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Histoire internationale

La résistance palestinienne : des armes à la non-violence. Edition revue et augmentée

Dans sa lutte désormais centenaire, le peuple palestinien, colonisé par Le mouvement sioniste, a traversé plusieurs périodes correspondant à des contextes géopolitiques très différents : l'empire ottoman, le mandat britannique, la création de l'Etat d'Israël, l'expulsion de la majorité de sa population — La Nakba —, Le développement du mouvement nationaliste arabe et la constitution d'Etats arabes indépendants. Ces bouleversements ont failli faire disparaître la Palestine comme sujet politique autonome sur la scène internationale. Confronté à un ennemi puissant soutenu par les principales puissances impériales du XXe siècle (Grande-Bretagne, Etats-Unis), mais aussi stimulé par le mouvement mondial d'émancipation des peuples colonisés, le mouvement national palestinien a cru un moment nécessaire et possible d'obtenir la libération par une lutte armée de longue durée soutenue en particulier par le monde arabe. Il a perdu ce pari aux prix d'énormes destructions humaines et matérielles. Une volonté intacte de résistance l'a amené à tirer les leçons de ses échecs politiques et militaires et à s'engager dans une résistance populaire non-violente qui a fait l'admiration des peuples du monde dominé et ouvert la voie au "Printemps arabe". Prenant essentiellement la voie douloureuse et patiente d'une désobéissance civile de masse que désormais prône Marwan Barghouti, le Mandela palestinien toujours emprisonné, cette résistance devrait permettre au peuple palestinien d'espérer être libéré de L'occupation militaire israélienne condamnée par la quasi totalité de la communauté internationale.

03/2019

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Géopolitique

Alternatives Sud Volume 31-2024/1 : BRICS+ : une alternative pour le Sud global ? Points de vue du Sud

Coalition hétérogène de puissances émergentes, les Brics+ s'affirment sur la scène mondiale, bousculent les équilibres géopolitiques et mettent en question les hiérarchies du système postcolonial dominé par l'Occident. Œuvrant à la construction d'un monde multipolaire, plus en phase avec leur poids économique et démographique, ils cristallisent les aspirations du "Sud global" à s'affranchir d'un ordre international injuste, incapable de répondre à ses besoins de développement et aux grands défis de l'humanité. La montée en puissance des Brics+ est-elle pour autant synonyme d'alternative anti-impérialiste, voire anticapitaliste, pour ces majorités marginalisées, comme d'aucuns s'en félicitent ?? Préfigure-t-elle l'émergence de relations plus équilibrées et de nouvelles formes de solidarité entre pays en développement ? Ou traduit-elle d'abord la volonté de ses membres de rebattre les cartes en leur faveur, sans changer fondamentalement les règles du jeu ? En dépit de leur rhétorique progressiste, ne tendent-ils pas à reproduire, dans leur sphère d'influence respective, les logiques de domination et d'exploitation qui caractérisent les rapports Nord-Sud, sur fond de rivalités interimpérialistes ? Au-delà d'une idéalisation ou d'une diabolisation a priori, des voix s'élèvent pour pointer ces contradictions, ces limites et ces risques. Si elles saluent l'avènement d'un monde moins asymétrique et plus inclusif, elles n'en dénoncent pas moins les pratiques prédatrices et antidémocratiques de ces forces montantes.

03/2024

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Economie (essai)

Chine / Etats-Unis, le capitalisme contre la mondialisation

Tensions géopolitiques, guerre commerciale, Nouvelles Routes de la soie, course à l'armement dans l'Indopacifique, bataille des semi conducteurs... La montée en puissance de la Chine inquiète, et sa rivalité avec les Etats-Unis atteint un point de bascule qui bouleverse les équilibres mondiaux. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi ? Si le constat est clair, l'analyse fait cruellement défaut. Tels des somnambules, nous avançons sans vraiment comprendre la déstabilisation du monde qui se joue pourtant sous nos yeux. Dans cette tempête, il est nécessaire de retrouver une boussole. Par l'analyse économico-politique, ce livre élucide les ressorts profonds et les enjeux existentiels de l'affrontement entre les deux superpuissances : c'est le capitalisme lui-même qui mine la mondialisation et entraîne la fragmentation actuelle. En devenant capitaliste, la Chine s'est vue contrainte de défier ce qui a permis son essor, à savoir une mondialisation pensée, organisée, contrôlée par et pour les Etats-Unis. Cette contradiction l'a amenée à tailler des croupières aux multinationales américaines via une réorganisation sino-centrée du marché mondial, en créant de nouvelles infrastructures technologiques, monétaires et physiques qui court-circuitent la supervision américaine. Cette démarche place Pékin sur les rails d'une confrontation directe avec les Etats-Unis qui va redessiner notre monde. Ce livre, grâce aux clés de compréhension inédites qu'il propose, nous aide à en prendre toute la mesure.

04/2024

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Climatologie

Climat : 20 questions pour comprendre et agir

Cet ouvrage audacieux et stimulant aborde l'épineuse question du changement climatique. Loin des discours démoralisants ou caricaturaux, l'auteur apporte des réponses factuelles à un large éventail de questions soulevées par l'évolution actuelle et attendue de notre climat. Quels sont les mécanismes en oeuvre ? Quelles sont les certitudes et les zones de doute ? Pourquoi la théorie de la décroissance suscite-t-elle un tel engouement en France ? Quelles sont les principales alternatives ? Comment initier une transformation de nos modèles de production, au bon rythme, à la bonne échelle et sans déstabiliser les "grands équilibres" ? A quel coût ? Quelles solutions concrètes peut-on et pourra-t-on bientôt déployer pour décarboner les grands secteurs émetteurs : la production d'électricité, l'industrie, le transport, le bâtiment ou encore l'agriculture ? Au total, 20 questions et autant d'amorces de réponse qui devraient bouleverser certaines de vos certitudes et vous extraire des méandres d'un débat souvent flou et polarisé, confisqué par des prises de positions clivantes et pourtant anecdotiques. Dans une approche résolument transverseet nuancée, intégrant des dimensions climatiques, économiques, technologiques, géopolitiques ou sociétales, cet ouvrage vise à éclairer les futurs débats, tout en insufflant un vent d'espoir à une génération parfois déboussolée. Alors soyons optimistes sans être naïfs. Soyons engagés et curieux. Et pour les plus anxieux, souvent parmi les plus jeunes, souvenez-vous de la recommandation de Victor Hugo : "La jeunesse doit toujours contempler le futur avec une espérance sereine".

06/2024

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Sociologie politique

Qui dirigera le monde ? Réflexions sur le nouveau déséquilibre mondial

De la guerre en Ukraine au conflit entre Israël et la Palestine, les événements géopolitiques des dernières années révèlent en creux la faillite de l'ordre mondial tel qu'il avait été édifié depuis 1945, reposant sur des normes internationales garanties par un équilibre entre grandes puissances. Si les Etats-Unis conservent une large hégémonie, ils se trouvent concurrencés par de nouveaux acteurs. La Russie n'est plus un empire, comme ce fut le cas de l'Union soviétique, mais elle veut s'assurer de sa domination sur les territoires voisins. La Chine livre une guerre commerciale à l'Occident, et lui dispute en Afrique l'influence perdue des anciens colonisateurs européens, sans parler de ses revendications à Taïwan et dans la mer de Chine. L'Europe tente de conserver sa place dans ce nouveau monde, mais est traversée de dissensions qui l'empêchent de parler d'une voix claire et de porter des projets à la hauteur de ses ambitions. Dans ce nouvel échiquier mondial instable où les alliances sont changeantes, la Turquie, les pays du Golfe ou le Brésil entendent bien jouer un rôle nouveau. Se demander qui dirigera le monde, c'est se plonger dans la complexité de cette nouvelle donne, très instable, grâce aux contributions des meilleurs spécialistes sur le sujet. C'est aussi, à la veille des élections européennes, s'interroger sur le rôle de la France et de l'Union européenne.

04/2024

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Sports

F4U Corsair. 1940-1964, du prototype au F4U-7

A la fin des années trente, redresser la situation économique constitue le principal souci des Etats-Unis. Malgré les tensions et les désirs de conquête non dissimulés émanant de l'Allemagne, F. D. Roosevelt et son gouvernement refusent de s'engager militairement en Europe. La perspective d'un conflit mondial n'en inquiète pas moins à juste titre les représentants américains, car le réarmement immodéré de l'Allemagne signe une violation du Traité de Versailles. Son désir de neutralité n'empêche pas l'Amérique de rester vigilante ; les militaires, et la Marine en particulier, ont toutes les raisons d'imaginer que l'escalade d'un conflit géopolitique à l'échelle mondiale les amènera inévitablement à se battre dans le Pacifique Considérant que son matériel est performant mais sans doute voué à une obsolescence rapide, la Marine décide de moderniser la flotte de ses avions embarqués et fait donc appel a plusieurs fabricants aéronautiques pour concevoir un nouveau chasseur. A l'époque, le monde de l'aéronautique délaisse le bon vieux moteur radial pour se tourner vers des moteurs en ligne Malgré l'excellence de cette formule, la marine américaine avance des arguments tout aussi valables : "simple", refroidi par air et facile à mettre en oeuvre, le moteur en étoile implique surtout, vu les rudes conditions de vie des avions embarqués, une maintenance moins laborieuse et moins compliquée que les moteurs refroidis par liquide. L'encombrement constituait une autre problématique d'importance. Doté d'un puissant moteur, l'appareil n'en devait pas moins être de dimensions très réduites pour trouver place sur les porte-avions. Un vrai défi pour les constructeurs lancés dans l'aventure. Vought-Sikorsky Aircraf (V.S.A.) finira par remporter ce challenge avec son projet V.166B soumis à la Marine. Le Corsair était né...

09/2019

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Histoire de France

L'émigration des Juifs de Tunisie de 1943 à 1967

En l'espace de vingt ans (fin 1940 - fin 1960), des 105 000 Juifs qui vivaient en Tunisie n'en ont subsisté qu'un peu plus de 10 000. L'assimilation française, l'émergence de l'idéologie sioniste à la fin du XIXe siècle, l'épisode dramatique du débarquement allemand et la blessure laissée par la France de Vichy, la montée des nationalismes dans l'ensemble du monde arabo-musulman, ajoutés au contexte géopolitique de l'époque, ont favorisé l'éveil d'une conscience des droits politiques et humains inaliénables chez la population juive de Tunisie. A la fin de l'occupation allemande (mai 1943), des départs ont eu lieu vers la Palestine ; ils s'intensifient à la veille et au lendemain de la création de l'Etat d'Israël. En 1952, l'amorce de la lutte contre l'occupant français, qui se solde par l'accès à l'autonomie interne en août 1954, fragilise cette minorité, inquiète de ne pouvoir accéder pleinement à la citoyenneté sous la nouvelle administration tunisienne, et incertaine quant à son avenir du point de vue social, économique, politique et institutionnel. Jusqu'à l'achèvement du processus d'indépendance tunisienne, l'émigration des Juifs en France et en Israël s'effectue en corrélation avec les réseaux migratoires nord-africains. Les organisations juives mondiales et les associations communautaires juives tunisiennes sont nombreuses à conjuguer leurs efforts pour assister les candidats au départ. L'intégration des émigrants dans leurs pays d'accueil se fait généralement dans la difficulté et la précarité. En 1967, lors de la guerre des Six jours, les manifestations hostiles aux Juifs portent un coup fatal à une possible cohabitation judéo-musulmane en terre tunisienne.

05/2019

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BD tout public

La Première fleur du pays sans arbre

Travailleur humanitaire en Afghanistan durant deux ans, Julien Lacombe collecte à la façon d'un ethnographe un ensemble de récits de vie, d'histoires et d'impressions sur ce pays déchiré. De ces matériaux qu'il partage avec la dessinatrice Sarah Arnal nait « La première fleur du pays sans arbre ». Mai 2004: deux ans et demi après la chute des Talibans, le narrateur arrive en Afghanistan pour y conduire un projet de développement financé par la Banque Mondiale. Au fur et à mesure des rencontres et des histoires fortes qu'il recueille, l’envie naît de partager ce sentiment unique d’être là où s’écrit l’Histoire, d’assister à la (re)naissance d’un pays. Vingt ans après “le Photographe” de Guibert-Lefèvre-Lemercier, on retrouve le même pays et les mêmes gens. Cette fois-ci, le pays est à terre, dévasté par les 20 années de guerre. Pourtant, l’envie d’aller de l’avant et de tout reconstruire est plus forte que tout. Avec ce récit mis en image en noir et blanc, d'un trait minimaliste, retranscrivant la rugosité et le côté brut du pays et de ses histoires, les auteurs ont la volonté de proposer un regard original sur la renaissance de l’Afghanistan. Le tableau d’ensemble contraste avec l’approche sensationnaliste et parfois réductrice du traitement médiatique dont le pays fait traditionnellement l’objet. A travers ce roman graphique, les auteurs ont la volonté de parler simplement d’une situation géopolitique qui peut paraître complexe, en présentant des personnages vrais et des anecdotes touchantes, dans une alternance de phases introspectives et de scènes comiques. A la croisée du devoir de témoignage et du récit de voyageur, les auteurs nous invitent ici à porter un nouveau regard sur le pays d’Alexandre le Grand, de Genghis Khan et de Joseph Kessel.

02/2012

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Histoire internationale

Les Etats-Unis et l'Afrique. De l'esclavage à Barack Obama

Les relations Etats-Unis/Afrique ne se résument pas aux seuls intérêts du moment que sont la lutte contre le terrorisme et la concurrence des émergents (Chine, Inde, etc.) sur le continent. Certes, ces préoccupations sont au coeur de la prospective stratégique américaine qui, depuis l'entrée en fonction de Donald Trump (2017), considère l'Afrique comme un axe important de la géopolitique d'avenir. Cet essai estime que seule la profondeur historique permet une compréhension de la spécificité et du développement de ces relations. L'enquête met en lumière et articule quelques séquences essentielles : la traite atlantique, l'esclavage des Noirs dans les grandes plantations, la guerre de Sécession, l'abolition de l'esclavage et la création du Libéria, la longue marche vers les droits civiques, la contribution des Afro-Américains à la culture et à la politique américaines, la colonisation, la guerre froide et le temps d'après. Au regard de ce temps long, Barack Obama, ce fils de Kenyan, incarnait autant l'aboutissement des luttes sociales internes à la société américaine que le tournant majeur des relations Etats-Unis/Afrique en devenant le président des Etats-Unis en 2008. Cette ascension a en effet décomplexé la jeunesse africaine et les acteurs de la société civile. S'il est vrai qu'au bilan, Barack Obama a gouverné sans favoriser l'Afrique et les Afro-Américains, respectant ainsi à la lettre le dogme de la protection des intérêts géostratégiques et le périmètre d'action de tout chef d'Etat américain, cette présidence "normale" a néanmoins été marquée par le plaidoyer permanent pour une culture démocratique sur le continent qui "n'a pas besoin d'hommes forts, mais d'institutions fortes".

06/2019

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Droit

Le droit à l'épreuve des drones militaires

Les drones militaires sont des engins pilotés à distance, pouvant évoluer dans les airs, sur terre, sur mer et sous la mer, pour exercer l'ensemble du spectre des missions militaires, comme la surveillance, la reconnaissance, le renseignement, le combat, la sécurisation, le transport... Ces drones militaires sont au coeur de l'actualité. La multiplication des achats de drones par les Etats en vue de mener leurs opérations militaires, l'utilisation des capacités de ces appareils pour pratiquer des assassinats ciblés extraterritoriaux, l'expansion du recours aux drones en matière de sécurité intérieure, le développement d'un nouveau marché économique des drones, la crainte du développement et du déploiement de " robots tueurs ", qui pourraient exercer des missions de combat à partir de leurs seules intelligences artificielles, sans aucune direction humaine, sont quelques exemples de la montée en puissance de cette problématique depuis quelques années. Au vu de ces éléments, on peut s'interroger sur le rôle possible du droit. Peut-il efficacement encadrer le développement et l'utilisation des drones militaires ? L'ouvrage concourt à répondre à ce brûlant défi. Des universitaires, internistes, internationalistes, publicistes et privatistes, ainsi que des représentants du monde de la sécurité et de la défense abordent les différents champs où le droit et les drones sont amenés à se rencontrer, du fait de décisions politiques : les phases de fabrication (notamment à propos des drones autonomes), achat, essai, entraînement, circulation et de déploiement opérationnel (militaire, sécuritaire ou pour les assassinats ciblés) des drones sont autant de sources de questionnements juridiques. Cette recherche est destinée à tous les étudiants, professionnels et universitaires qui s'intéressent à la confrontation du droit avec les nouvelles techniques militaires, dans un environnement géopolitique en profonde mutation.

01/2019

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Sciences politiques

L'Afrique libre ou la mort

L'histoire se souviendra que l'année 2017 fut celle d'un début de contestation sans précédent de la politique occidentale depuis la période des indépendances, dans les pays africains de la zone franc. Le motif de ces mobilisations ? La dénonciation de la Françafrique, terme générique servant à définir le néocolonialisme français qui prévaut en Afrique encore au XXIe siècle. Ce dernier se matérialisant par les bases militaires françaises présentes sur la Terre mère, l'utilisation du franc CFA, qui appauvrit le continent, enrichit les tenants du système néolibéral hexagonal et, surtout, la collaboration des réseaux occultes de l'Elysée, avec les pires sanguinaires autocrates du continent africain, ces derniers étant bien souvent " placés " à la tête de ces Etats par l'entremise du prétendu " pays des droits de l'homme ". A l'initiative de ces manifestations continentales, un homme qui clive : Kemi Seba. Pour une bonne partie de la jeunesse africaine et caribéenne, il est un héros, qui a remis de manière médiatique la question de la souveraineté des peuples afros au centre des débats en ce nouveau millénaire. Pour l'intelligentsia africaine (bien souvent idéologiquement formatée par l'Occident), c'est un populiste, un dangereux démagogue qui pousse la jeunesse à l'anarchie, à la haine de l'Occident et à la rébellion contre ses élites endogènes. Enfin, pour les autorités françaises, il est actuellement la plus grosse menace du courant qualifié de o souverainiste africain ". Pourquoi ce combat, et jusqu'où cette nouvelle génération africaine désabusée et hostile à l'Occident ira-t-elle ? Dans ce récit épique, écrit dans des conditions périlleuses, Kemi Seba inscrit la lutte contemporaine pour la souveraineté africaine dans les pages de l'Histoire. Une histoire tumultueuse, où géopolitique et résistance locale s'entremêlent, pour ne plus être que les deux facettes d'une même pièce face à l'hydre néolibérale.

01/2019

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Economie

Histoire des faits économiques et sociaux. Tome 1, De l'Antiquité à la Révolution industrielle

L'histoire économique a connu une évolution importante dans les dernières décennies : l'école des Annales a placé les phénomènes économiques et sociaux au premier rang des préoccupations des historiens, tandis que les économistes ont réinvesti la discipline en apportant leurs outils d'analyse : les écoles de la cliométrie, ou New Economic History, et de la nouvelle économie institutionnaliste, ou Institutionnalisme néoclassique, ont profondément modifié les approches et les interprétations sur nombre d'aspects essentiels des faits économiques du passé. C'est le cas des racines anciennes de la révolution industrielle, de ses mécanismes au 18e siècle, ou du rôle comparé de la France et de l'Angleterre dans cette grande transformation. Ce manuel vise à présenter les nouvelles analyses et leurs résultats, dans le cadre d'une histoire générale des faits économiques et sociaux dans le monde. L'accent est mis sur les transformations institutionnelles et les changements techniques qui apparaissent comme les deux sources principales du développement économique, et particulièrement du phénomène d'industrialisation rapide à partir des années 1760. Le cadre événementiel est en même temps constamment rappelé pour permettre au lecteur de resituer l'évolution économique dans le contexte géopolitique de l'époque. Une première partie présente l'histoire des faits économiques, telle qu'elle a été appréhendée depuis les premiers historiens et économistes, ainsi que les grandes questions qu'elle aborde de façon récurrente (croissance économique, changement technique, évolution démographique). La deuxième partie traite des époques préindustrielles depuis la révolution néolithique, en distinguant les économies précapitalistes, dans l'Antiquité puis au Moyen Age, et les économies mercantilistes en Europe, de la fin du 15e au début du 18e siècle. La troisième partie étudie la révolution industrielle au 18e siècle, en Angleterre et en France, jusqu'à la fin de la période révolutionnaire, en 1815.

05/2001

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Sciences politiques

La Libye, des Ottomans à Da'ech

La réédition de cet essai ne répond pas seulement à la nécessité de prolonger jusqu'à nos jours une étude publiée en 1991. Elle s'explique par le changement de problématique induit par la liquidation en 2011 d'un despote et du régime qu'il avait établi sous le nom de Jamahirya. Il s'agissait alors de comprendre pourquoi et comment le colonel Qadhafi avait pu prendre le pouvoir et imposer une dictature impitoyable mais modernisatrice courtisée par l'Occident et instrumentalisée par l'Union soviétique. Cette mise à jour, 25 ans après cette première publication, n'a d'autre prétention que d'illustrer les conséquences de la fin de la Guerre froide pour la Libye, engagée dans une politique de terrorisme, d'une part, et d'analyser les effets d'un autre phénomène géopolitique : le Printemps arabe, d'autre part. En quoi celui-ci s'est-il singularisé en Libye ? Une interrogation traversée par l'irruption de Da'ech. Peut-être faut-il en chercher la cause principale dans l'opposition historique entre la Tripolitaine et la Cyrénaïque, celles-ci n'ayant jamais accepté de relever d'une même souveraineté, si ce n'est lorsque les Ottomans avaient su l'assortir d'autonomie. Une faillite de l'Etat central que les salafistes de Da'ech ont tenté d'exploiter pour s'implanter au Maghreb et y créer une base d'expansion, sinon de repli, alors que le néo-khalifat de Bagdad était mis à mal au Moyen-Orient. Cette analyse pluridisciplinaire engage un triple regard de géographe, d'anthropologue et d'historien. Réédition actualisée et augmentée de l'ouvrage de référence sur la Libye, elle offre au lecteur une vraie compréhension de ce pays, avec une profondeur de champ nous permettant d'échapper aux facilités de l'histoire immédiate induites par les actualités de ce pays depuis 2011.

11/2016

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Géographie

Fragment d'Europe. Atlas de l'Europe médiane et orientale

Par leurs expériences historiques et leurs références culturelles, la diffusion de leurs langues et l'addition de leurs savoir-faire, leurs poids démographiques, leurs économies et leurs territoires, ces fragments qui composent aujourd'hui l'Europe en font une entité géopolitique virtuelle. Encore faut-il, pour continuer de peser sur les affaires du monde, que ce confinent, le plus neuf de la planète depuis le lever de rideau de 1989-1990, étendu aussi loin que régnera la démocratie, de l'Atlantique à la Russie et de la mer Blanche à la mer Noire, sache ordonner ses fragments. Pour relever ce défi du siècle à venir, il lui faut assumer des étapes de développement très inégales selon les pays et prendre en compte des processus de formation nationale, les uns aboutis ou presque (en Europe occidentale), d'autres toujours en cours (en Europe médiane et orientale). Toute avancée dans la nécessaire intégration de l'ensemble continental se devra de concilier unité de lieu et discordance des temps ou des représentations. L'état des lieux dressé par le présent ouvrage le fait apparaître avec force : la cartographie montre les continuités, supports d'une possible unité, comme les ruptures et les conflits potentiels; le discours du maître d'oeuvre et des auteurs des monographies explique et détaille le bilan auquel deux années d'enquête les ont conduits. L'ensemble forme un ouvrage de référence tout à fait unique en son genre (200 pages de texte, 260 cartes en couleur) qui donne à réfléchir et à espérer à tout Européen soucieux de l'avenir. Cette géographie contemporaine et prospective constitue aussi un précieux outil d'aide à la décision pour quiconque entend déployer des stratégies continentales, en mesurant risques et opportunités.

09/1998

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Sociologie

Les leçons du Japon. Un pays très incorrect

Le Japon vit depuis trente ans une crise économique et sociale multiforme. Sa dette publique est la plus élevée du monde. Les revenus stagnent, le taux de pauvreté est le double du nôtre, sa population diminue et vieillit massivement, sa jeunesse paraît démoralisée... Pourtant, le Japon se tient et se supporte fort bien lui-même. Il est dur et brutal sous certains aspects, mais le chômage y est inconnu, la délinquance négligeable et les services d'une qualité inimaginable. Ce qui divise les Français, à commencer par les religions et les médias, y conforte au contraire la cohésion nationale. Sportifs et célébrités en tous genres se doivent d'être exemplaires, sous peine d'être durement sanctionnés par l'opinion. Du haut en bas de la société, on s'excuse, souvent pour très peu et parfois pour beaucoup, et ce rituel qui, vu de chez nous, semble n'être que du théâtre a une réelle efficacité sur le moral de la communauté. On peut y voir le résultat d'un formatage omniprésent dès la petite enfance, dont le conformisme tue le dynamisme, la créativité et les rêves. Mais on peut aussi penser que la manière dont le Japon échappe aux fractures qui stressent la France, et à certains des maux qui pourrissent la vie des Français, vaut d'être regardée de plus près. Quitte à ce que les leçons que peut donner le Japon semblent attentatoires à ce qui est politiquement (et autrement) " correct " . Jean-Marie Bouissou est normalien, agrégé d'histoire. Après avoir vécu quinze ans au Japon, il a été directeur de recherche et enseignant à Sciences Po (1990-2016) dont il est aujourd'hui le représentant à Tokyo. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur le Japon. Parmi les plus récents , Géopolitique du Japon (2014) et Manga. Histoire et univers de la bande dessinée japonaise (quatrième édition, 2018).

03/2019

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Sciences politiques

Le temps des apocalypses

" Révélation de notre temps, et non fin des temps - telle est la définition exacte de l'Apocalypse, que je rappelais en ouverture de J'ai vu finir le monde ancien . C'était en 2002, et les avions lancés comme deux griffons contre le World Trace center révélaient avec un génie démoniaque le commencement d'une nouvelle ère... Presque vingt ans plus tard, je ne compte plus les guerres, les tempêtes, les mensonges ou les aveux, les criminels costumés en prophètes, les invasions, les attentats, les alliances inversées, la cruauté partout. Comme vous, je ne reconnais plus le monde : l'Odyssée américaine, que j'admire et ne cesse d'espérer, a pris un drôle de tour - dont Ithaque semble absente ; le rendez-vous avez l'islam nous réserve des surprises, affreuses en Afghanistan, intrigantes en Iran, passionnantes en Arabie saoudite. Le tsar russe ressemble à une statue de Grévin et son pays menace parfois de se paralyser dans la torpeur économique. La glaciation n'est pas toujours soviétique. L'Asie est le monde - certes peu démocratique, mais peuplé, armé, éduqué, ambitieux ; et notre Europe, parapets de sable ou de vieil or, n'a peut-être pas dit son dernier mot, avec des dirigeants habiles, jeunes ou anciens... L'habileté, oui : mais il faut du courage, et de la force, pour diriger le monde à l'instant de l'apocalypse climatique . Je donne ici ma vision de notre monde contemporain : une géopolitique. A moment de ma propre existence où le savoir encyclopédique se heurte à la puissance de l' événement. Si notre temps semble apocalyptique, c'est qu'il est passionnant, témoignant d' une vitalité et d'une métamorphose dont je ne pensais pas être le témoin vivant... . "

10/2018

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Histoire internationale

Côte d'Ivoire, 50 ans d'indépendance. Permanence, mutation et/ou évolution des territoires

Pour un grand nombre de pays africains issus de l'empire colonial français, l'année 2010 marque le cinquantenaire de leur accession à l'indépendance politique. La proclamation de l'indépendance par Félix Houphouët-Boigny, le 7 août 1960, signe l'entrée de la Côte d'Ivoire dans le concert des nations souveraines. Cette indépendance ouvre tous les possibles, y compris ceux des complexités de la géopolitique internationale. La Côte d'Ivoire s'est appuyée pour son développement sur la promotion de l'agriculture, des ressources naturelles et humaines, dans le cadre d'une vaste politique d'aménagement du territoire appuyée par une planification quinquennale régulière. Cela a produit des résultats encourageants qui ont fait d'elle la locomotive de la sous-région ouest-africaine. La volonté de rattraper son retard sur le développement s'est illustrée par d'ambitieux programmes d'éducation, de formation de cadres, d'industrialisation, d'urbanisation et de création d'infrastructures, dont le résultat a été l'accession de la Côte d'Ivoire au rang des économies intermédiaires. Depuis 1980, le pays subit une vague de crises économiques et sociopolitiques qui amène à s'interroger sur son devenir. L'Institut de géographie tropicale de l'université de Cocody-Abid jan a choisi de revenir cinquante ans en arrière afin d'offrir une lecture de l'histoire ivoirienne en utilisant les méthodes et les techniques propres à la géographie. Cette analyse permet de mettre en évidence les permanences, les mutations et les évolutions que l'on peut observer à différentes échelles : nationale, régionale et locale, afin de répondre à la question : comment les politiques de développement, dans leurs relations au territoire, après un demi-siècle d'indépendance, ont-elles évolué ?

07/2012

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Religion

La force des pauvres. Gabriel Longueville, prêtre ardéchois, martyr de la foi en Argentine

Gabriel Longueville, né en 1931, est parti comme prêtre "Fidei Donum" en Argentine, en août 1969. A Chamical, dans le diocèse de La Rioja, il va découvrir la vie des plus pauvres dont il voudra être solidaire. Avec Carlos Murias, son vicaire et son compagnon, il le paiera de sa vie en juillet 1976, au temps du terrorisme d'Etat et de la "sale guerre". Dans un contexte de violents affrontements, Gabriel s'en prenait aux graves situations d'injustice. Avec son évêque, Mgr Enrique Angelelli, dont il suivait pleinement les orientations pastorales, il dénonçait l'oppression qui frappait les petits paysans. Il encourageait des ateliers de tissage, des coopératives, partageait la vie des ouvriers, faisait prendre conscience aux pauvres de leur dignité ; et cela devint insupportable aux yeux de la dictature. Le 18 juillet 1976, une voiture de police vient chercher son vicaire Carlos. Gabriel ne veut pas se désolidariser de son sort. On retrouvera leurs corps, criblés de balles, à cinq kilomètres de Chemical. Puis huit jours après, Wenceslas Pedernera, un militant chrétien, sera abattu. Le 4 août, leur évêque, Mgr Angelelli, sera à son tour victime d'un assassinat masqué en accident. Dans leur enchaînement, la solidarité des quatre martyrs de La Rioja constitue la grande force spirituelle de ces événements. Dans l'esprit du pape François, ces martyrs, béatifiés le 27 avril 2019, deviennent une figure vivante de l'enracinement évangélique pour la défense des plus pauvres, face à un terrorisme d'Etat qui agissait sous le prétexte de défendre la civilisation chrétienne. Ce livre, qui situe le contexte géopolitique et religieux de ces événements et leur prolongement, raconte l'itinéraire de Gabriel Longueville, inséparable de celui des trois autres martyrs.

05/2019

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Histoire internationale

Le roman de l'Allemagne. Ou l'histoire secrète d'une renaissance...

Satanés Allemands ! Mais comment font-ils ? Quel est le secret de leurs resurgissements économiques insolents et répétitifs ? Hantée par la menace d'un déclin annoncé, l'Europe s'interroge sur son avenir en se regardant dans un miroir made in Germany. Explorant les ressorts profonds des réussites économiques germaniques, l'auteur raconte comment, vouée au service des pires et des meilleurs régimes, la chaîne de compétitivité industrielle et manufacturière allemande ne s'est jamais véritablement et durablement rompue depuis le milieu du XIXe siècle. Pour lui, l'Allemagne moderne résulte d'une longue sédimentation de l'éternel retour nietzschéen que ponctuent l'influence des climats, les bourrasques de l'histoire, les fluctuations de la géopolitique et des aléas de l'économie. Il explique aussi pourquoi, malgré son niveau d'excellence économique et son exemplarité démocratique, l'Allemagne, entravée par le boulet que reste l'épisode nazie, ne dispose en rien de l'autorité morale l'autorisant à prétendre à un quelconque leadership européen. Fruit d'une immersion de plus de trois décennies dans la "chose allemande" , ce Roman de l'Allemagne, cousu de témoignages inédits, nourri de séquences vécues in vivo et de révélations éclairantes, relate l'épopée que représente l'actuel retour en majesté de l'Allemagne au premier plan des scènes européenne et mondiale. Ecrivain et journaliste, homme de radio et de télévision. Michel Meyer a longtemps été correspondant en Allemagne, en Russie et en Europe de l'Est. Intime de la chose allemande et de la confrontation Est-Ouest, confident et traducteur de Willy Brandt, proche des chanceliers Helmut Schmidt et Helmut Kohl, il a notamment publié une douzaine d'essais et de romans dont /'Histoire secrète de la chute du mur de Berlin. Le Démon est-il allemand ? et Le Frère Rouge.

09/2013

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Histoire militaire

Un marin à l'Élysée. Des sous-marins nucléiares au bureau du Président

"En mer, on apprend à dominer ses peurs, la tolérance, la pugnacité et la résilience. Mais le plus beau des cadeaux faits par la Marine nationale, c'est de nous apprendre à travailler ensemble vers un même objectif. Ce que l'on appelle, avec fierté, l'esprit d'équipage". Né à Brest, Bernard Rogel n'était pas prédestiné à côtoyer les hautes sphères. Très jeune, il a la vocation de la mer et déclare à sa famille : "J'irai à Tahiti et je serai amiral. - On a toujours le droit de rêver ! " , lui répond sa grand-mère. Il a rêvé très grand. Engagé dans la Marine nationale, il commande à 34 ans son premier sous-marin nucléaire, pistant les navires espions russes dans les profondeurs. Responsable des opérations à l'état major des Armées, il dirige les forces françaises lors de la crise libyenne puis devient chef d'état major de la Marine. Il termine sa carrière en tant que chef de l'état major particulier du Président et nous fait entrer dans les coulisses de cette fonction où la gestion de crise est permanente : faire évacuer des ressortissants français à l'autre bout du monde, suivre les chefs d'Etat dans des négociations jusqu'au petit matin, organiser une cellule de crise après un attentat ou une prise d'otages, participer à une rencontre avec Vladimir Poutine à Brégançon... Tous ces défis, et bien d'autres, l'amiral Rogel les a relevés. Dans ces Mémoires, ce "cinq étoiles" raconte son parcours singulier et inspirant. Son amour pour la mer, l'armée et notre pays se trouve au coeur de son action. Il partage ici son expérience, ses coups de gueule, son acuité géopolitique et son espoir inébranlable en nos valeurs, notre solidarité collective et notre jeunesse.

08/2023

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Philosophie

La phénoménologie à l'épreuve de la vie sapientiale africaine. Dominique Kahang'a Rukonkish à l'école de la philosophie de Michel Henry

Penser le pathos de la vie sapientiale africaine à la lumière de la phénoménologie de Dominique Kahang, c'est chercher à fonder des certitudes d'une "philosophie du sentir" de toute une culture et d'une tradition. Réfléchir sur la philosophie sapientiale de la maturité revient à déceler les défis éthiques, politiques et épistémiques de la gestion de la postcolonie par les "élites africaines", écartelées entre l'autonomie et une situation géopolitique et néolibérale qui marginalise l'Afrique. Il s'agit en effet de déployer, à la lumière de la phénoménologie radicale de la vie de Michel Henry, trois questions fondamentales, dont l'articulation n'est pas une évidence : quelle est l'essence de la vie dans la conception négro-africaine ? En quoi consiste la visée de maturité du Muntu dont la maturité se révèle dans le langage symbolique initiatique, porté par l'intelligence de la rationalité symbolique ? Comment la pensée du "sentir" qui est au coeur de la réflexion de Kahang peut-elle promouvoir le vivre-ensemble dans un horizon cosmopolitique universel ? En s'interrogeant sur la visée phénoménologique de maturité de la vie africaine, cet ouvrage montre que la pensée de Kahang reste fortement imprégnée par une expérience de la temporalité de l'homme africain, capable d'assumer son destin devant l'histoire. Par ailleurs, elle s'affiche clairement comme une phénoménologie politique, qui stimule l'éveil de conscience de tout homme opprimé qui se découvre dans l'épreuve de la vie, celle qui s'autoaffecte dans les contingences, les enjeux de savoir et de pouvoir. Soucieux de bâtir un Etat de droit, un espace public en Afrique, enrobé dans les valeurs républicaines et démocratiques, Kahang appelle à construire une éthique du pouvoir et de la responsabilité, fondée sur les principes de reconnaissance et de justice.

12/2017

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Gestion

La collaboration université-entreprise au service de l'innovation au Maghreb

Ce livre est une réflexion sur la collaboration université-entreprise comme source de production de connaissances académiques et comme source de solutions à des problèmes que rencontrent les entreprises. Il est le résultat d'un travail collectif réalisé par des enseignants-chercheurs européens et maghrébins et des managers d'entreprises maghrébines dans un processus de partage des savoir-faire académiques et de leur application dans deux domaines : l'élaboration d'études de cas pédagogiques sur des situations managériales, et la réalisation de projets de recherche-intervention sur des problématiques d'entreprises. Le livre est structuré en deux parties principales. La première est centrée sur les études de cas pédagogiques. Y sont présentées : - une réflexion sur les études de cas comme outil d'enseignement du management, en mettant en évidence les problématiques managériales d'entreprises maghrébines ; - une présentation détaillée de 18 études de cas : - une réflexion méthodologique sur la création des études de cas pédagogiques et sur les techniques . d'animation de ces cas dans des enseignements de management. La deuxième partie traite des projets de recherche-action/Intervention. Elle comporte : - une réflexion théorique sur la recherche-action/intervention et sur les conditions de sa fécondité tant pour les universitaires que pour les entreprises ; - une présentation des synthèses des projets de recherche-action/intervention réalisés en collaboration avec les entreprises sur leurs propres problématiques. Le chapitre introductif décrit le contexte maghrébin (culture, géopolitique, économie, enseignement supérieur,...) dans lequel les universités et les entreprises collaborent pour favoriser l'émergence d'un enseignement supérieur et d'une recherche de qualité. La conclusion du livre est centrée sur les "bonnes pratiques" développées en matière de collaboration université-entreprise. Par son contenu, ce livre est tout à la fois un support pédagogique dans les enseignements de management et une démonstration de ce que la recherche-intervention peut apporter aux managers d'entreprises.

03/2019

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Littérature française

Le dompteur du temps

"Fuir, fuir ce bâtiment gris. Silence dehors, dedans, partout. Nuit de lune. M'évader, courir dans les bois pour que les branches me giflent les joues, que mes pieds trébuchent dans les trous et que je saute par-dessus les troncs morts. Traverser le ruisseau, les pieds dans l'eau jusqu'aux mollets. M'arrêter pour écouter l'eau chuchoter, sentir le froid conquérir mes jambes. Avoir mal d'écorchures, avoir soif, avoir faim. Bouger, courir vers le carrefour des herbes et du ciel. Me sentir vivre. Me retrouver". A travers les tribulations d'un amnésique échappé d'un hôpital, en quête de lui-même, c'est un questionnement sur l'identité, sur le temps qui passe que propose ce livre. Par les chemins, en bateau, à cheval et au travers de rencontres improbables mêlées à une histoire d'espionnage, le personnage de ce roman, volontaire et facétieux, s'interroge sur le sens de la vie, de l'amour, de la mort. Entre le Berry et les montagnes du Grand Caucase, en passant par les ports de Porto au Portugal et de Sczeczin en Pologne, ce héros aux quatre noms nous entraîne dans une aventure pleine de rebondissements, de rencontres, d'évènements imprévus. Un roman où l'action est soeur de la pensée. Ce sont ses différentes situations professionnelles au sein d'institutions françaises et internationales qui ont conduit Hervé Barré à fréquenter les milieux interlopes et à découvrir les arcanes de la géopolitique. Alain Fournier, Patrick Modiano, Fernando Pessoa ou encore Arthur Rimbaud et Hugo Pratt, sont parmi les auteurs et poète qui ont compté dans sa formation littéraire. Il est aussi l'auteur de nouvelles non publiées qui révèlent un humaniste universaliste.

06/2021

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Ouvrages généraux

Genghis Khan

Avec Attila et Tamerlan, Gengis Khan fait partie de ces conquérants qui ont le plus durablement marqué l'histoire des territoires eurasiatiques. Les récits des chroniqueurs occidentaux, des annalistes chinois ou persans ont popularisé leurs figures. Comme le dit l'historien, "leur arrivée, leurs mobiles, leur disparition semblent inexplicables, si bien que l'histoire positive n'est pas loin de faire sien le jugement des anciens auteurs qui voyaient en eux les fléaux de Dieu envoyés pour le châtiment des vieilles civilisations". Pour les scribes persans du XIIIe siècle qui ont les premiers raconté son histoire, Gengis Khan était "le conquérant du monde", une figure déjà légendaire déployant son emprise sur toute la surface de la terre. A son actif, de mémorables victoires, contre le royaume des Xixia à Keyimen (1209), contre les Djurtchet à Fuzhou (1211), à Xinjiang (1212) et à Yizhou (1213), et contre les Khorezmiens dans l'Indus (1221). Une vie de conquête, pour bâtir l'Empire mongol, le plus grand de l'Histoire, s'étendant de la mer Caspienne à la mer Jaune. Cette histoire n'est pas seulement une histoire de conquête. Si elle dresse le tableau d'une impressionnante géopolitique impériale, elle est aussi un portrait vivant et érudit du conquérant implacable ; René Grousset revient sa psychologie, ses tours de pensée, les aspects plus personnels de son existence, sa famille, ses conseillers proches. René Grousset (1885-1952), ancien membre de l'Académie française, était un historien spécialiste de l'Asie. Il fut professeur à l'Ecole des langues orientales, à l'Ecole libre de Sciences politiques ainsi qu'à l'Ecole du Louvre. Plusieurs de ses ouvrages sont devenus des classiques : L'empire du Levant (rééd. Payot 1992), Bilan de l'Histoire (rééd. Desclée de Brouwer, 2016), L'épopée des croisades (rééd. Perrin / Tempus, 2017).

01/2023

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Histoire internationale

Uranium africain, une histoire globale

L'uranium de la bombe lancée sur Hiroshima provenait d'Afrique. A l'âge de l'équilibre de la terreur, tout au long de la guerre froide, Congo, Gabon, Madagascar, Niger, Afrique du Sud et Namibie ont fourni chaque année entre 20 et 50 % de l'uranium importé en Occident. Gabrielle Hecht présente une vision très novatrice de l'histoire du nucléaire en plaçant le point d'observation dans les mines d'uranium d'Afrique. Cette histoire est géopolitique, coloniale et postcoloniale, sociale, environnementale et sanitaire. Elle varie les échelles - locale, nationale ou régionale et mondiale - pour dévoiler tous les enjeux de l'exploitation du minerai d'uranium en Afrique. Elle révèle que la qualification de " nucléaire " appliquée ou non à une matière, un commerce, un Etat est une construction variable selon les rapports de force, les moments, les lieux et les controverses technopolitiques et qu'elle ne peut se réduire à des questions de radioactivité et de fission. En 2003, l'uranium nigérien supposé avoir été livré à Saddam Hussein était suffisamment nucléaire pour justifier une guerre contre l'Irak. Mais les mines d'uranium proprement dites n'ont jusqu'aux années 1990 pas été définies comme " installations nucléaires ". Cette exclusion a facilité le commerce de l'uranium en exemptant les acteurs des procédures de contrôle élaborées par l'Agence internationale de l'énergie atomique. Elle a aussi des conséquences sanitaires et environnementales dévastatrices que dévoile la seconde partie de l'ouvrage. L'enquête est nourrie d'archives inédites (publiques et privées) et de près de 140 interviews avec des acteurs locaux au Gabon, à Madagascar, en Afrique du Sud et en Namibie, ainsi que sur des archives françaises, britanniques, et américaines, qui révèlent des réalités restées couvertes par le secret.

04/2016

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Sciences politiques

Le "Peacebuilding" : Concept, mise en oeuvre, débats. Le point sur les péripéties complexes d'un outil de paix en construction

Le "peacebuilding" est inventé par l'ONU au début des années 1990, à l'époque où l'organisation est soudain libérée des blocages de la Guerre froide. Il s'agit d'un nouveau type d'action, qui vise à consolider la paix à l'issue des conflits pour en éviter une rechute après le départ de la mission de maintien de la paix, phénomène hélas trop fréquent. À l'heure de la multiplication des interventions internationales, le peacebuilding reste cependant un concept imprécis, qui est souvent confondu avec d'autres - utilisés par divers acteurs internationaux (Etats-Unis, OTAN, etc.) - qui s'en rapprochent sans pour autant se confondre avec lui : nation-building, state-building, stabilization and reconstruction, gestion de crise... Comment se repérer dans ce dédale de termes, recouvrant autant de conceptions différentes des interventions à mener ? Face à la confusion conceptuelle du domaine des interventions internationales de paix, cet ouvrage propose une véritable mise au point. Faisant le lien entre des questions d'actualité brûlante et des problèmes d'analyse relevant de la recherche, il offre une approche globale du peacebuilding, en le prenant à la fois sous l'angle intellectuel et théorique du concept, sous l'angle pratique de la mise en oeuvre et sous l'angle critique des débats argumentés. Il contribue ainsi à une meilleure compréhension et appréhension du peacebuilding. Travail rigoureux, solidement référencé, il peut être utile aux professionnels civils et militaires sur le terrain, aux analystes désirant approfondir leur réflexion dans le domaine des interventions internationales et des actions de paix, aux membres des administrations préparant les décisions et les modalités des opérations, aux étudiants en géopolitique, ou même à tout public intéressé par la question.

02/2012

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Linguistique

Revue générale n° 2021/3. Dossier / Vingt ans après

Avec les contributions de Jean-Baptiste Baronian, Annick Cizel, Bruno Colmant, Marc Danval, Jean-François Delahaut, Guy Delhasse, Luc Dellisse, Francis Delpérée, Renaud Denuit, Jean De Ruyt, Simon Desplanque, Christopher Gérard, Marion Jacques, Jean Lacroix, Alexandre Lansmans, Philippe Leuckx, Michel Liégeois, Sylvie Lindeperg, Jean-Pol Masson, Christophe Meurée, Kimberly Orinx, Frédéric Saenen, Laetitia Spetschinsky, Tanguy Struye de Swielande, Aymeric Terlinden, Louise Van Brabant, Dorothée Vandamme, Tanguy de Wilde d'Estmael Avec des pages inédites du journal de Philippe Muray Le 11 septembre 2001, toutes les heures locales du globe se sont alignées sur le méridien de New York. La "ville debout" que décrivait jadis Céline devenait le terminus du voyage au bout de la nuit entamé par une poignée de fanatiques obnubilés par la haine. Les tours s'effondrent, la poussière envahit les avenues environnantes, entre l'Hudson et l'Atlantique. Soixante minutes qui ébranlent l'Occident, une onde de choc planétaire. Les images déferlent, ressassées à l'infini, puis c'est la sidération. Les valeurs, boursières et plus encore morales, accusent le coup. La mise à bas du mur de Berlin avait sonné la fin de la Guerre froide ; celle du World Trade Center amorce le tracé d'un nouvel Axe du Bien et du Mal. Notre dossier pose la question : que reste-t-il aujourd'hui du Nine-Eleven, comme on dit là-bas ? Quels ont été ses effets à long terme, dans des domaines tels que la géopolitique, l'économie, les arts, mais aussi sur nos destinées particulières, nos consciences, notre vision de l'existence, notre sens de la civilisation ? Si à l'époque l'expression Ground Zero a pu être la traduction de tabula rasa, elle était peut-être aussi synonyme de "refondation" . Qu'en est-il vingt ans après ?

09/2021

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Histoire des idées politiques

Le grand abécédaire du Brexit. Tome 1, Analyse approfondie d'une incroyable émancipation

Brexit : Attention, tout ne vous a pas été dit ! Au pays de Descartes et des Lumières, la pensée unique a régné en maître. Inutile de débattre avec les Brexiters : ce n'est qu'une bande de bonimenteurs, porteurs d'un projet hérétique..."?Seuls, on est foutus", affirme Michel Barnier. Parce qu'ils savaient que c'était (im) possible, les Brexiters l'ont fait. Nouveau coup de Trafalgar. Bruxelles et ses alliés de part et d'autre de la Manche ont usé de tous les stratagèmes pour ne pas laisser filer Albion... à l'anglaise. Peine perdue. Déçus mais vite remobilisés, les UEphiles continuent à s'arc-bouter sur l'idée que "la petite île désormais isolée?" va s'affaiblir sur les plans économique et géopolitique : "Tant pis, ils l'auront bien cherché"... Eh bien oui, les Britanniques l'ont voulu et ils l'ont eu, leur clean Brexit, arraché de haute lutte, tel l'incroyable Hulk, s'en amusa Boris Johnson. Aux "les Britanniques finiront par revenir", répondent les "plus jamais" ! Pourquoi le Leave a gagné ? Qui sont ces Brexiters et quelles batailles épiques ont-ils remportées ? Le Royaume va-t-il vraiment s'émanciper, et rester Uni ? Quel peut être l'impact économique effectif du Brexit, au-delà des effets d'annonce ? Le pari de la mise en oeuvre du Global Britain est-il crédible ? Sera-ce un paradis libéral ou le retour du One Nation Conservatism, modèle britannique du gaullisme social ? Cet abécédaire vous propose, sur deux volumes, une contre-analyse approfondie, teintée d'humour, qui se lit comme un roman-fleuve passionnant, où les protagonistes sont sans pitié et tous les coups permis. Une formidable bataille pour la démocratie ! Ce premier volume inclut les Lettres-Chapitres allant de "A" à "P".

09/2021

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Droit constitutionnel

Droit constitutionnel. Théorie générale

Ce manuel est destiné aux étudiants de première année de licence en droit ou d'AES et aux élèves des Instituts d'études politiques ainsi qu'aux candidats aux concours de la fonction publique. Souvent défini comme procédant de la norme fondamentale appelée Constitution mais aussi, plus classiquement, comme " l'ensemble des règles et institutions grâce auxquelles s'établit, s'exerce et se transmet le pouvoir politique dans l'Etat " (Marcel Prélot), le droit constitutionnel régit les autorités politiques suprêmes et règle les relations établies entre gouvernants et gouvernés. Circonscrit à l'étude de la théorie générale du droit constitutionnel, cet ouvrage, à partir de l'expérience française, traite dans une première partie du cadre général de l'organisation du pouvoir politique : l'Etat constitutionnel. Dans une seconde partie, il envisage les voies et moyens qui sont, de nos jours, considérés comme la condition nécessaire - bien que non suffisante - d'un gouvernement légitime combinant limitation du pouvoir des gouvernants et participation au pouvoir des gouvernés. Pas plus que les précédentes, et bien qu'enrichie et complétée, cette troisième édition ne prétend pas à l'exhaustivité, mais elle n'entend pas davantage exclure la discussion de certaines idées reçues ou dans l'air du temps : celles, notamment, qui, accouchées par la modernité tardive, sont devenues le catéchisme des postmodernes. Michel Clapié, agrégé de droit public, est professeur à l'Université de Montpellier. Il a publié chez le même éditeur Droit constitutionnel - La Ve république (2022) et il est l'auteur d'un Manuel d'institutions européennes (Flammarion, coll. " Champs-Université ", 3e éd. 2010). Il enseigne le droit constitutionnel, les relations internationales - en privilégiant une approche historique et géopolitique - et le droit des institutions européennes à la Faculté de droit et de science politique de Montpellier.

07/2023

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Sciences politiques

2022 zemmour aura le dernier mot

Pierre Cassen est une figure bien connue de la sphère patriote. Amoureux de son pays, grand pourfendeur de l'idéologie mondialiste et de l'islamisation de la France, il a fondé Riposte Laïque en 2007. Organisateur de l'Apéro saucisson-pinard, des Assises internationales contre Ilislamisation de nos pays et de nombreux colloques, notamment sur la liberté d'expression, auteur de "Et la France devint la putain de l'islam", il poursuit un combat sans relâche au service de la défense de la France, de ses valeurs, de son mode de vie et de sa civilisation. Jacques Guillemain quant à lui, est un lieutenant-colonel pilote de IIArmée de l'air devenu pilote de ligne. Retraité depuis quelques années, il est un fidèle contributeur de Riposte Laïque, avec plus de 1800 articles à son actif. Auteur de 'IMacron le pire fossoyeur de la France", il fait partie de ces millions de citoyens profondément attachés à leur patrimoine culturel et qui refusent de se voir dépossédés de leur pays. Passionné de géopolitique et gaulliste convaincu, il prêche pour un retour inconditionnel à notre souveraineté nationale, bien loin de cette France asservie et sans frontières, noyée dans le grand village mondial que souhaite Emmanuel Macron. Ces deux auteurs voient en Eric Zemmour l'homme providentiel, seul capable de transporter la France des ténèbres à la lumière, après 40 années de trahisons de ses élites. Un livre clair, précis, concis, qui ne s'embarrasse pas de grandes envolées lyriques ou de considérations philosophiques superflues. Puisse "Zemmour aura le dernier mot" convaincre le lecteur que 2022 sera le point de non retour, au delà duquel notre pays sera sauvé de la folie mondialiste ou bien sera condamné à mourir. Un vote existentiel donc.

09/2021