la petite tribu des "Moineaux" ; mais il n'en subsistait que le titre : Les bouteilles se couchent. On croyait le texte perdu, détruit par son auteur peu après son départ pour le Canada en 1954 '. dans les années t96o-703 Straram, devenu une figure de la contre-culture au Québec, avait tourné la page lettriste. En réalité, Straram n'avait pas détruit son texte. Jean-Marie Apostolidès et Boris Donné en ont retrouvé les fragments épars à la Bibliothèque nationale du Québec et proposent ici une reconstruction de ce récit où apparaissent Guy Debord, Michèle Bernstein' Jean-Michel Mension, Ivan Chtcheglov, Jean-Claude Guilbert et bien d'autres. L' écriture de Straram, trés influencée par le jazz, se cherche encore : mais ce petit récit vaut par ses portraits, par la vivacité de ses dialogues, et par la fantaisie d'une intrigue inspirée de Jarry où le bistrot Moineau devient un navire à la dérive dans le Quartier Latin !

04/2006

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Musique, danse

Correspondance

Cent vingt ans après la mort du compositeur, la Correspondance de Moussorgski restait inaccessible en traduction française. Elle recèle néanmoins d'incalculables richesses. Outre les informations biographiques grâce auxquelles on peut retracer le parcours personnel et musical du compositeur entre sa dix-huitième année et sa mort, elle permet de cerner sa personnalité, avec ses zones d'ombre et de lumière : ses prises de position sur les sujets brûlants de son époque (l'amour de la Russie, l'abolition du servage, les bruits de guerre en 1870... ) s'expriment avec une violence parfois saisissante. Au travers de ces lettres c'est son activité de créateur que l'on peut suivre, avec le cheminement parfois lent et progressif, parsemé de périodes de doute et d'enthousiasme, de certaines partitions maîtresses, telle La Khovantchina. Ses conceptions esthétiques font également l'objet de développements importants qui, sur des sujets de fond, renferment des assertions indispensables à la compréhension en profondeur de l'œuvre du compositeur et de ses visées artistiques. Le groupe des Cinq auquel appartenait Moussorgski n'était pas une " école " ou une phalange où l'unanimisme aurait été de rigueur, bien au contraire. Les divergences esthétiques ou personnelles entre ses différents membres s'expriment parfois violemment dans la correspondance, et des ruptures interviennent, avec Balakirev lorsqu'il juge sévèrement Une nuit sur le mont Chauve ou avec César Cui qui écrit un article très critique sur Boris Godounov. Si le ton est vif avec les plus proches, il l'est encore plus avec les compositeurs de tendances opposées : Tchaïkovski et Anton Rubinstein en particulier concentrent les attaques les plus virulentes de Moussorgski. Les correspondants de Moussorgski ne sont pas tous musiciens l'intérêt de cet échange épistolaire dépasse ainsi la sphère strictement musicale et apporte des témoignages d'importance sur l'ensemble de la vie culturelle en Russie durant la seconde moitié du XIXe siècle. La personnalité originale de Moussorgski s'exprime dans une langue vigoureuse et audacieuse, qui, par ses constructions verbales, ses inventions de langage, manifeste un tempérament littéraire aussi créatif que celui du musicien.

04/2001