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Gérald Arboit

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Histoire de France

Le terrifiant secret. La solution finale et l'information étouffée

À sa parution en français, en 1981, Le Terrifiant Secret a eu tout de suite un caractère classique. Non seulement Walter Laqueur était le seul à donner une vue d'ensemble de la manière dont l'information sur l'extermination des Juifs d'Europe avait pu être connue des Alliés, mais il coupait l'herbe sous le pied au négationnisme naissant. Trente ans après, le négationnisme n'a plus cours, mais les questions que posait l'historien britannique demeurent : "Pourquoi les pays neutres et des organisations telles que la Croix-Rouge ont-ils gardé le silence en 1942-1943 ? Pourquoi les Alliés n'ont-ils pas fait plus pour sauver les Juifs ou au moins pour diffuser les faits sur l'Holocauste ? " Ces questions ont retrouvé une actualité à travers la redécouverte de la personne et du rôle de Jan Karski, l'envoyé spécial de la Résistance polonaise auprès des Alliés en 1942 et 1943, que Walter Laqueur avait été l'un des tout premiers à rencontrer et interroger en 1979. II avait également rencontré l'autre grand témoin, Gerard Riegner, jeune membre du Congrès juif mondial, qui avait envoyé de Genève, dès le 10 août 1942, un télégramme au Foreign Office l'informant des mesures prises par Hitler pour résoudre une fois pour toutes la question juive en Europe... La préface de Walter Laqueur à la présente édition apporte un éclairage contemporain sur l'historiographie de la question et confirme son jugement sur les raisons du silence et de l'inaction : les Juifs ne figuraient pas en pleine guerre parmi les priorités des Alliés.

10/2010

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Allemagne

Mon séjour chez les nazis

Décembre 1937. Géraud Jouve arrive à Berlin pour prendre la tête de la prestigieuse agence de presse Havas. Pendant deux ans, il observe la dictature nationale-socialiste de l'intérieur, jusqu'au moment où il est contraint de quitter le pays, quand la Guerre mondiale éclate. Dans Mon séjour chez les nazis, publié en 1941, il couche sur le papier ses impressions sur le Troisième Reich : il dépeint non seulement une galerie de portraits des plus hauts dirigeants du régime qu'il a côtoyés, mais il livre également une analyse des rouages de la terreur brune. Ce témoignage est empreint de la finesse d'un observateur hors-pair, comme de certaines oeillères propres à l'époque. Il montre comment la vigilance est toujours de mise face à l'émergence d'un régime qui avait su, à l'époque, fasciner et séduire une partie des observateurs occidentaux pris dans le faisceau de la nouveauté et le tumulte de la modernité. Introduction de Nicolas Patin et Frédéric Sallée Nicolas Patin est maître de conférences à l'Université Bordeaux Montaigne et membre de l'IUF Junior. Il est spécialiste de l'histoire de l'Allemagne nazie et a publié Krüger, un bourreau ordinaire (Fayard, 2017) et Guerres mondiales (avec Julie Le Gac, Armand Colin, 2022). Il a également participé à l'équipe de l'édition critique de Mein Kampf en français (Fayard, 2021). Frédéric Sallée est professeur agrégé d'histoire et docteur en histoire contemporaine. Il est spécialiste de l'histoire des représentations du nazisme à l'étranger et a publié Sur les chemins de terre brune (Fayard, 2017) et Anatomie du nazisme (Le Cavalier bleu, 2018).

05/2023

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Littérature comparée

Mythopoétiques dantesques. Une étude intermédiale sur la France, l'Espagne et l'Italie (1766-1897)

Dès 1854, le poète et historien Jean-Dominique Fuss s'indigne de la "dantomanie" de ses contemporains et reproche aux "dantomanes" un manque de goût et de génie issu d'un excès d'admiration pour le Moyen-Age. L'idée que les appropriations dantesques dans la littérature et les beaux-arts des XVIIIe et XIXe siècles soient inférieures à celles de la (post)modernité a persisté jusqu'à nos jours. Le but de la présente étude est de réajuster l'opinion dominante de la critique en montrant la complexité, l'originalité et la valeur artistique des oeuvres canonisées et non-canonisées qui composent le corpus. Parmi les 'dantomanes' dévalorisés des XVIIIe et XIXe siècles se trouvent des personnalités aussi éminentes que Giacomo Leopardi, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Charles Baudelaire, Gustavo Adolfo Bécquer et Emilia Pardo Bazán, mais aussi des artistes, des écrivains et des écrivaines qu'il est temps de sortir de l'oubli, notamment Caterina Franceschi Ferrucci, Sofia Giacomelli, Julio Monreal, Vicente Colorado ou Henri Cantel. Leurs oeuvres sont souvent en avance sur leur temps, faisant ressortir des aspects de la Divine Comédie que la critique n'abordera qu'au XXIe siècle. L'analyse comparatiste et intermédiale permet non seulement de redécouvrir les mythopoétiques dantesques des XVIIIe et XIXe siècles, mais aussi de mieux comprendre les tensions et les apories de la Divine Comédie elle-même, montrant ainsi qu'il faut cesser de considérer les productions dantesques des XVIIIe et XIXe siècles comme de "mauvaises copies" de "l'original", et que la Divine Comédie et ses réappropriations s'éclairent de manière réciproque.

07/2021

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Histoire de France

Les Dames de Trianon

Outre les reines Marie-Thérèse d’Autriche, Marie-Leszscinka et Marie-Antoinette, principale résidante du Petit Trianon, ce sont également les impératrices, épouses de Napoléon, Joséphine puis Marie-Louise, les filles de Louis XIV et de Madame de Montespan, sa petite-fille, la duchesse de Bourgogne, mère de Louis XV, mais aussi les filles de ce dernier, Henriette et Adélaïde, ainsi que les favorites royales, Mesdames de Pompadour et Du Barry, et les filles de Louis-Philippe, Clémentine et Marie, ainsi que leur belle-sœur, la duchesse d’Orléans, qui sont évoquées ici dans leur occupation des deux petits châteaux de campagne que sont les Trianons. À ces femmes célèbres s’ajoutent aussi des figures moins connues, dames de la cour, suivantes de la reine Marie-Antoinette comme Madame de Lamballe, ou sa femme de chambre, Madame Campan, des princesses telles que la Palatine, incroyable belle-soeur de Louis XIV, la sœur de Napoléon Pauline Borghèse, ou encore Madame Adélaïde, sœur de Louis-Philippe. Grâce au catalogue de l’exposition, ponctué de citations, toutes ces dames renaissent durant les fêtes, les mariages et les divers événements qui eurent pour cadre Trianon. L’exposition se clôt sur la figure de l’impératrice Eugénie qui ouvrit le musée du Petit Trianon sous le signe de Marie-Antoinette, lançant ainsi le « mythe de la Reine ». Ce sont ainsi trois siècles d’histoire de France par les femmes qui défilent sous les yeux du visiteur, permettant d’apprécier à la fois l’évolution des modes et celle du portrait, grâce à des œuvres célèbres signées de Gobert, Rigaud, Nattier, Gérard, Gros et Winterhalter.

06/2012

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Romans policiers

Panique à Drouot

Dans l'atmosphère mystérieuse de l'hôtel des ventes de Drouot se trament les machinations les plus cruelles. Alors qu'une vente aux enchères vient juste de prendre fin dans la luxueuse salle parisienne de Drouot, un commissaire-priseur est retrouvé assassiné de la pire des façons : son corps enfermé dans une " vierge de Nuremberg " , un instrument de torture du Moyen Age particulièrement vicieux. Le commandant Frédéric Vicaux et son adjointe Laetitia Roux, de la brigade criminelle de Paris, sont chargés de l'enquête. Ils vont découvrir, stupéfaits, que le monde si respectable du marché de l'art cache de terribles secrets. Derrière les rideaux de velours rouge, les tableaux de maîtres servent parfois d'appâts aux manipulations les plus machiavéliques. A propos de l'auteur Eric Mercier a travaillé vingt-cinq ans dans la finance avant de se reconvertir. Docteur en histoire de l'art et commissaire d'expositions, il a publié plusieurs ouvrages. Lauréat du prix de littérature 2022 du Lions Club Ile-de-France, Fauves explore l'impétuosité de la peinture fauviste. Dans Panique à Drouot, l'auteur nous emmène dans l'atmosphère mystérieuse du célèbre hôtel des ventes. Pour contacter l'auteur : e. mercier94@gmail. com " Bienvenue dans le monde impitoyable et dangereux du monde de l'art et des marchands de tableaux. Quelle belle pépite ! " Gérard Collard " Un super roman documenté, une intrigue qui se tient et surtout qui ne se lâche pas ! Un super polar français, que du BONHEUR ! " Lydie Zannini, librairie du Théâtre " Un polar tortueux et passionnant. " Pierrick Fay, Les Echos "Eric Mercier tient passionnément son lecteur en haleine". L'Est Républicain

09/2023

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Cinéma

7 rue du Lézard

Arcady Egry, alias Alexandre Arcady, est né à Arad, à la frontière de la Hongrie et de la Roumanie et, par les hasards du sang mêlé, a passé son enfance dans les ruelles étroites et bruyantes de la basse Casbah d’Alger, au 7 rue du Lézard. Seule l’écriture de cette autobiographie lui a permis de faire sauter le verrou de sa maison d’enfance, aujourd’hui en ruines - mais intacte dans sa mémoire. Dans ce livre, il raconte ainsi comment il est devenu un raconteur d’histoires qui, toujours ou presque, restent liées à ses racines et à son enfance algérienne. Le cinéma est toute sa vie. Pour lui, il a servi de lien entre les deux rives de la Méditerranée. Depuis le Coup de Sirocco en 1979, Alexandre Arcady, d’abord comédien, puis producteur, réalisateur, a enchaîné les sagas, au fort accent pied-noir, comme le Grand Carnaval ou le Grand Pardon ; des films d’amour comme Pour Sacha, des polars comme l’Union Sacrée, et des oeuvres plus engagées comme K ou 24 heures, la vérité sur l’affaire Halimi. Roger Hanin, Patrick Bruel, Marthe Villalonga, Gérard Darmon, Jean Benguigui ont fait partie de cette famille de cinéma très méditerranéen - mais aussi Sophie Marceau, Jean-Paul Belmondo, Zabou Breitman. 7 rue du Lézard raconte trente-huit ans de carrière dans le cinéma, après presque dix ans de théâtre, dix-sept films, des rencontres, des chocs, des émotions sur les plateaux de tournage mais aussi des blessures intimes, des déceptions, des interrogations d’un homme qui vibre derrière sa caméra et d’un citoyen en perpétuel questionnement.

04/2016

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Géographie

Cartes. Explorer le monde

Cartes : explorer le monde réunit plus de 300 cartes fascinantes, de la naissance de la cartographie aux cartes numériques avant-gardistes du XXIe siècle. Présentant les cartes de manière originale, par paires, dans lesquelles les cartes se répondent ou se distinguent, cet ouvrage montre comment, au fil de l’histoire, les efforts pour réaliser des représentations planes du monde ont engendré beauté, ingéniosité et innovation. Sélectionnées par un panel de conservateurs, d’universitaires et de collectionneurs, ces cartes reflètent les nombreuses raisons pour lesquelles l’on réalise des cartes : pour trouver son chemin, revendiquer un droit de propriété, enregistrer une activité humaine, exercer un contrôle, encourager la colonisation, planifier des campagnes militaires ou afficher sa puissance politique. La sélection présentée ici inclut les plus grands noms de la cartographie, tels que James Cook, Gérard Mercator, Matthew Fontaine Maury et Phyllis Pearsall, ainsi que des cartes issues des cultures du monde entier, des cartes rares réalisées par des cartographes moins connus et des cartes d’une beauté exceptionnelle et d’une étonnante originalité réalisées par les cartographes modernes. Découvrez la carte réalisée par John Snow pour comprendre la progression du choléra, les cinq milliards de cartes inter-Etats distribuées par les compagnies pétrolières aux Etats-Unis ou la carte que les Portugais conservaient de leurs découvertes du monde - restée secrète jusqu’à ce qu’un espion italien la copie. Comparez les cartes des étoiles dessinées par les anciens astronomes chinois avec celles qu’utilisèrent les astronautes pour l’alunissage d’Apollo 11 et découvrez comment, grâce aux systèmes d’information géographique et à la technologie comme Google Earth, nous sommes tous devenus des cartographes en puissance.

11/2015

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Critique

Flaubert et le moment théorique. (1960-1980)

Et si Flaubert, dont on fête en 2021 le bicentenaire, n'était né, en réalité, qu'il y a une cinquantaine d'années ? Entre ? 1960 et ? 1980, la France traverse une période d'intense effervescence intellectuelle : ce que l'on appellera le moment théorique. Les sciences de l'homme sont mises à contribution pour repenser la littérature selon les normes d'une axiologie formelle - le structuralisme - où prévalent les exigences de systématicité et de radicalité. C'est dans ce contexte que Flaubert acquiert une notoriété de premier plan. En moins d'une décennie, il s'impose comme une référence dominante pour la nouvelle critique, l'Université et les jeunes romanciers qui découvrent sa flamboyante Correspondance à travers une anthologie, centrée sur sa poétique : Préface à la vie de l'écrivain de Geneviève Bollème, où il apparaît comme un véritable précurseur du roman contemporain et de l'esthétique conceptuelle. De Roland Barthes à Michel Foucault, de Jean-Paul Sartre à Pierre Bourdieu ou à Jacques Rancière, de Michel Butor, Nathalie Sarraute et Alain Robbe-Grillet à Pierre Bergounioux ou Pierre Michon, de Jean-Pierre Richard à Gérard Genette, c'est toute une génération qui reconnaît en Flaubert la figure souveraine de l'écrivain, au sens absolu du terme, à la fois prophète du minimalisme, théoricien du style et du travail sur la prose, penseur du processus créatif et inventeur du roman moderne. Sans chercher à être exhaustif, cet ouvrage suit l'ordre alphabétique pour explorer, à travers quelques grands acteurs du moment théorique, ce fascinant processus de réception créatrice dont nous continuons tous aujourd'hui à être les héritiers.

10/2021

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Poésie

La mystérieuse disparition de Gama

Gérard de Nerval écrivait dans les années 1840 : "Non, laisse-moi, je t'en supplie ; en vain, si jeune et si jolie, tu voudrais ranimer mon coeur : ne vois-tu pas, à ma tristesse, que mon front pâle et sans jeunesse ne doit plus sourire au bonheur ? ". Le thème de ce recueil, c'est l'amour impossible, non celui d'un jeune serviteur soupirant sous le balcon de sa noble et intouchable dulcinée, mais celui de l'homme mûr qui décide de se mettre en retrait du monde amoureux à son coeur souffrant plutôt que défendant. C'est une poésie d'éclairs et d'offenses que nous offre tout d'abord l'auteur dans les trois premiers mouvements du recueil, de résistance et d'intuition extatique, portée par un homme irréductible et réfractaire, mais aussi faible et nu confronté à son coeur, à nouveau alarmé d'amour. Dans les trois derniers mouvements, c'est une Terrienne, une femme, qui apparaît. Elle perdra peu à peu toute matérialité au profit d'un souffle divin, la dixième Muse : Gama, qui elle-même s'évaporera dans les cieux, lors de sa sublimation. Il s'agit dans ce recueil d'interroger une existence poétique si forte que, son essence une fois dévoilée, elle a pu faire elle-même la preuve qu'elle était impossibilité et se prolonger dans le néant et dans le vide sans cesser de s'accomplir. Le mot de conclusion, magnifique abstract de ce recueil disséquant consciencieusement l'amour impossible et le désir, reviendra à René Char : " Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir ". V. Seghers.

07/2021

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Actualité politique France

De la France

La vraie France expliquée par l'histoire et auscultée par une analyse novatrice et optimiste. A rebours des idées reçues et de la radicalité ambiante. " Le déclin français ", pour reprendre le titre du célèbre essai de Nicolas Baverez, omnubile les journalistes et les intellectuels depuis une génération, inspirant une littérature brillante et à succès (Alain Peyrefitte, Jean-François Revel , Alain-Gérard Slama, Marcel Gauchet, Christophe Guilly Patrick Buisson etc.) dont le dernier représentant est Jérôme Fourquet. Tous ces best-sellers souffrent pourtant de deux défauts récurrents : le déclinisme et la spécilisation. Le pari de Laetitia Strauch-Bonart, jeune intellectuelle et figure de proue du conservatisme libéral, est tout autre. Offrir un essai global conjuguant l'histoire et l'actualité en mobilisant pour la première fois une large gamme de disciplines (philosophie politique, économie, sociologie, sciences) au service d'un propos limpide cherchant à comprendre et à expliquer le mystère français sans dogmatisme ni esprit de système. Le point de part pose un concept novateur : " la société de créance ", avant de dérouler un tableau large qui dépasse " le mal Français " pour montrer tout ce qui fonctionne et nous permet toujours de " faire nation " pour emprunter un concept familier aux lecteurs de Pierre Rosanvallon. Le regard de l'auteur, à mi-chemin entre l'Angleterre et la France, ouvertement francophile mais distancié et ouvert sur le monde, offre une large gamme de perspectives novatrices et parfois iconoclastes, qui vont largement contribuer à animer le débat en cette année-charnière . La grande enquête qui répond aux questions d'une France qui doute et ne s'aime plus.

02/2022

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Histoire littéraire

L'amour des livres la plume à la main. Ecrivains bibliophiles du XIXe siècle

"Après le plaisir de posséder des livres, il n'y en a guère de plus doux que d'en parler" , se plaisait à dire Charles Nodier. Cet impénitent bouquinomane suggère ainsi que la parole constitue le prolongement naturel et comme l'aboutissement de la possession de livres. En dépit d'une longue tradition de condamnation moraliste voyant dans le bibliophile le représentant d'un rapport dévoyé à l'écrit, le XIXe siècle consacre la fortune littéraire de la bibliophilie à travers une multitude de textes qui explorent les arcanes de la passion des livres, à un moment où l'industrialisation du secteur éditorial bouscule les usages de l'imprimé. Un certain nombre d'écrivains eux-mêmes bibliophiles, de Charles Nodier à Gérard de Nerval, de Paul Lacroix à Octave Uzanne, de Charles Asselineau aux frères Goncourt, exploitent alors le potentiel narratif de la traque aux livres, avec son cortège de maniaques et de figures obsessionnelles, tout en exaltant les jouissances sensorielles qui en découlent. Cet ouvrage s'efforce d'explorer la place encore méconnue de la bibliophilie dans le paysage littéraire du XIXe siècle. Il nous entraîne dans une galerie de personnages hauts en couleur, où d'héroïques bibliophiles protégeant leur collection jusqu'à la mort côtoient d'inquiétants bibliomanes obnubilés par la quête d'un livre impossible. Au fil de ce parcours, la bibliophilie s'affirme comme un objet éminemment poétique qui nous invite, au croisement de l'histoire du livre, de l'histoire littéraire et de la poétique textuelle, à interroger notre propre rapport au savoir et à l'écrit, bouleversé par la révolution numérique.

11/2021

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Récits de voyage

L'Armagnac des Laberdolive. La source des sables fauves

La larme d'eau-de-vie glissant sur le verre rejoint le fond pour qu'aucune goutte ne se perde. Des lèvres à regret viennent encore s'y tremper dans l'espoir d'une seconde tournée. Cela arrive souvent au domaine de Jaurrey : "Après ce 72, goûtez ce 83 !". Et les millésimes défilent en rangs serrés portant étiquette seulement galonnée de l'éternel patronyme Laberdolive, sans décorations de campagnes guerrière de la commercialisation. Point de "premier prix de ceci, ou médaille d'or de cela". Il suffit. L'explorateur gourmand le sait et se promet au travers des transparences aux couleurs de pelages de lions, que les sables fauves entre Gers et Landes le feront rugir d'aise. Baco d'abord, colombard, ugni-blanc et folle-blanche (picpoult) griffent le tanin des chênes du domaine pour en porter l'empreinte jusqu'au nez puis derrière la barbe. Depuis le siècle dernier jusqu'à maintenant, aucune autre intention ne vient se mêler de ce qui ne regarde que la famille ; ainsi ne dit-on pas au salon : "Je vous sers du Laberdolive?". Mais "Lequel ?". Millésimes d'avant-guerre ou d'avant les quinze dernière années, nées de l'énergie d'Ernest, du courage de Valery, de l'imagination de Joseph, du flaire de Gérard, de la constance de Pierre, de l'énergie de Fabien décuplée par le souvenir de Nicolas, ne constituent pas un "stock". Mot trop administratif et certainement trop ordinaire pour prendre le statut de "patrimoine". Les "Sables Fauves" appartiennent encore mieux au présent et à l'avenir puisqu'ils sont déjà le fruit d'un travail de mémoire.

06/2013

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Critique littéraire

Nouvelle histoire de la langue française

Une histoire de la langue française se doit de retracer l'évolution phonétique, celle de la syntaxe ou du sens des mots ; mais elle doit être aussi sociologique, politique, culturelle... Ces deux aspects sont complémentaires ; pourtant ils sont d'ordinaire traités séparément. C'est pourquoi nous avons voulu donner au lecteur une somme qui les présente précisément dans leur complémentarité. On apprendra donc ici comment, par exemple, le passé simple a cessé d'être employé dans la langue parlée, ou comment on a pris valeur de nous ; mais on verra aussi que ce que nous appelons " le français " est le descendant de la langue de la chancellerie royale, " langue du roi " qui s'est imposée progressivement à toute la France, puis à des contrées géographiquement éloignées de son berceau originel. A travers sa longue histoire, la langue française a connu bien des métamorphoses. Le lecteur en trouvera le récit captivant et détaillé dans cet ouvrage de référence qui fait le point avec les méthodes actuelles sur les connaissances actuelles, et lui permettra de découvrir les liens qui unissent la langue et le vécu des francophones de toutes les époques. Jacques Chaurand (1924-2009), Professeur émérite de l'université Paris-XIII, codirecteur de la revue Le Français moderne, linguiste réputé, auteur notamment de La Langue française (collection " Que sais-je ", PUF) et de l'Introduction à l'histoire du vocabulaire français (Bordas). Autour de lui, des spécialistes reconnus chacun dans leur domaine : Serge Lusignan, Geneviève Clérico, Jean-Pierre Séguin, Robert Chaudenson, Jacques-Philippe Saint-Gérand, Jean-Marie Klinkenberg, Marie-Rose Simoni-Aurembou, Françoise Gadet, Etienne Brunet. Cet ouvrage a reçu le prix Logos en 1999.

01/2012

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Littérature française

La Clôture

La même année que Napoléon Bonaparte naît dans une bourgade de la Sarre un enfant roux dont le père, tonnelier, a servi dans les armées de Frédéric II. A la faveur des guerres de la Révolution et de l'Empire, l'enfant roux - au départ, une sorte d'Allemand - est appelé à devenir l'un des plus illustres maréchaux de France, avant de mourir fusillé à l'angle des jardins de l'Observatoire. Entre-temps, il aura été vainqueur à la Moskova et sur quantité d'autres champs de bataille, héroïque lors de la retraite de Russie, indécis ou calamiteux dans d'autres circonstances, déloyal à l'empereur, traître à la monarchie restaurée, défait à Waterloo et indéfectiblement fidèle à quelque chose d'éclatant et d'obscur. Aujourd'hui, le boulevard qui lui est dédié relie la porte de Saint-Ouen à la porte d'Aubervilliers, à la limite de la ville et de ce qui l'entoure, à travers des quartiers qui ne comptent pas parmi les plus aérés de la capitale. D'autres destins s'y nouent - moins brillants, dans l'ensemble, que celui du maréchal Ney -, d'autres échecs s'y consomment. Celui de Gérard Cerbère, rescapé de nombreuses Bérézinas, désormais retranché avec sa caravane à l'intérieur d'un pilier soutenant le périphérique, celui de Lito, officier des forces armées zaïroises échoué au McDonald's de la porte de Clignancourt. Ou encore celui de Ginka Trifovna, originaire de Ruse, en Bulgarie, âgée de dix-neuf ans et assassinée dans la nuit du 21 au 22 novembre 1999 sur un talus de la rue de la Clôture.

01/2002

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Décoration

Paul Follot. Un artiste décorateur parisien

Paul Fallot (1877-1941) est un artiste décorateur en son temps adulé, aux cotés des Ruhlmann, Legrain, Bagge... II dessine aussi bien des bijoux que des meubles, de la vaisselle, des tapis, des objets de décoration, des luminaires, des damas, des papiers peints, des vitraux ou encore des ferronneries. Chantre de l'Art Nouveau, il contribue à l'invention du style 1910 et triomphe à l'Exposition des Arts décoratifs de 1925. En 1922, il prend la direction de Pomone, l'atelier d'art du Bon Marché, puis, de 1927 à 1930, celle de la section française de la firme de décoration britannique Waring & Gillow installée sur les Champs-Elysées. A travers ces magasins qui s'adressent à un plus large public que sa seule pratique privée, Follot exerce une influence décisive sur le goût de l'époque et fait rêver la France qui se meuble. A Paris, ses oeuvres sont conservées au Musée d'Orsay et au Musée des Arts décoratifs. Sa maison-atelier de la rue Victor Schoelcher, occupée depuis 2018 par l'Institut Giacometti et accessible au public, a conservé une large part de son décor originel. Léopold Diego Sanchez nous invite à entrer dans l'intimité de l'artiste et donne de la chair à l'histoire des arts décoratifs. Il évoque la relation du décorateur ensemblier avec Ida, une artiste allemande qu'il épouse en 1907, son courage dans les tranchées, son enseignement, les relations avec ses clients, entre autres avec le poète Paul Géraldy, le peintre Henry Caro-Delvaille, l'écrivain Claude Farrère, encore avec ses confrères et néanmoins amis, parmi lesquels Edgar Brandt, Maurice Dufrène, Jean Dunand, et la famille Poiret.

11/2020

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Histoire de France

Les femmes du Général. Ce que les Françaises lui doivent ; Celles qui ont compté dans sa vie

Ce document est inédit. Jamais il n'avait été raconté tout ce que le général de Gaulle a apporté à la cause des femmes. Et pourtant, aucun président de la République n'avait fait - et ne fera - autant que lui pour donner un nouveau statut à la femme française. Droit de vote (y compris, dans un second temps, pour les femmes musulmanes d'Algérie), loi sur la contraception (dite "loi Neuwirth"), abolition de facto de la peine de mort, nomination de la première femme ministre de la République (de confession musulmane), droit d'ouvrir un compte en banque, de signer seule un contrat de travail, etc. Ce livre raconte aussi l'histoire attachante des cinq femmes qui ont été très proches de lui et qui ont incontestablement joué un rôle déterminant dans sa sensibilisation à la condition féminine. Chacune à sa façon : Jeanne, sa mère, qui lui a transmis sa foi en Dieu et son amour de la patrie ; Yvonne, l'incontournable pilier de sa vie "sans qui rien ne se serait fait" ; Anne, "ce tout petit", sa fille pas comme les autres ; Geneviève de Gaulle-Anthonioz, dite "l'autre de Gaulle", sa nièce résistante et déportée à Ravensbrück ; et Elisabeth de Miribel, la "Jeanne d'Arc de la France Libre", qui tapa l'appel du 18 Juin et servit de Gaulle pendant toute la guerre avant d'entrer au Carmel. A partir de documents historiques et de témoignages, Gérard Bardy raconte le volontarisme du Général pour changer la condition des femmes et dresse le portrait de celles qui ont le plus compté dans la vie du grand homme.

04/2018

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Beaux arts

Histoire de la critique d'art

De façon étonnante, il n'existe pas d'histoire récente et complète de la critique d'art. La seule qui fut écrite, celle de Lionello Venturi, date de 1936. En dehors de cet essai général, on trouve des travaux concernant des périodes déterminées, mais aucun qui propose, comme l'ouvrage de Gérard-Georges Lemaire, une histoire des écrits sur l'art depuis les Grecs jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, en Europe et en Amérique. C'est à Denis Diderot qu'il revient d'avoir élevé la critique d'art au rang de genre littéraire à part entière. Cette consécration est le fruit d'une longue histoire qui commence avec l'Antiquité grecque et latine, se prolonge à la Haute Renaissance italienne, puis s'épanouit lorsque la naissance des Salons, à partir de la fin du XVIIe siècle, donne lieu à de libres commentaires des amateurs d'art. Au XIXe siècle, de nombreux écrivains rédigent leurs Salons ou font le portrait des artistes, ces derniers décidant souvent de prendre à leur tour la plume pour faire oeuvre critique. Cette relation étroite entre l'art et la littérature fait tache d'huile dans toute l'Europe et, plus tard, aux Etats-Unis. Au XXe siècle, la critique est profondément enracinée dans les moeurs. Parallèlement aux écrits des écrivains et des artistes, une presse spécialisée émerge et, avec elle, de plus en plus de professionnels. Le genre se diversifie et s'universalise. Cet ouvrage réinterroge, tout en retraçant son histoire, cette aventure de la pensée et du goût qui accompagna le développement de l'art occidental.

01/2018

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Littérature française

Le dernier timbre de Marianne. Impunité, inégalité, iniquité

Sur un fond de crise économique, Guillaume se retrouve confronté à des difficultés financières dans son activité de peintre figuriniste, qu'il exerce avec passion pour les collectionneurs depuis de nombreuses années. Par suite d'une dépression, il est placé dans un hôpital psychiatrique, et se repose d'un burn-out. Le docteur lui propose de participer à un protocole de recherche. Ses pensées seront l'objet d'une surveillance qui l'entraînera dans un milieu carcéral, un monde hostile, de violence, auquel il doit faire face. Il participe à de nombreuses activités qui lui permettent de rencontrer un metteur en scène et de préparer sa réinsertion. Dans un dialogue avec Gérard son codétenu, les deux chefs d'entreprise se soutiennent, ils font une analyse sur les prévaricateurs qui ont mis le pays à genoux, et sur Marianne qui ne sert plus à rien. La divinité de la république est devenue au cours des dernières années d'une jalousie et d'une méchanceté insupportable. Guillaume mythomane, raconte les raisons de son arrestation, d'un héritage dont le testament sera contesté par ses contradicteurs. Une situation qui semble assez courante dans les familles, et l'opportunité pour les héritiers d'ouvrir les portes du passé afin de régler leurs comptes. L'impondérable va encore une fois couper le fil de la vie de Guillaume. Face aux épreuves, il doit improviser, et trouver des solutions, mais il est suffisamment intelligent pour comprendre les enjeux de cette recherche médicale, il choisit sa cible en détention, pour mettre en défaut l'analyse des puissants ordinateurs du programme Conscience 1, qui devient au cours des premiers résultats une raison d'Etat.

10/2018

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Littérature française

Postscript

Dans ce nouveau livre convergent deux séries d'écrits de Gérard Genette : celle, critique et "théorique", conduite de Figures (1966) à Métalepse (2004), et celle, plus directement personnelle, ouverte depuis 2006 par une "suite bardadraque" dont le présent volume prolonge une allure vagabonde qui l'incite à qualifier cette série de "patchwork in progress". Pour autant qu'on veuille en recoudre les fragments allègrement disséminés, on y reconnaît les thèmes dominants que sont le conflit entre temps et espace, le débat entre mémoire et oubli, les relations complexes, en littérature et dans les autres arts, entre définitions de genre et perceptions de style, et l'observation souvent ironique des conduites actuelles : sociales, politiques, langagières… D'une figure à l'autre, d'une scène à l'autre, un fil conducteur pas trop secret parcourt et relie ces pages : celui d'un sentiment que Stendhal appelait "l'amitié tendre". Chemin faisant, l'auteur revient sur ses origines familiales et son parcours idéologique. Il évoque divers épisodes de ce qu'il hésite à nommer sa carrière professionnelle, moins liée que d'autres à l'institution proprement universitaire, et davantage animée par sa fonction éditoriale comme directeur de revue et de collection, qu'il éprouva toujours comme l'exercice "libéral" de sa responsabilité intellectuelle. A titre mémoriel, deux "pièces jointes" venues, la première d'un entretien par courriel à l'été 2010, la seconde d'une présentation dont l'auteur fut gratifié, pour une séance de débat, à l'automne de la même année, attestent, chacune à sa manière, d'une amicale complicité de lecture et d'écriture.

11/2016

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Beaux arts

Peintures et sculptures du Panthéon

L'église Sainte-Geneviève est construite durant la seconde moitié du XVIIIe siècle par l'architecte Jacques-Germain Soufflot pour abriter les reliques de la patronne de Paris. La Révolution française l'érige en panthéon afin de rendre hommage aux héros de la patrie. Alternativement lieu de culte religieux et temple laïc au XIXe siècle, le Panthéon conserve de cette période la grande fresque de la coupole exécutée par Gros et les quatre pendentifs supportant le dôme dus à Gérard, sans oublier le grand fronton de David d'Angers. L'édifice est définitivement consacré monument national, dédié aux grands hommes, après la guerre de 1870. En 1874, Philippe de Chennevières, directeur des Beaux-Arts, élabore un programme décoratif destiné à glorifier les grandes heures de la France catholique et monarchique. Jusqu'en 1889, les meilleurs artistes officiels s'y appliquent : Puvis de Chavannes célèbre sainte Geneviève, Cabanel Saint Louis, Lenepveu Jeannne d'Arc, Bonnat et Galland saint Denis, tandis que Blanc et Lévy saluent Clovis et Charlemagne. Avec l'avènement de la IIIe République, les allégories laïques et civiques prennent le pas sur les vies de saints. Les commandes de sculptures reflètent cette évolution. Les oeuvres de Marqueste, Gasq ou Injalbert honorent les martyrs révolutionnaires et les héros républicains, les monuments à Diderot et Rousseau louent les valeurs universelles des droits de l'homme et de la démocratie. Les groupes de Landowski et Bouchard, quand à eux, marquent le renouveau de la sculpture moderne au début du XXe siècle. Le Panthéon est bien le monument symbolique des bouleversements idéologiques de la France contemporaine comme de la politique artistique de la République jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

07/1997

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Faits de société

Ethiques vers un monde nouveau

Mieux que la réflexion, la mise en place de solutions éthiques devient cruciale dans notre monde en pleine mutation avec l'Intelligence Artificielle, les réseaux sociaux, les plates-formes d'Internet que les utilisateurs nourrissent eux-mêmes d'informations à chaque action effectuée. Ils deviennent ainsi le jouet d'une matrice tentaculaire devenue autonome, avec ses systèmes à tel point qu'un avatar d'eux-mêmes existe. Lors de leur création à la fin du XXe siècle, leurs concepteurs n'avaient pas envisagé la perte de contrôle de leur "créature". Tout comme l'avait évoqué Stephen Hawking, en 2014, lorsqu'il estimait que l'Intelligence Artificielle pourrait conduire l'humanité à sa perte, les anciens fondateurs et développeurs d'applications alertent sur les dangers survenus en proposant la mise en place de barrières éthiques. C'est ce que tente de démontrer le présent ouvrage, pour bien d'autres domaines du savoir, fruit d'un travail collaboratif entre des chercheurs et des savants du monde entier : Atamena Abdelmalik, Hejer Barbouch, Annick Batard, Isabelle-Rachel Casta, Bouchra Chakir, Georges Chapouthier, Clara Charafadina, Héla Cherif Zribi, Hugo Clémot, Alain Deflesselles, Bernard Djoumessi Tongmo, Giovanni Dotoli, Nicole Dubus-Vaillant, Nermine El Sawy, Olivier Facquet, Jacques Geniais Oula, Andrei Golubkov, Fatma-Zohra Haridi, Magdalena Hasiuk, Sergueï Ivashkine, Sylvie Jacobée-Biriouk, Eric Jacobée-Siviy, Ekaténina Kondratiéva, Ala Eddine Laouier, Gérard Lecha, Hala Abdel Meguid, Pascale Montrésor-Timpesta, Hyacinthe Nogbou, Fabrice Nowak, Peter-Abraham Okwa-Ondo, Sergueï Panov, Neelam Pirbhai-Jetha, Rachida Saidi, Aliénor Strentz, Pascal-Philippe Strentz, Céline Richard, Frédéric-Gaël Theuriau, Marianne Villière, Bi Zaouli Sylvain Zamblé et Jean-Baptiste Zeke.

03/2021

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Ecrits sur l'art

Art absolument n°103 : Christian Jaccard : l'oeuvre du feu - Oct-Nov-Déc 2022

- Chroniques : Carnets de route. Issoudun, passage d'art obligé // L'état des choses. Chillida / Serra : les Trônes de fer basques - Actualités : Peinture flamande et art contemporain à Peyrassol / L'Ecole de Paris en villégiature à Céret / Hyperréalisme au musée Maillol / Vieira da Silva à Marseille / François Dilasser, ronde des formes à Eymoutiers / Parentalité en oeuvres à Dreux / Les déchirure - Découvrir : Füssli. Moraliste tourmenté. Musée Jacquemart-André, Paris Edvard Munch sur le rivage. Musée d'Orsay, Paris / Galerie Poggi, Paris Gérard Garouste violent contre lui-même. Centre Pompidou, Paris Betye Saar, un art de la traversée. Frac Lorraine, Metz Biennale de Lyon. La fin du monde entre deux eaux. MACLyon / Musée Guimet / Usines Fagor / Lugdunum / Musée de Gadagne, Lyon Christian Jaccard en feux et noeuds, en rouge et noir. Espace Art Absolument, Paris Art Orienté Objet, vivre l'animal en soi. Domaine de Chamarande Mathieu Cherkit, peindre à portée des yeux. Galerie Xippas, Paris Anne-Sylvie Hubert. Peinture plurielle. Entretien - Collectionner : Moderne Art Fair. Esprit moderne St-Art, une édition du renouveau Foires. Salon d'Automne, MacParis, Art Karlsruhe - Collectionner / En galeries : Khaled Takreti, de Paris à Beyrouth / Dubuffet chez Lelong et Jeanne Jaeger Bucher / Mohamed Lekleti à la galerie Valérie Delaunay - Débattre : Mécenat. La Bourse Révélations Emerige fait preuve d'amour Muséographie. Grotte Cosquer, sauvée des eaux à Marseille ? - Débattre / Livres : Visages atomisés de Karl Beaudelere / Penser la perception avec Jean Daive / Ayman Baalbaki, l'or dans la boue / Enquête sur Goya dans la revue Techné - Chroniques : Continent-média. Guerre en Ukraine : qu'en est-il du boycott de la culture russe ? // Pages d'art. Musées : étudier, montrer... et restituer ?

10/2022

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Football

Les 100 histoires de légende du football

Huitième titre de la collection des "100 Histoires de légende ", cette anthologie raconte le destin des personnalités qui ont fait l'histoire du football et en explique les principaux phénomènes. Une formidable idée de cadeau pour comprendre ce sport universel et en connaître l'essentiel : Le jeu et ses accessoires : les premières règles en 1863, le ballon en cuir, les crampons, les protège-tibias, les gants, les cartons (jaune et rouge), les sponsors, le gazon, les jeux vidéo, Olive & Tom... Les grands joueurs : Pelé, Maradona, Cruijff, Beckenbauer, Messi, Cristiano Ronaldo... et les Français Platini, Zidane, Kopa, Fontaine, Papin, Cantona, Deschamps... Les gestes de légende : l'histoire du retourné acrobatique, la Panenka, le corner à la rémoise, la Madjer, le coup du scorpion d'Higuita, les coups francs de Juninho et de Roberto Carlos, l'Arconada, le catenaccio... Les exploits mémorables les remontadas de l'OM et du PSG, les titres de l'Equipe de France (Euro 1984 et 2000, Coupe du monde 1998 et 2018), le titre européen de l'OM en 1993, le palmarès hors normes de l'OL féminin... Les scandales et les tragédies : les drames dans les tribunes (le Heysel, Hillsborough, Furiani...), les chocs sur la pelouse (Battiston, Foé, Cissé), le dopage et la corruption... LES AUTEURS LA COLLECTION A travers 45 ans de carrière à la télévision, Gérard Holtz a couvert les plus grands événements sportifs du monde dont le Tourde France, Roland-Garros, les jeux olympiques le Dakar, la FI, les les 24 Heures du Mans ou la Coupe du monde de football. Il partage l'écriture de la collection avec son fils aîné, Julien, spécialiste dans la conception d'applications digitales.

05/2021

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Philosophie

Nouvelles perspectives pour la reconnaissance. Lectures et enquêtes

Cet ouvrage offre un état des lieux des théories de la reconnaissance aujourd'hui et une contribution à penser de nouvelles perspectives, en intégrant une discussion relative au paradigme de la reconnaissance et aux différents cadres théoriques susceptibles d'être mis en oeuvre, d'une part, et en cherchant à mesurer la pertinence et la fécondité des théories de la reconnaissance et leur potentiel critique dans différents domaines des sciences humaines, d'autre part. Ce modèle théorique issu de la philosophie allemande (de l'idéalisme allemand et de la Théorie critique) se trouve discuté en particulier dans les domaines de la politique, du droit, de l'économie, des études féministes ainsi que dans les théories du travail, et nous envisageons leur application à de nouveaux domaines tels que l'éducation ou l'art. Le concept de reconnaissance est alors appréhendé non seulement du point de vue de sa consistance épistémologique et du point de vue de l'histoire des idées, mais également comme un concept opératoire dans des études de cas ou des situations empiriques. L'ouvrage s'adresse aux lecteurs et aux lectrices désirant réfléchir sur l'actualité des théories de la reconnaissance en philosophie sociale et dans le domaine de la théorie critique à partir des perspectives ouvertes par la recherche internationale. Avec les contributions de Louis Carré, Marc Chatellier, Pauline Clochec, Catherine Colliot-Thélène, Simon Derpmann, Estelle Ferrarese, Guillaume Fondu, Florent Guénard, Axel Honneth, Pauline Juvenez, Alain Kerlan, Samia Langar, Alexandre Léger, Soraya Nour Sckell, Alain Patrick Olivier, Michael Quante, Gérard Raulet, Emmanuel Renault, Maiwenn Roudaut, Hans-Christoph Schmidt am Busch, Claudia Wirsing.

10/2019

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De Gaulle

Découvrir, comprendre De Gaulle. Les idées de demain

L'héritage du Général peut-il encore être une source d'inspiration, plusieurs décennies après le décès de l'homme du 18 juin ? On ne peut comprendre de Gaulle sans prendre la mesure de sa solitude et de son dénuement, au moment où il refuse, un certain jour de juin 1940, la voie du désespoir et de l'abandon.... "Bref, tout limité et solitaire que je fusse, et justement parce que je l'étais, il me fallait gagner les sommets et n'en descendre jamais plus". De Gaulle est devenu ainsi, par le concours des événements, la référence moderne de notre Histoire. Habité par le sentiment de la grandeur de la France mais lucide, et sans concession, sur les manquements des français, guidé par la raison tout autant qu'inspiré par une foi inébranlable dans une France, "meurtrie de guerres et de révolutions" mais "redressée, de siècle en siècle, par le génie du renouveau", conscient de sa singulière destinée, mais indifférent aux honneurs, De Gaulle continue donc à nous fasciner. Portés par son exemple, il nous incombe aujourd'hui, comme demain, de ne jamais oublier que "la seule querelle qui vaille est celle de l'homme", c'est à dire que le refus de l'inacceptable est au centre de notre modeste mais irremplaçable condition humaine. Alain Kerhervé et Gérard Quéré apportent dans cet ouvrage un regard original et approfondi sur la vie et l'oeuvre de Charles de Gaulle en replaçant celles-ci dans une continuité historique indispensable pour comprendre notre époque, analyser nos abandons et entrevoir ce qui pourrait permettre, demain, le redressement de notre pays.

02/2024

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Midi-Pyrénées

Les sentiers d'Emilie dans les Pyrénées Aragonaises. 52 promenades et randonnées pour tous

Emilie joue à saute frontière pour des week-ends balades en Aragón Pyrénées espagnoles Dépaysement garanti ? Emilie nous invite à la suivre hors de l'hexagone de l'autre côté des Pyrénées Un saut de puce par-delà la frontière et vous voici en Aragón pour un dépaysement total en famille le temps d'un week-end En Aragón tout est différent Le rythme de vie " à l'espagnole " les paysages à couper le souffle et la clémence du climat... Alors que la pluie arrose copieusement le versant français le soleil brille souvent dès la frontière passée ? Les Pyrénées aragonaises sont le coeur historique de l'Espagne C'est d'ici qu'est partie la reconquête et que la guerre civile a connu ses derniers soubresauts Emilie vous propose une cinquantaine de balades à pied regroupées en secteurs tous différents - Parc naturel des Pyrénées occidentales Jacetenia Mallos de Riglos Alto Gallego Sierra de Guara Ordesa l'Ainsa Posets Maladeta val d'Isabena - avec pour chacun d'entre eux une partie " visites et renseignements pratiques " De quoi profiter d'un bon nombre de week-ends en variant les découvertes Avec en prime quelques randonnées aquatiques pour jouer aux aventuriers dans les canons&NewLine ; En publiant cette nouvelle édition nous avons à coeur de pérenniser l'oeuvre de Gérard Caubet qui a quitté en 2021 Nous avons apporté quelques modifications dans le respect de l'ouvrage initial et actualisé les contenus&NewLine ; En bonus un QR-Code par balade permettant de télécharger la trace GPS pour une navigation sur smartphone via l'application mobile de votre choix

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Romans policiers

Des promesses sous les balles. Une enquête de Sean Duffy

1985, Carrickfergus, près de Belfast. Dans l'atmosphère électrique des Troubles, Sean Duffy reprend du service au sein de la RUC, la police d'Irlande du Nord. Au milieu de la nuit, le téléphone sonne, son collègue lui demande de l'aide sur une sombre affaire : le jeune Michael Kelly a-t-il vraiment tué ses parents avant de se jeter du haut d'une falaise ? Tout semble confirmer cette hypothèse mais Sean Duffy flaire quelque chose de louche. Doit-il écouter son instinct, quitte à s'attirer des ennuis ? Malgré les avertissements, il se refuse à abandonner et poursuit coûte que coûte cette enquête qui pourrait le mener à sa perte. " J'étais triste de voir la fin de Sean Duffy, imaginez ma joie : McKinty lui a offert un quatrième tome " Sun Herald " Un mélange d'intelligence caustique et de violence gratuite, imprévisible, qui rend compte de manière très vivante d'une époque troublée. McKinty maîtrise complètement la langue, la trame et le cadre de son récit " Library Journal Adrian McKinty est né et a grandi à Carrickfergus en Irlande du Nord. Après des études de philosophie, il s'installe aux Etats-Unis et se lance comme écrivain. Les romans de la série " Sean Duffy " ont reçu le titre de " Meilleur polar de l'année " par le Times, le Daily Mail, le Boston Globes et le Irish Times. Après un détour dans le monde du thriller (Traqués et La chaîne aux éditions Mazarine), il nous offre une nouvelle aventure du flic catholique le plus apprécié d'Irlande du Nord. Traduit de l'anglais (Irlande du Nord) par Pierre Reignier

04/2024

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Revues Ethnologie

L'Homme N° 241 : Varia

C'était une évidence. L'Homme consacre les premières pages de ce numéro à la mémoire de Jean Jamin (1945-2022) qui fut son secrétaire général pendant presque deux décennies. C'est avec un hommage élégant et sensible que quelques-uns de ses proches collègues nous restituent l'envergure de son oeuvre et l'originalité du regard qu'il posait sur les objets de l'anthropologie. Deux "Etudes & Essais" explorent ensuite des configurations singulières de l'espace urbain pour en questionner les frontières, sociales et temporelles dans un premier cas, puis religieuses et politiques dans le second. François Robinne propose une ethnographie des enclaves du centre-ville de Bangkok, un monde mouvant composé de travailleurs de l'exil amputés de leurs liens familiaux et de la vibrante sociabilité citadine qui entoure leur habitat temporaire. Amélie Neuve-Eglise et Mahnaz Tavakoli, quant à elles, éclairent les tensions qui ont traversé l'espace sacré de villes iraniennes lorsque la pandémie de Covid-19 s'est abattue sur leurs lieux de dévotion. Suivent trois "A Propos" de publications récentes. Rémi Hadad et Jessica De Largy Healy mettent en lumière les entrelacements politiques et historiographiques qui président aux débats scientifiques sur le statut des Aborigènes australiens au moment de leur colonisation brutale : chasseurs-cueilleurs ou agriculteurs ? Arnaud Esquerre interroge les procédures déployées par Philippe Descola pour identifier les "règles de l'imagination visuelle" dans Les Formes du visible. Une anthropologie de la figuration (Le Seuil, 2021). Simon Gérard clôt ce numéro par une discussion, rare et stimulante, de travaux anthropologiques sur les lieux de qualité de la production alimentaire.

04/2022

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Beaux arts

Des musées de Metz au musée de la cour d'or. Histoire des collections, reflets d'un territoire

Absente des envois fondateurs de la circulaire Chaptal de 1801, il faut attendre 1839 pour que la Ville de Metz se dote d'un musée. Il est alors créé sous l'impulsion des sociétés savantes locales et des artistes de l'Ecole de Metz. Malgré un budget limité, le développement des collections et de l'institution suit un modèle traditionnel dans l'histoire des musées français jusqu'à la chute du Second Empire. Mais, entre 1871 et 1918 avec l'annexion de l'Alsace-Moselle au Reich allemand, celui-ci va connaître de profondes transformations dans un contexte politique inédit. Il profite des avancées de la science allemande, notamment dans le domaine de l'archéologie. Les musées de Metz entrent alors dans une première période prospère avec la construction de nouveaux bâtiments et un accroissement constant des collections archéologiques. L'établissement n'est plus seulement un musée des Beaux-Arts, mais aussi un important musée archéologique et même un musée de site avec la découverte dans ses sous-sols des anciens thermes gallo-romains de Metz en 1932. Durant la Seconde Guerre mondiale, il devient un outil de propagande au service de l'occupant et sert de centre de collecte aux objets spoliés par les nazis. Il faut attendre la nomination de Gérald Collot en 1957 pour que les musées de Metz connaissent un nouvel âge d'or. De 1964 à 1980, ce conservateur, attentif aux projets de rénovation urbaine, intègre dans les collections de multiples témoignages patrimoniaux qu'il réussit ainsi à sauvegarder. En les étendant, il transforme la présentation des oeuvres des musées de La Cour d'Or et crée un des premiers musées d'Architecture médiévale en Europe. Le lancement du programme de rénovation du musée a encouragé la rédaction de ce texte où la période la plus récente est présente grâce à une série d'entretiens réalisés avec les personnalités liées à l'histoire du lieu ces quarante dernières années. Issus d'une fondation classique, les musées de Metz, par leur inscription dans un territoire marqué par l'Histoire et deux guerres mondiales, sont un exemple peu ordinaire dans le paysage muséal français. Véritable institution transnationale où les visions française et allemande cohabitent, confrontée à la création d'une annexe du Centre Pompidou, un ouvrage relatant son histoire, mais également les enjeux politiques, culturels et sociaux à l'oeuvre, s'avérait plus que nécessaire.

10/2018

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Beaux arts

Figures de l'art N° 37/2019 : Le savoir-rire de l'art

Des plaisanteries de Duchamp et de ses amis dadaïstes aux dernières facéties de Yue Minjun, Liu Bolin, Calle, Koons, Cattelan, etc., en passant par l'humour noir des fumistes ou surréalistes, l'art de ce dernier siècle n'a eu de cesse de se débarrasser de l'aura du sacré pour devenir léger, désinvolte, humoristique ou ironique avec le triomphe mondial du Pop Art Design dans les années soixante. Un nouveau prisme qui nous invite à penser que, des joutes en trompe-l'oeil de Zeuxis et Parrhasios aux caprichos de Vélasquez ou Goya en passant par les traits d'esprit — cosa mentale — des doux souris tout chargés de mystères de Léonard ou les peintures facétieuses du Tintoret, un habile savoir-faire-rire a toujours été le propre de l'art. C'est dans ce contexte en effet qu'un Daniel Arasse s'est mis à dénoncer "l'esprit de sérieux de ces gardiens de cimetière, qui se drapent dans la prétendue dignité de leur discipline et, au nom d'un triste savoir, veulent qu'on ne rie jamais devant une peinture", pour risquer une iconographie analytique jubilatoire habile à se mettre au diapason des poétiques rieuses ou risibles des oeuvres d'art. Et c'est dans cet esprit que les articles de Nicolas Boutan, Alice Cazaux, Dominique Etna Corbal, Cécile Croce, Alain Chareyre Méjan, Eliane Chiron, Avril Closset, Cécile Croce, Marine Crubilé, Mylène Duc, Eric Dicharry, Christian Globensky, Bernard Lafargue, Gérard Lahouati, Richard Leeman, Elisabeth Magne, Oscar Motta, Nicolas Nercam, Nicolas Nouhaud, Bertrand Prévost, Bertrand Rougé, Ronald Shusterman, Frédéric Sicard et Christophe Viart réunis par Bernard Lafargue et Bertrand Rougé dans ce numéro 37 de Figures de l'art, s'attachent à analyser les principaux tropes de la "vis comica et polemica" de l'art.

01/2020