Recherche

Johann Dizant

Extraits

ActuaLitté

Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Les états généraux de France de 1468 et 1484. Recherches prosopographiques sur les députés

La synthèse de James Russell Major, qui a eu le mérite de sortir l'histoire des assemblées représentatives en France de la double ornière de l'histoire institutionnelle et du corporatisme pour la réorienter vers l'histoire sociale, n'en concluait pas moins à l'échec des états généraux du XVe siècle. Mais ce diagnostic ne reposait sur aucun fondement, l'étude sociale du groupe des délégués n'étant même pas ébauchée, faute d'une indispensable enquête archivistique. C'est le défi que relève ici Neithard Bulst, en analysant la composition des assemblées de 1468 et de 1484 en se fondant sur un recours rigoureux à la méthode prosopographique. Pour cela, il est remonté à chaque élection, assemblant toutes les sources disponibles, y compris inédites surtout quand elles proviennent des archives départementales ou municipales, scrutant la procédure (elle varie d'un lieu à l'autre : ce n'est qu'en 1484 qu'on commence à lui porter attention), et établissant ainsi pour la première fois une liste fiable des délégués : si grâce au "Journal" de Masselin ceux de 1484 étaient à peu près connus, il n'en allait pas de même pour 1468. Les représentants du Tiers Etat prennent de ce fait une importance nouvelle. Il analyse ensuite l'enracinement familial, professionnel et social des délégués sans perdre de vue les membres les plus influents de la région où a lieu l'élection ou la désignation (le terme s'avère souvent mieux adapté). Il met ainsi en évidence tous les liens de clientélisme, de patronage, de partenariat ou de protection qui structurent les sociétés locales, donnant ainsi à voir une sorte de "bastard feudalism" à la française. La réunion des états est donc une circonstance exceptionnelle où le roi (en 1468) ou les puissants du moment quand il est mineur (les Beaujeu, la faction Orléans en 1484) rencontrent l'ensemble de la société politique du royaume, un temps fort de la communication politique en une époque où elle occupe une place de plus en plus importante dans la gouvernance de la France : de ce point de vue, tout l'ouvrage questionne le concept de "représentation" dans sa définition médiévale. Une autre impression se dégage de l'étude, la place qu'occupent déjà dans cette structure les officiers royaux, alors que Russell Major ne les voyait s'imposer que dans les assemblées du XVIe siècle. Du coup, le soi-disant échec des états généraux devient très relatif : certes, ils n'ont pas eu d'effets immédiats, mais ce qui devait être dit l'a été, et Louis XI comme les Beaujeu ont su en tenir compte dans leur gouvernance. D'ailleurs, la référence fréquente aux états dans les ordonnances royales révèle leur portée légitimante. Et ce sont les procédures mises en place en 1484 qui ont ensuite été reprises et développées dans les assemblées du XVIe et même du XVIIe siècle.

10/2022

ActuaLitté

Philosophie

Les puissances de l'expérience. Essai sur l'identité contemporaine

Volume 1 : Après la perte supposée d'un " sens commun ". les héritiers des modernes se tournent vers le " monde commun ". C'est le monde partagé par ceux qui, éprouvant quelque chose, peuvent comprendre ce qu'ils éprouvent, comprenant ce qu'ils éprouvent, peuvent dire ce qu'ils comprennent et disant ce qu'ils comprennent, peuvent s'entendre sur ce qu'ils disent. Aussi, face aux verdicts fin de siècle qui martèlent notre époque comme autant de soubresauts où s'essoufflent les nostalgies du sujet, c'est plutôt dans la logique d'un verbe sécularisé que l'on s'enquiert du sens à construire. Il s'agit de la logique des procès d'entente. Du fait qu'elle mobilise les distinctions de temps, de modes, de voix, de personnes, et toute cette grammaire qui permet de communiquer par-delà les différences de langue et de culture, ce qui nous était le plus familier devient alors l'énigme : comment la grammaire est-elle possible ? Loin de tomber du ciel, elle s'enracine dans les expériences profondes au cours desquelles nos rapports au monde se sont progressivement différenciés. Jean-Marc Ferry découvre ainsi dans la préhistoire de notre aptitude à communiquer le drame fascinant des réclamations et frustrations, illusions et désillusions dont l'enchaînement définit la dialectique où chaque moment significatif d'un nouveau désenchantement marquait aussi bien la libération de cette énergie réflexive que l'on nomme " raison ". L'histoire y prend sa source. Elle se déploie comme le discours qui, à travers ses registres différents, de la narration et l'interprétation à l'argumentation et la reconstruction, élabore les compréhensions du monde où se forment nos identités. Volume 2 : La question porte ici sur les conditions réelles de la communication sociale et politique. Dans l'interdit du contact direct entre les personnes s'engendre une semiosis sociale. Elle est tissée par des régulateurs artificiels qui, tels le signe monétaire et le règlement juridique, médiatisent la reconnaissance réciproque. C'est le système. Il a remplacé, pense-t-on, la violence naturelle par une autre, car sa rationalité dure détruirait la raison molle du monde vécu dont il est pourtant issu, faisant peser une menace sur l'identité et la citoyenneté. Comment la communication peut-elle alors reconquérir sa propre essence réifiée dans l'organisation ? Comment les individus font-ils face, dans nos sociétés, à l'autonomisation des ordres différenciés, cette complexité horizontale qui définit pour le monde des personnes les ordres de la reconnaissance, où se joue notre responsabilité ? Or, en catalysant les demandes d'une responsabilité étendue aux temps jusqu'ici abandonnés à une gestion non critique des mémoires nationales, la construction de l'Europe politique invite à une réflexion fondamentale sur les relations qu'entretiennent les individus et les peuples. Entre un culturalisme pédant qui relègue les hommes au musée et un universalisme arrogant qui méprise les contextes culturels, il y a place pour considérer la situation qu'occupe chaque peuple dans une histoire de la reconnaissance. C'est cette situation morale qui doit être philosophiquement comprise et identifiée, afin d'éclairer le sens politique des relations prises entre les nations.

12/1991

ActuaLitté

Littérature française

Théa et les portes du soir

Suivez Théa, une jeune femme désabusée, dans une aventure onirique étourdissante au-delà de la Porte des Fées !C'est une révoltée, Une désabuséeElle a des convictions, Des rêves et des passionsMais croit que le mondeNe mérite pas ses idéesElle les garde pour elleEt s'invente un mondeDans lequel, elle s'enfermeEt aimerait vivre toute sa vieMais c'est impossible. C'est pourquoi elle erre, Parmi vous, parmi tousAu cour de ce monde, De futilités et d'hypocrisiePoursuivant sa quête, Sa recherche de la véritéEt priant pour découvrirAu tournant d'une rueAu bout d'un cheminUn passant comme elleQui lui tendra la main. Pour Théa, inventer est devenu une nécessité. Immergez-vous pleinement dans ce roman fantastique où les rêves prennent le pas sur la réalité pour mieux avancer vers la vérité !EXTRAITSacré conseil, me dis-je, ironique. Les créatures de ce monde étaient douées pour déclamer des discours ombrageux et philosophique. Je me rappelai les centaures de la Forêt interdite dans Harry Potter et riais sous cape, en me disant qu'à ce rythme-là, je ne retrouverai jamais le Génie. Dans un dernier sourire, je pressai mes talons contre le flanc de Calypso et elle bondit en avant. Un cri m'arrêta et je coupai net Calypso dans son élan. Je me retournais et vis la Babouchka qui me faisait de grands signes. Je reviens vers elle.- Théa ! Attends ! Ne bouge pas !Inquiète, je regardais les alentours m'attendant à un danger quelconque, tandis que la Babouchka prenait son panier de baies et rentrait le poser chez elle. Quelques minutes plus tard, elle ressortit, ferma à clé sa chaumière et se dirigea à l'arrière de sa maison. Elle revient un tenant une mule par la bride.- C'est très gentil, dis-je, gênée, mais l'Enchanteresse m'a prêté sa licorne.- Cette mule n'est pas pour toi ! Elle ne rivalise pas avec la monture de l'Enchanteresse. C'est la mienne. Elle se mit en selle à ma plus grande surprise.- Eh oui, Théa, je pars avec toi. Allons ensemble voir dans quel camp joue la Dame Blanche, et dans quel état d'esprit elle se trouve !- Vous devez rester, certains ont besoin de vous ici !- Qu'ils attendent ! Tu es bien plus importante. Si tu réussis, tout ira pour le mieux. Je préfère venir avec toi, plutôt qu'attendre seule ici. Tu es devenue ma priorité, et je dois m'assurer que tu arrives saine et sauve. Alors, je t'accompagne jusqu'au château. Après je verrai si je te suis ou si je fais demi-tour.- Merci, c'est vraiment adorable. Êtes-vous certaine que votre mule arrivera à tenir la cadence de Calypso ?À PROPOS DE L'AUTEURLaëtitia Creysson aime lire et écrire depuis toujours. Elle vit dans le Gard, en pleine campagne, entourée de ses livres chéris. Parfois, une lumière brille encore à sa fenêtre en pleine nuit. C'est l'auteure qui couche sur papiers d'autres mondes, d'autres histoires, dans lesquels elle espère vous plonger.

04/2019

ActuaLitté

Littérature française

Vies de forêt

Vallées, forêts et monts vosgiens à la lisière de la Lorraine et l'Alsace ? : Karine Miermont traverse ces lieux depuis une trentaine d'années, travaille à leur protection. Les sensations vécues dans ces espaces, les souvenirs et surtout le désir, la poussent à raconter les vies de ceux qui y habitent ? : arbres, pierres, eau, animaux, hommes et femmes ? : "? Toutes ces présences qui ouvrent des récits, des histoires ? ". Par l'observation, l'analyse, de telle source, tel arbre, pourtant familiers, l'auteure s'ouvre à l'étonnement et à la contemplation ? : autant d'états d'être qui façonnent une écriture à plusieurs vi(e)sages, qui s'interroge sur elle-même, jusqu'à se raconter elle-même, se faire récit du mot. Si l'élément naturel sature chaque page de ce récit, ce n'est pas tant pour le décrire, faire état de recherches très précises que pour en relater l'expérience sensible, existentielle, celle de l'auteure et celle qu'elle met à portée du lecteur. Sans lien chronologique entre eux, au gré des saisons, les instants vécus prennent l'allure de séquences aux touches impressionnistes, le réel visible est perçu dans sa profondeur temporelle, tel un sédiment modelé par le temps. Par la concision d'une écriture qui se déroule toujours plus, Karine Miermont interroge ce qu'elle voit et ressent. Par là elle cherche ce qui vit au-delà du visible ? : "? On pourrait ne pas s'arrêter, passer son temps à regarder et raconter ce que l'on voit, pendant des minutes, des heures, des mois, des années des siècles à dire infiniment ce qui se passe quand rien ne se passe soi-disant (...)? ". Dans cette quête du mystère pressenti, nous retrouvons peut-être un peu du lyrisme des Disciples à Saïs de Novalis. Récit rythmé de réflexions et de faits, la scansion "? dedans ? " et "? dehors ? " s'élabore aussi dans les mots, qui, comme la forêt, deviennent lieu d'apprentissage, de ramifications infinies ? : "? Les mots ces réservoirs, ces dépôts. Contiennent toujours plus que ce que nous y mettons quand nous parlons ou pensons ou lisons ou écrivons. ? " Cet au-delà inexprimable passe bien sûr par l'expression poétique qui ponctue le récit, de manière tout aussi singulière que dans son précédent ouvrage, Marabout de Roche. La solitude que nécessite le face-à-face avec la nature est loin d'habiter l'écrit, au contraire, Karine Miermont le tisse d'anecdotes, de conversations, de références livresques, d'études d'archives, mais aussi de citations proverbiales qui rendent hommage à des hommes, des femmes, des animaux. Autant de paroles, d'écrits qui nourrissent les réflexions de l'auteure sur la vie, la finitude, le temps, l'écriture. Face à la profusion des points de vue, difficile de déterminer la nature véritable du récit ? : analyse scientifique, recherche historique, essai critique, écrit poétique, la démarche est volontairement audacieuse. Portés par la ferveur d'un style lapidaire et instinctif, c'est l'éloge de la lenteur, du silence, la quête d'une totalité première qui traversent de part en part les lignes de cette oeuvre.

03/2022

ActuaLitté

Questions du quotidien

Vaccin, assassin ! Et si c'était vous ou votre enfant la prochaine victime...

Si je suis dans un tel état de décrépitude aujourd'hui, c'est à cause d'un vaccin ! Et c'est ma vérité, je la crie haut et fort. Si je vis une abominable dégénérescence, pareil à un crime, c'est à cause d'un vaccin. Lisez mon livre et propagez la vérité autour de vous, de génération en génération afin que chacun d'entre nous s'approprie ou se réapproprie ce qui lui appartient de plein droit, son corps en santé. Chaque jour, de nouvelles injections du vaccin mettent en péril la vie de personnes saines, sans la moindre prédisposition à développer une maladie neurologique. Les responsables se rendent-ils compte au moins que derrière cet état de déchéance totale se trouve une vie humaine ? Je suis une jeune femme d'une quarantaine d'années aujourd'hui, je parle à travers mon histoire au nom de toutes les victimes du vaccin recombinant, les victimes laissées en souffrance, les victimes pour qui le mal trop lourd a eu raison de leur vie. Je n'en peux plus ! Je n'arrive pas à sortir de mon lit, vous vous rendez compte ! Comment vais-je faire ? Je marchais, ensuite j'ai utilisé des béquilles, puis je suis passée au fauteuil roulant. Maintenant, je ne peux même plus sortir de mon lit ! Quand est-ce que cela va s'arrêter ? ! J'en ai vraiment marre de ce vaccin qu'on a introduit dans mon corps. C'est pire qu'une prison..... C'est horrible ce qu'il m'arrive, je ne sais pas quoi faire. Je vous jure, si vous saviez la haine que je ressens. J'ai envie de hurler. Si ceux qui font ces lois et ces vaccins pouvaient être à ma place et ressentir ce que je ressens à cet instant même où je vous parle, ils réfléchiraient à deux fois avant de vendre ce poison vaccinal et détruire impunément des vies comme la mienne. J'ai beau m'adapter, vivre en fauteuil roulant, mais il ne m'est pas possible d'encaisser docilement en permanence la pleine déchéance de mon corps. C'est ignoble ! Je suis fichue ! Et quoi de plus important, de plus précieux que la liberté, notre chère et tendre liberté. Adieu, ma liberté tant adorée, je peux m'asseoir dessus, on me l'a volée ! Personne ne peut comprendre, à moins de le vivre, personne. Mais est-ce qu'ils se rendent compte au moins de tout le mal qu'ils font subir à des innocents sous le couvert du rapport bénéfice-risque ! Et si ce risque soi-disant infinitésimal d'une vie brisée était tombé sur eux ? Ils ne supporteraient même pas de vivre une seule journée dans mon état ! Indignez-vous, battez-vous, car plus nombreux sont et seront les combats judiciaires, et plus le signal épidémiologique jugé comme "non significatif" au regard du nombre de vaccinés pourra être apprécié à sa juste valeur. Moi je suis arrivée au bout du chemin, je n'en peux plus. Je n'attends plus rien de mon existence si ce n'est ma libération. A quand ma libération ?

02/2021

ActuaLitté

Littérature française

Drama Queen

Pour la récente bachelière prénommée Alex - narratrice et personnage central du livre -, son entrée en hypokhâgne à Aix-en-Provence semble tourner définitivement une page de sa vie. En quittant la banlieue marseillaise où elle a grandi dans un petit pavillon en lisière de la Cité Berthe, de mauvaise réputation, elle se surinvestit dans ses études de Lettres Classiques pour couper les ponts avec son passé, sa famille et des amitiés qui avaient semé le trouble en elle. Malgré tous ses efforts, cette rupture franche aura du mal à éviter que certaines plaies mal cicatrisées ne viennent la relancer. Celle surtout que va rouvrir Bess, l'inséparable amie de ses jeunes années qui, de harcèlement téléphonique en visites impromptues dans son petit studio d'étudiante, use de tous les subterfuges pour reprendre son ancienne emprise sur elle. Maintenant que les bonnes résolutions d'Alex se sont fissurées, c'est tout un vécu aventureux et lourd de menaces qui, par flash-back subtilement alternés, commence à dévoiler les zones d'ombres de sa généalogie : une mère fantomatique, un père soi-disant américain, mort dans un accident d'avion et remplacé par l'évanescent oncle Yacob, un danseur surdoué qui n'hésite pas à entraîner sa nièce dans des parties de cache-cache d'épouvante. Dans la Cité avoisinante, Alex s'est dédoublé un autre cercle familial : sa soeur de coeur Bess, un frère cadet, le frêle rappeur Félix, et leur mère, veuve d'un pompier décédé en mission, qui a refait sa vie avec un chef de chantier turc, dit " Le Pop ". Ce dernier est une force de la nature dont la jalousie maladive masque mal une fascination pour les jeunes adolescentes qu'il est censé protéger des convoitises masculines. De régulières remontées dans le temps vont nous livrer, par petites touches, bien des secrets sur les attirances croisées de ces personnages, leurs ambiguïtés naissantes, leurs manoeuvres de séduction et même leur sadisation mutuelle. Autant de révélations successives qui finissent par tisser entre tous ces personnages les liens d'une érotisation sans limites, d'un inceste latent. Mais au présent de la narration, c'est la disparition du Pop qui oblige Alex à revenir sur ses pas, à rouvrir la boîte de Pandore de sa jeunesse. Au centre de cette mêlée confuse des corps et des sentiments, chacun peut tour à tour apparaître comme la victime consentante ou le manipulateur du désir de l'autre, dans une ronde vertigineuse où la narratrice n'est pas la dernière à se brûler les ailes. Au bout du compte, un être sera sacrifié, et il reviendra au lecteur de saisir par quel concours de circonstances ce meurtre a pu avoir lieu, soldant brutalement les comptes de tant d'équivoques amoureuses. Au-delà de cette enquête à la fois intime et criminelle, c'est surtout l'écriture d'Isabel Ascencio qui tient en haleine, une écriture imagée, généreuse, ensorcelante. A travers la richesse visuelle des descriptions, l'auteur parvient à renouveler les situations par panoramique d'ensemble ou gros plans, à leur donner une épaisseur aussi âpre que capiteuse, et à faire léviter les névroses de ses personnages entre fantasme et réalité.

02/2012

ActuaLitté

Manga

Collection Yaoi Pack N° 23. 5 mangas

Ce pack manga contient : Le Coeur de la méprise (160 pages - Volume : One Shot) : " Et si tu sortais avec moi ? "Miki se retrouve à sortir avec son voisin de classe, Udô, qui vient de rompre avec sa copine. Mais alors que tout ça n'était censé être qu'un jeu, Miki se sent incroyablement bien à ses côtés.... Et lorsque ses mains le touchent quand ils font l'amour, il ne peut s'empêcher de frissonner de plaisir. Ces tendres caresses, cette délicate chaleur... Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Ca craint, je ne suis plus moi...Est ce que le Dr Bipolaire aime les gros chiens ? (160 pages - Volume : One Shot) : "Docteur, c'est pour vous ! "Chaque jour, Masumi reçoit des roses de la part d'un jeune (et grand) livreur de fleurs, Fumiaki Inukai, qui vient le voir en consultation quotidienne pour des massages. Toutefois, Masumi n'est gentil avec lui que pour masquer son mauvais caractère, et l'attitude d'Inukai l'agace , de plus, il s'est juré, par principe, de ne jamais toucher à un hétéro. Mais Inukai est obstiné, et Masumi ne sait pas comment lui faire comprendre que ses avances sont indésirables...Comment évoluera la relation entre le bon chien fidèle et le docteur au coeur de pierre ? L'indécision de Nagata-Sensei (176 pages - Volume : One Shot) : Un lycéen encore puceau est chez moi, en train de me raconter ses fantasmes sans pouvoir s'arrêter... Quelle situation ! Ca fait maintenant dix ans que j'écris des romans érotiques. J'avais déjà épuisé toutes mes ressources, mais ma rencontre avec un jeune lycéen, nommé Ihara, a tout bouleversé. Son imagination de jeune vierge est plus que débordante ! Grâce à ses fantasmes, j'ai pu écrire un nouveau roman, qui a connu un grand succès. Cependant quelques jours plus tard, alors que j'ai appelé Ihara-kun chez moi pour lui demander ce qu'il voulait en guise de remerciement, il me pousse au sol en me disant " laissez-moi le faire "... ! ? Hein ? Quoi ! ?? Non seulement je suis un homme, mais en plus je suis plus vieux... ! ? A Monopoly Rate (163 pages - Volume : One Shot) : " Ca te dit qu'on s'amuse ensemble...? "Natsu est amoureux d'Isaka depuis que celui-ci l'a aidé à retrouver une de ses lentilles de contact, tombée à terre dans la rue. Isaka lui ayant avoué qu'il aime les personnes à lunettes, Natsu décide alors de troquer ses lentilles contre des lunettes pour attirer son attention. Mais lorsqu'il devient son voisin, dans la résidence universitaire qu'ils occupent, il se rend compte qu'Isaka est du genre Don Juan, et que le chemin pour arriver à le séduire sera long.Pourtant, Isaka apprécie Natsu, et donne même l'impression de ne pas lui être indifférent... La situation n'est peut-être pas si désespérée que ça ? Le jeu continue (192 pages - Volume : One Shot) : " Je protège un monde de 800 mètres de rayon. "C'est ce que m'a dit Kakeru Mitsuboshi, mon nouveau voisin. Mais qu'est-ce qu'il raconte, il se croit dans un jeu vidéo ou quoi ? Même si j'étais sceptique au début, je me suis vite rendu compte que Kakeru protégeait désespérément son petit monde." En réalité, je me sentais seul. "Ses points de vie ont diminué, il s'est réellement retrouvé blessé.Sans le remarquer, j'ai alors commencé à me dire que je voulais le protéger, lui, qui se battait de toutes ses forces.

02/2015

ActuaLitté

Littérature française

Yoga

C'est l'histoire d'un livre sur le yoga et la dépression. la méditation et le terrorisme. L'aspiration à l'unité et le trouble bipolaire. Des choses qui n'ont pas l'air d'aller ensemble, et pourtant. C'est l'histoire d'un écrivain qui voit avec satisfaction qu'il a peut-être enfin réussi sa vie, trouvé un équilibre, et qui voudrait bien écrire un livre " souriant et subtil sur le yoga " qu'il pratique depuis 25 ans. Il dirait ceci : " Ce que j'appelle yoga n'est pas seulement la bienfaisante gymnastique que nous sommes si nombreux à pratiquer, mais un ensemble de disciplines visant l'élargissement et l'unification de la conscience. Le yoga dit que nous sommes autre chose que notre petit moi confus, apeuré, et qu'à cet autre chose nous pouvons accéder. " Mais à peine lancé dans cette histoire, le beau tableau craque, les failles ressurgissent, les mensonges et les trahisons réapparaissent, l'abîme s'ouvre. La vie dérape. La vie intime et amoureuse, et la vie du monde également : terrorisme (attentats de Charlie Hebdo en 2015), crise migratoire... Et si tout n'était qu'illusions ? L'écrivain est hospitalisé à Sainte-Anne, et traité aux ECT : électro-convulso-thérapie, autrefois appelés électrochocs. Il raconte son séjour halluciné, son désir suicidaire, l'impossibilité de se rassembler, de se réunifier. Son mariage, dont il était si fier, se brise. Il doit aussi rompre avec sa maîtresse avec qui il entretenait une relation érotique extrême et solaire. Il faut partir, tenter de divertir l'horreur. Un reportage infructueux en Irak à la recherche d'un mystérieux " Coran de sang ", un séjour sur une île grecque parmi de jeunes migrants qui racontent leur périple, le souvenir obsédant de cette maîtresse sensuelle, et tous les fantômes d'une vie fracassée. C'est finalement le roman du mal terrifiant dont souffre Emmanuel Carrère raconté par Emmanuel Carrère lui-même : " Ce mal dont je suis atteint à défaut d'en guérir, je peux le décrire ". Dépression, bipolarité. Emmanuel Carrère affronte dans ce roman le jeu dangereux entre fiction et réel. Comment la fiction peut venir au secours des déchirements et des impasses du réel ? Mais au-delà, c'est le roman de l'énigme de toute vie, de tout homme. Le roman d'une exploration psychique de soi sans concessions, de ses terreurs, de ses mensonges, et des efforts pour devenir meilleur, quelqu'un de bien. Une expérience littéraire limite pour toucher l'âme humaine, interroger notre désir de salut, d'équilibre, et les techniques pour y parvenir. Mais pourquoi le yoga alors ? Parce que " quand on parle de deux choses en disant qu'elles n'ont rien à voir, il y a de fortes chances pour qu'elles aient tout à voir, au contraire ". Ce qu'enseigne aussi le yoga. Non seulement Emmanuel Carrère propose un récit personnel de ce qu'est le yoga pour lui mais il en fait un formidable miroir romanesque pour raconter l'horreur de soi autant que la patience avec laquelle nous voulons aimer les autres, nous sauver, réussir notre vie. Un livre aimant, drôle et terrifiant, infiniment sincère sur la difficulté bouleversante d'être soi. Jamais Emmanuel Carrère n'était allé aussi loin sur cette voie.

08/2020

ActuaLitté

Sociologie

Le nazisme dans l'histoire des violences collectives. Violences et meurtres de masse

A l'origine de ce livre, il y a la volonté de ne plus considérer le nazisme et la Shoah comme un phénomène absolument singulier, unique en son genre et d'une insurmontable opacité. C'est pourquoi François Jacquet-Francillon, d'une part situe le nazisme dans la longue histoire des violences collectives (et meurtrières), et d'autre part entend saisir des points communs entre l'action des militants nazis et, par exemple, les meurtres commis par les catholiques parisiens lors du "massacre de la Saint-Barthélemy" (en 1572), les diverses tueries auxquelles participèrent les foules révolutionnaires de 1789 ou 1792, l'assassinat par les "gardes rouges" de la "révolution culturelle" chinoise, à la fin des années 1960, des éléments soi-disant "révisionnistes" de la société et du Parti communiste, ou encore les attentats suicides commis ces dernières années dans de nombreux pays par les groupes jihadistes se réclamant d'un islam traditionnel des plus rigoureux. Si ce livre s'efforce de montrer que la violence nazie a de nombreux antécédents, ceci, affirme l'auteur, ne conduit pas à en nier le caractère exceptionnel et paroxystique. Quelle est alors la différence entre le nazisme et les situations dispersées dans l'histoire et la géographie qui surviennent en écho ou comme des précurseurs non génocidaires du génocide nazi ? La différence tient à ce que le nazisme a fait de la violence, toujours pratiquée sur un mode de vengeance, un système d'Etat durable, là où il n'y avait que des explosions sporadiques et limitées (sans parler des conflits guerriers engagés par un Etat à l'égard d'un autre Etat). François Jacquet-Francillon affirme aussi que l'abord du cas nazi exige une investigation renouvelée de la violence. Et pour donner corps à ce principe, il s'intéresse non pas aux individus violents et à leur psychologie ou leur inspiration personnelle (idéologique, etc. , et... pathologique sans aucun doute) mais avant tout aux collectifs humains enclins à la violence et dans lesquels de tels individus se rassemblent. Ceci mène à un premier constat : ces groupes, ou groupements, au cours de leur vie normale, élaborent et diffusent des pratiques et des croyances spéciales que l'auteur qualifie d'agonistiques. Seules de telles pratiques et de telles croyances expliquent que des individus furieux, grâce à des circonstances favorables, transforment un désir de mort (répandu quand on admet que tout irait mieux si les Juifs n'existaient pas), en volonté de tuer (suivie par la création et la mise en oeuvre de moyens humains et matériels, notamment de dispositifs d'exécution - chambres à gaz au bout du compte). Cette volonté passe, souvent inchangée, des donneurs d'ordre aux exécutants. Il est à noter que l'auteur a utilisé un vocabulaire approprié. D'une part il a défini des "groupements agonistiques" d'autre part, il a caractérisé la mentalité originale de ces groupements en parlant d' "effervescence mentale" et de "désignation de l'ennemi" - ennemi auquel ces groupements (et eux seuls) confèrent un statut de personnes, instances, populations, etc. , à abattre. Si la notion des ennemis est ici centrale, elle ne réfère cependant pas à la théorie de Carl Schmitt, qui n'a pas accordé d'attention aux croyances circulant à l'intérieur de ces groupements, des "croyances agonistiques" - dont les récentes "théories du complot" , comme on dit aujourd'hui, pourraient n'être que le dernier avatar.

01/2023

ActuaLitté

Santé, psychologie

Le cancer

La maman de Louisa vent d'apprendre qu'elle a un cancer. A l'annonce de la nouvelle, Louisa pique une colère : pourquoi les cellules de maman sont-elles devenues dangereuses ? ! Louisa s'inquiète et a peur pour maman. Heureusement, on va tout lui expliquer et la tenir au courant de ce qui va être mis en oeuvre pour soigner et guérir sa maman. Car, oui, le cancer est une maladie grave dont on peut mourir mais, heureusement, beaucoup en guérissent aussi. Un livre informatif qui explique ce qu'est le cancer Un cancer qui s'invite du jour au lendemain dans la vie d'une famille, ça fait peur ! Ici, par le biais de l'exemple du cancer du sein qui touche la maman de Louisa, les enfants découvriront cette maladie, sa gravité, mais aussi les moyens qui existent pour se soigner et en guérir : se faire opérer, suivre une chimiothérapie en se rendant à l'hôpital. Un livre qui explique aussi, avec simplicité et sensibilité, les effets secondaires vécus par la maman tout au long de son traitement : des effets secondaires dont l'enfant pourra se rendre compte et qui doivent lui être expliqués pour dédramatiser. Un livre rassurant pour décrypter ses émotions Etre en colère, avoir peur, ne pas vouloir être séparée de maman alors qu'elle doit se rendre à l'hôpital pour être opérée ou prendre son traitement, se sentir fautive de rire alors que maman est malade... Quand un être cher est frappé par le cancer, ça fait ressentir beaucoup d'émotions, surtout quand le traitement pour en guérir dure plusieurs mois. Louisa et sa famille vont vivre ici au rythme du traitement de la maman, jusqu'au jour où, enfin, les docteurs annoncent à maman qu'elle est guérie ! La meilleure des nouvelles après beaucoup de sentiments éprouvés ! Un livre pour expliquer qu'aucune émotion n'est négative et qu'elles ont toutes le droit de s'exprimer quand on vit la maladie d'un proche. Un récit explicatif, narré tout en douceur Comme souvent avec les enfants, c'est important d'expliquer les choses, même les choses graves. En informant Louisa de ce qu'a sa maman, sans rien lui cacher, cela l'aidera à appréhender la gravité de la situation. En lui disant immédiatement qu'il existe des traitements pour guérir, cela la rassurera dans le même temps. En lui décryptant le traitement de maman, Louisa comprendra mieux aussi pourquoi sa maman est souvent très fatiguée, toute blanche ou pourquoi elle va perdre ses cheveux au fil des mois... des cheveux qui d'ailleurs repousseront quand la chimiothérapie sera finie. Informer la maîtresse de Louisa, dire à la petite fille qu'elle peut en parler à ses amis, cela l'aidera à ne pas rester seule avec ses inquiétudes, ce qu'elle vit et cela permettra à ses proches de savoir ce qu'elle ressent et traverse. Ce documentaire de la collection "Mes p'tits pourquoi", qui met la vie émotionnelle des petits au coeur de ses textes, s'adresse aux jeunes lecteurs concernés par l'annonce du cancer d'un proche. Validés par une pédiatre, une psychologue pour enfants et une oncologue, les explications fournies et le récit narré sur plusieurs mois vont permettre aux enfants de comprendre cette maladie et de se préparer à ce qui va se passer à la maison.

09/2023

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'argent a été viré sur votre compte

Un thriller au suspense haletantÀ un homme venu passer un entretien d'embauche, on demande la surface de son appartement. Car l'emploi dont il est question consiste à stocker, moyennant une forte rémunération, toutes sortes d'objets chez lui. Un contrat est signé. Peu à peu, l'appartement se retrouve envahi par un bric-à-brac de meubles qu'on y déverse jour et nuit. L'homme doit bientôt rester en permanence chez lui pour accueillir les livreurs, qui ne prononcent qu'une seule phrase : « ?L'argent a été viré sur votre compte? ». À mesure que gonflent les économies de l'homme, l'atmosphère de l'appartement devient littéralement irrespirable. Pendant ce temps-là, dehors, la mère du jeune homme doit être hospitalisée, son meilleur ami peintre tente de le mettre en garde contre les termes de ce drôle de contrat, tandis que sa petite amie lui conte la situation dans la ville, où une révolte gronde... Un roman noir et psychologique que vous ne pourrez pas lâcherEXTRAIT Emmitouflé dans une grosse écharpe bien serrée, je me frottais les mains l'une contre l'autre pour me réchauffer. Avec ce froid de tous les diables, j'étais incapable du moindre mouvement. Adossé contre le mur blanc, je jetais un regard anxieux toutes les vingt secondes en direction de la porte à demi fermée, en me disant que quelqu'un finirait bien par se montrer et m'autoriser à passer. D'après mes calculs, cela faisait au moins deux heures que je patientais, peut-être plus. La fille de l'accueil m'avait assuré qu'on ne tarderait pas à me recevoir, elle m'avait simplement prié d'attendre un peu car j'étais arrivé pile au moment où les directeurs de la société entamaient leur réunion hebdomadaire. Durant ces deux heures d'attente, nulle âme qui vive dans la salle hormis cette secrétaire qui avait fait une ou deux apparitions, transportant un plateau garni de verres pleins. J'eus envie de lui demander si on allait me recevoir bientôt pour l'entretien mais j'en fus incapable, réfrigéré que j'étais par la température hivernale et recroquevillé dans mon manteau. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE - "L'argent a été viré sur votre compte est "thriller sociétal" tendu, à l'écriture simple et elliptique, sur la futilité des désirs, la cupidité à l'ère de la surconsommation, sur la définition du bonheur vu par l'homme moderne, les sacrifices faits en espérant un bien-être matériel qui ne viendra même peut être jamais... L'expérience d'une sorte de purgatoire sur Terre, une allégorie de la vie, courte et si précieuse qu'elle ne s'achète pas, dans une lecture qui se fait d'une traite et laisse à bout de souffle... " (Séverine Laus-Toni)- "Un rythme qui donne le tournis comme le malaise étouffé du narrateur. Sotakis : un auteur à suivre dont on attends le prochain roman avec impatience." (Kevin Juliat)- "Ce roman étouffant propose une fable sombre et brillante sur l'abandon d'autonomie." (François Perrin, TGV Magazine)A PROPOS DE L'AUTEUR Dimitris Sotakis est né à Athènes en 1973. Il a étudié la musicologie à Londres et a publié son premier livre en 1997. Son ouvre a reçu de nombreux prix et ses livres connaissent un succès croissant en Grèce et plus largement en Europe. L'argent a été viré sur votre compte a remporté le Prix Athènes de Littérature en 2010. C'est le premier roman de Dimitris Sotakis à être traduit en français.

03/2014

ActuaLitté

Religion

Paul VI à travers son enseignement

" Au soir d'une journée où j'ai pris congé du diocèse que Jean-Paul II m'avait confié il y a près d'un quart de siècle, je ne veux manquer de rendre un ultime témoignage en m'acquittant d'un dernier devoir. Il s'agit de la promesse faite, il y a un an, à Mgr Macchi, le dévoué secrétaire de Paul VI : je m'étais engagé à présenter l'ouvrage que sa piété exigeante et fidèle a consacré à la mémoire de ce grand pape... A trente ans de distance, faut-il méditer à nouveau la parole du Christ que Paul VI répéta au soir de sa vie : Quand le Fils de l'Homme reviendra, trouvera-t-il la foi sur terre ? ". C'est à cette question que j'ai voulu répondre, en disant à nouveau aux fidèles ma confiance en l'avenir. Jésus ressuscité nous dit en effet : "Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin des temps " (Mt 28, 20). Il est avec nous, alors même que nous partageons la solitude de sa Passion. Mgr Macchi a rassemblé et ordonné ces textes de Paul VI avec la volonté d'un véritable attachement qui prouve la confiance que Paul VI avait placée en lui. Il a mis en évidence leur cohérence et leur logique... Beaucoup résonnent à nos intelligences et à nos coeurs avec une proximité et une force qui les rendent immédiatement présents. On les croirait écrits pour réveiller le courage de notre foi les jours de désarroi et de doute ; leur vigueur de plume les rend irrésistibles. Ils ouvrent des chemins vers un renouveau ou, plutôt, vers un nouvel état du monde et de l'Eglise dans la fidélité intégrale à l'Evangile. Que nous dit Paul VI qui soit si saisissant d'actualité ? Ne gardez pas les vêtements usagés qui vous isolent dans un monde qui en porte d'autres, si différents des vôtres. Ne vous attachez pas à ce qui est devenu caduc, dépassé ; nos contemporains diraient obsolète. Mais revêtez les habits qui montreront que vous participez au grand mouvement de l'humanité ; elle va vers une destination peut-être inconnue et sans doute redoutable. C'est le Christ, Alpha et Oméga, qui, en faisant de nous ses disciples, nous donne la mission d'y témoigner de la Bonne Nouvelle du salut des hommes. Est-il absurde, voire criminel, de se laisser ainsi emporter vers des destinations incertaines, en y apportant la confiance et la certitude du chrétien ? Faut-il proférer à mi-voix comme don Alvaro dans le Maître de Santiag " Au seuil de l'ère nouvelle, je refuse d'entrer " et s'échapper vers des contrées imaginaires qui nous coupent de la vie et des progrès ? Faisons confiance à la Providence. Et par l'amour, l'exemple, le courage, ouvrons les voies du salut de l'humanité. Démasquons la fascination de la mort pour que l'humanité reçoive l'Evangile et devienne ainsi plus humaine et plus spirituelle. L'exemple de Paul VI nous est, à ce titre, d'un grand secours. Il aura mené à son terme une oeuvre dont il ne fut pas le promoteur : le deuxième Concile du Vatican ; il a veillé à le mettre en application pour préparer l'avenir. Il manifesta sa vraie grandeur, faisant preuve d'audace et de prudence, de maîtrise et de charité, de lucidité et de volonté. Paul VI nous enseigne ainsi la voie de la fidélité, du courage et de l'humilité. ".

11/2005

ActuaLitté

Manga

Collection Yaoi Pack N° 27. 5 mangas

Ce pack manga contient : L'Araignée vorace en haut des marches (176 pages - Volume : One Shot) : " Je crois que tu es plus mon genre. " Voilà ce que m'a dit un jour le jeune et beau sex friend de ma mère. Depuis ce jour, cet homme, qui s'appelle Chitose, me soutient financièrement. En échange de l'argent pour les frais d'université et de logement, je lui fais à manger, et parfois je l'embrasse. C'est mon " travail ". Chitose possède tout un tas de facettes : c'est un brillant PDG, un vaurien qui s'amuse aussi bien avec les femmes qu'avec les hommes, un enfant difficile qui refuse de manger autre chose que ce que je lui prépare... Je ne dois pas trop m'impliquer dans ma relation avec lui, et je ne dois pas l'aimer. Je pensais m'en être convaincu, mais...Regards Volés (160 pages - Volume : One Shot) : Yuzuriha, un élève brillant, est complètement fan de romans fantastiques et a choisi d'entrer dans son lycée parce que " les uniformes blancs, c'est trop classe ". Un jour, il aperçoit par hasard Funato, un jeune homme du club de tir à l'arc aux traits fins et qui a la silhouette " du héros idéal ". Le problème, c'est que ce dernier est un idiot pervers, et que dès qu'il ouvre la bouche, c'est pour dire " Yuzu, tu m'aimes, non ! ? "? !! En plus, il lance un stupide défi à Yuzuriha en lui disant que s'il le bat aux partiels du premier semestre, il aura le droit de l'embrasser ? ! ? L'amour dans un coin de campagne (161 pages - Volume : One Shot) : Après la faillite de l'entreprise où je travaillais, je suis rentré dans ma campagne natale. Au beau milieu des retrouvailles avec mes quatre meilleurs amis, je me suis soudainement rappelé la déclaration que m'avait fait le calme et gentil Kazuma lors de la cérémonie de remise des diplômes du lycée ! Lui, par contre, ne l'avait absolument pas oublié durant ces six dernières années. " Je t'aime, Sora. J'ai toujours attendu que tu rentres. " Qu'est-ce que je suis censé faire ? Maintenant, je prête beaucoup trop attention à sa présence ! L'amour naîtra-t-il à la campagne ? Suivez les retrouvailles et l'histoire d'amour de ces deux amis d'enfance.Drops of Tactics (176 pages - Volume : One Shot) : Akitaka Tachibana fait partie du conseil des élèves de son lycée, en tant que trésorier. Plus que tout au monde, il déteste Minoru Setani, vice-président du conseil, d'un an plus jeune que lui, qui drague tout ce qui bouge. Mais lorsque Setani remarque pour la première fois le discret Tachibana, et décide qu'il fera tout pour le faire tomber amoureux de lui, les ennuis commencent...! Maou Lover (160 pages - Volume : 2 / 2) : Mao, le Roi des Démons qui déteste perdre, et Hikaru, garçon sadique aux allures de prince, sont amis d'enfance et rivaux en tennis. Malgré leurs personnalités radicalement opposées, ils sortent maintenant ensemble et Hikaru commence à connaître tous les points faibles du corps de Mao. Pourtant, lors d'une nuit de leur camp d'été, Hikaru décide brusquement de lui sauter dessus avant de s'arrêter en plein milieu ? Mais hors de question pour le Roi des Démons de lui avouer qu'il a envie qu'il continue !!

04/2015

ActuaLitté

Manga

Pack Boy's Love Partie 30 . Avec 5 Mangas Yaoi

Ce pack manga contient : It will be attacked if i walk (176 pages - Volume : One Shot) : Ayumi Hirakawa, élève modèle au lycée, ne comprend pas l'intérêt que lui porte son sempai Isezaki, qui vient d'une riche famille, et qui a le monde entier à ses pieds. Le fait qu'Ayumi semble être le seul à résister à son charme n'a pas l'air de plaire à Isezaki, qui décide de tout mettre en oeuvre pour le faire tomber amoureux de lui...La situation s'annonce dangereuse pour Ayumi ! Parce que c'est l'essentiel (162 pages - Volume : One Shot) : Ryûji, salarié sans la moindre once de délicatesse, et Tomoya, barman gay, sont amis depuis le collège. Ce dernier avait déjà dit à Ryûji qu'il n'était pas du tout son genre, et leur amitié semblait inébranlable. Pourtant une nuit bien arrosée, alors que Ryûji vient de voir sa demande en mariage rejetée, Tomoya le console en lui disant " je suis content que tu ne l'aies pas épousée ", avec ce sourire empli de tristesse dont il a le secret. Sans même savoir pourquoi, Ryûji éprouve tout à coup un irrépressible désir pour cette main qui lui caresse la tête... ! ? Loveism (176 pages - Volume : One Shot) : Depuis le lycée, Kento Amano est désespérément amoureux de son sempai, Ryôsuke Momo, qui accepte de coucher avec n'importe qui, mais qui refuse d'entamer une relation amoureuse sérieuse. Persuadé qu'il s'agit d'une façon de combler un manque d'amour, Amano décide de faire de son mieux pour le rendre heureux, mais Ryôsuke continue encore et toujours à repousser ses avances, jusqu'à ce qu'ils finissent par se perdre de vue.Quelques années plus tard, affamé et sans domicile, Amano retombe par hasard sur Ryôsuke, qui lui propose de l'héberger et de l'employer. Le jeune homme est fou de joie à l'idée d'habiter avec son sempai adoré, mais Ryôsuke le prévient : Amano ne sera qu'un "serviteur" pour lui ! Par ailleurs, Amano ne tardera pas à se rendre compte qu'il ne s'agit pas du seul obstacle dressé sur sa route...Comment je suis devenu majordome (175 pages - Volume : One Shot) : "A partir d'aujourd'hui, tu seras majordome ! "Kiyotsugu, chef du clan Dôma et otaku sur les bords, décide un jour de revisiter entièrement le look des membres de son clan, afin d'éviter qu'ils soient pris pour des yakuzas. Fujizuka, qui s'occupe de lui depuis son enfance, écope donc de la fonction de majordome, ainsi que de l'habit assorti. Mais, si Kiyotsugu semble beaucoup s'amuser à rhabiller les membres de son clan et à s'affubler lui-même de tous les accoutrements possibles et imaginables, il semblerait que ses actes cachent une motivation plus sérieuse...Fujizuka parviendra-t-il à comprendre les intentions de Kiyotsugu, alors que celui-ci multiplie les tentatives maladroites pour exprimer ses sentiments ? Kiss and Loving (192 pages - Volume : One Shot) : Ayumi Hirakawa, élève modèle au lycée, ne comprend pas l'intérêt que lui porte son sempai Isezaki, qui vient d'une riche famille, et qui a le monde entier à ses pieds. Le fait qu'Ayumi semble être le seul à résister à son charme n'a pas l'air de plaire à Isezaki, qui décide de tout mettre en oeuvre pour le faire tomber amoureux de lui...La situation s'annonce dangereuse pour Ayumi !

09/2015

ActuaLitté

Droit bancaire

Droit bancaire et financier. Mélanges AEDBF France VIII

Le huitième volume de la collection des Mélanges AEDBF-France propose une approche très diversifiée du droit bancaire et financier. En effet, il comprend de nombreux articles qui abordent tant des questions fondamentales que d'actualité, de manière large autant que précise, d'un point de vue à la fois réfléchi et pratique. C'est sous la direction de Bertrand Bréhier qu'a été réunie une cinquantaine d'articles et d'auteurs : Le contentieux de la responsabilité professionnelle du conseiller en investissements financiers, Philippe Arestan | La transparence des opérations de marché : quête du graal ou révision du mythe de Sisyphe ? Patrick Barban | Droit comptable et normalisation comptable, Jennifer Bardy | Ce que la circulation des capitaux nous apprend potentiellement du droit, Jean-Silvestre Bergé | Réglementation financière européenne et relations avec les pays tiers, Haroun Boucheta | La signature digitale, Eric Caprioli | Les enjeux de la conformité en droit européen, Bernard Cazeneuve | Les sources informelles de rattachement de la société européenne, Gustavo Cerqueira | Réflexions sur les arnaques financières et la "fabrique du consentement" , Marielle Cohen-Branche | La floating charge : reconnaissance de cette sûreté anglaise en droit français et enseignements à tirer pour le nantissement du solde de compte bancaire, Reinhard Dammann | Améliorer le cadre juridique européen de gestion des crises bancaires : le point de vue d'un superviseur, Edouard Fernandez-Bollo | La responsabilité des prestataires d'initiation de paiement en cas d'opérations de paiement non autorisées, Roberto Ferretti | La constitution du fonds de garantie unique sous le contrôle des juges, Antoine Gosset-Grainville et Margaux Dalon | Les titres en DEEP, nouveaux titres, nouvelle forme de titre ou simplement nouvelle technologie, Philippe Goutay | Le contrôle de la régularité de l'opération financée, Caroline Houin-Bressan | Retour vers le futur des titres participatifs, Vincent Jamet | Le Conseil d'Etat a-t-il tué le droit mou ? Brèves remarques au sujet de l'émergence des documents de portée générale à effets notables, Emmanuel Jouffin | Sur l'imputation des manquements AMF aux personnes morales : vues critiques, Antoine Juaristi | Authentification forte et preuve de la négligence grave de l'utilisateur d'un instrument de paiement, Nicolas Kilgus | Les banques européennes face aux sanctions internationales, Caroline Kleiner | La responsabilité du banquier en matière de chèque de banque, Jérôme Lasserre-Capdeville | Le droit bancaire et financier des "legal transplants" au droit "plug and play", Gregory Lewkowicz | Assurance paramétrique et contrat financier, Pierre-Grégoire Marly | Les sanctions financières applicables par les autorités de marché : comparaison entre le droit financier, le droit de la concurrence et le droit des données personnelles, Frédéric Marty | L'obligation de vigilance des banques, décryptage d'une notion plurielle, Julien Martinet | Prêter en devise aux consommateurs, Jean-Pierre Mattout | La réglementation bancaire et financière revue à l'aune de l'urgence climatique, Frida Mékoui | Quel avenir pour la CJIP en Europe : vers l'élaboration d'un modèle européen de justice négociée, Astrid Mignon-Colombet | Les effets et les incertitudes du Brexit et du post-Brexit sur certaines activités de banque de financement et d'investissement, Olivier Mittelette | Le devoir de loyauté intragroupe, Renaud Mortier | Le banquier face au risque de surendettement de son client particulier, Eva Mouial-Bassilana | SPACs : technique juridique et interrogations pratiques, Sébastien Neuville | Les commissions bancaires face à la prohibition des clauses abusives, Gilbert Parleani | Le crédit entre entreprises liées (regards croisés en droit fiscal et droit bancaire), Ariane Périn-Dureau | Observations sur la réforme des sûretés, Stéphane Piédelièvre | La relativité aquilienne dans la responsabilité des Etats membres pour violation du droit de l'Union par les autorités de surveillance, Johan Prorok | Concevoir des fonds d'investissement adaptés aux seniors ? Isabelle Riassetto | Les pouvoirs d'enquête de l'AMF à l'épreuve des droits fondamentaux, Anne-Claire Rouaud | L'encadrement des transactions avec des parties reliées en droit des sociétés canadien (regards vers les Etats-Unis et l'Europe), Stéphane Rousseau | De la modélisation du crédit immobilier et de sa cohérence interne, Laurent Ruet | L'élasticité américaine (à propos du concept mou de résilience en droit bancaire et financier), Pierre Storrer | Banque et responsabilité sociale dans un contexte de pandémie : point de vue canadien, Ivan Tchotourian | L'émergence d'un droit des sociétés propre aux établissements de crédit, Hervé Synvet | De la Responsabilité Sociale des Entreprises à la Responsabilité Numérique des Entreprises, Marina Teller | L'investisseur et le consommateur de produits financiers : la différenciation du droit européen, Aline Tenenbaum | La directive sur les actions représentatives et le droit financier, Adrien Tehrani | De quelques aspects fiscaux des obligations convertibles en actions, Régis Vabre | La nature juridique des non deliverable tokens, Hubert de Vauplane |

02/2022

ActuaLitté

Critique littéraire

Revue de la Bibliothèque nationale de France N° 61, octobre 2020 : Singeries

" Singeries : tableaux représentant des primates déguisés en humains dans des scènes comiques dans la France du XVIIIe siècle ; grimaces des hommes, en référence aux soi-disant mimiques de leurs cousins primates. " Une ressemblance troublante Ce dossier de la Revue de la Bibliothèque nationale de France remonte aux bases de l'histoire naturelle et de la primatologie, avec " Jocko ", petit chimpanzé que Buffon fait naturaliser assis sur un tabouret. D'emblée, c'est la ressemblance physique du singe avec l'homme qui interroge : une autre discipline s'en empare, la physiognomonie, qui entend déduire la personnalité d'un individu à partir de son apparence physique. Pour autant, Lavater, son fondateur, ne s'y intéresse que pour le maintenir à distance. se méfie des comparaisons hâtives avec les animaux et réaffirme au contraire la supériorité de l'homme (du fait de ses convictions religieuses). Il faut attendre les Lumières puis la théorie de l'évolution des espèces de Darwin (1858) pour soustraire l'homme du cadre biblique et l'insérer au sein du règne animal. L'apparition du grand singe en Europe, à travers les circuits de l'esclavage notamment, pose la question des limites de l'humain. Un imaginaire raciste se diffuse alors par l'intermédiaire des zoos humains et des spectacles de freak shows, remplacés à partir des années 1930 par l'industrie du cinéma. Les " singeries " dans les arts Dans les arts picturaux et ornementaux, la représentation du singe et plus largement de l'animal évolue : si le motif simiesque est très apprécié dans l'Antiquité, il devient plus rare dans l'imagerie chrétienne, car associé au péché et très vite relégué à un statut purement décoratif qui annonce les singeries du XVIIIe siècle, comme chez Chardin ou Grandville. Au cours du XIXe siècle, le singe est de moins en moins représenté sous une forme anthropomorphique. Influencé par la société protectrice des animaux (fondée en France en 1845), l'art animalier se renouvelle en profondeur, remettant en cause la suprématie de l'homme dans la hiérarchie naturelle. Le rapport homme-singe a beaucoup inspiré la littérature, brouillant les frontières inter-espèces. Les premiers orangs-outans, exhibés au début du XIXe siècle, comme dans la nouvelle d'Edgar Poe L'Orang-outan, nous renvoient l'image de notre propre bestialité. De même, Pierre Boulle qui publie en 1963 La Planète des singes, adapté au cinéma en 1968, s'interroge sur la nature conflictuelle et mimétique des relations entre l'homme et l'animal. Les singeries du côté des singes Le singe est-il véritablement cet imitateur divertissant que l'on s'est plu à définir au fil des siècles ? L'imitation est un processus essentiel de l'apprentissage chez les primates, comme le démontre l'expérience menée avec Nénette, orang-outan le plus célèbre de la ménagerie du Jardin des Plantes. Pour revenir sur ce mythe de singe imitateur, Sabrina Krief, primatologue et professeure au Muséum national d'histoire naturelle, spécialiste des relations entre humains et grands singes, analyse les comportements de ces derniers en Ouganda, de l'automédication à l'apprentissage. Elle milite pour la reconnaissance de la vulnérabilité des primates et de leur environnement : ces espèces doivent être mieux connues pour être mieux protégées pour leur valeur intrinsèque, et non parce qu'elles répètent des scénettes inculquées sous la contrainte du dressage. Rubriques " Autour d'une oeuvre " dédié à la première " revue du nu ", Le Nu esthétique (1902), à mi-chemin entre académisme et érotisme " Découverte " de l'art des feux d'artifice au XVIIe siècle à partir de manuscrits conservés à la BnF Une " galerie " consacrée à un passionné de théâtre, Guillot de Saix, et à son don au département des Arts du spectacle " Innovation " (à confirmer) : la naissance du patrimoine numérique (E. Bermès)

10/2020

ActuaLitté

Aventure

Lucky Luke Tome 29 : L'Amnésie des Dalton

Les Dalton creusent un tunnel pour s'évader mais Averell tient le plan à l'envers de sorte qu'ils se retrouvent dans la cellule de leur voisin Burns. Là ils entendent la discussion du gardien et de l'avocat de Burns. Ce dernier annonce à Burns qu'en raison de son amnésie, due au rocher qu'il avait reçu sur la tête, il est libéré. Les Dalton retournent alors dans leur cellule et Joe explique à ses frères qu'ils doivent faire semblant d'être amnésiques. Ils font alors sauter la prison à la dynamite et les pierres qu'ils reçoivent alors sur la tête leur servent de prétexte pour prétendre qu'ils sont amnésiques et c'est ainsi qu'ils sont libérés sous la bonne garde de L. L. qui est chargé de leur faire retrouver la mémoire. Rantanplan également est devenu amnésique et se prend alors pour un chat. L. L. , muni d'un mandat du gouverneur amène alors les Dalton dans une banque espérant qu'ainsi les Dalton retrouveront la mémoire, mais ceux-ci ne bougent pas. Le lendemain L. L. donne son revolver, déchargé à Joe pensant qu'en manipulant cet engin il se souviendra de sa vie antérieur. Seulement Joe avait caché une balle dans ses vêtements et tire sur L. L. c'est à ce moment que Rantanplan qui se prend toujours pour un chat fait tomber Joe qui rate sa cible. L. L. essaie alors par tous les moyen de leur faire revenir la mémoire. Pour Joe il pose son revolver devant lui, pour Averell il remplit les armoires de vivres, il va même jusqu'à attaquer une diligence avec eux, mais rien n'y fait. C'est Jack qui craque le premier car il vole les couvert du restaurant. L. L. le découvre et le ligote. L. L. leur fait alors mettre des troncs d'arbres à travers les rails pour attaquer le train. Les frères Dalton doivent détrousser les passagers pour ensuite leur rendre l butin. Quand ils ont rendu les objets il manque le portefeuille du gouverneur, c'est William qui l'avait gardé. Le deuxième frère est donc démasqué et L. L. le ligote également. L. L. leur fait alors la surprise d'aller rendre visite à leur mère qui est heureuse de retrouver son chérie Averell. Les Dalton expliquent le problème à leur mère et elle conseille à L. L. d'aller attaquer la banque de keepsake City car c'est là que leur père leur avait appris les rudiments du métier. L. L. , comme d'habitude tend au banquier la lettre du gouverneur expliquant le pourquoi de sa démarche, seulement Mme Dalton a remplacé la lettre du gouverneur par une autre disant qu'il était un bandit et qu'il allait tuer les otages. Le banquier appelle alors le shérif qui met L. L. en prison et libère les Dalton. Les Dalton, invité à la réception du maire oblige celui-ci à démissionner pour complicité avec le bandit L. L. et le maire se trouve en prison avec L. L. Le shérif avertit Washington de l'arrestation de L. L. Les Dalton organisent alors le procès de L. L. pour le condamner à mort. C'est Averell qui sera l'avocat de L. L. et le jury se compose de gens pas très recommandables. Joe, président du tribunal condamne L. L. à mort mais c'est Averell à qui L. L. a eu le temps d'expliquer sa plaidoirie, et qui, tout fier de son rôle, gaffe en déclarant que c'est les frères Dalton les responsables de cette machination. Joe risque de faire une crise et se jette sur Averell. L. L. en profite pour désarmer les frères Dalton et de dissiper les doutes. Les Dalton se retrouvent en prison en train de casser les cailloux et dans sa colère Joe fait tomber une pierre sur la tête de Rantanplan qui retrouve la mémoire.

06/2022

ActuaLitté

Littérature française

Le collier de la reine. Tome 1

Le livre commence par un prologue qui se passe chez le duc de Richelieu alors qu'il reçoit huit convives de renom : le comte de Haga (qui est en fait le roi de Suède sous pseudonyme), le comte de Launay (gouverneur de la Bastille), la comtesse du Barry, La Pérouse, Favras, Condorcet, Cagliostro et Taverney (le seul convive qui ne soit pas un personnage historique). Durant le repas, le comte de Cagliostro prétend posséder un élixir arrêtant le vieillissement, lui permettant ainsi d'être âgé de plusieurs milliers d'années avec un corps de 40 ans. M. de Taverney goute l'élixir et rajeunit aux yeux de tous pendant quelques instants. Puis, à la demande de chacun, sauf Taverney, le comte de Cagliostro prédit les circonstances de leur mort (qui se trouve être leur mort historique connue en dehors du roman). La suite du livre se déroule huit jours plus tard. Mme Jeanne de La Motte de Valois est une jeune jeune comtesse descendante des Valois qui vit dans la pauvreté. Elle fait régulièrement appel à différentes personnes de la cour et cela lui permet de s'en sortir modestement mais personne n'a jamais voulu la recevoir. Un jour la reine Marie-Antoinette vient la voir en se faisant passer pour une dame de charité de la cour. La comtesse lui explique son histoire et présente des parchemins faisant état de sa généalogie. La reine lui conseille de faire valoir ses titres et lui donne une grosse somme d'argent en attendant de lui donner d'autres nouvelles. La reine retourne à Versailles et le lendemain matin elle se voit offrir par le roi un magnifique collier confectionné par les associés joailliers Boehmer et Bossange dont le prix est estimé à un million et demi de livres. La reine refuse le collier disant qu'il vaudrait mieux que cet argent serve à acheter un navire de guerre, car les coffres du roi sont vides. Ce même jour le cardinal Louis de Rohan rend visite à Mme de La Motte à la suite de ses lettres. Le cardinal reconnait une boite en or oubliée par la reine Marie-Antoinette chez Mme de La Motte, mais au lieu de donner l'identité de la reine il garde le secret et offre à la comtesse son soutien et un logement digne. Le cardinal, aimé du roi mais haï de la reine, compte ainsi renouer avec cette dernière par l'intermédiaire de Mme de La Motte sans en avoir l'air. Souhaitant désespérément connaitre l'identité de la dame de charité, Mme de La Motte se rend le lendemain chez le magnétiseur Mesmer. Sur place, la comtesse de La Motte se rend compte que s'y trouvent simultanément la dame de charité accompagnée et protégée par une coiffe, que tout le monde ignore, et un sosie de la dame de charité, vulgaire, en pleine séance de magnétisme, que les badauds prennent pour la véritable reine Marie-Antoinette. La comtesse comprend ainsi que c'est la reine sous la coiffe et la convainc de sortir d'urgence de chez le magnétiseur. La reine lui donne rendez-vous le lendemain à Versailles pour avoir les explications de son comportement. L'intrigant comte de Cagliostro a vu aussi le sosie de la reine chez Mesmer, il va la voir le jour même pour qu'elle entre à son service contre bon argent en tout bien tout honneur, sans lui donner plus de précision. Le sosie s'appelle Oliva et ne sait pas qu'elle ressemble à la reine. Oliva accepte le marché et accompagne Cagliostro le soir même au bal de l'Opéra, masquée derrière un loup. Cagliostro fait exprès de dévoiler furtivement le visage d'Oliva devant quelques gens de la cour médusés, croyant voir la reine, y compris par Mme de La Motte et par le cardinal de Rohan qui accompagnait la comtesse au bal ce soir-là.

02/2023

ActuaLitté

Littérature française

Le collier de la reine. Tome 2

Le livre commence par un prologue qui se passe chez le duc de Richelieu alors qu'il reçoit huit convives de renom : le comte de Haga (qui est en fait le roi de Suède sous pseudonyme), le comte de Launay (gouverneur de la Bastille), la comtesse du Barry, La Pérouse, Favras, Condorcet, Cagliostro et Taverney (le seul convive qui ne soit pas un personnage historique). Durant le repas, le comte de Cagliostro prétend posséder un élixir arrêtant le vieillissement, lui permettant ainsi d'être âgé de plusieurs milliers d'années avec un corps de 40 ans. M. de Taverney goute l'élixir et rajeunit aux yeux de tous pendant quelques instants. Puis, à la demande de chacun, sauf Taverney, le comte de Cagliostro prédit les circonstances de leur mort (qui se trouve être leur mort historique connue en dehors du roman). La suite du livre se déroule huit jours plus tard. Mme Jeanne de La Motte de Valois est une jeune jeune comtesse descendante des Valois qui vit dans la pauvreté. Elle fait régulièrement appel à différentes personnes de la cour et cela lui permet de s'en sortir modestement mais personne n'a jamais voulu la recevoir. Un jour la reine Marie-Antoinette vient la voir en se faisant passer pour une dame de charité de la cour. La comtesse lui explique son histoire et présente des parchemins faisant état de sa généalogie. La reine lui conseille de faire valoir ses titres et lui donne une grosse somme d'argent en attendant de lui donner d'autres nouvelles. La reine retourne à Versailles et le lendemain matin elle se voit offrir par le roi un magnifique collier confectionné par les associés joailliers Boehmer et Bossange dont le prix est estimé à un million et demi de livres. La reine refuse le collier disant qu'il vaudrait mieux que cet argent serve à acheter un navire de guerre, car les coffres du roi sont vides. Ce même jour le cardinal Louis de Rohan rend visite à Mme de La Motte à la suite de ses lettres. Le cardinal reconnait une boite en or oubliée par la reine Marie-Antoinette chez Mme de La Motte, mais au lieu de donner l'identité de la reine il garde le secret et offre à la comtesse son soutien et un logement digne. Le cardinal, aimé du roi mais haï de la reine, compte ainsi renouer avec cette dernière par l'intermédiaire de Mme de La Motte sans en avoir l'air. Souhaitant désespérément connaitre l'identité de la dame de charité, Mme de La Motte se rend le lendemain chez le magnétiseur Mesmer. Sur place, la comtesse de La Motte se rend compte que s'y trouvent simultanément la dame de charité accompagnée et protégée par une coiffe, que tout le monde ignore, et un sosie de la dame de charité, vulgaire, en pleine séance de magnétisme, que les badauds prennent pour la véritable reine Marie-Antoinette. La comtesse comprend ainsi que c'est la reine sous la coiffe et la convainc de sortir d'urgence de chez le magnétiseur. La reine lui donne rendez-vous le lendemain à Versailles pour avoir les explications de son comportement. L'intrigant comte de Cagliostro a vu aussi le sosie de la reine chez Mesmer, il va la voir le jour même pour qu'elle entre à son service contre bon argent en tout bien tout honneur, sans lui donner plus de précision. Le sosie s'appelle Oliva et ne sait pas qu'elle ressemble à la reine. Oliva accepte le marché et accompagne Cagliostro le soir même au bal de l'Opéra, masquée derrière un loup. Cagliostro fait exprès de dévoiler furtivement le visage d'Oliva devant quelques gens de la cour médusés, croyant voir la reine, y compris par Mme de La Motte et par le cardinal de Rohan qui accompagnait la comtesse au bal ce soir-là.

02/2023

ActuaLitté

Histoire de la peinture

Traité de peinture. Tome 2, Lexique et diagramme

"Dans le Lexique, [les mots] s'agitent à la façon des puces dans les poils du chien et sautent de-ci de-là, parfois bonds immenses, parfois d'un poil à l'autre. Ils tissent alors des fraternités étranges que Lucrèce trouvait condamnables parce qu'elles produisent des monstres comme dans les images où une tête humaine vient à se souder à un corps de taureau. Varron plongea sa vie dans cette marmite grouillante et instable et, malgré le soin qu'il prit à rationaliser en introduisant des règlements exportés de la grammaire, rien n'y fit ; ceci sautait à cela. Le Lexique que je propose est donc de cette espèce : il fait cause commune au mouvement des images et peut, modeste, s'attarder sur un détail ou, vaniteux, aller au-devant des plus grandes monstruosités, tout comme Lucrèce qui, tout en disant "cela ne se peut" , laisse aller son imagination à des combinaisons de corps ou de végétaux qui n'auraient pas déplu à Ovide". (Christian Bonnefoi) Second tome du Traité de peinture, ce Lexique des termes de la peinture est composé comme un roman lexical. Renouant avec la tradition des traités de la Renaissance, Bonnefoi prolonge l'action de la peinture et son savoir muet, sa technè, dans le médium du langage. Les rubriques classées par ordre alphabétique et appelées à s'enrichir virtuellement se développent dans des registres d'écriture variés passant de l'élaboration conceptuelle d'un terme à son inscription dans une histoire des techniques de la peinture ou à sa reprise poétique. Ainsi en est-il par exemple des notions de "détail" , "condensation" , "effacement" , "mode d'exposition" , "seuil" , "verso" ou encore du "collage" parmi une centaine d'autres termes du Lexique. Véritable "dispositif" , qui constitue avec le "Tableau" et le "Remake" l'un des trois modes techniques de la pratique de Bonnefoi, le "Collage" se développe dans une réflexion sur l'épaisseur du plan, la profondeur d'une réserve qui remonte à la surface picturale et la déborde, comme les souvenirs de la mémoire involontaire ou les "avant-corps" qui se détachent du "tableau" , tels les simulacres de Lucrèce. Comme l'écrit Bonnefoi, le collage n'est pas réductible à cette invention technique des cubistes, "il signifie que la surface comme entité, héritée du Quattrocento, n'est plus apte à accueillir les nouvelles formes, qu'il faut la dupliquer, voire la démultiplier, développer son expansion aussi bien dans ses marges que dans son épaisseur et sa matérialité" . Ce précepte vaut du même coup pour la langue où "le mot qui va prendre en relais la pointe la plus avancée de la peinture ne s'en détache pas pour autant entièrement ; il en conserve la coloration qui est sa façon à elle, la peinture, d'exister au-delà de son lieu, c'est-à-dire dans la langue" . La correspondance épistolaire (avec Jean Louis Schefer, Gilles Hanus, Pascal Bacquè, Norbert Hillaire, Michel Guérin ou Dina Germanos Besson) s'invite dès lors elle aussi dans l'élaboration des notions, qui convoquent pêle-mêle l'événement biographique, l'instance de la critique historique, la rêverie, la recommandation adressée au peintre, ou encore la description fine de ses opérations. Empruntées à la philosophie (l'accroissement du réel de Bergson), à la poésie (le calme bloc de Mallarmé), ou au roman (le Pays de l'Obscur de Proust) ou encore construites depuis l'expérience du peintre (comme ce que Bonnefoi nomme la division de la division), les notions du Lexique s'étoffent et densifient la constellation des relations qu'elles entretiennent entre eux au fil d'une lecture ouverte sur un labyrinthe des circulations possibles. Ce second volume du Traité comporte, en première partie, une introduction au Diagramme, qui est une mise en espace et une stratification de l'oeuvre de Bonnefoi.

11/2023

ActuaLitté

Physique, Chimie

Objectif Bac 2024 - Term Spécialités scientifiques Toutes les matières

Tout pour préparer et réussir le Bac ! Spécialités Maths - Physique-Chimie - SVT + Philosophie - Histoire-Géographie - Anglais-Espagnol-Allemand - Enseignement scientifique + L'option Maths expertes Cet ouvrage vous propose, dans chaque matière : le COURS COMPLET, pour comprendre et retenir l'essentiel ; de nombreux EXERCICES et leurs CORRIGES, pour bien s'entraîner ; des SUJETS TYPE BAC et TYPE CONTRÔLE CONTINU pour se préparer aux épreuves ; tout pour réussir l'épreuve du GRAND ORAL : des conseils et des exemples de question.

07/2023

ActuaLitté

Divers

La petite révolution de Samuel

Dans cet essai sur Samuel, de l'auteur finlandais Tommi Musturi1, Aarnoud Rommens2 pose, une à une, les pièces du jeu de son personnage emblématique, Samuel. Les éditeurs IMAGES et la 5C suivent l'essayiste, dans un paso doble virevoltant, en agençant ludiquement, une à une, des pièces et des planches parfois inédite ou révélant les étapes d'un processus complexe, souvent énigmatique, comme une suite qui fait clarté une fois le pas de danse entamé. Samuel va par le monde et l'Histoire. Un monde où tout peut arriver, n'importe où, n'importe quand. Création irrationnelle d'un démiurge aveugle et sourd ? Aveugle, Musturi ne l'est certainement pas. Dans les pas de Samuel, le lecteur découvre, sans les reconnaitre, ses règles et ses contraintes. Aarnoud Rommens, avec humour et exigence, les élucide en dépliant une complexité conceptuelle et technique sans égale. La première règle du monde de Samuel, seule à être visible et lisible, énonce que "tout peut arriver". La liberté fait donc partie du jeu ! Se déshabituer de ses habitudes et emprunter, in media res, les pas du tango finlandais de Samuel. L'aventure est vitaliste, ludique. Elle mène tant à la joie qu'à la tristesse, à la douceur qu'à la cruauté, pour un dégagement qui se présente comme une suite lumineuse, dès l'aventure entamée. Maintenant, va jouer ! 1. Auteur notamment de Les livres de M. Espoir, Sur les pas de Samuel, Simplement Samuel, KutiKuti, HuudaHuuda, Future, Cracking... 2. Aarnoud Rommens est essayiste et chercheur au Centre for the Study of Theory and Criticism du Center of Visual Art de la Western University, UWO, Canada. --------- Les mondes de Samuel ne sont pas cohérents. Il n'y a pas de raison qu'ils le soient. Il n'y a pas besoin d'une histoire surplombant le tout. Le monde que nous rejoignons avec Samuel n'est pas un seul monde : nous croisons de multiples mondes et des époques variées. Ces mondes opèrent selon leur logique propre et étrange, leurs propres lois de physique et d'espace-temps, divergeant potentiellement d'un épisode à l'autre. Samuel ne commence jamais depuis le début, il est toujours dans le feu de l'action : le lecteur ou la lectrice n'a aucune idée de ce qui vient avant. Tous les épisodes commencent in media res : nous ne savons pas comment il est arrivé au milieu de ces fourrés ; comment il s'est retrouvé dans une forêt en automne avec ses couleurs tamisées alors que, en marchant, les couleurs changent soudainement et deviennent printanières, vertes et vives ; comment il se retrouve tout à coup dans une double page complètement noire ; comment il est arrivé au sommet d'une colline ; pourquoi il s'est soudain laissé pousser la barbe ; comment il s'est retrouvé dans un cercueil, comment il est devenu un vampire, etc. (...) Vous ne pouvez pas plus "résoudre" Samuel que vous ne pouvez connaître à l'avance les événements inattendus que la journée vous réserve, même si votre histoire à la table du petit-déjeuner a l'apparence d'un script infaillible. Il y aura toujours de l'improvisation. En soi, casser la contrainte est aussi contrainte tout en étant son opposé, en un sens. Le principe de non-contradiction est de nouveau accueilli par des rires nourris. Le conseil de Tommi/Samuel à cette méta-énigme ? "Va jouer ! " C'est juste un jeu où les règles doivent être cassées, réinventant ainsi constamment la partie elle-même. Il n'y a pas de gagnant-e-s ici. Mais c'est aussi un jeu sans perdant-e-s. Win-win ! (...) La seule manière de raconter l'histoire de ce qui arrive à Samuel dans ses bandes dessinées est de nouer les événements les uns après les autres, comme les enfants le font avant d'être conditionnés à rendre leur récit plus "adulte" et moins poétique. [Ce sont des rhétoriciens experts sans même le savoir (et encore moins l'apprécier). Samuel reprend ces techniques vives et ses bandes dessinées peuvent être décrites comme des phrases visuelles "sans fin" combinant ce qui semble incompatible, un polysyndéton visuel infini refusant la logique plus économique et efficace de la subordination syntaxique/narrative. Samuel est insubordonné. (...) Etre à l'écoute de cet état aléatoire (randomness) obéit en fait à une logique différente, explorant les possibles de l'imagination plutôt que les syllogismes et les soi-disant "principes de non-contradiction" : "Je vais te raconter une histoire vraie que je viens d'inventer" (une fille de 4 ans à sa mère, cité in : Engel 1995). Le réel, la vérité et l'imagination sont dans le même bateau ; ils ne s'excluent pas mutuellement. C'est la même chose avec Samuel. Samuel meurt tellement de fois dans ses bandes dessinées que j'en ai perdu le compte. Il meurt et pourtant il est vivant. Il change constamment. Il n'est jamais "lui-même" (un unique soi unitaire), et pourtant il est toujours fidèle à lui-même. Le principe de changement, c'est lui. La mort est une précondition pour l'émergence d'un nouveau monde narratif et d'un nouveau Samuel dans ces histoires. Ce qui signifie qu'il n'y a pas un Samuel. Ils sont multiples, souvent des versions contradictoires de Samuel ; sédentaire et nomade, cruel et gentil, inventif et stupide, naïf et rusé, etc. De même, en tant que lecteurs et lectrices, nous subissons constamment le changement avec Samuel, allant et venant entre le réel et l'imaginaire, le littéral et le figuré, entre ce qui est kawaii et ce qui tient du sublime, les rires et les pleurs, entre le burlesque et le sanglant. C'est une expérience vertigineuse. (...)

10/2023

ActuaLitté

Sciences politiques

Le socialisme et la guerre

Qui ne voudrait, une fois pour toutes, débarrasser l'humanité de la guerre ? Depuis toujours, les hommes rêvent de se libérer de ce fléau, mais la guerre a également eu, dans l'histoire, un rôle important. Il est impossible de nier que, aux carrefours de l'histoire, la voie du progrès humain soit souvent passée par des conflits militaires. La bourgeoisie française, par exemple, a dû défendre les conquêtes de sa révolution contre les assauts de la réaction européenne dans une série de guerres révolutionnaires. En battant les Prussiens à Valmy, l'armée révolutionnaire française a ouvert une brèche décisive dans le mur dressé par les vieilles classes féodales sur la voie de l'histoire. Les communistes ne sont pas pacifistes. Ils évaluent les guerres selon le rôle concret qu'elles ont tenu – ou qu'elles tiennent – sur le chemin très long et très accidenté que l'humanité a parcouru, et qui doit la conduire hors de la condition animale originelle dont elle est issue. Quant aux guerres de notre époque, les communistes nourrissent deux convictions. La première est que, étant donné leur contenu, elles n'ont plus aucun caractère progressiste. Quel que soit le prétexte qui les motive – presque toujours hautement "humanitaire" – le moteur ultime des guerres contemporaines est la concurrence que se livrent des colosses économico-financiers. Ceux-ci s'affrontent de façon permanente, par des moyens tantôt pacifiques, tantôt violents, pour se partager le monde. Les guerres d'aujourd'hui sont des guerres impérialistes. Quelle qu'en soit l'issue, quels qu'en soient le vainqueur et le vaincu, sur les tombes et les décombres que ces guerres laissent derrière elles, la lutte de concurrence reprend, plus âpre et virulente qu'avant, jusqu'à précipiter encore l'humanité dans le mas-sacre et la destruction. La deuxième conviction des communistes est que cette terrible spirale peut être brisée. Le prolétariat est par nature international. S'il réussit à faire valoir cette supériorité historique "naturelle", le prolétariat peut trouver précisément dans la guerre, la pire des catastrophes engendrées par le capitalisme, le passage pour imposer sa forme supérieure de société. La guerre impérialiste peut être transformée en une révolution communiste. La brève anthologie Le Socialisme et la guerre illustre ces deux convictions. Elle ne contient pas de textes théoriques, encore moins académiques : il s'agit d'écrits politiques à travers lesquels la bataille pour transformer une guerre impérialiste en révolution a été, pour la première fois, menée et remportée. Bien qu'elle ne recueille qu'une toute petite partie du matériel produit dans cette lutte gigantesque, cette anthologie couvre toute la période de son déroulement. Elle s'ouvre avec la dénonciation du caractère impérialiste de la guerre lorsqu'elle éclate en 1914, et se conclut avec les actes formels du gouvernement prolétarien russe. A peine celui-ci prend-il le pouvoir avec la révolution d'Octobre 1917 qu'il propose aux "gouvernements et aux peuples de tous les pays belligérants" la fin immédiate du massacre. Près d'un siècle s'est écoulé depuis, mais les caractères fondamentaux de la question "du socialisme et de la guerre" n'ont pas changé. Nous vivons, comme Lénine, dans l'époque historique de "guerres et de révolutions" qui marque le passage de l'impérialisme, stade suprême du capitalisme, au communisme. Mais depuis l'époque de Lénine, certes, beaucoup de choses ont changé. Il faut en tenir compte pour être à même d'en tirer les enseignements essentiels. A commencer par le terme "socialisme", qui figure dans le titre de l'anthologie, parce que Lénine l'emploie encore durant toute la durée de la guerre, et qui doit être remplacé par "communisme". C'est Lénine lui-même qui propose le changement, pour séparer, y compris dans leur appellation, les révolutionnaires de la multitude de soi-disant "socia-listes" qui avaient accepté ou même justifié le massacre de la Première Guerre mondiale. En deuxième lieu, la forme de l'impérialisme a changé. Le monde, écrivait Lénine, est partagé entre les ""potentats du capital", ou sous forme de colonies ou en enserrant les pays étrangers dans les filets de l'exploitation financière". Aujourd'hui, la forme coloniale a été définitivement supplantée par les "filets" financiers, sans que la substance de l'impérialisme n'ait été modifiée en quoi que ce soit. En troisième lieu, la Chine qui, dans ces écrits, figure comme objet du partage, est aujourd'hui protagoniste de la lutte, en tant que nouvelle puissance impérialiste. Avec son irrésistible ascension, elle se porte candidate au rôle de destructrice de l'ordre international actuel, un rôle qui fut celui de l'Allemagne, du Japon et des Etats-Unis au xxe siècle, avec les résultats tragiques que l'on sait. Une dernière observation. Lénine, en polémique contre ceux qui voulaient s'opposer à la guerre à travers le mot d'ordre des Etats-Unis d'Europe, soutenait que concrètement "les Etats-Unis d'Europe sont, en régime capitaliste, ou bien impossibles, ou bien réactionnaires". L'unique base réaliste pour une union entre Etats impérialistes européens aurait été la perspective d'une exploitation conjointe de l'Asie. Il s'agissait alors d'une hypothèse abstraite : l'"impossibilité" concrète prévalait, sous la forme du massacre impérialiste qui ravageait le Vieux Continent. Aujourd'hui, la rapide émergence de l'Asie a contraint les impérialistes européens à tenter de s'unir. La dynamique prévue par Lénine est en plein déroulement. Dans ses formes particulières et historiquement inédites, elle est déjà arrivée à l'unification fédérale du pouvoir monétaire. La deuxième moitié du jugement de Lénine devient fondamentale : le processus d'unification européenne, dans la mesure où il cesse d'être "impossible", devient "réactionnaire". C'est dans ce passage que réside, résumée, la continuité de la stratégie léniniste face au changement concret des conditions historiques de l'impérialisme. Le refus des "impossibles" Etats-Unis d'Europe conduisit Lénine au mot d'ordre de la transformation de la Première Guerre mondiale en révolution communiste internationale. La dénonciation du caractère réactionnaire du processus d'unification européenne est à la base de la tentative inédite d'enraciner dans le coeur de l'impérialisme européen une solide minorité internationaliste. Lénine trouva les hommes qui surent développer la stratégie révolutionnaire jusqu'à la victoire d'Octobre. La présente brochure s'adresse en particulier à ces jeunes qui veulent s'engager pour rendre tout aussi concrète et victorieuse la stratégie de l'opposition internationaliste à l'impérialisme européen.

02/2013

ActuaLitté

Histoire des idées politiques

Un Nouveau Paradigme Politique

POURQUOI AVOIR ECRIT CE LIVRE ? Après un moment de sidération et après que les premières révélations ont vu le jour, j'ai constaté que beaucoup se posait la question : que faire ? Comment sortir de ce marasme, de ce piège ? J'ai fait le constat que cette crise est révélatrice d'une situation préexistante depuis déjà fort longtemps et que cette situation est juste arrivée à son paroxysme. Donc, la première partie de mon livre fait le constat et l'historique du : comment en est-on arrivé là ? PARTICRATIE D'une part, je retrace l'histoire de l'émergence des partis politiques en Belgique et comment ces organisations, au départ, représentatives d'intérêts socio-économiques se sont affranchies de ces groupes et sont devenues des entités autonomes, qui vivent dans une sorte d'écosystème fermé, opaque et qui intègrent des individus par cooptation. Ces organisations politiques ne poursuivent qu'un but, occuper le pouvoir, asseoir leurs cadres dans toutes les sphères de l'Etat et détourner l'argent public, l'argent du contribuable du domaine régalien de l'Etat vers le superflu. Depuis 50 ans, nous assistons à une expansion sans précédent de nouvelles structures, organismes soi-disant d'intérêt public, asbl qui transforment notre Etat en usine à gaz gaspilleuse et inefficace. L'existence de ses structures nouvelles permet cependant aux partis à placer leurs affidés et à occuper le terrain. Nombre de compétences ont glissées des ministères vers des structures externalisées peu ou pas du tout contrôlées. En outre, le mode de représentation politique est totalement faussé. Tous les cinq ans (six pour le communal et le provincial), nous sommes appelés à voter pour élire nos députés fédéraux et régionaux. Mais les listes qui se proposent à nos suffrages n'ont pas été sélectionnées par l'électeur et les personnes et leur ordre sur les listes ont été choisis par les instances des partis politiques. Les députés élus sont donc des personnes sous dépendances, ils ne décident de rien. Toutes les décisions se prennent au sein des organisations où le citoyen n'a aucun regard. Tout le pouvoir décisionnel est détenu par ces partis qui s'arrangent en coalition et qui se partagent les postes à pourvoir. Le jeu démocratique est totalement faussé. LA MONDIALISATION Parallèlement, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, on constate l'importance croissante prise par des institutions internationales qui imposent aux états des réglementations et un modèle économique qui bénéficient unilatéralement aux multinationales et à la finance internationale. L'Union européenne représente en ce sens un premier avatar de gouvernance mondiale. L'orientation voulue par les élites et la finance internationale est de soustraire aux états-nations le pouvoir de décision et de les transférer à des instances internationales non élues évidemment, qui leurs servent de paravents. Puisque ces puissances privées privilégient l'anonymat. La crise du Covid est l'aboutissement de ce processus, démarré depuis plus de deux siècles. Aujourd'hui, cet événement a accéléré et dévoilé au monde entier ce panorama et a dévoilé que nos mandataires politiques sont des marionnettes de ce système. La démocratie actuelle est un leurre complet et le citoyen n'a aucun appui de levier dans ce mode de gouvernance. Pourtant, malgré les apparences, ce colosse est un géant aux pieds d'argile. Car, pour nous imposer leurs diktats, pour le moment, les élites globalisées doivent encore passer par la courroie de transmission représentée par les organisations politiques nationales. C'est comme une multinationale qui doit passer par des franchisés locaux pour nous vendre sa marchandise. Et c'est là le maillon faible du système. C'est à cet endroit là que les citoyens d'un pays peuvent encore, pour le moment, renverser la table et imposer un autre mode de fonctionnement de la société. UN AUTRE PARADIGME C'est l'objet de la deuxième partie de ce livre, qui propose, d'une part, un nouveau schéma du vivre ensemble et d'organisation juridique et institutionnelle, en particulier de notre pays et d'autre part, un mode de fonctionnement, une feuille de route pour y arriver. Le livre s'intitule bien "un nouveau paradigme politique" , c'est-à-dire que nous partons sur de nouvelles bases en renversant la pyramide institutionnelle, cette fois, du bas vers le haut. D'abord, on simplifie le système institutionnel belge en conservant trois niveaux de pouvoirs : le communal, le régional et le fédéral. Exit donc les communautés et les provinces. Pour être plus conforme à la réalité sociologique du pays, nous aurons quatre régions au lieu des trois actuelles : la région flamande, wallonne, bruxelloise et une nouvelle région germanique. Mais les grands changements fondamentaux proviennent des trois pouvoirs constitutifs : l'exécutif, le législatif et le judiciaire. Votation En ce qui concerne le pouvoir législatif, nous partons du principe qu'il sera désormais constitué par le peuple lui-même, qui vote les lois. Nous connaissons déjà le système de votations en Suisse. Mais ici, nous allons lui donner une ampleur jamais vue dans aucun pays du monde et utiliser les technologies modernes, notamment la "blockchain" pour en sécuriser le fonctionnement. Ce système de démocratie directe remplacera donc les assemblées législatives aussi bien sur le plan fédéral que régional. RIP Les lois, en général, émanent des projets établis par les pouvoirs exécutifs (fédéral et régional). Dans le nouveau dispositif démocratique, les citoyens pourront également présenter un " Référendum d'initiative populaire" (RIP). Celui-ci émane donc de la population. Pour être organisé, il doit au préalable recueillir 100. 000 signatures de citoyens en âge de voter pour une matière relevant du niveau fédéral ou 50. 000 signatures, pour une matière régionale. Un RIP peut également être élaboré dans le cadre communal (10. 000 signatures à disposer au préalable). Si le quorum est atteint, le pouvoir exécutif compétent est obligé de procéder à l'organisation du RIP. Les comités de secteurs Le pouvoir exécutif tant sur le plan fédéral que sur le plan régional sera également complètement transformé. Au lieu d'avoir un gouvernement central composé de ministres ayant chacun en charge des compétences particulières, comme actuellement, nous aurons des "comités de secteurs" , constitués de professionnels, qui maîtrisent parfaitement les matières et des représentants du peuple. Ces derniers seraient élus pour une durée maximale de 2 ans et choisis par tirage au sort au sein de la population de plus de dix-huit ans révolus. Tant pour le fédéral que pour le régional, il existe aussi des comités de coordination chargés notamment des procédures de votations et référendaires. Instances de de contrôle La Cour des comptes et le Comité Supérieur de Contrôle sont les instruments juridiques et administratifs visant à contrôler le bon usage des fonds publics. Ils devront en référer au nouveau Sénat, qui est l'instance qui contrôle les travaux des exécutifs fédéraux, c'est-à-dire, les comités de secteurs fédéraux et le comité de coordination fédéral. Le Sénat est composé de 30 sénateurs, tirés au sort parmi les citoyens belges âgés de dix-huit ans et plus. Le mandat est d'une durée de 2 ans. Chaque région disposera également d'un organe de contrôle analogue. Le Pouvoir judiciaire Aussi, puisque la démocratie émane du peuple, il faut partir du principe que seul ce dernier est en mesure de nommer ceux qui sont censés dire le droit et rendre la justice. A l'instar des mandataires politiques, les juges doivent être élus par les citoyens, au moyen du système mis en place pour le pouvoir exécutif, la votation publique. En pratique La dernière partie du livre est une sorte de "vade mecum" pratique que pourrait suivre les citoyens qui le souhaite pour organiser des groupes de réflexions locaux, qui déboucherait sur la création de comités régionaux élargis, qui ensuite passeraient à l'adoption de résolutions en vue de présenter un projet de constitution adopté par un grand nombre de nos compatriotes. Nous appellerons ces comités, des Comités de Salut Public (CSP). Je n'entrerai pas ici dans les modalités pratiques d'organisations de ces réunions. Le livre se termine par une mise en scénario des possibilités futures : 1)Un scénario "électoral" où les comités de salut public se transforment en liste électorales ; 2) Un scénario plus "insurrectionnel" où les citoyens émanant des forces de police et de l'armée jouent un rôle primordial à l'instar de la Révolution des Oillets, en 1974 au Portugal. 3) Enfin, un scénario que je ne souhaite pas, de guerre civile, au cas où le pouvoir actuel passe à une tyrannie violente et dure.

03/2023