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Jeux

Escape game - Civilisations disparues

Du Mexique au Cambodge, en passant par la Jordanie, partez à la découverte des plus beaux sites archéologiques du monde, sur les traces de peuples mythiques ! Cette toute première boîte d'escape games National Geographic vous propose trois enquêtes inédites au coeur des vestiges de civilisations aujourd'hui disparues, mais dont les mystérieuses coutumes ne cessent de fasciner. Pyramides dévorées par la jungle ou temples ensevelis dans le sable constituent le fascinant décor d'aventures riches en souterrains labyrinthiques et en passages secrets. Il ne tient qu'à vous de chausser les bottes d'Indiana Jones pour percer les derniers secrets des Aztèques, des Nabatéens ou des Khmers ! - Le Réveil de Tenochtitlan. Avec votre groupe d'amis, vous vous retrouvez enfermés dans la crypte d'une église à Mexico, église construite sur les ruines d'un ancien temple aztèque. Pour retrouver la sortie, il vous faudra venir à bout d'un parcours semé d'embûches, mais aussi vous plonger dans l'incroyable histoire de ce peuple précolombien. - Le Trésor caché de Pétra. Vous et vos collègues archéologues êtes en mission depuis plusieurs mois à Petra, en Jordanie, quand un berger bédouin vous raconte une vieille légende : un trésor serait caché dans la roche, sur la façade du Khazneh, le plus prestigieux monument de la cité. Vous profitez de la nuit qui tombe pour partir discrètement à sa recherche... - Le Temple Montagne d'Angkor Vat. Au Cambodge, le directeur d'Angkor autorise exceptionnellement votre groupe d'historiens à visiter le site à l'aube, avant l'arrivée du public. Quel privilège ! Mais cette faveur prend vite un tour angoissant lorsque vous pénétrez dans la pénombre d'un temple isolé dans la jungle. Peut-être auriez-vous mieux fait de respecter le panneau qui en interdisait l'entrée ? Le coffret contient aussi un livret qui permettra au maître du jeu d'animer la partie, notamment en dévoilant de précieux indices aux participants... Etes-vous prêt à braver les croyances, rompre les sortilèges et résoudre les mille énigmes laissées par ces civilisations légendaires ? A vous de jouer ! Un cadeau idéal pour se rassembler et créer des moments conviviaux en famille ou entre amis.

09/2022

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Fantasy

Dictionnaire des ogresses. Edition bilingue français-arabe

Ce livre poursuit la série commencée avec "Le dictionnaire des monstres", publié en 2021 par Le port a jauni en version bilingue, imaginé et illustré par Mohieddine Ellabbad (Egypte). Il en reprend les principes : même maquette, même parti-pris non exhaustif et humoristique, même exploration des contes et imaginaires du monde entier. Pourquoi les ogresses ? La figure de l'ogresse est très présente dans la culture arabe, elle est le pendant de la sorcière européenne. Elle peuple les contes et les rêves des petits enfants. Certaines ogresses sont très connues, aussi célèbres que la sorcière de Blanche-Neige dans l'Europe de l'ouest ou Baba Yaga dans l'Europe de l'est. Au Machrek, "tout le monde" connaît l'histoire de l'ogresse féroce avec sept paires de seins, qu'un tout petit garçon réussit à amadouer en la tétant, tandis que ses frères grands et forts s'étaient fait dévorer en tentant de l'affronter. Au Maghreb, "tout le monde" connaît Aïcha Kandisha qui hante les routes et les nuits pour séduire ses amants, car cette ogresse est belle ! L'ogresse, c'est la mère et l'amante, la nature vive et la mort, la femme et la bête, la laideur et la beauté... Toutes les peurs en elle rassemblées. Mo Abbas s'est emparé de cette figure : à la manière de Mohieddine Ellabbad, il est parti à la recherche des ogresses du monde entier. A notre grande surprise, il en a trouvé partout ! Ce Dictionnaire rassemble les ogresses qu'il a rencontrées : Celles qui peuplent les histoires et les contes du Maroc au Mexique, de l'Alaska au désert des Mojaves. Celles qui ont réellement existé, comme l'ogresse de la Goutte d'Or. Celles tout droit sorties de l'imaginaire fantasque de Mo Abbas qui s'est interrogé, d'une part, sur la vie quotidienne des ogresses : que mangent-elles, à quoi ressemble leur école, quelle mode suivent-elles ? Et d'autre part, sur l'ogresse comme figure transgressive et féministe, comme femme émancipée et libérée des attendus liés à son genre. Ce dictionnaire nous permet enfin d'avoir accès à certains dictions de l'ogresse, quelques poèmes et de précieuses recettes de cuisine...

01/2023

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Littérature Espagnole

Les romans de l'interdit

Un géant de la littérature espagnol franchit enfin les Pyrénées Serait-il le plus grand auteur espagnol du XIXe siècle ? Là-bas, de l'autre côté des Pyrénées, on le présente comme l'égal de Balzac et de Dickens, il est un maître du roman de moeurs, un génie de la critique sociale - sachant que sa puissante ironie le relie à Cervantès. Mais si l'Espagne est la patrie des âmes originales, elle est aussi, hélas, un continent littéraire méprisé et Benito Pérez Galdós un géant méconnu. Avec ce cycle des Romans de l'interdit, vous êtes sur le point de découvrir l'humanité et son théâtre comme jamais vous ne les avez lus. 1868 à Madrid. Tormento s'ouvre sur l'emménagement de la famille Bringas dans les étages supérieurs du Palais-Royal, véritable ville-dédale dont les logements sont réservés aux fonctionnaires de la Couronne. Amparo - dite Tormento - est pauvre, extrêmement belle. Dévouée à en mourir, elle manque cruellement de caractère. Ainsi passe-t-elle ses journées à servir la famille Bringas et ses nuits à empêcher sa soeur de dépenser les trois sous qu'elle a difficilement gagnés. Agustín Caballero, un homme richissime, célibataire déconcertant, s'éprend de la jolie domestique. Tormento n'y est pas insensible, cependant elle doit cacher un grave secret qui, déjà, commence à s'ébruiter. Dans le second roman du recueil, Galdós révèle le personnage de madame Bringas, déjà présent dans Tormento, ridicule et attachant ; on la retrouve ici dotée d'une finesse psychologique inattendue. Et si la famille Bringas fonctionne comme un astre autour duquel gravite une kyrielle de personnages, c'est bien l'amour et le désir qui sont au centre de toutes les intrigues. Benito Pérez Galdós décrit dans ce diptyque les défauts et manigances humaines dans une langue riche et vive, soulignée par un humour à nul autre pareil. Excellant dans la construction de ses récits, il trame des intrigues qui se développent dans une succession de courts chapitres alliant l'art de la tension dramatique à celui de la parodie. Par nature, on le sait, le genre humain se refuse à la simple observation ; et cependant, Galdós, lui, accomplit l'exploit de nous voir... de l'intérieur.

04/2022

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Acteurs

Gérard Philipe

Il y a cent ans naissait Gérard Philipe. Un acteur de légende qui s'est imposé comme le symbole du romantisme de l'après-guerre. Au cinéma, il a joué de grands classiques tels que L'Idiot, La Chartreuse de Parme, Le Rouge et le Noir... Il a surpris dans La Beauté du diable, étonné dans Le Diable au corps, osé dans Les Liaisons dangereuses, subjugué dans Les Grandes Manoeuvres, et connu un triomphe mondial dans Fanfan la Tulipe qui restera à jamais une référence du cinéma français. Au théâtre, il s'impose dès ses débuts. Albert Camus et Jean Giraudoux lui font confiance. Sa rencontre avec Jean Vilar apporte un changement radical de la scène française. Gérard flamboie dans Le Cid, Lorenzaccio, Richard II, Ruy Blas... Et son nom reste à jamais lié au TNP et au festival d'Avignon. Le souvenir de son talent résonne encore sur les murs du Palais des Papes. Mais l'éclosion de son talent repose aussi sur des doutes et des écueils. Une enfance durant laquelle il s'éloigne de son père - de plus en plus impliqué dans une politique collaborationniste - pour se rapprocher de sa mère, éprise de théâtre. Une volonté farouche de défendre les droits des acteurs le pousse à devenir président de leur syndicat. Ses prises de position font parfois grincer des dents sans jamais ternir son prestige. Gérard Philipe c'est aussi ses erreurs qu'il assume, ses choix audacieux et sa volonté de dévorer la vie à pleine dents. Disparu à 37 ans, il reste le symbole de l'éternelle jeunesse. Toutes les facettes de cette personnalité marquante sont présentées dans cet ouvrage, hommage à un homme de talent et de courage. De nombreux témoignages apportent un regard nouveau sur le Gérard de l'ombre et le Philipe de la lumière. Philippe Noiret, Michel Bouquet, Georges Wilson et tant d'autres admirent qu'ils leur devaient beaucoup. Il fut la référence de toute une génération, il reste un exemple au parcours hors norme. Un destin rare qui a laissé une trace éclatante dans le ciel de l'art dramatique.

11/2022

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Critique littéraire

Errements littéraires et historiques

Lorsque Pierre Reboul a demandé à faire valoir prématurément ses droits à la retraite, l'héritière de la Faculté des Lettres dont il avait été onze ans le remarquable Doyen, l'Université de Lille III, qui n'avait pas perdu la mémoire de son règne et continuait de bénéficier de sa dévouée collaboration et de ses nombreuses interventions - souvent malicieuses, toujours précieuses - fut frappée d'une sorte de stupeur qu'il fallait exorciser. Le présent recueil est cet exorcisme que nous avons voulu solennel et auquel nous étions prêts à "mettre le prix" comme si le Doyen Reboul, dont la générosité est célèbre, avait pu accepter qu'on lui rende la pareille ! Le projet à peine voté et lancé, les cohortes de ses amis accouraient pour souscrire, au point qu'on vient à se demander si notre offrande lyrique ne deviendra pas le "best-seller" - que Pierre Reboul me pardonne une fois de plus un de ces anglicismes qu'il exècre ! - de nos presses. C'est sans doute qu'on ne saurait se changer, même au soir de sa carrière. L'ami que nous honorons ne fut probablement jamais riche : il fut toujours, pour l'institution à laquelle il consacra le plus clair de sa vie, source de richesse et de rayonnement. Les lignes que peut écrire le Président en exercice - quelque sincérité qu'il y apporte - n'ajoutent rien à l'hommage ébloui d'un Pierre Georges Castex ni aux textes éblouissants qui suivent. Ces textes, par contre, qui cernent une évolution, révèlent une sensibilité, explorent dans le langage devenu rare de l'honnête homme des zones d'intérêt universel, font rejaillir leur gloire sur l'université entière qui a su, malgré tout, se conserver de tels êtres, géants d'hier dont on souhaite qu'ils aient été prolifiques et qu'ils découragent, demain, les nains. Pierre Reboul voudra nous dire merci pour ce recueil mais c'est nous qui sommes ses débiteurs, une fois encore, et qui le remercions de ce qu'il a fait, certes, mais surtout de ce qu'il est et d'être des nôtres.

01/1979

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Immigration

Les nouveaux nomades. La revanche d'Abel

Une vision neuve et radicale du nomadisme et de la migration, à contre-courant des conceptions alarmistes actuelles. Une réflexion majeure pour notre temps. Dans notre conscience collective, le terme "migration' évoque presque exclusivement l'immigration : celle de l'ère postcoloniale, celle des pauvres hères que nous croisons aux feux rouges et dont nous avons peur, ou celle des réfugiés africains ou orientaux qui fuient "leur pays' sur des embarcations de fortune pour, selon nos sensibilités politiques, envahir " le nôtre " ou y trouver refuge. Nous nous trompons. Loin d'être anormal, l'acte de quitter le confort ou la dureté du familier est un acte fondateur de l'expérience humaine. Tant que l'on n'est pas parti, on ne sait pas vraiment qui l'on est. La démarche permet de s'émanciper et de croître, d'apprendre d'où l'on vient et ce vers quoi l'on veut tendre. Notre conception moderne du nomadisme, axée sur la mobilité, est une caricature. Le nomade ne peut pas être défini par son seul mouvement mais par son rapport au lieu, à son écosystème, à la nature, à sa communauté, aux autres et à lui-même. Quelque chose de fondamental s'est brisé en nous lorsque nous sommes passés d'une espèce massivement nomade à une espèce massivement sédentaire. Ce quelque chose est en train de nous dévorer. Saisir la dimension universelle, pluriverselle et épique de la migration, c'est comprendre que si " guerre des civilisations " il y a, ce n'est pas celle décrite par ceux qui voudraient en découdre mais la redite d'un conflit ancestral qui opposait déjà Caïn, le fratricide paysan sédentaire, à Abel, le berger nomade. C'est prendre conscience que nos instincts nomades et sédentaires sont non seulement réconciliables mais qu'en choisissant de ne pas les réconcilier nous courrons au suicide. Après des millénaires de sédentarisation, la crise existentielle que traverse l'humanité appelle à l'émergence d'une nouvelle métaphysique du mouvement, rendue plus urgente que jamais à l'heure du bouleversement climatique. Derrière la réflexion à laquelle nous convie Félix Marquardt, c'est une véritable éthique du nomadisme, basée sur l'ouverture à l'Altérité, qui se dessine.

01/2022

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Poésie

Souffle d'Éternité. Quand la poésie dessine les contours de l'infini

Dans un monde où l'on nous presse d'embrasser l'inadmissible, là où les aberrations d'hier se muent en banalités du jour, il ne s'agit pas tant d'un monde qui se métamorphose sous nos yeux, mais d'esprits enchaînés, happés par les stratagèmes de ceux qui aspirent à le dominer. Auteur de quatre âmes littéraires, ma plume a d'abord effleuré les mystères de la santé et du bien-être, avant de s'aventurer sur les sentiers initiatiques d'un roman en deux tomes, puis de se poser, enfin, sur la trame vibrante d'un recueil de poèmes. Dès l'aube de mon existence, l'écriture a été mon phare, guidant mes réflexions, mes émotions, mes passions à travers l'obscurité, explorant une infinité de thèmes avec une voracité inassouvie. Mes mots, jadis murmurés dans l'écho des pages, trouvent désormais écho dans le tumulte des réseaux sociaux, dans cette quête incessante de partage et de résonance. Mon ambition. Offrir un miroir à l'âme du lecteur, éveiller une conscience, toucher un coeur, sur des sujets d'essence ou de circonstance. L'inspiration pour ce florilège poétique m'a été soufflée par les vents du changement, impétueux, inéluctables, qui sculptent notre monde sans que nul ne puisse leur barrer le chemin. Si l'idée m'a d'abord laissé de marbre, elle a fini par s'enraciner, florissante, dans le terreau de mon esprit, nourrie par l'éclat qu'une phrase, un vers, pouvaient allumer dans le regard d'un autre. Ce recueil est une invitation au voyage, léger à porter, libre dans sa lecture. Vous pouvez le dévorer d'une traite, ou le parcourir au gré du hasard, laissant aux caprices du destin le soin de choisir pour vous. Chaque poème est un fragment de mon âme, ou une étoile dans le ciel de ceux qui m'entourent, qu'ils soient compagnons de route professionnelle, amis de coeur, ou liens de sang. Parmi ces lignes, il y a, j'ose espérer, des échos pour chaque âme, même si certains résonneront plus fort que d'autres. A travers ces vers, c'est un pan de mon être que je révèle. Pour en savoir plus, plongez dans mes premiers ouvrages.

03/2024

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Comédie romantique et humorist

Promis on reste amis !

Washington. Ils sont quatre amis qui partagent une maison... et tout le reste : les courses et le ménage, les rires et les peines, les bonnes nouvelles et les problèmes ! Janhvi aimerait vraiment que sa vie sentimentale soit aussi simple et naturelle que le cycle migratoire des baleines. Malheureusement, elle lui donne autant de fil à retordre que la préparation de sa future exposition, et pour cause : elle vient de se faire larguer. Encore. Peter aimerait vraiment guérir son addiction à Janhvi comme il soigne les animaux éclopés qui échouent dans son cabinet. Car il doit se rendre à l'évidence : à trop attendre, il est en train de passer à côté de sa propre vie. Graham aimerait vraiment que la procédure d'adoption initiée avec son mari, Leandro, aboutisse enfin. Pour pouvoir être un père attentionné et présent ; tout ce qu'il n'a pas eu la chance de connaître avec ses parents retranchés dans leur Ecosse natale depuis son coming out. Leandro, lui, aimerait vraiment que le destin ait un meilleur sens du timing. Car devoir gérer le débarquement de ses beaux-parents, qui ignorent son existence, en plus des problèmes de coeur de ses amis, ça risque de faire beaucoup. "C'est touchant, émouvant et drôle à souhait. Juliette [Bonte] écrit formidablement bien". Emily Blaine "On vous prévient, vous aurez du mal à vous arrêter de lire après la première page ! Romantique, moderne et réconfortant, c'est le livre idéal pour une soirée dans votre canapé sous un plaid ou pour des après-midis à la plage cet été. " BIBA " On a le sourire aux lèvres quand on va suivre ces amis pour la vie. Juliette Bonte aborde avec brio l'amitié , l'amour, la désillusion, l'épanouissement et la tolérance. Un roman à dévorer de toute urgence. " The Lovely Teacher Addictions A propos de l'autrice Grande amatrice de séries et de jeux vidéo, Juliette Bonte s'est lancée dans l'écriture pour donner vie à des personnages masculins qui incarnent sa conception de la perfection. Très proche de ses lectrices, elle aime partager avec elles son quotidien d'autrice et se nourrit de leur soutien et de leur enthousiasme.

06/2022

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Critique littéraire

Charles Péguy. Mystique et politique

Si Péguy nous est parvenu comme l’exemple de l’homme engagé, droit dans ses bottes, modèle d’austère vertu républicaine, défenseur exemplaire de Dreyfus, la lecture de son oeuvre révèle un personnage bien plus complexe et tourmenté, à la fois tragique et comique, au style ahurissant, animé, comme disait l’un de ses maîtres, Gabriel Monod, d’une «mégalomanie bizarre» consistant à «vouloir être le seul vrai républicain, le seul vrai socialiste, le seul vrai dreyfusard». Au nom de la collectivité, il fut un solitaire patenté ; au nom de l’ouverture, il dut se replier sur le cénacle de sa revue, les Cahiers de la quinzaine ; au nom de la politique, il fut le grand mystique de l’avant-guerre. Il n’y a pourtant de contemplation recluse et paisible, dans les grands essais polémiques de Péguy, ici réunis pour la première fois en un volume cohérent. Tout peut être chez lui mystique, le judaïsme et le christianisme, qui lui sont particulièrement chers, comme l’amour de la République, de la monarchie ou de la patrie, de tout temps et en tout lieu. L’affaire Dreyfus en est le modèle inoubliable, qui l’accompagna toute sa vie. Il en conserva un seul impératif, applicable à tout : que «la mystique ne soit point dévorée par la politique à laquelle elle a donné naissance». Cette intransigeance poussée à son point de rupture, les colères de Péguy, sa drôlerie cruelle et son goût de l’excès le condamnèrent à la marge. Il est aujourd’hui urgent de le lire ou de le relire, dans une époque où le politique s’est plus que jamais dégradé et où personne, précisément, n’y «croit» plus. Lire Péguy et ses étonnants Cahiers de la quinzaine, c’est s’abreuver à la source de toute politique, quel qu’en soit l’horizon ; c’est retrouver un sens, quel qu’il soit, dans un monde moderne qui semblait s’en être définitivement débarrassé. Les principaux essais de Péguy publiés entre 1904 et 1913 tissent une longue analyse de ce monde moderne environnant, parfois grave et tragique, parfois comique et jubilatoire, tout en réveillant ce que le monde moderne est en train de trahir, le génie littéraire, l’héroïsme, la sainteté et toutes les formes de la grandeur. Dans une langue tourbillonnante et entêtante, les cibles de Péguy se succèdent sous son regard perçant, depuis Taine et Renan jusqu’à l’argent-roi, en passant par les dreyfusistes pénitents, les défaitistes en tout genre, les hérauts de la «nouvelle Sorbonne», les cléricaux de toutes les Eglises, les pires ennemis de Péguy comme ses amis les plus proches… Douze essais formant un flux continu, pour une radiographie sans merci de la modernité, qui a gardé son mordant.

10/2015

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Littérature française

Chocs

" Je viens de passer six mois à la ferme. Je n'étais pas le fermier : j'étais le cochon. " Voici un livre à nul autre pareil. L'auteur, fragilisé depuis longtemps par une tendance dépressive, sombre un jour dans une crise mélancolique aiguë. Il est interné durant presque six mois dans un service psychiatrique, où on lui administre une thérapie par éléctro-chocs, présentée comme anodine. Mais lorsqu'il tente de reprendre pied dans sa vie... il n'a plus de vie : il est devenu étranger à lui-même, souffrant de graves troubles de la mémoire. Comment faire face au quotidien, amnésique, dans une société où tout doit être mémorisé? La vie matérielle se dérobe : du code de la porte d'entrée à celui de la carte bancaire, du portable ou de l'ordinateur. La vie familiale, amoureuse, amicale aussi : un homme sans mémoire est un homme radicalement seul. D'autant qu'il ne fait pas bon critiquer aujourd'hui les dangers des thérapies de choc, à nouveau à la mode, et leurs défenseurs, au pouvoir dans les hôpitaux. Ce voyage aux limites aurait pu se prêter à un traitement sentimental, pathétique et larmoyant, faisant appel à la compassion du lecteur. L'auteur a choisi une toute autre voie : un texte littéraire, à la fois érudit, burlesque et paradoxal, composant les " Mémoires d'un amnésique " . Erudit parce que l'auteur dévore toute la littérature psychiatrique sur l'histoire du traitement par électro-chocs en s'interdisant tout recours à internet et en menant une enquête historique pour trouver la clef d'une énigme personnelle. Burlesque parce qu'il met en scène et à distance ce combat à l'aveugle pour y voir clair, ses confrontations avec les médecins traitants (dont il enregistre les propos à leur insu), les réminiscences incertaines de sa vie d'avant... Paradoxal car l'entreprise même de l'écriture de ce livre est un défi à son handicap : soit il triomphe de sa mémoire défaillante et donne raison aux psychiatres qui le soupçonnent de simuler, soit il donne tort à ses médecins et produit un livre illisible. Mauvaise nouvelle : le livre est une réussite magistrale !

10/2019

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Critique littéraire

Jules Verne, un océan tumultueux de mots et de rêves

Pour tout voyageur, le premier monde passe par un globe terrestre, des photos, des cartes. Et des romans de Jules Verne qui nous suivent tout au long de la vie. La première fois qu’on rencontre cet homme grave à la barbe fournie, c’est l’oncle d’Amérique au passé exaltant qui émerveille par ses récits. Passée l’enfance, c’est le camarade de virées que la vie n’a pas flétri, retrouvé avec joie. Puis, quand l’existence nous rattrape et qu’elle nous inflige cette course contre la montre, le relire est une bouée de sauvetage, un port de relâche dans une traversée parfois subie. Grâce à Jules Verne, l’enfance ne disparaît jamais vraiment, si les os craquent, les rêves restent intacts, à charge pour nous de les préserver. Il faut se laisser traverser par le souffle de ce professeur à la voix éternellement claire. Deux grandes parties sont ménagées dans cet ouvrage pour bien voyager avec Jules Verne et se repérer dans son océan tumultueux de mots et de rêves. La première partie est consacrée aux thématiques récurrentes avec pas moins de quatorze chapitres, qu’il s’agisse de l’ouverture aux autres peuples, de son sens aiguisé du suspens et du mystère, ou de l’appel du large, de sa conception du héros, du méchant, des femmes et des enfants, de l’esclavage, du travail, sans oublier l’importance du naufrage, le tout sur fond de drôles de machine. La seconde partie constitue Le tour de Jules Verne en 80 récits… C’est-à-dire toute son oeuvre présentée ouvrage par ouvrage, chronologiquement. Nous sommes beaucoup en effet à avoir dévoré l’oeuvre de Jules Verne, mais rarement la totalité. On peut ne pas avoir lu Un drame au Mexique, Un drame dans les airs publié en 1852 ! Aussi est-il précieux de bénéficier ici du résumé commenté de chaque récit. Enfin, pour mieux parcourir l’univers vernien, l’ouvrage s’achève sur un triple index très complet des noms de personnages, des noms cités, et des ouvrages cités. Et bien sûr de toutes les oeuvres de Jules Verne. Il ne reste plus qu’à vous immerger dans cet océan !

10/2012

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Littérature francophone

Pyromanes

PYROMANES Christian Demark Les méga-feux ravagent tout sur leur passage, cet été-là, dans la région d'Alonee. En contre-bas, juchée sur les falaises de Roch Rude, une demeure se trouve encore à l'abri des flammes, mais combien de temps tiendra-t-elle ? La Solitude domine toute la vallée d'Alonee et les monts qui l'entourent. C'est dans cette maison, qui appartenait à ses parents, au milieu de cette Californie irréelle, que vit Bruno. Pilote de Canadair de son état, ce fringuant quadra vit seul depuis que sa femme, Autumn, l'a quitté, lasse de cette passion qui le dévore - Le feu. Autumn est partie s'installer sur le front de mer, avec leur fils Coraÿ. La marina artificielle qui les abrite semble préservée des incendies, pour le moment. Du coup, Bruno s'est mis à la colle avec une starlette du porno, sous le regard ébahi de Matt, son meilleur ami. Pour des raisons encore mystérieuses, Matt, se terre aux yeux du monde à La Solitude, depuis qu'Autumn a fait ses valises. Encore dans la quarantaine, Il est scénariste à succès, notamment pour des séries télé. Mais de largages de retardant en interviews pour les chaînes d'infos en continu, Bruno va bientôt se retrouver affaibli et désespéré face à la tâche à accomplir. Inconsciemment, il va entrouvrir la porte à Autumn, qui va tenter de le reconquérir. Quant à Matt, submergé par une mère psychotique qu'il aimerait étrangler de ses propres mains, et un père avec lequel il parle au cimetière, il va devoir céder sa place à Dia, son ex, qui s'installe à La Solitude, fuyant les flammes. C'est alors que tout bascule, dans ce panorama de fin du monde. Comme tout reprenait place dans ce chaos, que tous les fils étaient reliés, le doigt du destin va s'en mêler. Et rien ne sera jamais plus comme avant. Comment éteindre ce feu qui ronge nos personnages ? La pluie salvatrice, tant attendue, lavera-t-elle ainsi ces pyromanes de leur propre vie ? Du chaos, parfois, peut naître une étoile...

06/2021

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Cinquième République

Marcel Pierron. Un héritier de Gutenberg, mon grand-père

1929 en Lorraine, certain Marcel Pierron, jeune chimiste diplômé, est fin prêt pour s'adonner aux délices d'alambique et de cornue. La mort brutale de son frère aîné contrarie ce projet pour l'amener à prendre les rênes d'une librairie à Sarreguemines. Homme de passion, c'est corps et âme qu'il va se livrer à ce nouveau défi, l'homme est un battant. La guerre passée, il fera briller toutes les facettes d'un potentiel d'ardente création. Aussi lorsqu'en 1981, cet homme bouillonnant décidera de prendre une retraite méritée, il aura été durant cinquante ans, et avec bonheur : Libraire, imprimeur, éditeur, industriel fabricant de matériel scolaire (physique, chimie, sciences naturelles.) " Patron " humain et talentueux, d'une entreprise de plus de trois cents ouvriers qui auront été sa fierté et son premier souci permanent. Travailleur infatigable, il sera conseillé municipal durant deux mandats à Sarreguemines, chef de la Protection civile pendant vingt ans et capitaine de réserve du service géographique de l'Armée. Cet ouvrage retrace le parcours d'un homme d'exception traversant bonne part du XXème siècle avec panache : Marcel Pierron, mon grand-père maternel. Jean-Michel Conrad, incontournable écrivain de Lorraine, est l'aîné des petits-fils de Marcel Pierron. Lui, a choisi d'être inspecteur de police par la voie royale : la " PJ " au mythique 36 quai des orfèvres. Son domaine de prédilection... la chasse aux trafiquants de drogue. Quand il rend sa carte tricolore et son pistolet automatique, il raconte avec force et talent ses Souvenirs d'un inspecteur de police dans un mémorable ouvrage éponyme. Il poursuit son oeuvre avec des romans policiers picaresques aussi passionnants que bien ficelés. Notre homme est un expert. Il a su évoquer aussi la mémoire de son père dans un opus confondant de sensibilité et de piété filiale. Il lui manquait de saluer ce grand-père hors normes, c'est chose faite avec Marcel Pierron... ce qui le rapproche on ne peut mieux de ce grand-père, libraire et grand éditeur Lorrain. Un récit qui se dévore avec le plaisir qu'on trouve à la lecture de ses romans.

11/2021

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Roman d'amour, roman sentiment

Cher Père Noël, je voudrais un mec !

Canon, gentil, attentionné, généreux (sexuellement parlant, j'entends) et fidèle. Facile à trouver, non ? C'est la dernière fois qu'Aly écoute les conseils foireux de sa meilleure amie ! Ecrire sa liste au père Noël ? D'accord, c'était drôle comme idée, jusqu'à ce que sa poisse légendaire fasse encore des siennes et qu'Aly envoie par erreur ladite liste par mail à... son patron, Evan Sanders, qui est plutôt du genre père Fouettard. Non seulement il va savoir que son voeu le plus cher est de se trouver un mec - ou, à défaut, de découvrir de beaux sex-toys sous le sapin - mais, en plus, il va apprendre qu'elle fantasme sur lui (qu'est-ce qui lui a pris d'avouer qu'elle ne le repousserait pas s'il lui sautait dessus ? ). Sa carrière professionnelle est foutue, c'est sûr. Tout compte fait, Aly ne souhaite plus qu'une seule chose pour Noël : un miracle. Elu meilleure Romance Contemporaine 2020 par le blog Boulevard des Passions ! Une romance sélectionnée pour le Prix Babelio 2021 dans la catégorie "Roman d'amour". "On aime autant les personnages que les joutes verbales de cette comédie savoureuse, où l'esprit de Noël est décidément facétieux". Le Journal des Femmes"Et si le prince charmant était en réalité celui sur lequel elle fantasme en secret, son odieux patron Evan ? Une aventure explosive et pleine de rebondissements avec une héroïne qui n'a pas froid aux yeux". Au Féminin"Drôle, avec des allures de Bridget Jones, ce bouquin se dévore en un rien de temps. Un cadeau idéal donc pour les célibataires endurcies, les poisseuses en amour qui pensent qu'un miracle de Noël n'arrive jamais. Aly, l'héroïne en est la preuve : les miracles arrivent". Serieously A propos de l'autrice Mère de deux garçons très dynamiques, Caro M. Leene se consacre à sa passion pour l'écriture durant son temps libre. Fourmillant d'idées en permanence, elle aime tout particulièrement créer et faire évoluer ses personnages en imaginant que, quelque part dans le monde, ils existent vraiment.

10/2021

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

La guerre occulte. Tome 1, L'île hantée

Après qu'il s'est couvert de honte durant la guerre, plus personne ne veut employer l'archéologue Saul Lazenby. Désormais, il survit tant bien que mal sous l'aile d'un riche excentrique qui croit en la magie. Pour Saul, cette histoire n'est que pure folie... Jusqu'au jour où il commence à se retrouver dans de plus en plus de situations tout aussi singulières que terrifiantes. Et, chaque fois, il se confronte à Randolph Glyde, un homme sardonique et mystérieux. Randolph est l'ultime descendant d'une lignée ancestrale d'arcanistes. Il possède de sombres secrets et des pouvoirs extraordinaires, mais peine à remplir ses devoirs familiaux dans un monde dévoré par la guerre. Il sait que quelque chose d'étrange se cache chez cet inconnu à l'air tourmenté qu'il rencontre toujours aux mauvais endroits. Reste à découvrir si Saul est une victime ou un adversaire. Saul n'a pas accordé sa confiance à qui que ce soit depuis bien longtemps. Mais, alors que le danger du surnaturel grandit, tout comme leur désir, il devra remettre sa vie entre les mains de Randolph. Car il pourrait bien se révéler être le seul homme capable de le sauver... lui et son âme. #RomanceHistorique #Archéologue #MM #Magie #Paranormal #Mystère #Enquête #1920s #PostPremièreGuerreMondiale #Londres "L'Ile hantée m'a mis les larmes aux yeux à plusieurs reprises. C'est mon livre préféré de KJ Charles (et ayant vendu mon âme à Une affaire séditieuse, je pèse mes mots), l'atmosphère est incroyable, l'histoire vous donne la chair de poule, la romance est magnifique et les personnages sont fantastiques". Blog Book Me Up ! "C'est un livre fantastique et j'en ai savouré chaque page". Blog All About Romance "Le mystère, la magie et la romance se développent doucement, page après page... Tout est plus complexe, plus discret que dans La Magie des Magpie. On trouve dans ce texte des éléments sous-jacents très puissants, notamment sur les gouvernements indignes de confiance, qui sont particulièrement pertinents de nos jours. J'ai hâte de lire la suite de cette série". Kaje Harper, autrice de la série Se reconstruire

06/2023

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Linguistique

Le langage de l'amour. De la rencontre à la rupture, comment les mots révèlent nos sentiments

"C'est lui", "c'est elle", "on s'est trouvés", "je t'aime", "je t'aimerai toujours"... , si chaque histoire d'amour est unique, toutes se vivent, s'écrivent ou se chantent avec les mêmes paroles. Aujourd'hui, j'ai rencontre l'homme de ma vie clame Diane Dufresne, Que je t'aime, crie Johnny, Juliette est le soleil s'émerveille le Roméo de Shakespeare quand nous disons souvent de l'autre aimé qu'il est une lumière dans nos vies. Nos relations peuvent varier, nos mots d'amour sont identiques car nos sentiments sont semblables. Pour la première fois dans un livre, Julie Neveux, linguiste et experte de l'expression de nos émotions, analyse et décrypte ce langage amoureux, du fameux "coup de foudre" où l'on "tombe" amoureux, aux redoutables "il faut qu'on parle", "j'étouffe". En quatre grandes parties, retraçant les phases de l'amour, de l'amour fantasme (où le nom de l'autre cristallise nos désirs et le destin s'invite pour donner du poids à la rencontre), à l'amour fusion (quand les métaphores du soleil disent l'intensité, je t'aime le souhait d'être lié à jamais à ce toi singulier), l'amour possession, (temps de la domestication, des surnoms voués à s'approprier l'autre devenu familier) et l'amour figé (où le langage tourne à vide, les toujours d'éternité deviennent cris de lassitudes, le toi accusateur, et les partenaires des caricatures s'échangeant de sempiternelles répliques), Julie Neveux révèle combien nos mots d'amour construisent nos histoires. Et comment nous pouvons les comprendre en nous voyant les dire. Pour illustrer son propos, elle s'appuie à la fois sur les mots de l'amour les plus célèbres (ceux des artistes, de Louis Aragon à Annie Ernaux en passant par Barthes, Corneille, Barbara, Stromae, Fellini, Ingmar Bergman...) et ceux des personnages qu'elle invente, Juliette et Roméo, dont le récit de la romance scande les chapitres pour incarner la théorie. Essai de linguistique, répertoire culturel amoureux et analyse de nos relations sentimentales, ce livre est un trésor de sens qu'on dévore comme un grand roman d'amour plein d'esprit et d'humour.

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Littérature érotique et sentim

La vie trépidante et rocambolesque de Madison Nichols Tome 2 : Le jour où elle a reçu une lettre terrifiante

Drôle et extravagante, Madison a fait de sa curiosité son métier... quitte à s'attirer des ennuis ! Madison Nichols n'est pas une femme comme les autres : alors qu'elle menait une vie bien rangée, elle a tout plaqué pour devenir détective privée et enchaîne depuis les enquêtes. Ces derniers temps, pourtant, son téléphone ne sonne plus et les clients se font rares. Lorsqu'elle aperçoit sa voisine enterrer quelque chose dans ses gardénias, elle saute donc sur l'occasion pour reprendre du service.
Résultat des courses : une lettre énigmatique cachée dans un coffre et adressée à son pseudonyme : Sarah Connor. Ce qui devait être une enquête de routine ne tarde alors pas à prendre plus d'ampleur. Car qui que soit l'inconnu qui se cache derrière cette lettre, une chose est sûre : Madison est sa cible... Découvrez la suite des aventures de Madison Nichols, une héroïne haute en couleur et délicieusement excentrique.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "J'ai passé un super moment de lecture et je l'ai dévoré en quelques heures". - Just the way you read "J'ai beaucoup ri, des références de films cultes m'ont fait sourire, une intrigue qui tient la route, bref, vous l'aurez compris, j'ai passé un agréable moment en compagnie de cette héroïne farfelue ! " - carol_in_besac sur Babelio "Ce roman est un générateur de bonnes émotions.
Il divertit autant qu'il fait du bien à ses lecteurs. " - AlexandraLFC sur Babelio "Une histoire complètement déjantée ! " - Addy84 sur Babelio "Un livre original à découvrir de toute urgence ! " - BeautifulSwan sur Booknode A PROPOS DE L'AUTEURE Dévoreuse de films et de séries télévisées, Angela Villa est bien trop timide pour se lancer dans une carrière d'actrice. Qu'à cela ne tienne ! Elle choisit l'écriture pour incarner autant de rôles qu'elle veut et s'évader du quotidien ! Femme (très) active le jour, elle revêt sa cape d'écrivain la nuit pour vous faire rire, rêver et voyager.
Avec un premier roman fantastique publié aux Editions du Menhir, elle continue sur sa lancée en remportant le premier prix du concours des Editions Feel So Good grâce à sa saga, La vie trépidante et rocambolesque de Madison Nichols.

12/2020

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Littérature française

No présent

No présent s'ouvre sur une gueule de bois. Nous sommes en 1990, le narrateur vient d'obtenir son bac et régurgite les années 80, marquées par Margaret Thatcher et Action directe, la dictature de la Bourse et l'élection de François Mitterrand, alors que les médias commencent à résonner du fracas de la guerre économique. Lui revient aussi en flash-back son enfance dans une HLM de Vaulx-en-Velin, avec une mère soixante-huitarde qui reçoit à la maison amants et militants, exige de ses enfants qu'ils justifient idéologiquement chacun de leurs choix, et leur dit regretter de ne pas s'être fait avorter, ignorant que le monde allait tourner si mal.Dès lors, que faire de son existence dans ce contexte de violence et d'héritage brouillé ? Devenir « esclave dans le tertiaire », choisir le terrorisme ou renoncer à tout statut social et sauter dans le vide ?Avec d'autres enfants déboussolés de la classe moyenne décidés à « ne pas entrer dans le rang », le narrateur crée un collectif, Tabula rasa, au coeur du quartier de la Croix-Rousse de Lyon, et squatte un atelier dans lequel chacun s'invente un monde sans entrave ni responsabilité, censé être dédié à la création. Mais le projet artistique se transforme en une vaste fumerie de joints que Lionel Tran met en scène avec une lucidité glaçante. C'est une galerie de portraits impressionnante de réalisme que dresse l'auteur, n'épargnant aucun des travers, aucune des névroses dont souffre chacun des protagonistes. L'écriture, nerveuse, habitée, percutante est de celle qui laisse des traces et des images indélébiles, et recrée sous les yeux sidérés du lecteur la noyade d'une génération qui n'a pas même conscience de la force tragique et comique qu'elle dégage.Dans cet environnement nihiliste, le narrateur s'oblige à écrire quotidiennement, tente de raconter l'irracontable, approche la folie, avant de prendre conscience, in extremis, que l'absolu qu'il cherchait n'existe pas. Pour s'extraire de cet engrenage destructeur, il témoigne, invente une langue de l'urgence et de la survie aux accents post-punk et nous tend le miroir inquiétant d'un monde qui dévore ses enfants.

09/2012

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Littérature étrangère

Treize

"La disparition soudaine, complète, totale, de tout son propre poids, accompagnée et même immédiatement suivie, c'est logique, de la conscience aiguë d'avoir perdu ledit poids de manière si subite. S'éloigner rapidement, de plus en plus rapidement, d'un très bref instant de suspension. Mais nous n'avons pas le temps de spéculer sur cela : d'innombrables souvenirs occupent tout notre être. Ils ne se succèdent ni en ordre chronologique ni par ordre d'importance, ils viennent à notre rencontre depuis toutes les directions, en vrac, eux aussi à une vitesse croissante, épisodes significatifs, futiles, très futiles et très significatifs ; femmes, hommes, enfants, animaux, plantes, fleurs, parfums, autres odeurs, saveurs, une vue d'arbres, l'image d'une vipère qui dévore un crapaud, notre père qui rit, notre mère qui rit, pleure, rit de nouveau puis pleure de nouveau ; les yeux d'un homme que nous avons haï et le pourquoi de cette haine ; les mains d'une femme : la droite qui saisit les doigts de la gauche et les courbe vers le haut, regarde comme j'arrive à les courber, fait sa voix, les femmes arrivent toujours à courber leurs doigts d'une façon incroyable, songeons-nous, ce que nous n'avons jamais su et ne saurons jamais faire, nous, car il n'est plus rien que nous saurons faire : nous nous hâtons de quitter tout et tous, toutes les choses et tous les gens ; tout ce qui n'est pas à nous est déjà derrière nous. Tout est suspendu. Nous tombons. Précisément aujourd'hui, précisément maintenant et par surprise. Et, de fait, nous n'avons pas peur : nous sommes surpris. Nous pensions être prêts et nous avons été pris au dépourvu. Nous étions distraits. Nous devions vivre. Jamais été prêts, songeons-nous en tombant, mais jamais eu ni argent ni peur non plus. Et tandis que la simplicité de notre vie, que nous croyions si compliquée, n'en finit pas de nous surprendre, voici que tout notre poids nous est rendu". Treize rassemble pour la première fois toutes les nouvelles de Vitaliano Trevisan. Réunies, elles forment un ouvrage singulier, d'une puissance littéraire exceptionnelle, signé par un des auteurs italiens les plus importants aujourd'hui.

04/2013

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Littérature française

Je suis capable de tout

Le roman s'ouvre sur le premier chapitre d'un manuel de Développement Personnel, Mental coaching (ma méthode mes succès), où Paul Béranger entremêle théories du mieux-être, exercices à réaliser soi-même et péripéties qui ont conduit cet athlète olympique à devenir le plus célèbre consultant en remise en forme psychique du monde. C'est dans ce best-seller que Julie est plongée, tout en prenant le soleil sur une plage naturiste de l'île du Levant. Fraîchement divorcée, la plantureuse quadra espère trouver dans ce traité d'initiation au bonheur de quoi reprendre sa vie en main. A mesure que Julie répète les mantras tautologiques du livre-miracle, elle en oublie la présence de sa fille unique, Necko. L'adolescente au physique plutôt ingrat semble elle aussi en pleine lecture. Elle dévore le premier volume de Bad Lovers Hackers, un manga yaoi (réservé aux filles) aux allures de romance entre jeunes héros du même sexe (masculin). Captivée par ces amours androgynes, elle entame le deuxième puis le troisième album. La deuxième partie du roman va permettre à ces deux personnages féminins de confronter leur bulle de lecture à l'immédiate réalité. Pour Julie, c'est à travers la rencontre enchanteresse avec un certain Giacomo. Mais l'érotisation de leur escapade prendra bientôt un tour inquiétant... Restée seule sur la plage, Necko a fini le quatrième tome. Approchée par une bande de jeunes Marseillais en quête d'aventure, elle outrepasse sa timidité naturelle pour entamer avec eux une partie de beach volley. Profitant de ce moment de liberté sans surveillance maternelle, Necko apprend l'art du flirt distancié à ses nouveaux amis, avant de les soumettre tour à tour au bon plaisir de ses baisers... A travers ces deux lectrices en métamorphose estivale, Frédéric Ciriez ausculte le trouble fantasmatique d'un bovarysme très contemporain. Illusion à l'eau de rose qui voudrait que pour accéder à la réalisation de ses désirs, il y ait besoin d'une méthode. Mettant en abîme les codes du Développement Personnel et du roman sentimental, l'auteur en préserve la légèreté, tout en déconstruisant, pour notre plus grand plaisir, les leurres de ces injonctions au bonheur et à la performance.

03/2016

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Biographies

Lumière

Valérie Faidherbe est médecin. Dans son ouvrage « Lumière »,  elle témoigne de rencontres  qui l’ont profondément touchée  avec certains de ses patients, avec ceux dont on ne parle pas à la télévision ni dans les journaux, mais qui sont là tout autour de nous, dont nous faisons partie. Avec les vrais gens.

  L’auteur évoque aussi son cheminement personnel et professionnel, dans une société qu’elle a vu évoluer, et dont l’apparente rationalisation masque une déshumanisation toujours plus aveugle et implacable.

Face à ce constat, face aux difficultés de vivre et à la montée de la souffrance, ce livre est un message d’espoir, un plaidoyer pour l’humain, un cri pour tous ceux qui désespèrent. Pour une place, une dignité données à tous. Pour que chacun de nous ose son chemin propre, ose  aller vers la lumière. 

Ce livre allume la lumière sur des rencontres authentiques, sur le monde d’aujourd’hui : il propose d’aller, malgré la tentation de la noirceur, vers la lumière de l’espoir et de notre humanité.

 


 

«  Une radiographie, une chronique de notre époque » 

«  Téléchargé et lu d’une traite ! Inspirant et lumineux »

«  Ce livre est une petite merveille ! Je l’ai téléchargé sur kindle, lu une partie de la nuit, et je vais l’offrir ici et là autour de moi tant il est ressourçant ! »

«  Ce livre est plein de lumière ! Merci ! »

«  J’ai pleuré, j’ai ri, j’ai vécu ces écrits. J’aime ce discours à deux voix, ces deux parcours qui n’en font qu’un, cette découverte d’ « une »  poussée par la découverte du multiple. J’aime ces temps de poésie, ces petits intermèdes qui permettent de souffler, de rythmer calmement. Que c’est beau !»

« Poussé par les mots enchanteurs de mon épouse, j’ai commencé à le lire, moi aussi….Je n’ai pas pu arrêter ! Même déçu qu’il ait une fin ! Ces textes sont évocateurs, pleins de sens, vivants »

« La narration du cheminement parallèle est parfaitement amenée, et donne un relief à l’histoire racontée. Livre dévoré ce dimanche, plein de sensibilité et d’humour, très attachant. C’est très beau »

12/2022

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12 ans et +

Shades of magic Tome 2 : Shades of shadows

Kell est le dernier des magiciens de sang, des sorciers capables de voyager d'un monde à l'autre. Des mondes, il y en a quatre, dont Londres est, à chaque fois, le coeur et l'âme. Le nôtre est gris, sans magie d'aucune sorte. Celui de Kell, rouge – on y respire le merveilleux à chaque bouffée d'air. Le troisième est blanc : là, les sortilèges se font si rares qu'on s'y tranche la gorge pour une simple incantation. Le dernier est noir, noir comme la mort qui l'a envahi quand la magie a dévoré tout ce qui s'y trouvait, obligeant les trois autres à couper tout lien avec lui. Quatre mois ont passé depuis que la pierre noire est tombée entre les mains de Kell, depuis que le corps de Holland a été envoyé dans le Londres noir en compagnie du talisman maléfique. Lilah est partie. Sans mot dire, au bout de trois jours d'épreuves inimaginables, elle a laissé là Kell, sur un quai du Londres rouge, pour partir explorer le monde. Inquiet, le jeune homme affronte des nuits sans repos : assailli de rêves menaçants, il ne se réveille que pour penser à elle. La capitale bouillonne de fièvre car dans quelques jours commencent les Jeux des éléments, une compétition qui réunit les meilleurs magiciens de trois royaumes voisins, souvent en guerre par le passé. En prévision de l'événement, un navire à la réputation légendaire se rapproche de la cité, ramenant de vieux amis à terre... Mais pendant ce temps, un autre Londres se réveille et revient petit à petit à la vie. Or rien ne doit venir bouleverser l'équilibre de la magie : pour qu'une ville prospère, une autre doit décliner... Un autre monde vous attend, là, de l'autre côté du mur ! Découvrez Shades of Magic, trilogie unanimement saluée par la critique, signée d'une jeune auteure prodige, V. E. Schwab. Elle y tisse un univers magique d'une grande originalité qu'elle peuple de personnages inoubliables, insolents de panache, pour le plus grand délice de ses nombreux fans.

02/2018

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Géopolitique

Histoires diplomatiques. Leçons d'hier pour le monde d'aujourd'hui

Depuis 1945, les Européens de l'ouest sont sortis de l'Histoire grâce aux Etats-Unis, mais doivent aujourd'hui se réhabituer à vivre une tragédie et non un drame bourgeois. Le ''moment occidental'' arrive à son terme, et l'on voit apparaître un monde de grandes puissances qui ont à définir un équilibre similaire à celui que connaissait l'Europe jusqu'en 1914. Or, les Etats appelés à coexister aujourd'hui n'ont ni langage ni tradition ni vision du monde en commun... Tout est donc à réinventer. Gérard Araud propose ici de nourrir le réarmement intellectuel de l'opinion publique française à partir d'exemples tirés de son histoire pour mettre en lumière toute la gamme des obstacles inhérents aux relations internationales. Il nous livre un véritable manuel de diplomatie avec à chaque fois, un rappel historique des faits, mais aussi l'explication des choix diplomatiques et leurs conséquences. Ce livre, audacieux dans sa forme, dresse des parallèles entre histoire et actualité : La guerre de succession d'Espagne et le conflit israélo-palestinien lui permettent d'interroger la meilleure manière de terminer une guerre. La paix d'Amiens de 1803 et le Brexit illustrent l'art de conclure des traités. Le Congrès de Vienne éclaire la distinction entre politique étrangère et diplomatie. La dépêche d'Ems de 1870 interroge la pression des opinions publiques indignées à l'heure des réseaux sociaux. L'Entente cordiale évoque l'idée d'équilibre des puissances incarnée aujourd'hui par les Etats-Unis. La Première Guerre mondiale montre comment les alliances comme l'OTAN peuvent dévier de leurs causes initiales. Le Traité de Versailles permet de comprendre que la " question allemande " est aussi une " question française " . Le désastre de mai 1940 se pose comme matrice de la relation de la France aux Etats-Unis. L'expédition de Suez de 1956, leçon sur la militarisation d'une politique étrangère, informe l'engagement de la France au Mali. Enfin, le refus français l'invasion de l'Irak en 2003 démontre que la stature d'un pays ne se résume pas à son PIB ou sa force de frappe. Cet essai brillant, manifeste du réalisme en politique étrangère, se dévore comme un livre d'histoire.

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Littérature française

Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués. Roman noir

Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués. Où l'on retrouve Victor B., le photographe de presse qui aime tant les chats, héros nonchalant des romans noirs de Jean-François Vilar. Victor rentre à Paris, après trois années de captivité à l'étranger. Nous sommes en novembre 1989 et le mur de Berlin commence à s'écrouler. Son compagnon de détention, Alex Katz, est tué quelques jours plus tard sous les yeux de Victor qui ne croit pas une seconde à la thèse de l'accident. L'affaire se noue au fur et à mesure de l'entrée en scène de divers personnages, certains séduisants, d'autres moins. D'abord Solveig, la journaliste d'origine tchèque; ensuite Abigail Stem, qui était la maîtresse de Katz et qui confie à Victor un journal intime écrit par Alfred Katz, le père d'Alex, pendant l'année 1938. Et puis, il y a le flic, Laurent, étrange et insistant, et un réalisateur de télévision un peu hors de course. Le Temps, comme l'Histoire, peut se faire plus ou moins transparent. On suivra, d'une même lecture, le drame présent et l'amour de Solveig et de Victor, tandis que celui-ci, chaque soir, dévore le journal d'Alfred Katz, nous faisant ainsi revivre son histoire d'amour avec la jolie Mila, prostituée à ses heures et modèle nu favori de Man Ray. Les surréalistes sont là, et les trotskystes : ce sont eux, bien sûr, les " fantômes aux fronts troués " qui seront assassinés les uns après les autres par la police de Staline. Les deux récits, celui de 1938 et celui de 1989, vont peu à peu se rapprocher, jusqu'à se fondre littéralement en une magnifique scène d'amour et de déambulation dans le square de la tour Saint-Jacques, une nuit où la peur et la beauté auront la même façon de s'exprimer : la chasse, en effet, n'a jamais cessé. Elle aurait même tendance à reprendre. Comment échapper aux flics déguisés, aux femmes qui sont des agents doubles, à l'Histoire qui vous trompe ? Et, surtout, qui était Alfred Katz ?

01/1999

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Penser l'écologie

Greta a ressuscité Einstein. La science entre les mains d'apprentis dictateurs

Voici le deuxième tome de la trilogie des "? Greta ? " de Jean-Paul Oury qui fait suite à Greta a tué Einstein. Dans le premier essai, l'auteur au travers de moult exemples traite de "? la science sacrifiée sur l'autel de l'écologisme ? ". Il montre comment une idéologie a dénigré la science prométhéenne (Voici le deuxième tome de la trilogie des "? Greta ? " de Jean-Paul Oury qui fait suite à Greta a tué Einstein. Dans le premier essai, l'auteur au travers de moult exemples traite de "? la science sacrifiée sur l'autel de l'écologisme ? ". Il montre comment une idéologie a dénigré la science prométhéenne (OGM, Nucléaire, Antennes relais/5G, Glyphosate...), pour imposer des pseudosolutions labellisées "? made in nature ? " (Bio, Energies renouvelables, véhicule électrique, homéopathie...) et qui sont en fait le cheval de Troie de la décroissance. Mais si la science et le progrès technologique ont été décrédibilisés à tort, il faut bien reconnaître que, récemment, le mot "? science ? " n'a jamais été autant entendu dans la bouche des politiques qui l'utilisent désormais à toutes les sauces. Ainsi, Greta qui s'était fait connaître en appelant à la grève des cours (une attaque contre la transmission du savoir) dans un revirement inattendu, s'est mise tout d'un coup à commander aux politiques "? d'écouter la science ? ". Filant la métaphore, Oury s'interroge donc : pourquoi après avoir tué Einstein, Greta a-t-elle décidé de le ressusciter. Dit autrement : S'ils ne veulent plus entendre parler de la science pour "? transformer le monde ? ", pourquoi certains politiques de gauche et de droite (et pas seulement des idéologues verts) s'appuient-ils désormais sur elle pour gouverner ?? Voici la question à laquelle entreprend de répondre cet ouvrage au travers de cinq études de cas. La science n'est plus ce qu'elle était et l'usage que veut en faire la société semble tout différent. Comment les politiques entendent établir de nouvelles lois - parfois discrétionnaires - en utilisant ce que dit la science sur la catastrophe climatique, l'épidémie de Covid, la 6e extinction, la finitude du monde ou encore l'épidémie de malbouffe... Au travers de chacun de ces thèmes, l'auteur montre comment les décideurs s'appuient cyniquement sur une vision dévoyée de la science qu'ils instrumentalisent pour établir de nouvelles lois et restreindre nos libertés. Il met au jour comment la science des ingénieurs se retrouve aux prises avec la science des législateurs... un débat qui oppose désormais deux visions antithétiques de la société et qu'il résume dans une opposition politique entre Grétatistes - les partisans de la décroissance - et Pinkeristes - les partisans d'un progrès mesuré. Opposition qui soulève une ultime question : où doit s'arrêter la science des ingénieurs et commencer celle des législateurs... Une énigme qui restera en suspens dans l'attente d'un troisième ouvrage qui viendra clore la trilogie... .), pour imposer des pseudosolutions labellisées "? made in nature ? " (Bio, Energies renouvelables, véhicule électrique, homéopathie...) et qui sont en fait le cheval de Troie de la décroissance. Mais si la science et le progrès technologique ont été décrédibilisés à tort, il faut bien reconnaître que, récemment, le mot "? science ? " n'a jamais été autant entendu dans la bouche des politiques qui l'utilisent désormais à toutes les sauces. Ainsi, Greta qui s'était fait connaître en appelant à la grève des cours (une attaque contre la transmission du savoir) dans un revirement inattendu, s'est mise tout d'un coup à commander aux politiques "? d'écouter la science ? ". Filant la métaphore, Oury s'interroge donc : pourquoi après avoir tué Einstein, Greta a-t-elle décidé de le ressusciter. Dit autrement : S'ils ne veulent plus entendre parler de la science pour "? transformer le monde ? ", pourquoi certains politiques de gauche et de droite (et pas seulement des idéologues verts) s'appuient-ils désormais sur elle pour gouverner ?? Voici la question à laquelle entreprend de répondre cet ouvrage au travers de cinq études de cas. La science n'est plus ce qu'elle était et l'usage que veut en faire la société semble tout différent. Comment les politiques entendent établir de nouvelles lois - parfois discrétionnaires - en utilisant ce que dit la science sur la catastrophe climatique, l'épidémie de Covid, la 6e extinction, la finitude du monde ou encore l'épidémie de malbouffe... Au travers de chacun de ces thèmes, l'auteur montre comment les décideurs s'appuient cyniquement sur une vision dévoyée de la science qu'ils instrumentalisent pour établir de nouvelles lois et restreindre nos libertés. Il met au jour comment la science des ingénieurs se retrouve aux prises avec la science des législateurs... un débat qui oppose désormais deux visions antithétiques de la société et qu'il résume dans une opposition politique entre Grétatistes - les partisans de la décroissance - et Pinkeristes - les partisans d'un progrès mesuré. Opposition qui soulève une ultime question : où doit s'arrêter la science des ingénieurs et commencer celle des législateurs... Une énigme qui restera en suspens dans l'attente d'un troisième ouvrage qui viendra clore la trilogie.

10/2022

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Histoire de France

UNE SINGULIERE FAMILLE. Jacques Necker, Suzanne Necker et Germaine de Staël

" Tous trois à genoux, en constante adoration les uns des autres. " Ainsi Napoléon Ier a-t-il décrit Jacques et Suzanne Necker et leur fille Germaine, les yeux évidemment fixés sur cette insupportable Madame de Staël qu'il poursuivit de sa haine. Celle-ci a revendiqué hautement cette " adoration familiale " : " Je laisserai donc dire à qui se plaira dans cette observation bien gaie à côté de la mort que nous sommes une famille qui nous louons les uns les autres. Oui, nous nous sommes aimés, nous avons eu besoin de le dire, et, dédaignant de jamais repousser les attaques de nos ennemis, de faire usage de notre talent contre eux, nous leur- avons opposé un ferme sentiment d'élévation et de fierté. " " Singulière famille que la nôtre ", assurait de soit côté Jacques Necker, et sa fille ajoutait : " Singulière peut-être, mais qu'il lui soit permis de rester telle ; la foule ne se presse pas dans la voie qu'elle a choisie. " C'est cette fière famille que ce livre évoque. Jacques Necker, trois fois ministre de Louis XVI - et deux fois congédié - idolâtré par les Français en Juillet 1789 parce qu'il leur semblait le symbole de la liberté, est entré dans l'histoire, exalté par les uns, vilipendé par les autres. Sa femme Suzanne, qui tint avant la Révolution un salon très influent et fonda l'hôpital qui porte toujours son nom, fut une épouse dévouée corps et âme à l'homme qu'elle adorait, et la mère trop rigide d'une fille trop douée. Quant à Germaine, elle a conquis la gloire par son œuvre littéraire, par ses amours, par son courage, par cet exaltation du cœur et de l'esprit dont elle demeure un extraordinaire exemple. Tous trois, ils ont vécu la plume à la main. Tous trois ont eu le culte de la vertu, même s'ils ne l'ont pas toujours vue de la même façon. Tous trois ont aimé Dieu, l'amour, l'amitié, la liberté - qui ne devait, pour eux, jamais se séparer de la modération - et encore la mélancolie et le désespoir et aussi toutes les images de la mort. Tous trois se prêtèrent mutuellement du génie. Tous trois, ils ont rêvé d'incarner la noblesse de l'âme et la grandeur de l'esprit.

04/1999

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Critique littéraire

Donnez-nous des maîtres qui célèbrent l'Ici-Bas. Lettre à Emilie Verhaeren Suivies de la Lettre d'un jeune travailleur

Lorsque Rilke rencontre Verhaeren en 1905 dans l'appartement du poète belge à Saint-Cloud, Rilke, à presque trente ans, est encore le secrétaire de Rodin. Verhaeren, à cinquante ans, est déjà au faîte de son ouvre et jouit d'un immense prestige dans l'Europe entière. Avant même qu'ils ne se soient parlé, Rilke se sent " de bonnes affinités silencieuses " avec Verhaeren. Les années ne feront que renforcer ce premier sentiment. À Stefan Zweig, qui écrit sur le poète belge, Rilke déclare en 1907 : " On n'exagère jamais lorsque, pour parler de Verhaeren, on reporte tel quel sur son œuvre tout l'amour qu'on éprouve pour son être. " Verhaeren meurt accidentellement le 27 novembre 1916 à la gare de Rouen : " La mort effroyable de Verhaeren, écrit Rilke, ma touché au plus profond de moi-même, comme une privation intime, c'était l ami qui avait et me communiquait la plus grande force. " Car si Verhaeren, par sa nature, arrive à forcer la porte de l'univers, Rilke doit attendre patiemment, douloureusement, qu'elle s'ouvre à lui. En janvier 1919, Rilke découvre un recueil posthume de Verhaeren, Les Flammes hautes. Tout à coup le passé ne semble plus mort, un message se transmet de poète à poète, la communion reprend : " La vie [... ] à présent veut continuer ; ma passion est de louer, entre toutes les voix qui se sont élevées alors et méritent toujours de vivre, la voix puissante et véridique du grand ami. " De la voix du poète revenue en février 1922 pour lui faire écrire dans un même " ouragan " la fin des Élégies et les Sonnets, il tire un texte étonnant, rédigé entre la Dixième et la nouvelle Cinquième élégies : la Lettre du jeune travailleur. Cette lettre est adressée à un poète, " Monsieur V. ", initiale derrière laquelle se devine sans peine la référence à Verhaeren. Dans un mouvement de colère, le jeune ouvrier lui confie son profond malaise à l'égard d'une compréhension dévoyée du christianisme et lui rapporte cette prière d'un ami très proche : " Donnez-nous des maîtres qui célèbrent 17ci-Bas. " Désormais libéré des contraintes qui l'étouffaient et parvenu à son tour à la pleine possession de son art, Rilke conclut la lettre à Verhaeren par ce suprême éloge : " Vous êtes, vous, un de ces maîtres. "

09/2006

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Littérature érotique et sentim

L'emprise du boss Tome 1 : Derrière le masque

Jules Becker est une jeune femme âgée de 25 ans. Elle aime son travail, son copain et sa tortue Madeleine. Tout semble lui réussir. Jusqu'à ce que son copain, Jordan, la largue dans l'ascenseur de la maison d'édition où ils travaillent. Rapidement, elle suscite l'attention du Big Boss Émilien Weits ce qui ne semble pas plaire à son ex. Ce dernier se met à la menacer, à la prendre en vidéo à son insu... Les choses prennent alors un nouveau sens. Décidée à lui faire regretter ses actes, elle va se laisser ouvertement entraîner par son patron. Peu importe les risques, la vengeance est trop excitante. Mais tout ne se passera pas comme prévu... EXTRAITLes deux sursautent en entendant Monsieur Weits leur parler. Margot, belle brune aux yeux vairons de vingt-sept ans, observe l'homme qui se trouve à mes côtés. Elle mord sa lèvre inférieure, avant de lui sourire grandiosement. - Oh merde je heu..., bafouille Jordan, stupidement. Mais Jules est aussi en retard ! Monsieur Weits lâche un rire franc. Ses épaules se haussent et il reprend un air sérieux. - Madame Becker était en ma compagnie. De toute façon, je n'ai pas à justifier le retard de Madame. Vous êtes en faute, pas elle. Ne retournez pas les choses pour vous sauver, Monsieur. Maintenant, retournez à votre place et tâchez de ne plus inviter votre amie ici à nouveau. Son ton est froid, condescendant. Si j'étais à la place de Jordan, je serais partie en courant me réfugier dans un trou de souris. Émilien Weits me fait un signe de le suivre. Nous dépassons les deux individus et entrons dans la maison d'édition. Sans un seul mot, nous gagnons les ascenseurs. À mon étage, je le remercie à nouveau avant de m'enfuir assez vite. Il va me prendre pour une cruche, mais peu importe. Je ne me sentais pas à l'aise. - Bonne après-midi, Madame Becker, me dit-il.À PROPOS DE L'AUTEURNée à Montpellier, Laurie commence à écrire sa première histoire en 2008. Avril Morgan abandonne rapidement avant de se lancer dans la lecture, piquant un livre à sa mère. C'est là que tout commence. Sa passion pour la lecture la fait dévorer des livres en moins de deux jours, jusqu'à ce qu'elle recommence l'écriture.

11/2019

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Histoire internationale

La dernière révolution de Mao. Histoire de la Révolution culturelle 1966-1976

On ne saurait comprendre la volonté aujourd'hui de la Chine communiste de devenir une superpuissance capitaliste sans en remonter à la source, traumatique : la Révolution culturelle. Lancée en 1966 par Mao Zedong, cette « guerre civile générale » visait à défaire « les éléments de la bourgeoisie infiltrés dans le Parti. le gouvernement, l'armée et la culture ». Ceux-ci auraient travaillé à renverser la dictature du prolétariat, à l'instar de Khrouchtchev en URSS et de sa révision du stalinisme. Mao incite à la rébellion tout particulièrement les lycéens, transformés en Gardes rouges. Elevée dans la violence répétée des campagnes de « luttes de classe », délivrée des freins familiaux et institutionnels, livrée à elle-même (« plus vous tuez de gens, plus vous êtes révolutionnaire »), la jeunesse instaure une première terreur contre des responsables de l'Etat et du Parti de 1966 à 1968. Mais en juillet 1968, Mao décide froidement de briser les activités révolutionnaires de la Garde rouge et d'endiguer l'effondrement de l'économie; il ordonne à l'armée de procéder au démantèlement expéditif des organisations, il contraint près de douze millions de jeunes à renoncer aux études pour travailler aux champs ou dans les usines. Le retour sanglant à l'ordre bureaucratique fit davantage de morts et de blessés que les agissements des Gardes rouges déchaînés en 1966-1967 ou les combats armés entre les « organisations de masse » rivales en 1967-1968. Il fut conduit par l'armée d'abord, puis par les nouvelles structures politiques qui remirent au pas les militaires grâce à la liquidation du maréchal Lin Biao en septembre 1971, quelques mois seulement après qu'il eut été proclamé le successeur de Mao. Cent millions de personnes ont été affectées par la Révolution culturelle, incluant les survivants estropiés à vie comme les familles dont l'existence a été simplement perturbée par les événements; le nombre de victimes directes, tuées, suicidées, voire dévorées puisque les cas de cannibalisme furent nombreux, serait d'un million. La dernière révolution lancée par Mao, afin de transformer les êtres, fut l'ultime tentative, par le refus de singer les étrangers (Occidentaux, puis Soviétiques), de perpétuer dans la modernité occidentale une essence proprement chinoise, rêvée depuis un siècle par les élites. La Révolution culturelle fut le baroud d'honneur du conservatisme chinois.

09/2009

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Troisième République

Cinq années de ma vie, 1894-1899. L'autobiographie de l'accusé de l'Affaire Dreyfus

Je suis né à Mulhouse, en Alsace, le 9 octobre 1859. Mon enfance s'écoula doucement sous l'influence bienfaisante de ma mère et de mes soeurs, d'un père profondément dévoué à ses enfants, sous la touchante protection de frères plus âgés. Ma première impression triste, dont le souvenir douloureux ne s'est jamais effacé de ma mémoire, a été la guerre de 1870. La paix conclue, mon père opta pour la nationalité française ; nous dûmes quitter l'Alsace. Je me rendis à Paris pour poursuivre mes études. Je fus reçu en 1878 à l'Ecole Polytechnique, d'où je sortis en 1880 pour entrer comme sous-lieutenant élève d'artillerie à l'Ecole d'application de Fontainebleau. Le 1er octobre 1882 j'étais nommé lieutenant au 31e régiment d'artillerie en garnison au Mans. A la fin de l'année 1883, j'étais classé aux batteries à cheval de la 1re division de cavalerie indépendante à Paris. Le 12 septembre 1889, je fus nommé capitaine au 21e régiment d'artillerie, détaché comme adjoint à l'Ecole centrale de pyrotechnie militaire à Bourges. Dans le courant de l'hiver, je me fiançai à Mlle Lucie Hadamard, qui est devenue ma compagne dévouée et héroïque. Durant mes fiançailles, je préparai mes examens à l'Ecole supérieure de guerre où je fus reçu le 20 avril 1890 ; le lendemain 21 avril, je me mariai. Je sortis de l'Ecole supérieure de guerre en 1892 avec la mention très bien et le brevet d'état-major. Mon numéro de classement à la sortie de l'Ecole de guerre me valut d'être appelé comme stagiaire à l'état-major de l'armée. J'y entrai le 1er janvier 1893. La carrière m'était ouverte brillante et facile ; l'avenir se montrait sous de beaux auspices. Après les journées de travail, je trouvais le repos et le charme de la vie familiale. Curieux de toutes les manifestations de l'esprit humain, je me complaisais aux longues lectures durant les chères soirées passées auprès de ma femme. Nous étions parfaitement heureux, un premier enfant égayait notre intérieur ; je n'avais pas de soucis matériels, la même affection profonde m'unissait aux membres de ma famille et de la famille de ma femme. Tout dans la vie semblait me sourire...

04/2021