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Amandine Uger

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Romans historiques

Aliénor d'Aquitaine Tome 1 : Tu seras reine ma fille !

Le 25 juillet 1137, à Bordeaux, l'héritière du plus beau duché de France, Aliénor d'Aquitaine, épouse Louis VII. Le duc d'Aquitaine est mort devant Saint-Jacques-de-Compostelle, laissant deux orphelines : Aliénor et Pétronille. Par testament, il les a confiées au roi de France. L'abbé Suger, négocie le mariage du siècle. Le duché d'Aquitaine est alors plus puissant que le royaume des Francs et s'étend du Poitou aux Pyrénées et de l'Atlantique à l'Auvergne. Le 25 juillet 1137, à Bordeaux, l'héritière du plus beau duché de France épouse Louis VII. Au premier regard, Louis tombe éperdument amoureux d'Aliénor. Elle est ravissante, élégante, raffinée, lettrée et sportive. Or Louis a été élevé dans un cloître à l'ombre des moines. Il est hanté par la peur de l'Enfer. Or, Aliénor introduit à Paris un art de vivre immortalisé par la poésie courtoise. Les Aquitains à Paris, qu'ils soient troubadours, chevaliers ou dames de la reine, créent le scandale par leur liberté et leur frivolité. Fêtes, concours de poésie, chasses se succèdent. Aliénor dépense : tapisseries, bijoux, soieries ... rien n'est assez beau. La reine mère Adélaïde de Maurienne, austère et rigoriste, se heurte à sa belle-fille. Louis VII est partagé. Aliénor n'est pas la jeune femme sage et docile que l'on attendait. Elle a du tempérament et se passionne pour la politique. Louis VII est subjugué par sa reine qui défait la nuit ce que le conseil décide le jour. Pour lui plaire, il part en guerre et brave les autorités ecclésiastiques. Le royaume est divisé. Les années passent. Aliénor n'est toujours pas enceinte. Donnera­-t-elle un héritier à la couronne? Louis, prisonnier de son éducation, saura-t-il aimer sa reine comme il se doit? Saura-t-il la combler?Plongez dans le deuxième tome de cette saga historique consacrée à Aliénor d'Aquitaine et découvrez comment la jeune femme introduit à Paris un art de vie immortalisé par la poésie courtoise : les Aquitains créent le scandale à la cour de Louis VII par leur liberté et leur frivolité.À PROPOS DE L'AUTEURPoitevin, Amaury Venault exerce le métier de DRH. Passionné d'histoire locale, il fait revivre au travers de ses romans les vieilles légendes du Poitou et ses héros oubliés. Il vit à Poitiers.

03/2017

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Religion

Le Livre de la pauvreté spirituelle. Ou l'Imitation de la vie pauvre de notre Seigneur Jésus Christ

"J'estime que cet ouvrage, surtout en raison des beautés de premier ordre qu'il contient, mérite d'être publié" : le 22 avril 1914, Mgr Adam, vicaire général du diocèse de Paris, signe l'imprimatur d'un texte de jean Tauler à paraître chez Tralin, "libraire-éditeur, 12, rue du Vieux Colombier". Le traducteur de ce texte, qui a voulu rester anonyme, nous est présenté par l'éditeur comme "l'un des prêtres les plus distingués du diocèse de Strasbourg", "chanoine, archiprêtre aussi modeste que savant". Voici alors 40 ans que l'Alsace a été annexée par le Reich allemand et le mystérieux chanoine strasbourgeois n'a pas renoncé à user d'un français raffiné pour faire découvrir à ses contemporains les trésors de la plus haute mystique. Deux mois plus tard, l'attentat de Sarajevo rouvre les anciennes plaies : le 3 août, l'Allemagne déclare la guerre à la France. S'étonnera-t-on si l'édition Tralin du Livre de la pauvreté spirituelle est passée quelque peu inaperçue et si ce texte " de premier ordre " reste aujourd'hui encore inconnu en français ? Comme si un sort malin s'acharnait sur cet ouvrage lumineux... De tous les livres parus sous le nom du disciple de Maître Eckhart, Charles Schmidt, l'un de ses meilleurs spécialistes, estimait que ce texte bien structuré et d'une pensée très proche des Sermons "tenait le premier rang parmi les oeuvres authentiques et qu'il devait lui être attribué sans conteste". Bien que contemporains de Tauler, aucun des manuscrits des Sermons n'est autographe. Si ceux du Livre de la pauvreté spirituelle sont plus tardifs (1429 et 1448) et anonymes, il n'empêche que ce texte admirable n'a cessé pendant plus de quatre siècles d'être attribué à Tauler, avant que le P. Denifle, en 1877, ne suscite les doutes. "Aussi bien, concluait le vaillant éditeur de 1914, l'ouvrage dont nous offrons la traduction peut être de qui on voudra : le lecteur jugera s'il est digne ou indigne de Tauler, sous le vocable de qui, par une ancienne habitude, nous le mettons. Pour nous, il suffit que ce livre soit destiné à faire, encore aujourd'hui, quelque bien aux âmes, et cela, nous l'espérons fermement. C'est le seul but que nous ayons en le publiant." Un siècle plus tard nous n'avons d'autre conviction ni d'autre but.

09/2012

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Littérature française

Contes de la nuit grecque

E E Cummings a lui-même défini la poésie comme ce qui ne peut être traduit. Entendons : le poème est la parole absolument singulière qui, d’un même mouvement, dynamite, et dynamise aussi, la langue pour inventer la sienne dans le refus de tout ce qui est commun, ou qui relève, disait avant lui Mallarmé, de l’universel reportage. Comme une lettre d’amour, le poème n’a pas de public, il n’a pour destinataire, si nombreux qu’ils puissent être, que des lecteurs singuliers, visés chacun dans ce qui le différencie, dans son être unique, dans ce qui, de lui, demeure farouchement et irréductiblement rebelle à toute négation et dissolution de soi dans une pseudo-identité sociale ou collective, mortifère par essence, si l’on ose dire ; mortifère dans le refus de la condition de mortel qui la sous-tend. En chaque lecteur le poème s’adresse au poète et au vivant mortel qu’il est aussi, à l’amoureux, au fou, à l’enfant, à l’idiot qu’il demeure. Et par là, par un paradoxe qui n’est qu’apparent, la singularité du poème rejoint une authentique universalité humaine, quand tous les "-ismes" n’offrent que des leurres. Même si Cummings a poussé son allergie à tous les communautarismes jusqu’à un aveuglement consternant, et que rien ne saurait justifier, il faut arrêter de penser ce qui distingue comme ce qui sépare et l’hermétisme comme une clôture : il n’y a pour penser de la sorte que les totalitaires, partisans d’un nivellement par le bas, à leur profit ; et si la poésie de Cummings a pu paraître en son temps d’avantgarde, elle ne résiste au temps que parce qu’elle est fermement ancrée, sans nul traditionalisme, dans cette tradition qui remonte à la plus haute antiquité, celle d’Orphée, éveillant tous les sens et animant toute la création par la vertu de son chant. Je me suis donc, après d’autres, confronté à l’intraduisible, y compris sans doute en anglo-américain, du poème-et-de-la-langue-Cummings ; entreprise dont tous s’accordent à juger qu’elle est folle (et désespérée), mais précisément en ceci qu’elle pousse à l’extrême le paradoxe de l’essence même de la traduction, qui est que seul ce qui ne peut être traduit mérite finalement de l’être. Tout autre tentative de justification serait inutile, pour ne pas dire indécente.

12/2013

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BD tout public

Parades Nuptiales. Edition bilingue français-espagnol

RESUME Léon est gardien d'un Musée des Sciences Naturelles et décide un jour de partir à la conquête de l'amour. Après des années passées au milieu des animaux, et ne sachant pas s'y prendre auprès de ces dames, il puise naturellement son inspiration auprès des techniques animales qu'il connaît par coeur. L'effet produit par ses parades nuptiales n'est pas concluant, suscitant tour à tour l'effroi, la dérision et la colère, Léon Lanimal devra user de tout son répertoir afin de parvenir, ou non, à ses fins. A la fin de l'ouvrage, histoire de se coucher un peu moins bête, un petit précis scientifique éclaire le lecteur. Ses textes simples résument les différentes parades nuptiales des animaux dont Léon s'inspire. L'AUTEUR Aurélie Pollet est née en 1983 et après une jeunesse radieuse en Belgique au pays de la pluie et de la bière, elle revient à Paris et entre aux Arts déco pour entamer sa formation artistique. Freelance depuis trois ans, c'est une touche à tout qui aime passer du coq à l'âne. Elle jongle entre la BD et le dessin animé, entre les vers solitaires et les pommes de terre, les cannibales et les bètes infernales, les poux et les marabous... Elle a réalisé entre autres des bandes dessinées pour Diantre ! Edition, et de nombreux films d'animation pour l'émission karambolage sur arte. Elle travaille en ce moment sur plein de projets divers et variés... MOT DE L'AUTEUR Fascinée par la diversité et l'originalité de certaines parades nuptiales animales, j'ai eu envie d'en faire l'inventaire à travers l'histoire d'un individu maladroit incarnant le caractère périlleux et vain des entreprises amoureuses. L'idée était de créer, par le décalage entre les moeurs des animaux et les us et coutumes des humains en matière de séduction, un univers aussi absurde qu'instructif. BIBLIOGRAPHIE Beurk ! Un ténia chez Diantre ! Edition Beurk ! Un pou chez Diantre ! Edition Beurk ! Une araignée chez Diantre ! Edition Disparues, dans le recueil de BD M. A. L, chez Les Editions du Pied de Biche Bandes dessinées Ma vie à Jules Fé dans le magazine Phosphore, Bayard presse Bande dessinée Un passage de Robinson Crusoé dans le magazine hollandais Hollands Diep Signatures prévues Librairie Le pied de biche (www. lepieddebiche. com)

07/2012

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BD tout public

June

Nous sommes en France, dans une ville austère de l'est. June est une petite fille comme les autres. Quand son père Otis ne tient plus ses promesses et laisse son addiction le submerger au détour d'une gorgée d'alcool de trop, les choses ne peuvent pas se passer au mieux. June regarde son père tomber. June voit la catastrophe et la prend de plein fouet. Mais June encaisse... Que se passe t-il quand les adultes perdent le contrôle de la situation ? Quand un verre de vin peut faire basculer le quotidien d'une famille ordinaire vers un cauchemar sans nom ? Nous sommes en France, aujourd'hui, dans une ville austère de l'est. June est une petite fille comme les autres. Quand son père Otis ne tient plus ses promesses, quand il laisse son addiction le submerger au détour d'une gorgée d'alcool de trop, les choses ne peuvent pas se passer au mieux. June regarde son père tomber. June voit la catastrophe et la prend de plein fouet. Mais June encaisse... Et qui sommes-nous pour juger qui que ce soit ? "J'ai fini par remarquer, au fil de mes lectures et de mes pérégri-nations, à quel point la mythologie du loser magnifique enhardissait encore les foules. Le type se sert de grandes rasades de Scotch, se fout de tout, et tire sur sa clope en restant irrémédiablement cool. On nous présente toujours les excès d'alcool sous la forme de la satire légère, on nous montre des bitures potaches, des gueules de bois bon-enfant, des ivrognes clownesques, de ce genre qui, saouls comme des cochons, iront au devant des pires ennuis mais s'en sortiront toujours comme des chefs, le litron encore vaillant à la main... Les revers de la médaille les plus triviaux sont rarement observés : les mensonges, les secrets honteux, les vies brisées, les odeurs de pisse et de vomi. Quand ces problématiques vous touchent de près, l'acuité avec laquelle on regarde alors la chose prend une tout autre tournure. et prend l'allure d'une plaie. C'est cette plaie que j'ai eu à coeur d'éclairer avec June. . ". Nicolas Moog Sélection officielle pour le Prix Ouest-France en 2013 au festival Quai des bulles (St-Malo).

11/2011

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Sciences historiques

La dernière catastrophe. L'histoire, le présent, le contemporain

Naguère suspecte, voire rejetée, l'histoire du temps présent a pris aujourd'hui une place sans commune mesure dans l'espace public comme à l'Université - avec l'explosion du nombre d'étudiants en cette matière. A cela, plusieurs raisons : la mémoire et le patrimoine ont envahi l'espace public et scientifique ; le témoignage a pris l'allure d'un impératif social et moral ; la justice temporelle s'est muée en tribunal de l'histoire pour juger de crimes politiques vieux de plusieurs décennies mais dont l'après-coup continue de cheminer dans notre présent. Une évidence, dira-t-on. Mais mesure-t-on pour autant le revirement qui se joue ici ? Car le passé n'est plus cet ensemble de traditions à respecter, d'héritages à transmettre, de connaissances à élaborer ni de morts à commémorer ; c'est un constant «travail» de deuil ou de mémoire à entreprendre, tant s'est enracinée l'idée que si le passé doit être arraché des limbes de l'oubli, seuls des dispositifs publics ou privés peuvent l'en exhumer, avec ou sans l'aide de l'historien. Tel est le «présentisme» : devenu un problème à résoudre, et désormais un champ de l'action publique, le passé - et singulièrement le passé proche, celui des dernières catastrophes en date - n'est pas oublié, il est constamment mobilisé et reformulé selon les urgences du jour. L'exigence de vérité propre à la démarche historique s'est muée en exigence sociale de reconnaissance, en politiques de réparation, en discours d'excuses à l'égard des victimes. La question de la contemporanéité n'est pas nouvelle : elle s'est posée à travers les âges, mais Henry Rousso prend la mesure de sa profonde transformation au cours des deux grands après-guerres du XXe siècle et définit ses enjeux fondamentaux : comment écrire une histoire en train de se faire ? Comment mettre à distance la proximité apparente ? Comment se battre sur deux fronts à la fois - celui de l'histoire et celui de la mémoire, celui d'un présent que l'on ne veut pas voir passer et celui d'un passé qui revient hanter le présent ? La nouvelle histoire du contemporain, toute entière inscrite dans cette tension, est plus que jamais marquée par l'incertitude, l'instabilité et l'inachèvement.

11/2012

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Droit

Procédure pénale. 20e édition

La procédure pénale est la partie des sciences criminelles qui s'attache à définir le cadre juridique dans lequel s'effectuent l'enquête et la poursuite, puis le jugement d'une personne soupçonnée d'avoir commis une infraction. Partant, connaître les circonstances de celle-ci, identifier sa victime et son auteur et, enfin, juger ce dernier d'après les règles définies dans le Code pénal, telle est la triple démarche de la procédure pénale, caractérisée, à chaque stade, par le nécessaire équilibre entre respect des libertés individuelles et efficacité de la répression contre les atteintes à la société ou à l'Etat. Pour tenter d'atteindre cet équilibre, le Législateur n'a cessé, depuis plusieurs décennies, souvent à marche forcée, d'amender telle ou telle disposition procédurale, soit pour assouplir le système répressif, soit pour le renforcer. En témoigne la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019, de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice, qui simplifie et renforce l'efficacité de la procédure pénale à tous les stades de la procédure, depuis l'enquête, jusqu'au jugement et l'exécution des peines. Elle comporte également des dispositions relatives à l'amélioration de la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et l'entraide internationale. En témoigne aussi le décret n° 2019-460 du 16 mai 2019, portant création d'un service à compétence nationale dénommé " service d'enquêtes judiciaires des finances ", sorte de police fiscale spécialisée. Aux côtés de la loi – parfois en opposition à celle-ci –, la jurisprudence, notamment européenne, a, depuis quelques années, fait preuve d'un dynamisme non moins remarquable, contraignant la loi à se réformer, au point de se demander si tout notre système n'est pas véritablement entré dans l'ère de la jurisprudence. Ainsi, par exemple, de l'arrêt de la chambre criminelle du 18 juin 2019 (n° 19-80.015) qui sanctionne le détournement de procédure. De toutes ces modifications qui affectent le droit positif, cette 20e édition rend compte, étant à jour de la législation et de la jurisprudence au 15 juillet 2019. Le présent ouvrage s'attache, après avoir exposé les principes généraux de la procédure pénale (1ère partie), à présenter les acteurs du procès pénal (2e partie) puis les phases du procès pénal (3e partie).

09/2019

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Histoire de France

Histoire de France. Edition collector

Une histoire de France des origines à la fin de la Grande Guerre par un styliste à la plume incomparable. " Nous n'avons pas tenté une oeuvre originale : on peut éclaircir l'histoire, on ne la renouvelle pas. Nous n'avons pas non plus soutenu une thèse. Nous nous sommes efforcé de montrer comment les choses s'étaient produites, quelles conséquences en étaient résultées, pourquoi, à tel moment, telle décision avait été prise plutôt que telle autre. Ce qu'on découvre, au bout de cette analyse, c'est qu'il n'est pas facile de conduire les peuples, qu'il n'est pas facile non plus de fonder et de conserver un Etat comme l'Etat français, et l'on en garde, en définitive, beaucoup d'indulgence pour les gouvernements. Peut-être ce sentiment est-il la garantie de notre impartialité. Mais comment serions-nous de parti pris puisque notre objet est de présenter dans leur enchaînement les événements de notre histoire ? Nous ne pouvons la juger que par ses résultats. Et, comparant notre condition à celle de nos ancêtres, nous sommes amené à nous dire que le peuple français doit s'estimer heureux quand il vit dans la paix et l'ordre, quand il n'est pas envahi et ravagé, quand il échappe aux guerres de destruction et à ces guerres civiles, non moins redoutables, qui, au cours des siècles, ne l'ont pas épargné. " Ce passage, tiré de l'introduction de ce livre publié en 1924, illustre bien la nature de l'ouvrage. Loin de ce que feront l'école des Annales et l'historiographie marxisante des années 1950 et 1960, Jacques Bainville privilégie une histoire plus " classique " et littéraire qui, tout en se fondant sur l'exactitude des faits et le refus des partis pris, traite singulièrement de l'histoire politique de la France imbriquée dans l'histoire de la politique extérieure que, en tant que journaliste et chroniqueur parlementaire, il connaît sur le bout des doigts. Toute son attention est portée, avec une très grande clarté, sur l'enchaînement des faits au service d'un but : montrer comment la France s'est construite à travers les âges, comment celle de son temps provient de celle d'hier. Un grand bonheur de lecture au contact d'un livre très instructif.

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Développement personnel

Devenir. Le journal

Comment êtes-vous devenu celle ou celui que vous êtes ? Après la publication des Mémoires de Michelle Obama, qui ont rencontré un succès mondial, l'ancienne première dame des Etats-Unis vous invite avec ce superbe journal à méditer et à découvrir - ou redécouvrir - votre histoire grâce à une série de questions accompagnées de citations tirées de ses Mémoires. " Il ne s'agit pas d'être parfait. Il ne s'agit pas de savoir où mène notre route. Accepter d'être reconnu et entendu, de s'approprier son histoire singulière, de faire résonner sa voix véritable est une force. Et être disposé à rencontrer et à écouter l'autre est une grâce. Voilà quel est, à mes yeux, le chemin de notre devenir. " - Michelle Obama En publiant Devenir, ses Mémoires dans lesquels elle se livrait à une introspection profonde tout en offrant le récit passionnant de sa vie, Michelle Obama a voulu retracer son parcours exceptionnel pour encourager ses lecteurs à s'emparer à leur tour de leur histoire, et leur donner le courage de découvrir la puissance de leur propre voix. Avec ce journal, elle les incite désormais à prendre conscience de la valeur du chemin qu'ils ont parcouru pour s'accomplir. Objet précieux à la fabrication soignée, ce journal comporte de nombreuses questions destinées à vous aider à réfléchir à votre histoire personnelle et familiale, à vos objectifs et à vos défis, à ce qui vous touche ou vous donne de l'espoir, et à ce que le futur vous réserve, ainsi qu'à vos proches. Dans l'introduction du journal, Michelle Obama écrit ainsi : " J'espère que vous confierez à ce journal vos expériences, vos réflexions et vos sentiments, si imparfaits soient-ils, sans juger. [... ] On ne doit pas se souvenir de tout. Mais ce dont on se souvient est précieux. " Ces pages vous aideront à mieux discerner votre propre voix et à méditer sur votre parcours afin de vous aider à savoir qui vous êtes. En ouvrant ce journal, vous pourrez non seulement prendre la mesure de la valeur de vos expériences passées, mais aussi trouver la force de gravir les prochaines marches, où qu'elles vous mènent. Le journal est précédé d'un mot personnel de l'ancienne première dame des Etats-Unis adressé à ses lecteurs.

11/2019

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Catharisme

Histoire de l'hérésie des Albigeois. Légendes et mystères autour de la persécution des cathares

Le terme "albigeois" a servi, dès le milieu du XIIe siècle, à désigner les hérétiques du Languedoc, bien que l'Albigeois ne paraisse pas, aux yeux des historiens modernes (qui ont continué à user de cette appellation devenue traditionnelle), avoir été le principal foyer de l'hérésie. Dès 1146, Geoffroy d'Auxerre signale que le populus civitatis albigensis est infesté par l'hérésie. Le concile de Tours en 1163 parle des hérétiques albigeois (haeretici albigenses) et en 1183, Geoffroy de Vigeois nomme albigeois les hérétiques combattus en 1181 par le légat Henri d'Albano avant le siège de Lavaur. Pierre des Vaux-de-Cernay nomme le récit de la croisade à laquelle il a participé Historia Albigensis. Et dans le prologue de sa chronique écrite entre 1250 en 1275, Guillaume de Puylaurens dit que son oeuvre est "l'histoire de l'affaire vulgairement appelée albigeoise par les Français, car elle a eu pour théâtre la Narbonnaise et les diocèses de Narbonne, Albi, Rodez, Cahors et Agen" . An 846. La mort de Charlemagne a laissé un empire morcelé, un monde à l'agonie où le pouvoir de Rome ne tient plus qu'au prestige d'un trône. Au coeur d'une curie rongée par les complots, le pape Serge II refuse pourtant de voir périr l'oeuvre de Dieu. Alors que les barbares assiègent la cité, il conclut un pacte avec d'obscurs émissaires et s'engage à protéger un ordre d'élus appelés à restaurer la foi. Deux siècles plus tard, les premières communautés cathares voient le jour en Languedoc. Par la parole, la volonté et l'exemple, les "Parfaits" redonnent espoir en la parole sacrée et le pays entier, saisi par la ferveur, se détourne bientôt des églises pour embrasser la nouvelle religion... La croisade contre les albigeois, prêchée par le pape Innocent III contre les hérétiques cathares et vaudois du Languedoc et contre les seigneurs et villes qui les soutenaient, a duré de 1209 à 1229. Elle a été menée d'abord par des seigneurs de la France du Nord avec des armées internationales, puis par le roi de France Louis VIII. Cette chronique traduite et commentée avec talent est une vraie merveille littéraire qui s'avère indispensable à tous passionné d'histoire méridionale et occitane et du catharisme.

06/2021

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Philosophie des mathématiques

Pour Cavaillès

Mathématicien et philosophe, Jean Cavaillès (1903 - 1944) a compris en toute clarté que la philosophie n'est ni maîtresse ni servante des mathématiques et des sciences, mais qu'elle peut être leur amie. Elle n'a pas à s'arroger la fonction magistrale de vérifier à leur place la solidité de leurs fondements ni à contrôler ou exploiter leurs résultats pour la plus grande gloire de Dieu ou de la Cause. Elle n'a pas non plus à s'asservir aux mathématiques ou aux sciences comme sources uniques de vérité, justice ou justesse. Une philosophie amie des sciences entretient avec elles un dialogue à bénéfice mutuel : elle s'instruit auprès d'elles et peut, en retour, procurer aux mathématiciens et scientifiques une conscience plus claire de leur propre pratique, s'ouvrant avec eux à l'histoire de cette pratique. Observer la pensée scientifique, dans son travail, ses difficultés et ses succès, et l'aider à s'observer elle-même : tâche aussi libératrice que difficile qui vise l'impérissable idéal aristotélicien de la pensée de la pensée. Voilà la haute et rayonnante ambition de Cavaillès. C'est cet héritage que les cinq auteurs de ce livre ont voulu transmettre et commencer à faire fructifier. Et il fallait pour cela : - libérer Cavaillès des interprétations unilatérales, souvent enjeux de pouvoir universitaire, telle celle qui en fait le héraut d'une "science sans cogito" ; - retrouver la pluralité de ses inspirations philosophiques. Refusant aussi bien filiation que rupture définitive, il a une lecture critique-productive de Descartes, Leibniz, Kant, Hegel, Husserl, Brunschvicg... Spinoza, explicitement évoqué par lui à propos de son engagement dans la Résistance, est une de ses références possibles quand il traite de l'auto-développement des mathématiques ; - respecter la diversité de ses centres d'intérêt mathématiques. Il s'intéresse, on le sait, à l'axiomatisation et à la formalisation de la théorie des ensembles, mais tout autant ou plus à son surgissement chez Dedekind et Cantor, à la construction des ensembles finis à partir des ensembles infinis, à l'hypothèse du continu, etc. - mettre ses catégories emblématiques (paradigme et thématisation) à l'épreuve d'autres moments essentiels de l'histoire des mathématiques que celui de l'essor de la théorie des ensembles ; - pratiquer un dialogue amical entre mathématiciens et philosophes dans des études d' "épistémographie" entrelaçant histoire fine et philosophie. Aux lecteurs de juger si l'héritage est entre de bonnes mains.

05/2021

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Feuchtwanger and Remigration

This volume contains a selection from the proceedings of a conference organised by the International Feuchtwanger Society titled ‘To Stay or not to Stay ? German-speaking Exiles in Southern California after 1945'. The conference, held in September 2011 at the University of Southern California in Los Angeles and at Villa Aurora in Pacific Palisades, explored the decision faced by all German-speaking exiles in Southern California at the end of World War II whether to return to Europe or stay in the United States. The volume opens with an analysis of the experiences of post-1945 remigrants as reflected in a major exile publication, Der Aufbau. Six chapters focus on the particular case of Lion Feuchtwanger, illuminating the circumstances which led him to remain in California after 1945. Subsequent chapters throw fresh light on other members of the German-speaking literary community in California. Studies focusing on remigration from the UK and the Soviet Union widen the discussion, as do chapters on the problems faced by professional musicians exiled in East Asia and in Palestine. The volume concludes with the experience of remigrants in the media and film industry during the early post-war years. Der vorliegende Band enthält ausgewählte Vorträge, die auf der von der Internationalen Feuchtwanger Gesellschaft organisierten Konferenz "Bleiben oder Zurückkehren ? Deutschsprachige Exilanten in Südkalifornien nach 1945" gehalten wurden. Die Konferenz, die im September 2011 an der Universität von Südkalifornien in Los Angeles und in der Villa Aurora in Pacific Palisades stattfand, beschäftigte sich mit der weitreichenden Entscheidung, die die deutschsprachigen Exilanten in Südkalifornien nach Ende des zweiten Weltkrieges treffen mussten : Sollten sie nach Europa zurückkehren oder in den Vereinigten Staaten bleiben ? Der Band beginnt mit einer Analyse der in der wichtigen Exil-Publikation Der Aufbau beschriebenen Erfahrungen von Remigranten nach 1945. Sechs Kapitel haben den speziellen Fall Lion Feuchtwangers zum Thema und untersuchen die Umstände, welche zu seiner Entscheidung führten, nach 1945 in Kalifornien zu bleiben. Die darauffolgenden Kapitel erörtern neue Erkenntnisse über andere Mitglieder des deutschsprachigen Literatenkreises in Kalifornien. Untersuchungen zur Remigration aus England und aus der Sowjetunion sowie zu den Problemen exilierter Musiker in Ostasien und Palästina erweitern und ergänzen die Diskussion. Der Band schliesst mit Beiträgen zu den Erfahrungen der Remigranten in den Bereichen Medien und Film im Deutschland der frühen Nachkriegszeit.

05/2013

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Sciences historiques

Tous les personnages sont vrais

A 11 ans, condamné à mort par les médecins, je lis " Le Comte de Monte-Cristo " et je survis. J'y vois un rapport de cause à effet. Entre 11 et 20 ans, j'écris onze pièces de théâtre dont aucune n'est jouée. Je ne désespère pas. A 19 ans, je suis rédacteur en chef du journal d'un mouvement de jeunesse. Je ne trouve pas cela normal. A 20 ans, je vis mon premier amour, ce qui me semble cette fois d'une extrême logique. A 22 ans, je publie mon premier livre mais entre aussitôt au sanatorium pour une tuberculose. Ce donnant-donnant ne me satisfait pas. A 26 ans, je suis l'un des trois créateurs, à la radio, de " La Tribune de l'histoire ". L'émission durera quarante-six ans. Je n'en suis pas encore revenu. A 29 ans, la télévision s'offre à moi avec " La Caméra explore le temps ". Elle dure dix ans. On la supprime en plein succès. A 44 ans, on m'invite à parler seul devant une caméra. " Alain Decaux raconte " dure vingt ans. J'attends la chute. Elle ne vient pas. Je m'occupe comme je peux : je publie 68 volumes. En 1968, on joue - enfin - ma première pièce. En 1975, j'écris " Le Cuirassé Potemkine " pour Robert Hossein. Le bon peuple y court. Dix autres pièces suivront. En 1976, la Faculté me retombe dessus : double pontage coronarien. Je m'en sors. N'ayant jamais enseigné, je livre un combat pour que l'histoire retrouve sa place dans le cycle élémentaire dont on l'avait chassée. Je le gagne. En 1979, je suis élu à l'Académie française. Mes amis estiment que j'ai trop de chance. Ils ont tort : en 1987, nouveau pontage, beaucoup plus grave que le premier. Je reste en vie mais ce n'est pas ma faute. Je n'ai jamais songé à entrer dans un gouvernement. On me fait ministre malgré moi. Deux cents ans après la naissance d'Alexandre Dumas, mon idole, je le reçois au seuil du Panthéon. Je décide enfin de publier mes mémoires et de tout dévoiler de ma vie secrète. Toute chance en ce monde, dit-on, se paie par son contraire. Au lecteur de juger si je n'en suis pas un exemple parfait.

03/2005

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Esotérisme

Le temple de Satan. Le serpent de la Genèse. Première septaine (Livre 1)

LE SERPENT DE LA GENESE comprend trois livres (Le Temple de Satan — La Clef de la Magie noire — Le Problème du Mal) de sept chapitres l'un : soit vingt et un chapitres. Un vingt-deuxième chapitre forme Epilogue, — et chacune de ces subdivisions correspond, autant que le sujet général s'y prête, à l'un des vingt-deux arcanes du Tarot des Bohémiens. Il ne faut pas chercher, dans les vingt-deux subdivisions du Serpent de le Genèse, un commentaire régulier des vingt-deux clefs du Tarot. Notre ouvrage, traitant d'un objet relativement restreint, ne saurait se prêter à de pareils développements (d'ordre synthétique, mathématique, nécessairement universel). Cet objet, nous nous contenterons de l'exposer à la lumière (les vingt-deux Arcanes) ; il s'assimilera à cette lumière dans la mesure de sa réceptivité propre : comme un miroir, il réfléchira pour nous les seuls rayons qui auront rencontré sa surface. Ainsi, la première Septain — Le Temple de Satan — ne se rapporte aux sept premières lames que d'une façon tout indirecte et détournée. Les initiés estimeront cependant -ces dérivations d'analogie moins lointaines qu'on ne serait tenté de croire de prime abord. Dans la Clef de la Magie noire — la deuxième Septain — nous nous rapprochons beaucoup du sen , propre et immédiat des lames 8 à 14 du Tarot ; nous y touchons même à peu près constamment. E faut voir la cause de cette concordance dans la presque identité des objets ce livre ne traite-t-il pas, n effet, des mystères sacrés de la Nature, dont le Tarot nous présente parallèlement les hiéroglyphes ? Aussi aurons-nous l'occasion, tout au long de cette deuxième partie, de décrire et même de commenter les lames numériquement correspondantes aux sept chapitres qui la composent. Le Problème du Mal — la troisième Septain — nous fait un peu dévier de cette voie centrale, en nous rejetant vers les interprétations dérivées et médiates. Mais, bien que parfois indirectes, les correspondances avec les vingt-deux clefs du Livre de Thoth n'en demeurent pas moins irréprochables jusqu'au bout. En somme, notre ouvrage est construit tout entier sur les proportions magiques du Tarot. D'une aile à l'autre, il a pour base et pour soutien, tantôt les constructions, tantôt les substructions de ce vaste monument de la synthèse ésotérique. Puissent les occultistes juger notre humble travail solidement appuyé à l'inébranlable édifice.

02/2019

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Littérature française

Rabelais restitué N° 3 : "Le tiers livre", Du prologue au chapitre XXVIII

En 1979 paraissait le premier volume du Rabelais Restitué : l'étude consacrée au Pantagruel ; en 1985, le tome 1 (du prologue au chapitre XXIV) et en 1990 le tome 2 (du chapitre XXV à la fin) de l'étude consacrée au Tiers Livre, il est donc connu des Rabelaisants que Marc Berlioz a l'audace insensée de s'opposer ouvertement aux glossateurs qui enferment Rabelais dans une interprétation édifiée à la mesure de leur incuriosité, de leur incompétence ou de leurs préjugés, ces glossateurs fussent-ils considérés comme les plus éminents. Il s'oppose à eux sans retenue et sans les euphémismes d'usage, riant de leurs bévues non pas parce que ce sont des bévues (il en commet aussi) mais parce qu'elles sont énoncées d'un ton péremptoire ; d'où les traditionnelles petites représailles couillonniformes, parfaitement vaines. Car l'important reste pour lui qu'on reconsidère, qu'on réexamine encore et encore un texte que l'on croit avoir si bien et si totalement compris que certains n'hésitent pas, en fin de carrière surtout, à produire des vues d'ensemble, des Rabelais, des François Rabelais qui ne font que reprendre les erreurs d'interprétation les mieux mitonnées sans laisser place à la moindre remise en question. Or cette présente étude du Tiers Livre le démontre une fois de plus : à chaque chapitre se révèlent des intentions de Rabelais souvent fort éloignées de celles qu'on tient pour intangibles attendu qu'elles sont celles de la vue conventionnelle qui tire, comme on sait, toute son autorité de l'inlassable répétition. Marc Berlioz n'a cure de la convention ; il réinterprète, dégageant l'intention qui lui paraît la plus plausible, la mieux fondée, sans toutefois prétendre rien donner qui soit définitif, incitant au contraire chacun à vérifier, juger, discuter, reprenant fréquemment à son compte la formule qu'emploie Panurge : Cela, sauf meilleur jugement, toujours. Comme les précédentes, cette étude du Tiers Livre montre à l'évidence que l'on a grand tort, d'abord de tenir pour figée la compréhension du texte de Rabelais ; ensuite de prendre pour guide tel mandarin qui donne ses propres limites à la compréhension de ce texte, limites dans lesquelles reste servilement chacun des sous-mandarins qu'il régit. C'est à une libre découverte, à une réflexion personnelle, éventuellement à un prolongement, voire à une contestation que Marc Berlioz convie son lecteur.

01/1994

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Esotérisme

LA DOCTRINE SECRETE SYNTHESE DE LA SCIENCE, DE LA RELIGION ET DE LA PHILOSOPHIE. Volume 6, Miscellanées

Les vérités contenues dans LA DOCTRINE SECRETE ne sont nullement présentées comme une "révélation" et l'auteur n'a pas de prétention à être un révélateur de la science mystique qui est maintenant rendue publique pour la première fois dans l'histoire du monde. Car ce que contient cet ouvrage se trouve dispersé dans des milliers de volumes incorporant les Ecritures des grandes religions asiatiques et des débuts des religions d'Europe, cachés sous glyphes ou symboles, et jusqu'ici passé inaperçu à cause de ce voile. Ce qu'on essaye maintenant, c'est de rassembler lés données les plus anciennes et d'en faire un tout harmonieux et cohérent. Le seul avantage que l'auteur ait sur ses prédécesseurs est de n'avoir pas besoin de recourir à la spéculation et aux théories personnelles. Car cet ouvrage est une déclaration partielle de ce qui lui a été enseigné par des étudiants plus, avancés, augmentée seulement pour quelques petits détails des résultats de ses propres études et observations. La publication de beaucoup des faits ici exposés a été rendue nécessaire par les spéculations téméraires et fantaisistes auxquelles beaucoup de Théosophes et étudiants du Mysticisme se sont livrés, ces dernières années,, dans leur effort, tel qu'ils l'imaginaient, pour édifier un système de pensée complet d'après les quelques faits communiqués antérieurement. Il est inutile d'expliquer que ce livre n'est pas la Doctrine Secrète dans sa totalité, mais un nombre de fragments choisis dans ses données fondamentales, une attention spéciale, étant apportée à quelques faits dont certains écrivains se sont empares et les ont déformés hors de toute ressemblance avec la vérité. Le but de cet ouvrage peut être ainsi défini - montrer que la Nature n'est pas cc un concours fortuit d'atomes ", et assigner à l'homme sa place réelle dans le plan de l'Univers ; sauver de la dégradation les vérités archaïques qui sont la base de toutes les religions ; découvrir jusqu'à un certain point, l'unité fondamentale dont toutes ont jailli ; et finalement montrer que le côté Occulte de la Nature n'a jamais été considéré par la Science de la civilisation moderne. Si ces choses sont accomplies, si peu que ce soit, l'auteur est satisfait. Ce livre est écrit pour le service de l'humanité et c'est à l'humanité et aux générations futures qu'il appartient de le juger.

11/1991

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Histoire de France

LE PROCES PAPON. Un journal d'audience

Avant même l'ouverture du procès, la cause semble entendue : Maurice Papon, secrétaire général de la préfecture de la Gironde sous l'Occupation, est coupable. Mais, au fil des audiences, il devient bientôt clair que l'instruction, en quatorze ans, a été pour le moins mal faite ; que l'Histoire, celle des historiens cités à comparaître, est plus nuancée dans ses analyses des chaînes de responsabilité administrative ; que les témoignages des grands acteurs témoins de la Résistance divergent sensiblement d'un tableau en noir et blanc ; que la Mémoire des enfants et parents des victimes déportées doit se contenter d'obtenir réparation d'un fonctionnaire de rang moyen, alors que ses supérieurs hiérarchiques, jamais inquiétés, sont morts en toute quiétude au cours de l'instruction ; que nombre de parties civiles ont cru ne faire qu'une bouchée d'un accusé prompt à se défendre, vif à confondre de pseudo-témoins à charge, à nier ses responsabilités historiquement avérées mais judiciairement difficiles à établir cinquante-cinq ans après. Au terme d'un procès-fleuve, une peine de dix ans est prononcée qui ne satisfait ni le Droit, ni l'Histoire, ni la Mémoire. La Cour d'assises innocente Maurice Papon des faits de complicité d'assassinat retenus contre lui par l'instruction et l'arrêté de renvoi ; elle juge l'accusé coupable de complicité d'arrestation et de séquestration, ce qui est peu s'il s'est agi de juger Vichy et son administration ; elle introduit en France la gradation des peines en matière de crime contre l'humanité ; elle esquive, enfin, le grand débat juridique visant à définir ce crime suprême soit comme un crime de droit commun à évaluer selon les intentions présidant à chaque acte, soit comme un " crime de bureau ", s'insérant dans un processus génocidaire plus vaste, où la responsabilité se mesure à l'aune non plus seulement de l'acte de l'individu mais du rôle qu'il assume dans une chaîne criminelle de responsabilité. Le délitement du procès Papon, au fil des audiences, Eric Conan, l'un des rares journalistes à avoir assisté à toutes les audiences, nous le donne à lire dans ce Journal. Il note les propos de chacun, restitue l'atmosphère, tendue, pathétique ou cocasse, livre les moments et les discours clés. Le lecteur de ce document de référence découvre bientôt comment un procès, longtemps jugé improbable, se révéla progressivement un procès impossible.

05/1998

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Philosophie

LES SCIENCES HUMAINES EN MOUVEMENT. L'humanité face aux changements

Le champ des sciences humaines est immense. Il commence à la molécule pour aller jusqu'à l'organisation des sociétés humaines sur l'ensemble de la planète. Leur développement, leur extension, leurs apports, leur utilité, pour connaître et comprendre la personne comme la société, nous conduisent à proposer une grille d'analyse pour montrer les liens existant entre elles afin de pouvoir posséder un outil de travail pour décoder les signes de notre temps. Après avoir situé les mutations humaines dans le champ des mutations, sont abordés successivement : - les changements de la personne autour des pôles importants • la biologie pour saisir la place du corps et les aspects physiques des êtres humains • la psychologie pour comprendre les sentiments, les relations que les personnes établissant entre elles • la philosophie pour percevoir la place de la pensée, de la réflexion dans le devenir de l'humanité • l'anthropologie tentera de faire la synthèse des interactions corps, cœur, esprit - les changements de la société autour des sciences de base • l'économie pour saisir comment l'homme continue la création par son travail, et situer la place de l'argent et de la technique dans les rapports sociaux • le politique pour pénétrer les rapports de pouvoir à tous les niveaux de la société, de la famille, au plan international • l'idéologie pour comprendre comment les groupes humains subissent ou construisent des doctrines pour guider leur vie • la sociologie tentera de faire la synthèse des interactions entre travail, pouvoir et doctrine - le changement : du monde nous permet de découvrir nos positions • la géographie nous situe dans l'espace, sur un territoire que nous avons à découvrir et à organiser • l'histoire nous situe dans le temps, elle nous permettra de découvrir nos racines pour vivre le présent et préparer l'avenir de l'humanité • la religion nous situe par rapport à une transcendance, à un sens à donner à notre vie • l'écologie tente de faire la synthèse des interactions entre le temps, l'espace et le sens. Avec ces matériaux, il nous sera alors plus facile d'élaborer une grille d'analyse avec en colonne un plan logique pour étudier l'actualité et en ligne une méthode, le fameux Voir - Juger - Agir. Cet outil nous rendra plus pertinent pour maîtriser la réalité et facilitera la connaissance et la compréhension pour donner un sens à nos actions et à nos actes.

01/1993

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Spécialités médicales

Les soins en pédiatrie - Faire face au refus de l’enfant. Repères éthiques pour une posture soignante fondée sur la prudence

Les membres des équipes de pédiatrie, infirmières, puéricultrices, médecins, etc., confrontés quotidiennement à des choix difficiles pour prendre soin des enfants trouveront dans ce livre des repères pour une réflexion éthique sur leur action. Les soignants exerçant en pédiatrie partagent la volonté de soigner les enfants, cet objectif pouvant parfois mener à user de tous les moyens existants pour parvenir à ses fins. L'utilisation de la contention pour réaliser un acte requis fait partie de ces moyens qui interrogent l'ensemble des pratiques soignantes. Elle renvoie au vaste dispositif de la technique, qui occupe une place prépondérante dans le champ des soins. Elle reflète aussi la possibilité de négliger le point de vue des enfants qui peuvent, comme les adultes, manifester leur refus, sans que celui-ci soit toujours pris en compte. Ce livre rend ainsi visible un territoire particulier des soins, où les repères des professionnels se troublent parfois, l'enfant disparaissant en quelque sorte de leur radar émotionnel le temps d'accomplir le geste technique. La hiérarchisation des devoirs peut faire donner la priorité à l'exécution du geste, et occulter l'empathie habituelle à l'égard de l'enfant. Bénédicte Lombart s'appuie sur sa pratique en pédiatrie ainsi que sur une recherche, des entretiens ayant été menés avec des professionnels issus de différents services de pédiatrie. Ils ont permis de recueillir leurs interrogations sur l'usage de la contention lors des soins. Celui-ci soulève bien des questions éthiques et l'objectif de cet ouvrage est de proposer aux soignants une approche fondée sur la réflexion philosophique et l'étude des situations. Il s'agit d'aider à prendre du recul, à suspendre parfois son geste afin d'opter pour un abord juste de l'enfant. La difficulté et la tension générées par la contention et le refus de l'enfant offrent une opportunité de s'engager pleinement dans une philosophie de la prudence dans les soins. Le care pédiatrique pousse à aller au-delà de l'injonction à exercer son habileté, et à envisager toutes les alternatives possibles. Ce livre s'adresse à l'ensemble des membres des équipes de pédiatrie, infirmières, aides-soignantes, puéricultrices, auxiliaires de puériculture, kinésithérapeutes, cadres de santé et médecins, confrontés quotidiennement à des choix à effectuer pour prendre soin au mieux des enfants. Ils trouveront dans ce livre des repères pour conduire une réflexion éthique sur leur action.

10/2016

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Arbitrage

Les Cahiers de l'Arbitrage N° 4/2022

Editorial / Editorial par Charles Kaplan et Charles Nairac I. Doctrine - Débats / Articles - Debates - Sanctions, Countermeasures, and their Impact on International Arbitration by Charles Claypoole - Allocution introductive de Marc Henry - L'évolution de la question morale dans l'arbitrage, Intervention AFA, 18 octobre 2022, par Matthieu de Boisséson II. Chronique sur les investissements / Investments Chronicle Sous la direction de Laurie Achtouk-Spivak, Julien Cazala et Arnaud de Nanteuil, avec la collaboration de Claire Crépet Daigremont, Yasmine El Achkar, Mathilde Frappier, Arianna Rafiq et Benjamin Samson Actualités par Arnaud De Nanteuil [Le nouveau règlement d'arbitrage du CIRDI] Procédure 1) Questions temporelles dans l'arbitrage investisseur-Etat : applicabilité temporelle du traité bilatéral d'investissement et prescription des demandes, par Benjamin Samson 2) La délicate question de la représentation des parties devant les juridictions arbitrales, par Mathilde Frappier 3) Actualité du contrôle de la compétence par les juridictions françaises, par Yasmine El Achkar Fond 4) Interprétation des traités et clauses d'exception en matière environnementale, par Arianna Rafiq 5) Tour d'horizon des questions de corruption soulevées dans les différends en matière d'investissement, par Laurie Achtouk-Spivak 6) Protection de l'investisseur contre le déni de justice, par Julien Cazala Droit de l'Union européenne 7) Arbitrage d'investissement et droit de l'Union européenne, par Claire Crepet Daigremont III. Commentaires de jurisprudence / Case Law Sous la direction de Christophe Seraglini - Affaire Rusoro c. Venezuela : compétence, recevabilité et calcul de dommages et intérêts ne font pas bon ménage, par Marie Stoyanov, Ekaterina Oger Grivnova et Gary Smadja - Vers l'émergence d'un critère véritablement autonome du "risque de lésion grave" pour arrêter ou aménager l'exécution provisoire des sentences internationales ? , par Isabelle Michou - Obligation de révélation et devoir d'indépendance et d'impartialité des arbitres : effets d'un "accord procédural" réduisant le champ du doute raisonnable et maintenant l'obligation de révélation continue, par Marc Henry IV. Panorama international de jurisprudence / Panorama Of World Case Law Sous la direction de Michael Polkinghorne et Louis Degos - Allemagne et Autriche, par Detlev Khuner et Jessica Noy Gsell - Angleterre, par Rupert Reece, Natasha Peter, James Casey et Rebecca Mee - Brésil, par Eduardo Damião Gonçalves et Vicente Pereira De Assis - France [Arbitrage interne et international], par Priscille Pedone et Bertrand Robert - France [Règlement amiable], par Priscille Pedone et Bertrand Robert - Italie, par Michele Sabatini et Valeria Fasciani - Suède, par Åsa Waller et Hampus Högberg - Suisse, par Pierre Yves Gunter et Nadia Smahi

02/2023

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Ethique et droit

La déontologie des juges. Etat des lieux et perspectives d'avenir

La déontologie des juges a récemment connu, en France, des évolutions importantes. Dans une démarche préventive visant à éviter le recours à la sanction disciplinaire, voire pénale, le législateur a ainsi imposé aux juges la rédaction de chartes ou de recueils des obligations déontologiques et des bonnes pratiques, la création de collèges de déontologie ou encore la transmission de déclarations d'intérêts, voire de patrimoine. En retenant une approche transversale de son objet, cet ouvrage de "droit comparé interne" a pour première ambition de dresser un état des lieux de ces évolutions afin d'en tirer un premier bilan. Il permet, à cette occasion, de porter un regard juridique sur de nombreuses controverses qui ébranlent le monde de la justice, comme les rapports (parfois tendus) des juges avec le pouvoir politique, la religion, les médias ou encore les réseaux sociaux. Il s'intéresse au phénomène du "pantouflage" ainsi qu'au cumul de l'activité juridictionnelle avec d'autres activités professionnelles, politiques ou associatives. Elaboré sous la direction d'enseignants-chercheurs membres de l'Observatoire de l'éthique publique (think tank associant universitaires et parlementaires sous la présidence du député honoraire René Dosière), cet ouvrage a également pour ambition de formuler des propositions concrètes de réforme. Certaines d'entre elles visent à combler des lacunes (ainsi de la proposition de créer une instance déontologique au sein du Conseil constitutionnel et pour les conseillers prud'homaux, voire, à plus long terme, de créer une structure déontologique commune à l'ensemble des juridictions) ; d'autres tendent à modifier le fond du droit (en consacrant par exemple des règles spécifiques en matière de cumul d'activités ou encore en autonomisant davantage le régime disciplinaire des juges administratifs par rapport à celui des fonctionnaires) ou à perfectionner des dispositifs existants (comme la proposition visant à exiger un avis conforme du CSM sur toutes les nominations, mutations, et révocations des magistrats du parquet, ou celle visant à transférer à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique les contrôles déontologiques portant sur les activités antérieures et postérieures exercées par les magistrats judiciaires). En définitive, toutes ces propositions dessinent un cadre déontologique commun à l'ensemble des juges et magistrats français, révélant l'unité de la fonction de juger par-delà la diversité des juridictions.

12/2021

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Géopolitique

Et après "le califat" ?

Mars 2019, l'Etat islamique perd son dernier territoire en Syrie, mais depuis l'idéologie de l'organisation n'a pas disparu. Bien au contraire elle se nourrit des décisions prises à des kilomètres de la Syrie ou de l'Irak. De l'agitation de Raqqa au silence des salles d'audience du tribunal de Paris, une enquête croisée entre deux mondes au destin lié. Après la chute de Daech, les anciens membres de l'organisation terroriste se sont réorganisés, et font à nouveau régner la terreur en Syrie et en Irak. Au nord-est de la Syrie, cette terreur grandit dans les prisons où croupissent 2 000 hommes djihadistes. Près de 30 000 enfants sont eux retenus dans des camps. Des prisons à ciel ouvert où vivent au moins 80 Françaises djihadistes et leurs 300 enfants. Paris assume de les laisser sur place, alimentant un peu plus leur haine contre leur propre pays. Les seuls procès qui ont eu lieu se sont tenus en Irak : 14 Français ont été condamnés à mort après leur transfert à Bagdad. La France, signataire pourtant de tous les traités internationaux contre la peine de mort ou encore la détention arbitraire, a fait un choix : abandonner ses ressortissants plutôt que de les rapatrier, évoquant " la nécessité qu'ils soient jugés là où ils ont commis leurs crimes ". A l'Elysée, le président de la République n'entend pas les appels des juges, des services de renseignements qui demandent à ce que ces Français djihadistes soient jugés dans leur pays. Pourtant notre justice antiterroriste fonctionne. A partir de septembre 2021, une Cour d'assises spéciale va juger à Paris une vingtaine d'hommes soupçonnés d'avoir participé ou aidé à la préparation des attentats de novembre 2015. Comment traiter judiciairement ceux qui ont fait le choix de nous combattre ? Leur prise en charge s'améliore mais l'idéologie djihadiste fascine toujours. Le risque est toujours là ... Un risque qui terrorise, paralyse les juges et l'aide sociale à l'enfance lorsqu'il s'agit des enfants de retour de Syrie ou d'Irak. Edith Bouvier et Céline Martelet nous emmènent de l'agitation de Raqqa au silence des salles d'audience du tribunal de Paris. Une enquête croisée entre deux mondes au destin lié : les territoires de cet ancien Califat autoproclamé et la France.

03/2022

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Littérature érotique et sentim

Le petit jardin du bonheur

LE feel good book de l'hiver ! Une ode à l'amitié et la famille, touchante et toute en délicatesse. Alors que l'hiver est bien installé dans la péninsule de Finfarran, Hanna, Jazz, Mary et les habitants de Lissbeg se préparent pour les fêtes de fin d'année. Après le Café du jardin et le Psautier de Carrick, le petit village irlandais pensait en avoir terminé avec le changement et les bouleversements... c'est sans compter sur la jeune et pétillante Cassie Fitzgerald, fraîchement débarquée de Toronto et en visite chez ses grands-parents. Bien loin de l'image pittoresque qu'elle se fait du village, la jeune fille découvre qu'à Lissbeg, Noël n'est pas qu'une affaire de chocolat chaud et de cadeaux sous le sapin. Conquise par la bourgade et ses habitants hauts en couleur, elle décide de s'installer pour un temps et d'aider sa famille et ses amis à remporter le concours de la plus belle Fête de l'Hiver. Tout semble se dérouler à merveille quand elle se rend compte que derrière les apparences se cachent de nombreux secrets et non-dits. Que se passe-t-il entre sa grand-mère Pat et son mari Ger ? Et qu'en est-il de Shay, ce bel inconnu rencontré sur l'île, certes séduisant, mais... honnête ? Après le succès de La Petite Bibliothèque du bonheur et du Petit Café du bonheur, Felicity Hayes McCoy retrouve le village de Lissbeg et ses héros du quotidien dans ce roman chargé d'amour et d'amitié. Le Petit Jardin du bonheur est le troisième titre de l'auteur publié aux éditions Prisma. Une prose délicate et un rythme enjoué pour conter les aventures de Cassie, de Hanna et des habitants de Lissbeg. Les chapitres se succèdent sans temps mort pour immerger le lecteur au coeur de la campagne irlandaise et lui faire partager les émotions des personnages.

10/2019

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Thèmes photo

Spettri Di Famiglia

Spettri di Famiglia est une quête fièvreuse. Celle d'un photographe de renom, la quarantaine passée, prenant connaissance de ses origines napolitaines. Il s'ensuivra de multiples voyages qui, à défaut de vérité, nourriront un récit auto- fictionnel empreint de poésie noire. "Ce sont des images charbonneuses, enfouies depuis des lustres, puis lentement remontées des galeries profondes de la mémoire, ces endroits dédiés au pire et où l'on n'aime guère trainer. Ces images sont l'obscur récit d'un abandon, la fin brutale d'une enfance française , tranchée au hachoir. Un soir, à la fin des vacances, un père dit à Charlotte, sa fille d'une dizaine d'années, "on ne peut pas te ramener avec nous, il va falloir que tu restes ici". Et ici c'est l'Italie, c'est Naples, l'étran- ger, le bout du monde et pour une enfant, sans ses parents, la fin de tout. Et ce tout s'est joué sans explication, hors de la raison, du bien comme du mal. Simplement , la foudre du malheur s'est abattue, un soir d'été, à la fin des vacances". Extrait du texte de Jean-Paul Dubois, prix Goncourt 2019 Ulrich Lebeuf, né en 1972, est un photographe français. En mai 2016, il reçoit le prix Jean-Dieuzaide, décerné par l'Académie des arts de Languedoc, qui récompense le travail du photographe, non seulement pour son rôle de témoin lors de grands événements via ses clichés pour la presse française et internationale, mais aussi pour son engagement dans la promotion de la photographie, en tant que directeur artistique. Membre de l'agence MYOP depuis janvier 2007, ses travaux sont publiés dans Le Monde, Libération, The New York Times ou des magazines comme Grazia, VSD, Géo, M Le Monde... En parallèle à son travail pour la presse, il poursuit des travaux photographiques plus personnels, dans lesquels il emploie des techniques proches de l'art pictural.

10/2022

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Pléiades

Oeuvres de Jules Renard Tome 2

"Que cherche donc Renard quand il écrit ? La vérité et la perfection. Il n'était évidemment pas le seul, ni le premier. "La nature, donc, la nature et la vérité", s'écriait Hugo dans la Préface de Cromwell. Déjà bien avant lui, Boileau avait proclamé "Rien n'est beau que le vrai". Après les classiques et les romantiques, les réalistes et les naturalistes prétendaient à leur tour à cette "vérité", s'attachant à observer et à rendre la vie, sans aucun parti pris, le plus fidèlement, le plus exactement possible. Mais Renard se refuse à écrire comme eux des nouvelles, des romans, des pièces de théâtre où, malgré tout, l'art vient "arranger" la vie. Il veut une littérature qui ne soit pas trop de la "littérature", un théâtre qui ne soit pas trop "théâtre". Cet écrivain s'assied devant la table nue, devant la page blanche. Avec quoi remplira-t-il, de son écriture soigneuse, ses grandes feuilles de papier quadrillé ? Renard n'est pas un écrivain doué. Il n'a pas l'aisance et la facilité d'un Giraudoux, par exemple, qui, tout de suite, se met à écrire et se laisse aller, avec bonheur, à sa fantaisie. Et d'abord, il écarte les suggestions de l'imagination, qu'il dit avoir tuée par horreur du mensonge, et qui ne pourrait que l'égarer dans sa quête de vérité. Il est bien capable de concevoir un drame symbolise, Le Retour du poète, mais la peur de n'être pas vrai l'empêche de l'écrire. Il écarte aussi les livres des autres, et n'exploite pas le fait divers. Il n'écrira consciencieusement que des pages, quelques phrases, inspirées par ce que la vie la plus "quotidienne" pourra lui fournir, des "choses" vues, petites gens, petites choses : une rencontre, la pluie, la neige, des mots d'enfants, les animaux, les paysans, ses domestiques de Chaumot, sa cuisine, la promenade ou la chasse. On peut juger bien minces, insignifiants, les sujets des "proses" de Renard : un maçon au travail, un paysan qui fauche, un pinson qui chante, un oiseau qui plane. Renard s'en rendait parfaitement compte. Ce qu'il écrivait lui semblait parfois une littérature de furet. Et Bellessort le qualifiait de "termite de génie". A ses pages courtes, faites de phrases brèves, Renard donnait volontiers des titres diminutifs : Homuncules, Cocottes en papier, Minutes de la vie, Petites bruyères. Il travaille menu. "Pattes de mouche", disait Claudel. "Scalp de puces", disait je ne sais qui", Léon Guichard.

03/1971

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Histoire de France

Edouard Daladier (1884-1970)

Affligé d'une réputation suspecte _ en particulier à cause de sa passivité à la conférence de Munich où les démocraties abandonnèrent la Tchécoslovaquie _, Edouard Daladier, président du Conseil de la IIIe République à plusieurs reprises, ministre de la Guerre au cours des années cruciales qui ont précédé la Seconde Guerre mondiale, demeure pour beaucoup de nos contemporains un simple nom dans les ouvrages d'histoire. Ce qui est un peu court pour juger un homme et son action. La carrière de ce boursier de la République, fils d'un boulanger de Carpentras, agrégé d'histoire, profondément républicain et dirigeant éminent du Parti radical, a pourtant connu de multiples moments forts : le Cartel des gauches en 1924, le 6 février 1934, la constitution du Rassemblement de Front populaire, Munich, bien sûr, en septembre 1938, la déclaration de guerre, l'expédition de Norvège, l'inique procès de Riom intenté par Vichy pour le charger, avec quelques autres, de tous les péchés supposés avoir causé la défaite. Peut-être Daladier a-t-il été parfois écrasé par l'ampleur de ses tâches et de ses responsabilités gouvernementales, peut-être a-t-il mal supporté le caractère nécessairement solitaire de l'exercice du pouvoir dans des circonstances dramatiques, mais on ne peut dénier à cette figure complexe, énigmatique, secrète de grandes qualités intellectuelles et morales, une lucidité et une énergie manifestes. Son attitude de 1938 à 1940, en tant que président du Conseil et que responsable du réarmement, où ces qualités firent merveille en dépit d'oppositions jusque dans son propre gouvernement, le montre bien. Quand il dut abandonner le pouvoir (en mars 1940), il pouvait à juste titre considérer qu'il avait provoqué un sursaut spectaculaire dans la diplomatie, dans la préparation économique à la guerre, dans le réarmement et même dans les esprits. C'est aller un peu vite en besogne que de le rendre responsable de la défaite. S'appuyant sur un considérable travail d'archives en France et à l'étranger, et sur de très nombreux témoignages, Elisabeth du Réau éclaire voire modifie l'idée que l'on se fait du rôle de Daladier. Sans laisser ses faiblesses ou ses carences dans l'ombre, elle fait justice d'une légende noire que les faits et gestes de son personnage ne confirment pas. Elisabeth du Réau, spécialiste de l'étude des relations internationales, est professeur d'histoire contemporaine à l'université du Maine et enseigne également à l'Institut d'études politiques de Paris.

05/1993

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Anglais apprentissage

La Princesse et le braconnier

La Princesse el le braconnier raconte l'histoire d'un jeune homme de basse extraction, d'une laideur telle que tout le monde fuit sa compagnie. Nulle jeune fille ne l'approche, et le garçon en souffre. Il trouve un dérivatif à ses besoins sexuels dans d'immenses promenades à travers la campagne. Au contact de la nature, il découvre un de ses dons, qui consiste à approcher sans peine les animaux les plus farouches. Mettant à profit ce don, il devient braconnier. Mais dans le royaume (l'histoire se passe dans des temps reculés, le Moyen Âge peut-être), les lois contre le braconnage sont des plus sévères. Qu'à cela ne tienne : fort de sa seule capacité et désireux de subvenir aux besoins de ses humbles parents, Hengist s'enhardit jusqu'à braconner dans les lieux les plus interdits, les environs mêmes du château. Un jour il y découvre la fille du roi... On devine toute l'ironie que Roald Dahl a su mettre dans ces pages. Sur un ton badin, il fustige le pouvoir exercé par l'homme dans l'ordre politique ou sexuel. L'histoire est contée avec l'habileté qu'on lui connaît. La cruelle réalité se cache dans ce petit «fabliau» plein d'un charme poétique dont la langue savoureuse évoque, avec discrétion, l'époque choisie qui pourrait être aussi la nôtre... ou n'importe quelle autre. On retrouve cet habile mélange de la nouvelle moderne et du conte médiéval dans La Princesse Mammalia. Du jour au lendemain, la Princesse découvre dans son miroir que sa laideur s'est transformée en une beauté incomparable. Cela lui donne un pouvoir sur les hommes, dont elle ne manque pas d'user avec force dédain et cruauté. Par exemple elle déverse de temps en temps depuis le balcon, où elle s'expose honteusement à ses admirateurs libidineux, des poêlons pleins de plomb fondu afin de calmer leurs ardeurs. Un jour elle trouve à leur place un vieillard en haillons, qui lui indique le moyen de se débarrasser de son père encombrant, dont elle veut prendre la place sur le trône tant est forte sa soif de pouvoir... Il y a, on le constate, une unité de ton entre ces deux «fables», accentuée par le style limpide de l'inimitable conteur, plein d'une trompeuse simplicité, d'une ironie féroce. Tous ces éléments sont heureusement rehaussés par des illustrations de la même verve, également cruelles, avec la même «naïveté» apparente dont Roald Dahl joue dans ses récits.

01/1990

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Romans noirs

Le Vol de la Muette

La Fondation de l'Hermitage de Lausanne organise l'exposition des oeuvres majeures du palais ducal d'Urbino, ville natale de Raphaël. Ce dernier sera singulièrement mis en avant à l'occasion des 500 ans de sa mort. La disparition d'un des camions de transport va mettre en émoi la directrice du musée. Elio Bertozzini, passionné d'art, est soupçonné d'avoir fomenté le vol. Il va user de tous les moyens, jusqu'aux plus saugrenus, pour mener sa propre enquête entre la Suisse et l'Italie. Au printemps 2020, la Fondation de l'Hermitage de Lausanne organise l'exposition des oeuvres majeures du palais ducal d'Urbino, ville natale de Raphaël. Ce dernier sera singulièrement mis en avant à l'occasion des 500 ans de sa mort. La disparition d'un des camions de transport va mettre en émoi la directrice du musée et le monde de l'art tout entier. Elio Bertozzini, un Lausannois autoproclamé détective privé au service de l'art, va mener sa propre enquête et passer outre les injonctions de la police, au risque d'être soupçonné d'avoir fomenté le vol. Il va utiliser tous les moyens, jusqu'aux plus saugrenus, pour mener sa propre enquête entre la Suisse et l'Italie. Cette aventure pleine de rebondissements l'entraînera dans une course-poursuite effrénée. Un ami florentin qui tient une librairie de livres anciens lui viendra en aide par ses connaissances étendues en histoire de l'art. Mal lui en prendra car il se retrouvera à son tour à être soupçonné et pourchassé. Parviendront-ils à leurs fins ? Trouveront-ils qui se cache derrière cette délicate affaire alors que leur situation ne fait que dégénérer ? Simultanément, le lecteur sera plongé en pleine Renaissance où il découvrira la véritable origine de l'une des oeuvres qui ont été dérobées. Raphaël a 21 ans quand il arrive à Florence à l'automne 1504. La ville abrite déjà de grands maîtres réputés tels que Botticelli, Léonard de Vinci ou encore Michel-Ange quand il se voit confier par le gonfalonier la commande du portrait d'une aristocrate de la ville. S'il est indéniable que Raphaël est bien l'auteur de cette oeuvre, communément appelée La Muette, les historiens et experts actuels ignorent encore qui en est le véritable commanditaire et la personnalité ainsi portraiturée. Il n'en fallut pas plus à l'auteur pour faire ses propres recherches et livrer, entre la réalité et la fiction, ce roman passionnant.

09/2021

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Littérature française

Prétoire sous influence. Ce qui vous a été donné vous sera repris

La justice et le monde juridique ne sont pas synonymes, arrivent rarement à se conjuguer ensemble. Sur le banc des accusés se tient Gaudens Profane, un administratif sans histoire travaillant dans une multinationale spécialisée dans la distribution des eaux aux activités complexes. A-t-il perpétré, organisé, l'enlèvement de la famille Tapageur, un foyer très discret dont le chef de famille fréquente les ors du pouvoir ? Trop de preuves à charge existent contre lui pour ne pas croire à son implication au sein du tribunal acquis à l'accusation, et que dire de sa mollesse suspecte à se défendre ? Pourtant, la balance de la justice peine suffisamment à se stabiliser au regard d'un trop-plein de témoignages et autres incohérences administratives du dossier d'instruction, pour ne pas semer dans les esprits un doute raisonnable. Est-il un faux innocent ou une victime expiatoire de la broyeuse pénale ? Au cours de ce procès hors normes, le comportement des avocats, des juges, des médias, des témoins, du pouvoir, pose question. Rien ne se passe comme prévu dans un procès, où d'habitude tout est quasiment arrangé à l'avance, à l'intérieur d'un enclos réservé à l'entre soi du microcosme juridique, condamnation ou liberté. Un procès n'est que la représentation d'un spectacle exutoire dissimulant les coulisses. Les codes sont cassés, tout concours à plonger dans l'ambiguïté et le doute des jurés sincères jetés en pâture dans le conclave judiciaire du délibéré, à la merci d'un président roué et madré, connaissant toutes les ficelles de la manipulation et de la réinterprétation des lois et jurisprudence. Rien n'est simple dans un jugement : qui ment, qui dit la vérité ! Que va-t-il ressortir à l'issue de ce procès ? Comment vont réagir les jurés ? L'intégralité du procès, suivi du délibéré, permet de comprendre les rouages d'un système aujourd'hui à bout de souffle et de s'interroger sur chaque jugement rendu. Nous croyons tout connaître de la justice au travers de la diffusion d'informations ou des images télévisuelles présentées à nos yeux en tant que vérité ! Ne jamais se fier aux apparences ! Ce roman tente de soulever le voile méconnu d'influences parasitant la sérénité judiciaire, au travers des médias, des avocats, des juges, des politiques, du monde carcéral s'arrogeant le droit de juger, d'affirmer des vérités, se vantant d'impartialité sur les hommes et les femmes. Une question se pose alors. Doit-on croire les propos d'une personne retenue par une laisse ? Les éléments de réponse sont à l'intérieur de l'ouvrage.

08/2021

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Arbitrage

Les Cahiers de l'Arbitrage N° 3/2020

Editorial par Charles Kaplan et Charles Nairac - In memoriam Emmanuel Gaillard par Philippe Pinsolle I. Doctrine - Débats / Articles - Debates - Cri d'alarme pour les Traités bilatéraux d'investissements, par Ibrahim Fadlallah - The 2021 ICC Rules of Arbitration. Improving the mousetrap ? , by Michael W. Bühler and Nicole Dolenz - Le respect du principe de l'égalité des parties. Illimité résultant d'une paranoïa du procès équitable ou équilibré en raison du pouvoir discrétionnaire de l'arbitre dans la conduite de la procédure arbitrale ? , par Christophe Lapp et Chiraz Abid - Pour une meilleure protection du créancier en cas de recours en annulation devant les juridictions françaises, par T. Alexander Brabant et Maxime Desplats II. Commentaires de jurisprudence / Case Law Sous la direction de Christophe Seraglini - Halliburton v Chubb - English Supreme Court rules on arbitrator's duty of disclosure for multiple appointements, by Rupert Reece and Natasha Peter - Conflit de lois applicable à l'exception d'estoppel soulevée par le non-signataire de la clause compromissoire : apports et interrogations de l'affaire Setty en droit américain, par Elizabeth Oger-Gross et Nelson Dijoux Coquillas III. Chronique investissements / Investments Chronicle Introduction par Laurie Achtouk-Spivak, Julien Cazala et Arnaud de Nanteuil I. Compétence et Recevabilité - Le Mécanisme de règlement des différends de l'accord de l'Organisation de la conférence islamique, par Yasmine El Achkar - Dépôt tardif du déclinatoire de compétence et absence d'entrée en vigueur du Traité bilatéral d'investissement, par Alexandre Hermet - La protection des individus binationaux par les traités et l'arbitrage d'investissement, par Mathilde Frappier - Groupes de sociétés : compétence ratione personae à l'égard des sociétés de droit local et jus standi des investisseurs actionnaires indirects, par Arianna Rafiq II. Fond - Treaty Claims et contract claims : la consolidation du critère de la "fundamental basis of the claim" , par Arnaud de Nanteuil - Les limites de l'articulation entre exercice des polices powers et expropriation indirecte, par Julien Cazala III. Sujets d'actualité - Arbitrage d'investissement et droit de l'Union européenne, par Claire Crépet Daigremont - Le Royaume-Uni, terre promise pour l'exécution des sentences arbitrales rendues à propos de différends internes à l'Union européenne ? , par Nicolas Pigeon - Développement d'un code de conduite uniforme pour les arbitres d'investissement et jurisprudence récente en matière de "double hatting" , par Laurie Achtouk-Spivak IV. Panorama international de jurisprudence / Panorama Of World Case Law - Angleterre, by Rupert Reece, Natasha Peter and James Casey - Belgique, par Prof. Bernard Hanotiau et Iris Raynaud - France, par Priscille Pedone - Fédération de Russie - CEI, by Ilya Nikiforov, Alexander Gurkov and Vera Sevastianova Bibliographie / Book Review par Priscille Pedone

09/2021